Takuetsu no gakuen
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Tu veux bien être ma deuxième maman ? [Zuka] [FINI]

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Mitsuko Ogawa
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Mitsuko Ogawa

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Tu veux bien être ma deuxième maman ? [Zuka] [FINI] Vide
MessageSujet: Tu veux bien être ma deuxième maman ? [Zuka] [FINI] Tu veux bien être ma deuxième maman ? [Zuka] [FINI] EmptyLun 6 Juil - 21:59

[HRP : note : ceci est un RP Hors Temps. Mitsuko a 5 ans ici ^^]

Mitsuko faisait face à quelqu’un de grand. Commet elle le savait ? Parce qu’elle devait lever la tête pour le regarder. Cette personne était importante aussi, apparemment. Comme le savait-elle ? Parce qu’elle n’avait pas le droit de lever la tête pour la regarder.

Elle était dans un coin de la pièce, debout, depuis un certain temps. Elle avait arrêté de compter, parce qu’elle ne savait pas compter aussi loin. Oui, en ce temps-là, la petite Mitsuko avait 5 ans. Et déjà, elle était beaucoup plus mûre que d’autres enfants. Alors que certains enfants ne pensent qu’à jouer, Mitsuko devait déjà répondre aux nombreuses exigences dues à son rang. Fille du directeur de l’académie prestigieusement secrète de Takuetsu-no-gakuen.

Parmi les tâches qui lui revenaient, une plus que toutes occupait son temps. Manipuler les adversaires de son père.

Il y avait les « peu importants », pour lesquels son père n’utilisait que son adorable tête d’ange, et son air apparemment fragile pour attendrir les Dames, en particulier, ou les Hommes trop faibles pour représenter un quelconque intérêt (et assez idiot pour se laisse embobiner).

Pour les plus importants, elle devait user de son Don. Mais de manière totalement maitrisée, ce qui était loin d’être facile. Aussi, elle n’avait pas encore accès au très très grands. Là, c’était encore des personnes faibles. Pour les très grands, elle devait juste repérer ce qui leur faisait peur, ce qui leur était cher. Son père s’occupait ensuite de maitriser tout ça. Elle devait juste trouver le terrain pour le chantage.

Et ça lui faisait peur. Oh, bien sûr, elle ne le montrait pas. Un des avantages de son Don était qu’elle pouvait l’utiliser sur elle-même. Mais ce qu’elle voyait dans la tête de ces gens … C’était atroce. C’était ... noir. Extrêmement noir. Est-ce que c’était pour ça que son père lui interdisait d’user de son Don sur lui ? Pour l’empêcher de voir ce qu’il avait dans la tête ? Etait-il aussi noir que ces personnes ? Elle ne l’espérait pas. Mais elle ne se risquerait pas à désobéir pour en être sûre.

Elle ferma les yeux et se concentra sur le monsieur qui faisait face à son père. Un homme grand, avec beaucoup d’allure, un air sérieux et pourtant avenant. Mais à l’intérieur ... A l’intérieur, il était comme tous les autres. Noir, sale. Mitsuko refoula sa peur, et continua son inspection. Ne pas se faire prendre, surtout ne pas se faire prendre ...

L’entretien se passe. Viens la fin, et le traditionnel : « Je vous rappellerai pour en discuter plus en détail ... ». Cette phrase que son père dit, et qui signifie qu’il va falloir lui donner tous les renseignements qu’il veut, pour qu’ensuite il manipule l’homme. Elle gardait les yeux fermés, se faisant toute petite. Attendre jusqu’à la fin sans se faire voir ...


- Alors ?

Là. C’était ce moment là qu’elle redoutait le plus. Lorsqu’elle devait se rappeler ce qu’elle avait vu, pour le dire à son père. Mais cela sans montrer ses faiblesses, sans montrer qu’elle avait peur. Son père, énervé par la tension qui régnait continuellement dans son bureau pendant les entretiens, s’emportait très vite, très facilement.

- Il … Il tient beaucoup à sa famille, mais …
- Mais quoi ? Va tout de suite au but que diable ! Je n’ai pas de temps à perdre !


Mitsuko se recroquevilla sur elle-même, retenant des larmes au coin de ses yeux. Ca y était, elle avait peur. Peur de l’homme qui lui faisait face, peur de son père.

- Il …. Il tient à son travail, à son entreprise qu’il ne laissera jamais couler, quoi qu’il se passe. Il y tient plus qu’à sa famille, même si ce n’est pas de beaucoup …

La voix tremblotait, les mains ne tarderaient pas à suivre. L’homme était penché vers elle, la scrutant de ses grands yeux sombres. Ne pas craquer, ne pas …

- Bon, file. Repose-toi pour demain, j'aurai encore besoin de tes services.

Ca, on ne le lui dirait pas deux fois. Elle se pencha pour saluer son père et partit en filant à toute vitesse, ou du moins à la vitesse maximum que lui permettaient ses petites jambes. Elle fila à travers les couloirs de l’académie jusqu’à l’infirmerie. Contrairement à d’autres enfants, Mitsuko aimait assez cet endroit. Peut-être parce que sa mère était l’un des médecins de l’académie.

- Maman !!

Le cri du cœur d’une petite fille qui ne demande que les caresses maternelles et bienveillantes de sa mère pour oublier toute la noirceur qu’elle vient de voir. Oui, mais voilà. Mrs. Ogawa est une dame très absorbée par son métier … très très absorbée. Si bien qu’elle n’entend pas le petit bout de chou qui la demande, et continue à s’occuper du SA qui s’est blessé en mission, et qui a une plaie au genou. Pas de temps pour sa fille qui elle n’a rien, elle doit soigner ce petit bobo.

