Pour ou contre ? [PV elle se reconnaitra =p]

[10 ans après ... XD]

Mitsuko marchait tranquillement dans la forêt qui zébrait l'académie. En fat, on l'appelait plus communément 'la' forêt, mais elle était constituée de plusieurs parties indépendantes. Mitsuko marchait actuellement dans la plus étendue, et accessoirement aussi la plus sombre donc la plus déserte.

Nous étions le matin. Un matin frais du moi de mars, calme comme tous les matins normaux de ce monde. Et Mitsuko s'ennuyait, comme à peu près tous les matins normaux de ce monde. Normalement, elle aurait du être en cours à cette heure là. Cours de ... Anglais. Mais ça, elle n'en avait rien à faire. Et puis elle était parfaitement bilingue ( HRP : ce que je ne suis absolument pas x] ). Mitsuko voyait clirement ce qui allait se passer. A la fin du cours, le professeur furieux irait faire son compte rendu au directeur, lequel écouterait d'un air attentif (oui, seulement l'air) les remontrances envers sa fille, qui une fois encore avait sécher le cours "le plus important auquel elle doive assister. Parce que l'anglais est une langue mondialement parlée et que votre fille se doit d'être cultivée, elle ne peut pas fare une telle offense à un directeur d'école tel que vous, M. Ogawa ...". A ce moment, il serait coupé par un geste sec de la mais de "M. Ogawa" qui le renverrait faire cours à ses élèves et soupirerait dans son dos en se demandant pourquoi il n'était pas déjà viré. Trop fayot à son gout, mais bon ... Son don était plus qu'intéressant.

Bref, quelques instants plus tard, Mitsuko recevrait un SMS lui indiquant qu'ele était convoquée chez son père. Celui-ci ne lui ferait absolument pas la morale sur son séchage, mais lui donnerait encore une mission "importante et urgente" à réaliser de suite, sans même lui lancer un regard, comme d'habitude.

Mitsuko s'assit donc sur un tronc d'arbre arraché par la violente tempête qui avait lieu quelques années auparavant et avait fait de sérieux dégats. Ce tronc avait été laissé là car il formait une sorte de banc naturel, et que le responsable du budget, radin, avait préféré le laisser là au lieu d'en mettre un neuf. A peine si l'arbre avait été retaillé ...

Elle resta là, yeux fermés, un instant. Jusqu'à sentir une vibration dans sa poche. Elle y glissa la main qu'elle referma sur le portable qu'elle éteignit instanément. Pas besoind e regarder, elle savait déjà qui c'était ... Elle amorça le geste de se lever et se figea, rouvrant le yeux. Une présence ... Nord-Ouest (hrp : 36 degrés nord, chef ! ennemis repérés ! //SBAFF// (scusez, c'est les effets secondaires du TPE ...). Elle se leva lentement, et se mit debout dans une position au premier abord normale mais qui, à bien y regarder, était une position de garde de combat.

- Qui est là ? Montrez-vous !

Peut-être n'était-ce qu'un élève égaré ... Mais elle était assez loin des sentiers battus qu'ils parcouraient habituellement ... Qu'aurait-il fait là ?

Nouveau message de Mimi: [Tu vas encore m’éviter longtemps ?]
Megu : […T’es où ?]
Mimi : [ Disons que je peux bien me défiler pour te rejoindre.. Où tu es là ?]
Megu : […Nulle part.]

Mi : [Megu arrête de froncer les sourcils je te vois d’ici.]
Me : [Dis pas n’importe quoi]
Mi : [J’ai vu juste.. hm ?]
Me : [Nops]
Mi : [Mais si ^^]
Me : [Non]

Mi: [Bon hein avec la mauvaise volonté que t’as je te laisse]
Me : [Pk faire ?]
Mi: [Pose pas de questions, je te laisse]
Me: [Veux savoir pk d’abord.]
Mi: [Tu peux pas]

Me: [Maieuh ! ] *Bon sang… où est c’qu’elle veut en venir ! Elle a toujours le don de savoir tourner autour du pot avant de lâcher le morceau...‘-_- *
Mi : [Bon, je vais te laisser. Vraiment désolé. Bye.] *Bon sang qu’elle est difficile !*

Qui est là ? Montrez-vous !

