Echec ... Et Mat.

« J'ai réussit à ne pas le faire ... Mais ce n'ai pas une raison pour pardonner. »

Shinji revint à la réalité peu de temps après cette parole dont il ne comprenait le sens.

« Je ne peux pas rendre ... Les vies que j'ai pris. »

C'est pour cette raison qu'il faut toujours mesurer ses actions avant d'agir. Car parfois, les conséquences sont lourdes à payer.

« Même si je pense m'être réveillée, je n'en suis pas moins un monstre. »

Un monstre sommeille dans le fond de chaque corps, chaque âme,... Le tout est de ne jamais le réveiller. Car parfois, les conséquences peuvent être très lourdes et difficiles à supporter.

« Et toi, les pages de ton histoires sont-elle encore vierge, écrite d'encre noir ou bien tachée de rouge ? »

Le jeune homme ne répondit pas tout de suite, il préféra tout de même bouger son pion avant d'oublier et de faire une bêtise monumentale. Ainsi, il prit le pion en F5 et le déposa en E4, éliminant le cavalier ennemi. Ensuite, il commença à réfléchir sur la réponse qu'il devrait donner.

« ... »

Le silence était lourd et pesant car on ne voyait dans le regard du jeune homme que la pupille noire et distincte qui montrait qu'il était un peu en léthargie. Regard vide perçant la lumière la plus profonde de la salle. C'est une mouche passant devant cette lueur qui le réveilla.

« Hum, on va dire que ma vie se résume à beaucoup de page blanche, ou plutôt effacées par le temps et le chagrin. Une brume pesait autour de ce livre. Je ne connais plus grand chose de mon passé... Les pages de ce livres sont aussi déchirée par la perte de certaine personne... Mes parents... Et récemment, elles ont un peu brulé pour montrer que j'ai subit plusieurs chocs graves qui ont dur à se remettre... »

Il baissa les yeux pour montrer sa chaise roulante... Il hésita à parler des taches de sang mais préféra éviter. Après tout, personne ne doit être au courant des agissements de tous les SA et surtout de ses actions qui profitent au directeur.

« Parfois, j'aimerais revenir dans le passé et tout changer... Mais le temps ne nous laisse qu'une seule et unique chance, un seul et unique choix qui se répète tout au long de la vie, avec à chaque fois des conséquences différentes en fonction du choix... »

Il se plongea dans sa chaise, mélancolique et nostalgique.

[Edit: C'est bon là? XD]

Le jeune homme semblait plus vraiment sur notre terre, comme happé dans un souvenir ... Une vie reste une vie, déchirée ou non.

-Peut-être as-tu peur de le relire ... ou alors tu n'arrive pas à le trouver.

Marya regardait le jeu avec plus d'attention qu'auparavent, puis déplaça sa reine de C1 à E3, la mettant directement en front.

-Mais on est tous un peu parreil, non ?

Puis elle se remit dans son siège, ferment les yeux, fit le vide ; il y a certaines chose dont il ne vaut mieux jamais se rappeller ...

/RP nullissime, mqis j'ai fais mon coup/

Relire une histoire qui fait mal, cela n'a pas de sens. Et il faut dire qu'à chaque fois qu'il remue le passé, rien de bien se passe. Parfois, la folie prend le contrôle de son corps, tellement le souvenir à marquer le jeune homme. Il suffit de remuer le couteau dans la plaie pour que la fin soit proche pour lui. Ce livre est plus une abomination que le reste, et il ne peut le lire.

Shinji reprit ses esprit et écouta parler, tout en regardant avec des yeux de hibou le mouvement effectué. Il n'en revenait pas, elle venait de suicider sa reine. Alors, on pourrait croire que tout cela était une ruse, mais là encore, aucun signe ne pouvait montrer cette dernière. Dans un élan de facilité, le jeune homme prit le pion en D4 et le mit en E3, détruisant le souffle de la reine.

Tous pareil, c'est à dire, le fait de tous vouloir retourner dans le passé et de tout changer? C'est un des rares points commun dans la majorité des humains, toujours vouloir leur passé. Pour Shinji, son passé devait être enterré à jamais. La mort, ou plutôt la disparition de ses parents ne peut s'arranger. Il sait que le monde dans lequel il tourne ne peut lui rendre ses parents. Il ne croit pas que leur amnésie se résorbera un jour. Ils vivront heureux là-bas, et lui devra vivre sa vie ici. Faire une croix sur son passé, voilà la destinée du jeune homme.

« Pourrions-nous changer de sujet... S'il te plait. »

Le calme régnait dans la bibliothèque. Elle se vidait petit à petit, laissant bientôt les deux adolescents, seuls devant leur table à parler de leur problèmes respectifs. Les yeux rivés vers le néant ou l'infini, le jeune homme écoutait d'une oreille distraite les quelques derniers élèves qui discutaient avant de quitter la pièce.

« As-tu déjà perdu un proche? »

La question semblait être indiscrète. Il avoua que ce n'était pas la meilleure question à poser dans l'immédiat. Mais bon, il n'avait pas d'autres idées. Il attendit, patiemment qu'elle réponde.

Programation de l'experience en cours
Prossesus de test en cours
Activation de la première étape en cours

Changer de sujet ? S'il le voulait. Ce n'était pas un problème. De toute manière, même pour un ordinateur comme elle, traiter deux information sans aucun rattacheman était fatigant, surtout pour les discutions assez innutiles. Mais que voulez-vous ? Elle est quand même humaine (ou pas ?) et a besoin de faire sortir les produits de son niveau de cogitge (ça existe ça ôè ?) , ou du moins de parêtre un minimum humaine aux yeux des occupant de son environnement, ici Gerard Shinji, et rester comme un ordi pendant plus de vingt minutes est pas mal pour passé pour une machine.

Enclanchemant du prossesus d'experiance : Test dans 4, 3, 2 ...

« As-tu déjà perdu un proche? »

Prossesus de réflexion sur le nouveau programe activé
Mémoire morte reveillé
Traitement des informations
Fichier trop lourd, veuillez arrêter le programe, risque de corruption du système
Le nouveau programe est ou agis comme un virus et coromp le programe test, prière d'arrêter immediatement le traitement du programe
Prière d'arrêter tout les programe, un virus est en train de dégénérer le système
Fermeture de protection automatique dans 3, 2, 1 seconde
Prosesus de fermeture du système enclanché
Fermeture du système

Ordinateur planté.