- Va ailleurs, ma puce, tu me gènes.

Une petite phrase anodine qui vous échappe, mais brise le cœur de celle qui l’écoute. Elle s’en va donc, larmes aux yeux … et se dirige un peu au hasard dans les grands bâtiments de l’académie. Personne, tout était vide … Angoissant … Soudain, une personne. Une grande personne. Qui dégage un peu la même sensation que son père, mais derrière, Mitsuko sent autre chose. Elle se précipite vers la grande personne, attrape le pan du kimono à sa hauteur (soit vers les genoux de la dame, certainement) et commence à serrer fort la personne contre elle.

- Je … je crois que je suis perdue et … et personne veut de moi …

Si Mitsuko n’avait pas reconnu Zuka, la secrétaire de son père, une dame respectable, et sérieuse, au caractère bien affirmé, mais complexe, il était peu probable que cette dernière ne reconnaisse pas les petites boucles brunes de la jeune fille, et l’air de ressemblance frappant entre elle et son père … Surtout que si Mitsuko oubliait vite les personnes, ce qui est normal à son âge, la secrétaire, elle, possédait une mémoire redoutable, et redoutée …


Dernière édition par Mitsuko Ogawa le Lun 20 Juil - 19:50, édité 1 fois
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Zuka Suzaharu
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MessageSujet: Re: Tu veux bien être ma deuxième maman ? [Zuka] [FINI] Tu veux bien être ma deuxième maman ? [Zuka] [FINI] EmptyLun 6 Juil - 23:04

Zuka triait les nombreux papier et dossier qui figurait sur son bureau. Elle devait sans cesse signer des papier à propos de sujet futile comme '' comander 50 fardes à marqueur '' pour le cours de dessin ainsi que d'autre fourtinure ou objet manquant au sein de l'Academie. Le personnel avait la vie facile eux, ils leur sufisait juste de remplir un petit morceau de papier avec leur diverses exigeance et elle devait les remplirent tous simplement. La femme était tout de même rassurée que sa réputation d'iceberg et de femme dangereuse retenait les langues et donc les réclamations trop pressante ou les critiques sur quelque retard à cause d'un fournisseur plus que parresseux.
Non seulement la brune était débordée à cause de ses formalités administrative mais elle devait être continuellement sur ses gardes, à l'affut du moindre changement dans la pièce d'à côté. Bien qu'elle n'était pas aussi proche qu'elle l'aurait souhaité de son aimé, entre eux il y avait tout de même un lien très spéciale, quelque chose d'inégalé, que Zuka avait souvent du mal à saisir malgré les années. Ainsi elle pouvait percevoir grâce à un code quand le directeur était en danger. Non seulement d'être sa bonne à tout faire, elle ne savait plus qui avait employée ses mots un jour; elle était aussi une sorte d'ange gardien. Bien entendu elle n'avait pas d'aîles et si c'était le cas, celle-ci serait certainement noires et tâchées de sang.

La secretaire jetait un énième coup d'oeil vers la porte alors que celui-ci était avec un autre ''investisseur'' du moins c'était se qui s'y approchait le plus à ses yeux mais elle ne se posait pas plus de question, elle ne souhaitait pas que l'image de l'homme qu'elle aimait soit encore plus ternie. Son esprit et son coeur n'était pas tranquille, elle n'arrivait pas à se concentrer efficacement sur son travail quand le directeur recevait les différentes personnes étrangères à l'Academie. Non seulement elle craignait pas la sécurité de celui-ci, après tout il n'était pas encore à l'épreuve des balles ou autre objet inventé par les être humains ''normaux'' mais également elle redoutait les colères de celui-ci. Il arrivait parfois même si c'était dans de rare de cas au directeur de se mettre dans un tel état qu'il ne restait pas grand chose psychiquement de ses ''adversaires'' hors s'il pratiquait se genre de sévice sur une personne de l'exterieur, cela pouvait avoir des conséquences facheuse pour l'institut.
Il y avait un autre élèment qui entraignait le coeur de la bureaucrate, elle savait parfaitement que la petite Mitsuko était derrière cette porte. Elle trouvait que la place de cette enfant devrait être près de sa mère ou même dans un lieu plus saint pour elle. Elle n'ignorait rien du pouvoir de l'enfant, ainsi elle savait que sa tâche devait être très dur, elle ne voulait sûrement pas déçoir son papa qui la traitait durement devant tiers personne pour que ceux-ci sachent qu'il n'avait pas de faiblesse ou du moins que sa progéniture n'en était pas une.

C'était avec un soulagement certain qu'elle voyait à chaque fois la petite soulouette quitté l'antre de son père pour rejoindre certainement sa maman. Mitsuko en avait fini pour la journée mais le même manège recommencerai le lendemain puis encore le lendemain. Jusqu'a quand ? Elle ne le savait pas. Elle avait bien envie de demander à Oyama de laissée l'enfant tranquille, de lui permettre d'avoir une enfance plus ou moins normale. S'il voulait tellement que sa fille l'aide, qu'il espace les visites des différentes personnes qu'il désirait manipulée même si cela retardait un peu son expention mais elle ne pouvait pas. Zuka savait parfaitement qu'elle n'en aurait jamais la volontée, c'était plus fort qu'elle, elle l'aimait tellement...elle savait que son attitude n'était pas saine pour les Ogawa mais elle était là pour LE servir puis elle devait se rendre à l'évidence, ce n'était pas son rôle. C'était son épouse, la mère de sa fille, qui devrait défendre les droits et les besoins de son enfant.

