Premier affrontement, euh, cours ...

Tic ... tac ... Le mouvement répétitif de la trotteuse de la grande horloge, et surtout son caractéristique bruit métallique était gênant, ou même plus, stressant. Angoissant. Comme si, chaque seconde, il y avait besoin de vous rappeler que Tic, le temps passe, Tac, trop tard, vous ne le rattraperez pas ... L'instant passé est pour toujours terminé ...

William serra le nœud de sa cravate. Il ne s'agissait pas qu'un seul côté soit plus long que l'autre. Le moindre pli serait impitoyablement chassé, traqué, puis effacé d'une pression du pouce sans appel. Il était hors de question de paraitre dépareillé devant les élèves.

William ferma les yeux. Les élèves ... Combien y en aurait-il ? Combien de regards scrutateurs posés sur lui, à le juger, le dépecer vivant pour voir ce qu’il valait, où était sa faille, et comment en profiter ? Mieux valait ne pas y penser, ou du moins, y songer le plus tard possible. D’ailleurs, rien que le fait de le mentionner intérieurement, il en avait mal au cœur. Il posa les mains sur le rebord de ce qui servait de meuble de salle de bain (une sorte de commode en bois, ancienne mais robuste) sous le miroir. Appuyé ainsi, les yeux toujours fermés, il recentra son esprit sur ce qui importait : le cours. Faire face aux élèves. Ceux-ci ne bougeraient pas, après tout ... il fallait s’en persuader. Ils resteraient assis, silencieux. Il rouvrit les yeux et se regarda dans la glace. Il faisait peur. Comme d’habitude. Toujours les mêmes cernes, toujours cet air dur et froid ... L’important était de ne pas laisser transparaitre l’angoisse et la peur qui lui broyaient littéralement le ventre. Il finit d’ajuster ses vêtements (le col de la chemise et mal sorti au-dessus de la veste, la veste était un peu pliée en bas, ...) et s’assura que tout était parfait avant de sortir de la chambre en prenant sa mallette.
Il se dirigea vers le bâtiment des lycéens, une grande bâtisse moderne et d’un blanc éclatant. William hésita un instant avant d’entrer. Non pas qu’il ait peur ... enfin, pas que ça. Mais il ne gardait pas de tous les lieux un souvenir génialissime qui lui donnait envie de s’y jeter tête la première.

*Se jeter dans la gueule du loup ...*

Car après tout, ici, tout le monde avait un Don, et cette porte pourrait tout aussi bien l’avaler et l’envoyer dans un monde parallèle atroce (plus atroce encore que celui-ci) et on n’entendrait plus jamais parler de lui.
Ou elle pourrait le laisser passer tranquillement comme le ferait une porte normale. Oui.
S’accrochant de toutes ses forces à cette idée, il poussa la double porte battante et passa le seuil du bâtiment.
Il en était sûr, cette porte était truquée. Autour de lui, personne, mais il entendait des voix parler. Des professeurs ? Mais où ? Une idée lui traversa l’esprit : il était mort et, en tant que fantôme, revenait hanter les lieux. Cela expliquerait tout ...
Non, on calme son imagination. Ce sont juste des professeurs qui parlent fort à travers des portes sans fenêtres ...
Traversant les couloirs d’un pas rapide, sursautant au moindre bruit (y compris celui de ses pas ...) William arriva bientôt devant la salle dans laquelle il allait faire cours. S’assurant que ses gants étaient correctement enfilés (il ne s’agissait pas de tuer un élève dès le premier cours ...) il attrapa son trousseau de clé, et poussa la poignée pour ouvrir la porte sur une salle lumineuse, bien aménagée et agréablement décorée. Enfin, décorée, c’est vite dit ... Des affiches sur les cours d’SVT au programme ... Les bureaux étaient individuels, rangées impeccablement alignées de chaises les unes derrière les autres. William fut frappé par l’odeur de bois poli et ciré comme par une gifle temporelle qui le ramena au temps où c’était lui qui allait s’asseoir sur ces chaises, et non les élèves qui seraient bientôt là. Il se revoyait assis sur cette chaise précisément, derrière cette table, au troisième rang, près de la fenêtre, à rêver, ou plutôt cauchemarder, sur tout et n’importe quoi ... surtout sur n’importe quoi ...
Mais désormais, il serait derrière le grand et magnifique bureau de bois, sur la droite, également près de la fenêtre, à côté du tableau.
Il y fut en quelques pas, après avoir pris bien soin de refermer soigneusement la porte. Il posa sa mallette sur le bureau et en sortit les dossiers dont il aurait besoin. La liste des élèves, et ce qu’il avait prévu pour le cours du jour, car oui, il avait prévu son cours.
L’imprévu était pour lui source de malaise. Tout devait être prévu, calculé à la minute (voire à seconde) près. Toutes les possibilités devaient être étudiées, les plans fignolés afin qu’aucun élément perturbateur ne puisse ne serait-ce que menacer la réussite du projet. William ferma la mallette et la plaça au pied du bureau, dans un endroit inaccessible aux élèves afin d’éviter toute tentative de vol. De la main gauche (pourquoi ? Et bien ... il voulait changer. Il était ambidextre, alors gauche ou droite ...) il prit une craie et traça quelques lignes, bien formées, au tableau, d’une écriture légèrement italique et facile à lire :

Cours de Sciences
Professeur McHearther

Le plan ne serait affiché qu’une fois les présentations faites, et les présentations n’auraient lieu qu’une fois tous les élèves présents.
On en revenait au problème principal : les élèves. Ou plutôt leur présence, mais cela revenait au même. A vrai dire, s’il n’y avait pas eu les étudiants, c’aurait été beaucoup plus simple ... mais aussi beaucoup plus inutile ...

Sonnerie. Longue, stridente, monotone. Comme un glas annonçant une fin prochaine. Heureux présage ...
William se dirigea vers la porte de derrière laquelle montait déjà la rumeur sourde et bourdonnante provoquée par les élèves. Respirant profondément car il en avait d’avance des vertiges, il ouvrit la porte, signifiant ainsi l’entrée autorisée aux élèves. Il regagna d’un pas rapide et tendu le bureau, ne voulant pas rester trop longtemps le dos tourné à la porte. Il ne s’assit pas sur la chaise ni sur le bureau, mais s’y appuya simplement, bras croisés, deux doigts contre la tempe afin de contrer un éventuel mais prévisible mal de crâne, lorgnant avec un petit air désespéré sur la liste d’innombrables noms de la classe E ...

Spoiler:

Ce matin la Nakao s’était levé du pied gauche! Chose incroyable n’Est-ce pas ! C’est tellement rare pour lui ! Enfin bref après avoir lancer un regard éloquent à Kouen il s’était tout de même décider à se lever… il aurait aimer flemmarder pourtant ! Mais il ratait suffisamment de cours comme ça ! Et puis ses notes ! C’était o ne peut plus important qu’elle soit au top niveau ! Il devait prendre garde si il ne voulait pas que sa moyenne ne baisse ! Mais en ce moment ce pauvre petit bout, c’est dingue ce que cette image ne lui scier guère, était envahie par cette chose appelé malchance… enfin ce n’était pas vraiment de la mal chance ! Soit honnête Naka, appelle sa plus tôt de l’agitation ! Oui de l’agitation que tu aurais bien sur éviter mais que tu as décider de changer ! tu te serais douter que tout ne resterais pas éternellement calme et serein pour toi !