Immédiatement, Marya relève le visage vers le jeune homme avec un regard toujours aussi calme, les yeux toujours mis-clos. Mais dans sa tête, tout ce qu'elle avait préparer s'était envolé ; elle n'arrivait tout simplement plus à se concentrer. Elle inspire par la bouche, se sens étoufée ; tout les souvenir qui n'était sensée l'envahir la nuit se réveillèrent en plein jour.

Merde, c'est pas bon : c'est pas le moment de pêter les plombs !

Elle met la main droite devant sa bouche et toussotte, la gauche sous son siège (paix à ton âme pauvre petite chaise sans défanse v.v) puis laisse ses ongles s'y enfoncer à loisir, déchirant les tissus et les bois sous ses tremblement et ses spasm de rage et de douleurs. Elle tente tant bien que mal de contrôler les ondes des vibration de ses cellules, les rendant aussi silencieuses et innofensives que possible. Son coeur commançait à la faire soufrir, comme avant l'opération ; une ouverture en plein coeur, au sens propre du terme, s'était certe effacé, mais la douleur du passé ne devait jamais s'éveiller le jour :

Ore wa ... Bakemono ... Janai !
[Je ne suis pas un monstre]

Contrôlant peu à peu ses émotion, elle finit par supprimer une par une les images, s'éloigna des sentiment, des souvenir, prenant un recul suffisant pour ne pas soufrir des visions. Rayés du disque dur, les flames, le sang, les membres de sa familles coupés, tranchés, déchiquetés. Ballayés, les sons, les cris, les pleurs, les hurlements de douleur. Effacés, leurs yeux, leurs sourires, leurs joies, leurs vie, tout ce qui pourrait lui fire regretter qu'ils ne soient plus là.

Car Akatsuky Marya, Princesse du Clan, Dernière Survivante, n'a jamais fait son deuil, et n'aspire même plus à la vengeance.

Ni les quatres jours suivant cette nuit là.
Ni pendant l'enterement de tout les membres du Clan.
Ni lorsqu'elle à été voir les Yumemaru.
Ni quand elle à passé 3 ans dans des rues sombres, à voler, à haïr la vie, à jouer pour gagner de l'argent, à courir, pousuivie par des groupes de délinquants la faim au ventre, Daiichi à la main.
Ni après, pendant ces trois ans, chacuns des meutres qu'elle à comis sous les yeux de ce dernier.

Jamais elle n'a ait son deuil ; car jamais ele n'a envisager de vivre sans eux.

Après un soupire, elle arrive à retrouver une respiration normale ; elle relache la pression sur la chaise sdont les dessous était maintenant plus en état de porter qui que se soit après elle, puis elle relève la tête ; son aura froid revient, sa fièrté avec.

- " Hyaku-nanajyu-sand nin "
[cent soixante-treize personne]

Un grand silence. Puis Marya repris simplement :

- " Tous en une nuit "

Flach Back

-Mina-san !

Les enfant se rassemble devant leur tante : oui, dans le clan, chaque enfant avait toujours un lien de parentée avec tout le monde ; chaque femme était leur tante ou leur mère, chaque homme était leur père ou leur oncle. Parfois par aliance, parfois loitain ... Et tous étaient cousins ; c'était peut-être pour cela que leurs liens était toujours fort : bonnes ou mauvaises, leurs relations prenaient toujours une grande place dans leurs coeurs. Mais une de leur cousine était intouchable ; c'est pour cela que peu d'entre eux avait jamais oser l'aprrocher :

-Les enfants, comme vous le savez, aujourd'hui, Hime-sama va sortir de la maison, principale ; je vous pris de tous très bien vous conduire avec elle.

Aucun de ces enfants ne comprenait vraiment pourquoi, mais cette Princesse était comme une légeande, un mirage irréelle, et tout les parent ne souhaitait qu'une chose, tous avait demander à son fils ou à sa fille : "Fais en sorte de bien t'entendre avec elle". Car même si elle n'avait en ce jours que 5 ans, Akatsuky Marya-dono avait toujours plein pouvoir sur chacun des individu, chacun des membre de la famille, chacunes des familles. Et tout les adultes savait à quelle point cet enfant pouvais parfois se montrer capricieuse.

-Promettez-moi d'être très gentille avec Marya-dono.
-Hai !

Répondent-ils tous en coeur, la plupard enjoué, d'autre de manière plus mossade. Certain n'avait encore jamais vu la Princesse de toute leur vie ... Et il est parfois dommage de ne pas savoir à quoi s'attendre.

Une grande Dame approche. Des cheveux chatins tirant vers le blond, dû au fait qu'elle n'a pas de réelle lien du sang avec la famille, attachés à demis avec des bagettes laissant pendre une queue sur son épaule. Habillée d'un Kimono aux couleurs jaunes dorés et verts aux miles nuances, elle était droite, fière, deux sabre sur le flanc, l'un petit, l'autre plus grand. La tante s'écarte et se met sur les genon, plaque son front contre le parquet :

-Kanahko-dono.
-Shihimeko-san.

Shihimeko se releve, toujours la tête baissée, puis se met sur le côté, laissant la lumière du jour éclairée clairement l'actuelle dirigeante du Clan via la grande ouverture sur la véranda où était planté tout les enfants. Enfants qui restit plantés, immobile, devant la force de sa présance. Puis elle sourit, failbement, de manière pourtant très tendre.

-Marya-dono, ne restez pas ainsi, avancez je vous pris.

L'arrère du kimono se froisse, un petit être se cache despérément derrière Kanahko. On entends une petite voix, faible, voire pleurnicharde, où l'on pouvait déceler un ton d'injonction.

-Ia da. Onii-san Naritaï.
[Non, je veux grand frère]
-Mina-kun, pour ceux qui ne la connaissent pas encore, je vous présante Marya-dono. Marya-dono, présantez-vous d'il vous plait.
-Oka-san ... !
-Aller.

Après un petit gémissement, de derière la grande femme, sort une petite fille aux cheveux couleurs neiges et aux yeux de perles roses pâles, le teint fantomaiquement blanc. Certain des enfant reculent, d'autres détourne les yeux. La petite rougie, froisse son kimono fuchia, rouge, rose, violet ... Puis ele détourne la tête et lance d'un air orgeuilleux :

-Akatsuky Marya desu. Yoroshikun onegaï shimasu !

Kanahko sourit puis se tourne vers Shihimeko.