Un peu de tristesse naissait dans les yeux de Zuka alors qu'elle classait un nouveau dossier. Elle secouait la tête rapidement pour chasser se sentiment. Chaque fois qu'elle pensait au jour où elle avait vu Mitsuko pour la première fois, son coeur se serrait douleureusement. Elle était tellement belle, c'était un petit ange que l'épouse de son aimé c'était empressée de lui montrée avec fierté. La brune savait que ce n'était pas de la méchanceté de sa part, elle était juste fière du fruit de leur amour, après tout, c'était elle qui avait désirée être une amie de la petite famille. Cependant la tritesse ne pouvait s'empêchée d'entrer en elle, à la seule pensée, qu'elle ne connaîtrait jamais ce bonheur.

La secretaite se rendait compte qu'elle ne pouvait pas se concentrer plus sur son travail, la mélancolie était trop forte, elle se levait et quittait son bureau pour se rendre à la cafétaria. Elle pourrait ainsi informée à la cantinière que l'arrivage de nouvelle spatule et de poele n'allait pas tardé à arrivée.
La femme n'était pas allée très loin, elle était juste à quelques mètres de son bureau, que soudain elle sentait son bas de kimono être tiraillée. Elle s'était juste retournée pour verrifiée si elle avait bien fermée sa porte, il lui arrivait souvent d'oubliée, et elle se retrouvait avec une enfant sur les jambes.

- Je … je crois que je suis perdue et … et personne veut de moi …

Zuka se figeait interieurement alors qu'elle reconnaisait la petite voix en larme qui baignait le bas de son kimono. Le coeur de la dame se déchirait face à la souffrance sans équivoque de l'enfant. A ce moment, elle ne maudit jamais aussi vivement son pouvoir, alors qu'elle était incapable de la serrée dans ses bras, comme elle aurait du le faire. Doucement et avec délicatesse, elle s'abaissait pour être à genoux devant le bambin.

- Mitsuko...Disait-elle dans un soufle alors qu'elle ne savait vraiment que faire. Voir l'enfant, la progéniture de son aimé dans un tel état lui faisait énormement de mal. Elle prenait sur elle, d'une voix douce et tendre, rien de la voix qu'elle employait habituellement, elle s'adressait à la petite fille.

- Tu veux bien me suivre ? Je vais te servir un bon chocolat chaud dans mon bureau, ensuite tu me raconteras tous se qui te tracasse. A peine ses mots avait-il franchi ses lèvres que l'adulte se relevait rapidement et avec grâce, elle avait voulu à tout prit éviter que l'enfant se jette à son cou. Elle savait que ceux-ci pouvait avoir cet élan d'affection quand on s'occupait d'eux mais malheureusement pour elle, elle ne pouvait se le permettre, elle s'en voudrait toute sa vie si Mitsuko était blessée par son don.

- Tu viens ? Lui redemandait-elle avec douceur, elle n'avait pas de sourire sur les lèvres, mais sa physionomie ne portait plus son masque de guerre, ainsi son visage austère et sévère avait fait place à des traits fin, délicat mais surtout un sentiment de tendresse peut-être.
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Mitsuko Ogawa
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MessageSujet: Re: Tu veux bien être ma deuxième maman ? [Zuka] [FINI] Tu veux bien être ma deuxième maman ? [Zuka] [FINI] EmptyMer 8 Juil - 18:45

La grande personne connaissait son prénom. Mitsuko se risqua à relever la tête pour la dévisager. Huuum ... cherche bien dans tes souvenirs ... tu la connais cette personne ... Non, décidément, elle l’avait sur le bout de la langue, mais ça ne voulait pas sortir. Tant pis.

Ca lui faisait plaisir que la dame veuille bien l’aider. Maintenant, elle n’était plus toute seule. Toujours accrochée au kimono, elle hocha vigoureusement la tête, et ce plusieurs fois.


- D’accord, madame. Mais tu restes avec moi, hein ? Tu pars pas dans un tour de magie en me laissant seule ...

Mitsuko avait bien plus peur de se retrouver de nouveau seule que de suivre la grande personne qu’elle venait de trouver. Ou retrouver, parce qu’elle savait qu’elle la connaissait. Comme à tous les enfants, on lui avait répété des centaines de fois de ne pas suivre des inconnus, et les autres consignes de sécurité élémentaires qui allaient avec. Sauf que Mitsuko n’était pas comme tous les enfants, et elle savait que cette personne, face à elle, ne lui voulait pas de mal. Elle la suivit donc jusqu’à son bureau. Jetant un coup d’œil à la plaque marquée dessus, Mitsuko déchiffra les signes en plissant fortement les yeux.

- Se ... cré ... ta ... ri ... at. Secrétariat.

Si c’était le bureau de la dame, alors ça devait sans doute être la secrétaire. La secrétaire ... Cherche, Mitsuko, cherche ... Le nom, tu dois le connaitre, ton père te les as tous fait retenir ... Secrétaire ... Su ... Zu ... ah ! Ca y est ! Zuka ! Le nom ... euh non, trop compliqué à retenir. Mais elle pouvait bien l’appeler par son prénom, non ? Il lui semblait qu’elle la connaissait, et même si sa mémoire n’était pas excellente, elle se sentait proche de la secrétaire.

Elle alla s’asseoir dans un coin de la pièce, à côté d’un fauteuil, et dégusta le chocolat que lui apporta Zuka, qui s’assit dans le fauteuil. Tout en buvant à petites gorgées le liquide chaud qu’elle adorait, Mitsuko raconta à Zuka ce qu’elle venait de vivre, de la voix enjouée des enfants qui tirent toujours le bon côté des événements qui arrivent. De ceux qui s’émerveillent de tout ... ou s’efforcent de le faire, afin de ne pas penser à ce qui leur fait peur.