« Hum…Je peux répondre à une question par un question ? »

« Pluie…Pluie…Pluie. Goutte…Goutte…Goutte. Ahum. Je viens en paix. »

« Je le suis…un peu…beaucoup…passionnément…à la folie…pas du tout…ou non alors très peu. »

Hein ? Une collégienne ? Mais qu'est-ce qu'elle faisait là ? Il y avait des coins vraiment plus agréables pour sécher ... Et puis surtout, des endroits moins "occupés" ... Qu'est-ce qu'elle lui voulait ? Apparemment rien, puisqu'elle l'ignora complètement et se mit à défeuiller des feuilles ... Qu'attendait-elle de la part de Mitsuko ?

Cette dernière s'approcha et se planta là, debout derrière la jeune fille assise à quelques mètres. Elle se posait des questions, mais qui ne s'en poserait pas à sa place ? C'est vrai, quoi ! Mettez-vous dans sa position ...

- 1. On salue un sensei quand on en croise un. 2. Pourquoi n'es-tu pas en cours ? Et enfin 3. donne moi une bonne raison de ne pas te dénoncer, Matsukaze-chan ... Parce que pour l'instant, vois-tu, je n'en ai aucune ...

Pourquoi étaut-elle là ? Il fallait que Mitsuko le sache, même si ça ne la regardait sans doute pas ... Et quoi de mieux que l'approche directe et un peu agressive pour forcer les gens à vous parler ?

[tout petit, mais purééééééééée, pas d'inspi ... TT]

« Ohayo Ogawa-san… Tu es satisfaite ? »

« Tu devrais le savoir non ? Toi qui es toujours au courant de tout… La Classe D, n’a pas cours de la tranche horaire actuelle, à la suivante. Donc me dénoncer, ça sera plus tard ok ? Voila, maintenant,, tu n’as plus besoin de chercher…on va dire que je t’ai enlever un poids. C’est une bonne raison de ne pas me dénoncer, pour plus tard tu ne trouves pas ? »

« Et toi ? Moi aussi j’ai le droit de savoir ce que tu fais là…Tu n’as pas cours ? »

Pas fameux - Gomen ><

C'était assez drôle. La timide petite jeune fille se réveillait et se "rebellait" ? Aha ! Laissez moi rire ! Mais c'était plutôt amusant. Divertissant même. Quite interesting.

*Ouh, j'ai peur ... aidez-moi, elle va me manger ...*

- Et toi ? Moi aussi j’ai le droit de savoir ce que tu fais là…Tu n’as pas cours ?

Allait-elle lui dire ? Bah, après tout, elle navait rien à cacher, rien du tout même. enfin, si quelques petits trucs, mais pas ça en tout cas.

- Actuellement je devrais être en cours d'anglais. Mais comme je n'en vois pas du tout l'intérêt et que je parle suffisemment bien l'anglais comme ça, je suis ici, en attendant que mon père m'envoie une invitation à entrer dans son bureau. ca te va comme réponse, ou il t'en faut plus ?

Le ton était certes agressif, mais Mitsuko, en elle-même, ne l'était plus. Non, elle était bien plus intéressée par cette fille ... son visage ... ah oui ! Elle pouvait remercier sa memoire, car ce dossier n'était pas souvent regardé. Megumi Matsukaze. Télékinésiste, au collège [hrp : ou du moins en ce temps là au collège ... x) ] Oui, cette fille était ... intriguante. De quoi faire bouger un peu sa journée ...