-Yoroshikun onegaishimasu.
[Je m'en remets à vous]

Celle-ci s'incline avant que l'autre ne parte et s'efface dans l'ombres des couloirs de la maison, laissant la petite princesse devant les autres, septiques. Un s'approche timidement, force un sourire. Puis une petites fille suis et fait de même. Marya soupire et les regarde avec un air assez détaché, puis souris elle aussi. Shihimeko essuis une goutte de sueure sur son front. Soudain, une voix d'enfant s'élève :

-Ia da. Ore passu.
[Pas envie, je passe (language vulgaire)]

Choquée, la tante se raidie et regarde en direction de la voix ; un jeune garçon, qu'elle connais bien pour son effrontrie comme pour sa logique et son intelligeance bien trop avancée pour un enfant de 6 ans, une logique qui lui permétait de sortir du lot, de ne pas se fondre dans le moule que les membre du clan aimait donner à leurs enfants.

-Kota-kun !
-Kono kiseni kootaishihi, onto kirai dane.
[Cette fichu princesse imperiale, vraiment je la déteste.]

Tout les eyux était tourné vers lui. Shihimeko était paralisée par la peur de la réaction de la petite, elle n'osait pas faire un mouvement.

-Vous faîtes tous comme vos parents vous ont dit hein ? Tout le monde fait semblant d'être contant pour faire plaisir à vos parents.
-Kota, Yamenasai ! [Arrête]
-J'ai pas envie de m'arrêter ; tout le monde la traite gentiment alors que même els adulte ne la supporte pas ! Regarder les petits, il ont les bas tout trempper rien que de la regarder !

Les enfants de bas-âges, effectivement, semblait effrayer de la couleurs de l'albinos.

-Tu fait peur à tout le monde, tu énerve tout le monde, et parès juste pour pas que les parents s'inquiètent, on doit gentiment te dire que t'es notre amie, alors que c'est pas vrai ?
-Kota !

La femme s'avance précipitemment vers lui, s'apprête à lui donner une giffle : Kota ferme les yeux en vuie de se recevoir la claque, avant que ne surgisse SA voix.

-Shihimeko-dono, O Yame tekudaisaï.
[Arrêtez s'il vous plait]

Sa main reste en suspenssion, le petit garçon ouvre les yeux, regarde vers la provenance de cette voix calme, contrôlée, comme un ordre simple, sans aucune conditions. Etonnement, Shihimeko obei et s'abaisse devant elle pour retourner dans son cion. Tout les enfants regardent avec stupefaction la princesse blanche.

-Shikashi Marya-dono ... Dit-elle d'un ton hésitant.
-Ii da.
-J'espère que vous ne comptez pas ...

Marya était tout de même héritière, ce qui faisait que, comme les membres les plus centraux du clan, elle possédait le "Don".

-Veuiillez ne pas vous inquiéter, coupa simplement la petite fille sur un air de politesse. Il n'y a aucune raison.

Puis elle repoussa doucement les enfant qui s'était approchés, les autres s'éloignant de sa route par automatisme, marcha d'un pas tranquille vers le jeune garçon pour s'arrêer juste devant lui, assit, les yeux traduisant son imcompréhenssion.

-Omae ...
[Toi (langage vulgaire reservé aux hommes utilisé)]

De sa bouche bien rouge, elle lui fit un grand sourir espiègle, plein de malice, presque effrayant avec ses yeux mauves claire sans pupilles.

-Ore, omaeno koto tatobu.
[Je t'estime, t'aprécie (grammaire ?)]

Il y a certainement beaucoup de personne à qui je me suis attachée. Même si j'était plus seule, plus coupée du monde et même coupée du reste de la famille, et que la plupard des gens ne m'appréciait pas pour ce que j'était, je tenait quand même à eux.
Car malgré la rancune que j'aurais pu leur tenir, je sais qu'ils faisaient tous partie de ma famille. Que même si je réalisait ua beaucoup était méprisable, ma raison de vivre était de les protéger du malheurs, de la tristesse, de tout les mauvais côté de la vie.
Et autant que je l'aurai pu, de la mort.

Flash terminé.

Chose à laquelle j'ai échoué.

" Hyaku-nanajyu-sand nin "

Puis, sur ce nombre, elle pris son pion F2 pour le placer à E3, à la place du pion ennemi.

Enclanchement du projet test : décimation.

Le nombre ébranla la conscience du jeune homme. Quand il repensa à la tournure qu'avaient pris les événements lors de la sessions de combat avec Megumi Matsukaze, alors qu'il avait perdu ses parents et que ce souvenir douloureux lui avait perdre les pédales, le jeune homme ne pouvait imaginer ce qui ce serait passé s'il avait perdu autant de personnes. La réaction qu'elle avait entrepris lors de la question lui donna vite l'envie de changer, encore une fois de sujet. Le pire dans cette histoire, c'est que tout c'est passé en une seule et unique nuit, cent-soixante-treize personnes, toutes mortes en une nuit. A croire que le châtiment divin était contre sa famille et qu'elle avait eu la chance, ou la malchance selon les points de vue, de survivre.

Pion en E4 vers D3, détruisant un pion.

Il ne savait pas comment comprendre le fait des spasmes qu'elle a eu lorsqu'il a posé la question, il ne savait plus quoi penser ni quoi dire, de peur que tout recommence, encore une fois. Il avait entendu un petit bruit quand elle a déposé sa main à l'arrière de la chaise. Pour finir, il opta pour un changement radical de sujet. Après tout, c'était peut-être le mieux pour éviter à nouveau le problème des spasmes.

« Je vais changer radicalement de sujet, il vaudrait mieux... Que fais-tu pour te divertir, mis à part venir dans cette bibliothèque et observer les joueurs d'échec? »

Calmée par la réaction du jeune homme, Marya se contenta d'aquieccer puis de reflechir plus calemement à la question qu'on venait de lui poser, histoire d'oublier les tremblements, ainsi que la petite douleur qui la tiraillait derrnière la tête. malgré qu'elle reste extremmement opressante, elle devait la contrôler jusqu'a cette nuit au moins. Pour l'instant, elle devait juste penser à autre chose.

Autre chose.

Kôta, Kahnako Okaa-san Shizuka Hanako

Autre chose.

Daiichi.
Plan de décimation virtuel.
Daiichi.
Plan de décimation en situation réelle.
Daiichi, Haruna, Aniiki.
Implantation d'un virus dans le camps adverse.
Daiichi.
Détruire ce qui menace
Daiichi.
Détruire ce qui protège ce qui menace
Daiichi.

