L'entrée du chevalier. Un jeu d'échec ! [ TERMINE]

Zuka repoussait le dossier de Tsukiyo, elle en avait fini avec la demoiselle, elle esperait que cette entretien porterait les fruits de l'arbre qu'elle avait planté. Elle regardait ensuite le second docuement qu'elle avait devant les yeux. Si les notes de la blonde qui venait de sortir n'était pas vraiment fameuse celui-ci était presque uniquement empli de rouge.

La secretaire se disait que cette journée serai longue, elle avait convoqué tous les ''mauvais'' élève de l'academie. Elle devait bien secoué les mauvaises pommes avant qu'elle ne contamine tout le pannier. Au vu du nombre de remarque et des feuillets des différents professeurs, l'élève qu'elle avait fait venir à 14h précise devrait souvent être suivi...encore un élève qu'elle devrait sûrement téroriser pour lui faire entrer au moins l'essentiel dans la tête.

La jeune femme se levait pour ranger le dossier de Tsukiyo, pour n'avoir que les élèves encore à voir sur son bureau, cela ferai moins désordre ainsi. Zuka qui aimait pourtant tant l'ordre devait quand même s'avouer que son bureau ne se tenait pas à cette rigueur, il y avait sans cesse des bics et stlyo étalé un peu partout sans parler bien sur des différents dossier. La secretaire s'étonnait d'ailleurs des fois que celui-ci n'avait pas plier sous le poids des documents.

La brune fixait l'horloge en forme de fleur au dessus de la porte qui comportait sa plaque. Sera-t-il en retard ou pas ?

-JE VAIS ÊTRE EN RETAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARD

Quel est le comble pour une personne qui maîtrise le temps? Arriver justement en retard, et Kenshiro est vraiment limite de l'être. Il court comme un taré pour arriver à l'heure à la convocation qu'il à reçu la veille. La secrétaire du directeur désirai lui parler, et généralement, quand on est obligé de vous convoquer juste pour parler, c'est jamais bon signe. (Et c'est jamais agréable non plus, mais bon, on fait avec et on se tait)

-Mais comment j'ai réussi à me mettre en retard, moi?

Comment? Bonne question, mais lui seul est vraiment responsable de sa situation. Ce qu'il a fait? Rien, et c'est ça le problème. Il a passé les heures d'avant le rendez-vous à rien faire du tout et s'est même endormit sous un arbre. Et quand il s'est réveillé, il y a de cela une dizaine de minute, il avait tout l'établissement à traverser pour arriver devant le bureau de Suzaharu-sempai. Il a faillit renverser plusieurs élèves, et fuit des profs qui tentait de l'arrêter pour avoir faillit leur rentrer dedans (Il pense même avoir fait renverser le café d'un d'entre eux).

Il pourrait bien ralentir le temps et diminuer ainsi le risque d'arriver en retard. Mais le fait est qu'il essaye de diminuer l'utilisation de son don concernant les choses insignifiantes. Car même si il arrive en retard, il ne risque pas d'avoir son coeur qui lâche pour ça. Il risque par contre de bien se faire tapper sur les doigts. Il essaye donc d'accelerer sa vitesse et d'arriver à l'heure par les moyens normaux.

Completement essouflé, il arrive néanmoins à la porte du secrétariat. Encore une bonne minute et il est 14h. Il respire à fond et essaye de trouver un souffle normal. La minute passe rapidement, avant qu'il ne daigne frapper à la porte. Il est 14h, la cloche sonne. Un "entrez" sort à travers la porte en bois. Ken ouvre la porte et se trouve en face de la secrétaire d'Ogawa.

-"Kenshiro Tokisei, classe F. Vous avez demandée à me voir."

Tic...Tac...Tic...Tac...faisait la troteuse de l'horloge au dessus de la porte, c'était le seul bruit qui pertubait le silence du bureau de la secretaire. L'aiguille des heures allait prendre sa place quand un coup bref mais fort se faisait sur la porte. Un sourire de satisfaction naissait sur les lèvres de la femme, au moins celui-là était à l'heure.

"Kenshiro Tokisei, classe F. Vous avez demandée à me voir."

La bureaucrate se contentait d'un mouvement sec de la tête, un rictus restait bien sur ses lèvres mais rien de très rassurant. Elle se levait avec lenteur, puis montrait la chaise en cuir noir en face de son bureau.

- Veillez prendre place monsieur Tokisei. Nous avons à parler...où plutôt vous allez écouter et cela risque d'être fort long. Aucun sourire ni même amabilité, même le ton toujours glacée de la femme faisait clairement ressentir que Kenshiro était certe invité mais cependant pas réellement le bienvenu dans ses lieux.

Sans un bruit ni attendre que l'adolescent prenne place; la brune se rasseyait dans son grand fauteuil, elle saisait le dossier qui se trouvait devant elle, comme d'autre prenait une arme. Bien que ses quelques document était quelque chose de dangereux entre les doigt d'une femme comme Zuka.

- Votre ponctualité vous honnore. Malhereusement, c'est bien la seule chose. Commençait-elle d'une voix tranchante, pour bien signaler que le compliment n'était qu'un côté de la pièce mais que la face était empli de détail et autre gravure qui faisait palir son côté pile.

- Absentéïsme, non respect du réglement, non respect du personnel enseignant, perturbation de l'établissement, propos insultant vis-à-vis de l'autorité de cette academie. Et je n'ose même pas énumerer vos notes. La bureaucrate reposait le dossier dans un bruit sourd, elle fixait ses prunelles ébène dans ceux de son vis-à-vis, si l'adulte paraissait mécontente, l'adolescent n'avait encore rien vu de visage polaire qu'elle pouvait afficher.

- Je suis certaine que vous ne voudriez pas que je vous gâche vos vaccances avec des cours de rattrapages et d'heure de retenue n'est-ce pas ? Savez-vous que faire à présent ? Le pole nord venait d'entrer dans la pièce au mur gris métalique, ce n'était que des ''menaces'' cachée en question.