[mais c'est quoi ces posts riquiqui ? >.<]

La réponse de Mitsuko, n’étonna que peu la petite collégienne. Certes elle ne la voyait que peu, mais les échos et les rumeurs étaient abondants, et ne semblait pas être vraiment faux. Ces paroles, lui faisaient penser à celles d’une fille capricieuse et têtue, comme la plus part des gens la décrivaient. Cela elle devait le savoir. Megumi, hocha la tête affirmativement, vu qu’elle ne voulait pas dire grand choses, le moment n’étais pas encore là. Comme d’habitude, elle allait jouer le rôle de la perfect Megumi, calme et timide, mais ses pensées seraient beaucoup plus différentes que ses paroles. Passons. La jeune fille, qui restait immobile, ne savait pas quoi faire. A vrai dire, elle avait en vie de partir, car, vu comment la conversation avait commencé, le ton ne baissera pas de si tôt, c’est bien ça qui l’inquiétait. Mais aujourd’hui, Megumi était d’humeur taquine. La vrai Megumi, prenait en quelques sortes le dessus sur la perfect Megumi. Celle-ci, trop cachée en ce moment, avait envie de ressortir. Eh puis zut pour sa petite couverture, il y avait bien des moments, où elle avait le droit de se lâcher ? Son corps se détendit un peu, et son regard était comme changé.

*Elle se croit vraiment tout permis*

« Mitsuko Ogawa Reine de l’Académie… Mitsuko Ogawa fille comme les autres … Mitsuko Ogawa Reine de L’Académie… Mitsuko Ogawa fille comme les autres… »

Cela pouvait paraître, comme une mince provocation, mais ce ne l’étais pas vraiment. A vrai dire la petite Matsukaze, pensait juste à haute voix. Le regard remplie de malice, la jeune fille regardait la fille Ogawa dans le blanc des yeux. Finalement, vu de prêt, elle n’était pas si effrayante… Megumi, aussi d’humeur joueuse, avait décidé qu’en cette matinée, elle devait s’amuser. Mais avant ça, il fallait qu’elle sache quelques choses, de plus ou moins important pour elle. L’opinion, qu’avait Mitsuko sur elle. Elle voulait savoir, si son jeu, fonctionnait… Traînant le pas, Megumi s’assit dans les feuilles, et avec un ton aussi malicieux que ses yeux, elle se mit à parler.

« Dit Mitsy, qu’est-ce que tu penses de moi ? »

Elle ne la connaissait pas vraiment, et la familiarité était faite exprès bien évidemment. Non pas qu’elles étaient des grandes amies, loin de là, mais elle resterait toujours dans l’esprit taquin, encore et toujours. Faisant mine de faire la moue, la jeune fille avait décidemment tout préparé. Enfin, elle ferait tout de même attention de ne pas exagérer. Elle savait que la fille du directeur, avait du répondant, même plus qu’elle, mais c’est bien pour cela qu’elle faisait cela. Pour une fois, qu’il y avait quelqu’un avec qui elle pouvait se révéler. Maintenant il ne restait plus qu’a voir, si la tigresse, avait vraiment l’âme d’une tigresse…

Reine de l'Académie ... fille normale ... Non. Reine de l'Académie ? Oui, sans doute. Fille normale, certainement pas. Comment peut-on être normale en changeant les gens autour de soi aussi facilement ? Lorsque personne ne vous fait confiance pour la simple et bonne raison qu'ils ne sont jamais sûrs d'eux en votre présence ? Qu'à la simple évocation de votre nom, certain se taisent, vous dévisagent, vous jaugent, vous évaluent, voir si vous valez la peine qu'on reste là ou bien s'il faut partir ... Reine, oui, mais reine solitaire et désavouée ...

La forêt autour d'elle était calme, les sapins se balançant doucement au gré du vent calme. La clairière entière dormait presque. La seule présence était notée par une taupe passant son nez à quelques pas de là, regardant autour d'elle avant de replonger sous le sol. Etrange ... tout paraissait dénué de vie. Un peu comme un jeu de playmobil. Chacun va là où le joueur veut qu'il aille, et dit ce que l'autre a envie qu'il dise. Ou comme dans un livre, un roman. La fin de l'histoire est connue d'avance. Mais comme toujours, le personnage echappe au contrôle de son créateur et part seul en quête d'aventure, comme électrisé par un coup special de Pikachu, le pokemon donneur d'eclair. Ainsi Mitsuko échappait-elle aux règles qui auraient voulu qu'elle baffe Megumi pour sa remarque, et vienne s'en plaindre à son père pour que celui-ci punisse l'élève. Sauf que non. La jeune fille semblait ... prometteuse. Et ainsi donc, Mitsuko resta de marbre.