Marya cligna des yeux, puisafficha une mine tranquille et détendue, quoique l'on pouvait toujours ressentir une certaine tension et un climat toujours très froid.

-J'aime à lire, écouter de la musique, fabriquer des vêtements, m'entraîner au Kendo, et faire s'énerver les pêrsonnes qui me sont suffisement proche. Et aussi, avant que je rencontre certaine personne, j'aimait bien draguer (Petit 1 : Filles comme garçon, petit 2 : Ah oui c'est vrai ??)Le reste, ce n'est pas pour me "divertir".

J'aime passer du temps avec eux et Daiichi, j'aime leur prouver qu'ils sont vivant, j'aime leur faire comprendre qu'ils sont important pour moi, j'aime els rendre heureux ... Mais ce n'est pas pour "me divertir".

-Je te retourne la question : d'autre passe-temps mis à part les échecs ?

Puis elle pris le pion en F2 et l'avança d'une case endiagonale pour faire s'effondrer l'assason de la reine en E3. Un coup logique pour un enfant, totalement dépourvus d'interêt pour un bon joueur compte tenu des placements précédants, MLarya semblait ajir sur un coup de tête. Et c'est peut-être même ce qu'elle faisait.

Même si ça ne tiens pas le coup ... Je veux voir comment ça finira. Peu m'importe de parêtre ou non pour une bonne joueuse, peu importe de gegner ou perdre un jeu. Ce que je veux gagner, c'est la certitude que tout ce que je fait n'est pas vain ...

Derrière cette simple partie d'echec ou ausun joueur n'aurait trouver de réelle intêret, Marya voulait juste savoir jusqu'où la mènerai ces actions inconsidérées. C'était juste un pile ou face. Un pile ou face avec en plus un ordinateur à craquer juste en face d'elle, un bonus de réussite qu'elle avait de moisn en moins envie de fracasser pour ne prendre les bienfait. Elle n'avait plus vraiment envie d'essayer de le pieger pour mieux savoir, pour mieux comprendre ... Pour mieux détruire.

Si j'apprend pour détruire ... Même si c'est pour son bien ... Daiichi me le pardonera-t-il ?

Au fond je m'en fout. Je l'aime assez pour lui permêtre de me detester. Je l'aime trop fort pour lui permetre de pleurer sur mon sort le jour ou je vais m'éteindre.

Oui ... Je suis perdue. Je ne sais plus vraiment ce que je veux ...

Le jeune homme posa son coude sur le petit accoudoir qu'il y avait sur la chaise, puis posa sa tête sur sa main. Il réfléchissait à tous les passe-temps qu'il pouvait avoir. Il en avait beaucoup mais il ne pouvait pas tous les dire au vue du nombre. Du coup, il réfléchit à prendre les meilleurs des meilleurs. Pendant qu'il réfléchissait, le jeune homme prit le pion en E4 et le mit à la place du pion adverse en D3. Ensuite, il releva la tête, près à parler de ses hobbys.

« Ils sont nombreux mais les plus courants sont surtout le baseball, sortir avec mes amis, lire des romans et m'occuper avec mon don. J'essaye de jongler avec des boules de feu. »

Il craignait que son dernier hobby ne passe pas. Il peut avouer qu'il ne mentait pas bien même après plusieurs années d'entrainement. Quand cela passait, il était content mais bon, ceci étant rare, il ne s'accordait aucun plaisir à mentir.

Sa jambes commença à trembler à cause de ses nerfs. C'était assez fréquent depuis qu'il était entré en SA. Les Nerfs étant souvent mis à l'épreuve, il ne pouvait pas faire grand chose à tout cela malgré l'envie qui lui ronge. Mais agir seul n'était pas possible au vue de la puissance de son supérieur. Et si le Jiyuu apprenait qu'il avait tenté d'attaquer le directeur, il en serait renvoyer même s'il ne serait pas contre sa disparition. Malgré cela, la seule chose qu'il devait faire serait de rester calme jusqu'à ce que le moment soit venu.

Il essaya de se détendre et la meilleur chose qu'il puisse penser pour se relaxer était sa relation avec Keiko. Il ne l'avait pas vu depuis un moment mais il était tout de même content car il va la revoir dans très peu de temps dans un karaoké. Il se demande juste si elle arrivera à tenir face à autant de pression (celle de chanter devant tout le monde) mais il est persuadé que tout ira bien. Enfin, il espère pour elle.

Alors pourquoi ton coeur saute-t-il des battement quand tu dis ça ?

-Ce n'est pas bien de mentir, même pour soi, Gerard-sempai. Votre don n'est pas spécialempent une source de plaisr pour vous n'est-ce pas ?

Odrinateur le retour.

-La lecture semble être le point commun de beaucoup ici. Je n'ai jamais joué au baseball : jamais eu l'occasion. Quand vous dîtes "sortir avec vos amis", vous sortez aussi avecvotre petite amie ?

Logiquement, souvant : Keiko doit passer plus de temps avec lui qu'avec les Seshuu, elle passait beaucoup de son temps libre avec lui, surtout avec l'accident. Mais bon ... Keiko, es-tu sûre que tout ira bien pour toi ? On risque de t"utiliser pour espionner les SA ... Ce ne sera pas une position favorable.

-Vous devez aussi passez beaucoup de temps avec les SA : j'ai entendue dire que la plupard d'entre eux formait des groupes d'amis entre eux. C'est plutôt étrange, mais on dit que la plupart se connaissaient avant d'integrer cette classe. A croire que vous avez de la chance d'être tomber tous exactement au même endroit. Enfin, je ne sais pas si c'est ton cas.

Biensûr que si je le sais : Yuka Kunjimoto, Ootani Atsushi, Ayumi Lovely : vous êtes toujours ensemble, quoiqu'il arrive, et votre dossiers, bien que grandement alléger, contien bien des élément prouvant que vous vous connaissier bien avant votre integration.

Marya se pencha un peu sur l'echerquier : Elle pris entre ses doigts le pion de la Case E2 pour l'abatre sur le pion adverse en D3, laissant une formation plus ou moins droite des pion où beaucoup de brèches étaient accessible pour l'adversaire.

Le visage toujours aussi serin et glacial, Marya sourit faiblement et passa sa main dans ses cheveux, pour faire retomber une mèche devant l'oeil.

