Questions sans réponse [ Pv Zuka][NA]

Silencieuse, elle était couchée sur son lit, attendant que son réveil sonne pour se lever pour de bon. Toujours aucun cours à l’horizon.. Cela était-il normal alors qu’elle se trouvait dans une école? N’était-elle pas supposée apprendre des choses à son âge? Ne devait-elle pas améliorer son pouvoir? Le fameux petit bonbon fit le bruit tant désiré, permettant enfin à l’enfant de quitter son coin douillet. Dans un déboulement de peluches et d’épaisses couettes, Emi tomba tête première sur le sol en laissant un petit cri de surprise l’échappé. La gamine se releva avec difficulté, libérant ses pieds de ses couvertures, étant emmêlé dedans. Tranquillement, elle releva la tête, espérant ne pas avoir réveiller Minto avec son vacarme. L’enfant fit rapidement son lit, fermant la cadran le plus rapidement pour ne pas réveiller celle qu’elle ne connaissait pas encore, ou du moins que de nom et d’apparence. Emi se dirigea vers la commode qui servait de table de chevet et ouvrit le dernier tiroir pour prendre la tenue la plus simple qu’elle avait. La gamine referma le tiroir pour en ouvrir un autre, attrapant une serviette et ce qui était nécessaire pour aller se laver.

Le jet fut brûlant sur sa peau plutôt glacée. Emi avait toujours détesté prendre sa douche, mais elle ne se voyait pas prendre un bain étant donnée qu’elle détestait assez l’eau comme ça. L’eau coulait tranquillement sur ses cheveux, les rendant presque translucide tout en les collant contre son visage rougit par la chaleur du liquide. Sa petite menotte coupa le courant et elle sortit rapidement, voulant garder cette chaleur qu’elle adorait. La serviette décorée par des motifs de fraises, s’entoura autour de son maigre corps avant qu’elle n’enfile ses vêtements ou plutôt sa tenue. C’était une robe d’un bleu poudre allant vers la même couleur que les yeux de la gamine. Devant celle-ci, au niveau de la poitrine, on remarquait des bandelettes ondulées qui donnaient un air froufrou au centre de la robe. De petites sandales avec cela et Emi n’avait plus qu’à éviter tout contact avec les gens. L’enfant retourna dans sa chambre pour aller se prendre un suçon et disparût hors de la pièce pour ne laisser que l’écho de ses pas dans l’escalier du dortoir.

Encore une fois, le soleil frappait la cour malgré qu’un vent frais vienne faire disparaître la chaleur qui voulait s’y installer. Par habitude et pour tenter de se réchauffer, l’enfant s’entoura de ses bras, marchant le plus rapidement possible pour se rendre là où elle voulait aller. Où était-ce? Elle l’ignorait. Néanmoins, elle était certaine de trouver ce qu’elle cherchait au complexe des étudiants ou au campus.. La gamine se dirigea en premier lieu vers le réfectoire afin d’aller manger un petit quelques choses pour une fois.. Du moins, elle voulait une pomme ou alors un simple morceau de pain. Personne ne se trouvait dans la grande pièce , seule la personne qui servait les gens s’y trouvait. Personne ne venait prendre son petit déjeuner alors? Non, Emi se trompait puisque quelques petits groupes arrivaient, elle les entendaient bien, eux et leurs voix toutes aussi forte les unes que les autres. L’enfant se dépêcha à prendre son lunch , demandant à la jeune femme où se trouvait le secrétariat au passage. Celle-ci fit une rapide dessin d’un plan et le donna à Emi alors que les lycéens qui rentraient demandaient à se faire servir. Pour une fois, la gamine ne se perdait pas et arriva enfin devant le lien tant voulu. Cependant, tout ce qu’elle trouvait était une porte fermée sur lequel une petite plaque laissait savoir qu’elle était bel et bien dans le lieu tant recherché. L’enfant s’assit par terre, près de cette dernière, mangeant tranquillement les morceaux de pains en attendant l’arrivée de quelqu’un.

Zuka était assise sur un banc dans un coin reculé dans la foret, le chemin qui menait à un petit lac, était complètement camouflée, il fallait dire aussi que c’était les arbres qui étaient venu par la suite et non le contraire. La brune aimait venir manger dans un endroit calme mais depuis le début des vacances, il arrivait souvent que le réfectoire soit bondé après tout les élèves avaient tout le temps de manger ou il trouvait en la cafétéria un endroit ou fuir la chaleur. Quoi qu’il en soit, la bureaucrate avait donc ‘’fuit’’ dans la forêt, comme quelques années auparavant dans l’espoir d’avoir du calme, d’ôter pendant de brèves minutes son masque de froideur.

La Japonaise passait ensuite dans sa chambre, rapidement, pour mettre sa boite à bento dans l’évier puis saisir le gros classeur, avec le nombre de document qu’elle avait à classer mais également diverses tâches, comme recommander tous les livres de la bibliothèque, ceux qui n’était pas encore trop abîmé, selon l’idée du directeur, était fait don à ceux qui en avait besoin. Chose qu’elle avait trouvé un peu étonnante au début mais elle devait se rendre à l’évidence que pour l’école de tel livre ne pouvait servir mais autant que d’autres en profitent.
Son classeur sous le bras, elle se dirigeait ensuite à la salle des professeurs pour boire une tasse de café, ainsi que de récupérer, dans la boite à cet effet, les nombreuses demande du corps enseignant, la moitié ne serait pas validée mais elle savait à l’avance qu’il n’y aurai pas de protestation puis il lui rendait bien son mépris, puisqu’ils leur arrivaient de mettre plusieurs fois de suite la même idée farfelue. Bien entendu, elle faisait comme si elle n’avait pas lu, elle n’allait pas rentrer dans leur jeu puéril. Parfois elle se demandait qui était le plus immature entre les professeurs de l’Academie et les élèves. Il y avait longtemps qu’elle ne les choisissais plus, ainsi elle était soulagée que ce n’était pas sa propre incompétence qui se dandinait sous ses yeux au moins. Ce n’était qu’une maigre consolation mais c’était déjà ça.