Mitsuko retenait cependant avec grand peine son énervement, non, plutôt son agacement, tout autant que son amusement, face au petit jeu de Megumi. Quoique ... plus d'agacement que d'amusement, à la fin. Mitsy ? Qui lui permettait de l'appeler par son surnom ? Personne. Mais bon ... elle laissa couler, considérant plutôt la question de la jeune fille. Que pensait-elle d'elle ? La préoccupation était intéressante.

- Tu caches bien ton jeu. M'est avis que la tendre petite Megumi n'est pas si gentillette que ça. Ce que je ne parviens pas à capter ce sont tes motivations. Pourquoi tentes-tu de paraitre si mignone et inoffensive alors que ton être entier clame d'être libéré de ces contraintes ?

Oui, Megumi provoquait des réactions très contraires chez Mitsuko. A la fois l'agacement. Celui qu'elle provoquait en répétant ses mots, sur une mélodie enfantine, et le jeu qu'entrainait la provocation. D'ailleurs, le plus intéressant était la raison qui poussait Megumi à apparaitre "naturelle" devant Mitsuko ...

- Maintenant, dis-moi ce qui peut bien te pousser à souffrir le martyre pour paraitre parfaite, les raisons pour lesuelles tu te confectionne ce chamant petit masque d'ange, et celles pour lesquelles tu laisses tomber le masque devant moi ...

[edit en cours]

Le jeu était de plus en plus amusant. Apparement, Mitsuko, laissait couler ses actions, ce qui la déçue, un peu, mais bon, elle n’était pas ici pour chercher la chiquore. La petite Mitsuko devenait de plus en plus curieuse, et cela commençait vraiment à devenir interessant. Même si, la fille ne connaissait que la « moitié. » de sa vrai personnalité, elle en savait déjà trp, pour que la musicienne se permette de la laisser sur sa fin. Dommage, elle se serait bien passer de répondre à ce pseudo-interrogatoire. Mais vu qu’elle s’était déjà embarquée … trop tard pour faire demi-tour. Ah... Ca faisait tellement longtemps, qu’elle avait commencé à jouer ce rôle, qu’elle ne savait même plus quand elle avait commencé. Les raisons étaient multiples, mais une primait au dessus des autres. L’amour… des autres. Depuis la mort de sa mère, Megumi, a toujours eu l’envie de se faire aimée des autres, car le trop plein d’affection, que lui donnait celle-ci, devait se transferer sur d’autres personnes. Alors, depuis, elle fait pieds et mains, pour recevoir, l’amour et l’admiration des autres, même si cela doit lui le prix fort. La solitude, car en vérité, la jeune fille est seule…

« L’admiration des autres… tu connais ? »

Même si elle n’avait pas tout expliqué, elle avait été clair et précise. Megumi, savait que Mitsuko était était très populaire dans l’Académie, mais pas forcément dans le bon sens, alors qu’avec Megumi, c’était l’effet inverse… Enfin, la fille du directeur Ogawa, n’avait pas attendrit sa soif de connaissance, vu qu’elle voulu en savoir plus, sur la Matsukaze… Meguli n’était pas du genre a parler énormément d’elle, et encore moins, avec des gens comme Mitsuko. Enfin, elle était encore un peu rétissente, mais elle décida de foncer dans le tas… Un laissa échapper un petit soupir, puis d’une voix basse, et assez enroué, elle commença à parler. Elle n’allait évidemment pas tout lui dire, mais esperait que cela lui suffirait… Megumi était-elle si suicidaire que ça pour tout révéler à cette diablesse ? L’Empire qu’elle avait battit allait-il s’effondrer comme un château de sable, parce qu’elle a eu un moment de faiblesse ? L’autre moitié qui était en elle, voulait sortir, et quelqu’en soit les conséquences, elle parraissait prêt a tout pour cela, même si cela mettait en péril, la réputation qu’elle avait battit en tant d’année…

