Takuetsu no gakuen
|
|
|
Une soudaine envie de s’allonger dans la poussière? [POV] |
|
|
Auteur |
Message |
Yuka Kunimoto
Classe E/ SA ★
Nombre de messages : 2130
Age : 31
Localisation : à tes pieds, mais ne rêve pas j'ai simplement trébuché...
Date d'inscription : 16/12/2008
Feuille de personnage Don: manipulation de l'électricité. Chambre: 32 (F) Côté coeur <3: en cours d'opération. A manipuler avec précautions...
|
Sujet: Une soudaine envie de s’allonger dans la poussière? [POV] Mar 17 Mar - 21:27 |
|
|
21h26 : fin de l’entraînement de cette folle de Matsuri.
Une jeune fille entrait d’un pas un peu traînant dans le bâtiment. Faisant malgré tout le moins de bruit possible en rentrant, elle grimpa les marches en évitant la vingt-et-unième qui avait la réputation justifiée de grincer. Encore quelques marches, et elle serait à au dernier étage du bâtiment, celui réservé aux SA. Les chambres y étaient spacieuses, peu nombreuses, et surtout, les collocations n’avaient pas lieu d’être. Point positif ou négatif, cela dépendait du point de vue. Mais, en vue des rentrées de missions et autres activités sympathiques en tout genre, cela était certainement préférable.
21h28 this is my bedroom and...I just want to sleep.
La SA ne mit ensuite pas longtemps avant d’arriver à sa chambre puisqu’elle était au bout du couloir, chambre 32 chez les filles. Les chaussures de sports terreuses mirent encore moins de temps avant d’aller percuter le mur blanc immaculé de la chambre, alors que leur propriétaire se laissait tomber avec délice sur le lit comme si c’était le plus confortable qui lui ait été donné de découvrir. Ses jolies mèches brunies avaient été réuni en deux tresses un peu effilochées et s’étalaient maintenant sur le moelleux coussin tant attendu. Quelques secondes plus tard, elle s’était déjà assoupie. Un sommeil régulier, sans rêve, mais plutôt fragile puisque lorsque la sonnerie du couvre-feu retentit dans tous le dortoir, elle ne manqua pas d’être tirer de son sommeil. Se frottant doucement les yeux de la pomme de ses mains, l’adolescente laissa entrevoir un éclat noisette encore ailleurs. Un coup d’œil à l’horloge lui apprit qu’il n’était pas encore l’heure de se réveiller. Aussi, se retourna-t-elle dans un soupir de mécontentement de l’autre côté, rabattant rageusement la couverture sur elle. Oui, mais voilà, une fois réveillée ainsi, difficile de se rendormir… Une minute…deux minutes… cinq minutes…et croyez moi, si vous commencez à regarder défiler le temps, vous n’êtes pas près de vous endormir ! Dix minutes…vingt…rien à faire n’est ce pas ? Trente-cinq…quarante-huit… Elle finit pas se relever, résignée, au bout d’une heure et des poussières. Croisant son reflet dans le miroir, elle ne réalisa pas tout de suite que la jeune fille aux vêtements froissés et aux joues rosies qui lui faisaient face était bel et bien Yuka Kunimoto. Elle se rendit jusqu’à l’armoire à côté de la porte, et, prenant à peine la peine de regarder, attrapa un long T-shirt noir avec une rose rouge sur l’épaule. Il lui arrivait en dessous des genoux, cela devrait faire l’affaire… D’un geste tout aussi désabusé, sa main se porta à l’élastique droit de ses cheveux, et le fit glisser jusqu’au sol. Le second ne tarda pas à le rejoindre. Et, d’un simple bouffement de cheveux à la main, ce fut une cascade lui arrivant juste au dessus des épaules de mèches ondulées qui remplaça sa coiffure indienne. Elle se mit ensuite à parcourir ses tiroirs à la recherche d’un livre qui pourrait l’occuper un peu… Finalement son choix s’arrêta sur Berenice de Racine. Ce n’était pas le genre de pièce de théâtre qu’elle avait l’habitude de lire, mais, quitte à rester éveiller, autant que cela lui soit utile pour ses cours… Qui a dit que la Kunimoto n’était pas studieuse ? … Bon, celui-ci n’avait peut-être pas tout à fait tort, mais, contrairement aux langues étrangères, les livres que leur donnait le professeur de français ne l’avaient jamais déçu. Donc, pourquoi celui-ci, même par une nuit d’insomnie forcée ne lui plairait pas ?
Yuka attrapa son casque pour pouvoir écouter de la musique, elle se glissa sur la pointe des pieds hors de sa chambre. Prenant garde à ne réveiller personne, la souris un peu plus grosse que la normale s’engouffra dans l’escalier caché derrière la petite trappe et atteint le grenier.
02h20 : Une soudaine envie de s’allonger dans la poussière ?
Le sol était encore du bois de construction parsemé de moutons de poussière à en faire pâlir les plus ferventes femmes de ménages. Une mère ni aurait pas retrouvée ces petits tellement l’endroit était sombres, et, merci pour elle, peu encombré. Les pieds nues parcoururent rapidement sur la pointe la fraîcheur du soir, jusqu’à s’arrêter devant un petit rideau. Jetant un coup d’œil rapide autour d’elle, Yuka entreprit de commencer sa lecture tranquillement ici… Un peu glauque comme endroit, mais calme pour lire une tragédie non ? Mais, ce qu’elle pensait être le seul mur couvert d’un joli rideau n’était en fait qu’un simple morceau de tissu rougeâtre cachant une petite partie du grenier. Aussi, lorsque la jeune fille voulue s’y appuyer, bascula-t-elle en arrière sans rien n’y comprendre.
Kia…
Bonjour la position compromettante… heureusement que personne ne passait par là à ce moment là. Quoi que… à bien y réfléchir, il n’est même pas certain que Yuka aurait été gênée… enfin, ce n’est pas le sujet du jour, là voilà déjà qui passe à quatre patte sous le rideau pour voir ce qu’il y a derrière… La curiosité est un vilain défaut, on te l’a déjà dit Yuka ?
Apparemment non, cela pouvait même s’avérer util parfois puisqu’en se relevant, s’époussetant et se frottant les mains au passage pour enlever la poussière, la Kunimoto avait pu découvrir une sorte de mini-pièce aménager, recouverte de lattes mal organisées certes, mais déjà bizarrement plus propre…mais surtout, un beau canapé où elle allait pouvoir bouquiner confortablement sans risque de se faire prendre par un quelconque surveillant. Que demandez de plus ?
Sans plus attendre, c’est précisément à 2h24 que la demoiselle Kunimoto s’affala sur le sofa, livre en main et musique non pas dans les oreilles, mais à côté d’elle, comme une sono aménager à la va-vitemais qui diffusait doucement. Comment allait-elle se lever demain ? Bonne question, probablement qu’elle ne se lèverait pas justement… c’est tellement plus simple comme solution.
Dernière édition par Yuka Kunimoto le Dim 28 Juin - 18:18, édité 2 fois
|
|
|
|
Hikari Saname
Classe E ☆ ☆
Nombre de messages : 607
Age : 40
Localisation : In this wonderful world <3
Emploi/loisirs : Collégienne, flooder, manger du chocolat, RP, dessiner, les animes, les mangas, lire, dormir, rêver
Humeur : Hetaliaaaaaaaa! United Kingdom... Arthur... I love you ♥ America I loooooove you too! Spain ! Prussia ! I love all of them *O*
Date d'inscription : 09/02/2009
Feuille de personnage Don: Peut faire apparaître des objets par la pensée en échange de son énergie vitale (Wah! La classe *w* /SBAF/) Chambre: 16F Côté coeur <3: Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip... Dead x_x /SBAF/
|
Sujet: Re: Une soudaine envie de s’allonger dans la poussière? [POV] Sam 25 Avr - 21:26 |
|
|
Une chambre, trois occupantes. Deux d’entre elles dormaient profondément, quelle heure pouvait-il bien être ? Très tard, non, plutôt très tôt dans la matinée, vers une heure, voire deux du matin. Néanmoins, la dernière occupante était parfaitement éveillée, ses beaux cheveux bleus étalés majestueusement sur l’oreiller luisaient à la pâle lueur de la lune, pleine cette nuit-là. L’éclat argenté de l’astre qui trônait dans le ciel à cette heure-ci offrait même son reflet métallique à la peau normalement cireuse de la collégienne. Elle portait une main à son cache œil qui couvrait son œil droit, le gauche, lui, dont l’iris bleu clair brillait, était grand ouvert. Elle était sortie de l’infirmerie la veille, sous les sermons des infirmières bien évidemment. «Faites plus attention la prochaine fois ou vous finirez par y perdre la vie !», lui avaient-elles dit lorsqu’elle s’éloignait du bâtiment, mais la jeune fille ne les écoutait déjà plus. Ces femmes vêtues de blouses blanches l’avaient gardée dix jours en plus de son sommeil de trois jours, elle avait donc dû passer treize jours dans ce lieu aux murs blancs et où il régnait une forte odeur médicamenteuse. Maintenant, elle devait garder ce cache œil pendant encore plus de six mois, on l’avait prévenue que cet œil ne verrait sans doute plus jamais comme avant, peut-être ne verrait-il même plus jamais. A cette nouvelle, le monde de Hikari s’était à nouveau effondré, la voilà devenue borgne, pourrait-elle combattre à nouveau comme avant même avec cet handicap ? Il n’y avait pas que cela qui l’embêtait, de cette foutue journée de la Saint Valentin il lui restait de nombreuses choses et séquelles : plusieurs blessures subsistaient sur son corps fin et anciennement parfait, par conséquent, des pansements étaient collés de-ci de-là sur ses différents membres. Bien que son mignon petit visage avait par bonheur été épargné, ce n’était pas le cas de ses jambes et de ses bras qui étaient ornés de pansements et de cicatrices.
Mais les blessures physiques n’étaient pas les seules à troubler son esprit, il subsistait aussi des blessures mentales dont la question «Pourquoi suis-je encore en vie ?», elle aurait normalement dû mourir, avalée par le poisson, croquée en petits morceaux, son sang se répandant peut à peu dans le liquide translucide de la piscine, elle aurait dû disparaître de la surface de cette maudite Terre. Que s’était-il donc passé après qu’elle se soit évanouie dans le fond du bassin ? Son partenaire l’avait-il sauvée ? Peut-être, rien n’est moins sûr car si ses souvenirs étaient bons, il n’y avait personne dans les parages lorsque le monstre l’avait attrapée et si… non, elle doutait que cette brute, cette folle sanguinaire l’ait sauvée d’une mort certaine. Enfin, il n’y avait pas que cette question qui trottait dans sa tête, elle se demandait aussi quelle était cette montre qu’elle avait entraperçue avant de sombrer dans le néant. Quelle était cette pièce rouge à rideaux où trônait cet ancien objet ?
Lentement, elle leva son bras, tendit la main vers le plafond, comme si elle voulait attraper quelque chose, d’un à coup, elle ferma son poing, puis, après un soupir, laissa tomber son bras. Qu’était-elle en train de faire ? De son œil ouvert, coula une larme, brillante comme un diamant sous la clarté de la lune. Aussi rapidement qu’elle était apparue sur la joue de la princesse, elle disparu, emportée par une main rageuse. Elle ne se savait pas si faible et pleurnicheuse, depuis quand était-elle ainsi submergée par les événements ? Elle se tourna sur le côté puis, remarquant que toute tentative d’endormissement était vaine, se leva avec la plus grande des précautions pour ne pas déranger les nouvelles arrivantes. Elle n’arrivait pas à trouver le sommeil, non, rectification, elle ne voulait pas faire de cauchemars cette nuit-là et donc, ne voulait pas s’endormir. Avec grâce, elle sauta de son lit au parquet en espérant ne pas faire de bruit. A l’aveuglette, elle chercha la porte de la chambre pour s’enfuir quelque part, bien qu’elle n’eut aucune idée de sa destination finale.
Elle sentit quelque chose de froid et de métallique dans sa main, la poignée. Elle devait y être, heureusement qu’elle avait dû ranger pour accueillir les nouvelles, sinon, elle n’aurait jamais réussi à atteindre cette partie-là de la chambre sans tomber ou trébucher sur quelque chose, quoiqu’elle aurait pu faire apparaître une lampe torche et y voir plus clair si ces intruses n’étaient pas venues, elles étaient donc plus des parasites qu’autre chose pour la petite collégienne.
Doucement et sans faire de bruit, ses pieds frôlant à peine le sol, elle arriva à la moitié du couloir, lorsque soudain, elle entendit un bruit. Pas n’importe quel bruit, bien qu’il était à moitié étouffé, c’était un bruit de pas, venant, peut-être, d’un étage au dessus. Elle stoppa immédiatement tous ses gestes, qui pouvait être encore éveillé à cette heure-ci ? Le couvre-feu avait retentit depuis assez longtemps pour que tous les élèves, y compris les fêtards et les insomniaques, s’endorment. La jeune fille était donc sûre d’être seule dans ce couloir, y avait-il cependant quelqu’un d’autre avec elle ? Le pire aurait été que la personne en question fut un pion ou un enseignant, eux, l’auraient battue sans autre forme de procès. La fuyarde ne ressentait pourtant aucune émotion telle que la peur ou la lâcheté, elle ne ressentait même strictement rien en ce moment. Son habituelle mine inexpressive et son œil terne dans lequel rien n’apparaissait à ce moment, comme à d’autres, rendit la personne qu’est Hikari on ne peut plus effrayante que la plupart des personne. Cet effet était aussi augmenté par le fait qu’il faisait noir et que seul la lumière de la lune et des étoiles l’illuminait. Souvent, cette mine attise tristesse, pitié, mais aussi énervement et colère selon la personne en face d’elle, bref, peu de sentiments réjouissants.
Enfin passons, quelques secondes après le léger bruit de pas qu’elle avait entendu, le calme revint, un calme pesant, pas un seul bruit. La petite demoiselle recommença à avancer prudemment dans l’obscurité. Ses pas légers et rapides faisaient un bruit léger, presque inaudible. Sa chemise de nuit blanche volait derrière elle à cause de sa marche rapide, ses courts cheveux couleur océan n’échappaient pas non plus à la règle, ils étaient bercés par une légère brise et retombaient avec douceur sur ses fines épaules. Voici dans quel accoutrement cet ange arpentait les couloirs avec une majesté et une grâce flagrante : une chemise de nuit sans bretelles, très courte, blanche et pas très opaque qui laissait donc apparaître ses jambes et ses bras fins, ainsi que son peu de formes et une culotte noire, cette chemise de nuit était bouffante et un certain nombre de dentelles et de froufrous étaient disposés ça et là du vêtement ; le reste de son habit était composé de longues chaussettes rayées gris clair et blanches qui s’arrêtaient un peu plus haut que ses genoux. On aurait dit une poupée, elle était si mignonne dans ces habits que n’importe quelle personne normale aurait eu envie de la prendre et de la serrer dans ses bras. Pour une fois, son visage paraissait mignon même avec son œil de glace, mais tout le monde aurait pu parier qu’avec un léger sourire, il aurait pu paraître encore plus mignon.