- Le monsieur était trèèès grand, et très important aussi ! Et je devais rester dans mon coin sans être vue, parce que sinon, papa aurait été très déçu. Et puis j’ai regardé dans sa tête après, parce que je devais le faire, et y avait pleins d’idées bizarres. Ils aiment des trucs bizarres les grands, Zuka, tu sais ? Des fois, ça fait peur ...

Elle resserra sa prise sur le gobelet chaud qui était entre ses mains. Oui, des fois ça faisait peur. Elle voyait des hommes qui avaient une femme et des enfants prêts à les sacrifier pour une poignée de yens. D’autres qui tentaient par tous les moyens d’acoquiner leur femme avec un de leurs hommes pour pouvoir ensuite demander le divorce et être dans leur droit, bien qu’eux-mêmes ne soient pas très clean de ce côté-là. Dans les histoires de pouvoir, l’argent, l’amour, tout était mis à contribution.

- Alors, quand je suis sortie, j’ai voulu aller voir maman à l’infirmerie, parce que je sais qu’elle est toujours là-bas, et puis ...

La voix se fit sanglotante, entrecoupée, de petites larmes commençant à remonter près de ses yeux qu’elle ferma très fort.

- Elle m’a dit que je la dérangeais, parce qu’elle soignait un élève, alors ... alors je suis partie dans les couloirs, et puis je me suis perdue, et je vous ai vue, alors voilà, maintenant je suis là.

Personne ne savait où elle était donc, à part la secrétaire. Mais après tout, qui s’en souciait ? Son père devait encore être fourré dans ses paperasses, et sa mère devait réconforter le garçon. Le SA. Elle ne les aimait pas, parce qu’il y en avait toujours un à l’infirmerie pour lui prendre sa maman, qui n’avait pas le cœur de les laisser pleurnicher, ou avoir mal. Et elle ? Qui la réconfortait, ou qui la soignait quand elle avait mal ? Personne ... sauf Zuka, qui l’avait gentiment recueillie dans son bureau.

Vous vous dites sans doute que c’est rapide. Mais Mitsuko avait 5 ans, c’était une toute petite fille qui ne connaissait pas souvent la compassion. Ce chocolat chaud avait pour elle une saveur inégalée, rien que parce qu’il lui était offert comme ça, pour rien. Et le sourire de Zuka valait bien plus que le sourire de n’importe qui d’autre. Séchant ses larmes, Mitsuko se blottit dans les jambes de Zuka. Elle était bien là, et les habits sentaient bon un parfum inconnu ... calmant, et reposant.

- Tu sais quoi, Zuka, je t’aime bien.
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Zuka Suzaharu
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MessageSujet: Re: Tu veux bien être ma deuxième maman ? [Zuka] [FINI] Tu veux bien être ma deuxième maman ? [Zuka] [FINI] EmptySam 11 Juil - 16:42

La secrétaire avait été soulagée que l'enfant la suive sans réellement posé de question ou encore qu'elle n'empoigne pas sa main pour la suivre. Zuka aurait été mortifié si elle avait fait un quelque conque mal à cette enfant, elle ne pouvait pas affirmé qu'elle l'aimait comme une mère, puisqu'elle ne pourrait jamais avoir d'enfant, cependant après son aimé, c'était une des choses qui lui était les plus précieuse. Et il n'y avait pas grand chose et encore moins grand monde sur la liste des choses réellement importante aux yeux de la bureaucrate.

Un sourire dénué de froideur, un sourire presque doux, pour une fois, venait de naître sur les lèvres de la femme tandis qu'elle la regardait sur le fauteuil en cuir devant sa fenêtre, ses petites jambes battant l'air alors qu'elle portait ses yeux sur les lieux. Zuka avait ouvert la porte de l'armoire grise puis avait ''rabattu'' l'étagère qui découvert en réalité une plaque chauffante ainsi qu'un mini-frigo et donc une multitude de chose pour bien accueillir sa jeune visiteuse. Elle mettait quelques minutes à lui préparer le breuvage mais heureusement pour elle l'enfant restait tranquille.

La dame avait versé le liquide chaud dans un bête verre en plastique de sa fontaine à eau, mais elle n'avait pas trouvé meilleur récipient, puis ensuite elle s'était assise près de la gamine. Zuka était assez nerveuse et mal à l'aise même si elle n'en montrait rien. Elle savait pertinemment que le faîte d'aimer les enfants, ne voulait pas dire savoir s'en occupé. Elle restait donc à une distance raisonnable mais quand même assez proche pour que la fillette ne ce sente abandonnée.

- Le monsieur était trèèès grand, et très important aussi ! Et je devais rester dans mon coin sans être vue, parce que sinon, papa aurait été très déçu. Et puis j’ai regardé dans sa tête après, parce que je devais le faire, et y avait pleins d’idées bizarres. Ils aiment des trucs bizarres les grands, Zuka, tu sais ? Des fois, ça fait peur ...

La surprise ne peignait pas les traits de la femme mais l'étonnement était bien là. Elle n'avait jamais su réellement le rôle que Mitsuko avait dans tous cela, et elle s'avouait réellement qu'elle utilisait bien souvent la politique de l'autruche quand il s'agissait des actions de son aîmé. Une façon de se dire '' je ne savais pas '' alors qu'elle savait pertinemment se qui se passait; mais c'était une manière maigre de se protégée. Même si elle savait que ce n'était pas son rôle mais celui d'une épouse, elle devrait quand même en touché deux mots à son patron; toutes ses histoires n'étaient pas pour les enfants.