« Quand un lion est enfermé dans sa cage depuis trop longtemps, il se trouve qu’à un moment donné, qu’il veuille sortir… C’est la même chose pour moi, même si le lion se libère, devant le gardien de zoo… Enfin toi. »

Elle avait une de ses elle ne savait pas vraiment quand les placer. C’était un petit problème psycologique auquelle elle devait remédier. Enfin, elle se tue. Le silence régnait en maître, alors que Megumi avait encore tant de chose à dire… Mais se retint, on ne savait pas tout les coups fourrés que mademoiselle Ogawa, pouvait faire, et même si Megumi n’était pas une de ces cibles, pouvait-elle le devenir ? Esprérons que non… La jeune fille, trouvant que la conversation tournait trop autout d’elle, décida de renverser la donne. Elle regarda Mitsuko dans les yeux, puis d’un ton sec et froid elle lui parla une fois de plus. La jeune fille savait varier ses émotion à volonté, de l'expression de son visage, au timbre de sa voix…

« Parlons de toi maintenant… »

- L’admiration des autres, tu connais ?

Si elle connaissait ? Oui … Et pas qu’un peu. Toujours paraitre parfaite, jusque dans les moindres détails. Etre gentille, serviable, obéissante. Se courber comme une lâche alors qu’on voudrait crier au monde sa liberté. Ceci expliquait sans doute cela. Etre l’ange devant son père, être le diable devant les autres. Se venger, inconsciemment ou pas, de ses frustrations. Sauf que la « gentille » Megumi ne pouvait pas le faire, puisqu’elle était angélique devant tous.

- Le lion se fait passer agneau parmi les brebis …

Mitsuko resta songeuse. Oui, étrangement, elle était assez proche de cette jeune fille. Mais elle n’avait aucune envie de le reconnaitre. Non, elle était bien trop orgueilleuse pour ça. Aussi ne supporta-t-elle pas le ton sec et froid avec lequel Megumi lui demanda de parler d’elle.

- Oserais-tu me donner un ordre, Matsukaze-chan ? Je ne reçois d’ordres de personne dans cette académie … Ou en tout cas pas des élèves. De toutes manières, tout ce que je veux bien dire sur moi, tu dois déjà le connaitre. Les informations circulent vite dans les établissements fermés. Alors dis-moi plutôt … Pourquoi tiens-tu tant à être acceptée ? Pourquoi es-tu restée ici ? Même en n’ayant pas cours, rien ne t’obligeait à rester avec moi dans cet endroit … Une raison cachée ? Ou me traiteras-tu de paranoïaque … Après tout, avec toi, je m'attends à tout maintenant ...

Agressive ? Provocante ? Si peu voyons …

« Détrompes-toi Mitsy, je ne te donne pas d’ordre. »

« La seule personne qui me donnait de l’affection, n’est plus de ce monde, alors, il faut bien, que cette affection, vienne d’autres personnes. Cela semble mineure, mais mon manque à prit une telle ampleur, que j’ai commencé à mentir… puis changer, du tout au tout, pour devenir ce que je suis maintenant. Pahétique… »

« Une envie de m’évader, me poussait à venir de voir. Le destin ne s’explique pas. »

« Assumer ce rôle, ce n’est pas facile tous les jours. Je suis l’épaule, sur laquelle tout le monde, vient se plaindre de son sort. La plupart détestent l’Académie, et veulent partir… Certains veulent se rebeller. Quels idiots… Je ne dis pas que je suis pour, mais ici, c’est le paradis… »

- Assumer ce rôle, ce n’est pas facile tous les jours. Je suis l’épaule, sur laquelle tout le monde, vient se plaindre de son sort. La plupart détestent l’Académie, et veulent partir… Certains veulent se rebeller. Quels idiots… Je ne dis pas que je suis pour, mais ici, c’est le paradis…

Mitsuko était parfois un brin égoïste. C’était pour cela qu’elle s’efforçait d’être crainte, voire même haïe de tous et toutes. Ainsi, elle était sûre qu’ils ne viendraient pas l’embêter. Pas besoin de leur servir de nounou, ou de confidente. Ca ne lui apportait rien. Et si ça ne lui rapportait rien, c’était inutile. Hors si c’était inutile, elle ne voyait pas pourquoi elle s’éreinterait à le faire.