Hikari arriva à un escalier, grand et plutôt impressionnant, qui montait à l’étage au dessus : l’étage des lycéennes. La jeune fille grimpa lentement les marches de l’escalier, arrivée en haut, elle regarda à gauche et à droite pour voir si personne n’était là, maintenant, elle en était presque sûre : le bruit qu’elle avait entendu quelques minutes auparavant venait bien de l’un des étages d’au dessus. Il n’y avait pourtant personne, et le calme plat des couloirs à cette heure-ci était presque effrayant. Elle monta encore d’un étage, l’étage sur lequel elle arriva était le plus dangereux après celui des professeurs : celui des S.A. On disait d’eux qu’ils étaient imbattables et que même les professeurs ne leur arrivait pas à la cheville. Il y avait tellement de rumeurs qui couraient sur eux, qu’ils avaient fini par attirer l’attention de Hikari. Cette dernière, très curieuse, avait commencé à chercher des informations sur chacun des membres du groupe. Tous, ou presque, étaient dotés d’un pouvoir élémentaire comme Yuka Kunimoto, l’une des membres les plus connus et qui, par chance pour la petite fouineuse, était dans sa classe. Mais les membres autres que les élémentaristes étaient aussi dotés d’un puissant pouvoir, par exemple Ayumi Lovely, une autre membre connue qui était aussi dans la classe D, autrement dit, sa classe, ou Atsushi Ootani, un gars du lycée, que la rumeur disait dragueur et coureur de jupons. Bref, il ne fallait mieux pas s’aventurer à cet étage si l’on ne voulait pas finir avec l’élite de l’école à nos trousses. Mais, la collégienne ne reculait devant rien, même si elle ne savait pas où ce chemin allait la mener, elle était décidée à continuer son excursion. A pas de loup, mais toujours avec la même rapidité que précédemment, elle s’aventura dans ce couloir.
Soudain elle aperçu une porte moins bien entretenue que les autres, cela attira directement son attention, de plus, la porte était légèrement entrebâillée. Par curiosité, Hikari s’approcha un peu plus, la jeune demoiselle inspecta attentivement cette ouverture, puis l’ouvrit en grand. Derrière cette mystérieuse porte, il n’y avait qu’un vieil escalier mais qui, avantage pour la collégienne, ne grinça pas lorsqu’elle monta. Les vieilles marches étaient recouvertes d’une certaine épaisseur de poussière et on pouvait y distinguer plusieurs empreintes de pas dont, Hikari le remarqua immédiatement, de toutes nouvelles. Ces dernières n’allaient que dans un sens : la montée, donc soit la personne était encore en haut, soit il y avait une autre issue. La jeune fille suivit docilement ces empreintes neuves, la méfiance la retenait d’y aller mais la curiosité, plus forte, le lui ordonnait.
Arrivée en haut, la collégienne vit une trappe, elle essaya de l’ouvrir, une douleur lui déchira alors l’épaule : une de ses blessures s’était rouverte sous le poids de l’effort. La jeune fille s’empêcha de crier, elle n’avait pas le droit de gâcher tous ses efforts pour une malheureuse petite douleur. Pour se calmer, elle se recroquevilla sur la marche où elle s’était arrêtée, la main dont le bras était toujours serviable maintenait son épaule, ses doigts s’enfonçaient dans la chair, comme s’il fallait calmer la douleur par la douleur, le mal par le mal. Malgré ses efforts, le sang commença à couler de sa plaie, la grande blessure qu’elle avait dans le dos allait se rouvrir elle aussi car elle n’était autre que le prolongement de celle-ci. Cette blessure était l’une des plus grosses, mais, bizarrement, c’était celle qui avait guérie le plus rapidement.
Un flot de sang se déversait, le liquide écarlate coulait le long de son bras, mais également dans son dos, tachant de sa belle couleur cerise la chemise de nuit blanche qui était pourtant immaculée quelques minutes auparavant. Surpassant la douleur, la jeune fille assise sur une marche poussiéreuse se releva, et de sa main valide poussa la trappe. Et quelle fut sa surprise lorsqu’elle arriva dans le grenier de l’établissement. C’était une salle poussiéreuse où une quantité de vieux tissus étaient étalés et entreposés. La jeune fille marcha dans tout ce bazar, la plaie ne saignait plus autant qu’avant mais les gouttes qui tombaient au sol marquaient avec précision son passage. Elle tira légèrement un des rideaux de la pièce, ce qu’il y avait derrière la cloua sur place : dans ce lieu improbable, à une heure si tardive, une élève lisait, tranquillement installée dans un fauteuil qui avait l’air plutôt confortable.
|
|
|
|
Hikari Saname
Classe E ☆ ☆
Nombre de messages : 607
Age : 40
Localisation : In this wonderful world <3
Emploi/loisirs : Collégienne, flooder, manger du chocolat, RP, dessiner, les animes, les mangas, lire, dormir, rêver
Humeur : Hetaliaaaaaaaa! United Kingdom... Arthur... I love you ♥ America I loooooove you too! Spain ! Prussia ! I love all of them *O*
Date d'inscription : 09/02/2009
Feuille de personnage Don: Peut faire apparaître des objets par la pensée en échange de son énergie vitale (Wah! La classe *w* /SBAF/) Chambre: 16F Côté coeur <3: Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip... Dead x_x /SBAF/
|
Sujet: Re: Une soudaine envie de s’allonger dans la poussière? [POV] Sam 25 Avr - 21:27 |
|
|
Sa surprise passée, Hikari sauta sur la fille et la fit tomber du fauteuil, le bouquin que l’autre étudiante tenait entre ses mains fit un bond prestigieux avant d’atterrir avec un grand bruit sur le parquet. L’assaillante reçut alors une décharge électrique moyenne mais qui eut pour effet de la faire lâcher prise, de se relever et de tituber quelques instants. Devant elle, se trouvait une jeune fille sublime, bien que son accoutrement ne valait pas beaucoup mieux que celui de Hikari. De longs cheveux blond brûlé encadraient un visage d’ange on ne peut plus beau, de long cils d’un noir d’encre entouraient de beaux yeux [vert émeraude], et son corps d’une incroyable beauté aurait fait tourner la tête à n’importe quel garçon. Tout dans cette fille inspirait dignité, majesté et fierté, qui était-elle ? Pour tout élève de l’académie le premier nom qui serait venu à l’esprit aurait été «Yuka Kunimoto» des S.A., mais ce n’était pas le cas pour la jeune collégienne debout face de la mystérieuse personne. Dans la tête de Hikari, ce visage ne signifiait qu’une seule personne : Saya, sa seule et ancienne meilleure amie dont la fin avait été malheureusement affreuse. Ne réfléchissant pas plus, Hikari se jeta sur l’étudiante en criant presque, désormais, elle se foutait si des gens se réveillaient, elle ne pensait plus qu’à son amie disparue.
«_Saya !»
Lorsqu’elle fut sur l’étudiante, Hikari lui fit un énorme câlin et ne la lâcha plus, des larmes coulaient de son œil gauche non blessé, sur ses lèvres, un premier sourire depuis tatati ans s’étirait. C’était le plus beau sourire qui soit, si grand et joyeux qu’il aurait illuminé le cœur de n’importe quelle personne. Ce sourire-là semblait être adressé à Yuka, mais en réalité, il était pour une toute autre personne : Saya. Les bras de la petite demoiselle enlaçait tendrement la taille de l’autre étudiante, est-ce que l’amour qu’elle avait trop longtemps gardé en elle se relâchait d’un seul coup à cette simple vision ? Peut-être, néanmoins, les deux filles étaient dans une position plutôt contraignante : Hikari était couchée sur la mystérieuse personne, cette dernière était elle-même à moitié couchée sur le parquet, n’importe quelle personne qui serait rentrer dans la pièce aurait rougie jusqu’à la racine des cheveux. Bref, cette situation en était presque gênante.
C’est pour cela que, reprenant légèrement son calme, Hikari s’essuya le visage du revers de la main, se releva et recula de quelques pas. Malheureusement, le sol céda net sous ses pieds et, une lueur de surprise et de stupéfaction sur le visage, elle tomba à l’étage au dessous. Sa main, par chance, attrapa le plancher autour du trou, mais friable, celui-ci aussi cassa sous le poids pourtant léger de la collégienne. Néanmoins, une main rattrapa la sienne : c’était celle de la mystérieuse personne qui s’était approchée du trou à toute vitesse lorsqu’elle avait vu Hikari tomber.
Crac!
Le plancher céda une nouvelle fois, emportant avec ses débris Hikari ainsi que l’autre collégienne. Les deux jeune filles atterrirent sur quelque chose de mou, mais qui bizarrement, laissa échapper une sorte de cri étouffé. La main de Hikari bougea et toucha quelque chose de bizarre, la petite collégienne appuya, un «Aie» retentit dans la pièce, il n’y avait plus de doutes, les deux filles étaient tombées dans une chambre, et au ton de la voix, c’était une chambre masculine. Ce qu’avait touché la main de Hikari n’était autre que l’œil de l’étudiant. Par reflex, la jeune demoiselle fit apparaître un couteau, celui-ci alla se planter directement dans l’oreiller du pauvre garçon sur qui les malheurs s’ajoutaient de minute en minute. Avec grâce et souplesse, la fille aux cheveux bleus sauta du lit. Cinq lueurs apparurent alors soudainement à ses côtés, très vite remplacées par des poignard aux lames plus tranchantes les unes que les autres. Cinq couteaux dont les lames luisaient à la lueur de la lune voletaient légèrement autour d’elle, de quoi en effrayer plus d’un. Se souvenant qu’elle n’était pas la seule personne à être tombée dans la pièce, elle regarda à l’extrémité du lit, là, il y avait la prétendue Saya dont le regard luisait grâce à la faible lumière de la lune.
C’est alors que Hikari remarqua son erreur, elle se souvint que Saya était morte lors de cette nuit maudite, et que, si par miracle elle avait survécu, elle ne devait plus avoir ses deux yeux, elle était devenue borgne. Mais alors, qui était donc cette personne ? Les pensées de la jeune fille allaient et venaient, elle était choquée et avait retrouvé son regard vide et son visage sans expressions. Un ting retentit alors dans la tête de la poupée, la décharge qu’elle avait reçue lorsqu’elle avait foncé tête baissée sur l’étudiante suffisait à lui dire que cette personne n’était autre que la très célèbre Yuka Kunimoto des S.A., maîtresse de l’électricité. Hikari l’avait pourtant déjà vu, quoique pas très bien et souvent de loin, c'était peut-être pour ça qu’elle s’était laissée tromper par ses émotions et les ressemblances choquantes entre ces deux personnes.
La poupée au cœur de glace garda sa position d’attaque et lança deux des couteaux sur le mur, à deux doigts du visage de la S.A., deux autres allèrent se planter dans l’oreiller du malchanceux, le dernier, Hikari le prit dans sa main, prête à se battre si une bataille avait lieu dans ce lieu non propice. Néanmoins, le cœur n’y était pas, en supposant qu’elle en est un évidemment, et des question comme «Pourquoi me suis-je donc levée cette nuit ?», «Pourquoi fallait-il que je me retrouve ici avec tous ces problèmes ?» s’imposaient à son esprit. Décidément, c’était l’une des pires nuits qu’elle avait passée à l’établissement. Pourtant, n’était-ce pas la nuit du 29 février ? Bien que, de toute façon, ce jour n’existait pas en cette année 2009. Désormais, elle en était sûre, elle avait dû naître sous une mauvaise étoile, lors d’une nuit maudite, tout comme celle-ci l’était. ____________________________________________________________
{Désolée, la date du 29 février reprend comme dans la vraie vie, il n’y avait que sa naissance qui n’était pas comme les autres =o (c’est pour que j’évite les confusions, ce sera plus pratique --’) Bon, ce post n’est pas le post le plus intéressant du moment, mais j’ai fait de mon mieux pour qu’il le soit et qu’il y ait suspens et l’action ^^ J’espère ne pas avoir trop bâclé la fin é.è J’espère aussi que c’est assez aérer et qu’il y a matière à répondre ^^’ Bref, Mikado-Chan, tu peux répondre quand le hiatus sera terminé ! *O* Ou tu peux attendre qu’un étudiant garçon réponde, toujours à la fin du hiatus, c’est comme tu préfères =^.^=}
|
|
|
|
Invité
Invité
|
Sujet: Re: Une soudaine envie de s’allonger dans la poussière? [POV] Mar 12 Mai - 23:24 |
|
|
La Saint-Valentin était terminé depuis pas mal de temps. L’Académie reprenait son rythme normal et se préparait pour les futures grandes vacances. Dans cet établissement très stricte, une personne était dans l’une des forêts étant interdit d’accès durant la nuit. Que faisait-il là-bas ? On parvenait à y voir seulement son uniforme scolaire de printemps. Ses cheveux de nuit volaient au gré du vent et un sourire carnassier se dessinait sur ses lèvres. Vu par sa taille, il avait dans les alentours des 16 ans. C’était donc un lycéen de l’Académie, mais pas n’importe lequel : Anass Tokami. Ce qu’il faisait en ce moment, était particulièrement inhabituel mais cela avait commencé depuis ce qui lui était arrivé lors de l’épreuve de la Saint-Valentin. Le jeune homme était à l’instant, d’obéir aux ordres de la section des Chimera’s Hunter. Il affrontait en ce moment, l’espèce menaçante des chimeras et le visage qu’il montrait, indiquait clairement qu’il était consentant et surtout excité. Dans cette forêt assez marécageuse. Le jeune Tokami était entouré d’un nombre impressionnant de ces montres. On parvenait à voir leurs yeux lumineux dans la pénombre, mais cela ne l’inquiétait pas le moindre du monde. Au niveau de sa hanche, un katana était là avec un fourreau. Il ne mettait pas sa main dessus, comme-ci il ne voulait pas l’utiliser, comme-ci il voulait les affronter à mains nues. C’était impossible, mais, lui, il défit cette loi de la nature. Il disparut soudainement et chargea sur une des bêtes caché dans l’un des arbres les plus hauts. Celle-ci avait un visage de singe et un corps de chèvre, pauvre bête. Sa vitesse surprenante surpris la bête qui demeura figé et il la frappa violemment dans le visage avec son poing droit, il entendit le crâne craqué et du sang se mit à couler par la bouche, les oreilles et les yeux de la bête. L’impact de l’attaque la propulsa contre un arbre. Par l’instinct animal et destructeur qui résidait dans chacune des Chimeras, elles chargèrent sur lui. Il leur offrit un sourire carnassier, la violence et le combat l’amusait. On ne le reconnaissait plus. Il sauta en direction de cette masse d’adversaire et il donna une série de coups digne des cours d’arts martiaux qu’on lui avait enseignés. Un seul et unique coup tuait la bête, cependant, cela n’était pas suffisant, les monstres devenaient trop nombreux et la zone d’attaque augmentait de plus en plus. Anass sentait de plus en plus la difficulté et afficha une mine triste : - Navré mais je n’ai pas envie de me salir les bonhommes… Il sortit aussitôt le katana qu’il tint dans sa main droite et la vitesse déjà impressionnante qu’il avait augmenta soudainement et on ne parvenait plus à voir son visage, mise à part une série de reflets de l’épée du jeune garçon. Les monstres tombèrent comme des mouches, le sang qui s’écoulait devenait une mare dans cette forêt. Sentant son travail terminé, il se mit sur le dos d’une des plus grandes bêtes afin d’éviter de se tâcher avec le sang qui tombait sans cesse. C’était la dernière Chimera, c’était une sorte de girafe avec une tête de serpent, le jeune garçon se mit derrière la tête de celle-ci et la trancha sans aucune hésitation. Il bondit sur un arbre avant de recevoir le sang, la branche était suffisamment solide, heureusement pour lui, car juste en dessous se trouvait une de ses victimes qui se baignait dans son sang. Il tourna les talons et rangea lentement son katana dans son fourreau, appréciant le scintillement et le frottement du métal. Et comme-ci le fait d’avoir rangé la lame cessa son plaisir, il afficha un air triste. Il tourna sa tête derrière lui et regarda son carnage, non amèrement, mais compatissant puis il leva les yeux et aperçut deux gigantesques yeux jaunes l’observé. Il ressortit sa lame et la pointa vers la bête et il murmura : - Approche, Chimera C1… Aussitôt sortit un monstre gigantesque, de la taille des arbres, d’ailleurs ceux-ci tombèrent lors de son apparition. Cette bête avait deux longues cornes pointé vers le haut, une fourrure jaune sur le visage qui ressemblait à un tigre, d’ailleurs celui-ci avait deux longues dents, une queue gigantesque avec une pointe en métal et son corps était en fourrure marron comme un mammouth. C’était une Chimera du plus haut niveau parmi les rangs moyens et malgré qu’elle reste une Chimera moyenne, elle était aussi très dangereuse. Anass soupira longuement et se lança vers celle-ci. Le monstre tenta de le frappa avec ses pattes comme un chat qui s’amusait à attaquer un innocent papillon. Il s’appuya sur la patte et courut sur celle-ci et s’élança jusqu’au cou de celui-ci. Il en profita pour la lacérer tout son membre en plantant son épée et en continuant à courir. Il arriva au cou de celle-ci et frappa à plusieurs reprises, il parvenait presque à l’œsophage lorsque soudain, un rayon lumineux apparut face à lui, il l’esquiva de peu, mais cela l’obligea à retourné près des arbres. Il regarda le monstre avec un grand sérieux et tira une tête à faire peur un psychopathe. Il ferma les yeux et se concentra, il rouvrit lentement les yeux et ceux-ci devinrent comme l’azur et il dit : - Désolé, mais une régle dit que : « Toute Chimera dépassant la taille limite, doivent être dans les 300 secondes de son apparition ». Je n’ai pas le choix, je vais devoir utiliser ça contre toi. Je n’en ai pas trop l’habitue, mais ça suffira… Il ferma de nouveau les yeux et une bourrasque de vent le poussa par derrière et la bête resta figée, comme apeuré. Cela était normal et comme une incantation, le jeune garçon dit : - Sur les larmes de sang de l’étoile, transperce les cieux et les nuages… Ô Myôken… Aussitôt, les nuages formèrent une sorte de tourbillon autour du monstre et une forme semblable à un gigantesque oiseau apparut, sous la forme de tourbillon de vent, de nuage et lame de vent. Celui-ci s’écrasa sur la bête, il fut découpé en plusieurs morceaux et ceux-ci s’écrasèrent sur le sol, en un seul bruit. Cette fois-ci, c’était fini. Il soupira de fatigue, d’ennui et semblait déçu. Il sauta d’arbre en arbre, jusqu’à arrivé à un endroit propre où il pourra y poser ses pieds. Il en trouva un convenable et croisa Kaito et celui-ci le félicitait : - Quelle attaque ! Disait celui-ci. Parfaite ! - Non… Répondit Anass. Si elle était parfaite, mon adversaire serait totalement décimé, il ne resterait aucun morceau, seul son sang qui tomberait comme une averse.