Comment pouvons-nous croire qu'un don est une source de plaisir? Un don est mutation d'un gène qui nous rends anormal, surnaturel. On ne doit pas envier la nature sur le fait d'avoir un don. Et quand ce dernier est dangereux, cela est encore moins drôle. Il sait très bien de quoi elle parlait. Il eut d'ailleurs un léger regard vers ses mains qui étaient encore marquées par son incompétence à maitriser son don. Il espérait tout de même retrouver cette sensation de douceur sur ses mains quand il ressort d'une douche, mais cela semble impossible. Cela a laissé la place à une peau fripée et blessée. Parfois, il avait hésité à couper ses propres mains pour ne plus les voir, mais perdre cet usage le rendrait inutile dans ce monde et dans cette académie. En effet, dés qu'il perdrait cette usage, le jeune homme n'aurait plus de don, cela pourrait être la solution mais il s'est toujours dis que s'il avait un don, c'était parce qu'il en aurait besoin un jour ou l'autre pour le bien de tous. Pour finir, il contenta d'ajouter.

« Le don qui m'a été offert, je le déteste car je suis un destructeur, j'essaye de le contrôler au risque de tuer des gens. Je le déteste car il m'a déjà tué. Et si je le pouvais, je ferais le plus possible pour le détruire. Mais d'un autre côté, je sais qu'il me servira à faire des choses bien du coup, je le garde en attendant ce moment avec impatience. »

Il avait gardé son sérieux, peur de craquer en revoyant ces images, entre les cris de sa mère, les flammes de l'enfer, les pleurs de sa nounou, les photos de ses parents. Une larme s'était mise à couler sur sa joue mais il l'ignora.

Il répondit ensuite à la deuxième question.

« Je la voit de temps à autre mais il est aussi courant que je ne la voit pas. A vrai dire, c'est 50/50 entre mes amis et elle. Elle a souvent des obligations que je ne connais pas ou qu'elle garde en secret pour elle. Et moi, de mon côté, j'ai peu de temps libre. Du coup, j'en profite et quand elle est pas là, je vais avec mes amis. Et quand il y a personne, je lis des romans. »

C'était assez bizarre, un garçon qui lit des romans, ce n'est pas habituel. Mais parfois, ils nous permettent de nous évader et de rêver à un monde un peu plus ensoleillé par exemple. Mais ce n'est malheureusement qu'un monde éphémère et fictif, rien de bien réel. Parfois, cela lui ferait du bien d'entrer dans un autre monde, un monde où la vie s'écoule lentement, sans problèmes, avec une fraicheur incommensurable. Le paradis en fait.

Encore un nouveau changement de sujet, et cette fois-ci, les SA sont visés. Il n'avait pas grand chose à dire sur eux car la plupart font partie de ce groupe secret dont personne ne peut parler. Parfois, il aimerait que tout soit plus simple mais ce n'est pas le cas. Tout est toujours compliqué ici, avec un directeur tyrannique, sadique et perfide, une prof qui vous en fait voir de toutes les couleurs et parfois des élèves qui vous harcelle pour tout et n'importe quoi. Une académie de dingue, je vous le dis. Mais cela plaisait en partie à Shinji, mise à part le directeur fou, c'est un endroit qui a son propre charme et sa propre personnalité.

« Il est vrai que je fais parti de ce groupe d'élèves SA. Il faut dire qu'on se connait depuis un moment. C'est un avantage conséquent car on fait nos études toujours ensembles... Et toi? Tu as beaucoup d'amis? Je ne te vois pas souvent donc je ne peux pas savoir... »

Que dis-tu, tu ne l'as vois jamais...

Il prit la pièce en E5 et la déposa en E4.

Dans le jeu, un petit piege de débutant, et dans les paroles, de la sincéritée et une véritée. Les humains peuvent être tellement différant d'une situation à une autre : Shinji était sincère et droit, mais il était oloins d'être naif. C'était quelqu'un d'intelligent, aucun doute. mais voilà, Marya savait qu'un jour ou l'autre, elle devrait se battre contre lui. Et pas seulement sur un carlage noir et blanc.

-Dans tout les sens du terme ... Tu essaye vraiment d'être meilleur.

Que ce soit avec tes amis, Keiko, ou toi même : tu veux vraiment devenir meilleur.

-Je ne connais personne d'avant mon entrée ici. Disons que je me suis fait des lien ici et dehors. Mais personne ne me suit : je suis comme un bateau sans port, et je me promène entre les ports de deux mondes très éloignés ...

Elle leva sa main sur son colier en cuir, puis souris faiblement, tout en gardant les yeux mis-clos :

-Même si dans mon cas, il vaudrait mieux utiliser un chien comme comparaison ...

Elle pris sa main libre et fit bouger son pion d'une case vers l'avant.

D4 à D5

-Un loup aprivoisé qui a perdu son maitre et qui se laisse trainer en laisse par quelqu'un d'effrayant pour ne pas avoir à trainer seul dans la rue ou ailleurs ...

Elle baissa les yeux sur l'échequier : a prioris, tou était prêt ... Il suffisait qu'il fasse un petit mouvement, et elle pourrait reprendre l'avantage de l'attaque. Mais ça, c'était si Shinji ajissait logiquement. Comment prévoir ce qu'il pensait ? Comment comprendre si oui ou non sa psychologiepermaitait des travers ?

Essayer d'être le meilleur, c'était un point qui était important pour le jeune homme. Après tout, pourquoi essayer d'être dans la norme quand on peut atteindre le sommet? C'est aussi une raison de sa combativité qu'il exerce lorsqu'il se trouve sur un terrain de baseball. Pourquoi essayer de résister aux meilleurs quand on peut les battre? Oh oui, que du plaisir procuré grâce à une victoire. Maintenant, il dit toujours qu'il faut se surpasser, que gagner n'est pas le principal, sauf si cela est possible. Mais dans le cas de l'impossibilité, le mieux est de montrer tout ce qu'on a pour se dépasser, pour devenir meilleur.

La réaction qu'il eut lors de ce commentaire qui était d'ailleurs tout à fait juste, était assez mince. Un simple sourire car il se reconnaissait dans ses paroles. Mais il ne dit rien, après tout, que pouvait-il dire mise à part qu'elle avait raison.