- Le paradis ? Je n’irai pas jusqu’à dire ça. Mais c’est toujours mieux que dehors ...

Dehors. Ailleurs. Un endroit où vivaient les gens « normaux ». Elle maudissait souvent des gens tranquilles. Ceux qui n’avaient pas ses problèmes. Ceux qui lui causaient des problèmes. Son père les haïssait. Elle ne savait pas vraiment pourquoi. Ce qu’elle savait, c’est que les gens normaux les craignaient, et les détestaient. En fait, ils avaient peur d’eux, et ce qui fait peur est rejeté. Elle leur ferait regretter tout ce qu’ils faisaient. Un jour. Peut-être.

- Cela dit, je suis heureuse de te l’entendre dire. Quand à ceux qui veulent partir ... à part le fait qu’ils ne pourront pas, et risquent d’avoir une mauvaise surprise s’ils essaient, je pense qu’ils seraient déçus de ce qu’ils pourraient trouver à l’extérieur.

Oui. Même s’ils n’aimaient pas l’académie, elle leur était utile sans qu’ils s’en rendent compte. Elle les protégeait du monde extérieur. Des autres.

Une idée lui traversa l’esprit. Fugace, mais intéressante. Elle prit le temps de la former plus précisément dans sa tête avant de la dire. Son père avait émis l’hypothèse de créer un groupe qui s’occuperait de la sécurité intérieure du lycée. Des SA internes, en gros, mais « en mieux », avait-il précisé devant le regard furieux de sa fille. Un groupe qui s’occuperait de faire respecter le règlement, et serait sous les ordres presque exclusifs de ... Zuka. Ca, c’était bien. Elle était sûre que tout se passerait bien au moins, et qu’il n’y aurait pas de problèmes.

- Dis-moi ... et réponds-moi honnêtement. Si un poste concernant la défense intérieure de l’académie, la vérification du respect du règlement, et l’application des sanctions qui vont avec, tout en restant à l'écoute des propositions des élèves, se libérait ... tu serais intéressée pour prendre ce poste ?

Oui, elle était persuadée que Megumi serait parfaite dans ce rôle. La fille qui, à l'écoute des élèves, peut décider si oui ou non, ce serait utile, et avoir un minimum de pouvoir ... oui, pourquoi pas ... Ca pouvait se tenter.

- Le rôle peut encore évoluer, mais dans les grandes lignes, à priori, ce serait ça.

[discours, discours ... >< désolée ><]

Elle avait bien raison. Ici, c’etait beaucoup mieux qu’a l’exterieur. Sans le savoir, leur discution, sans but au depart, et un peu etrange, c’etait transfomee, en debat, sur l’Academie. Ce qui rejouissait Megumi, c’etait qu’au moins, elle pouvait parler, a quelqu’un, ayant plus ou moins le meme avis qu’elle sur la question, et qui ne cherchait pas a se faire consoler, ou a se lamenter. Au moins, le dialogue commencait a prendre du sens. Elle se contenta d’aquisser, les premieres paroles de Mitsuko. Tout ce qu’elle disaait etait vraie, et Megumi n’en pensait pas moins, mais, tout le temps dire “ oui, je suis d’accord” ou encore “oui, tu as raison”, c’etait pas son genre, c’est pour cela, qu’elle se contentait de secouer la tete affirmativement. Les paroles, qu’elle prononca ensuite, elle y fit un peu plus attention. Un post disait-elle ? Il est vraie, que mqlgre, son travail devoue a l’academie, depuis pas mal de temps, Megumi, n’avait jamais eu de post, ou enfin, un role, bien specifique. Elle faisait ceci et cela, ca et la, pour contenter la satisfaction, de l’administration et du corps professoral. Elle se disait, que Mitsuko, ne pouvait pas lui balancer des paroles en l’air, si ? A prioris non.