|
|
|
|
Invité
Invité
|
Sujet: Re: Une soudaine envie de s’allonger dans la poussière? [POV] Mar 12 Mai - 23:27 |
|
|
Les autres membres de son équipe était là, il le regardait d’un air effrayé, il sourit et les salua. Ils répondirent d’un geste de main mal-assuré. Il venait de voir la véritable forme du jeune garçon, un monstre sanguinaire qui cachait bien son jeu. L’élu d’Eole, marchait sur une route différente qu’eux. Il était effrayant, imposant. Tout le monde le voyait, lorsque soudain, une personne barra la route du jeune homme. C’était Yamu, le colosse de l’équipe, une personne de deux mètres de long et un et demi de large, pourtant malgré cette large musculature, il se trouvait être une personne très rapide, voir le seconde plus rapide après Kaito. Celui-ci caressait quelque chose ressemblant à la manche d’une arme. Le jeune Tokami comprit et dit : - Dis toute suite la raison de ce combat… Yamu sortit son manche, et ce manche-ci fit sortir une lame géante de même taille que son propriétaire et de moins d’un mètre de largeur. Impressionnant, d’ailleurs, le jeune Tokami l’aimait déjà cette arme-ci. - Quoiqu’il advienne… Commença son futur adversaire. Je vais te battre Anass Tokami ! Du jour au lendemain tu deviens un monstre sanguinaire, du jour au lendemain tu éprouves une quelconque sympathie à notre égard, du jour au lendemain… Tu rejettes ton équipe en faisant ce solo ! Pour les Hunter Chimera’s, c’est impardonnable ! Anass sourit et lui répondit avec un sourire provocateur : - Dis plutôt que c’est le fait que tu remarques ta faiblesse… Ce fut les derniers mots de cette conversation. Yamu se précipita sur Anass à une vitesse inimaginable, pour certaines personnes, les deux lycéens avaient disparus. L’adversaire de l’élu du vent frappa à plusieurs reprises avec son épée tandis que lui n’avait même pas encore dégainé son sabre et ne faisait qu’esquiver les attaques d’une manière lasse et facile. Bien qu’il ait compris la grande différence entre eux, Yamu continuait, lorsque soudain, il s’arrêta, Yamu pointa sa main face à Anass et se concentra. Il s’apprêta à utilisera son don. Le jeune Tokami disparut aussitôt et apparut près de son adversaire, son katana sous sa gorge. - Si tu oses faire cela, je ne me retiendrai plus et je te laisse imaginer ton avenir… Yamu lâcha quelques grosses larmes et Anass rangea son arme, il passa devant Yamu et continua son chemin. Cela ne s’arrêta pas pour autant, son adversaire reprit son épée géante et l’abattit sur lui et le jeune Tokami l’arrêta avec seulement sa main. C’était risqué et il aurait pu se couper gravement, mais il fallait que cela cesse et que son adversaire finis par comprendre. D’un geste rapide, il apparut au –dessus de la lame et donna un violent coup de pied droit sur la mâchoire de son ennemi. C’était fini. Yamu s’était pris un arbre et était hors combat. Anass reprit alors sa route, lorsque une nouvelle fois, on lui barra la route, c’était Kaito : - Félicitation, le chef de notre département t’a nommé : « Chef d’équipe de Chimera ». On va bientôt t’envoyer des membres. Bonne continuation, je viendrais voir comment tu te portes. Anass continua de nouveau sa route, même s’il avait parfaitement entendu. Il était un peu heureux et triste. Il s’était finalement un petit peu accroché à cette équipe. De toute façon, ils se reverront. La nuit était tombée, le ciel était couvert par les nuages et la lune éclairait faiblement l’établissement. Dur journée, un repos mérité. Il monta lentement les escaliers des dortoirs, sans faire de bruit et se mit à réfléchir. Il n’avait pas encore affronté Matsuri, il s’estimait encore faible et pas encore prêt. Une technique comme celle qu’il venait d’effectuer l’épuisait terriblement, il ne pouvait que faire une utilisation très limité et très faible. Il ouvrit la porte de sa chambre et la regarda attentivement. Elle était assez simple, avec vraiment rien de particulier. Bien qu’il avait à sa disposition un ordinateur portable et derrière son étagère, il y avait un compartiment spéciale pour ranger ses uniformes de chasseur de Chimeras et ses armes. Il s’allongea dans son lit, sans se changer et resta immobile. Il ferma les yeux. Il se remit à réfléchir. Atsushi, il l’avait frappé. Il était vraiment en colère. Pour une raison qu’il ne comprenait pas la raison, il se sentait mal. Des remords ? Sûrement… Il en avait aussi pour Yuka, il l’avait effrayée et par la suite, il l’avait fait perdre dans cette épreuve, mais franchement, si une sphère était cachée dans la statue, était-ce normale qu’on les disqualifie pour ça ? Il ne fallait pas s’en soucier, cependant, il voulait surtout se faire pardonner. S’il pouvait… Si seulement il pouvait… Que faire ?... Yuka… Ce fut ses dernières pensées. Un bruit auquel il n’avait pas prêté attention suffisamment tôt, un craquement, le plafond s’effondra et deux filles par la même occasion. Une jeune fille aux cheveux blancs s'approchant du bleu, un regard vague et pourtant surprise et un début de déception et de colère. Ils tombèrent sur lui, il n’avait pas encore récupéré et se prit les fesses de la jeune Yuka sur le ventre, il voulait crier mais une autre douleur apparut, c’était les ongles de l’autre jeune fille qui se planta dans son œil droit. Mais que se passait-il ? Une attaque ? Une blague ? Une surprise ? En tout cas, c’était douloureux, alors qu’il supportait des sabres énormes et des monstres aussi grands que des arbres, deux jeunes filles avaient réussi par des attaques banales à lui faire terriblement mal. Ce qui suivit le surprit davantage, l’inconnue avait quitté le lit du garçon, il ne comprit pas vraiment comment, mais elle était armé de couteau et elle en fit planter deux entre le visage de Yuka et un dans son oreiller et un autre qu’elle garda dans la main. Cette inconnue avait causé une erreur, c’était de s’attaquer à la jeune Kunimoto. Il disparut en éclaire, il enleva les couteaux dans les oreillers et autour de Yuka, il les balança près de son bureau et apparut derrière cette jeune fille. Il lui enleva le couteau de la main et se mit à bailler : - Yuka… Je suis fatigué tu sais, la prochaine fois que tu voudras faire une fête, ce sera la journée et surtout… Sans violence… Il utilisa son vent autant qu’il pouvait et découpa en plusieurs morceaux les lames des couteaux et il les fit tombé comme des petits morceaux de corn flakes. (Yeah, vive cette comparaison !)
|
|
|
|
Yuka Kunimoto
Classe E/ SA ★
Nombre de messages : 2130
Age : 31
Localisation : à tes pieds, mais ne rêve pas j'ai simplement trébuché...
Date d'inscription : 16/12/2008
Feuille de personnage Don: manipulation de l'électricité. Chambre: 32 (F) Côté coeur <3: en cours d'opération. A manipuler avec précautions...
|
Sujet: Re: Une soudaine envie de s’allonger dans la poussière? [POV] Ven 15 Mai - 15:19 |
|
|
Acte IV scène 5…. La belle Bérénice et sa romance interdite envers le valeureux et fière Titus semble toucher à sa fin. Pour une ultime fois il va lui faire sa déclaration, ne reniant point son amour pour elle mais préférant celui de son peuple…pour une ultime fois elle ne pourra que l’écouter en versant des larmes de désespoir… Enfin, c’est ce qui aurait normalement du se passer si l’on en croit le scénario cité un peu plus tôt par le futur empereur Titus. Cependant, la reine de Judée en avait décidé autrement à en juger les notes griffonnées dans la marge par l’écolière. Sans les énoncer à voix haute, Yuka articulait en play-back les mots afin de mieux comprendre toute l’étendue tragique de la pièce. Après tout, quel meilleure moyen de concevoir les sentiments profond qui envahissait un personnage que de le jouer ?
[g] « Ah cruel est-il temps de me le déclarer ? cruel, insensible. Qu’avez-vous fait ? Hélas ! Je me suis crue aimée. Faute sur Titus. Au plaisir de vous voir mon âme accoutumée Ne vis plus que pour vous. Ignoriez-vous vos lois, Quand je vous l’avouais pour la première fois ? pan prends toi ça dans les dents. A quel excès d’amour m’avez-vous emmenéééééééééé »[/g]
Sans savoir comment ni pourquoi, l’adolescente aux cheveux d’or se retrouva étaler sur le paquet. Trop surprise pour réagir, elle avait relâché la pression et une décharge avait percuté son assaillant. Enfin, plus exactement, de son assaillante car la jeune fille qui titubait devant ses yeux ne pouvait en aucun cas être confondu avec un garçon. Retrouvant ses esprits, se massant le coude droit sur lequel elle avait atterrit, Yuka pu observer un peu plus distinctement le corps frêle qui lui faisait face. Sa première pensée en la voyant furent de se demander de quelle étagère cette poupée grandeur nature avait bien pu tomber. D’une incroyable beauté à sa manière, cette petite si fine qu’on aurait pu la croire de porcelaine abordait malgré ses multiples pansements un sourire resplendissant. Et encore, ce mot demeurait bien faible pour mesurer toute l’étendue d’une allégresse que la Kunimoto n’arrivait pas à cerner. Et ce, même en cherchant dans ses yeux de glace dignes de la plus pure des mers du continent Antarctique. Sa peau blanche aurait pu accentuer le contraste si elle n’avait pas été parsemée de tâches brunâtres. Probablement du sang séché. Cet enfant se serait battue ? Enfant, enfant… En réalité, l’adolescente aux cheveux étonnamment bleus devait avoir le même âge qu’elle. Cependant, pour une obscure raison, Yuka la considérait comme plus jeune, presque une gamine à protéger. Une seconde, celle-ci rompit le contact de leurs regard afin d’avoir la possibilité de se relever. Néanmoins, à peine redressée, elle ne tarda pas à se réécrouler sur le sol froid, et surtout bien trop rigide selon elle pour ses membres fragiles. En effet, en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « attention-une-personne-non-idenfiée-vous-fonce-dessus-courez-le-plus-loin-possible-et-vite », la SA s’était retrouvée à moitié étouffée dans une étreinte. Sa taille était comme emprisonnée dans un étau de marbre blanc alors qu’un poids très léger se faisait ressentir sur le reste de son corps. Une eau salée cristalline mouillait délicatement les épaules de son T-shirt, l’assombrissant un peu plus de secondes en secondes.
La pauvre Yuka avait du mal à suivre le cours des évènements à vrai dire. Elle qui s’habituait si vite à tous les types de situations, cherchait encore à comprendre comment elle en était arrivée à se retrouver étalée sur le sol du grenier en pleine nuit, une magnifique poupée de porcelaine brisée la serrant plus intensément qu’un primaire l’aurait fait s’il s’était s’agit de sa peluche égarée depuis des semaines. Etrangement, il ne semblait pas à la Kunimoto avoir jamais discuté avec une jeune fille aux cheveux bleus. Et, elle avait beau ne pas retenir tous les prénoms de l’académie, sa mémoire conservait tout de même les visages de ces personnes en tête. Hors, elle, Yuka était presque convaincue de ne l’avoir jamais vu au part avant. Ce qui ne lui indiquait pas comment son livre avait pu se retrouver si rapidement à l’opposé de la pièce, ni, quel comportement adopter vis-à-vis de la nouvelle venue.
Elle referma finalement maladroitement ses bras nus dans son dos, sans pour autant qu’elle ne puisse arriver à se dégager de son étreinte. Ses yeux couleur châtaigne de l’automne n’eurent pas d’autre choix que de se poser sur les charpentes poussiéreuses du toit, attendant que la lycéenne calme assez ses émotions pour se relever. Et, finalement, une araignée velue descendant lestement de sa toile en leur direction plus tard, la folle le poids plume se dressa de toute sa splendeur, laissant la seconde jeune fille se rassoir convenablement.
