Comme prévu ! [PV Kaïto]

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Aaaaah, il faisait beau, il faisait chaud, et décidément tout allait pour le mieux. Les oiseaux chantaient, le ciel était bleu, le soleil brillait. Parfait, parfait. Il était quinze heure moins le quart, et la classe C était encore bloquée en cours avec un professeur aux notions d'apprentissages soporifiques. La moitié des élèves étaient avachis sur leur bureau, yeux mi-clos et certains dormaient carrément. Shinobu elle regardait nerveusement la pendule qui semblait la narguer. Et m*rde, c'était quoi ce cours qui s'étendait en longueur ?
Au bout de quinze gigantesques minutes, alors que beaucoup pensaient ne jamais voir la fin de l'heure, la sonnerie retentit, véritable libération et réveil pour quelques uns. La blondinette plia rapidement ses affaires et couru très rapidement vers sa chambre, dans un sprint essoufflé. Elle était sérieusement en retard, et elle espérait que Kaïto ne lui en voudrais pas. Shinobu se changea rapidement, délaissant son uniforme et enfilant un jean évasé aux genoux, bleu délavé, et un tee-shirt à manches courtes mauve, décoré de liserés entrelacés tel que pouvait dessiner la demoiselle. Après avoir lassé ses baskets blanches, Shinobu sortit en trombe de sa chambre et se remit à courir comme une dératée à travers les couloirs.

Déjà quinze heure cinq. Purée, elle était vraiment pas en avance là ! La jeune collégienne avait pris un sac à main bleu clair et avait fourré dedans son Keitai, son porte monnaie plutôt bien rempli et une paire de lunettes de soleil. Et pleins d'autres choses, le petit sac rempli était un véritable bric-à-brac. Shinobu courut à n'en plus finir, sortant enfin de l'enceinte de l'école et se retrouvant en ville.
Aarrivée à ce stade là, la blondinette était déjà très essoufflée et, en plus, ne savait plus trop où elle était. Jetant un coup d'œil à sa montre, elle vit avec horreur qu'il était plus de quinze heure dix. Totalement perdue, Shinobu ne savait quoi faire. Des pensées se bousculaient dans sa tête, menaçant de la faire changer de consistance.

Dépitée, Shinobu se ressaisi néanmoins et recréa sa barrière mentale, enfermant ses sentiments et pensées derrière, son esprit vidé et à l'abri de songes néfastes. La demoiselle en détresse posa ses mains sur ses genoux et se plia en deux, reprenant difficilement son souffle. Le centre-ville était grand, vraiment très grand, et c'était la première fois que la collégienne s'y rendait. Elle demanda une ou deux fois son chemin aux passants, mais ses efforts étaient vains : elle ne savait pas quelle direction leur demander, ne sachant pas où Kaïto l'attendait. En dernier recourt et jugeant bon de le prévenir, Shinobu laissa un mail à Kaïto (en espérant que celui ci ai emporté son Keitai noir) lui disant qu'elle allait être – qu'elle était déjà plutôt - en retard et qu'elle en était désolée. Le résultat final donnait ceci :

Désolée Kaïto, je suis très en retard. Mais je me suis perdue dans les rues, je suis vraiment désolée et j'espère que je vais vite retrouver mon chemin. J'espère aussi que tu as emporté ton Keitai avec toi, sinon tu ne recevra pas ce message en temps voulus !
Si tu peux me dire où tu es, ça m'arrangerai. Sinon je vais te dire où je suis et tu viendras me rejoindre. C'est comme tu veux.