Elle aurait pu lui servir une boisson; se montrer compréhensif, faire en sorte que le jeune homme se sente à l'aise comme n'importe qu'elle secretaire mais elle n'était pas n'importe qui, et ce lieu était Takuestu. Le meilleur moyen pour les élèves de s'en sortir était de se faire le plus discret possible. Le faîte qu'elle mette ainsi mal à l'aise toute personne qui mettait les pieds dans son bureau, était pour les pousser à ne jamais y revenir. Ce n'était qu'une mince façon d'aider mais c'était tous se qu'elle pouvait faire pour eux...pour ses enfants qui avaient la malchance d'être né différents.

Matsuri s'ennuyait, comme d'habitude, car elle n'avait rien à faire ~~comme d'habitude~~. Son post était intéressant, mais également incroyablement ennuyeux lorsqu'il ne se passait rien ... Et en l'occurence, il ne se passait rien. Pas d'étudiant à aller traumatiser, pas d'élève en fuite, pas de chimeras dans le coin, pas d'attaque de l'établissement, pas de nouvelle recrue ... Désespérant. Personne ne pensait donc à elle qui se lamentait sur son sort ? Elle n'avait donc rien trouvé de mieux à faire que de rendre visite à sa "charmante" rivale, alias Zuka, alias surtout la secrétaire ~~(femme à tout faire)~~ du directeur. La femme que Matsuri supportait le moins après la fille de ce dernier, Mitsuko, mais afin d'éviter tout débordement, nous ne reviendrons pas dessus.

Bref, passant "totalement au hasard" près de la porte, elle entendit des voix. Enfin, surtout une, vu que l'autre ne répondait pas aux accusations portées contre elle. Captant quelques mots, Matsuri décida de s'inviter. On engueulait quelqu'un ? Genial ! Et c'était d'autant mieux qu'il s'agissait de Kenshiro, son souffre-douleur, euh ... esclave personnel ... enfin bref, un élève qu'elle connaissait. Kenshiro Tokisei ... Il avait le Don d'attirer les ennuis lui ... Dans quel merdier s'était-il encore fourré ? Bonne question ... Mais trop tentant d'entrer !

Elle franchit la porte d'un pas assuré, sans frapper, comme si elle était invitée (ce qui n'était pas totalement faux puisqu'elle était invitée (ou se considérait invitée) partout), et se plaça face à Zuka, devant Kenshiro, les bras croisés et toujours son air victorieux d'avance sur le visage.

- Cet élève a-t-il posé des problèmes ? Parce qu'étant donné le fait qu'il est à ma charge, cela m'ennuirait fortement ... Et je me verrais forcée de lui demander de rendre des comptes sur son comportement ... Or je n'ai pas de temps à perdre avec cela ...

Elle se retourna de moitié et observa la réaction de Kenshiro .... Que pensait-il en ce moment ? Elle aurait donné cher pour le savoir ...

-Il fait froid dans son bureau.

C'est sur cette pensée que Kenshiro s'assoit en face de la "charmante" (?) secrétaire d'Ogawa. C'est la première fois qu'il la rencontre et il sent, étrangement, que ce ne sera pas simplement pour prendre le thé avec des petits gateaux. Kenshiro sent même que sa scéance risque d'être fort longue et très très douloureux. Une simple impression, comme ça. Il pense même qu'il va surement en prendre pour son grade, et pas qu'un peu.

Zuka Suzaharu est très connue pour son dévouement extrème envers le directeur. Ken se demande bien pourquoi une personne comme elle peut-elle apprecier ce genre de personnage. Enfin, après sa scéance avec Matsuri, il se dit que certaine chose ne sont pas bonne à demander, et encore moins à dire. A présent assis, il attend de savoir ce qu'il risque de lui arriver dans les prochaines minutes. Enfin, ce n'est pas vraiment attendre, mais subir. Car il sait très bien ce sur quoi elle va s'étendre, et Ken mettrai bien ses écouteurs pour patienter.

La secrétaire prend le dossier scolaire de Kenshiro et l'ouvre. Les pages comportaient beaucoup de rouge et le dossier semble bien founit sur beaucoup de sujet.

Zuka# Votre ponctualité vous honnore. Malhereusement, c'est bien la seule chose.

-J'ai d'autre qualité, mais je préfère les garder pour moi

Zuka# Absentéïsme, non respect du réglement, non respect du personnel enseignant, perturbation de l'établissement, propos insultant vis-à-vis de l'autorité de cette academie. Et je n'ose même pas énumerer vos notes.

-Ne vous fatiguez pas, je ne les connais que trop bien.

Zuka# Je suis certaine que vous ne voudriez pas que je vous gâche vos vaccances avec des cours de rattrapages et d'heure de retenue n'est-ce pas ? Savez-vous que faire à présent ?

-Le coup menaçant du spectre des retenues pendant les vacances scolaires. Oh mon dieu, quel horreur, ayez pitié de ma pauvre âme. Je vous en supplie, Suzaharu-sempai, ne me punisez pas.

Kenshiro pensa fortement cette phrase dans sa tête avec le ton sarcastique à employé, révant de pouvoir le dire directement à la secrétaire avec les gestes exagérés et les sanglots forcés. Mais bon, il n'avait ni l'envie, ni le temps pour faire ce genre de cinéma. Mais alors qu'il allait dire ce qu'il pensait de ce genre de "menace", voilà que Matsuri arrive dans le bureau. Le visage de Kenshiro, qui était resté indiférent aux propos de la secrétaire, venait de montrer la surprise de ce dernier

-Et mer[censure], manquais plus qu'elle.