Quand Zuka arrivait enfin à son bureau, son classeur aillant prit de l’épaisseur, car elle était partie chercher des photocopies, elle fut surprise de trouver une enfant sur le sol, alors qu’il y avait des fauteuils dans le couloir. Elle s’avançait son masque d’austérité sur le visage, elle s’immobilisait devant la petite fille, laissant une marge de deux mètres en elles.

- Puis-je vous aider ? Demandait-elle de sa voix sévère habituelle, elle espérait presque que la fillette lui disait qu’elle recherchait le bureau du directeur ou une autre tâche plus simple que la recevoir. Pas quel n’était pas prête d’être à l’écoute ou même d’aider, tous les élèves qui passaient dans son bureau mais elle avait énormément de travail à faire aujourd’hui. La rentrée tout comme la fin des cours, étaient ses périodes les plus chargées. Elle passait devant la gamine et ouvrait sa porte, si elle voulait la suivre, libre à elle.

La gamine attendait toujours, mâchant tranquillement les petits morceaux avec lenteur, n’ayant pas vraiment d’appétit ce matin. Elle se leva tranquillement, se dirigeant vers la petite corbeille afin de jeter le reste de son pain, soit la moitié qu’elle n’avait pas encore avalé. Retournant s’asseoir près de la porte, l’enfant remarqua les sièges installés sûrement pour que l’on s’y assoit pendant que l’on attend.. Du moins, c’était ce que se disait l’enfant. Pourtant, Emi continua son chemin pour s’installer par terre, n’ayant point l’avis d’être sur l’un de ses sièges à l’allure peu confortable ou trop dure pour elle. La primaire se retourna vers la porte de chêne , se demandant si quelqu’un se trouvait de l’autre côté, si elle devait attendre ici ou si elle devait aller ailleurs pour trouver quelqu’un capable de répondre à ses questions. Peut-être devait-elle allé voir le directeur pour poser ce genre de questions.. Cependant, le mot directeur l’effrayait un peu. Qui pouvait donc être la personne qui l’avait amené ici? À quoi pouvait ressembler un être qui sépare chaque personne de son ancienne vie, qui enlève les enfants à leurs rêves pour parfaire leur don? Cette personne avait sûrement un don lui aussi.. Que pouvait-il faire? Peut-être avait-il le don de détecter ceux qui en ont? Cela pourrait expliquer comment cette académie s’est remplie de toutes ses personnes avec des dons. Il pourrait également avoir le don de lire dans les pensées des gens, ainsi il pourrait également trouver ceux qui ont un don ou connaître chacune de leurs pensées les plus intimes..

L’enfant restait ainsi, les yeux fixant la pointe de ses pieds , imaginant toute sorte de pouvoir que le directeur de cette école pouvait avoir. Cependant, des claquements de talons se firent entende dans le couloir qui menait où l’enfant était. Une voix au ton glaciale sortit rapidement Marie-Emilianne de ses pensées, créant un frison tout le long de son dos. La gamine releva la tête vers celle qui venait de glacer le sang de l’enfant par seul effet de sa voix avant de la rebaisser aussitôt, un spasme la parcourrant à nouveau. Elle n’avait pas envie de revoir cette expression sur le visage de cette personne. En fait, c’était plutôt le fait qu’il n’y est aucun sentiment qui ressortait de ses traits qui effrayait l’enfant. Comment pouvait-on avoir un visage figé dans la glace? Son regard était également loin d’être chaleureux. Deux orbes noires sans la moindre trace d’émotions, froides et glacées tout comme le reste de la jeune dame. Sans attendre de réponse de la part d’Emi, la jeune femme aux cheveux de jais ouvrit la porte près d’Emi et entra à l’intérieur. L’enfant se leva à son tour, enlevant les plis de sa robe avant de pénétrer la pièce avec gêne.

Le lieu de travail de la secrétaire était aussi froid que sa propre personne.. Un énorme bureau d’une couleur plus foncé que celle de la porte, d’énormes fauteuils noirs qui semblaient beaucoup plus confortable que ceux à l’extérieur. La décoration était également.. étrange et faisait frissonner l’enfant de voir une pièce si vide de décorations. On trouvait que des armoires d’un gris métallique sauf une qui était plus pâle près de la porte. Sur le bureau, Emi ne vit qu’un téléphone et plusieurs dossiers, s’étonnant qu’il n’y es aucun ordinateur.. L’enfant tourna la tête de l’autre côté pour apprécier un peu plus la vue tout en restant figé de voir.. une fontaine où coulait bien sûre de l’eau. La simple vue du liquide incolore près d’elle ne la fit pas regarder le reste de la pièce et Marie-Emilianne s’approcha d’un des fauteuils pour s’y installer. Ses iris azurs observaient la jeune secrétaire qui semblait guerre heureuse de voir quelqu’un dans son bureau.

- Dé.. Désolé de vous dérangez.. J’ai.. Je voudrais vous posez.. quelques questions.. Si cela ne dérange pas bien sûre.. Je.. Je suis Marie-Emilianne Van Der Woodsen.. En.. En primaire..

Zuka constatait donc qu’un petit pas léger la suivait, c’était donc bien elle, qu’elle était venue voir. L’enfant ne semblait pas sûr pour autant, mais la secrétaire se disait que ce n’était pas plus mal. Ne faisant plus attention à la gamine qui semblait visiter, elle s’asseyait et commençait à consulter plusieurs dossier, qu’elle devait absolument lire avant 14h puisque les ‘’entretien ‘’ commençait à cette heure là mais cela semblait compromis puisqu’elle entendait la gamine montée sur les fauteuils en cuir noir, elle ne faisait aucune remarque puisqu’elle l’avait invitée de toute façon. Elle finissait son paragraphe puis relevait la tête vers la fillette, qui semblait être véritablement mal à l’aise. La secrétaire aurait presque regretté cet air légèrement apeuré mais elle préférait cela que de la revoir dans quelques années, parce que celle-ci faisait de siennes et que ce bureau ne lui avait pas paru assez effrayant, donc revenir ne lui posait aucun problème.