Shinobu qui est très en retard et qui a un sens de l'orientation vraiment pourri

Après avoir envoyé son mail, la jeune fille continua à marcher désespérément dans les rues marchandes, en espérant très fort que Kaïto allait lui répondre vite ou qu'elle allait le retrouver miraculeusement. En attendant elle regarda avec attention les vitrines qui s'offraient à elle. Elles étaient diverses et variées, avec tant de couleurs que ça allait jusqu'à vous faire mal aux yeux. C'était éclatant, attrayant, et c'était parfait car c'était le but. Shinobu s'arrêta un instant devant la vitrine d'une bijouterie. Elle venait de voir une collier qui ressemblait à la la description qu'on faisait d'un collier de perles magatama dans les livres de mythologie. Oubliant passement son rendez-vous et son retard, la blonde sortit de son sac son livre fétiche sur la mythologie japonaise de l'ancien temps et compara attentivement la description d'un collier de perles magatama et le bijoux de la vitrine. Pierres sacrées du Shinto, faites d'agates, de jaspes et autres pierres précieuses disait le livre. Oui, apparemment le collier de la vitrine était fait pour y ressembler, mais la composition était différentes : cristaux colorés pour ressembler à des jaspes, véritables agates et quelques petits rubis.
Shinobu fut interrompue dans sa réflexion lorsque son Keitai se mit à vibrer, signe qu'un nouveau message venait d'arriver. Elle sortit le minuscule appareil et lut attentivement le mail de Kaïto.

Salut Shinobu !
Ce n'est pas grave que tu sois en retard. Je suis arrivé il n'y a pas très longtemps, devant un bar. Mais dis-moi où tu es, je te rejoins tout de suite !

P.S: Heureusement qu'on a emmené nos Keitai !

Shinobu sourit, heureuse que le jeune homme ai lui aussi emporté son engin, et leva la tête pour regarder le nom de la bijouterie devant laquelle elle se trouvait. Bijouterie Izanagi & Izanami. La collégienne rigola, ces noms étaient ceux des divinités primordiales japonaises. Oui, ce collier dans la vitrine était fait pour ressembler à celui d'Amateratsu.

Ouf, tu as pris ton Keitai aussi !
Je suis devant la bijouterie Izanagi & Izanami, j'espère que tu connais. C'est rue de la Torche, pas loin de la droguerie. A tout de suite, si tu me trouves !
Shinobu =D, envoya rapidement Shinobu à son ami blond.

La demoiselle s'assit alors à même le sol pourtant sale et grisâtre, elle avait mal au dos à force de s'être penchée pour examiner le collier. Elle rangea son Keitai dans son sac bleuté et ouvrit son livre, plongée dans sa lecture.

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Magnifique ! Pour une fois, une rarissime fois, la classe F avait fini les cours une heure plutôt. Pourquoi ? me direz-vous... Et bien, car tout simplement, leur professeur de physique était malade. Enfin, c'est ce qu'il dit bien évidement... Mais personne ne sût que la raison était loin d'être ça. La véritable raison était qu'il était sortie avec une femme (elle-même professeur ici), et qu'ils avaient été vu. Puis ça s'était sût dans l'administration et le professeur avait dû préparer ses explications, justement ce jour.
Mais bref, revenons à nos moutons ! Kaïto en profita donc pour réviser ses leçons et faire ses devoirs qu'il avait à faire pour le lendemain. Oui, car il était du genre très travailleur et très sérieux dans ses études. Et puis au moins, il n'aurait pas à réviser après sa sortie avec Shinobu. Trente minutes plus tard, il décida enfin de se préparer. Kaïto, étant soigneux, se préparait toujours pendant de longues minutes, ce qui lui valut plusieurs remarques et comparaison avec les filles... Mais bon, passons ! Il se dirigea dans la petite salle de bain. Au dessus du lavabo, il se rinça le visage et se regarda dans la glace. Ses cheveux blonds et ses yeux bleus lui faisaient ressortir son visage pâle et fin. Il se coiffa lentement, mèche par mèche, prenant son temps. Puis, il se sourit à lui même. Voyant qu'il n'avait pas les dents très blanches, il fronça les sourcils et commença à se brosser frénétiquement les dents. Kaïto est un grand séducteur, c'est dans sa nature. Il essayera de draguer n'importe qui, n'importe quand et n'importe comment. C'est comme un instinct chez lui. Il voulait se faire beau, même s'il savait pertinemment qu'il ne se passera rien. Il se mit du parfum et choisit ses habits avec soin. Devant sa petite commode, il réfléchissait, en regardant par la fenêtre. Finalement, après de longues minutes passées, il choisit un pantalon noir, un haut marron avec une veste noir par dessus. Il rajusta correctement sa bague-armure à son doigt et poussa un long soupire de soulagement.