La prof des SA se place exactement entre Kenshiro et Zuka (offrant à Ken une magnifique vue sur ..../SBAM/*le narrateur est KO et ne peux continuer. Un autre prendra sa place dans quelques instant, veuillez patienter. ....). Kenshiro est franchement étonné de la manière dont elle parle à Suzaharu.

Matsuri# Cet élève a-t-il posé des problèmes ? Parce qu'étant donné le fait qu'il est à ma charge, cela m'ennuirait fortement ... Et je me verrai forcée de lui demander de rendre des comptes sur son comportement ... Or je n'ai pas de temps à perdre avec cela ...

-Oh, non, rien de bien grave, Matsuri-sempai. Elle me parlait juste de chose dont j'étais déjà au courant, et ne fessait que son travail en me rappelant à l'ordre. A propos, Suzaharu-sempai, il faudrait penser à diminuer la puissance de la climatisation dans votre bureau. Je veux bien qu'il fasse chaud, mais c'est mauvais pour la santé d'abuser des climatiseur.

Zuka avait complètement ignorée la remarque de Kenshiro, pas qu'elle ne l'avait pas entendu au contraire mais qu'est-ce un simple élève face à sa rivale éternel ? Rien absolument rien.
Si jusqu'ici l'adolescent c'était cru au rayon réfrigirateur, il pouvait se demander s'il n'avait pas quitter de continent pour l'antartique par exemple. Le sourire de la propriétaire des lieux s'était fait plus cruelle encore plus froid qu'a l'entrée du pauvre élève.

- Matsuri. Quel mauvaise surprise. Je sais que tu n'as pas reçu l'éducation qui convient mais aille la jugeote de frapper avant de rentrer de la sorte dans mon bureau. Il serait embêtant que j'étreigne la mauvaise personne. Sursurait-elle en appuyant bien sur le mot étreidre Ainsi cet élève plus que médiocre est un de tes jouets, si j'avais su...

La secretaire reposait le dossier qu'elle venait de parcouru quelques minutes plus tôt et avant l'intervension de la tornade qu'était le professeur des SA. Le document n'émetait aucun bruit tandis qu'il se posait sur les autres. Un silence plus que glacial venait de saisir la pièce, si le jeune étudiant voulait le briser, celui-ci avait du refreigner son envie quand le regard habituellement perçant de la brune se faisait tranchant sur lui, avant de faire encore plus afûter sur la belle jeune femme qui avait fait éruption dans son bureau.

- Ainsi...tu veux répondre de son incompétence ? Etre le bouclier à la place de l'épée ? Prendre sur toi de lui faire entrer dans le crane autre chose que ta grossierté ? Je ne remets nullement en compte ta compétence, cela ne doit pas être de ton ressort si tous tes favorits on un dossier aussi épais qu'un repris de justice n'est-ce pas ?

Zuka essayait de ne pas le montrer, mais elle jubilait, elle avait conviée dans son bureau le jeune homme comme son travail le demandais, elle ne s'attendais nullement à tomber sur un des jouets exclusif de sa rival. Mettre des bâtons dans les roues de celle-ci, lui pourir la journée ne fusque 5 secondes, était quelques petite satisfaction qui s'approchait du bonheur. On dit que la haine conduit à l'amour hors...la brune savait qu'elle ne detestait pas assez la sadique pour que leur ''relation'' prenne ce chemin. Tant qu'elles aimeraient le même homme, tant qu'elles resteraient invisible à ses yeux, elles ne pourraient que décharger sur l'autre, se trop plein de sentiment.
On s'y brûlaient les ailes ? Et alors ? Un jeu qui n'était pas dangereux, n'en valait pas la chandelle puis si le danger ne les attiraient pas comme un papillon...comment auraient-elle pu tomber amoureuse d'un tel homme ?

La femme habillée en noir, était restée assise, les bras croisé à présent, le dos appuyer contre le dossier de son fauteuil. Elle avait face comme elle le faisait toujours avec sa rivale, elle ne montrait rien d'autre qu'un mur de glace fabriquer dans un iceberg. Complètement oublier le Kenshiro...de toute façon, Zuka savait parfaitement qu'elle ne pourait pas faire son boulot tant que le professeur restait dans la pièce alors autant attendre la répartie de celle-ci ou encore qu'elle se dise que le jeu était ennuyant et qu'elle reparte comme elle était venue.

# Oh, non, rien de bien grave, Matsuri-sempai. Elle me parlait juste de chose dont j'étais déjà au courant, et ne fessait que son travail en me rappelant à l'ordre. A propos, Suzaharu-sempai, il faudrait penser à diminuer la puissance de la climatisation dans votre bureau. Je veux bien qu'il fasse chaud, mais c'est mauvais pour la santé d'abuser des climatiseur.

Décidément lui, il y a des fois où il devrait apprendre à se taire ... Mais cela, elle le lui dira plus tard car la dame à qui elle s'adressait lui repondit.

- Matsuri. Quel mauvaise surprise. Je sais que tu n'as pas reçu l'éducation qui convient mais aille la jugeote de frapper avant de rentrer de la sorte dans mon bureau. Il serait embêtant que j'étreigne la mauvaise personne. Ainsi cet élève plus que médiocre est un de tes jouets, si j'avais su... Ainsi...tu veux répondre de son incompétence ? Etre le bouclier à la place de l'épée ? Prendre sur toi de lui faire entrer dans le crane autre chose que ta grossierté ? Je ne remets nullement en compte ta compétence, cela ne doit pas être de ton ressort si tous tes favorits on un dossier aussi épais qu'un repris de justice n'est-ce pas ?

Matsuri sourit. La guerre était déclarée ? Très bien. Parfait même. Car après tout, Matsuri était une combattante ... Matsuri sourit mais, malgré le froid intence sui semblait figer la scène, elle ne bougea pas. enfin, pas pour le moment. Elle se contenta de sourire, prouvant à Zuka qu'elle n'était ni impressionnée, ni dominée par elle. Tournant toujours le dos à Kenshiro, elle s'adressa à lui.