Enfin il devait bien avouer que tout arriver en même temps ! Ou était donc partie sa petite vie bien rangée et tranquille ! Celle ou tout était décidée et ou il ne pouvait en aucun cas reculer ? Il voulait qu’on la lui rende ! Alors on passe une annonce, à tout ceux qui ont des informations sur une vie rasoir et monotone sur un étudiant coincé des fesses mais déterminé, qu’il veuille la rapportait le plus vite possible au bureau des objets bizarres perdu ! Bureau qui j’en sus devrait exister dans une académie de cet acabit !

Bref tout cela pour dire que les cours de soutien de Yuka était loin de l’aider à retrouver cette ambiance morose qu’il affectionnait tant ! Il faut dire elle était censé l’aider à paraître plus sympathique donc tout de suite ceci explique cela ! Il n’était pas sur de savoir si il devait être content d’avoir de bonne note en anglais en échange de son coup de main ou pas ! Bref, donc après les multiples tentatives et leçons de Yuka, nous avions Ayumi qui le traîner de droite à gauche, l’emmenant dans des endroits ou jamais il n’aurait mis les pieds de sa propre initiative ! Mais Ayumi en tant que neko officiel de l’académie, adorable ne pour être précis, était de ce genre a qui on ne refuse rien ! Heureusement, il devait bien être honnête avec lui-même, il s’était plus ou mois amusé, même si il ne connaissait pas tout le monde ! Maintenant c’était chose faites ! Donc il est content il a même sympathiser avec un chromosome Y, alias Atsushi Ootani ! Ce qui est très rare pour lui étant donné qu’il préfère montrer à tous les garçons guider par leurs hormones, et croyait moi dans l’académie il y en a beaucoup… trop… comment vivre auprès des jeunes filles sans leurs faire de proposition indigne ! C’était sans doute pour cela que le coup du « j’embrasse Koro avant toi » il ne l’avait pas vue venir ! Simplement parce que mince de chez mince, c’était une fille qui avait embrassé sa merveilleuse et ancienne petite sœur de cœur ! Ajouter avec tout ça cette assommante Mirane qui le narguait dés qu’il se voyait ! Brrr il était heureux de ne plus être au collège juste pour elle !

Enfin voila a quoi se résume sa vie jusqu’à maintenant ! Sympathique non ? Mais de rien reposant ! Il n’était définitivement pas fait pour ce genre de vie remplie et surtout pleine de monde ! Loin de la ! Ou était passé les soirée avec les écouteurs sur les oreilles, le son réglé à fond, une livre entre les pattes, mais les yeux fermés. Il restait adossés le dos reposant sur le tronc d’un arbre sans doute plus vieux que son grand père, l’air frais fouettant agréablement son visage somnolant… pourquoi ce genre de pensée lui était désormais impossible ?

Ah oui, c’était vraie aussi que depuis la soirée a la discothèque il avait une réputation de tombeur qui planait au dessus de son crâne ! Du coup les filles, déjà trop pressante et collante, avait doublé de volume ! Enfin pas elles littéralement parlant ! Disons leurs nombre ! C’était dingue elles se multipliait ou quoi ? Parce que si les chromosomes Y avait des chances très infimes d’approche SA Koro de trop prés, et qu’évidement il faisait tout pour ne pas que cela n’arrive, les chromosomes X elles avaient des méthodes plus bizarres ! Une groupe était carrément venu lui demander de se mettre en torse nu ! C’était quoi ces manières ??? Non tu t’égare la Nékao pense à autre chose pense positif ! Regarde… Atsushi aussi devait rencontrer ce genre de problème ! Il n’était donc pas le seul ! Allez courage !

Bref, ce matin la il se levait avec un sérieux mal de crâne, mais depuis l’évolution de son don ce n’était plus un problème ! Bon bien sur il fallut attendre qu’il se réveil un peu plus pour qu’il y songe mais il évita de sortir une aspirine de l’armoire ! Au moins il aurait l’air moins bête ! Ça va finir pas devenir une phobie sa ! Avoir peur de passé pour un con ! Mais au cas ça fait déjà longtemps que ceux qui te connaissent bien te prennent pour le crétin finie ! Parce qu’en fait, c’est exactement ce que tu es ! Réveil toi tu rêve la mon cher ami ! Et moi pourquoi je fais toujours de mes pauvres persos mes souffre douleur personnel moi ? Enfin bref c’est du hors sujet ça !

Bon donc nous disions que Nakao se souvint alors de la nouvel particularité de son don et fut vite soulager de ce mal de crâne mal venu ! Quoi que tout mal de crâne était mal venu ! Soyez honnête c’était jamais le moment pour avoir mal à la tête ! Et puis c’est jamais un truc qu’on a envie que sa arrive ! Sauf e soir, certaine épouse ! Quoi qu’elle ne veulent pas vraiment que sa arrive, elles veulent juste paraître crédible quand elles prennent sa pour excuse ! Faudrait faire une étude ! Sur 100 femmes, combien ont-elles feintés un mal de crâne pour échapper aux devoirs conjugal ? Ah je crois que la question est déjà passé sur attention à la marche pour la question coquine ! Non faut pas croire je regarde même pas ! Mais je connais c’est tout ! Et puis pourquoi c’est un « devoir » ? C’est jamais marrant les devoirs d’abord ! Et moi pourquoi je méandre encore ?

Revenons en a nos moutons, donc à ce malheureux naïade faut bien qu’on le plaigne une fois de temps en temps, qui débarrasser de son mal de crâne se dirigea vers les salle de cours sans passé par la case déjeuner ! De toute façon il aimait pas cette ambiance et cette foutue odeur de nourriture ! Et puis c’était même plus marrant si il ne risquait pas de tomber sur Koro ! Donc ça lui servait à rien ! A la place il fit un détour par le parc. Il fit deux ou trois exercices matinaux et repartie enfin vers les salles de cours ! La sonnerie retentit ! Cette chose horrible destinés à refiler des cauchemars a tout élèves sensible ! Imaginer un vieux papy cardiaque dans le coin et vous signer son arrête de mort ! Bah du moment qu’il est riche ! C’est bon pour les héritiers sa ! C’est fou ce qu’il est gentil de penser comme ça ! De toute façon t’a plus e famille crétin, donc pas d’héritage en vue ! Si t’espère qu’un vieux fortunés d’adopte tu vis vraiment dans un monde à part ! quoiqu’il représentait beaucoup pour la médecine moderne ! Mais il s’en fichait ! Shoji et venger ses parents voila ce qu’il voulait… accessoirement avoir la Niwa avec lui…

Bref, sortons du monde utopique de Nakao et revenons en a notre salle de cours qui était vide mis a part le professeur, un nouveau car il ne le connaissait ni d’Eve di d’Adam, qui semblait aussi joyeux que lui à Halloween ! C’est dire ! Nakao n’y prêta de toute façon aucune attention, fidèle à lui-même il passa la porte, sans même feindre de s’étonner qu’il fut le premier a arriver sur place… ce qui était pourtant quelque chose à marquer d’une pierre blanche !

Il s’installa à la place qu’il s’était auto désigné, c’est-à-dire l’avant dernière rangée au fond, à l’opposé des fenêtres… pour lui les fenêtres représentait quelque chose de totalement inutile dans une salle de cours! De un elles étaient source d’inattention ! Toujours tentés à regarder dehors et imaginer quelque chose qui n’arriverait probablement jamais ! Enfin à réservé uniquement à tout élèves naïf ! Et aussi parce que justement elles permettaient de s’évader ! Or lorsqu’il lui arrivait de songer à ses rêves, il ne voyait que le visage mi souriant, mi ensanglanté de sa mère, suppliant du regard que ses eux enfants grandissent dans un foyer digne de ce nom… mais sans elle… tout cela pour dire qu’il n’aimait pas être du cotés des fenêtres ! Il aimait bien se trouver la ou il serait sur d’être attentif et ainsi revenir avec des notes digne de ce nom ! Au fond parce que quand il avait envie d’être tranquille rien à faire il fallait lui foutre la paix ! Donc si sa pouvait se faire discrètement ! Et puis il faisait plus sombre de ce cotés la ! C’était mieux !