Mais ce fut un sourire passager. En effet, elle reprit la parole et cette fois-ci, il disparu d'un coup. Il n'avait jamais réellement vécu sans amis. Même lors de son entrée à l'orphelinat, il considérait les personnes qui l'avaient accueillies comme des amis. C'était un peu tôt mais cela lui suffit pour un moment. Et une fois qu'il connut le reste de l'orphelinat, sa deuxième famille était créée. Il ne pouvait donc pas se comparer à elle. Il avait eu beaucoup de chance, mais elle pas. Cela doit être compliqué, il s'en doutait. Mais ne l'ayant jamais vécu, il ne préféra rien ajouter à son explication.

Et après ce très mince passage de sa vie expliqué, voila venir une comparaison qui laisse perplexe le jeune homme. La première question venant en tête est: pourquoi chien? Elle n'a rien d'un chien et sur le peu qu'il sait d'elle, il ne voit rien qui pourrait la rapprocher d'un chien. Mais après tout, c'est ça vision de sa vie. Il ne sait rien d'elle, juste qu'elle a perdu beaucoup de proches en une seule nuit, mais à part ça, rien. Mystérieuse, comme une ombre se déplaçant à l'est. Et puis vint le deuxième élément de comparaison. Il ne voyait toujours pas pourquoi chien mais le reste, il comprenait. Son maitre, qu'elle pouvait caractériser comme sa famille, a disparu. Et comme remplaçant, elle se tape une personne pas très sympa. Il ne fit aucun rapprochement même s'il avait son idée sur cette personne. Après tout, les rares personnes effrayantes ici sont les ennemis du jeune homme...

« Pourquoi es-tu si dure avec toi? Te comparer à un chien est... Un peu exagéré. Je ne te connais pas mais tu es loin d'être un chien. Ou plutôt une chienne... »

Il prit la pièce en B7 et la déposa en B6.

[Je suis énormément désolé pour cette attente qui était très longue, même de trop d'ailleurs. La seule chose que je peux dire, c'est que je ne posterai plus aussi régulièrement qu'avant. Enfin, si on peut considérer que je postais régulièrement.]

[Pas de problème pour moi ^^]

Marya ne releva même pas la tête pour lui répondre. elle observait les pièces bouger, se concentrait sur le jeu, mettant la question dans un coin arrière de sa pensée, un programme secondaire. Pas la peine de se presser de lui répondre, c'était simplement inutile.

Ce coup est interessant. Je ne vois pas trop où il veut en venir, et pourtant, un joueur normal risque d'être occupé psychologiquement par la place qu'il prend.

B2 à B4

Elle se ré-adossa et leva les yeux dépourvu de pupille vers le ciel, clairement visible.

-C'est pourtant simple ... Quand j'étais gamines, j'étais destinée à diriger une famille, ou plutôt un quartier tout entier. En plus de mon don, il y avait sérieusement de quoi perdre les pédales et tout foutre en l'air. Alors on m' a élever dans le sens où "Le Clan ne t'appartient pas, tu appartiens au Clan". Je suis le chien de garde qui doit veiller à ce que tout le monde ne souffre de rien, ni de l'extérieur, ni de l'intérieur. C'est moi qui gère les personnes, mais ces personnes ne me doivent rien. Elle désigna son ras-de-cou noir : Pour me le rappeler, on me met ça.

Elle le regarda de nouveau, décroisant les bras et arrangeant ses cheveux. Elle continua sur un ton toujours aussi monocorde, si peu expressif :

-Et étant donné la puissance et l'influence que j'avais à l'époque, j'étais plus un loup apprivoisé qu'un chien soumis. Je pouvais me rebeller quand je le voulais. Je le faisais même souvent.

Puis elle regarda de nouveau l'échiquier et tourna la tête pour observer. Apparemment, ces coups allaient être aléatoire, même s'il risquaient d'être terriblement précis. Il fallait s'attendre à chaque tour à une attaque, et impossible de les prévoir le tour précédant. Plutôt frustrant.

-Maintenant, je n'ai plus d'influence, juste un pouvoir qui doit être contenue par quelqu'un. Et en ce moment, disons que je ne suis pas assez hargneuse ou courageuse pour retirer la laisse et m'enfuir pour vivre par moi-même.

De nouveau elle leva les yeux au ciel, puis ces yeux se fermèrent, et elle se tenait de nouveau droite et immobile.

-J'ai un petit auquel je préfère ne pas apprendre à chasser.

Daiichi ... Non jamais je ne t'apprendrai cette vie. Tu a eu assez. C'en est assez.

Tu n'as pas à faire comme j'ai fais.

Mise en veille. Réveil programmé : Nouveau mouvement.

[ôô je viens d'apprendre que le verbe "clore" n'avait pas d'imparfait et de passé simple T-T]

Ce qu'elle disait semblait flou dans les yeux de Shinji mais pourtant si triste. Comme si le message de chacun de ses mots étaient parvenu à Shinji mais le contexte lui était encore flou. D'un côté, il ne cherche pas beaucoup à percer toute la vie de la jeune Marya. Cela ne se fait pas d'entrer dans la vie des personnes sans leur consentement. Et puis, il ne voulait pas la brusquer pour connaitre la vie d'une martyr. Était-ce déjà le bon mot martyr? Ne serait-ce pas exagéré? C'était en tout cas la position qu'il aurait eu dans sa situation.

Beaucoup d'évènements malheureux qui se sont produits dans sa vie, pas très sympa d'ailleurs pour un début de vie. Mais comme disaient les éducateurs qui surveillaient le jeune garçon quand il était à l'orphelinat, il ne faut pas abandonner pour autant. Que disaient-ils précisément? À voilà:
« -A quoi cela sert de chuter Shinji?
-Je ne sais pas monsieur...
-Cela sert à mieux se relever. »
Cette phrase, combien de fois ne l'a-t-il pas entendu dans ce monde enfantin qu'il a quitté en venant dans cette académie. Le nombre est grand vu aussi le nombre de fois qu'il échoua. En effet, le jeune homme, avant de devenir ce bel homme musclé qu'il est, n'était qu'un petit tête en l'air, peu sûr de lui, toujours dans son coin et surtout, très très maladroit. Et qu'est-ce qui a fait ce changement de comportement? Peut-être ses rencontres, peut-être son entrée dans l'académie, peut-être son arrivée au SA. C'est surement ça d'ailleurs. Ayant eu des entrainements intensifs pour devenir les meilleurs machines du directeur, il a amélioré ses réflexes, son équilibre, son endurance. Il s'est forgé une plus grosse personnalité. Mais il devait avouer qu'il était comme ça bien avant son entrée à l'académie. En fouillant plus loin dans la mémoire du jeune homme, on peut apprendre qu'avant d'entrer dans l'académie, il revint dans cette petite maisonnette au bord de mer dans laquelle il avait pleuré toutes les larmes de son corps, dans laquelle il avait apprit la pire de toutes les nouvelles pour lui. Et en y revenant, une force grandit en lui. Disparu alors ce garçon insignifiant et laissait place l'éveil du combattant.