- Dé.. Désolé de vous dérangez.. J’ai.. Je voudrais vous posez.. quelques questions.. Si cela ne dérange pas bien sûre.. Je.. Je suis Marie-Emilianne Van Der Woodsen.. En.. En primaire…

Un sourire intérieurement venait de se dessiner sur les lèvres de la femme, elle appréciait que malgré son jeune âge, elle connaissait déjà la politesse. Bien entendu, Zuka ne se présentait pas, son nom était sur la porte après tout. Cependant, elle repoussait complètement les dossiers pour se lever et prendre dans la dernière armoire crise, un dossier très fin puis retournait s’asseoir, le document ouvert, une feuille blanche devant elle ; prête à prendre des notes et ajouté certain élément à la farde, s’il le fallait, à cet entretien.

- Je tiens à vous préciser pour la prochaine fois, j’espère que cette visite ne sera pas le résultat d’un mauvais comportement, que les entretiens se passent après 14h. Maintenant que vous êtes là… Alors Mademoiselle Van Der Woodsen , que voulez-vous savoir ? Demandait-elle après une courte absence parce qu’elle avait mis un petit temps d’arrêt après l’avoir renseigner sur les horaires, elle était tout de même curieuse de savoir en quoi elle pourrait aider cette enfant, les primaires se retrouvait rarement dans son bureau, surtout de leur plein grés et c’était bien la situation avec la petite fille. La chose qu’elle avait a demandé était si importante qu’elle se jetait elle même dans l’antre du corbeau ?

[ Pardon pour cette réponse un peu courte, mais je tacherai de faire mieux par la suite ]

Son corps, même s’il était aussi lourd qu’un petit sac de sucre réussissait à s’enfoncer dans le fauteuil de cuir. À vrai dire, c’était sûrement la siège le plus confortable qu’avait essayer Emi. Il était chaud d’une certaine façon sans pour autant faire qu’elle colle contre le cuir. En fait, c’était faux. La gamine avait déjà essayé un matelas plus confortable, plus chaud et plus douillet que celui-ci. C’était un petit divan que sa mère avait acheté lors de son dixième anniversaire. Il avait la forme d’un dango géant rayé d’un rouge et blanc ce qui le rendait beaucoup plus accueillant que le siège noir et sans expression de la secrétaire. Est-ce que tout ce qui se trouvait dans ce bureau lui ressemblait où était-ce Emi qui se faisait des idées? Derrière elle, le bruit de l’eau brisant la surface se faisait entendre sans cesse, faisant frissonner l’enfant qui ne pouvait s’empêcher d’écouter cela. Elle attendait une réponse de la part de la statue de marbre devant elle, observant tous les traits de la dame pour se l’identifier dans la tête. Malgré qu’elle avait déjà fait une brève description, Marie-Emilianne ne pouvait s’empêcher d’observer les deux orbes d’un noir aussi foncé et profond qu’était la nuit, la même couleur qui régnait dans une pièce lorsqu’on n’allumait même pas une petite lumière. Ses iris rappelaient seulement à l’enfant ce qui la traumatisait encore plus que l’eau. Le noir.. L’incapacité de rester dans une pièce sombre sans crier, sans pleurer ou sans se rouler en boule dans l’espoir de se rassurer. Le noir était pour elle synonyme de pièce sombre ce qui lui rappelaient les jours d’orage ou alors simplement ses longues nuits à attendre le retour de ses parents pour la rassurer. Ainsi, la directrice allait sûrement plus faire à peur à l’enfant que le directeur aurait plus le faire.

Enfin, une voix, toujours aussi dure, froide, sans la moindre émotion, déchira le silence qui commençait à se faire pesant. Les mots furent également plutôt difficile à avaler sans rien faire. En fait, ses joues se colorèrent d’un rouge vif et ses yeux se dirigèrent automatiquement vers la droite, honteuse d’une certaine façon. Ainsi, ses pires craintes étaient réalisées, elle avait belle et bien dérangée cette froide personne en venant poser des questions. Cependant, elle incitait pourtant l’enfant à parler pour en finir le plus tôt possible sûrement.. Jouant avec le bout de ses doigts, Emi osa relever les yeux vers la secrétaire, tentant de trouver ses mots, intimider par la forte et sévère personnalité de la secrétaire. Que devait-elle dire en premier? Parler de ses insomnies.. ? Non, cela n’avait aucun rapport avec le poste de secrétaire donc c’était l’infirmière qu’elle allait devoir aller voir pour cela. Mais y en avait-il une? Peut-être allait-elle commencer par cette autre question, celle ayant rapport avec sa famille. Devait-elle tous dire d’un seul morceau ou alors attendre une réponse pour poser une autre question?

- Je.. Je m’en souviendrais pour la prochaine fois.. Dé.. Désolé.. Donc.. Euh.. J’ai.. j’aimerais savoir si.. si on a encore un.. un contact avec notre famille.. Je.. Je veux dire.. Peut.. Peut-on leur envoyer des lettres .. ou.. ou simplement en recevoir d’eux.. ? Si.. Sinon.. Je.. je n’es eu aucun.. aucun cours depuis mon arrivée.. Je.. Je croyais que l’on venait ici.. pour.. pour développer notre pouvoir .. tout.. tout en apprenant de nouvelles choses.. Et.. Et.. J’aim.. j’aimerais aussi savoir si.. s’il y a une infirmière ici..