Au même instant, un bruit sonore se fit entendre. D’un seul geste précis, Yuka eut tout juste le temps d’attraper le bras de lait qui avait agrippé le plancher ayant survécue au mini-séïsme, au risque d’abîmer ses jolies menottes, alors que des lattes du plancher leur faussaient soudainement compagnie pour l’étage du dessous. Si elle avait su qu’il était aussi fragile, elle n’aurait probablement pas décidé de venir squatter le grenier. Mais, ce qui est fait, est fait, et la question n’était plus de savoir si oui ou non elle avait eu raison de visiter les dortoirs au beau milieu de la nuit, mais plutôt de savoir si, à elle seule, la blondinette arriverait à la remonter.
Tombera…Tombera pas…tombera ?
De toutes manières, elle se refusait à lâcher prise. Donc, si elle devait tomber, elles glisseraient dans le néant ensemble. Comme deux amantes que le malin destin avait cru bon de séparer. … Il suffit de demander comme on le dit si bien dans notre belle patrie. Et, ce fut donc d’un même mouvement que les deux jeunes filles furent précipitées vers le sol lorsque les planches soutenant la Kunimoto allèrent rejoindre leurs congénères. Elles dégringolèrent donc dans un superbe saut de l’ange culbuté avant de heurter violemment la terre ferme. Ou tout du moins ce que les yeux de la jeune Yuka avait tout d’abord pris pour de la terre ferme. Toutefois, le cri étouffé lui apprit que son amortisseur avait l’air des plus vivants. Flûte… Dans quoi s’était-elle encore fourrée ?
D’un bond souple, elle sauta du lit, se retrouvant collée au mur. Alors que ses prunelles s’habituaient petit à petit à la pénombre de la pièce, un rayon de lumière capta son attention. Une lame ? De justesse, elle glissa sur sa droite, évitant un couteau tellement pointu qu’il vint s’encastrer dans le mur et n’en bougea plus. Un second ne tarda pas à le rejoindre un peu plus loin. Il lui sembla en distinguer un troisième dans une des mains. Probablement celle de la jeune fille à en juger la taille de celle-ci. Cela commençait à virer au grand n’importe quoi, ce qui inquiéta un instant la Kunimoto, complètement dépassée par les évènements. Une sensation particulièrement désagréable si vous voulez son avis.
Quelqu’un avait pris le relais. Ce quelqu’un avait réagit vite et supprimé par un moyen étrange toutes les armes blanches dispersées. Ce quelqu’un se décida même à parler.
« Yuka… Je suis fatigué tu sais, la prochaine fois que tu voudras faire une fête, ce sera la journée et surtout… Sans violence… »
Cette voix ne lui était pas inconnue. Mieux, elle pouvait même dire qui en était son possesseur.
Anass ?
Gloups. Si tel était bien le cas, les deux ombres tombées du grenier en pleine nuit avait atterrit dans sa chambre. D’une certaine façon, cela semblait logique puisque les SA demeuraient ceux qui avaient leur chambre dans les étages supérieurs des bâtiments. Soit, par déduction, juste en-dessous du grenier. D’où la présence d’un lit et d’un bureau dans cette pièce… Cependant, ajoutons à l’équation logique un détail, trois fois rien, juste une enfreinte de plus au règlement, mais, au point où elles en étaient… Donc, ajoutons que Anass était…un…oh allez devinez ! Un…un garçon, mais oui, bien vu! Ne trouvez vous pas cela très habituel de changez de bâtiment au cours d’une insomnie, se promenant en chemise de nuit plus ou moins longue dans les couloirs de Takuestu No Gakuen afin de rendre visite à certains garçons en leur tombant littéralement dessus ?
[g]« Hum…non, c’est toujours moins drôle de prévenir une visite surprise.» répondit-elle avec un ton entre l’évidence, l’amusement, et la semi-compréhansion.[/b]
Gênée la petiote? Non, pas vraiment.
Sa tenue n’était pas comme celle de la seconde fille foncièrement dénudée après tout. Et, pénétrez dans la chambre d’un individu du sexe opposé à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, la Kunimoto n’en avait que faire. Ayant pour meilleurs amis deux garçons qui s’intéressaient de très, trop ?, près aux adolescentes de leur âge, (ou non d’ailleurs) Yuka ne s’arrêtait plus aux détails. Et, même croiser un garçon se balladant en caleçon dans les couloirs ne l’aurait pas vraiment fait rougir puisque beaucoup dormait ainsi. Contraire à certaine prude qui se seraient enfuies en courant à toutes jambes dans la direction opposée. Aussi, se retrouver simplement vêtue d’un T-shirt dont la couleur terne tranchait avec la délicate couleur de laiteuse de ses jambes et de ses bras dénudés, les cheveux légèrement emmêlés dans une sorte de joli méli-mélo d’ondulations suavement travaillé pour que les rayons de lune ne se reflètent pas seulement dans ses yeux, ne la perturbait pas trop. Ses joues conservaient tout de même une légère teinte rosée car tomber sur le pauvre chasseur de chimeras commençait à devenir une très mauvaise habitude lorsqu’elle était prise aux mots, et, elle s’en serait tout de même bien passée.
Jugeant qu’il faisait bien trop sombre dans cette pièce, elle tatonna pour se frayer un chemin jusqu’à l’endroit où se trouvait son propre interrupteur. En partant du principe que les chambres des SA avaient à peu près toutes été construites dans la même optique, même des petites choses insignifiantes (ou pas), devaient à priori se situer aux mêmes emplacements. Faisant glisser sa main le long du mur, elle ne découvrit pourtant aucun bouton qui aurait pu faire son bonheur. Juste un sweater dans lequel elle faillit bien se prendre idiotement les pieds mais qui eut le mérite de la faire se rattraper sur le second mur, provoquant une superbe luminosité nouvelle et artificielle dans la pièce.
|
|
|
|
Yuka Kunimoto
Classe E/ SA ★
Nombre de messages : 2130
Age : 31
Localisation : à tes pieds, mais ne rêve pas j'ai simplement trébuché...
Date d'inscription : 16/12/2008
Feuille de personnage Don: manipulation de l'électricité. Chambre: 32 (F) Côté coeur <3: en cours d'opération. A manipuler avec précautions...
|
Sujet: Re: Une soudaine envie de s’allonger dans la poussière? [POV] Ven 15 Mai - 15:22 |
|
|
Yuka se frotta délicatement les yeux de la paume de la main, comme une enfant venant tout juste de se lever, avant de les écarquiller dans une parfaite expression de surprise. Juste en face d’elle, Anass tenait encore le poignet de la Saname alors que celle-ci, assise sur le lit, ses mèches océans semblant accompagnées les raies de lumières qui dansaient sur les vêtements du garçon, ne se préoccupait pas de sa chemise de nuit légèrement remontée. La porcelaine reposant son visage sans expression dans le creux du coup de ce garçon aux muscles bien dessinés lui faisait penser à un tableau d’une beauté glacée, figée dans le temps comme les plus grandes œuvres d’autrefois. En deux enjambées, la jeune Yuka se retrouva à quelques centimètres du pseudo-couple, et s’assit sur l’édredon juste en face de la lycéenne. Son visage d’ange bel et bien éveillé se pencha sur elle, alors que sa main glissait jusqu’à la joue de celle-ci. Du bout des doigts, elle caressa la petite plaie qui malgré sa taille au premier abord insignifiante, laissait goutter des perles de sang, souillant le magnifique visage argent de traces rougeâtres. Yuka releva le nez vers Anass, indiquant d’un ton nullement méchant mais qui n’admettait aucune contre-indication :
« Je vais chercher de l’alcool…. Pour désinfecter. »
Jamais de fête sans alcool n’est ce pas ? Restait à savoir où en trouver. Cependant, en tant que SA, même si la Kunimoto n’avait jamais compris dans sa totalité le rôle qu’il y avait puisque ses missions ne concordaient jamais avec les dates des leurs et que Matsuri le traitait tout à fait différemment d’eux, Anass devait probablement avoir un nécessaire de premier secours dans sa salle de bain.
Et hop, voilà une Kunimoto rejoignant la salle de bain d’un garçon avec la même aisance que si elle s’était trouvée dans sa propre chambre. Celle-ci ne différait pas énormément de la sienne en la regardant de plus près. Seuls les tons des murs variaient légèrement, histoire de dire que le dortoir n’était pas le même probablement. Elle tenta d’atteindre l’armoire à pharmacie au dessus du robinet d’eau en se hissant sur la pointe des pieds, mais, rien n’y fit. Il était bien trop haut pour elle.
Flute de zut.
Sans perdre plus de temps, ses pieds nus entreprirent d’escalader la lunette des toilettes préalablement refermée. Son T-shirt glissa légèrement lorsqu’elle du se grandir au maximum vers la gauche afin de l’atteindre, laissant son épaule à découverte. Cependant, du moment qu’elle avait récupéré la boite, cela lui importait peu. Une seconde mallette blanche cernée d’une croix rouge brique tomba sur le sol à sa suite, répandant dans un bruit tout sauf discret tout son matériel de bandages et de sparadraps. La Kunimoto n’eut pas d’autre choix que de s’accroupir afin de les ramasser rapidement, gagnant au change une superbe griffure à mi-cuisse qui rougissait déjà à vue d’œil lorsque sa jambe percuta le bord de la baignoire. Quelques minutes plus tard, ce fut une Yuka les bras chargés d’une bouteille de désinfectant et d’un paquet de coton qui rejoignit les deux jeunes gens. Rien ne semblait avoir bougé. Un calme presque lourd se faisait simplement ressentir.
De nouveau, la pile électrique des SA s’assit en face de la première responsable du trou au plafond. Elle voulu appuyer sa main sur la couverture du lit, mais, ce fut d’autres doigts qu’elle rencontra. Relevant ses prunelles noisettes, la jeune fille se surpris à se perdre dans le regard d’Anass, ce qui lui fit précipitamment retirer sa main lorsqu’elle s’en apperçut. Ce simple contact lui rappelait l’épreuve qu’ils avaient affronté ensembles à la piscine et où il s’était vu contraint de la porter comme un preux chevalier pour… Enfin bref, changeons de sujet pensa-t-elle probablement en laissant à la place sa main dérivée vers les cheveux bleutés, maintenant ainsi la tête de la lycéenne durant l’application du produit.
Il lui sembla que ses muscles s’étaient soudainement crispés sous ses doigts. Voilà vérifier cette idée, Yuka ne s’ennuya pas une minute à savoir si cela se faisait ou non et s’appuyant sur ses genoux, afin de découvrir l’épaule de la jeune fille. Ce qu’elle y vit la rassura dans son hypothèse mais la glaça tout autant. Une longue cicatrice dont elle ne voyait pas le bout brillait d’un rouge écarlate, commençant à imbiber délicatement sa tenue. « Aï…Tu dois avoir mal. Anass, je t’emprunte deux, trois trucs. »
Ce n’était pas vraiment une question, et déjà, elle se redirigeait d’un pas rapide vers la salle de bain. Cette fois-ci, elle ne mit pas longtemps à trouver ce qu’elle cherchait puisque la boîte de pansements reposait encore par terre. La saisissant au vol, son élan se brisa d’un seul coup au contact de la scène se déroulant sous ses yeux. Elle prit une fausse moue indignée, légèrement effacée par le sourire malin qui s’y dessinait, avant de reprendre la parole :
« Vous le dites si je dérange parce que j’ai été trop rapide cette fois-ci… »
|
|
|
|
Hikari Saname
Classe E ☆ ☆
Nombre de messages : 607
Age : 40
Localisation : In this wonderful world <3
Emploi/loisirs : Collégienne, flooder, manger du chocolat, RP, dessiner, les animes, les mangas, lire, dormir, rêver
Humeur : Hetaliaaaaaaaa! United Kingdom... Arthur... I love you ♥ America I loooooove you too! Spain ! Prussia ! I love all of them *O*
Date d'inscription : 09/02/2009
Feuille de personnage Don: Peut faire apparaître des objets par la pensée en échange de son énergie vitale (Wah! La classe *w* /SBAF/) Chambre: 16F Côté coeur <3: Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip... Dead x_x /SBAF/
|
Sujet: Re: Une soudaine envie de s’allonger dans la poussière? [POV] Mar 2 Juin - 0:20 |
|
|
Une peau douce et chaude lui tenait la main. Cette sensation était si bien, si belle que Hikari allait céder. Ses lèvres brillait d’un éclat argenté sous la lumière de la lune, le Prince Charmant allait-il s’en emparer ? Les rêves n’existent pas que dans les contes de fée et ceci, je pourrai vous le prouver. La peau de la princesse à l’inverse était froide comme celle d’un macchabée mais aussi douce que celle de son bien aimé. Y aura-t-il une fin tragique à ce bouleversement de situations ? Car ce sont dans les plus belles histoires que se cachent les pires démons. Deux peaux d’un même blanc nacré, collées l’une à l’autre et brillant d’un même éclat ne sont-elles pas faite pour s’allier ? L’une ne faisait qu’être le prolongement de l’autre, et l’autre le prolongement de la première, poétique n’est-ce pas ? Le souffle de la déesse se faisait plus court, plus haletant. Sous sa poitrine se trouvait un cœur battant à tout rompre. Ses joues prirent une couleur pour s’accorder au liquide écarlate qui s’écoulait lentement de sa bouche et à qui la lune offrait un de ses reflets de métal. Un souffle dans son dos eut pour effet de la faire rougir encore plus. Même si elle était froide et que la présence derrière elle était chaude, ils n’en étaient pas moins semblables. Et ne disons–nous pas que deux êtres semblables en tout point sont faits pour s’aimer ? Une brise légère souffla dans la chambre, elle coupa en un rien de temps les lames des poignards plantés aux murs. Celui qu’elle tenait à la main lui fut retiré tout aussi délicatement car elle était désormais sous la merveilleuse emprise du magnifique prince. Elle allait se retourner, elle le voulait et le craignait tout autant… Pourquoi ? La réponse à cette dernière question reste un mystère, même pour moi.
Un éclat jaune vint éclairé la pièce et en même temps le cerveau de la jeune Hikari. L’emprise de ce jeune homme était-elle si importante sur son esprit ? Devait-elle se laisser stupidement faire par ce bel Apollon tout droit descendu du Mont Olympe ? Non, ce ne serait pas ainsi que les choses se passeraient car elle n’en avait pas décidé ainsi et ne le voulait donc pas. Ses joues reprirent donc leur teinte blême sous les ordres de la demoiselle autrement dit leur maîtresse. Sa volonté était revenue, ainsi que son œil de glace pourtant remplit d’émotions quelques temps auparavant. Ce drôle d’était n’avait sans doute pas duré longtemps et de tout façon, il faisait trop noir pour que quelqu’un n’ait remarqué quelque chose d’étrange sur son visage et son corps en général. Yuka s’approcha alors d’elle et Hikari se demanda alors quelle attitude elle devait adopter. Un petit moment de réflexion plus tard, elle se décida de ne rien faire pour le moment et prit arbora un visage sans expression mais mignon. Une poupée n’aurait pas pu faire mieux pour attirer l’admiration de ses spectateurs. En ce moment, la jeune demoiselle jouait dans une scène, cette scène elle-même jouée dans une chambre de garçon. Elle se devait donc de respecter son rôle et de ne rien faire… pour l’instant tout du moins. De beaux cheveux blonds tombèrent alors devant son œil valide. De si beaux cheveux blonds que l’on aurait cru légèrement brûlés à leurs pointes allaient parfaitement bien avec le visage empli de beauté de la lycéenne. La petite fille assise en face de cette beauté inimaginable ne se lassait pas de l’observer. Une main toute aussi douce que celle qui lui tenait le poignet et surtout infiniment moins dérangeante que cette dernière, lui caressa doucement la joue. Là, pour la première fois depuis qu’elle était tombée du plafond, elle remarqua qu’elle avait une entaille à la joue. Etourdie ? Non, elle ne l’était pas vraiment, c’était plutôt le fait que la blessure était si minime et la douleur si légère qu’elle n’y faisait pas attention.