“Honnetement ?”

Ce mot etait si etrange. Megumi, n’etait que rarement honnete, mais la elle le serait. Pour des choses aussi serieuse… Enfin, elle pensait que Mitsuko connaissait déjà la reponse mais bon. Elle regarda Mitsuko dans le blanc des eux. Ne dit-on pas que l’on voit qu’une personne ment, grace a son regard ? Dans le cas de Megumi, c’etait exactemment ca. Grace a son regard, on pouvait savoir tout ce qu’elle ressemblait, et en partie, si elle mentait ou non. C’est une des raisons, pour lesquelles, elle ne regarde que rarement les personnes dans les yeux, de peu de se faire demasquer. Bref, d’une voie neutre, et simple, elle lui repondit tout simplement.

‘Je pense que tu ais déjà la reponse a ta question… Mais, oui, je serais interesse, bien sur.”

Elle se tue un moment, avant de se demander, pourquoi, on lui demanderai cela a elle ? Mitsuko, devait avoir d’autres personnes, en qui, elle avait plus confiance qu’elle, surement, a qui elle qurqit put confier ce role ? Ce n’est pas parce qu’elles sont passé plus d’une heure ensemble – le temps passé vite, Megumi n’avait-elle pas cours ? – qu’elle lui ferait une proposition telle que celle la. Cela intriguait la jeune fille, et comme toute personne de son age, elle etait curieuse. Meme si son niveau de curiosite, etait au dessus de la moyenne… Elle ne put s’empecher de lui demander. De toute facon, elle n’y perdait rien, et elle avait l’impression, que Mitsuko, allait repondre a sa question. Fausse impression ? Tant pis… Elle se jetta a l’eau, sans bouee.

“ Dis-moi Mitsy… Pourquoi me proposes-tu cela, a moi, alors qu’a ce que je sache, nous n’avons aucun lien en particulier n’est-ce pas ? Meme le mot connaissance, ne pouttait definir notre relation, donc… Ill y a bien des gens autour de toi, en qui tu aurais plus confiance que moi non ? Comme ton amie Sumire. “

Elle avait Presque tout dit. A par ca, Mitsuko ne c’etait ps tromper, Megumi, etait la personne qualifiee pour ce job, meme si elle ne le savait pas elle meme. Ah oui, le “mitsy…”> Ooh, Megumi, n’allait pas arreter de l’appeller comme cela, de toute facon, elle s’en foutait un peu, donc… Elle finit par soupirer. Enfin de compte, Mitsuko n’etait pas comme les gens la decrivait. Megumi…l’appreciait, mais chuut. Secret.

- Dis-moi Mitsy… Pourquoi me proposes-tu cela, a moi, alors qu’a ce que je sache, nous n’avons aucun lien en particulier n’est-ce pas ? Meme le mot connaissance, ne pouttait definir notre relation, donc… Ill y a bien des gens autour de toi, en qui tu aurais plus confiance que moi non ? Comme ton amie Sumire.

Mitsuko prit le temps de bien formuler sa réponse. Pourquoi à elle ? Parce que ç lui était venu comme ça à l'idée tiens, tout simplement. Oui, mais pourquoi ? Voilà qui méritait réflexion ... Ou non, en fait, pas tant que ça. N'était-elle pas la fille du directeur ? Dans certaines écoles, ça ne voulait rien dire, mais ici, avec son Don en plus, elle faisait ce qu'elle voulait.

- Je t'ai demandé si tu étais intéressée. Je ne t"ai pas dit que tu aurais un poste du genre. Ne te méprends pas. Il y a plusieurs places, et plus de personnes que de places, crois-moi.

Bon, au moins là, les choses sont claires. Parce que Zuka avait quand même son mot à dire là-dedans ... même s'il y avait de grande chance que Megumi ait le poste quand même, mieux valait la faire un peu redescendre.