La secrétaire attendait patiemment que l’enfant prenne la parole. Soit elle était trop intimidée pour parler, ce qui n’était pas un mal en soit pour Zuka ou alors elle reflechissait aux questions qu’elle allait poser et à leur formulation. Dans les deux cas, la petite primaire gagnait des points. La bureaucrate préférait nettement cela, que les incessant bavardages ou encore l’insolence dans le but de se prouver quelque chose de bien inutile, puisque cela finissait toujours de la même manière. Heure de colle distribuer en grandes quantités ! Elle l’observait pour la première fois, celle-ci avait de cheveux légèrement ondulés d’un blond tellement clair qu’il en était presque blanc. Ses yeux bleus très clair paressait presque aveugle mais elle savait que ce n’était pas le cas, ses orbes étaient vers le sol, sans oser regarder la bureaucrate. Quand subitement, elle osait, pourtant elle pouvait presque voir l’enfant inspiré intérieurement, pour se donner du courage et se lancée.

- Je.. Je m’en souviendrais pour la prochaine fois.. Dé.. Désolé.. Donc.. Euh.. J’ai.. j’aimerais savoir si.. si on a encore un.. un contact avec notre famille.. Je.. Je veux dire.. Peut.. Peut-on leur envoyer des lettres .. ou.. ou simplement en recevoir d’eux.. ? Si.. Sinon.. Je.. je n’es eu aucun.. aucun cours depuis mon arrivée.. Je.. Je croyais que l’on venait ici.. pour.. pour développer notre pouvoir .. tout.. tout en apprenant de nouvelles choses.. Et.. Et.. J’aim.. j’aimerais aussi savoir si.. s’il y a une infirmière ici..

Zuka ne répondait pas, car elle restait interdite de surprise, même si sa physionomie ne changeait pas extérieurement. Quand elle recommençait à reprendre un peu le contrôle de son esprit, un peu d’énervement allait à l’encontre de l’hote(sse) d’accueil, il semblait que celui-ci n’était même pas capable de faire son travail correctement ! Elle comprenait parfaitement que l’enfant ait besoin de savoir se genre de chose mais elle n’était pas le service de renseignement comme était supposé l’être sa collègue. Elle allait touché un mot a son supérieur pour descendre un peu le salaire de la personne responsable de ses heures gâchées. Prenant une bonne inspiration intérieurement afin de ne pas avoir une voix chargée d’énervement mais égale à elle-même, elle fixait ses yeux sur la petite forme sur le divan, pour répondre à sa première question tous d’abord.

- Vous pourrez échanger des lettres avec vos proches et ceux vous en envoyez, cependant ne fermer pas votre courrier, une personne va vérifier si aucune information risque de nuire à l’anonymat de notre école. Rassurez-vous, l’école ne lira pas les missives que vous recevrez, sauf s’il y a quelques doute mais cela n’arrive que très rarement.

La bureaucrate se taisait pour laisser le temps à la petite fille de bien comprendre, elle savait qu’avec des lycéens même voir des collégiens, essayer d’expliquer cet état de faîte calmement et il essayait de monter une rébellion. Elle savait que la plupart était à un age des plus difficile mais parfois, elle se demandait si ceux-ci ne pouvait pas prendre les choses calmement pour une fois, elle ne faisait qu’expliquer le règlement, elle ne l’avait pas écrit (du moins juste quelques partie) ainsi elle ne voyait pas à quoi servait un tel emportement. Il était vrai qu’elle avait de plus en plus de mal de saisir le comportement des jeunes, elle se demandait parfois s’il n’aurait pas mieux fallu retourner à un temps un peu plus drastique ou la fessée n’était pas quelque chose intolérable dans cette société qui virait à la folie chaque jour un peu plus.

- Il y a bien également une infirmière, nous avons même un médecin. Disait-elle alors qu’elle empoignait un de ses stylos et prenait une feuille blanche, parfaitement coupée en deux, elle n’ignorait pas l’enfant si c’était ce qu’elle croyait mais un silence avait entièrement empli la pièce. Après plusieurs minutes, la secrétaire déposait sur le bord de son bureau, du côté de la fillette, la feuille qu’elle venait de gribouillée.

- C’est un plan pour que tu puisses te rendre à l’infirmerie en provenance d’ici. Expliquait-elle pour la petite fille saisisse le papier sans aucun apriori, si elle en avait bien sûr.

- Tu as d’autre question ? Demandait-elle directement pour savoir si l’entretien se finissait là et qu’elle pouvait retourner à son travail ou alors est-ce que celui-ci allait se prolonger. Maintenant que l’enfant était là, cela ne la dérangeait plus autant, l’un comme l’autre lui convenait parfaitement, elle travaillerai juste un peu plus tard ce soir.

La gamine attendait toujours une réponse, la tête rentrée dans les épaules, se demandant comment la secrétaire allait prendre ses questions. Son regard restait fixé sur les traits de cette dernière, tentant de déchiffrer la moindre émotion. Malheureusement pour Emi, rien ne semblait passer sur ce masque de marbre. Était-elle fâchée contre l’enfant? En train de rire de celle-ci à cause de ses questions plutôt stupide? À moins qu’elle était surprise qu’une enfant de son âge demande cela.. Plaçant ses mains contre les accoudoirs, la primaire se releva tranquillement, tentant de sauver son arrière train du moelleux coussin de cuir. À peine se laissa-t-elle retomber d’épuisement que Zuka répondait à ses questions. Ses joues prirent une couleur encore plus écarlate qu’avant en sentant le regard de la dame sur elle, aussi pesant.. Aussi froid.. Aussi lourd.. Elle rentra la tête dans les épaules en détournant le regard, préférant écouter que regarder.. Un semblant de sourire se traça sur les lèvres de l’enfant lorsque la bureaucrate lui apprit qu’elle avait bel et bien le droit d’écrire à sa mère. Pourtant, les lèvres de Marie-Emilianne arrêtèrent de sourire ainsi, cessant de s’étirer pour laisser à son visage qui semblait soudainement si heureux, une expression identique à celle de Madame Suzaharu. Si elle pouvait envoyer des lettres, elle pouvait également en recevoir. Ainsi, sa mère aurait parfaitement plus lui envoyer des nouvelles de l’état de santé de son père ou tout simplement un petit mot pour demander des nouvelles.. Ne s’inquiètait-elle pas pour son trésor? N’avait-elle pas pleurer lors du départ d’Emi? L’avait-elle oublié?