- Kenshiro, il te faudra réapprendre à tenir ta place. Je m'adressais à Zuka, non à toi, et c'était donc à elle de répondre. Cela dit, vu les services que tu m'as rendu dernièrement, je laisse passer.

Sans bouger d'un seul pouce, son interlocuteur changea : la cible était désormais Zuka.

-Je ne frappe que lorsque l'on m'attend, et je sis qu'ici je ne suis jamais attendue. Donc je ne frappe pas ... mon éducation quant à elle ne te regarde pas, ien que moi, j'ai passé plusieurs heures à m'entrainer avec le professeur des Sa du départ qui était ... hum ... ma memoire me fait défaut semble-t-il ... peux-tu me le rappeler ? Ah oui ! Le directeur. Ce cher O-yama ... Tu permets que je l'appelle par son prénom ? Entre proches, c'est normal ...

Là, Matsuri risquait sa peau à chaque instant ... Mais le danger est irrésistiblement attirant ...

- Cet élève est mon jouet justement parce qu'il est mediocre. J'aime me lancer des défis, surtout en matière de redressement de délinquants juvéniles ... Les dossiers que je prnd sont volontairement gros, ainsi je ne passe pas mon temps à m'ennuyer dans un bureau à faire le sale ménage .. oops, je voulais dire, le travail très intéressant de reprendre tous ceux qui désobéissent ... Cela dit, il me reste encore suffisament de temps pour ... disons ... profiter pleinement de la compagnie d'un être cher peu présent ... Quant aux sanctions que tu comptes lui réservr, je 'ai aucune intention de les prendre à sa place. Je désirais juste savoir ce qu'il avait fait, histoire de jauger de la gravité de la situation et de lui donner d'autres choses, en plus de toi. Mais eje crois que je sais déjà tout par les rapports que j'ai pu me procurer auprès d'une certain personne sur ce cher Tokisei-kun ...

Là, le clou était profondément enfoncé. Se retournant d'à peine quelques centimètres, elle lanca une dernière pique avant de re-fixer Zuka dans les yeux.

- Tokisei-kun, j'espère que tu as prévu un anorak, il me semble que la personne frigide que tu as en face de toi ne va pas tarder à me glacer le sang ...

Ce qui, en soit, serait un comble ...

La tension monte entre les deux femmes, et Kenshiro se trouve, involontairement, au centre de cette tension. Il vient de le remarquer, mais apparement, les deux femmes ne peuvent même pas se voir en peinture, alors qu'elles sont actuellement face à face, il va bientôt y avoir le feu aux poudres. La secrétaire du directeur semble désapointée que Matsuri mentionne le directeur par son nom, ce que Kenshiro trouve aussi très étrange, elle qui porte avec grand interet d'appeler le directeur par son nom de famille. C'est la première fois, depuis le début, qu'il entend "O-yama" sortir de la bouche de l'institutrice écarlate.

Matsuri# Cet élève est mon jouet justement parce qu'il est mediocre. J'aime me lancer des défis, surtout en matière de redressement de délinquants juvéniles

-Juste pour info, je suis là. Enfin, à quoi bon, vous vous en moquez parfaitement. Mais vous pourriez avoir l'amabilité de me nommer autrement que sous le terme de "Jouet". On a l'impression qu'on fait des choses pas catholique tout les deux

Matsuri# Les dossiers que je prend sont volontairement gros, ainsi je ne passe pas mon temps à m'ennuyer dans un bureau à faire le sale ménage .. oops, je voulais dire, le travail très intéressant de reprendre tous ceux qui désobéissent

-Amamiku Matsuri, ou l'art de remuer le couteau dans la plaie

Matsuri#Quant aux sanctions que tu comptes lui réserver, je n'ai aucune intention de les prendre à sa place. Je désirais juste savoir ce qu'il avait fait, histoire de jauger de la gravité de la situation et de lui donner d'autres choses, en plus de toi.

-C'est sympa de se sentir soutenu. Surtout que tu es en partie responsable de mes absences. Bon, en partie.....environ 20%. De toute manière, je n'attendais pas derrière toi que tu vienne me sauver les miches.

Matsuri# Mais je crois que je sais déjà tout par les rapports que j'ai pu me procurer auprès d'une certaine personne sur ce cher Tokisei-kun ...

Si elle avait l'art d'utiliser le verbe pour frapper là où ça fait mal, on pouvait dire que la dernière phrase ressemblait fortement à un couteau de boucher planté droit dans la poitrine de la secrétaire. Et pour bien retourner le couteau, elle prévient Kenshiro tout en gardant son regard confiant plaqué sur celui de Zuka.

Matsuri# Tokisei-kun, j'espère que tu as prévu un anorak, il me semble que la personne frigide que tu as en face de toi ne va pas tarder à me glacer le sang ...

-Et bien, manquerai plus que ça

Entre une qui est capable de tuer une personne en bloquant son sang et une autre qui tue rien qu'en la touchant, ça nous donne un duo de dangereuse psychopathe avec un pauvre lycéen innocent comme centre d'attention et amuse gueule. Si j'avais su, j'aurais apporté le pop-corn pour regarder ça tranquilement assis dans mon fauteuil.

La jeune femme faisait jouée un sourire plus féroce sur ses lèvres, elle s'appuyait plus contre le dossier de son fauteuil pour garder contenance. La rivalité entre les deux femmes ne dataient pas d'hier, elle remontait même à très loin, avant même que le professeur ne soit vraiment adulte. Etais-ce pathétique ? Oui et Zuka le savait très bien, mais ca ne rendait que leur relation plus tordue.