- Ce n'est pas une question de confiance ... Mais d'aptitude, et de puissance. Sumire ne serait pas très utile dans ce genre de choses. Et puis, elle est très bien là où elle est, c'est-à-dire à côté de moi. Et je n'ai pas besoin de faire confiance aux gens. Rares sont celles qui me mentent, et plus rares encore sont, dans celles qui mentent, celles qui ne le regrettent pas un jour ...

Une phrase obscure, mais pourtant réelle. Mtsuko ne pouvait certes pas déceler les mensonges comme le ferait quelqu'un qui aurait ce Don. Mais cela dit ... Le mensonge entraine des chamboulements intérieurs facilement repérables. Et au pire ... Ils ne pouvaient pas grand chose.

Une sonnerie dans sa poche la tira de sa petite réflexion. Elle y prit son keitai et lut le message, qu'elle avait deviné avant d'ouvrir, avec une petite moue. Son père lui donnait rendez-vous dès que possible dans son bureau. Pourquoi n'avait-il pas marqué "tout de suite imméditement" ? Cela serait revenu au même ... Dès qe possible, pour lui, c'était à l'instant même.

- Autre chose, ou je peux m'en aller ? On m'attend ...

Nul besoin de lui préciser qui et pourquoi, cela ne la regardait pas.

Spoiler:

A vrai dire ; la réaction de Mitsuko ne l’étonna pas du tout. Mais à quoi pensait-elle ? Evidemment, il fallait encore et encore jouer sur les mots. Pourtant, Megumi était très sur d’elle, et savait que même si la fille du directeur ne voulait pas l’avouer, elle pourrait convenir au post dont elle parlait, mais vu que Megumi se montrait trop confiante, elle voulait surement retenir ses ardeurs. Tant pis, cela ne lui faisait ni chaud, ni froid. Elle croyait en se qu’elle savait. La matinée avait laissé place à l’après-midi, et même si ce ne fut que quelques heures, Megumi avait plutôt apprécié ce moment avec Mitsuko. Certes elles ne seront jamais de grandes amies évidemment, mais la voir de près, ou l’entendre, cela lui faisait tout de même bizarre, elle qui était habitué à la connaître a travers les rumeurs. Aptitude et puissance disait-elle ? Les aptitudes, Megumi les avait, il n’y avait aucun doute, mais puissance ? Connaissait-elle bien la personne a qui elle parlait ? C’était bien connu, Megumi ne maîtrisait pas son don à la perfection, et était bien loin de cela. Enfin, peut-être qu’elle ne parlait pas de don. En tout cas, la collégienne, se contenta de ne rien dire, ne voulant pas entamer un autre débat. Elle aimait certes discuter avec elle, mais le problème c’était qu’elle ne pouvait jamais avoir raison, contrairement avec les autres. Mitsuko avait l’air aussi entêté qu’elle, et c’était bien ça le problème. Megumi gardera la critique pour elle, bien sûr, mais elle trouvait Mitsuko bien sûr d’elle.

Megumi regarda l’heure à sa montre. Il se faisait déjà tard, le temps passe vite, quand on s’amuse. Malheureusement, elle avait déjà des cours programmé pour ce début après-midi, a vrai dire, en ce moment même, elle en avait un, qui avait dût commencer il y a quelques minutes. Ce n’était pas don genre de rater les cours, ou d’arriver en retard, elle serait bien excusée, elle en était sûre. Il semblerait aussi que Mitsuko doive partir… Comme cela elle serait deux. Na, elle n’avait rien à ajouter, ce qu’elle avait reçu de la conversation lui allait pleinement. Maintenant, elle se mettrait plus à a réfléchir sur des choses auxquelles elle n’aurait pas pensé avant… Elle secoua la tête de droit à gauche négativement. Ca allait, elle ne chercherait pas à en savoir plus, comme par exemple, ou elle allait. C’était le cadet de ses soucis. D’un signe de la main, elle lui dit au revoir, un petit sourire au coin des lèvres. La prochaine si elle se recroisent, elle saura quoi faire…