Tant de questions venaient bouleversés l’enfant qui préféra écouter la suite que de rester dans ses pensées toute aussi démoralisante les unes que les autres. Cependant, elle ne continuait pas. Cette dame tentait-elle de faire souffrir encore plus l’enfant? Voulait-elle vraiment qu’Emi se sentent encore plus rejeté depuis qu’elle avait quitté son nid d’amour? Voulait-elle détruire encore plus l’enfant comme tous ceux qui l’ignoraient ou qui la bousculaient? Finalement, elle continua de parler en parlant de l’infirmière. Ainsi, il en avait une.. Mais où était-elle lorsqu’Emi et Selene étaient dans la pièce blanche? Pourquoi n’était-on pas venu voir s’assurer que l’enfant allait bien? Et pour ce qui était des cours? Elle ne lui avait pas répondu.. L’enfant remonta tranquillement ses iris, gênée comme d’habitude, hésitant à ouvrir la bouche ou non. La femme semblait vouloir son départ très rapidement, mais Emi avait encore une question à poser ou peut-être deux.. Peut-être même quelques unes de plus.. Tranquillement, elle étira sa petite menotte vers le bureau avant de prendre le papier, le laissant choir sur ses jambes avant de se lancer..

- Dé.. Désolé de vous dérangez Ma.. Madame Suzaharu.. Je.. Je vais tâché de faire .. de faire rapidement pour.. pour vous laissez.. tran.. tranquille.. Donc euh.. Merci pour le plan..Sauf que.. que je suis déjà aller à l’infirmerie.. Mais.. Il n’y avait personne.. Même quand j’y suis passé plus tôt.. J’ai.. J’aurais des questions à poser à l’infirmière mais bon.. Sinon.. Y.. Y a-t-il un.. un professeur pour les primaires.. ? Et euh.. Co..Comment pouvons-nous améliorer notre pouvoir.. ? Ou apprendre à mieux le contrôler.. ?

[Désolé c'est court x_x]

Zuka était assez surprise des questions de la petite fille, cependant plus que cela, quelque chose la chiffonnait…Elle avait été à l’infirmerie et personne n’y était ? Elle devrait ailler vérifier par elle-même, comme si elle n’avait pas assez de travail, elle devait s’ajouter une inspection du personnel, elle en aurait presque soupiré de dégoût ou de déprime si elle avait été seule dans son bureau. La secrétaire se demandait depuis quand est-ce que la petite fille était présente dans l’Académie, pour ne pas savoir qu’un professeur leur était bien entendu assigner mais sûrement depuis peu…car dans le cas contraire, elle avait déjà de la mauvaise graine sous les yeux. Elle décidait que son silence de réflexion était nettement dépassé pour enfin répondre à la pauvre enfant.

- Nous avons belle et bien un professeur pour les primaires. Tenez voici le bâtiment que vous devriez vous rendre lors de la reprise des cours ainsi que la classe qui sera la vôtre. Disait-elle en tendant un second papier avec toutes les indications à savoir sur l’établissement, trac qu’il y avait un plein panier dans le cabinet du psychologue de l’école, mais vu que celui-ci était aussi incompétent que le reste du personnel, il n’était même pas capable de prendre en charge une élève qui avait bien besoin d’être guidée.

- En se qui concerne la maîtrise de votre pouvoir, vous apprendrez petit à petit avec un professeur spécialisé dans la matière. Continuait-elle à expliquer en fixant bien la petite forme dans le fauteuil devant elle.

- Ce sera tout ? Où avez vous besoin d'une précision ou autre ?

[ Désolée après cette longue attente et avoir un si petit poste mais j'avais pas trop d'inspi ^^']

Ses mains restaient figées sur la feuille de papier qu’elle observait avec attention, vérifiant qu’elle avait bien pris le bon chemin lorsqu’elle y était allé ce matin.. Il n’y avait qu’un pesant silence qui régnait dans la pièce, un silence presque parfait s’il n’y aurait pas le bruit de la fontaine qui allait défaire la surface lisse et impeccable du liquide incolore. Son regard se relevait parfois vers la dame qui semblait occupé dans ses pensées. Ses paroles étaient telle trop étrange? Des questions qu’elle n’aurait pas dû poser? Pourquoi n’affichait-elle donc pas un sourire rassurant ou simplement un petit soupir pour que l’enfant soit apte à savoir si elle avait fait une gaffe ou non. Ses mains finirent par laisser tranquillement le papier qu’elle commençait à froisser suite au stress et la gêne qu’elle avait. Ainsi, elle répondait en premier à sa question en rapport avec les enseignants du primaire. Alors, il y avait bien des professeurs et donc des gens pouvant l’aider à améliorer ses connaissances. L’enfant tendit de nouveau sa petite main vers le papier, l’observant à son tour. Elle connaissait également ce chemin, l’ayant emprunté parfois pour s’assurer qu’il n’y avait aucun cours. Elle releva une nouvelle fois les yeux vers la secrétaire qui la regardait avec attention, un peu trop à son goût. Son regard se plaqua automatiquement sur ses pieds, rougissant en rentrant la tête dans les épaules. Avait-elle commis un acte qu’il ne fallait pas? Était-ce vraiment une bonne idée de venir poser des questions à cette personne? À première vue, elle semblait gentille, mais elle était en fait très froide, un cœur encore plus glacé que celui de l’enfant qui se fendait tranquillement. Lui de la jeune femme allait-il fondre un jour ou au contraire s’endurcir? Serait-elle capable de sourire? Avait-elle déjà eu un sourire sur ce masque de glace ou alors en était-elle incapable? Ce personnage était-il plus effrayant que le directeur ou que ce dernier était encore pire? Tranquillement, elle s’approcha de l’extrémité du fauteuil, ses pieds touchant enfin le plancher. Elle resta ainsi, ne quittant pourtant la pièce. Pourquoi donc? Pourquoi ne pas quitté ce lieu effrayant et aussi froid que la jeune dame? Pourquoi ne posait-elle pas ses deux pieds sur le sol, s’incliner en s’excusant d’avoir déranger son aînée pour finalement passé cette porte de bois? Pourquoi la seule pensée qui lui venait en ce moment était les autres questions qui voulaient traverser ces petites lèvres afin de se diriger vers les oreilles de Zuka. Timidement, elle se laissa retomber sur le dossier, ne sachant plus vraiment ce qu’elle devait faire. Devait-elle quitté le bureau ou alors poser les questions qui l’inquiétaient malgré le fait qu’elle tremblait à l’idée de devoir supporter encore ce regard? Secouant la tête, l’enfant tenta de se redonner un peu confiance pour finalement pouvoir parler.