- Aaaaah ! Et ba voilà, on y arrive !

Soudain, un petit bruit se fit entendre. Kaïto tourna la tête et posa le regard sur son Keitai noir qui était posé sur son lit. Il le prit et vit un message de Shinobu. Au début tout sourire, le grand blond se rendit compte de quelque chose.

- Attend. Elle a dit qu'elle était en retard et qu'elle était déjà arrivé. M*rd* !

Il était vraiment très en retard. On aurait pu dire qu'il n'avait vraiment pas de chance, mais faux ! Il en avait et ça allait se faire ressentir justement à ce moment. Il prit les clés de sa voiture (car il en avait une =D) et partit en direction de la ville, à toute allure. Heureusement pour lui, il n'eut pas d'accident, heureusement pour lui, il n'y avait pas de policiers, heureusement pour lui, il n'y avait pas de bouchon et heureusement pour lui, il ne se trouvait pas très loin du centre ville !! Donc voilà, oui, on peut dire que Kaïto a beaucoup de chance... Il lui envoya rapidement le message suivant :

[Salut Shinobu !
Ce n'est pas grave que tu sois en retard. Je suis arrivé il n'y a pas très longtemps, devant un bar. Mais dis-moi où tu es, je te rejoins tout de suite !

P.S: Heureusement qu'on a emmené nos Keitai !]

Il attendait donc, tranquillement, comme si de rien n'était, devant un bar. Il devait bien admettre que ce don était comme très utile. Quelques temps plus tard, son Keitai vibra dans sa poche. Il lut le message qui y était inscrit.

- Hum...la bijouterie Izanagi et Izanami...

Il se sourit à lui même et marcha tranquillement dans une ruelle, puis dans une autre. Il atterrit vers la bijouterie, où il vit exactement la même fille blonde qu'il avait croisé à la cafétéria, observait un collier. Kaïto s'approcha discrètement et regarda par dessus l'épaule de sa nouvelle amie.

- Le collier de divinités. Je ne savais pas que tu t'intéressais à ça !

Il sourit et remarqua le regard émerveillé de Shinobu, face à ce bijoux. Kaïto sortit un portefeuille de sa poche et la regarda.

- Tu le veux ? Je te l'offre, ça ne me dérange pas.

C'était bien au genre de ce grand blond de faire des choses de ce genre là. Il adorait voir sourire les gens et les voir heureux. Alors pour lui, lui offrir ce collier serait génial et il montera sans doute dans l'estime de Shinobu.

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Shinobu sursauta lorsque son Keitai sonna une fois de plus. Se demandant en premier lieu quel animal produisait ce bruit, la jeune fille se rendit alors compte que c'était l'appareil présent dans son sac. Elle regarda autour d'elle très gênée, mais heureusement seule elle avait entendu l'engin ce qui était normal puisqu'il était sur vibreur. Shinobu le sortit de son sac bleu et regarda son nouveau mail. Kaïto disait tranquillement qu'il allait la rejoindre dans peu de temps. La blondinette sourit avec la satisfaction de ne pas avoir a chercher l'endroit où le jeune homme l'attendait et rangea son Keitai et son livre.
Son esprit émit soudain un doute. Ne vous affolez pas, la barrière mentale retenant encore et toujours les sentiments de la demoiselle enfermés, ce n'était pas un doute abominable, avec des conséquences vitales pour Shinobu ou l'humanité à la clef. Non, c'était juste un doute sur la qualité du collier de la vitrine. La jeune passionnée de mythologie avait déjà vu une reconstitution d'un collier de Magatama en photographie. Regroupant ses souvenirs visuels, Shinobu tenta de comparer les deux images.