-Je ne frappe que lorsque l'on m'attend, et je sis qu'ici je ne suis jamais attendue. Donc je ne frappe pas ... mon éducation quant à elle ne te regarde pas, rien que moi, j'ai passé plusieurs heures à m'entrainer avec le professeur des Sa du départ qui était ... hum ... ma memoire me fait défaut semble-t-il ... peux-tu me le rappeler ? Ah oui ! Le directeur. Ce cher O-yama ... Tu permets que je l'appelle par son prénom ? Entre proches, c'est normal ...

La secretaire essayait de ne pas relevée la remarque mais le faîte qu'elle appellait le directeur par son prénom la faisait tout de même un peu tickée. Depuis quand n'avait-elle pas nommé la personne qu'elle aimait de la sorte ? Depuis des années, bien avant la venue de la petite prétentieuse qui pensait avoir le monopole du temps. Qu'étais-ce quelques années d'entrainnement à côté d'une enfance ? D'une vie ? Rien ! Mais pourtant Zuka enrageait parce qu'elle savait très bien que quelques années pouvait tous changé, son aimé ne s'était pas retrouvé ainsi marié ?

- Il n' y a pas que ta mémoire qui te faît défaut Matsuri...bien entendu je ne me permettrai pas de reprendre ta façon d'appeller ton supérieur, du moment que tu sais lui faire preuve de respect quand tu es en sa précense, je serai si peinée si tu perdais ton post à cause d'une tel maladresse. Zuka savait très bien que l'ironie placée dans sa phrase n'echaperait pas au professeur, mais avec Matsuri, la brune ne cherchait même pas à camouflée son ressentiment. La secretaire se montrait froide, menaçante mais toujours franche et également possedait une certaine politesse hors avec sa rival, elle ne s'encombrait pas d'une tel rigeur. Parraissait-elle encore plus dangereuse ? Malipulatrice qu'elle ne l'était réelllement ? La femme l'ignorait complètement puisqu'elle n'avait jamais prit la peine de fixer un miroir pour s'examiner face à l'enseignante. De toute façon lâchée des yeux la jeune femme, lui serai une erreur ''fatal'', c'était un guerre de nerfs après tout. Le moindre mot, regard ou même langage corporelle avait son importance.

- Cet élève est mon jouet justement parce qu'il est mediocre. J'aime me lancer des défis, surtout en matière de redressement de délinquants juvéniles ... Les dossiers que je prnd sont volontairement gros, ainsi je ne passe pas mon temps à m'ennuyer dans un bureau à faire le sale ménage .. oops, je voulais dire, le travail très intéressant de reprendre tous ceux qui désobéissent ... Cela dit, il me reste encore suffisament de temps pour ... disons ... profiter pleinement de la compagnie d'un être cher peu présent ... Quant aux sanctions que tu comptes lui réservr, je 'ai aucune intention de les prendre à sa place. Je désirais juste savoir ce qu'il avait fait, histoire de jauger de la gravité de la situation et de lui donner d'autres choses, en plus de toi. Mais eje crois que je sais déjà tout par les rapports que j'ai pu me procurer auprès d'une certain personne sur ce cher Tokisei-kun ...

Une fois de plus la maîtresse des lieux faisait mine de ne pas relever, du moins pas le passage consernant la personne qui la rensaignait sur l'élève car le directeur était libre de donner les information qu'il jugeait utile au corps enseignant, elle n'irait jamais contre, ce n'était pas dans ses attributions ni même dans son carractère. Cependant la partie sur son travail, elle l'avalait tout de même un peu plus mal, elle était utile à la personne qu'elle aimait, elle savait aussi que celui n'avait aucun apriori à remettre sa vie entre ses mains puisqu'il l'avait déjà fait par de nombreuse fois par le passé. Elle n'était certe pas sur le terrain pour l'instant, mais elle ne s'en pavanait pas pour autant parce qu'elle savait qu'entre leur deux post, celui de Matsuri avait plus de chance de sauté.

- Je conçois que tu aimes les défis, si ce n'était le cas, vous préfrerez passé par la fenêtre du directeur plutôt que de mettre un pied dans ce bureau. Cependant ce n'est pas quand vous ''choisissez'' un dossier que celui-ci devient volumineux...si tu vois se que je veux dire bien entendu. Zuka s'était un peu redressée sur son siège, elle rassemblait les dossiers des autres élèves qui n'était pas réellement épais, juste quelque feuille tandis que celui de Kenshiro devait bien avoir 5 cm de hauteur, et cela n'était encore rien par rapport à un autre élève de la SA.

- Les sanctions que j'attriburai à ton jouet ne te regarde nullement à moins bien entendu que tu ne veuilles les administrés toi-même mais je suis certaine que tu n'as pas de temps à perdre. De plus je n'ai nulle besoin de repêter la cause de sa précense dans mon bureau...puisque tu n'es certainement entrée ici dans le but de boire le thé. Elle ponctuait sa phrase d'un sourire sardonique

La femme habillée en noir n'avait pas lancée un seul regard vers le jeune homme qu'elle avait fait venir. Contrairement à Matsuri qui semblait le prendre comme juge, mais Zuka quand a elle n'approuvait pas de montrer un tel spectacle devant les yeux d'un élève. Elle ne regretterait cepedant rien de sa ''conversation'' avec sa rivale, parce que même si son image en prenait un coup, il lui était impossible de ne pas rester totalement neutre devant l'enseignante.

- Exact. Enfin, comme tu le sais certainement, je ne résiste pas au plaisir de venir te voir. Cela me fait tellement chaud au coeur ...

Matsuri était déçue des réponses de la secrétaire. C'était bien moins amusant que ce qu'elle avait prévu. Dommage ... Elle commençait un peu à s'ennuyer à vrai dire. Elle avait imaginé venir embêter la secrétaire et la trouvait bien renfermée. Etait-elle aussi sûre d'elle que ça ? Aussi confiante dans le directeur ? Pourtant, Matsuri était certaine que Zuka savait qu'il la manipulait, tout comme il la manipulait elle ... Mais cela lui allait, tant que c'était lui et personne d'autre. Hors de question d'être le jouet de quelqu'un d'autre que ce puissant homme ... Et encore, qui était le jouet de qui ? Qui était le chat, et qui était la souris ?