- Dé.. Désolé.. Madame Suzaharu de.. de vous déranger.. J’aurais que deux dernières questions à vous posez.. La première serait.. Comment.. Comment je peux trouver quelqu’un pour m’aider à contrôler mon don.. Et euh.. La seconde est.. est plutôt personnelle ou.. ou simplement au sujet médical.. Mais.. Savez-vous si.. si cela peut.. peut être nocif pour la santé si.. si l’on dort que.. environs.. 2 à 4 heures par nuit.. ? C’est.. c’était la question que je voulais poser à .. à l’infirmière ce matin..

Zuka trouvait la petite fille bien polie, mais elle devait s’avouer que ses excuses incessantes avait de quoi entamer ses nerfs, elle gardait ainsi son calme pour ne pas prendre une voix plus glacial qu’elle ne le voulait. Elle devrait quand même s’assurer que l’infirmière faisait bien son travail, car même si elle connaissait la réponse à sa dernière question, ce n’était réellement pas son rôle. Par contre la première question la perturbait un peu plus, elle venait de dire à la jeune fille qu’il y avait un professeur pour cela mais cela ne semblait pas la satisfaire. Ainsi elle devait bien réfléchir à se qu’elle répondrait à l’enfant, même si cela ne se faisait pas de répondre par une question par une autre. C’était une chose que serai bien obligée de faire la secrétaire, car même si elle ne s’y connaissait pas en médecine, du moins pas plus qu’un autre ou même dans l’explication des dons, elle avait quand même quelques notions.

- Il est en effet dangereux que vous dormiez si peu, il faudra demandé à celle-ci une recette pour vous incitez au sommeil. Pourrais-je savoir si cela est lier à quoi que ce soit ? Un évènement ? Avez vous seulement la réponse ? Disait-elle en dernier lieu, en espérant que la fillette répondait à celle-là en première. Jusqu’ici elle avait fait clairement ressentir à la gamine qu’elle ne voulait pas d’elle, mais à présent, il lui fallait des réponses, parce qu’elle avait l’intention que l’insomnie de la demoiselle ainsi que son don était lié d’une façon ou une autre.

Si elle n’avait pas de réponse à ses questions, par précaution, elle passerai la machine du professeur Komatsu sur l’enfant, afin de voir si elle avait besoin ou non d’un des bijoux qu’elle gardait ‘’précieusement ‘’dans son bureau. Elle espérait que la fillette n’ai pas besoin de ceux-ci, avoir des pouvoirs aussi grand à un âge aussi jeune, n’était jamais bon pour l’enfant…surtout pour la croissance de celui-ci, une croissance bien anormale bien entendu.
Son attitude changeante, moins froide, plus à l’écoute mais tout de même en restant austère et sévère n’avait pas du échapper à la petite fille, après tout le ressenti des enfants étaient toujours plus exacerbé. Maintenant il lui restait à savoir, si ce changement allait faire fuir la gamine ou non. Elle n’espérait pas, car finalement il semblait que cet enfant avait bien fait de ne pas attendre les visites plus tard en après-midi.

[ Désolée pour ses réponses si courte ]

À peine eu-t-elle fini de parler que ce qu’elle avait réussi à garder en elle pour lui donner le courage de parler, s’évapora, l’empêchant de garder les yeux sur ce personnage de marbre. Tranquillement, elle se replaça sur le fauteuil afin d’être dans une position un peu plus confortable, sentant que l’atmosphère avait légèrement changé. Comment cela se pouvait-il? Il n’y avait même pas deux secondes, la secrétaire semblait dégager une attitude associable et froide afin que l’enfant parte et maintenant, elle semblait accepter le fait que la gamine l’est dérangé dans son travail. Pourtant, après avoir poser sa première question, elle avait eu cette sensation désagréable lui coller à la peau, comme si elle était en train de frapper les nerfs de la dame avec un bâton de baseball, malgré qu’elle semblait plutôt patiente.. Qu’est qui avait bien pu donner cette expression à Mademoiselle Suzaharu? Qu’avait bien fait la gamine pour lui avoir taper sur le système? Était-ce son apparence ou alors, elle tout simplement? Quelqu’un lui avait déjà dit cela auparavant, sa voisine pour être précise.. La gamine était allé joué avec celle-ci au parc à la demande de sa mère qui voulait qu’elle socialise pour qu’elle arrête d’avoir cette peur du monde et cette attitude renfermé suite à « l’accident ».. Sa voisine lui avait simplement demandé si elle pouvait partir car elle n’était plus capable de la supporter. Elle avait été polie, mais ses paroles avaient été blessante tout de même. Comment doit-on réagir lorsqu’on nous dit qu’on énerve quelqu’un parce que l’on s’excuse tout le temps? Que l’on n’a aucune confiance en soi? Qu’on semble distant d’une telle façon que l’on peut offenser la personne avec qui l’on est sans le vouloir? Peut-être que la secrétaire était comme cette personne? Elle aussi était peut-être tannée de voir cette créature fragile et faible, tremblante comme une feuille, cernée d’une telle façon que sa peau blanche les faisait encore plus ressortir qu’à l’habitude. Peut-être qu’elle voulait vraiment le départ de l’enfant et que son attitude soudainement plus accueillante n’était créer que dans le but de faire qu’Emi quitte le bureau encore plus rapidement.