Soudain la bureaucrate réalisait quelque chose de merveilleux ! Mitsuko connaissait son prénom ! Elle n'était pas que ténèbres et ignorance dans la vie de cette petite fille. Cette simple nouvelle et état de faîtes, réchauffait le coeur de la secrétaire mais en même temps l'étreignait un peu plus. Il est plus facile d'ignorer la souffrance d'une personne qui ne vous connait pas, hors quand celle-ci a un lien avec vous même minime, on se sent encore plus concerné. Hors le cœur de Zuka était déjà en lambeau à cause du géniteur de l'enfant devant elle.

- Alors, quand je suis sortie, j’ai voulu aller voir maman à l’infirmerie, parce que je sais qu’elle est toujours là-bas, et puis ...Elle m’a dit que je la dérangeais, parce qu’elle soignait un élève, alors ... alors je suis partie dans les couloirs, et puis je me suis perdue, et je vous ai vue, alors voilà, maintenant je suis là.

Zuka n'avait qu'une envie de prendre Mitsuko dans les bras pour la réconforté mais elle savait qu'elle lui ferait bien plus de mal que du bien. Voir la petite dans un tel état lui perçait le coeur de par en par parce qu'est-ce qu'elle pouvait faire réellement ? A par essayée de lui sourire pour lui comprendre qu'elle comprenait sa souffrance ?

- Tu sais quoi, Zuka, je t’aime bien. Déclarait l'enfant au bout de quelques longues minutes alors qu'elle posait sa tête sur l'accoudoir, appuyer très légèrement sur son kimono ainsi que ses jambes mais la façon dont elle était mise, elle ne recevrait aucune décharge de douleur et cela la soulageait.

- Merci Mitsuko murmurait-elle alors qu'elle était vraiment enchanté par les sentiments de la petite fille, elle n'aurait pas pu le dire plus fort, sinon sa voix se serait brisé dans un sanglot.

- Je sais a quel point ton petit coeur doit te faire mal. A chaque fois que tu ressentiras ce sentiment, tu peux venir ici. Je te servirai la boisson que tu voudras et je t'écouterai aussi longtemps qu'il le faudra. Ce n'est pas grand chose mais c'est tous se que je peux faire...déclarait-elle d'une voix douce alors qu'elle passait ses doigts dans les cheveux noirs qui était contre ses jambes. Les cheveux ne faisait pas réellement partie du corps ainsi l'enfant ne risquait rien mais elle ne pouvait réellement pas montrée plus de signe de tendresse.

- Repose toi bien. La journée était dur n'est-ce pas ?

Zuka ne bougeait pas et restait là, elle attendait un signe de l'enfant ou même que celle-ci s'endorme, ensuite elle téléphonerai à l'infirmerie afin que la mère du petit bout de chou ne s'inquiète pas. Elle ne préviendrai pas son patron; puisque celui-ci passait tous les soirs par son bureau, pour une raison ou une autre, il verrait à se moment là, que sa précieuse fille, était en sécurité. La petite Mitsuko pourrait ainsi rentrée en toute sérénité.
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Mitsuko Ogawa
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MessageSujet: Re: Tu veux bien être ma deuxième maman ? [Zuka] [FINI] Tu veux bien être ma deuxième maman ? [Zuka] [FINI] EmptyDim 12 Juil - 19:32

Mitsuko se sentait bien, au chaud, appuyée contre la secrétaire. Cela la réconfortait. Elle se sentait en sécurité, protégée, dans une bulle chaude que rien ne pourrait briser. Un comble quand on savait qu’au contraire, la plupart des élèves trouvaient qu’il faisait ici un froid glacial. Mais non, Mitsuko s’y sentait à l’aise … Presque mieux que chez elle à vrai dire.

Non pas qu’elle soit martyrisée et maltraitée, non, loin de là, elle était choyée par des nourrices, des servantes, et autres … En fait elle ne souffrait du manque de rien … sauf du manque d’amour de ses parents. Elle ne leur demandait qu’un peu de temps … Rien que quelques instants à lui accorder, pour lui dire qu’ils l’aimaient, ou qu’ils étaient fiers d’elle. Mais non. Rien. Rien qu’un père qui lui demande d’être grande et de faire son travail (parce qu’il considérait presque ça comme normal, ce qu’elle faisait) et une mère qui lui demandait d’aller jouer ailleurs sans même un regard pendant qu’elle prodigue de l’affection à un autre enfant devant les yeux en larmes de sa fille. Des repas pris seule, dans la grande cuisine, pendant que ses parents dinaient en compagnie d’invité dans le salon. Des nuits d’orage passées sous la couette, cachée, au lieu d’être rassurée par une étreinte parentale.

Elle hoche juste la tête en réponse aux paroles de la secrétaire. Elle se sent tellement bien … Elle s’endormirait presque, mais elle sait qu’il ne faut pas. Zuka ne lui en voudrait peut-être pas, mais son père lui, si. Elle essaie donc de garder les yeux ouverts, observant avec curiosité les motifs peu nombreux de la salle. Certains sont étranges, et elle s’amuse à leur donner des formes, à deviner à quoi ils correspondent. Au bout d’un moment, elle se prend à rêver un peu.

- Dis, Zuka … tu veux bien être ma deuxième maman ?

Bon, on a vu plus bizarre comme question, mais là, on atteint quand même un cap chez Mitsuko. Mais comprenez-là. Elle qui n’a (presque) jamais reçu d’affection de ses parents, voilà que Zuka lui en offre, autant qu’elle veut, autant qu’elle peut en donner, et tout ça, comme ça. Comme le ferait une mère, en fait. Donner sans espérer recevoir. Donner juste pour donner.