Bref il posa ses affaires d’une geste brusque mais mesuré, toujours aussi paradoxal, et s’assit en silence. Il aurait bien sortie son livre et commençant à lire mais se dit q’il ne serait pas poli vis-à-vis du professeur ! Était ce vraiment important qu’il soit bien vue par le corps enseignant ? Pour ses objectifs sans doute ! Il joua donc les élèves modèle mais se vit comme un hypocrite et arrêta donc ! Il passa de plusieurs stade de la débilité avant d’avoir l’ai plus naturelle ! Vue de l’extérieur un échappé de l’asile du coin avait l’air plus sain d’esprit ! Mais don son crâne tout cela tait un chemin savamment étudier ! Mais diablement incompréhensible pour les autres ! Il faut dire tu es particulier Nékao les autres eux pensent normalement ! Sauf Marya et Chji évidemment ! Et beaucoup d’autres même.. Donc il était normal ! D’un certain point de vue ! Enfin ne hurle pas « youpi » parce que tu ferais vraiment malade mental !

Pour finir le lycéen adopta un position détendue, les bras croisés sur sa large poitrine. Il fixa le tableau d’un air vide. Il sortit bien à un moment son livre mais le bruits des environs, des pas et des conversations l’empêchèrent de lire à son aise. Il posa donc son bouquin sur le coin de son pupitre et attendit, toujours en silence… l’air toujours aussi fermés, ne se posant qu’une question du style « Est-ce qu’il aurait dut attendre Kouen ? »

Il haussa les épaules, bailla et retomba dans son silence mental en attenant d’autre élève ! Il allait quand même pas taper a conversation avec le prof ! Beurk, sa faisait nunuche ! Quoi qu’il défierai toute personne osant le qualifiais de nunuche ! Ce serait bien drôle tiens !

Nakao Kuroshima présent !!!! et premier qui plus est !!!

Nouveau réveil en catastrophe. Nouvelle prise de tête à chercher ses vêtements. Nouvelle cascade à tomber sur les chaussures de Koro. Oupss elle allait hurlée. Et enfin noveau problème de sac. Matinée habituelle et ordinaire dans la chambre n°12.
Après son "rituel" qui se répétait pratiquement tout les matins lorsque ses cours commençaient tôt, Keiko arriva enfin à être prete. Elle était en retard, pour ne pas changer. Et elle avait oubliée, la veille, de tout ranger. Se qui était différent, puisque d'habitude tout était en ordre. Sauf, naturellement, les chaussures de Koro qui devaient prendre plaisir à se mettre sur son chemin. Celle-ci dorlait, sa aussi c'était pourtant rare, d'ordinaire le matin elle était seule dans la chambre. Sans bruit, elle pris son sac qui se trouvait dans la salle de bain. Allez savoir pourquoi. Puis quitta la pièce aussi discretement que possible après tout elle devait bien l'être. Evidemment, coup du sors, la porte claqua. Elle ferma les yeux faisant une grimace, raté. Collant son oreille à la porte, pour écouter si sa camarade de chambre dormait toujours, elle fut heureuse de ne percevoir aucun bruit venant de l'intérieur.

Aussi lentement que possible elle traina des pieds vers sa salle de cours. Au programme en première heure: cours de Sciences, avec le professeur McHearther. Génial, à coup sur elle allait s'ennuyer. La science et les mathématiques, avaient toujours étaient soigneusement détestés par Keiko. Même cloitrée dans sa maison, une fois après avoir eu un assez bon niveau, elle avait toujours éviter de prendre ses cours. Et depuis sa n'avait pas vraiment changé, elle se demandée se qu'ils étudiraient aujourd'hui. Surement quelque chose de banal, à mourir d'ennui. Son avançée en cours n'en fut que plus ralenti. Un retard serait le bienvenu, même si son genre était plutôt d'arriver à l'heure, voir même à l'avance.

Nouveau retard... Ou pas! A bien y réfléchir, la sonnerie n'avait sonner qu'une seule fois. Avec de la chance, elle arriverait avant que le prof' ne ferme la porte. Ou des retardataires seraient là, rallongeant le délai. Le batiment des sciences se dressa devant elle, imposant, impossible de le raté avec sa couleur éclatante. Elle se maudit intérieurement de ne pas s'être perdu, d'habitude elle aurait mis deux fois plus de temps. Commencer à connaitre cette académie devenait vraiment une mauvaise chose. Elle fit un petit tour du batiment, histoire de voir où se trouver la porte même si elle était passée devant en arrivant. Elle entendit quelqu'un hurler quelque chose, une sorte de présentation peut-être. Parfait, le cours était déjà commencé.
Finalement, elle dut se résoudre à entrer. Elle poussa la porte, puis arpenta les couloirs. Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver la bonne salle. Un long soupir exaspéré. Puis de décida à entrer.

Surprise totale. Le prof' dont elle n'avait pas retenu le nom était légèrement assis sur son bureau, fixant une liste. Probablement celle des élèves, et ayant sa main posait sur un coin de sa tête. Apparement les mals de crane allaient être nombreux cette heure ci, puisque le simple fait d'être en cours de science en déclenché chez Keiko.
Cette dernière était toujours sur le pas de la porte, elle regarda la salle: une seule personne. Un garçon.
Elle avait une mine dépitée, elle avait pourtant tout fait pour ne pas arriver immédiatement. Et son réveil avait indiqué que le cours allait commencer, donc logiquement en y ajoutant tout le temps qu'elle avait mis pour arriver elle aurait du rater au moins le début! Voir la moitié. Elle le balancerais immediatement à la poubelle en rentrant.
Son regard se porta un instant sur le garçon, il était casiment au fond. Coté mur, elle irait donc du côté des fenêtres, juste à l'opposée de celui-ci. Qui semblait être parfaitement à son aise. L'avant dernier rang semblait être une bonne place, puisqu'il n'y en avait que très peu. Et comme elle n'avait pas l'intention de préter attention ce cours, sa serait parfait.
Elle s'avança lentement vers sa place, saluant d'un léger signe de tête le professeur Mc Machin. Il faudrais qu'elle regarde à nouveau son emploi du temps...
Elle déposa juste son sac, à ses pieds, ne sortant rien puisque personne n'était là. Enfin, comme le garçon à l'autre bout de la rangé devait être celui qui avait "crier", elle parla sur un ton à peine audible. Déçue.

Seconde...

Les présentations et l'appel avec, viendraient plutard.

Ma chérie, m'entends-tu? Me comprends-tu? Je t'aime, je ne veux pas que tu t'en ailles, non, je ne le veux, pas... Donc, par pitié, je t'en supplie arrête... Ton bonheur est mon bonheur mais ton malheur est également mon malheur... Rappelles-t-en...

Une cascade de cheveux d'un blonds purs défilait devant ses yeux... Deux belles iris tout aussi bleues que ses cheveux la fixaient. Cependant, le visage restait flou, masqué, comme s'il était entouré de brume, la voix qui résonnait dans sa tête était lointaine, si lointaine, trop lointaine sans doute. Cependant, ce regard lui semblait si doux, si beau, rempli de vie même. Il ne s'y reflétait que de bonnes intentions... Ce visage également était beau, triste mais sublime... D'un blanc pur comme sa peau à elle... qui pouvait bien être cette magnifique personne? De qui s'agissait-il? Une comptine enfantine venant tout droit de son enfance lui revenait en tête, elle ne savait plus, elle ne savait rien... Que devait-elle faire? Rester au près de cette personne ou voir d'où émanait cette mélodie? Lentement, elle tourna la tête et vit, surprise, une simple boîte à musique. Non, elle n'était pas si simple d'ailleurs car elle avait l'air d'être faite en merisier avec de l'or ajouté à certains endroits tels que le verrou ou les coins de la petite et délicate boîte marron. La comptine était, elle, très enfantine, ce qui contrastait beaucoup avec la boîte qui lui faisait face.