Il se concentra sur la partie, il avait pendant un long moment laissé un vide envahir son esprit. Il garda ses souvenirs au fond de sa mémoire pour ne plus y repenser pour le moment. Il regarda donc ce nouveau mouvement et réfléchit au mouvement suivant qu'il pourrait faire.

C8 à A6

« N'est-ce pas un peu dangereux de laisser une personne dans l'insouciance? Il risquerait de se perdre ici non? Tu ne veux pas lui apprendre à chasser mais un jour ou l'autre, il devra le faire, avec ou sans ton enseignement... »

Un petit sourire apparu après ces quelques mots, et elle répondit immédiatement, avant même de regarder le mouvement ou d'y réfléchir :

-Daiichi ? Chasser ? Il lui est impossible d'imprimer quoique ce soit, il a vu tellement de fois la mort sans jamais la haïr, je me demande même si il a compris ce que ça voulait dire ! Il a beau avoir un jugement très adulte, il est incapable d'être touché par quoique ce soit. Son esprit est blanc comme neige, jamais il n'a réagit à une expérience. C'est comme si il n'apprenait rien de la vie et qu'il continuait tranquillement à sourire comme un imbécile heureux.

Puis après avoir déblatérer presque violemment cette remarque, et ajouta.

-C'est comme si les pages de sa vie était imperméable à l'encre.

Puis elle daigna enfin regarder vers le jeu.

Je ne suis pas sûre de bien comprendre ...

Bien étrange cette formation ... Pourquoi placer ce pion ici ? Il est pratiquement bloqué.

Puis elle regarda son propre fou.

Ah oui, c'est vrai ... Je l'ai mis ici ... C'aurait été dommage ...[/size]

F1 à E2

-Daiichi est incapable d'écraser une mouche. Il ne sera jamais adulte.

Daiichi.

Dans tes yeux je peux voir jusqu'à la lueur d'espoir que tu as d'éclairer mon cœur.

Tu sais que tout est fini avant d'avoir commencer, mais tu a décider de me faire avancer.

Tu pense que pour moi il n'est pas trop tard, mais j'ai tellement peur, que pour mon propre désir, tu pleure.

Je n'ai plus le droit d'espérer que tu ne m'aime pas si fort, Car j'entends encore, le son de tes pleures.

Je n'ai plus le droit d'espérer qu'un jour tu m'oublie, car je sais que ton âmes et la mienne, ont fusionner pour toujours.

Daiichi si seulement, ton sourire d'enfant pouvait s'effacer an après an et m'oublier,

Alors j'aurai pu tout arrêter.

Mais tu n'est pas comme ceux de ce monde, tu es là et tu ne change pas.

Peux importe l'encre ou la brume, rien ne salira les pages blanches de ta Vie ;

A jamais vierges et uniquement destinée à aimer.

Car toi, tu es le tout premier pour qui j'ai oser prononcer

le mot Amour.

[Daiichi = le premier, n°1]

Est-ce possible? Vivre en ayant vu la mort sans même la connaitre? Comme si la mort n'était qu'un simple petit rituel inoffensif. Peut-être est-ce facile ce mot qui fait pourtant peur, laissant place à une image inconnue de tout vivant. Si seulement quelqu'un pouvait raconter le véritable voyage, cela rendrait l'homme plus confiant, mais peut-être qu'elle perdrait aussi de sa valeur. Compliqué comme situation... Mais Shinji ne comprend toujours pas comment quelqu'un peut rester aussi neutre face à l'inconnue. Normalement, tout le monde en a peur car l'incertitude, preuve que tout ne peut être contrôlé par l'homme. Hors, pour lui, c'est comme si ce qu'il ne connait pas était sécurisant. Est-il trop jeune pour se poser les questions existentielles du futur et de l'inconnu?

Enfin, tout ce blabla qui préoccupe le jeune homme pour dire qu'il ne savait pas que des personnes pouvaient vivre dans l'inconnu tout en étant serein.

Et puis les mots de Marya entrèrent dans les oreilles de Shinji, fracassant chaque paroi qu'elles rencontrent. Comment est-ce possible de croire que son petit frère n'atteindra pas la maturité mentale? Est-ce réellement un rabaissement du point de vue de son frère? C'est assez ''dégueulasse'' pour lui qui attend l'âge de la folie, ces années folles qui attendent chaque enfant, rendant ainsi le temps lent et pénible. Et une fois arrivé à cette période, c'est l'explosion de la personnalité, la révélation divine qui te dit qu'enfin, tu peux te sentir libre, prêt à contrôler ta vie pour l'éternité et ce jusqu'à ce que la mort emporte ton âme au pays de la paix. Mais croire qu'une personne ne peut arriver à cette libération, c'est l'enfermer dans l'ignorance de la vérité, l'emprisonner de ce monde meilleur qui l'attend. C'est aussi lui annoncer qu'à jamais, il ne connaitra le bonheur, le plaisir de vivre. Une cage d'orée autour d'un être et qui ne se détruit pas, qui perdure éternellement jusqu'au couché définitif du soleil. Cruel sort lancé par une soeur qui croit tout connaitre du temps et de la vie. Certes elle a connu des épreuves qui ne laisse personne indifférent, mais de là à croire que tout est noire ou tout est blanc... Ne serait-ce pas ignorer la véritable nature du monde? Tout est noir, tout est blanc; n'y a t-il pas des événements qui sont un peu mauvais et plus bon? Et dans ce cas, cela casse cette manière de donner une étiquette.

Shinji enfonça son regard sur le jeu. Il ne comprit pas le mouvement qu'elle fit et fonça la tête première sans prêter attention aux autres soldats. En une fraction de seconde, un piège se refermait sur la tête du fou ennemi.

A3 à E2

Mais l'épée de Damocles ne s'était-elle pas maintenant dirigée vers le front du bon cher saltimbanque du roi? En effet, c'est après un bref recul, un écart d'esprit que Shinji repéra le cavalier et le roi en position offensive, libre de détruire à tout moment le fou. Les jeux étaient fais, les dés lancés. Reste à savoir quelle sera la décision de l'adversaire.