Alors forcément, elle se sentait bien plus proche de Zuka qu’elle ne se sentait proche de sa mère, ce qui faisait de Zuka sa deuxième mère, sa mère de cœur. La demande était brutale, mais sincère. En même temps, à 5 ans, Mitsuko ne mentait pas pour ce genre de choses (oui, dire qu’elle ne mentait pas serait faux. Elle était très douée pour dissimuler ses fautes …). Non, elle souhaitait vraiment être proche de cette femme qu’elle adorait déjà, n la connaissant pas, et pourtant il lui semblait la connaître tellement. Elle se recala contre le fauteuil et la secrétaire, posant la tasse à côté d’elle.

Quelle heure était-il ? Il lui semblait qu’il était tard. Peut-être était-ce réel, cela dit … Qui sait ? Enfin … Ses parents ne remarqueraient pas son absence avant qu’elle ne soit signalée par les domestiques, alors elle avant du temps devant elle … Beaucoup de temps … Personne ne remarquerait son absence …
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Zuka Suzaharu
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MessageSujet: Re: Tu veux bien être ma deuxième maman ? [Zuka] [FINI] Tu veux bien être ma deuxième maman ? [Zuka] [FINI] EmptyLun 13 Juil - 23:20

Zuka regardait avec tendresse l'enfant, elle ne cessait de passé sa main dans les ses doux cheveux, les rendant sûrement gras avant l'heure, mais ce simple geste semblait apaisé même si c'était légèrement l'enfant. Elle était contente que Mitsuko ait compris se qu'elle avait voulu dire, elle savait que l'éducation de la fillette était rude ainsi si elle n'avait pas saisi ses mots, elle n'aurait pas bêtement acquiescer, comprendre était la clée. La secrétaire était toujours aussi surprise ou plutôt sur le choc. Elle ne s'était jamais attendue à se que la progéniture de son aimé sache qui elle était, même si avant les 3 ans de celle-ci, elle passait mensuellement chez les Ogawa. Pourtant se n'était la réelle cause de son désarroi, c'était bien d'avoir trouvé l'enfant dans le couloir ou plutôt que celle-ci la trouve, elle était pourtant constamment entourée, le ''manoir'' grouillait de domestique, alors pourquoi sa mère ne l'avait-elle pas renvoyée à la maison ? A moins qu'elle ignore que sa fille n'y soit pas dans se cas, la sécurité dans la demeure familiale laissait à désiré et elle devrait en toucher deux mots à son patron, la plupart du personnel devrait être renouvelé et prendre des mesures.

La secrétaire secouait la tête alors que son rôle de garde du corps reprenait le dessus, le plus important dans l'immédiat était la fillette qui se trouvait dans ce divan. Ce petit corps fragile qui était sur le point de rejoindre les bras de Morphée. Un sourire venait frôler les lèvres de la femme avant de se penchée pour reprendre le récipient, elle allait ensuite contactée la mère de la gamine.

- Dis, Zuka … tu veux bien être ma deuxième maman ?

La dame manquait de faire tombé le verre et elle du faire appel à tout son contrôle faciale pour que ses yeux ne sorte pas de ses orbites ni que sa bouche rejoigne le sol du à la surprise. A la place, elle gardait un visage presque neutre mais dans ses yeux pétillait quand même une douce émotion. Zuka se sentait fondre aux quelques mots que venait de dire Mitsuko. Si la secrétaire avait été plus émotive ou du moins qu'elle ne savait pas gérer aussi bien ses divers émotions, les larmes inonderai à ce moment la pièce mais celle-ci restait bien à l'abri dans ses yeux.
L'adulte descendait du divan avec lenteur et sans bruit alors qu'elle se glissait devant le visage de la gamine, qui luttait tant bien que mal contre le sommeil, elle se tenait à une distance de sécurité, qui ne permettrai pas à l'enfant de se jeté sur elle et ainsi se blessée.

- Une maman est quelque chose d'unique Mitsuko. Tu peux avoir une marraine, une belle-mère mais jamais qu'une seule maman. Bien entendu des fois la relation peu être compliquée et tu peux avoir mal au coeur à cause d'elle mais elle reste quand même la personne que tu aimes le plus non ? Je ne peux pas être ta deuxième maman pour ses raisons...par contre, je peux être ton amie. C'est précieux les amis de plus tu peux en avoir plusieurs, c'est bien non ?

Zuka n'était pas sûr d'avoir eut les bons mot, elle se retenait de se mordre la lèvre d'anxiété, chose qu'elle trouvait étonnante car c'était un de ses tiques d'adolescente, quoi qu'il en soit elle était extrêmement nerveuse. Elle ne souhaitait pas que la petite fille la rejette juste parce qu'elle ne voulait pas être sa ''deuxième maman'' pourtant elle était persuadée que c'était mieux pour l'enfant. Il ne fallait pas que Mitsuko perde contact avec sa maman, surtout à cause d'une autre personne qui prendrait cette place dans son cœur...elle risquerait de le regretter plus tard.

La secrétaire ne se relevait pas après son discours, car elle voulait quand même faire comprendre à la fillette que même si elle avait rejeté sa demande, elle ne la rejetait pas ELLE, elle restait là, présente à toutes les confidences ou étalages de sentiments quelque conque avec un sourire encourageant , du moins se qui s'y approchait le plus.

- Tu es fatiguée ? Tu veux que j'aille te chercher une couverture ? Demandait-elle après plusieurs minutes, ne sachant comment faire face à son malaise.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien être ma deuxième maman ? [Zuka] [FINI] Tu veux bien être ma deuxième maman ? [Zuka] [FINI] EmptyVen 17 Juil - 20:02

[hrp : finalement, j'ai juste amorcé la fin, je te laisse voir, vu que le dirlo est en ONJ, tu en fais ce que tu veux =o Je closturerai au prochain post, ou pas, suivant le post que tu auras fait =) ]

- Une maman est quelque chose d'unique Mitsuko. Tu peux avoir une marraine, une belle-mère mais jamais qu'une seule maman. Bien entendu des fois la relation peut être compliquée et tu peux avoir mal au coeur à cause d'elle mais elle reste quand même la personne que tu aimes le plus non ? Je ne peux pas être ta deuxième maman pour ces raisons...par contre, je peux être ton amie. C'est précieux les amis de plus tu peux en avoir plusieurs, c'est bien non ?