Mais lorsqu'elle se retourna, son rêve vira rapidement au cauchemar, la belle femme aux belles boucles blondes avait pris un air meurtrier. On aurait dit qu'elle était en proie à une folie telle qu'elle ne pouvait y résister. Cette femme qui avait l'air si gentille et douce tout à l'heure s'était transformé en une démone horriblement fascinante. Ses beaux yeux bleus océan avaient viré à un noir d'encre. D'un coup, elle se retrouva par terre, projeté, des mains, deux pour être précis, enserraient son cou, l'air commençait à lui manquer. La petite chansonnette qui résonnait toujours donnait à cette scène une impression légère... Ses beaux cheveux bleus étaient étalés sur un sol des plus blancs, des reflets les traversaient, ils étaient si brillants que leur fascinante couleur ne semblait plus si étrange qu'auparavant. Du rouge tintait petit à petit son jolie visage. Une gerbe de sang gicla de sa bouche jusqu'au visage de la mystérieuse lady devant elle... Ce si beau visage serait-il à jamais marqué par cette couleur cerise? Peut-être mais après tout, qu'est-ce qu'elle en avait à faire? Elle avait peur. Cette impression était si désagréable qu'elle avait envie de fondre en larmes, son cœur battait si vite qu'elle avait l'impression qu'il allait s'arracher de lui même. Comment un si beau rêve avait-il pu devenir un si horrible cauchemar? Elle n'en savait rien, strictement rien, absolument rien. Des larmes commencèrent à perler les coins de ses yeux. Les images devenaient de plus en plus floues, les sons aussi, mais étrangement, la voix de la femme retentissait à ses oreilles le plus nettement possible.

Rends moi ma fille! Tu n'es pas celle que je connais! Déguerpis imposture! Démone! Monstre! Infâme créature des Enfers! Retournes y c'est là que tu devrais être!

Une lame, une pointe argentée en métal, pointée sur elle. Cette beauté digne d'Aphrodite avait viré à la folle furieuse. Mais, de quoi pouvait-elle bien parler? De qui plutôt. La peur lui tenaillait les entrailles elle en avait plus que marre, tout ce qu'elle voulait, c'était que cela se termine. Ses vœux furent cependant exaucés : la lame se rapprocha, ses yeux se fermèrent, elle se recroquevilla sur elle-même et la musique s'arrêta.

Mystérieusement, aucune tache u liquide écarlate ne vint tacher ses vêtements, elle se retrouva dans son lit encore tout tremblante de peur. Qui était-ce? Et qu'était-ce que cette chanson qu'elle n'avait pas entendu depuis plusieurs années? Depuis plus de dix ans même...

Puis, lentement, tout doucement, le haut du corps de la jeune fille se redressa dans son sommier. Ses yeux jetaient des éclairs, ils étaient noirs. De la peur, elle était rapidement passée à la colère. Ce réveil matinal l'avait emporté sur son rêve et à ce moment on aurait dit une démone comme d'habitude lorsqu'elle se réveillait de si bon matin... Non, en réalité, il n'était pas si tôt que ça, simplement, la jeune fille avait veillé jusqu'à cinq heures du matin pour finir certains de ses fichiers et aussi car elle n'avait pas envie de cauchemarder cette nuit-là. Ainsi, ses heures de sommeil ayant été très largement raccourcie, il était compréhensible qu'elle soit de si mauvaise humeur. Mais, une personne du matin, serait-elle si en colère ? Non, sans doute pas, il fallait donc bien avouer que Hikari n'était pas franchement du matin, elle ne l'était même pas du tout.

Son humeur massacrante ne s'arrangea pas plus lorsqu'elle remarqua que la comptine enfantine qu'elle avait entendu quelques secondes auparavant ne provenait d'aucun objet dans la petite pièce. Le lit de sa colocataires était déjà vide, sans doute devait-elle déjà être en cours. Un coup d'œil au réveil lui indiqua qu'il était temps pour elle d'imiter sa camarade et d'y aller elle aussi si elle ne voulait pas être en retard.

Rapidement, elle se déshabilla, enfila son uniforme et chaussa ses pieds de ses petits souliers noirs. Ses cheveux bleus au vent, elle sorti en courant de sa chambre. Elle courait vite, mais soudain, elle stoppa : elle venait de se souvenir de son rêve, non plutôt de son horrible cauchemar. Ses pieds n'étaient plus aussi sûrs qu'auparavant, ils étaient même hésitant et elle eut du mal à se remettre en marche. Courir lui était difficile tant ses jambes tremblaient, la peur l'avait de nouveau envahie. Cependant, en essayant d'oublier ce malheureux épisode, elle reprit sa course folle dans l'établissement. Elle sorti des dortoirs des filles à toute allure, tellement qu'elle ne remarqua pas la personne qui était devant elle et fonça dessus sans réfléchir. Le gentil jeune homme la rattrapa d'un seul bras et la plaqua contre lui pour ne pas qu'elle tombe. Il lui dit deux mots doux, très doux mais la demoiselle ne les entendit pas, elle était trop préoccupée peut-être pour que ces sons ne lui parviennent. Elle ne s'excusa même pas et laissa le lycéen en plan dans le parc. Elle s'était sans doute pas bien rendue compte qu'elle venait de foncer dans quelqu'un et que ce quelqu'un lui avait gentiment épargné une chute qui aurait sans doute été dangereuse si cette personne n'avait pas été là. M'enfin bon, tant pis, avec un peu de chance ce garçon était dans sa classe et elle pourrait s'excuser auprès de lui plus tard.

Sa courte jupe tournoyait légèrement au gré du vent ainsi que ses cheveux. D'ailleurs, depuis la saint Valentin ils avaient légèrement poussés et étaient devenu un peu plus longs, il faudra bientôt qu'elle se pense à se les couper. Le plus grand changement depuis le quatorze février devait sans doute être son cache œil qu'elle portait toujours. Sa vue ne s'était pas rétablie du tout et elle craignait désormais de ne plus jamais pouvoir voir de cet œil-ci. Les gens, c'est-à-dire élèves plus professeurs, la regardaient bizarrement et la fixaient longuement. Etait-ce si dramatique que ça d'avoir un œil en moins? Les gens s'étonnaient vraiment de tout dans ce monde-ci. Hikari fut soudain touchée par les rayons du soleil. C'était une sensation très agréable, douce et chaude. Elle s'arrêta un moment pour contempler l'astre chauffant qui trônait dans le ciel. Une ou deux minutes passèrent ainsi puis elle reprit sa route. Elle ne courait plus, non pas qu'elle fusse déjà fatiguée, non, c'était simplement qu'elle venait de remarquer qu'elle avait heurter quelqu'un dix minutes plus tôt. Dis donc le temps de réaction! Bref, elle ne voulait plus recommencer pareille idiotie et marcha lentement pour ne pas percuter telle une météorite une autre personne.