Cependant, toutes les questions de l’enfant disparurent lorsqu’elle observa le trait du visage de la dame. Pour une fois, elle distinguait une expression sur ce dernier. Était-ce elle qui hallucinait ou était-ce la vérité? Voyait-elle bien ou cela n’était qu’un tour de son imagination débordante? Elle semblait honteuse.. Non, c’était un autre sentiment qui s’affichait sur les traits que Marie-Emilianne croyait figée dans la glace. Elle semblait embarrassée, troublé, bref simplement confuse. Était-ce à cause de sa première question? Ceci n’était pas normal qu’une gamine demande à avoir de l’aide pour améliorer son pouvoir? Il semblait bien que non si elle en jugeait par la réaction de la dame. Pourtant, simplement avoir cette preuve de sentiments de la part de la jeune femme à la chevelure de jais la faisait sourire d’un de ses étirements de lèvres timide qui laissait entrevoir ses dents d’un blanc éclat. De plus, ses paroles semblaient prouvé que l’enfant venait de réussir à l’intéresser un peu ou alors, qu’elle avait réussi à faire tourner la conversation vers un sujet de conversation plus intéressant. Malgré tout, la réponse de la secrétaire effrayait un peu Emi. Cela était donc dangereux pour elle? N’avait-elle pas subit assez de malaventure? Après un coma, il existait encore des épreuves qu’elle devait sûrement de danger au niveau de sa santé? Elle ne voulait pas vraiment y croire. Ne pouvait-elle pas avoir un peu de repos? Bien sûre que non, puisqu’elle avait plusieurs insomnies partielles..

- Lier à quelques choses.. Je.. Je ne crois pas , Madame.. Je dors de moins en moins depuis.. depuis. Comment dire.. Du moins, j’imagine que vous êtes déjà au courant.. Suite à mon réveil lorsque j’avais.. Il me semble que j’avais 10 ans lors de ma première nuit d’insomnie.. Mais.. Je ne crois pas qu’il y est une raison.. une raison à propos de ça..

[ Pas grave =) L'important est le contenue, pas la longueur ]

Zuka observait l’enfant, d’après elle, il n’y avait pas de lien. Cependant la petite fille parlait un peu par énigme pour elle, parce qu’elle ne savait pas réellement ce qui c’était passé, si cela avait un rapport avec la santé de celle-ci, elle devrait consulter le dossier médical de la petite, avec l’accord de la femme de son patron bien entendu. D’ailleurs, elle téléphonera à celle-ci, pour qu’elle convoque la fillette et lui fasse passer un vrai entretien, il n’était réellement pas normal, que la gamine dorme si peu par nuit. Malheureusement les somnifères n’était pas la solutions, beaucoup trop jeune pour que la blonde dépende de ses cochonneries.
Pour ne pas effrayer la primaire, elle se penchait un peu plus vers elle, sans ôter son masque glacé qui avait totalement repris sa place, pour lui expliquer la suite des évènements.

- Mademoiselle Van der Woodsen, je vous demanderai de ne plus bougé, le temps que je passe devant vos yeux, ce petit appareil. Déclarait-elle alors qu’elle avait ouvert la porte centrale de son bureau et en ressortait un boité de couleur noire qui devait faire 1 à 2 cm d’épaisseur sur 8 à 10 centimètres de hauteur.

Gardant l’objet entre ses doigts, elle poussait son fauteuil d’une impulsion dans les mains, d’une démarche silencieuse et encore gracieuse pour son âge avancé, la secrétaire fut rapidement à côté de la petite fille. Elle tournait dans l’intérieur de sa main, le boité, afin qu’il soit bien à l’horizontal et en parallèles avec les deux orbes bleu-grise de la demoiselle.

- Ne bougez pas ! Répétait-elle alors qu’elle se rapprochait-elle un peu plus, elle ne voulait pas à saisir le menton de l’enfant pour qu’elle se tienne tranquille ou encore que ses yeux soient bien dans l’alignement du traceur génétique.

Après une trentaine de seconde qui paraissait bien plus longue, dans un silence qui avait été presque complet puisque cassé par la fontaine d’eau ainsi que la trotteuse de l’horloge en forme de fleur noire, qu’il y avait au-dessus de la porte, le boitié avait pris une couleur rouge cramoisie. Même si Zuka n’en montrait rien, elle commençait réellement à être inquiète, il semblait que l’affaire était bien plus sérieuse qu’elle ne l’avait cru. Elle retournait s’asseoir, ainsi elle pouvait garder plus facilement contenance, elle regagnait son trône en digne reine de glace des lieux. Une fois assise, elle redirigeait son regard vers la petite forme dans le fauteuil en cuir.

- Selon le traceur génétique, votre don est bien développé. Un peu trop même, cependant il arrive que cet appareil fasse un peu des siennes. Vous vous rendrez à l’infirmerie avec ceci-ci. Déclarait-elle en tendant un papier qu’elle venait de rédiger tous en parlant, sur celui-ci, elle demandait qu’une prise de sang soit faîte ainsi qu’envoyer au labo et avoir des résultats le plus rapidement possible, hors elle ne pouvait pas alarmer l’enfant plus qu’elle ne le devait, ainsi elle allait lui expliquer les grandes lignes en la convoquant, quand elle aurait les analyses sous les yeux.