Ainsi la jeune collégienne s'était remise à observer le bijoux derrière sa vitre lorsque le jeune blond qu'elle attendait s'approcha discrètement d'elle. Il se pencha au dessus de son épaule et parla gentiment, alors que la collégienne était encore en pleine réflexion et qu'elle ne l'avait pas encore vu. Aussi fut-elle assez surprise lorsqu'elle entendit la voix du jeune blond :

« Le collier des divinités. Je ne savais pas que tu t'intéressais à ça ! »

La blondinette se retourna promptement et vit Kaïto penché au-dessus d'elle. Il était exactement comme dans son souvenir. Grand, blond aux cheveux mi-longs, avec des yeux azur qui souriaient toujours. D'ailleurs là, même sa bouche souriait, en fait ce n'était pas très rare, c'était même assez fréquent. Il avait sa chaine doré, qui se penchait fortement vers le sol. Kaïto était vraiment charmant.
Un sourire d'émerveillement apparu sur les lèvres de Shinobu. Non seulement elle était très heureuse de le revoir, mais en plus elle ne semblait pas avoir rêvé en entendant le jeune homme parlé du collier en connaisseur de mythologies. Elle était fière, pour une fois que son attirance pour les mythes anciens de son pays intéressait quelqu'un d'autre qu'elle. Shinobu effaça son sourire qui s'en alla comme il était venu et se força à contrôler sa joie. La collégienne regarda Kaïto et dit sans ton particulier :

« - Oui, j'adore la mythologie japonaise ! Tu connais un peu aussi à ce que je vois. »

Le jeune lycéen sourit et sorti un objet rectangulaire de sa poche. Qu'est ce que c'était . . . Ça ressemblait bien à . . . Mais oui, c'était ça, c'était un portefeuille ! Shinobu crut rêver. Le collier coutait cher, du moins de son point de vue de petite collégienne de milieux moyen, il y avait pas mal de chiffres, et quelques zéro aussi. Kaïto continuait à sourire en regardant Shinobu dont les eux menaçaient de sortir de ses orbites tant ce qu'elle voyait lui semblait hallucinatoire. Mais le grand blond semblait très sérieux.

« Tu le veux ? Je te l'offre, ça ne me dérange pas. »

Shinobu sourit très franchement. Elle était vraiment ravie que Kaïto lui offre un tel cadeau, surtout avec la signification spirituelle qu'il avait pris pour elle (le collier pas le Kaïto). La barrière mentale menaçait de s'écrouler . . . Mais Shinobu la contrôla comme elle pouvait, laissant filtrer certaine émotions mais en gardant la majeure partie derrière la barrière, qui empêchait la collégienne de changer de consistance. Cela lui demandait quand même assez d'efforts mentaux, et elle devait être sans cesse sur ses gardes quand à ses sentiments – joie entre autre – encore plus que d'habitude. Elle sourit au jeune homme tenant son portefeuille dans la main et acquiesça d'un hochement de tête à l'offre de ce dernier.
Shinobu prit Kaïto par la manche comme une petite fille, ce qu'elle était vraiment un peu quand même, et l'entraina sans hésitation dans la bijouterie. Une personne normalement constituée aurait simplement insister pour savoir si cela ne dérangeait pas l'acheteur, mais Kawasaki-san se fichait de la politesse comme du dernier des scouts. Les deux jeunes gens entrèrent dans le magasin, Shinobu en première et tirant toujours le pauvre lycéen par la manche et qui était donc contraint de la suivre, un petit son comme des pierres qui s'entrechoquaient retentis lors de leur entrée.