Matsuri remarqua d'ailleurs que Zuka eclipsait totalement la présence de Kenshiro. Elle allait devoir jouer sur ça. Ridiculiser la jeune femme devant temoin. Mais il lui aurait fallu plus de gens. Et plus de temps. Tant pis, pour cette fois, elle allait tirer sa révérence. Mais elle ne partirai pas comme ça. Non ... cela ferait trop plaisir à la secrétaire de voir sa rivale s'en aller, baisser les bras. Elle laissa planer le silence un instant. Le silence ... la meilleure des armes. On ne sait pas ce à quoi vous pensez, on ne sait pas ce que vous allez faire ...

- Vous m'ennuyez fortement, Zuka-chan.

Et paf ! Je te la rabaisse nickel dès le départ, alors qu'elle me met au moins 5 ans dans les dents ... La secrétaire n'allait pas apprécier, mais sans lui laisser le temps de continuer, Matsuri reprit.

- Aussi, je m'en vais. Je n'ai pas envie d'attendre ici plus logntemps que vous bougiez un peu de votre fauteuil, ce que vous faites si rarement. De plus, j'ai un rendez-vous important que je ne voudrais manquer sous aucun prétexte ... Surtout qu'il va durer bien toute la soirée. Aussi, je vais aller me préparer, je m'en voudrais de faire attendre mon ... partenaire. Je vous laisse, tous les deux.

Elle tourna le dos, prête à réagir au moindre mouvement cependant.

- Au fait, Kenshiro, ne crois pas t'en sortir comme ça. Il est intolérable que tu sois absent aux cours. Je demanderai un compte-rendu détaillé de tes activités, afin de voir ce que je fais en conséquence.

Elle lui fit un clin d'oeil invisible pour la secrétaire qui voulait autant tout dire que rien, puis disparut dans le couloir dans un froissement de tissus.

*Ne crois pas t'en sortir ainsi, Zuka ... O-Yama sera un jour à moi ... et toi, tu seras bien loin, pour ne pas gêner ...*

[hrp : désolée de l'attente ! ^^' voilà, comme ça je ne vous gênerai plus ! =D]

Tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac........

Durant un bon moment, c'est le seul bruit que l'on entend dans la pièce depuis la dernière réplique de Matsuri. Kenshiro, pour la première fois depuis le début de sa convocation, sent que la situation risque de tourner assez dangereusement pour lui, mais pas par rapport à son dossier scolaire, mais bien pour sa santé physique. Il pense fortement que si la secrétaire est aussi tordu que sa collègue ici présente pour redresser les mauvais élèves, il risque bien de passer vraiment un sale quart d'heure, mais pas pour les raisons qui l'ont ammenées dans ce bureau, mais juste parcequ'il est le "jouet" de Matsuri.

Matsuri# "Vous m'ennuyez fortement, Zuka-chan."

-"Dans ce cas, pourquoi tu es venu ici? [censuré, sinon je me fait tirer les oreilles par Yuyu]"

Matsuri# "Aussi, je m'en vais. Je n'ai pas envie d'attendre ici plus logntemps que vous bougiez un peu de votre fauteuil, ce que vous faites si rarement. De plus, j'ai un rendez-vous important que je ne voudrais manquer sous aucun prétexte ... Surtout qu'il va durer bien toute la soirée. Aussi, je vais aller me préparer, je m'en voudrais de faire attendre mon ... partenaire. Je vous laisse, tous les deux."

-C'est bien la peine de vous être dérangée pour moi. En plus, je vois pas ce que vous avez à vous changer, n'importe qui tomberai à vos pied avec ce que vous portez.

Matsuri# "Au fait, Kenshiro, ne crois pas t'en sortir comme ça. Il est intolérable que tu sois absent aux cours. Je demanderai un compte-rendu détaillé de tes activités, afin de voir ce que je fais en conséquence."

-"Ouais, ouais....Compte la dessus et bois de l'eau

Kenshiro et Zuka sont de nouveau seul tout les deux. Le froid artique envahit la pièce, dirigé par un blizzard tourbillonant autour de la secrétaire d'Ogawa. Cette dernière l'avait complétment zappé de son champs de vision, et Kenshiro est certain que si il partait discrétement des lieux, elle ne s'en appercevrait que dans une heure ou deux.

-Bon, vous avez finit avec vos histoires? Où dois-je directement prendre congé et attendre une nouvelle convocation??

La secretaire comme toute femme était complexe et paradoxale. Ainsi elle était soulagée que sa rivale soit enfin sortie de la pièce mais aurait tout de même voulu continuer divers rounds. Il semblerait que le professeur des SA perde un peu la main pour la tournée en bourique, elle ne s'était jamais retirée aussi vite et surtout avec une excuse aussi faible. Elle ne ressentait pas son ventre sur le point d'être broyer ni même le sang en ébulition dans ses veines comme à chaque passage de la demoiselle. Zuka se donnait une claque mental, elle n'allait quand même pas commencée à étudier la psycologie de sa rival dans le but de lui porter secours, bref de s'inquiétée pour elle.
Un peu perdue dans ses pensée, elle ne ressentait pas le froid qui pouvait être comparé au pole nord venait de s'installée dans son bureau. Elle ne s'en plaignait pas; puisqu'elle essayait sans cesse d'instraurer un climat glacial et cela sans l'aide d'un thermostsat.

-Bon, vous avez finit avec vos histoires? Où dois-je directement prendre congé et attendre une nouvelle convocation??