Le bâtiment du lycée, enfin elle y était arrivée! Quoique ce n'était pas bien loin et pas très long à atteindre, mais bon, on va faire comme si. Lentement, à pas de loup elle entra. Bizarrement, dans ce bâtiment, il n'y avait pas un seul chat à l'horizon. L'extérieur n'était pas bien rempli non plus, mais il y avait tout de même quelques souris, ici rien. Des voix résonnaient dans la grande salle à travers les portes de bois. Des cours s'y déroulaient sans doute. La petite lycéenne ne fit cependant pas plus attention et ne changea pas pour le moins du monde sa façon de marcher. Ses pas résonnaient sur le sol, elle était en train de se préparer mentalement au cours qu'elle allait avoir. La SVT était l'une des matières qu'elle aimait la plus et donc, c'était l'une de celle qu'elle trouvait les plus intéressante. Aujourd'hui, ce serait... dissection? Peu lui importait. Ses légers pas la menèrent alors à la salle qui était destinée à son cours. Tout d'abord, ses yeux de glace tout aussi inexpressifs que d'habitude, fixèrent le sol, puis, lentement elle entra dans la salle.

Pour le moment, il n'y avait que deux élèves et le professeur dans la salle pourtant, la sonnerie avait retentit depuis un bout de temps déjà, bon pas grave. Le professeur avait l'air quelque peu nerveux mais elle n'y fit pas plus attention que cela et alla s'installer à l'avant dernier rang, elle aussi. La compagnie des autres n'étaient pas vraiment ce qui l'avait attirée à cette place, c'était simplement car... car... la raison est si simple qu'elle parait presque stupide dis donc : elle n'en savait strictement rien elle-même.

Sans aucun bruit, elle posa ses affaires sur la table et commença à les ranger soigneusement. Elle n'avait cependant pas imiter ses prédécesseur qui avait énoncer, la deuxième avec un peu moins d'enthousiasme, leur ordre d'arrivée. Ses yeux se tournèrent alors brusquement vers le lycéen et la fille assis à côté d'elle et Hikari les fixa un assez long moment avant de détourner la tête, certainement pour le bonheur des deux autres car c'est jamais très agréable de sentir un regard posé sur soi, surtout lorsque celui-ci a l'impression de vous traverser, de voir à travers vous en quelques sortes. Deux noms lui vinrent à l'esprit : "Nakao Kuroshima" et "Keiko Kohana". N'était-ce pas parfois bien pratique de créer des fichiers pour assouvir sa curiosité? Au moins, cela lui permettait d'éviter les présentations et, toujours avec cette amabilité sans fin, elle s'assit sur sa chaise sans faire un seul bruit.

Ce matin là, Kouen avait à peine dormit, et ne se sentit pas plus fatigué que ça, comme souvent depuis son réveil à l'académie. Il s'était convaincu que s'était pour rattraper le temps perdu pendant ses deux années de coma, et ne se posa pas d'autre question sur ce sujet. Son seul problème avait été de s'habituer à se corps qui avait grandit pendant l'absence de son esprit. Mais il finissait par s'y faire.

Le jeune homme s'était donc réveiller de bonne heure et pour ne pas dérangé ses colocataires, il avait décidé de rester dans son lit à méditer sur le prochains livres qu'il emprunterais. Il avait finit le précédent pendant la soirée d'hier, et pensé déjà au titre et couverture qui avait attiré son oeil se demandant lequel il choisirais cette fois. Il entendit un bruit de mouvement dans la chambre en la scrutant remarqua que celui qui devait occupé le dernier lit inoccupé étais vide. Il se demanda à quoi pouvait bien ressembler ce colocataire inconnu, mais son attention fut de nouveau reporté sur le lit de Nakao.

Kouen avait rencontré Nakao récemment et regretté encore de l'avoir dérangé pendant la nuit en se trompant de lit. C'est en voyant le regard éloquent de Nakao que Kouen crut qu'il lui en voulait encore. A moins qu'il se soit levé du pied gauche. Le jeune homme lui dit bonjour mais n'avait osé interrogé ou parlé plus son camarade de chambre et l'avait vu partir en espérant que sa mauvaise humeur n'était pas de sa faute. Puis, il se rendit soudain compte que lui aussi avait cour, et le même que le brun en plus. Il se leva, s'habilla, passa un coup rapide de brosse dans ses cheveux, attrapa son sac préparait à la hâte, et sortit.

En faisant attention, et demandant une fois à un élève son chemin, il finit par atteindre un bâtiment assez voyant qui semblait être son lieu de cour. Les alentours était plutôt calme, mais rien d'anormal. Mais, en arrivant devant la porte des salles de cour un stress soudain l'envahit. Il ne connaissait ni les élèves ni le professeur, mais se qui le bloqua était de savoir comment il allait s'adresser à Nakao.

Pendant une ou deux minutes qui parurent très longue au jeune homme, il débattit mentalement pour savoir qu'elle était la meilleurs attitude à adopter. Il finit par se dire que s'il réfléchissait trop, il finirait par ouvrir la porte après la seconde sonnerie, et donc serait en retard. Mais il resta encore un peu avant de l'ouvrir. Il n'y avait pas encore beaucoup de monde, deux filles et Nakao, assis plutôt dans le fond, et le professeur. Il faut dire que la première sonnerie n'avait sonné qu'il y a peu de temps.

Kouen referma la porte derrière lui, et salua poliment son professeur en passant devant lui :

-Bonjour monsieur.

Puis, anxieux, il alla rejoindre les autres dans le fond de la salle, et choisissant une place à côté de Nakao demanda :

-Je peux m'assoir ici?

Par politesse, et parce qu'il avait peur de vexé Nakao, ni paraître collant ou désagréable, il changerais de place à la moindre protestation de la part de n'importe laquel des personnes présente.

Un petit mot flottait au milieu du bureau du professeur...

"Atsushi Ootani absent pour cause de travail personnel..."

[désolé pas le temps de construire, le sujet duliban m'attend --]

Urameshi Sosuke est dans la place pour suivre ce qu'on appelle un cours de science, sauf que pour lui c'est loin d'être très intéressant de suivre ce cours avec le prof parano, bref que du bonheur sauf que la c'est plutôt que du malheur. Le jeune homme venait de s'asseoir à un banc de manière hasardeuse et s'était directement mit avec les bras plié sur le bureau y mettant sa tête, il regardait les oiseaux voler librement dans les cieux de l'académie cependant les élèves rentraient un par un et s'installaient petit à petit et la classe finit par se remplir ou pas selon les cas des élèves...

"Tchh, c'est pas cool, j'ai aps dormi de la nuit.... et je suis complètement HS...."

Déja le jeune homme commencait à sombrer dans le royaume des rêves et ce n'est pas lui qui allait s'en plaindre (xd), il n'alait même pas tenter de résister à l'appel de ses bras transformé pour l'occasion en oreiller même si sur le coup cela manquait de confort, de toutes façons si il ne manque que une ou deux personnes, vu qu'il ronfle pas cela passera inapercu aux yeux du prof donc pas de problèmes en vue. Ses yeux se fermirent alors laissant à la place au va et vient de la respiration du sommeil, franchement quelle journée ennyuante.....

Hrp: Dsl post court >>

Un autre petit mot était délicatement posé sur le bureau du professeur et d'une écriture soignée annonçait ceci :

"Bonjour,
je vous préviens tout simplement que je serai absent à votre cours pour raisons familiales. Je vous prie de m'excuser.
Cordialement,
Yori Akiba"

[désolé, pas le temps de commencer un autre rp... les examens finaux approchent =(]

Invité

Fidèle à son habitude, Kumiko rentrait de sa promenade mâtinale alors que son réveil sonnait.
Quelle poisse, la routine reprenait. Il fallait qu'elle trouve, une fois encore, le courage de se rendre en cours.
Habillée d'un jean taille basse, de converses noires et d'un simple débardeur turquoise, la jeune fille prit son sac de cours, le posa négligeamment en travers de son épaule et, après un dernier coup d'oeil à son emploi du temps, sortie de la chambre sans un bruit.
Sa colocataire dormait encore.