Une amie ... Mitsuko chercha bien dans sa mémoire, elle ne voyait pas vraiment de quoi Zuka voulait parler. En tout cas, ce qu’elle comprenait, c’était que Zuka n’acceptait pas sa demande. Pourquoi ? Elle ne l’aimait pas ? Non, Mitsuko sentait que Zuka l’aimait bien. Mais alors pourquoi ? La nuance que la secrétaire évoquait était trop complexe pour elle, et il fallait bien avouer que Mitsuko détestait qu’on lui refuse quelque chose. Oui, petite fille seule, mais caractérielle. Faut pas croire. Mitsuko cherchait à comprendre les raisons du refus, sans vraiment vouloir les comprendre. Non pas qu’elle ait peur, Mitsuko était quelqu’un de très peu peureux, mais elle ne voulait pas avoir tort, et n’aimait pas réfléchir trop longtemps sur des sujets pointus. Elle hocha donc la tête pour dire qu'elle comprenait, sans vraiment avoir compris totalement ... Bah, elle pourrait de toutes façons revenir ici pour en reparler, plus tard, "quand elle voulait" avait dit la secrétaire, ou au moins c'était quelque chose du genre.

- Tu veux que j’aille te chercher une couverture ?
- Je veux bien, merci.


La secrétaire revint vite avec une couverture sortie d’on ne savait trop où de son bureau. Qui aurait pu penser qu’elle avait ça ici ? Personne, à bien y réfléchir. Encore que pour cela, il faudrait qu’ils songent à se demander si la secrétaire possédait une couverture dans son bureau, et rien que ce fait-là était impossible.

Mitsuko, fatiguée par les moments émotionnellement chargés qu’elle venait de vivre, ne tarda pas à sombrer dans le sommeil. Un sommeil sans rêve, sans cauchemars, sans rien pour le troubler. Un sommeil récupérateur, comme il est nécessaire parfois.

Elle fut réveillée par la sensation d’une boule noire arrivant droit sur elle. Elle se réveilla en sursaut, avant de s’apercevoir qu’elle était toujours là, seule avec Zuka dans le secrétariat. Mais alors cette boule noire … argh.

Elle se releva précipitamment, épousseta sa robe, et se recoiffa vite fait. La boule noire n’était autre que l’enchevêtrement complexe des émotions de son père, alias Ogawa-sama, alias le directeur de l’académie. Et s’il la trouvait là, et pas à la maison, soit (ô chance !) il ne dirait rien, s’en moquant royalement, soit il valait mieux qu’elle soit plus que présentable et qu’elle ait une très bonne excuse. Les pas se rapprochèrent … puis la porte s’ouvrit à la volée, sans pour autant claquer, laissant entrer l’homme à l’apparence froidement parfaite et sans âge qu’était son père.

Celui-ci se dirigea directement vers la secrétaire, sans un regard pour elle ni un commentaire, ce qui lui laissait présager qu’il ne l’avait tout simplement pas remarquée. Mieux valait ça plutôt qu’il s’énerve, remarquez. Elle se tint donc droite, à côté du fauteuil, attendant que son père prenne conscience de sa présence, ou que la secrétaire aborde le sujet … mieux valait la première proposition, pour les deux femmes …
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Zuka Suzaharu
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MessageSujet: Re: Tu veux bien être ma deuxième maman ? [Zuka] [FINI] Tu veux bien être ma deuxième maman ? [Zuka] [FINI] EmptySam 18 Juil - 21:57

Zuka s'était enfin levée, prenant le verre au passage, quand la petite fille avait bien voulu de sa couverture. La secrétaire en était très soulagée, elle n'avait que trouvé se moyen pour ''s'échapper'' après tout même si la fillette avait acquiescé, elle n'était pas réellement sûr qu'elle ait compris mais elle mettait cela de côté, elle trouvé déjà l'atmosphère un peu plus tendu hors elle ne souhaitait pas briser le ''rêve''. Elle revenait rapidement avec la couverture, cachée dans le dernier tiroir de son bureau, de toute façon elle ne l'utilisait pas, il était sûrement étonnant que la reine des glaces qu'elle représentait en face de ses élèves avait un tel attirail. Pourtant il lui avait déjà plus d'une fois utile, pas vraiment pour elle tout de même, après tout c'était une femme prévoyante.

La bureaucrate restait assise sur le bord du divan à observée cette petite boule recroquevillé dans la couverture, abandonnée dans un monde de rêve. Zuka la trouvait vraiment attendrissante, puis elle semblait à cet instant réellement fragile, comme l'enfant de 5 ans qu'elle était. La maturité qui était sur sa petite frimousse avait été complètement balayer. Une chose qui rassurait et réconfortait d'une certaine manière l'adulte. Si les enfants ne ressemblaient plus à des gamins dans leur sommeil, où le monde irait-il ?