De l'intérieur, la boutique semblait encore plus luxueuse et rayonnante que de l'extérieur. Les murs étaient d'un jaune clair que le large lustre de diamants rehaussait de sa lumière éclatante. De grands meubles avec un dessous en bois et une vitrine contenant maints bijoux sur le dessus bordaient la majorité des murs de la boutique qui était assez spacieuse. Les vitrines semblaient s'écarter sur les bords, laissant la place royale du milieu de la pièce à une vitrine plus petite, de forme ressemblant d'avantage à un carré, et moins garnie que les autres vitrines. À l'intérieur se trouvait entre autres précieux bijoux le collier que Kaïto allait offrir à la collégienne.
Shinobu lâcha le lycéen et se rapprocha du collier. Il . . . il était très ressemblant. Et puis, les couleurs semblaient vraiment être vraies, les pierres ressemblaient à la composition d'un collier de Magatama. Les yeux de la blondinette s'arrondirent avec stupeur. Les pierres étaient toutes vraies. La composition du collier de la boutique étai écrite sur ne étiquette qui indiquait aussi son prix. C'était tellement cher !
Le vendeur tenant la bijouterie, habillé d'un costume bien senti mais un peu tiré à quatre épingles, s'approcha de Shinobu. Il leur demanda, à elle et à Kaïto, si quelque chose les intéressait. La collégienne se tourna vers le jeune homme, se mordant la lèvre, gênée. Elle avait très envie du collier, mais ne voulait pas que Kaïto dépense tout son argent pour ça.

« Heeeuuuum . . . tu es sur de vouloir me l'offrir ? Je ne voudrais pas que tu dépenses tout ton argent pour m'offrir un tel cadeau . . . »

La barrière mentale était pratiquement rompue.

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Penché au dessus de l'épaule de la blondinette, Kaïto observait le magnifique bijoux dans la vitrine, juste en face. Shinobu se retourna et regardait le grand blond, qui souriait. Ce qu'elle fit aussi. Elle avait l'air heureuse, à la grande satisfaction de Kaïto. Il se demandait souvent : "Hum... Si ça se trouve, elle ne m'a pas trop apprécié à la cafétéria et elle était désespérée à l'idée de passer une après-midi avec moi..." Mais ce sourire rendu lui convaincu que finalement, elle l'aimait bien. Et puis, c'était bien elle qui lui avait proposé qu'ils se revoient. Il se releva lentement, les mains dans les poches. Tout sourire, elle déclara, fièrement :

" Oui, j'adore la mythologie japonaise ! Tu connais un peu aussi à ce que je vois. "

Le grand lycéen la regarda, il sourit de plus belle. C'était exact, il connaissait un peu la mythologie japonaise, avec le peu qu'il avait lu dans les livres. Il s'y intéressait fortement et avait déjà fait quelques recherches sur des thèmes en particuliers. A propos du collier par exemple, là, il l'avait juste lu par hasard, en cherchant dans les bouquins pour son contrôle d'histoire. Il s'y était pris au sérieux et avait bien retenu ce qu'il avait vu. Même en général, Kaïto s'intéressait beaucoup à la mythologie, qu'elle vienne de n'importe qu'elle pays. Puis, il sortit son portefeuille et proposa gentiment à Shinobu si elle voulait qu'il lui achète. Il remarqua en riant légèrement la tête étonnée de la blondinette. Elle était émerveillée, sans doute à l'idée d'avoir bientôt ce collier entre ses mains. Kaïto n'avait même pas jeté un petit coup d'oeil sur le prix de ce bijoux. Heureusement qu'il avait de l'argent, sinon il aurait bien été dans de beau draps dans ce genre de situation ! Il pourrait offrir n'importe quoi, que ça soit cher ou pas du tout, tant que cela fasse plaisir à la personne concernée. Shinobu hocha la tête et le tira par le bout de sa veste noir, ce qui fit sourire Kaïto. Elle l'emmena dans la petite boutique, sans même lui dire que ce n'était pas la peine, etc... Mais c'est ce que le grand blond aimait bien chez-elle. Elle était spontanée et quand elle voulait quelque chose, elle faisait savoir. Kaïto ouvrit de grand yeux émerveillé. Finalement, cette boutique n'était pas aussi petite qu'elle en avait l'air de l'extérieur ! Elle était magnifiquement et richement bien décorée ! Un lustre en diamants ornait le plafond. Spacieux, l'espace offrait toute la place pour bien circuler. Il y avait beaucoup de meubles en marbre et de vitrines éclatantes dans lesquels étaient entreposés d'innombrables bijoux, rayonnants à la lumière du jour, qui reflétaient sur le lustre. Kaïto observa la jeune fille s'approcher lentement vers le collier en question. Elle observa longuement, il la laissait prendre son temps. N'ayant toujours pas vu le prix, le grand lycéen attendait patiemment quand un vendeur avec une allure très classe vinrent à leur rencontre. Il leur demanda si quelque chose les intéressait. A ce moment là, Shinobu se tourna vers le jeune homme, lèvres pincées, l'air gênée.