Cours de Sciences
Professeur McHearther

Quelle chance.
Elle qui adorait travailler devait encore se coltiner une nouvelle matière.
Au moins, elle espérait que ce pofesseur saurait à quoi s'en tenir.
Une dissection?
Elle n'osait même pas imaginer le désastre qui aurait pû avoir lieu la dernière fois qu'on lui en avait imposer une.
Heureusement pour son ancien professeur qu'elle avait un excellent contrôle sur son pouvoir, car il avait été à deux doigts de finir jugé par les portes de l'Enfer.

Celui-ci serait-il assez dégourdis pour s'être renseigné sur ses élèves?
Elle l'espérait pour lui, car, dans cette école "spéciale", il faut savoir à quoi s'attendre si l'on veut espérer rester en vie.

Ah, que les couloir sont court. Kumiko était trop vite arrivée à son goût. Face à elle se dressait la massive porte de bois qui la séparait; pour quelques secondes encore, de sa future salle de sciences.
Elle entra sans frapper.

Son regard émeraude embrassa les lieux, mémorisant instantanément tous les détails.
Seuls étaient présents le professeur appuyé négligeamment sur le bureau et quelques élèves qu'elle avait déjà croisé dans les couloirs, et, peut être, pendant ses cours, pour ce qu'elle en retenait.

Polie, elle dit cependant:

"Ohayo senseï"

Avant d'aller s'asseoir aux côtés d'un jeune homme qui, la tête posée sur ses bras . . . . . dormait!

Bah, il faut de tout pour faire un monde. Et puis, je le comprend le pauvre. Vu la tête du prof, ce cours promet d'être captivant.

Délicatement, elle sortit un bic, un cahier de notes, mit son coude sur la table, paume vers le plafond et y déposa, dans son creu, sa joue gauche.
Son regard désormais or, mais toujous autant vide d'émotions, était dirigé vers le professeur. Ses sens en alerte cherchaient à répondre à une question: Ami ou Ennemi?

Le cours nous le dira.

# Essaie de penser à retirer le size=15, kumi ><

Invité

Driiiiiiiiiiiiiiiiiing

Ce son ? Tout les élèves le maudisse, ça veut dire qu'il faut entrer en cours, génial...
Daïsuké s'était endormi dehors.
Il sursauta quand la sonnerie retentit.

M*rde je vais être en retard ...

Il se leva difficilement et secoua son sac couvert de feuille.
Seul problème, le bâtiment ou avait lieu son cours était complètement à l'opposé de la ou il se trouvait. Et il était déjà en retard. Il se mit à courir le plus vite possible.
Il n'avait qu'une seule solution, utiliser son don. Il passa alors à travers tout ce qui se trouvait sur son passage.
Faire vite. Il n'y a que ça qui l'importait maintenant.
Il était en bas du bâtiment, il grima alors les marches 4 par 4 des escaliers, qui paraissaient interminables.

Il arriva enfin dans le couloir, devant la bonne porte.

Salle de sciences

Il respira un grand cours et se passa la main dans les cheveux, ébouriffés à son habitude. Il était habillé très simplement d'un jean noir, une chemise à manches courtes et d'une paire de tennis blanche, il avait son sac en bandoulière marron et gris.
Il poussa la porte.

"Bonjour monsieur..."

Apparemment, il n'était pas le dernier, il n'y avait que quelque élèves déjà arrivés.
Il pris sa place habituelle à côté de la fenêtre au milieu de la rangée.
Il sortit ses affaires discrètement, et jeta un coup d'oeil rapide au tableau,

Cours de Sciences
Professeur McHearther

Science. Une matière que Daïsuké n'apprécie pas particulièrement.
Il sortit un carnet de note bleu, sa petite trousse noire, et posa son regard sur l'horloge.

Intéressant ou pas, tant que ce cours se termine vite...

Les premiers élèves n’avaient pas tardé à rentrer, s’engouffrant l’un après l’autre dans l’encadrement de la porte, posant l’un après l’autre le pied de l’autre côté de la séparation entre le couloir et la classe. Envahissant l’espace de William, qui se sentait de moins en moins bien, à l’étroit en présence de prédateurs qui n’attendaient de lui qu’un signe, une preuve de faiblesse pour se jeter sur lui et le dévorer, le réduire en cendre, bref : l’écraser. Que de réjouissance en perspective …

Il avait espéré que les élèves iraient s’asseoir directement, dans le calme et le silence, et rapidement. Mais non. Le premier à s’installer déjà. Kuroshima, du moins c’est celui qu’il prétendait être. Il crut bon de le hurler (ou du moins de le dire suffisamment fort pour être entendu à une certaine distance) ce qui fit sursauter William. Quel besoin avait-il e s’annoncer de cette manière ? Avait-il quelque chose qu’il voulait cacher en paraissant transparent ? Peut-être …

*Non, tu te fais des idées. Arrête ça.*

La deuxième était bien plus calme, et plus renfermée. Elle semblait heureuse d’être là, elle … Ou pas. En tous cas, elle était là, c’était déjà bien. Elle murmura un « seconde » qui ne laissa rien paraître de son identité. Peu importait, l’appel viendrait bien assez tôt.

Aussi discrète fut la troisième arrivante, et le quatrième ne fit pas plus de coup d’éclats. Le quatrième fit une remarque à laquelle William se retint de répondre qu’il n’en avait rien à faire, avant de se rendre compte que cet élève, s’il décidait de le prendre mal, pouvait se venger ce qui ferait très mal. Mieux valait donc se taire et laisser couler. Discrets aussi furent les deux derniers, qui tout comme les autres, exceptés le premier, ne se présentèrent pas. Un certain temps passa, la cloche sonna. Bon … Pas grand monde … Deux mots d’excuse, sept participants … soit 9 élèves sur les 24 attendus … Il croisa ses bras tout en redressant sa haute stature, pris une profonde inspiration et s’adressa à la « classe » de sa voix posée, légèrement grave.

- Je laisse encore quelques secondes le temps de finir la présentation, avant de fermer la porte. Après, nous pourrons commencer, et je pense que vous serez heureux d’être présent ici, et pas absent.

Je me présente donc. Professeur McHearther. Je serai votre professeur de Sciences pour toute l’année, et peut-être d’autres années encore. Vous me retrouverez par exemple à l’université en biologie, si vous allez jusque là.

Prenant le ton de la dérision, il espérait faire au moins réagir un peu les élèves. Rien n’est plus angoissant que des yeux qui vous fixent sans rien dire. Le silence est plus angoissant que le bruit.

- Le programme est chargé, mais je ferai de mon mieux pour le rendre digeste. Sachez que celles et ceux qui ne veulent pas suivre le cours ne sont pas obligés de venir, mais ceci sera sanctionné au tarif d’une heure de retenue par heure séchée. Les mots d’excuse sont là pour prévenir de toute absence. Ceux qui préfèrent éviter les colles et viendront sont priés, si ça ne les intéressent pas, de ne pas gêner et de s’occuper en silence tranquillement pour passer le temps. Vous, par exemple, monsieur ...

Il regarda l'élève qui avait fait la remarque sur son sommeil.

- Vous pourrez dormir si ça vous chante, tant que vous ne ronflerez pas. Si vous gênez, vous sortez. Si vous sortez, vous êtes considéré comme absent sans excuse, donc retenue. Des questions ou je suis assez clair ?

En tous cas, il avait l’impression de l’être. Et les réactions, normalement, ne devraient pas tarder. De même que les élèves retardataires … Bah, après tout, ça ne leur ferait qu'une heure de colle au pire s'ils ne venaient pas, ou n'avaient pas un mot d'excuse ...