La dame en était à cette réflexion quand subitement, les yeux de la gamine s'ouvrir et elle se mouvait rapidement à côté du divan, qui avait été pendant un trop court instant sa couche, droite comme un piquet. Dans un premier temps, Zuka se demandait qu'elle mouche la piquait avant d'entendre des déplacements dans la pièce d'à côté, le directeur n'allait pas tardé à passé sa porte. Elle se relevait donc du bord du fauteuil, elle n'avait pas eu le temps de faire trois pas, que son patron ouvrait la porte brusquement sans pour autant faire plus de bruit qu'une ouverture normale. Si Mitsuko avait aperçu le visage de la secrétaire à cet instant, elle aurait été certainement très étonnée. Fini la mine douce et amicale, ainsi que le sourire en coin, elle reprenait un visage neutre, de marbre pas aussi froid que face à ses élèves mais tout de même de quoi vous faire réfléchir à deux fois avant de l'accoster. L'homme s'avançait d'un pas plus lent mais tout aussi léger pour être à la hauteur du bureau de la brune alors qu'elle le rejoignait. Zuka c'était retrouvée en quelques pas près de lui et sortait sans trop regardé d'un casier, trois dossiers.

- Maitre Ogawa, voici les affaires en cours. Déclarait-elle immédiatement d'une voix que seule le directeur avait le droit, elle n'était pas dur ni même sévère mais sans pour autant être douce comme elle l'était avec l'enfant. Comme je vous l'explique dans ses documents, d'ici 3 jours tout devrait être réglé.

La secrétaire n'obtenait qu'un signe de tête, même si elle n'en montrait rien, elle était ravie, son cœur s'était une fois de plus affolée alors qu'elle s'était approchée à quelques centimètre de la personne qu'elle vénérait. Pendant quelques secondes, elle s'attendait à se que le directeur reparte comme il était venu mais il se tournait pleinement vers sa subordonnée, et Zuka savait qu'elle était cuite.

- Que fais Mitsuko ici ? Demandait-il de cette voix intransigeante qui demande une explication immédiatement et en peu de mot.

- Je l'ai vu dans le couloir. Je l'ai invitée dans mon bureau car je trouvais plus sûr qu'elle reste ici, à l'abri, le temps que je prévienne votre femme.

- Bien. Fut sa seule réponse au grand étonnement de la secrétaire même si elle n'en montrait rien. Il était vrai que les opposant à l'extérieur du directeur était fort nombreux, peut-être est-ce ce point qui avait mis un peu de crédibilité dans son excuse grotesque. Elle espérait seulement que par la suite, l'enfant n'aurait pas de problème.

Le directeur lui tournait rapidement le dos pour aller vers la sortie mais il n'avait fait que quelque pas, qu'il se retournait immédiatement, un regard sur sa fille, des yeux qu'il n'avait pas posée une seule fois sur elle jusque là.

- Mitsuko dépêche toi ! Il n'ajoutait pas un mot de plus et s'élançait vers la sortie, sans regardé si sa fille le suivait vraiment ou pas. Certainement que cela lui importait peu, ou plutôt il ne voyait pas pourquoi sa ''créature'' déjouerait son autorité alors que tout le monde se pliait en quatre pour lui, Zuka la première.

[ Voilà j'espère que cela te plait, j'ai fait un peu Ogawa comme il me vient à l'esprit ]
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Mitsuko Ogawa
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MessageSujet: Re: Tu veux bien être ma deuxième maman ? [Zuka] [FINI] Tu veux bien être ma deuxième maman ? [Zuka] [FINI] EmptyLun 20 Juil - 19:49

Si Mitsuko ne voyait pas le visage de Zuka, ce n'était pas d'une très grande importance. Elle avait déjà trop à faire pour se débattre dans le torrent d'émotion qui l'assaillait, et dont elle aurait bien voulu se débarasser. Elle avait déjà suffisemment de mal à garder une attitude convenable sans avoir en plus à devoir faire attention à ça ...

- Que fait Mitsuko ici ?

Ah tiens, ça y est, son père l'avait remarquée. Il n'avait pas mis tant de tant que ça ... Enfin, si, mais par rapport à d'habitude, il avait quelques secondes d'avance. Heureusement pour Mitsuko, elle venait de réussir à trier ce qui était à elle, et ce qui était ressenti par les autres. La réponse de Zuka sembla le satisfaire, du moins en apparence, mis Mitsuko ne se risquait que très très rarement dans la tête de son père. Elle dormait déjà assez mal et avait déjà suffisemment peur de ce qu'elle voyait dans la tête des autres adultes pour s'y risquer sans une bonne raison. Quelques instants plus tard, il quittait le bureau en l'appelant. Mitsuko courut derrière lui jusqu'à la porte, avant de se retourner une dernière fois, repensant à ce qu'elle avait ressenti lorsque son père était entré. Ca venait forcément de Zuka ...

- Vu ce que tu ressens pour mon Père, moi je te considère comme ma deuxième maman. Tu penses de moi ce que tu veux, moi je vois les choses comme ça.

Elle lui sourit avant de se dépêcher de rattrapper son père, avant qu'il ne commence à s'énerver s'il se rendait compte, en se retournant, qu'elle n'était pas là. Elle ne savait pas ce que ses mots avaientfait à la secrétaire, mais Mitsuko savait qu'elle avait raison. La secrétaire était amoureuse de son père, et elle aimait bien Mtsuko. Au final, elle était sa maman au même titre que la vraie, et Mitsuko pensait même qu'elle l'était un peu plus, parce que sa vraie maman ne lui portait pas tellement attention.

*Il faudra voir comment ça évolue ..*

- Elle est gentille Zuka, hein Père ?
- C'est Mme Suzaharu, Mitsuko. Et tant qu'elle est efficace ... moi ça me va.

Mitsuko hocha la tête, pensive. Tant qu'elle était efficace, hein ... Et bien, elle allait tout faire pour qu'elle le soit toujours ! t puis ... elle ne voulait pas vérifier, mais elle pensait que même si elle avait quelques ratés, la secrétaire ne quitterait pas l'école de si tôt ...

Mais cela, seule l'avenir le lui dirait ...

[ Et voilà ! Fini ! ^^]
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