Des gouttelettes rouges perlaient donc sur cette joue devenue imparfaite. Une voix claire et qui paraissait si belle à l’oreille de Hikari résonna alors dans la pièce.
# Je vais chercher de l’alcool…. Pour désinfecter. #
La S.A. parlait sans doute de la blessure qu’elle venait de remarquer et de faire remarquer. Après ces quelques paroles, Yuka s’en alla en direction de la salle de bain. De la chambre, des bruits de choses qui tombaient retentissaient. Son coude bien placé entra alors dans les côtes de son geôlier. Ce dernier, sous l’effet de la surprise combiné à celui de la douleur, lâcha son poignet pour l’immense bonheur de la jeune demoiselle et c’est ainsi que moins d’une demi- seconde plus tard Hikari s’était levée, son beau visage de poupée ne semblait plus être mignon, mais plutôt effrayant. Elle avait décidé de se venger de cet importun voyeur qui avait osé toucher son cœur. Peut-être même que cet inconnu ne l’avait pas fait exprès, mais la première personne qui osera toucher à son cœur barricadé, enchaîné et invisible se verra puni. Une massue en fer apparut alors dans les mains mêmes de la jeune fille là où quelques secondes auparavant une lumière blanche et éblouissante se trouvait. La massue était d’un noir d’encre, elle était de forme cylindrique et arborait de nombreux pics plus tranchants et pointus les uns que les autres. Cela paraissait tout de même fou qu’une lycéenne si petite et si maigre puisse porter un objet aussi lourd que celui-ci. Mais là n’était pas la question, car en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle se trouvait devant le misérable mécréant et lui portait des coups de massue.
Les deux jeunes gens effectuaient une danse des plus belles et des plus originales. Hikari faisait danser son partenaire à un rythme effréné sans une seule pause. Cependant, ce dernier évitait astucieusement ses nombreux coups et la demoiselle ne parvint donc pas à le toucher. C’est alors que des bruits de pas se firent entendre depuis la salle de bain. Yuka allait bientôt être là et Hikari, ne sachant elle-même pas pourquoi, n’avait pas très envie que cette personne ne la voie sous son véritable jour. C’est donc pour cela qu’elle se dépêcha de mettre un terme à ce bal pourtant fabuleux, fit disparaître son arme et s’enfuit vers le lit où elle reprit sa position initiale. Cependant, une atmosphère pesante régnait désormais dans la pièce. La S.A. s’en rendrait-elle compte ? Le jeune homme quant à lui était déjà sur le lit durant le bal et n’avait qu’été obligé de s’asseoir par Hikari. Rien dans l’expression de la jeune fille pourtant ne trompait ce qu’il s’était passé quelques secondes auparavant. Yuka s’assit juste devant elle, ses délicates mains li prirent une nouvelle fois son visage. Le produit lui picotait légèrement au niveau de sa plaie, là ou Yuka le lui appliquait, mais la jeune fille ne réagit pas car elle était de toute façon déjà perdue dans les yeux noisettes et luisants de sa camarade. Ne trouvez-vous pas Hikari un chouia hypocrite sur les bords ? Car n’était-ce pas elle qui, quelques secondes auparavant se battait avec le jeune homme assis à côté de l’autre lycéenne ? Mais après tout le monde lui-même n’est-il pas hypocrite ? Tout le monde porte un masque dans la société moderne et il y a des fois où il ne faut pas le laisser se briser facilement.
La main douce de la déesse qui se trouvait en face d’elle toucha alors l’endroit sensible de son épaule. La douleur se fit alors sentir dans le corps de la petite demoiselle et ses muscles se crispèrent immédiatement. La plaie recommença à saigner légèrement, le liquide écarlate tachait un peu plus sa chemise de nuit déjà bien amochée. Après cette malheureuse mésaventure, sans doute allait-elle finir à la poubelle. La blonde porta alors un coup d’œil à son épaule et dû donc découvrir l’affreuse blessure qu’un poisson lui avait laissé au fond du bassin de la Saint Valentin. La cicatrice rouverte saignait désormais abondamment, certainement mal menée par la danse qu’elle avait effectué quelques instants avant. Dans les yeux de Yuka se reflétait un petit peu d’horreur mêlée à un autre sentiment indescriptible. Peut-être mentait-elle, elle aussi. Qui ne ment pas sur cette Terre impure et disgracieuse à cause des humains qui la peuplent ? La voix claire résonna de nouveau dans la pièce mais bizarrement, elle était pointée d’un peu d’inquiétude. Cela paressait être une question, mais n’en était finalement pas une. Le reflet de la belle blonde dans l’œil glacé de la petite poupée en porcelaine était si net et si visible qu’on aurait cru qu’il appartenait à un miroir et non à un œil. Du bleu, rien que du bleu, mais un bleu glacé qui offrait sa froideur au moindre petit courageux osant le fixer. Après tout, cet œil qu’on aurait dit fait d’un mélange de pierre et de glace faisait bel et bien peur mais ce n’était pas plus mal ainsi.
|
|
|
|
Hikari Saname
Classe E ☆ ☆
Nombre de messages : 607
Age : 40
Localisation : In this wonderful world <3
Emploi/loisirs : Collégienne, flooder, manger du chocolat, RP, dessiner, les animes, les mangas, lire, dormir, rêver
Humeur : Hetaliaaaaaaaa! United Kingdom... Arthur... I love you ♥ America I loooooove you too! Spain ! Prussia ! I love all of them *O*
Date d'inscription : 09/02/2009
Feuille de personnage Don: Peut faire apparaître des objets par la pensée en échange de son énergie vitale (Wah! La classe *w* /SBAF/) Chambre: 16F Côté coeur <3: Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip... Dead x_x /SBAF/
|
Sujet: Re: Une soudaine envie de s’allonger dans la poussière? [POV] Mar 2 Juin - 0:21 |
|
|
La blondinette s’échappa à nouveau en direction de la salle de bain. Un silence lourd et pesant régna alors dans la pièce. Sur son beau fauteuil en or et en argent, le silence imposait sa loi de peur et de terreur. Mais le sublime trône finit par tomber et le bal recommença de plus belle. La princesse miniature qui ne faisait pas bonne figure mais dont le regard imposait à tous un respect incommensurable que personne n’osait ne serait-ce que défier. Une princesse sans trône perdue dans un océan de douleur et de peine ne pouvait que porter une robe tâché d’un liquide écarlate sorti de veines humaines, n’est-ce pas ? La robe bouffante se souleva car une brise était rentrée dans la pièce, elle était venue d’on ne sait trop où mais avait eu cet effet-là. La culotte noire à dentelles désormais découverte lors de ce sublime saut n’avait pas été cachée comme l’aurait fait n’importe quelle fille, non, elle était restée ainsi. L’ange déchu aux beaux cheveux bleus s’en fichait bien car à présent plus qu’une seule chose ne comptait : assouvir sa soif de vengeance même si pour cela elle allait devoir faire couler le sang de cet importun mais magnifique dieu.
Les petits pieds de la demoiselle se reposèrent alors soigneusement sur la moquette légèrement duveteuse de la chambre étonnamment spacieuse. La chemisette blanche tachée suivi le mouvement d’atterrissage et gonfla légèrement avant de se stabiliser dans une magnifique cascade de dentelles. Telle une démone, elle courut en direction du jeune homme, celui-ci n’eut malheureusement pas le temps d’esquiver. Chance pour cet humain imprudent cependant, Hikari se stoppa au dernier moment, prise par une réflexion. Cette dernière eut pour effet de la faire légèrement ralentir l’allure, mais ses petits pieds se prirent dans un vêtement traînant par terre et la demoiselle se retrouva dans les bras du lycéen, encore une fois. Cependant, la chute continua et le jeune homme se cogna la tête sur le bois du lit. Il devait sans doute être pas mal sonné car même si sa musculation avait l’air importante le coup qu’il avait reçu sur l’espace crânien aurait fait dissiper les esprits de n’importe quel humain avec ou sans don.
Les couvertures se soulevèrent sous le poids des deux jeunes gens. Par purs réflexes, les douces mains de la poupée s’étaient accrochées au torse du bel Apollon aux cheveux d’argent. Son œil s’était fermé, son cache œil légèrement déplacé au dessus de son œil à mille et une cicatrices. Certains des points brillants de la cicatrice luisaient grâce à la lumière éclatante qui déversait un flot de clarté dans la chambre. Son œil invalide s’ouvrit doucement, l’iris avait perdu sa belle couleur bleue, cette dernière avait été remplacée par une lumière terne, grise et dénuée de toute vie. A la vue de son œil affreux dans la glace, elle remit rapidement son cache œil dessus. Une chose était évidente : elle n’était pas encore prête pour voir avec et devrait faire sans pendant un moment sans doute. Sa volonté même était contre le sentiment d’impuissance qui naissait dans sa poitrine à la vue de cette horreur qui gâchait son beau visage. Ses mains se crispèrent et agrippèrent la chemise du lycéen. Ses doigts frôlèrent se beaux torses aux formes musculeuses. Puis, délicatement, telle une diablesse, elle enfonça ses doigts dans cette peau trop blanche, trop pure et trop parfaite pour elle. Les griffes au bout de ses doigts s’enfoncèrent de plus en plus dans la chair de l’évanoui, le rose apparut rapidement remplacé par quelques gouttes rouge sombre. Ses doigts glissèrent vers le bas dans un mouvement brusque mais en même temps lent et profond. Au passage de ses doigts fins, des marques rouges se dessinaient sur la poitrine de l’ancien danseur.
Délicatement, tout doucement, sans se presser, la démone approcha sa tête du cou du mécréant. Un sourire se dessina alors sur ses lèvres, un œil rouge luisait sur son beau visage sur lequel régnait une expression de sadisme et de passion. Ce sourire si beau mais si diabolique que vous n’avez sans doute pas dû apercevoir de nombreuses fois s’était formé sur les lèvres rouges pures de cet ange déchu, de ce monstre envoûtant. Sa beauté en était effrayante... Jouait-elle avec ce garçon ? Peut-être, peut-être pas, qui sait ce qui passe dans la tête d’une folle telle que cette démone ? Après avoir soufflé dans le cou de l’inconnu, ses beaux cheveux bleus s’éparpillant sur le beau visage figé à l’identique de celui d’une statue de marbre que le jeune homme affichait, sa bouche se rapprocha petit à petit de la gorge de l’ange blanc. Une langue rose le lécha tendrement et passionnément juste avant que des dents d’une extrême blancheur ne la remplacent. Tel un vampire assoiffé de sang, les crocs mordirent lentement cette belle peau blême. Le rose couvrit rapidement la surface mordue puis quelques gouttes de sang perlèrent la peau nacrée. Pendant ce temps, la main blanche de la poupée caressait lentement le torse de l’Olympien, jouant avec les marques rouges laissées par ses ongles tranchants. Ses jambes, elles, étaient placées sur celles du S.A., le reste de son corps était à côté, sur le même lit.
Son nouveau jouet allait bientôt être perdu car la conscience de la folle s’estompait. D’un simple regard dans la glace, elle s’était transformée en démone, comment était-ce possible ? La schizophrénie est une des maladies les plus graves dans ces cas-là car, lorsque sa conscience lui revient entièrement, Hikari se demanda ce qu’elle faisait en train de sucer le sang d’un jeune homme à qui elle n’avait jamais parlé auparavant et de jouer sur son torse avec ses beaux doigts fins. Sous un excès de rage et de fureur, elle mordit encore plus fort. L’effet qui en résultat fut que le sang chaud coula plus abondamment qu’avant. Un bruit retentit alors en provenance de la sale de bain. La seule personne qui lui importait légèrement dans cette académie l’avait vu dans cet état de faiblesse pitoyable. La voix qui lui semblait à présent si familière alors que cela ne faisait que la troisième fois qu’elle l’entendait.
# Vous le dites si je dérange parce que j’ai été trop rapide cette fois-ci… #
La tête de la petite poupée se dégagea du cou du garçon. Ses lèvres avaient pris une belle couleur rouge cerise, mais quelques gouttes de sang gouttaient encore aux coins de sa bouche. Une en particulier, coula sur le torse du jeune homme. L’ange aux beaux cheveux océan regardait l’un après l’autre la blonde et le lycéen. Son œil bleu s’arrêta finalement sur le corps du jeune homme qui reprenait peu à peu vie. Sans réfléchir une seconde de plus, Hikari donna un coup de coude dans l’abdomen du S.A. Quelques secondes plus tard, elle avait déjà sauté du lit et avait couru jusqu’à la blonde au jolis yeux noisettes. Les bras blancs et maigres de la petite princesse eurent tôt fait d’enlacer à nouveau le torse de la magnifique déesse en habit noir qui se trouvait face à elle. Elle lança un regard à l’impétueux qui se trouvait toujours sur le lit puis leva sa petit tête en direction du visage de Yuka. Son œil était toujours aussi froid qu’avant, d’un bleu glaçant et dans lequel le neutre régnait en maître absolu. Cependant, le juste fait que cette poupée au cœur de glace vous porte une quelconque attention et mieux encore de l’affection, devrait réjouir la personne qui en était le récepteur. Puis, lentement, les lèvres rouges telle une belle rose du jardin d’Eden bougèrent pour former que quelques mots simples et courts mais qui cependant avait été prononcés si doucement que sa voix était restée quasi imperceptible, comme le chant d’un rossignol un matin de doux printemps. Cette voix neutre et sans expression semblait être froide mais les mots qu’elle prononçait la rendaient chaude comme si ces dits mots faisaient une offrande à leurs reines créatrices.