[je demande pas forcément de participer au cours, mais ayez au moins l'obligence de poster, comme yori et atsushi que je remercie, le fait que vous ne venez pas. Simple question de politesse =) ]

Trop tôt, toujours trop tôt. Pourquoi fallait-il que ce satané réveil se mettent à sonner au moment le plus fatidique. La rose mis sa tête sous son oreiller en ronchonnant, elle laissa échapper quelques injures et une phrase quasi incompréhensible comme:

«Roooh... mais c'est pas vrai, je veux y retourner...laissez moi finir mon rêve tranquillement...»

Et pourtant c'était bel et bien trop tard. Adieux rêve idyllique, au-revoir charmant Morphée, nous voilà revenu à la réalité. Rien de plus énervant qu'un matin de cours. De cours ? Ah, oui c'est vrai elle avait faillit oublier ce léger détail, une fois de plus. Elle se leva en douceur de son lit, posa un pied, puis l'autre. Doucement mais sûrement. Et puis comme tout le monde le sait pertinemment: « rien de ne sert de courir il faut partir à point ». La jeune fille partirait donc à point, ou plutôt en retard, comme d'habitude. De toute façon l'ordre et la ponctualité ne faisaient pas partie de ses qualités. Sa vie avait toujours été un champs de bataille, il était donc normal que son esprit soit aussi encombré que son existence mouvementée. Et puis pour une fois qu'elle pouvait prendre le temps, sans peur du lendemain, il fallait pleinement en profiter. Elle se lava, choisi précautionneusement sa tenue du jour, et s'habilla avec une lenteur démoralisante. Chacun de ses gestes était lourd et dénué de toute motivation. Aujourd'hui elle avait donc décidé qu'elle ne ferais aucun effort . Elle en avait bien le droit, non ? Avant de partir elle jeta un coup d'œil sur son emploi du temps: quoi un cours de sciences ? Elle venait de se lever pour un cour de sciences ? Cette pensée lui donnait envie de se recoucher directement sans même prendre le temps d'enlever ses chaussures. Elle soupira longuement. Une pensée lui traversa l'esprit:

« Si j'avais su, je serais pas venue...»

Enfin bref on ne choisi pas. Allons bon, mettons nous en route. Dernier coup d'œil furtif à la chambre. Comme d'habitude ses colocataires étaient déjà parties depuis belles lurettes. Comme à son habitude toujours la dernière. Elle referma la porte derrière elle, la sonnerie retentit dans tout le dortoir. En retard. Sakura se mit à sourire. Elle traversa les divers couloir pour arriver enfin à la salle de cours « ô combien bénie et chérie ». Elle allait frapper à la porte quand elle entendit une voix masculine s'élever depuis l'intérieur de la salle. Le professeur était donc un homme: premier point important. L'oreille collée contre la porte d'entrée, elle ne perdait pas une miette du discours de l'enseignant. A certains moment elle se retint même de pouffer:

« Ouhouh...effrayant comme menace. Des heures de colles, c'est vrai que ça fait flipper dis donc! Si ça se trouve ils peuvent nous torturer. On sait jamais... »

Elle se pinça les lèvres pour éviter de rire. Il avait l'air marrant ce prof finalement. La rose attendit la fin de la phrase du professeur pour frapper avec énergie à la porte. Sans même attendre une réponse elle entra et fit volt face à l'enseignant. Elle le salua avec un grand sourire feint et s'adressa à lui avec ton ironique qui frisait l'insubordination:

« Veuillez m'excusez pour ce retard. Un petit problème avec monsieur le réveil. Vous savez, il est un peu capricieux ces temps ci. Sûrement son couple qui bat de l'aile avec mademoiselle l'horloge... »

Elle arrivait en retard mais en plus elle se fichait de lui. Sakura rentre en mode mauvaise fois et fait un super combo double! Elle traversa ensuite les diverses rangées de tables pour allez s'assoir à la dernière table tout au fond, près de la fenêtre. Et oui règle numéro dans le code de survie dans le milieux hostile scolaire: « il vaut mieux s'embêter à plusieurs derrière, que tout seul devant. »

Elle s'installa tranquillement sur sa chaise et bailla. Maintenant il ne lui restait plus qu'a attendre le moment propice pour intervenir. Il fallait bien une détractrice.

Invité

Des yeux s’ouvrirent dans la chambre de Matt. Mal réveillé par on-ne-sait-quoi. Ce n’était certainement pas un réveil, son coloc’ n’aimait pas le bruit. Peut-être un simple sifflement dans les arbres. Un **Quel jour sommes nous ?** vint se faufiler au milieu de ses pensées. Il fit un rapide décompte des jours passés dans sa tête, donc nous étions ce jour… Premier cours de sciences, un cours n’ayant jamais vraiment intéressé Matt… Ensuite un simple **Quelle heure est-il ? ** Suivit la précédente pensée. Il tourna sa tête vers la droite, là où se trouvait une horloge.

** 8H24, pff je suis en retard**

Matt se leva et baîlla un grand coup, il vit que son coloc n’était déjà plus là. Il se lava et prit ses vêtements habituels. Il sortit son Keitai et vérifia l’heure, 8H37, Cela ne changeait pas vraiment des habitudes de Matt… Il sortit donc de sa chambre et se mit à courir vers la dite salle. En chemin il préféra se mettre invisible. Quand il arriva devant la classe, bonheur, la porte était toujours ouverte, personne ne verrait une porte s’ouvrir comme-par-magie, il n’avait qu’à passé au travers de la porte ouverte.

…mais ceci sera sanctionné au tarif d’une heure de retenue par heure séchée. Les mots d’excuse sont là pour prévenir de toute absence. Ceux qui préfèrent éviter les colles et viendront sont priés, si ça ne les intéressent pas, de ne pas gêner et de s’occuper en silence tranquillement pour passer le temps. Vous, par exemple, monsieur ...

Ce prof n’avait pas l’air de rire, il parlait déjà de retenue au premier cours, il valait donc mieux ne pas louper les cours de sciences. Mais apparemment, suivre le cours n’était pas obligatoire, point positif.

- Vous pourrez dormir si ça vous chante, tant que vous ne ronflerez pas. Si vous gênez, vous sortez. Si vous sortez, vous êtes considéré comme absent sans excuse, donc retenue. Des questions ou je suis assez clair ?

Pour suivre un point positif, toujours un point négatif... Matt avait simplement passer au delà de la porte mais n’avait plus bougé depuis, il décida donc d’aller s’asseoir à un place toujours libre, à la troisième rangée, le blanc le plus à gauche. Il était en retard mais personne ne l’avait remarqué. Il allait pouvoir s’appuyer la tête contre le banc. Le prof l'avait autorisé quelques secondes plus tôt donc autant en profiter non ?

JE M'EXUSE POUR MON RETARD.

Nakao sentit un regard posait sur lui, bien des élèves était arrivés mais l n’avait prêté, comme a son habitude, aucune attention à aucun d’eux d’ailleurs ! Il avait juste baissait les yeux d’un milli centimètre juste pour connaître l’identité de la personne, histoire de voir si Megumi arriverais à l’heure pour ce cour ! Ce qui était peu probable mais bon ! Elle devait au moins essayer de jouait son rôle au sein du conseil avec habilité ! Sinon au pire il essaierait de lui trouver une excuse qui tiendrait la route !

Bref il releva la tête et tomba dans le regard de son nouveau compagnon de chambre ! Il lui demandait carrément la permission pour s’assoir à cotés de lui ou il était en plein rêve ? Nakao avait raison, c’était le genre de type tellement gentil qu’il donnerait ses membres dans l’espoir de satisfaire les personnes qu’il côtoyait ! D’une gentillesse maladive et dérangeante !