Shinji prit les paroles de Marya comme excuse. Après tout, il était très possible qu'il ne soit rester trop longtemps intéresser par ses paroles qu'il ne peut se concentrer sur autre chose que ces dernières.

« Il ne l'est pas maintenant mais il le deviendra. Tu es comme une mère couveuse du coup, comment veux-tu qu'il grandisse? Laisse-le un peu respirer et peut-être deviendra-t-il adulte. Et puis, il est encore jeune pour le devenir non? Tout comme toi et moi d'ailleurs, mais je ne crois pas qu'il faut s'en faire... »

N'allait-il pas un peu loin?

Elle releva tranquillement le regard vers lui : laisser Daiichi ... Seul ? Cela paraissait la pire des idées aux yeux de Marya. Depuis le jour où il avait pleurer son absence et qu'elle s'était interdit de le laisser, jamais une telle sornette ne lui était revenu à l'esprit. Mère poule et alors ? Au moins ...

Était-il temps qu'elle se remette en question ? Était-il temps qu'elle arrête tout ? Arrêter ...

Dans cette lancée, avec toute les personnes qui l'avait pousser à rester en vie ... Tout cela était une équation bien difficile. Elle ne pouvait simplement pas être objective sur la question. L'ordinateur n'en est plus un lorsqu'il est question du petit. parce que l'enfant était sa seule vrai raison d'exister. Elle n'aimait pas la vie. Elle n'aimait pas tout ça. Ele voulait tout arrêter. Elle voulait tout arrêter et l'aurait fait depuis longtemps si ce petit enfant n'avait pas crier, n'avait pas pleurer pour rester accroché à elle.

-Si tu pouvais le rencontrer ...

Puis elle réfléchit quelque secondes. Leva la main et joua.

D1 à E2

"J'aimerai changer de sujet. Si ça ne te dérange pas."

Marya en avait trop. Trop de question, trop de tout ça. Elle ne voulait pas freiner tout sous prétexte qu'il y avait une chance pour que Daiichi change. Cet enfant ne grandira pas. Jamais.
car il n'apprend jamais rien.

Marya et Daiichi ... Qui étaient-ils ? Pour faire simple, deux enfant de rue qui vivait l'un pour l'autre, qui avait maintenant d'autres choses à voir et qui pourtant étaient tellement attaché l'un à l'autre qu'il ne pouvaient tout simplement pas se perdre. Marya fait tout pour qu'il n'ait jamais mal. Lui faisait tout pour qu'elle ne sente pas la douleur. Pour qu'elle réalise que vivre, c'était une chose amusante, formidable, quelque chose qu'elle devait comprendre de nouveau. Mais une fois adulte, on oubli que le monde n'est qu'un immense terrains de jeu.
Marya est devenue adulte un peu trop vite.
Être ici a-t-il vraiment un intérêt ? Il ne meurent pas de faim tout les deux. Ils sont logés, et il ont le droit à une préparation scolaire. C'est bien mieux que de trainer au milieu de Tokyo, errer sans but et attendre de ne plus sentir la faim ou le froid.
Mais est-ce gratuit ?
Le prix à payer existe-il ?
Daiichi savait que non. Marya avait peur que oui.
Marya avait peur de tout pour lui.

Daiichi n'a que cinq ans, mais il a réalisé beaucoup de chose. En contre partie, il n'a aucune personnalité, ne peut rien apprendre par cœur, peut importe que ce qu'il voit soit ou non un choc. C'est comme un Alzheimer. Plus rien ne s'imprime dans sa mémoire. Pas les souffrance, pas même la crainte.
Cinq ans de vie vide. Cinq de vie et déjà au courant de comment ça fonctionne dans le cœur des gens. Est-ce normal ?

Spoiler:

Le rencontrer? Rencontrer son frère et voir à quel point sa vie est morose car sa soeur ne le laisse pas avoir une certaine liberté. Elle ne lui apprend rien à la vie... Voir à quel point il est détruit par l'ignorance... J'avoue que ça ne me tente pas vraiment... Je sais que je pourrais l'aider à avoir une meilleure vie, lui donner cette envie d'apprendre plus de chose que sa soeur ne le veut. Mais en même temps, je dois aussi accepter le choix de Marya à ne rien lui dire, rien lui apprendre.

Je regardai droit dans les yeux mon adversaire de jeu. Cela faisait maintenant une heure que nous étions dans la bibliothèque. Il y restait peu d'élèves. La plupart avait quitté les lieux en laissant leur livre sur leur table, au détriment de la bibliothécaire qui rageait à voir ce désordre. Elle se transformait alors en une sorte de femme de ménage qui nettoyait toutes les traces laissées par les moins propre de l'académie, rangeait les livres qui n'étaient pas à leur places. Je pense que certains élèves le font cela pour se marrer. En effet, une vidéo circulerait et montrant les crises de nerfs de notre bibliothécaire. Et les auteurs de ce film prenaient tous les mérites en montrant les crises de folie de cette pauvre dame qui adore les livres. Moi qui ai vu la vidéo, j'avoue avoir rit malgré le fait que ce ne soit pas trop sympathique pour elle. N'empêche que la crise qu'elle s'est tapée était pas mal. En effet, elle avait crié dans toute la bibliothèque après être certain que, bien sûr, il n'y avait personne. Mais c'est sans compter ses yeux affecté par la maladie. Sa vue se perdait dans l'horizon, ne laissant que de vagues taches de couleur comme moyen de reconnaissance. Bref, on peut dire qu'elle est devenue bigleuse.

Une fois le dernier élève parti de ce magnifique endroit remplit de centaines et centaines de bouquins, je me retournai vers mon adversaire. J'avoue l'avoir laissé de côté pendant un moment. Je crois avoir rêvé de beaucoup de choses, peut-être même trop de choses. J'avais perdu le fil de la conversation, ainsi que celui du jeu. J'avoue d'ailleurs ne pas savoir si nous avons parlé pendant ce temps. N'empêche que je me concentrai sur le jeu qui n'avait guère avancé.

Je pris la tour en A5 et la fit avancé jusqu'en A3

Ensuite, je me tournai vers mon adversaire et la regardai dans les yeux.

« Tu es bien jeune... Et sans conteste assez jolie. As-tu un petit ami? »