« Ne me laisse pas… »
|
|
|
|
Invité
Invité
|
Sujet: Re: Une soudaine envie de s’allonger dans la poussière? [POV] Dim 7 Juin - 17:06 |
|
|
Douleur… Sang… Sensation… C’était les ténèbres immondes dans lesquelles ont venaient de le plonger. Tout cela s’était passé si vite. Une descente en enfer en si peu de temps. Dans le lointain de cette obscurité, une personne psalmodia quelque chose. On y entendait rien, mais c’était obstrué dans l’esprit du garçon, comme-ci on lui serrait les artères de son cœur lentement. Une douleur incompréhensible se mélangeait entre la douleur physique et émotionnelle. Il sentait son corps se scier en plusieurs parties et un sentiment nostalgique lui revint en mémoire. Quelque chose d’étrange auquel il n’arrivait pas à se souvenir. Peut être ne voulait-il pas s’en souvenir. Chaque fois qu’il s’y sentit proche, de ce passé-là, il s’éloignait brusquement. Que s’était-il passé ? Une douleur ancienne… Une révélation… Des yeux rouges apparurent dans l’ombre. Le fait de le voir ramena le jeune garçon dans un état second, un sentiment nouveau envahi son corps. Colère. Haine. Il y avait cette question qui trottait dans sa tête, cette personne face à lui tentait de le lui rappeler. Pourquoi ? Pourquoi était-elle partie ? Pourquoi on le lui a arraché ? Il était seul sans elle… Si seul… Si seul… SEUL ! Il se réveilla en sursaut. Son corps était en sang, des griffures y avaient été faite. Sur sa gorge aussi le sang y coulait abondamment. Que s’était-il passé ? Devant lui, la jeune fille aux cheveux d’azur était dans les bras de Yuka. Soudain, les souvenirs lui revinrent lentement… Elles étaient tombées dans sa chambre, elles s’étaient blessé, Yuka avait voulu se soigner après cette petite et là… Elle l’avait poussée et après… Après… Les ténèbres… Il ne se souvenait pas, il regarda derrière et vit le coin de son lit. Serait-il tombé dessus ? Cela expliquerait son mal de crâne. Mais, ces blessures ? Comment étaient-ils arrivés ? Il regarda les deux jeunes filles et ce fut la nouvelle inconnue qui avait, autour de sa bouche, le sang du CH. Cette fille, qu’avait-elle faite durant son inconscience ? Il se releva lentement, engourdis par ses blessures. Derrière lui, il n’avait pas remarqué que des plumes blanches et noires étaient tombées. Il regarda son corps en sang puis les deux jeunes filles et dit après un long soupir d’ennui : -Je crois que j’ai besoin moi aussi d’alcool… Il le prit de la main de la S.A sans demander son avis et avec du coton qu’il prit dans sa salle de bain. Il s’en aspergea sur tout son corps. Il ne serra même pas les dents et ne montra aucun signe de faiblesse. Pourtant, ça lui piquait fortement, normal, de telles lacérations sur son corps devait provoquer une souffrance sans pareille, mais ce monstre n’en montra rien. Il resta impassible, et lorsqu’il eut finis, il ajouta quelques bandages et pansements sur ses blessures, il prit un tee-shirt qu’il trouva dans son placard. Un tee-shirt noir, se cachant dans les rares pénombres de la pièce éclairée. Il s’assit sur son lit et soupira de nouveau se disant qu’il avait oublié quelque chose d’important. Il se leva et sortit d’un petit placard, un service à thé. Il en fit un avec ce qu’il lui restait et le chauffa avec une bouilloire dans sa salle de bain. Il était du genre à aimer ses bains brulants. Quelques minutes plus tard, en s’aidant de son don évidemment, il rangea sa chambre et mit une table où il servit le thé. Il s’assit par terre et leur proposa de faire de même. Il prit une goutte de sa tasse blanche et demanda d’une voix monotone : -Alors, comment vous êtes arrivé là ? Après tout, autant conversé avec elles, puisque sa nuit était gâché, il la rattrapera plus tard. Il soupira de nouveau et regarda cette jeune fille aux cheveux d’océans. Elle avait un don étrange, en premier, elle avait fait apparaitre des couteaux puis une massue et celle-ci disparut. Comment une si jeune fille pouvait avoir un tel don ? Et comment un imbécile comme moi a pu se faire avoir par une gamine ? Se dit-il intérieurement. Il releva la tête et l’analysa. Malgré son acte de barbarie, elle ne paraissait pas si méchante. Elle semblait si fragile et si faible, que le vent pourrait l’emporté. Elle avait l’air d’un enfant abandonné qui avait un regard sans expression sur vous. Elle attendait sûrement quelque chose. Elle gardait Yuka dans ses bras. Elle semblait y tenir. Pourtant, la Kunimoto ne montrait aucun signe sur le fait de la connaitre, tant qu’à lui, il se peut qu’il l’ait croisé mais il fait peu attention à son entourage. Une chose l’intriguait chez cette jeune fille et cela le ramena dans quelque chose de complètement délirant mais une chose qui ne cessait de penser. Tout se mettait en place, et cette fille était une pièce maitresse, oui, elle… serait une clef !
[C'est court désolé, mais Hikari ne me donnait pas beaucoup d'opportunité... n'est-ce pas ?]
|
|
|
|
Yuka Kunimoto
Classe E/ SA ★
Nombre de messages : 2130
Age : 31
Localisation : à tes pieds, mais ne rêve pas j'ai simplement trébuché...
Date d'inscription : 16/12/2008
Feuille de personnage Don: manipulation de l'électricité. Chambre: 32 (F) Côté coeur <3: en cours d'opération. A manipuler avec précautions...
|
Sujet: Re: Une soudaine envie de s’allonger dans la poussière? [POV] Mar 30 Juin - 13:02 |
|
|
[court...sorry pour l'attente]
Avant qu’elle n’ait pu comprendre quoi que ce soit, deux bras blanc comme du lait l’avait agrippé par la taille afin d’amener un petit corps frêle tout près du sien. Mécaniquement, une de ses mains se posa sur les épaules de la jeune fille, alors que l’autre dans un mouvement qui se voulait rassurant se contentait de caresser ses cheveux. Elle ne comprenait pas grand-chose à la situation, pour ne pas dire rien du tout. Mais, peu lui importait. Ils pouvaient bien faire ce qu’ils voulaient ce n’était pas son problème après tout. Diverses coupures, griffures de taille et forme variées parsemaient le corps du jeune homme de lueur rougeâtre alors qu’un fin filament de sang dégoulinait doucement de son cou. Etrangement, la marque laissée faisait pensé à des traces de dents. Mais, Hikari n’était pas une vampiresse donc cela ne pouvait être ça. …
N’est ce pas ?
« -Je crois que j’ai besoin moi aussi d’alcool…»
La Kunimoto ne fit donc aucun commentaire lorsque le jeune homme saisit la bouteille d’alcool afin de s’en imbiber le corps. A sa place, cela n’aurait pas été dans ses actions instantanées. Après tout, cela faisait atrocement mal de jeter de l’alcool pur sur une plaie. Alors sur plusieurs qui semblaient assez fraîche, ou, tout du moins, assez réçament rouverte, elle ne trouvait pas ça bien malin. Malgré tout, elle ne remarqua aucune réaction visible à la douleur sur son visage. SA bien entraîné ? Insensibilité à la douleur ? Ou voulait-il seulement montré que c’était un mec et donc qu’il était fort ?
Peu importe encore une fois, le voilà qui déjà couvrait son corps d’un T-shirt aussi noir que le sien. Elle se détacha de la poupée aux cheveux bleutés, attirée par un reflet lumineux un peu plus loin, près de l’étagère. Sans demander son avis au propriétaire de la chambre, sans non plus se demander si elle avait le droit, elle frôla de sa main le mur jusqu’à l’étagère.
« Alors, comment vous êtes arrivé là ? » reprit-il afin de rompre le silence tout en servant du thé dans de petites tasses. »
La blondinette répondit assez rapidement d’une voix plutôt distraite cependant.
« Oh. Tu sais la routine. Aucune envie de dormir, un grenier qui craque et nous voilà chez toi. »
Sur l’intonation de sa voix, on aurait pu effectivement pensé que l’évènement était assez naturel, presque habituel. Après tout, qui n’était jamais tombé du grenier de l’école dans la chambre d’un garçon en pleine nuit ? Vous ? Bon, mauvais exemple… Ses pas la menèrent enfin devant l’étagère qu’elle visait. Ses doigts fins l’agrippèrent et la poussèrent légèrement sur la droite, laissant ainsi à découvert une ribambelle d’armes en tout genre.
« Tu n’es pas un SA comme les autres, je me trompe ? »
Sa question était à double-tranchant. Il ne fallait pas la prendre au premier degré dans le sens « tu es spécial » comme aurait pu le comprendre beaucoup de ceux qui ne faisait pas parti des mis dans le secret. Cependant, elle était presque certaine qu’Anass comprendrait tout de suite de quoi elle parlait.
Dans la section Special Ability se retrouvait les élèves dotés de dons très puissants qui pourraient servir à protéger l’école. Et, bien qu’ils apprenaient plus ou moins bien à se servir de certaines armes, il leur avait toujours été formellement interdit de posséder dans leur chambre une arme à feu. Les armes blanches leur étaient autorisées dans certaines mesures. Mais les armes à feu étaient jugées trop dangereuses. Alors, la question que se posait Yuka alors que ses ongles tapotaient le métal d’un browning persistait : pourquoi Anass en aurait-il le droit ? Ce qui engendrait automatiquement la question « Qu’avait-il donc fait pour cela ? ». En y réfléchissant bien, Matsuri n’avait pas l’air de le considérer de la même manière qu’eux tous. Il n’était jamais parti en mission avec eux et ne les fréquentait au final que très peu. Pourtant, Yuka savait qu’il lui avait été attribué le titre de SA ainsi que tous les avantages qui allaient avec puisqu’il avait par exemple une chambre aussi spacieuse que la sienne au dernier étage du bâtiment. Malgré tout, c’était différent…
Son regard se porta sur l’adolescente aux corps enfantin mais aux yeux d’une telle froideur qui semblait avoir tout vu. Elle, elle ne savait probablement pas connaître le rôle de sa classe. Et ne devait pas le savoir. Malgré tout, la blondinette avait posé la question fatidique qui pourrait en dire beaucoup trop. Idiote ou irresponsable ? Traiter la de ce que vous voulez, cela lui passera bien au-dessus puisqu’elle n’en fait qu’à sa tête.
Alors que sa main frôlait un des longs couteaux, une goutte de sang perla à son doigt. Cette chambre devait aimer ce liquide rouge de vie et de mort puisqu’il le faisait apparaître comme bon lui semblait. A la différence que la légère coupure de la Kunimoto était benine aussi lui suffit-il de porter son doigt à sa bouche afin de le sucer doucement et de couper le saignement. Après tout, le remake de la belle au bois dormant à minuit passé dans cette zone du dortoir ne lui disait rien qui vaille la peine de s’y attarder.
Alors que au contraire, dos à la commode, elle prouvait clairement qu’une explication ne serait pas de refus. Son regard n’était pas méchant, pas non plus hautain ni suspicieux. Il faisait plutôt penser à une enfant qui aurait découvert quelque chose et qui aurait aimé que ses parents lui en apprenne plus au lieu de discuter gaiement autour d’une tasse de thé. De toutes manières, prendre sagement le thé ce n’était pas son truc. Et ce, même éclairé par le fin rayon de Lune dans une chambre ma foie intéressante à visiter.
|
|
|
|
Hikari Saname
Classe E ☆ ☆
Nombre de messages : 607
Age : 40
Localisation : In this wonderful world <3
Emploi/loisirs : Collégienne, flooder, manger du chocolat, RP, dessiner, les animes, les mangas, lire, dormir, rêver
Humeur : Hetaliaaaaaaaa! United Kingdom... Arthur... I love you ♥ America I loooooove you too! Spain ! Prussia ! I love all of them *O*
Date d'inscription : 09/02/2009
Feuille de personnage Don: Peut faire apparaître des objets par la pensée en échange de son énergie vitale (Wah! La classe *w* /SBAF/) Chambre: 16F Côté coeur <3: Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip... Dead x_x /SBAF/
|
Sujet: Re: Une soudaine envie de s’allonger dans la poussière? [POV] Mer 2 Sep - 20:12 |
|
|
Quoi de mieux pour discuter qu’être autour d’une bonne tasse de thé bien chaud ? Et c’est pour cela qu’une fois le désinfectant mis et les blessures guéries, l’A.S. aux cheveux d’argent s’empressa d’aller chercher tout ça sous le regard de la petite demoiselle. A côté d’elle se trouvait une gentille blonde bien plus chaleureuse et active qu’elle du nom de Yuka Kunimoto. Cette dernière scrutait la pièce dans tous ses recoins et Hikari vit ses yeux couleur cacao se poser sur un angle de la pièce. Là était disposé des armes, Hikari savait, en bonne élève, que toute arme était interdite à l’intérieur de l’école quelle qu’en soit sa nature, mais les S.A. avaient certains privilèges eux aussi, alors pourquoi ces armes intriguaient tant cette lycéenne ?
L’unique jeune homme de la pièce les invita gentiment à s’asseoir. Il n’avait pas l’air de garder trop de rancune envers la plus petite des deux filles ou sinon il le cachait très bien. Ayant tout de même quelques manières et adorant le thé, elle s’assit par terre, autour de la petite table que l’inconnu avait aménagée pour les circonstances. Il n’avait pas l’air de très bonne humeur, après tout c’était une réaction tout à fait normale au vu de la nuit qu’il avait dû passer à cause d’elle. C’est au moment où elle s’assit que la lycéenne aux allures de fillettes remarqua l’état déplorable de sa chemise de nuit : cette dernière était maculée de sang et déchirée à bon nombre d’endroits, d’ailleurs, heureusement que sa poitrine était inexistante car sinon les trous se seraient sans doute agrandis. D’un léger mouvement de la main, elle s’empara de l’hanse de la tasse qui lui était destinée. L’effluve qui s’en dégageait avait un côté suave et envoûtant, presque soporifique. Le sommeil la gagnait petit à petit, elle n’avait pas l’habitude de rester éveillée aussi longtemps. Ses paupières se fermèrent un petit moment et elle sentit son corps vaciller quand soudain la petite princesse s’en rendit compte et qu’elle rouvrit instinctivement son œil et empêcha sa rencontre avec le sol. Les deux autres s’en étaient-ils rendu compte ? Peut-être… Sa petite main passa dans ses cheveux pour empêcher certaines mèches d’un bleu azur de lui obstruer la vue. La peau blanche de son visage contrastait avec des cernes d’un noir d’encre qui étaient apparus au cours de la nuit. Des gouttes de sueurs suintaient sur son front et ruisselaient sur ses joues pour enfin parvenir au menton et tomber sur ses genoux. Sa vue devenait trouble, était-ce dû à la fatigue ?
Dans ses oreilles résonnaient une conversation de fond, elle n’en comprenait plus le sens. De quoi pouvaient-ils bien parler ? Mystère et boule de gomme avait-elle envie de dire. Une question cependant lui brûlait les lèvres. Ignorant le sujet sur lequel ses deux compagnons étaient partis elle osa les interrompre.
«_Comment t’appelles-tu ?, sa voix s’était faite faiblarde et tremblante, mais elle résonnait toujours comme le tintement d’une petite clochette. Pendant qu’elle prononçait ces paroles, elle fixait le jeune homme dont les cheveux argenté luisaient à la lumière artificielle qui régnait dans la pièce. Après avoir reprit son souffle, elle continua. _Moi c’est Hikari Saname.”
Tandis qu’elle prononçait ses paroles, sa main libre se leva et se présenta devant le jeune homme. Allait-il la prendre ? Elle croyait qu’elle faisait cela en signe de dédommagement, comme une obligation au vu de l’état dans lequel il était à cause d’elle, mais peut-être se mentait-elle à elle-même et que c’était bien là un signe d’affection. Son cœur de glace commencerait-il à fondre ? Sans même s’en rendre compte, elle venait peut-être de franchir la ligne qu’elle avait tracée autour d’elle.