« Heeeuuuum . . . tu es sur de vouloir me l'offrir ? Je ne voudrais pas que tu dépenses tout ton argent pour m'offrir un tel cadeau . . . »

A cette question, il se rapprocha d'elle et posa sa main sur son épaule. Il dit d'un air gaie en ayant toujours son sourire angélique.

- Bien entendu, puisque je te le dis ! Ça te fais plaisir, c'est tout ce qui compte. Maintenant que l'on ai ici, plus question de partir avant d'avoir acheté ce magnifique collier. Pour ce qui est de l'argent, ce n'est pas très grave.

Kaïto n'expliqua pas pourquoi, mais dès qu'il en avait besoin, il jouait au loto et gagnait toujours des millions grâce à son don. Bien entendu, il en abusait pas et le faisait quand il voyait qu'il avait utilisé tout son argent. Ses parents ne lui donnant rien, c'était la dernière solution. Et puis ses parents avaient de toute façon rompu tout contact avec lui depuis quelques années déjà ! Il sortit alors une nouvelle fois son portefeuille qu'il avait rangé dans sa poche. Il s'avança avant pour regarder le prix inscrit sur une étiquette qui se trouvait vers le bijoux.

- Hey, quand même ! Mais bon, ça vaut le coup.

Il sortit un carnet de chèque (étant majeur, il avait le droit), et écrit un nombre avec plusieurs numéros. Il arracha le chèque et le donna au vendeur, qui sourit aimablement. Il prit ensuite délicatement, avec toutes les précautions nécessaires le magnifique collier qui scintillait. Il le mit dans une luxueuse boîte rouge qu'il tendit à Kaïto. Celui-ci le prit et le donna à Shinobu.

- Voilà, en espérant que ça te plaise !

Il était très heureux de lui avoir offert cet objet au quel elle tenait tant. Il était du genre naïf et beaucoup de gens profitaient de sa générosité et de sa gentillesse dans un but purement malsain et perfide. C'était un de ses défauts, mais il s'en fichait complètement et continuerait toujours. Même si Shinobu n'avait sûrement pas ce but là en tête.

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Une main amicale se posa sur l'épaule de Shinobu. Cette dernière faisait tout son possible pour ne pas changer de consistance et ainsi effrayer le jeune homme qui se montrait si gentil avec elle. Mais les nombreux entrainements effectués par la blonde ces derniers temps l'aidait à se contenir, tout en pouvant éprouver certaines choses. Le jeune homme blond s'était approché de Shinobu. Il avait toujours son grand sourire heureux et ce petit ton joyeux dans la voix.

« Bien entendu, puisque je te le dis ! Ça te fais plaisir, c'est tout ce qui compte. Maintenant que l'on ai ici, plus question de partir avant d'avoir acheté ce magnifique collier. Pour ce qui est de l'argent, ce n'est pas très grave. »

Ainsi Kaïto possédait beaucoup d'argent ? Shinobu n'en savait rien mais c'était comme cela qu'elle avait compris la dernière phrase de son ami. Ami ? Oui, la jeune blonde le considérait dors et déjà comme un ami, comme un grand frère aussi. Il faut dire qu'elle s'attachait facilement. Quoi qu'il en soit, Shinobu ne savait pas si Kaïto avait beaucoup d'argent et d'ailleurs elle s'en fichait complètement, temps qu'il pouvait lui acheter le collier sans avoir un immense trou dans sa carte bancaire – ou, en l'occurrence, dans son chéquier.
Le jeune lycéen ressorti son portefeuille de sa poche puisqu'il l'avait rangé, et s'approcha de la vitrine translucide pour regarder le prix inscrit sur l'étiquette proche du désiré collier. Shinobu connaissait le prix et se demanda encore une fois si ce n'était pas trop cher. Arrêtée dans sa réflection par sa barrière mentale, la blondinette se dit alors que si Kaïto affirmait que l'argent n'était pas un problème, c'était qu'en effet, il pouvait payer le prix considérable du collier.