Le regard perçant de la brune retombait immédiatement sur l"élève. Si ses yeux avait pu tuer, il était sûr que le jeune homme serait déjà six pieds sous terre, sans vraiment le vouloir en plus, elle n'avait pas eu le temps de refaire son masque froid, distant mais professionnelle. Elle était calme interieurement mais sa physionomie était tout de même des plus effrayante pour qui conque n'était pas habituer à la voir en ''monstre'' du moins pas celui qui faisait peur au enfant mais bien à ses confrères. La secretaire reprenait le dossier de l'élève et le parcourait de nouveau très rapidement.

- Quel effort êtes-vous prêt à faire Monsieur Tokisei pour réussir à braver vos multiple échec ? Vous n'êtes pas bête, du moins je l'espère pour vous, ainsi vous savez que les heures de retenues ne sont pas un choix facultatif, vous viendrez une fois par semaine, pour remonter votre moyen, mais de votre côté ? Zuka avait parlée d'une voix froide et sévère, elle sous-entendait bien au jeune homme, que c'était une vrai chance pour lui, du moins qu'elle lui en donnait une sinon elle n'hésiterait pas à le faire redoublé, pas que cela l'amusait réellement, mais elle ne pouvait pas tolérer qu'un élève plus que médiocre handicape toute sa classe à cause de cet état de faît.

La secrétaire venait enfin de lui exposer la sanction qu'elle tenait à lui faire subir pour lui permettre d'améliorer sa moyenne exécrable qu'il a accumulé depuis son arrivé dans l'établissement. Il s'amuse tout de même à voir le regard qu'elle venait de lui lancé juste après sa remarque, il avait, même si ce n'était pas énormément, réussi à irrité la secrétaire. C'est son caractère qui veut ça, essayer de tourner en bourrique tous ceux qui sont proche du directeur est l'un de ses passe-temps favoris. Seulement, son sourire amusé disparu aussitôt qu'elle ait finit sa phrase.

-De mon côté? Que voulez vous que je fasse? Si vous attendez que je vous remercie pour ça, vous pouvez toujours attendre que je vienne vous passer un coup de cirage sur vos chaussures. Ca me fait bien rire, tout ça. Votre cinéma de la "méchante secrétaire qui va sortir les instruments de torture provenant du moyenne âge européen", je l'ai rencontré bien plus d'une fois avec des gens bien plus menaçant que vous ne l'êtes, et ça ne m'a jamais effrayé pour autant.

Seulement, comme vous le dite, je suis loin d'être stupide et orgueilleux pour ne pas attraper une perche de secours alors que je suis en train de me noyer. Comme vous l'avez si bien dit, ces heures de colle ne sont pas facultatif. Si je dois passer une, voir deux heures par semaine en retenue pour me rattraper, et bien soit. Seulement, n'oubliez pas de mettre Matsuri-sensei au courant des horaires, je ne tiens pas à me la mettre à dos, ou à me retrouver dans votre petite guerre privée.

Bon, et maintenant, si vous n'avez rien d'autre à m'annoncer, puis-je prendre congé? C'est pas que je m'ennuie, c'est juste que je ne tiens pas à mourir d'hypothermie à cause de votre climatisation. Il faudrait que vous pensiez à demander au technicien de venir régler la machine. Je veux bien admettre que la température extérieur est assez étouffante, mais faut pas abuser quand même.

Le lycéen attendait donc la réponse de la secrétaire. Si cette dernière n'augmente pas son nombre d'heure hebdomadaire de retenue, c'est qu'elle ne désire pas le revoir de sitôt.

Zuka l'avait laissée dire son petit spicht mais si Kenshiro avait voulu mettre la secrétaire en colère, il avait réussi. S'il y avait bien une chose que la femme n'aimait pas en plus du manque de ponctualité était bien le manque de respect. Elle comprenait que l'élève en manque à ses professeurs de temps en temps, après tout il semblait que se soit un passage obligé dans l'adolescence, même si elle ne l'approuvait pas. Seulement là, le jeune homme dépassait réellement les bornes. Elle ne s'attendait pas à de la reconnaissance de la part des élèves, puisqu'elle faisait en sorte que ceux-ci ne remarque même pas le coup de main qu'elle leur donnait, elle s'attandait à leur haine et leur mépris à chaque instant, mais c'était un nuage de colère et de sentiment négatif non-verbal, elle savait qu'aucun n'oserait lui dire en face...cependant le brun avait lui oser. Ce n'était pas un acte qui lui bénéficierai des médailles, bien au contraire, elle était persuadée qu'il serait traité d'idiot une fois qu'il aurait franchi cette porte.

- Je ne vous ai pas demander d'être cordonnier ou encore cirer de chaussures, bien que vu vos notes c'est peut-être une voix que vous ne devrez pas mettre de côté. Qui sais, ce métier sera peut-être le votre. Disait elle avec un sourire qu'on pouvait dire glacial voir carnassier alors qu'elle s'était avancée sur son bureau, ses avant bras était à travers les dossiers.

- Commencez par faire votre travail convenablement monsieur Tokisei ensuite vous pourrez peut-être vous permettre de dicter comment je dois faire le mien. La secrétaire n'avait pas changer de ton, il s'était fait aussi froid que quand elle parlait avec Matsuri, la preuve que le pauvre garçon avait vraiment mis l'arme de prédilection du directeur sur les nerfs. Il avait lui même dégoupiller la grenade, ainsi il ne devait pas s'étonner de bientôt ressentir l'explosion.

La femme se levait doucement, d'un pas silencieux, gracieux malgré son âge avancé, elle se dirigeait avec cette fois si un vrai sourire de prédateur sur les lèvres, la lueur de ses yeux faisait pensée à un couteau tandis que le masque de sévérité était tombé définitivement. Elle avançait de cette démarche presque féline près de l'adolescent, elle se penchait vers lui et lui murmurait doucement d'une voix sifflante.