Cependant, avant même que l’apollon ne puisse ne serait-ce qu’esquisser un geste, la tasse qu’elle tenait encore dans une des ses main commença à trembler dangereusement. Tout à coup, elle tomba, renversant son liquide brunâtre encore brulant sur le corps de la demoiselle en blanc. Des éclats volèrent dans tous les sens. Un cri résonna, un cri strident à en fendre les oreilles de ceux qui se trouvaient auprès d’elle. Mais aussi brutalement qu’il avait commencé, il se stoppa. La tête en arrière, son œil fermé, la pauvre jeune fille vacilla avant de tomber évanouie. Son bras couleur craie qui quelques instants plus tôt était tendu en direction du lycéen chuta en même temps qu’elle effleurant le visage du jeune homme.
Son corps frêle était secoué de soubresauts, sur son visage n’était plus visible qu’une impression de douleur infinie. Ses fins sourcils étaient froncés et des gouttes de sueur coulaient abondamment de son front plissé en signe de souffrance. Ce même front était chaud comme le feu brûlant dans l’âtre d’une cheminée. La fièvre augmentait petit à petit elle était… malade. A chaque battement de cœur, Hikari éprouvait un mal fulgurant à la tête et au torse. Pourquoi autant de souffrance ? Pourquoi cette douleur ? Une larme coula de son œil clos… Cette seule et unique larme roula le long de son visage dont les traits fins étaient crispés.
Une fiole cependant apparut dans ses mains, elle avait voulu un médicament contre la fièvre mais était-ce bien cela ? Dans son état, utiliser son pouvoir n’allait qu’aggraver son cas, de plus, il ne devait plus être fiable. Mais c’était ça ou rien. Elle avait totalement oublié la présence des autres dans la pièce. D’un geste faible et lent, elle porta le flacon translucide à ses lèvres finement dessinées et dont le rouge contrastait d’avantage encore avec sa peau plus pâle qu’à l’ordinaire.
Son œil se rouvrit, doucement, la paupière était encore lourde. La couleur de l’iris avait changé : elle était passée du bleu glace à bleu bien plus foncé, comme celui des profondeurs marines. La fiole roulait par terre et répandait son contenu sur le sol. Bizarrement, Hikari avait l’impression que tout tournait autour d’elle et que son champ de vision était encore plus flou qu’avant. Normal ? Sans doute pas mais elle essayait de s’en persuader tant bien que mal. Par contre l’effet qui suivi n’avait rien de normal… elle avait l’impression que des ailes lui poussaient dans le dos alors qu’il était évident que même son don ne pouvait en aucun cas la transformer en oiseau, alors pourquoi cette impression des plus étranges ? La raison l’abandonnait-elle à son tour ? Qu’avait-elle bien pu boire ? Que contenait donc cette fiole transparente pour ainsi la transporter loin très loin, dans un monde où tous ses problèmes s’étaient enfuis ?
|
|
|
|
Invité
Invité
|
Sujet: Re: Une soudaine envie de s’allonger dans la poussière? [POV] Dim 13 Sep - 2:47 |
|
|
Anass n’avait pas bougé un instant, immobile comme la pierre. Ces mouvements étaient dur et froid, tout comme la manière dont il se servait de son thé. Etait-ce le fait d’avoir été attaqué qu’il le rendait comme cela ? Ou seulement la présence de ces jeunes filles qui le mettaient mal à l’aise. Une petite inspiration longue et discrète dans tout cela et il écouta attentivement Yuka de son caractère dynamique répondre en première à sa question, mais elle le fit d’un certain recul : -Oh. Tu sais la routine. Aucune envie de dormir, un grenier qui craque et nous voilà chez toi. Le jeune Tokami eut à cet instant un petit hoquet. Il mit sa main devant sa bouche et sentit ses lèvres lentement et légèrement former une courbe. Un sourire ? Une envie de rire ? Cela le surprenait même lui, qui savait que cela n’était pas arrivé depuis trop longtemps. Une simple petite manière ironique de raconter l’histoire de Yuka et cette jeune fille, lui donnait l’envie de rire. Il resta un court instant à reprendre sur lui-même et de s’empêcher cette moquerie. Il leva les yeux et regarder en effet le trou de son plafond. Il devra réparer cela et ferait mieux de ne pas raconter cela à qui que ce soit, ou ces demoiselles auraient des ennuis. Il se servit de nouveau d’une tasse de thé et s’assit cette fois-ci sur son lit. Il leva les yeux vers la fille aux cheveux du ciel, elle paraissait distraite et distante, son regard avait du mal à accrocher le sien. Le jeune Tokami sentit à son tour, un certain mal à l’aise, puis son regard se jeta sur Yuka, elle s’approchait curieusement vers son étagère qui dissimulait ses armes. Il n’allait tout de même pas sauter sur elle pour l’en empêcher ? Mais, elle risquerait de tout voir. Il était partagé entre son devoir dans cette école et son devoir de gentleman. Finalement, trop dans le doute, il ne put laisser que le gentleman agir ou plutôt, il n’avait plus le temps de choisir. La jeune Kunimoto avait déjà fait coulisser l’étagère et elle tomba nez à nez face à son attirail. Katana de différentes tailles et de différentes lames, pistolet avec de nombreux différents types, gilet pare-balles, dagues, couteaux, pointes, détecteur infrarouge, et encore de nombreuses choses concernant les CH et leurs armes spéciales pour leurs missions. Il afficha un air sévère en espérant que cela évitera les questions, mais... - Tu n’es pas un SA comme les autres, je me trompe ? Ce n’était plus une question mais une affirmation. Le pire pour lui et que ce n’était pas seulement le problème que ce soit un S.A qui avait vu cela, il y avait aussi l’autre jeune fille. Comment pouvait-il expliquer cela ? Il regarda Yuka sévèrement en essayant de lui faire comprendre que la question n’était vraiment pas arriver dans la bonne situation. Il se leva et baissa les yeux afin que d’éviter leur regard. Il posa sa main sur son étagère, la ferma lentement et répondit : - En effet... Il tourna les talons et retourna s’asseoir sur son lit. Il les regarda sévèrement, l’une autant que l’autre, ou peut être un peu plus sur Yuka qui avait eu la maladresse de poser cette question et de dévoiler ainsi son armement. Cependant, il était quelque peu étonné de voir que celle-ci n’était pas au courant de son statut. Serait-ce tenu secret même chez les SA ? Incroyable tout de même, cacher l’existence des Chimeras aux SA pourrait leur être fatal. Si une urgence était déclaré et que l’effectif des chasseur de Chimeras manquerait, ils seraient contraint de recourir à eux et si ceux-ci ne connaissent même pas leur existence, ils ne seront jamais prêt, physiquement ou mentalement. Toutes ces réflexions avaient marqué un long silence dans la conversation. Sortant de ses songes, il secoua vivement sa tête sur les côtés et regarda la jeune fille aux cheveux d’azur. Elle ne semblait pas perplexe ou interrogé par les événements, elle semblait plutôt ailleurs. Normal, un corps aussi frêle ne pouvait sûrement pas tenir une nuit sans dormir. Il en profita pour lâcher une simple information vers Yuka, il ne fit que bouger les lèvres et fit un léger murmure : - C... H...Lorsqu’il eut finis, il enchaîna aussitôt et parla de nouveau distinctement mais en prenant garde de ne pas alerter les surveillants de cette étage : - C’est mon secret... Dit-il en faisant allusion aux armes. Je vous demanderai alors d’être discret, voir même muet, en ce que vous avez vu ici. Tant qu’à moi, j’en ferais de même sur le fait de votre présence ici. Me suis-je bien fait comprendre ? Une attente à la réponse de ces jeunes demoiselles, mais pas trop longue. Il pensait tout de même qu’elles avaient comprises où il voulait en venir. Sur ce, il finit sa tasse de thé d’un trait et se retint de frémir. Il n’avait pas fait attention qu’il l’avait fait si fort, et si chaud. Il posa la tasse sur le petit plateau, qui était pour lui, signe qu’il n’allait plus en reprendre. Il releva encore les yeux vers elle, et les examina. Au fond, sauf la personnalité changeante de l’autre fille, elles étaient très gentilles et n’avaient rien de mauvais dans leur esprit. Du moins, c’était son hypothèse. Il se mit alors à réfléchir aux Chimeras, comme cela, sans véritable raison, ou était-ce parce qu’il revenait de la chasse ? Ou qu’on venait de dévoiler ses armes ? En tout cas, il en fit réflexion. Il songea à ce qui pouvait arriver sans les CH pour vaincre les Chimeras. En effet, ils étaient humains, mais rien ne permet aujourd’hui de les capturer ou de les soigner. L’unique moyen était vraiment de les tuer, sinon, sans les CH, ils s’en prendraient à de nombreux gens et à l’académie, et à elles. Ce fut sûrement à ce moment là, qu’Anass comprit réellement l’importance de son travail. Il en remercia même l’académie. Pourtant, ce rôle aurait pu être remplis par de plus compétent qu’eux, non ? Voilà des questions à noter pour les poser à Matsuri-sensei. Anass réalisa même à cet instant, que de nombreuses questions étaient sans réponses en ce qui concerne les Chimeras et leur chasseur. Il devrait analyser le dossier avec plus de précaution. C’était des choses fortes intéressantes qui venaient à lui. Il jeta un brève coup d’oeil aux jeunes filles, ce fut surtout l’inconnue qui l’intrigua. Elle était vraiment fatigué, et durant le moment où il était plongé dans ses pensées, il aurait juré voir la petite fille de cristal s’écrouler. Elle semblait encore ailleurs, pourtant, elle parvint à revenir prosaïque et demanda d’une faible voix douce et cristallin : - Comment t’appelles-tu ? Anass écarquilla les yeux. C’était donc l’unique chose qu’elle avait trouvé à dire dans ce genre d’instant. Elle venait de voir des armes, être menacé d’être dénoncé et il l’avait même dévisagé, et elle n’avait que cela à demander. Il voulait y répondre, mais elle venait d’enchaîner en se présentant : - Moi, c’est Hikari Saname... Hikari... Lumière... Anass fit un rapide rapprochement avec elle et la jeune Tenshi qui perturba ses derniers rêves. Pourquoi un lien entre la lumière et l’ange ? C’était une étrange sensation. Néanmoins, il s’avait qu’il avait un lien très fort avec cette Tenshi, cela se pouvait-il que ce soit dans son passé oublié ? Possible, mais ce lien pourrait être aussi fort avec cette jeune fille ? Difficile à savoir, sachant que la première chose qu’elle voulait le faire en le voyant, c’était de le tuer. Pourtant, elle avait changé d’aura. Elle paraissait plus calme, et semblait même aussi léger qu’une plume porté par le vent, une goutte de cristal tombant du ciel, oui... Elle était totalement différente, c’était une chose qui terrifiait un peu le jeune Tokami mais malgré cela, il s’inclina un peu vers elle et se présenta à son tour : - Anass Tokami, de la classe E. Ravie de te rencontrer, Hikari. Il se releva mais ne montra toujours aucun sourire. Pourtant il essayait, mais sa nature était un peu compliqué. Il ne fit qu’un sourire en coin qui lui donnait plus l’impression d’être gêné qu’autre chose. Sans s’en rendre compte, la main de la jeune fille lui était tendue. Elle voulait lui serrer la main ? Ce fut à cet instant que le CH accepta finalement de sourire, un sourire venant du coeur. Il serra la main de la jeune fille et ajouta : - J’espère que nous allons nous entendre. Etait-il aussi simple de devenir amis ? Ou serait-ce le fait qu’Anass s’était interdit à la vie qu’il en avait oublié le déroulement ? Tout cela, il ne le comprenait pas, mais il se laissa porter. Oui, il se laissait faire. Il aimait. Il était heureux. Takuetsu n’était pas aussi mauvais endroit. Il s’enleva rapidement cette idée de la tête lorsque lentement la main de la jeune Saname glissa lentement frôlant tendrement son genou puis partant en arrière, son petit corps. Elle venait de s’évanouir. Un verre s’était brisé sur le sol, un liquide jaune avec. C’était le thé de la fille aux cheveux d’azur. Le jeune Tokami avait écarquillé les yeux. C’était pour lui, voir une personne mourir. Comme cette fois. L’autre fois. Un mort. Il regarda Hikari à terre, elle tremblait, un symptôme semblable à l’épilepsie. Le jeune Tokami en prit horreur, il n’allait pas la laisser ? Il secoua vivement la tête et se chassa cette idée. Non, pas une nouvelle fois. Il ne laisserait plus personne mourir. Seuls des êtres comme des Chimeras, dangereuses pour la société et les bonnes personnes doivent être éliminés. Les bonnes personnes devaient vivre. C’était sa pensée. Il balança violemment la petite table où était la théière et se précipita vers la jeune fille. Il marcha sur un bout de verre et décida de ne montrer aucun signe de douleur. Il se mit les genoux aux sols près de sa tête qu’il maintenant immobile entre ses jambes. Il tint ses bras survolté par avec les siens. Il posa un instant sa main sur le front d’Hikari tout en maintenant la main de l’inconsciente. Elle avait beaucoup de fièvre. C’était pas bon. Malgré le manque de force qui lui restait à cause du précédent combat contre la Chimeras, il avait du mal à utiliser son don mais le fit comme il le put. Il envoya successivement de petits vents froid sur son petit front et essaya par la suite de créer de nombreuses petites lames faibles qui maintiendrait le corps de cette demoiselle. C’était beaucoup plus difficile, créer de nombreuses lames de vent partant dans différent sens et cela faiblement mais restant successive. A force, c’était lui qui avait de la fièvre. Il murmura difficilement à Hikari : - Hikari... Réveille-toi... Tout va bien... On est là... Lentement du sang coula de son nez, puis très abondamment et tomba sur le front de la jeune fille. Ce fut ensuite sa lèvre qu’il avait trop mordu qui saigna. Ses forces le quittèrent quand soudain, une chose étrange apparut devant elle. Elle avait apparut comme par magie. Aucun bruit, aucun flash. Comme elle l’avait fait tout à l’heure avec sa massue. C’était une fiole. De plus en plus, il comprenait le don de la jeune fille mais la voir pâlir ne le rassurait pas du tout. Elle leva lentement sa main vers l’objet, allait-elle le boire ? Anass n’était pas rassuré et hésitait à l’empêcher d’y toucher. Cependant, il sentait qu’elle savait ce qu’elle faisait. Ces sentiments, remplis de questions avaient été trop long, car elle l’avait déjà saisit dans sa main et la rapporta à ses lèvres. Le liquide coula lentement dans sa bouche. Des petits bruits provoqué par sa gorge indiquait qu’elle buvait. Lorsqu’elle termina la dernière goutte, elle se raidit, comme une morte. Ces yeux perdirent en vie et se remplirent d’un bleu nuit effrayant. Sa main tomba de nouveau comme une morte, comme Yoko. De petites larmes vinrent aux yeux du jeunes Tokami et tombèrent sur son front, se mélangeant au sang qui était tombé plus tôt. Elle n’était pas... Non !!! Il baissa vivement son oreille à sa bouche et écouta son souffle et regarda en même temps son ventre. Elle respirait. Elle vivait encore ! Mais trop faiblement. Elle n’allait pas bien. Pas bien du tout. Il fut pris soudain par une grande colère, et tourna sa tête vers le lit et tendit violemment sa main vers celui-ci et en même temps, un vent violent enleva poussières, bout de bois et autres éléments qui étaient tombés du plafond. Des objets s’écrasèrent contre la fenêtre. Le réveil s’était cassé (oh, pour le peu qu’il a servi ^^) et sa table de nuit avec. Il avait tout fendu et la trace d’une lame de vent se voyait à présent sur son mur. Il s’en contreficha et déposa délicatement Hikari après avoir pris un bon moment pour la soulever sans la brusquer. Lorsqu’il eut finis de la poser, sa tête tourna un peu. Il avait trop utilisé son don et il saignait encore du nez. Mais il s’en ficha, il se tourna vers Yuka et demanda alors que sa silhouette se déformait : - Qu’est-ce... Qu’est-ce qu’on fait ? Même lui, dans ce genre de situation perdait ses moyens ? De la peur et de la crainte ? C’était à croire qu’au fur et à mesure qu’il vivait dans cette académie, il devenait humain.