Zuka sortait d’une de ses nombreux tiroirs, une boite noire en métal avec dessiné sur celle-ci plusieurs chat de couleur blanc, elle en ressortait un bracelet plus petit que les autres, parmi les dizaines de bijou qu’elle avait dans ce coffret. La chaînette était en or avec à son bout une forme de petit grelot. Cela paraissait peut-être execif de faire des bijoux dans une matière comme l’argent ou l’or mais il y avait tellement d’allergie maintenant, que c’était bien plus sûr, puis l’Académie pouvait se le permettre.

- Approchez mademoiselle Van der Woodsen, je vais vous placer cet objet autour du poignet. J’aimerai que lors d’une prochaine convocation, vous me disiez si votre sommeil est moins altéré…ou si vous ressentez d’autre changement. Sachez seulement que mis à part moi, personne d’autre ne pourra vous le retirer. Expliquait-elle en se tournant du côté gauche, pour que la fillette puisse venir la rejoindre.

Spoiler:

[ Voilà, je te laisse clôturer ? On poursuivra le rp avec un autre rp, espacé dans le temps (enfin comparé à celui-ci ) ]

Ce regard sur elle.. Il la dérangeait. Il la faisait frissonner de peur. Cependant, avait-elle raison d’éprouver ce sentiment à l’égard de cette femme? Peut-être que non. D’une certaine façon, cette dernière semblait à présent vouloir que l’enfant reste enfin de l’aider. Avait-elle déjà vécu ce genre de problème? Était-elle une insomniaque comme l’enfant? Emi en doutait fortement car sinon, n’aurait-elle donc pas également des cernes? Ne montrait-elle donc pas des signes apparents d’un manque de sommeil? Pourtant, le regard de la secrétaire continuait d’effrayer l’enfant malgré qu’elle tentait de se convaincre que ce personnage n’était pas aussi vilain et froid qui semblait l’être. Peut-être que si elle souriait, alors la gamine pourrait en être certaine, mais à la place de cela, Zuka Suzaharu laissait son visage redevenir un masque sans émotion qui voulait dire tout saut approche et parle-moi de ce qui ne va pas. Elle ne semblait pourtant pas pour autant vouloir le départ de l’enfant et surtout, elle ne semblait pas être sur le point d’afficher un magnifique sourire à Marie-Emilianne. La primaire sorti de ses pensées lorsqu’elle entendit un mouvement provenant du fauteuil sur lequel la secrétaire était assise. Le corps de l’enfant s’enfonça encore plus dans son siège, tentant de se protéger d’un danger qui n’existait pas. Voir cette personne s’approcher ainsi d’elle avait créé sur sa peau blanchâtre un nouveau frisson qui se voyait plutôt bien étant donné la robe qu’elle portait.

Le reste sembla se produire avec rapidité. En un instant, la dame était parti à l’extérieur et était revenue avec une sorte de petite boîte noire. Elle lui avait dit de ne pas bouger autant avant de partir que lorsqu’elle s’était assise devant elle dans un mouvement trop rapide pour que l’enfant l’imite. Elle savait que ses joues étaient en feu, rouge écarlate comme deux pommes bien mûres. Elle n’aimait pas savoir que quelqu’un se trouvait si proche d’elle. Elle n’aimait pas le contact humain sauf lorsque c’était dans une situation approprié comme des retrouvailles ou alors simplement un moment où l’enfant en avait grandement de besoin malgré qu’elle ne le faisait jamais, ayant plus peur de blesser la personne qu’autre chose. Sa tête bien appuyée contre le dossier de sa chaise, le boîtier bien placé devant ses deux orbes d’un bleu toujours aussi blanc et brillant qu’à son habitude. Le temps passait avec rapidité pour la gamine alors que la secrétaire semblait le trouver très lent. Alors qu’elle avait l’impression qu’il venait à peine de se mettre devant son regard, la dame l’enleva en retournant à sa place, parlant avec rapidité en écrivant sur un bout de papier. Emi s’approcha du bout de son fauteuil, tentant de voir ce qu’elle écrivait, l’écoutant quand même d’une oreille attentive. Ainsi, on voulait qu’elle se rende à l’infirmerie, mais les mots qu’elle avait prononcés avant inquiétaient légèrement l’enfant. Son don était trop développé? Ne devrait-elle donc pas alors avoir un parfait contrôle de ce denier? À moins que justement, c’était ça le problème. Trop fort pour le peu de contrôle qu’elle avait dessus.. Peut-être que non, mais pour le moment, elle ne pouvait poser cette question. L’infirmière allait sûrement être apte à répondre à cette question. Pour le moment, elle avait sûrement assez déranger Mademoiselle Suzaharu.

Alors que ses pieds commençaient à toucher le sol, la jeune femme demanda à Emi de s’approcher. Elle fût plutôt surprise au début de sa demande, mais elle s’approcha tout de même l’écoutant en approchant d’un pas lent comme si soudainement, le temps s’était figé au lieu d’accélérer. Elle ne voulait pas continuer à avancer. Elle voulait à présent quitter la pièce avec hâte. Pourquoi voulait-elle qu’elle s’approche? Pourquoi devait-elle aller voir l’infirmière? Pourquoi avait-elle l’impression qu’on lui cachait des choses? Pourquoi allait-elle lui mettre un objet au poignet? Pourquoi n’allait-elle pas être capable de l’enlever? Mais avant même qu’elle puisse ouvrir la bouche, elle avait tendue son poignet d,une manière trop docile à son goût, la main tremblante à l’idée de ce qu’elle aurait pu lui faire si elle avait dit non. La chaînette se laissa pendre sur son petit poignet alors qu’elle quittait sans dire un mot.
Qu’aurait-t-elle pu lui faire si elle aurait refusé.. ?

[Je crois qu'on peut boucler alors =3 ]