- Le thermostat est parfaitement régler. Ne vous en faîtes pas, vous allez bientôt être réchauffer. Après avoir dis ses mots, la femme empoignait avec rapidité et force le menton du jeune homme. Elle sentait automatiquement sa chair se crispée tandis qu'une charge de douleur venait de lui être envoyée. Zuka relâchait sa prise pour ensuite mettre sa main sur le front de Kenshiro comme si elle voulait vérifier qu'il avait de la fièvre.

Un sourire cruel venait de naître sur les lèvres de la femme en noir alors qu'elle s'éloignait doucement du brun, elle prit la peine de lui murmurer une dernière phrase, car elle savait qu'il ne resterait pas longtemps conscient mais suffisamment pour que son cerveau percute qu'elle était bien plus dangereuse que n'importe qui avec un hache ou autre arme d'un siècle passé.

- J'espère que votre langue restera bien sagement immobile à votre prochaine visite.

La secretaire retournait s'asseoir sur son siège, elle ne savait pas réellement la douleur que le jeune homme avait ressenti, mais elle savait par contre que cela devait être comparable à des lâmes qu'on enfonçait doucement à l'intérieur de lui. Si le gamin n'avait pas de migraine pendant une semaine ou même l'incapacité de manger quoi que soit de solide pendant quelques jours, c'était qu'il était plus résistant qu'il ne paraissait mais il fallait dire que la femme avait voulu lui donner une leçon par le torturer.

Une douleur aussi vive qu'une lame s'empara de sa machoire, là où la secrétaire à posée sa main. Le don de Zuka s'enclenche sans prévenir, mais qu'est donc ce fameux don? Elle ne semble pas maitriser le sang, comme Matsuri. Non, son pouvoir était autre chose, il avait sentit la chair se raidir, comme si il se tendait, comme si il mourrait. Elle venait de lui donner un avertissement physique, comme pour le prévenir de ne pas jouer avec ses nerfs. Elle rajouta une phrase, confirmant les pensés du lycéen. Il regarda alors la secrétaire reprendre sa place, derrière son bureau où reigne une atmosphère artique. Il désire lui rétorquer une réponse, mais c'est déjà quasi-impossible pour lui de rester conscient. La douleur lui empêche de penser correctement. Il se tient du mieux qu'il le peut au acoudoire de la chaise sur laquelle il est assit pour empêcher de tomber comme un sac sur le sol glacé de la pièce.

La respiration de Kenshiro se fait très difficile, sa vision se trouble de plus en plus. Il se demande s'il ne va pas s'évanouir à cause de cette douleur qui l'assaille. Mais quelle est donc ce pouvoir qu'elle possède? Il est sans aucun doute du même rang que celui de Matsuri, aussi dangereux, aussi mystérieux tant que l'on ne connait pas l'origine du pourvoir. La femme qui se trouve devant lui lui sourit d'un regard triomphant, exactement comme la prof des SA. Elle se savait toute puissante par son pouvoir et le rang qu'elle possède, elle avait eu des "autorisations" de la part du directeur concernant les élèves, et les châtier semblait être l'un d'entre eux.

Les secondes passent, il pense pouvoir aller mieux, mais il eu un nouveau vertige. Il ne voulait pas simplement en rester là, il ne le pouvait pas. Il devait répliquer, essayer de la mettre en colère, l'enerver une dernière fois avant de tirer sa révérence. Il lui lance un sourire provocateur, un sourire de défi.

-Quoi.....c'est tout? J'aurai pensé....que vous....auriez..fait mieux.

Il tente de se lever. Prendre l'air, il devait sortir de cette pièce, l'air en est devenu étouffant. L'atmopshère glaciale du secrétariat venait en plus de devenir irrespirable. Ken fit quelques pas en direction de la porte, mais le vertige revient, ainsi que la douleur. Il en tombe sur le sol, lourdement. Il ne pouvait rien faire de plus, si ce n'est de rester allongé sans pouvoir faire quoique ce soit. Même la manipulation du temps lui était impossible.

-Bon sang, c'est quoi ce bazar?

L'esprit de Kenshiro commence à sombrer complétement dans l'inconscience.

Zuka regardait Kenshiro s'écroulait de manière peu gracieuse sur sa magnifique moquette bleu-foncée. Elle était quand même surprise qu'il est pu rester conscient si longtemps ainsi qu'il est réussi à parler malgré l'état plus que douloureux de sa machoir. Elle avait vu chaque fibre de son corps se contracter sous la souffrance. Elle secouait la tête pour chasser de son esprit, l'image de Heigen, elle ne voulait pas que son souvenir soit associé à une personne comme Kenshiro. Les deux hommes n'avait rien en commun, déjà par le fait, qu'un des deux n'était même pas un homme.
La secretaire lancait un dernier regard vers le jeune homme étalé sur le sol, elle poussait un soupir, puis décrochait son téléphone. Elle ne devait pas attendre longtemps ni beaucoup de sonnerie avant qu'une voix fémine qu'elle connaisait par coeur décroche, la femme de l'homme qu'elle aimait.

- Bonjour. Pouriez-vous envoyer quelqu'un dans mon bureau s'il vous plait ?... Un élève c'est subitement évanouit.... La chaleur sans doute...Merci beaucoup...Aurevoir.

La brune reposait le combiné peu après le tut tut qui signalait la fin d'une conversation, elle aurait très bien pu dire qu'elle avait légèrement bousculé, voir torturé mais à faible dose, l'élève mais elle ne pouvait se resoudre à dire une vérité aussi ignoble à la mère de Mitsuko. C'était une femme tellement douce et gentille, à quoi bon lui faire par de son côté sombre et cruel ?

En tout cas, la bureaucrate fut rassurée que des élèves, travaillant sûrement à l'infirmerie, était venu lui chercher cet être emcombrant dans les dix minutes après son appel. Elle ne décidait pas de prendre un nouvel élève tout de suite, avant cela elle devait se calmée. Une chose que Kenshiro était bien le seule à avoir réussi mis a part Matsuri peut-être était de l'avoir mis hors d'elle.