|
|
|
|
Hikari Saname
Classe E ☆ ☆
Nombre de messages : 607
Age : 40
Localisation : In this wonderful world <3
Emploi/loisirs : Collégienne, flooder, manger du chocolat, RP, dessiner, les animes, les mangas, lire, dormir, rêver
Humeur : Hetaliaaaaaaaa! United Kingdom... Arthur... I love you ♥ America I loooooove you too! Spain ! Prussia ! I love all of them *O*
Date d'inscription : 09/02/2009
Feuille de personnage Don: Peut faire apparaître des objets par la pensée en échange de son énergie vitale (Wah! La classe *w* /SBAF/) Chambre: 16F Côté coeur <3: Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip... Dead x_x /SBAF/
|
Sujet: Re: Une soudaine envie de s’allonger dans la poussière? [POV] Sam 31 Oct - 17:00 |
|
|
Hikari n’allait pas très bien, elle allait même assez mal. Enfin elle ne ressentait rien, rien que du bonheur en mélopée, un bonheur doux et juvénile comme celui du pays des bisounours, tous rose, tout doux que l’on a envie de manger, que l’on a envie de serrer contre soi. Oui, elle était en plein rêve, elle rêvait d’un monde parfait où tout allait pour le mieux, où tous les problèmes se dissipaient avant même qu’ils ne lui viennent à l’esprit. Elle était si heureuse d’être enfermé dans ce petit cocon en coton tout moelleux où la réalité ne pouvait intervenir et où elle n’avait aucun droit. Tiens, un arc en ciel, tiens un nuage rose, tiens en voilà un bleu ciel, on aurait dit un monde de dessin animé kawai avec des étoiles schématisées toute dorée, des nuages de toutes les couleurs si près du sol que l’on avait l’impression de pouvoir les toucher, des arcs en ciel tout partout et tout un tas d’autres merveilles de ce genre. La petite Hikari Saname voyageait de nuages en nuages, humeur les parfums fruités quelques fleurs au passage, voguant de découvertes en découvertes immunisée du temps, de la peur, de la tristesse, de la douleur et de l’horreur qui, toutes ensembles, composaient sa vie. Elle riait, elle jouait, elle courait, sautait, grimpait et s’amusait à l’image d’un enfant avec son cadeau de Noël. Ce monde lui paraissait si beau et si lumineux qu’elle voulait y rester pour toujours, pour toujours. Ici elle n’avait pas besoin de s’en faire, elle ne mourrait pas pour la bonne raison que rien ne pouvait la blesser et qu’en plus elle était seule. Tiens, c’est vrai, elle était seule, toute seule dans ce fabuleux pays des merveilles. Elle ne l’avait pas remarqué avant. Suite à cette découverte, elle s’arrêta de courir et s’assit sur un nuage. Pourquoi se sentait moins heureuse et plus triste tout à coup, était-elle trop seule ? Elle voulait des amis, elle en exigeait à ce monde fantastique mais malheureusement pour la petite demoiselle, rien n’apparut, elle était toujours seule.
Le sourire disparu peu à peu de son visage. La solitude lui pesait à présent comme un lourd fardeau, que pouvait-elle faire pour y remédier ? Rien, elle était impuissante même dans ce monde rose bonbon où l’on respirait le bonheur à plein nez. Une ombre apparut soudainement derrière elle, répandant son venin à toutes les choses qui composaient son rêve. Tel nuage auparavant bleu ciel devenait noir nuit, les rose grisâtre, les fleurs fanèrent ou bien se transformèrent en des êtres étranges dont les bouches aux grandes dents pointus s’étiraient en sourire machiavéliques et effrayants, les arcs en ciel disparurent peu à peu, il en valait de même pour les étoiles. Cette bulle qui auparavant était peinte en rose, bleu ciel et autres couleurs claires était devenue terne et obscure. La lycéenne qui il n’y avait que très peu de temps était en train de rire et de gambader gaiment dans les clairières de ce monde, était à présent recroquevillée sur elle-même pleurant chaudes larmes. Elle avait mal, la douleur et la peine son cœur la serraient et l’entravaient sans pitié. Une main vive et brutale expulsa les larmes de son beau visage blanc pour laisser la place à de nouvelles. Ce flots incessant ne déniait pas s’arrêter et plus il coulait plus le monde devenait sombre et ténébreux.
Un certain temps plus tard, après avoir pleuré de tout son soûl et avoir presque vidé toutes ses réserves lacrymales, Hikari leva les yeux sur ce qui l’entourait. Une horreur sans comble s’empara alors d’elle et de son esprit. L’espace était devenu noir d’encre, les fleurs s’étaient encore plus envenimées et usaient de leurs mauvaises langues pour la choquer, l’humilier et l’attrister davantage. Pour cela, elles reprenaient mot pour mot les dires de ses parents et des enfants qui la traitaient de monstre ou autre… Ca faisait mal, si mal, bien trop mal à son petit cœur déjà brisé. Ainsi, elle entendit de nouveau la conversation entre des filles de collège alors qu’elle n’était qu’en primaire. Leurs voix perfides et la méchanceté des dires étaient accentuées par les êtres maléfiques.
"-Eh ! Attention ! Le monstre approche ! Ne la regardez pas, elle risquerait de vous maudire ! -Non, elle peut faire ça ? Mais c’est horrible ! -Il parait qu’elle a déjà démembré et mangé un bébé ! -Eurk ! C’est ignoble !"
S’ensuivit une conversation entre elle et sa mère. Enfin, conversation était un bien grand mot pour ce qui en était réellement. En effet, sa mère était tout simplement en train de lui crier après pour avoir, même sans le vouloir, user de son don.
"Monstre ! Espèce de démon ! Qu’ai-je fait pour avoir une fille comme toi ? Je préfèrerai te savoir morte !"
Le bruit d’une claque retentit suivit de pleurs, ses pleurs à elle. Se remémorer ça la décimait peu à peu intérieurement. Oui, elle avait failli oublier qu’elle ne valait pas mieux qu’un animal, qu’elle n’était pas une humaine à part entière mais une chose étrange et dangereuse, elle était bel et bien un monstre. Après tout, ils avaient sans doute raison, pourquoi devrait-elle être traitée comme une enfant normale alors qu’elle était entièrement anormale ? A ce moment, Hikari avait entièrement oublié le fait qu’elle n’était pas seule dans ce cas et qu’un certain nombre de personnes étaient pareilles qu’elle, elle en avait oublié jusqu’à l’académie, elle ne se souvenait plus que de ses mauvais souvenirs d’enfance, se les ressassant un par un, plus douloureux les uns que les autres.
Petit à petit, elle sombra dans les ténèbres de son cœur, elle n’avait pas encore remarqué qu’il s’agissait de son rêve, de son monde et qu’in n’était régit que par ses émotions et ses sentiments. Ainsi, plus elle s’enfonçait, plus les souvenirs qu’on lui remettait de force en mémoire était durs à encaisser jusqu’au moment où ce monde tout entier disparu laissant place à un noir complet d’où n’émergeaient que les dialogues plus venimeux et assassins que jamais. De ses yeux, de grosses gouttes coulaient puis tombaient dans le néant.
Un organe vint soudain frapper ses tympans, il était différent des autres, il ne faisait pas mal mais au ton, la demoiselle sentait qu’on la réprimandait, cependant elle n’entendait pas bien, comme si ce son était lointain. Elle se focalisa alors uniquement sur lui, quelles étaient donc ces paroles incompréhensibles ? Pourquoi semblaient-elles si lointaines ? Un tas de questions étaient en train de germer dans sa tête. Elle se releva, marchant littéralement dans le vide au milieu de tous les discours que des personnes invisibles prononçaient. Bien qu’elle les entende, Hikari n’y prêtait plus autant d’attention car toute sa curiosité avait été happée par la mystérieuse personne qui était en train de lui parler.
Elle commença à courir vers l’origine de la fabuleuse voix. Inconsciemment, elle savait qu’elle allait au devant des problèmes et des soucis mentaux, mais elle s’en fichait, elle était portée par les ailes de sa curiosité. Pourtant, elle avait beau courir, ses cheveux bleus au vent, elle n’arrivait pas à se rapprocher de la personne qui lui parlait. Pourquoi ? Peut-être ne courait-elle pas assez vite et que cette personne la fuyait ? Elle accéléra l’allure mais aucune amélioration ne se fit sentir. Elle commençait à s’essouffler et à se fatiguer tandis que progressivement ses mouvements se faisaient plus lents. Les mains sur ses cuisses, le corps penché en avant, elle s’arrêta alors pour réfléchir posément et en même temps récupérer. Pourquoi donc ne parvenait-elle pas atteindre la mystérieuse inconnue ? Cette personne ne voulait-elle donc vraiment pas la rencontrer ? Elle recommençait à broyer du noir en baissant les bras. Elle s’allongea dans le vide et sombra de nouveau dans l’écoute des conversations enter-vocale.
Pendant ce temps, son corps, lui, allait au plus mal. Déjà pas mal éprouvé par les blessures, l’utilisation du don, la fièvre et l’heure tardive, il avait dû en plus subir de plein fouet la drogue qu’il avait malencontreusement ingurgité. Voilà quel avait été le résultat de la volonté d’utiliser son don alors qu’on était soi-même dans un très mauvais état. Hikari ne prenait-elle donc jamais soin de ce qui lui appartenait, en particulier son corps ? En tout cas, elle n’en avait pas l’air et la confiance qu’elle donnait aux autres étant proche de zéro, elle avait refusé catégoriquement l’aide qu’on lui avait proposée pour «se la jouer perso» comme on aurait dit d’un joueur de handball n’ayant pas l’esprit d’équipe. On voyait désormais les conséquences néfastes que ça allait lui apporter : la masse endormie était secouée de part en part par des convulsions de rejet de l’étrange mixture avalée un peu plus tôt. Anass, le garçon, avait, en plus tâché le beau visage de la princesse par des gouttes de sang. Il avait de suite paniqué et avait dérangé entièrement sa chambre, se fichant au passage de réveiller plus des trois quarts de l’académie, pour la mettre sur son lit. Mais il avait désormais dû se rendre compte qu’il n’y avait désormais plus rien à faire pour la jeune fille à part peut-être de la ramener dans sa chambre si les soubresauts l’y autorisaient évidemment.
Tandis que son enveloppe charnelle se portait plutôt mal, il n’en valait pas mieux de son esprit. Les yeux rouges bouffis de la matérialisation ne parvenaient plus à laisser échapper ne serait-ce qu’une larme, il n’y en avait plus. Ses yeux demeuraient vides de toute lueur attestant que la vie ne l’avait pas encore quitté. Seule sa poitrine se soulevant puis s’affaissant prouvait qu’elle était encore vivante. Son esprit était peu à peu en train de s’effacer. Elle était lasse de cette vie où tous la détestait et elle n’en avait que faire de vivre désormais. Alors qu’on aurait pu penser que tout était perdu, il y eut un retournement de situation. Un éclair de lucidité frappa l’entité, elle avait oublié l’essentiel : elle ne pouvait être seule, jamais. Cette impression qui autrefois l’avait dégoûtée la faisait sourire maintenant. Où qu’elle aille elle ne pourrait jamais être seule : elle était composée de deux personnes. Enfin pas réellement mais c’était tout comme. Etant schizophrène, elle aurait toujours quelqu’un à qui parler, quelqu’un qui pourrait la réconforter ou bien tout simplement briser cette solitude infernale. Enfin mieux valait ne pas trop compter sur cette personnalité pour le deuxième cas, elle risquait plutôt de l’enfoncer, mais cela lui importait peu pour le moment.
Dès qu’elle eut réalisé que sa solitude n’était qu’imaginaire, ses yeux se rouvrirent presque pleins de vie. Bien qu’elle n’aimait pas tellement sa seconde personnalité, elle savait –tout du moins elle espérait- qu’elle pouvait compter sur elle en cas de soucis. Les conversations perfides s’arrêtèrent aussitôt et un calme plat fit son retour. Puis, petit à petit, un bruit de craquement se fit entendre : la bulle de solitude et de tristesse dans laquelle elle s’était enfermée commençait à se briser pour, à la fin, voler en éclat. Là, personne ne l’attendait, elle ressentait simplement une présence, présence effrayante mais en même réconfortante. Un sourire apparut sur le visage de Hikari, ses paupières se fermèrent et d’une voix aigue et pour une fois chaude et emplie de reconnaissance, elle dit :
"Arigatô" [hrp : Merci]
Lorsque la lycéenne rouvrit les paupières, elle était toujours dans sa chemise de nuit blanche mais déchirée et tâchée de sang. Cependant, son visage avait été nettoyé. Elle regarda l’heure qu’indiquait son réveil : 13h52. Zut ! Elle avait raté les cours. Elle se dépêcha de sauter du lit mais un vertige la prit soudain de court. Elle retomba lourdement sur son lit, ses jambes ne la supportaient plus. Elle remarqua alors un petit bout de papier sur sa table de nuit dessus était inscrit quelques phrases.
"Anass et moi avons éteint ton réveil pour ne pas qu’il te réveille. On dira au prof que tu es restée au lit parce que tu étais malade, on a aussi prévenu l’infirmière, elle devrait passée vers 4h. Si tu as besoin de quelque chose d’autre, contacte-moi, voici mon adresse keitai : Dream-or-die@takuetsu.comBye
Yuka"
A la lecture de ces quelques mots, Hikari se remémora ce qu’il s’était passé l’autre nuit, un mal de crâne fulgurant la prit d’un coup. Une personne toqua alors à la porte puis entra, il s’agissait de l’infirmière, la demoiselle s’assit sur le lit, de longs cernes d’un noir profond s’étaient dessinés sous ses yeux, elle avait l’air d’un cachet d’aspirine et ses cheveux en bataille n’arrangeaient pas le tout. Elle n’avait l’air de rien et, à sa vue, l’infirmière se précipita à son chevet pour poser sa trousse médicale sur son lit et en sortir des médicaments. Ainsi elle allait encore être obligée de suivre un traitement et d’écouter les sermons du personnel soignant. Joie était au programme apparemment.
- Spoiler:
Post très peu codé, gômen, mais bon, la flemme, la flemme u_u" Vu que tu m'as pas rep Mikado-Chan, je pense que le post te convient, voilà qui met donc fin au RP :'D
|
|
|
|
Contenu sponsorisé
|
Sujet: Re: Une soudaine envie de s’allonger dans la poussière? [POV] |
|
|
|
|
|
|
|
Une soudaine envie de s’allonger dans la poussière? [POV] |
|
|
Page 1 sur 1 |
|
|
Permission de ce forum: |
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
|
|
| |
|