« Hey, quand même ! Mais bon, ça vaut le coup.

Shinobu, rassurée, vit le jeune homme écrire le prix du collier sur un chèque. Il y avait bien quelques chiffres, mais apparemment cela ne posait aucun problème à Kaïto. Et puis, “ça valait le coup”. Il tira sur le bout de papier pour qu'il se détache du chéquier et le donna au vendeur bien habillé. Celui-ci sourit aimablement, certainement très heureux que quelqu'un lui achète cette pièce magnifique et surtout couteuse.
Le vendeur donc fier de vendre son bijoux ouvrit à l'aide d'une minuscule clef la vitrine, reposa la clef dans un petit tiroir et prit avec la délicatesse nécessaire le précieux collier. Le vendeur alla le déposer dans une boite en un tissus rouge touffu et à l'allure très luxueuse, à la hauteur de ce qu'elle contenait. Refermant la boite et la vitrine, le silencieux vendeur donna celle-la à Kaïto qui souriait toujours. Le jeune homme blond le prix et le donna immédiatement à Shinobu dont les yeux pétillaient de joie. Elle se contrôla juste à temps, sa barrière mentale retenant au dernier moment toute la joie qui menaçait de la faire exploser – et de liquéfier la collégienne.

« Voila, en espérant que ça te plaise ! »

Shinobu prit tout doucement la précieuse boite contenant le bijoux plus précieux encore. Elle adressa un grand sourire à Kaïto. Elle lui était infiniment reconnaissante de lui avoir acheté ce collier qui lui avait fait tellement envie, en dépensant une somme d'argent considérable uniquement pour son bon plaisir. La blondinette se fichait de savoir pourquoi il faisait ça, il pouvait bien lui avoir acheté le collier pour gagner rapidement sa confiance et abuser d'elle. Shinobu regarda le grand blond dont le visage était illuminé d'un sourire réellement heureux. Non, le jeune homme était sincère. Ou alors c'était un excellent comédien.
La collégienne jeta un coup d'œil à sa montre. Il était déjà quatre heures ! Shinobu avait d'ailleurs un petit creux. Elle salua le vendeur et sortit de la boutique, ayant fait signe à Kaïto de la suivre. Shinobu s'arrêta une fois être sortie et regarda le grand blond qui était monté en flèche dans son estime.

« Merci beaucoup Kaïto-kun ! Ça me fait vraiment très plaisir. »

La demoiselle s'était peut être un peu emballée en ajoutant le suffixe “kun”, mais ça lui semblait tout à fait normal. Elle ne trouva nullement ça déplacé d'appeler ainsi quelqu'un qu'elle ne connaissait pas très bien, puisqu'elle le considérait déjà comme un ami. Et puis, il lui avait bien acheté le collier dans le but de la voir heureuse ? Enfin, la blondinette ne savait pas dans quel but il lui avait offert le collier mais en tous cas il le lui avait offert et elle en était très heureuse. Shinobu fit une petite moue affamée et ajouta promptement :

« Au fait, j'ai un peu faim moi. Je connais un glacier pas loin, tu veux bien qu'on aille manger une petite glace ? »

Bien, Shinobu faisait des progrès dans le social ! Elle pensa un peu abusé de laisser en plus payer les glaces à Kaïto qui lui avait déjà payé le collier. Alors la demoiselle fouilla rapidement dans son sac bleu et vérifia qu'elle avait son porte-monnaie. Oui, il était bien là. Shinobu rangea ses affaires dans son sac et en profita pour y mettre la boite rouge soigneusement pour ne pas casser le précieux collier qui l'était encore plus à ses yeux. Une fois que ce fut fait, elle regarda encore une fois Kaïto et ajouta :

« Et c'est moi qui paye ! Je te dois bien ça non ? »