Il le fixa quelques secondes dans l’espoir que le jeune homme comprenne qu’il ne devait pas faire de manière mais c’était peine perdue ! Il sentait que Kouen serait prêt à rebrousser chemin au moindre signe de refus de sa part… du moindre signe venant de n’importe qui dans l’école entière même…

- Je t’en prie… fit-il poliment

Alors que dans son esprit se jouer une tout autre scène ! Celui d’un meurtre sanglant ! Il se voyait bien étranglait… minute avec son don pourquoi se salir les mains ? bien reprenons, donc « testant » son don sur lui pour tenter de le faire devenir un peu plus … « coucou je suis la » et lui apprendre à ne pas se faire marcher sur les pieds ! du nerfs que diable !

Ce n’est que lorsqu’il releva la tête qu’il remarqua que certain passage des « conseils » proférer dans son esprit avait du être entendu par ses voisins, vu leur visage amusés… il tenta de reprendre un air digne, mais ses joues rouges le trahissait.

Il reprit inconsciemment ses marmonnement de plus belle, laissant percevoir des « manger tout crus si tu continus » ainsi que des « se servir de toi »

Le cour commença et chassa de son esprit les images ou il tentait de faire entrait ses conseil à coup de massue dans le crane e son voisin. Il écouta la présentation de son professeur d’un air distrait, soupira d’ennuie en direction de Kouen, soupir qui ne lui était pas destiné. Il préféra même le lui faire remarquer pour être sur

- on s’ennuie déjà… s’expliqua-t-il

Il n’avait même pas remarque que deux élèves était arrivé en retard ! Tout ce qu’il voyait lui c’était que Megumi ne faisait même pas acte de présence !

Il parcourra la salle du regard et constata que Atsushi n’était pas la non plus, peut être un devoir pour la SA ! Il le serait bien assez tôt de toute façon…

Bref, il soupira une deuxième fois lorsque la porte s’ouvrit sur sa meilleure amie ! Il la fixa et la vit prendre un air gênée, encore son réveil sans doute ! Elle n’était pas croyable ! Il veillerait à lui en achetait un autre ! Il n’allait quand même pas commençait par aller la réveiller personnellement tout les matins quand même ! Si ? Non !!! Il avait autre chose à faire ! Et puis ca sert à quoi de tergiverser la dessus sachant que de toute façon si elle lui demanderait il le ferait !

Bref elle s’excusa et alla s’asseoir à cotes d’Hikari Saname. Faites qu’elle reste calme ! bah après tout c’était pas sa babby sitteur ! Et celle de Kouen non plus ! Mais il allait se faire manger ? Quoiqu’il devait bien avoir des gens gentil sans arrières pensé dans cette classe ! Il remarqua alors le regard d’une demoiselle un peu plus loin qui fixait son nouveau camarade d’un œil mauvais ! Enfin mauvais, genre : KAWAI ! Oui tout ce qui est petit et gentil est kawai ! Quand je le disais ! Elle serait prête à le manger ! Limite elle ne bave pas !

Et pendant ce temps la, le gentil et innocent Kouen ne se rendait compte de rien !

L’air mauvais, Nakao envoya une légère sensation de brulure à la demoiselle pour qu’elle reprenne ses esprits, et retourna son attention aux cours qui heureusement n’avait pas avançait !

Il griffonna quelque mot, enfin surtout le prénom d’une certaine collégienne tout en écoutant les bavardages incessant de ses congénères…

Après avoir posé sa question, Kouen se demanda si sa question était déplacé. Enfin, il se le demanda après avoir vu le regard de Nakao. Il ne lui semblait pourtant pas avoir dit quelque chose de travers...Voulait il qu'il le vouvoie devant les autres? Non...pendant leur conversation, son colocataire lui avait fait comprendre que ce n'était pas un problème. Alors où était le problème..? Le problème ne sembla pas se poser longtemps, car le lycéen l'invita à s'assoir poliment, et son visage n'affichait plus cette expression...

-Merci

Tandis que certains élèves rentrés, elle fut remplacer par des mots qu'il entendit juste à côté de lui. C'était presque inaudible, et incompréhensible, mais il était clair que quelque chose ou quelqu'un dérangé Nakao, que ce soit dans sa tête ou bien...ici et maintenant. Maintenant qu'il était assis, il n'allait pas quitter sa place, mais Kouen se demanda s'il n'aurait pas mieux fait de se mettre ailleurs. Il était presque sûre que ces marmonages lui était adressé, même s'il n'en était pas tout à fait sur, et en avait les joues rosies.

Ses autres camarades de classe continuèrent rentré, et la sonnerie finit par retentir. Le professeur se mit alors en action et commença son rôle. Pendant un petit discours de M. McHearther qui comportait sa présentation, ses recommandation et un avertissement; son voisin de table soupira en sa direction. Étais ce encore de sa faute? Le jeune homme se demandait ce qu'il avait fait, si c'était par rapport à aujourd'hui ou bien de la soirée précédente. Si c'était à cause du réveil involontaire qu'il avait provoqué, Nakao n'avait pas semblait lui en vouloir plus que ça après leurs discution...

- on s’ennuie déjà…

Kouen était rassuré, pour une fois aujourd'hui se n'étais pas de sa faute, mais celle de leur enseignant. D'ailleurs, il ne l'avait écouté que distraitement après le soupir de l'autre lycéen. Il avait retenu son nom mais pas grand chose d'autre. De toute manière, il n'avait pas vraiment à s'inquiéter de déranger en cour, il était plutôt calme et attentif en général, surtout avec le retard accumulé ses deux dernières années; ni pour les retards, il était ponctuel.

Après cette petite mise au point, une lycéenne au cheveux étrangement rose entra avec insolence. Le lycéen lui, en profita pour regarder un peu les têtes de la classe, et lui sembla qu'il n'avait pas vu certaines... Il n'eut pas le temps d'y prêtait plus attention, qu'une autre entra à son tour. Après avoir mémorisé son visage, il reprit son occupation première, avant de se retourner une dernière fois vers son camarade de chambre, avant de se retourner encore une fois vers le reste de la classe, se demandant se qu'il avait fait qui aurait put déranger.

Invité

Je laisse encore quelques secondes le temps de finir la présentation, avant de fermer la porte. Après, nous pourrons commencer, et je pense que vous serez heureux d’être présent ici, et pas absent.

Je me présente donc. Professeur McHearther. Je serai votre professeur de Sciences pour toute l’année, et peut-être d’autres années encore. Vous me retrouverez par exemple à l’université en biologie, si vous allez jusque là.

Le programme est chargé, mais je ferai de mon mieux pour le rendre digeste. Sachez que celles et ceux qui ne veulent pas suivre le cours ne sont pas obligés de venir, mais ceci sera sanctionné au tarif d’une heure de retenue par heure séchée. Les mots d’excuse sont là pour prévenir de toute absence. Ceux qui préfèrent éviter les colles et viendront sont priés, si ça ne les intéressent pas, de ne pas gêner et de s’occuper en silence tranquillement pour passer le temps. Vous, par exemple, monsieur ...

Vous pourrez dormir si ça vous chante, tant que vous ne ronflerez pas. Si vous gênez, vous sortez. Si vous sortez, vous êtes considéré comme absent sans excuse, donc retenue. Des questions ou je suis assez clair ?

Et bien, quelle entrée en matière.
Son voisin risquait de bien s'entendre avec ce professeur.

Enfin, n'ayant rien d'autre à faire, Kumiko observa attentivement son professeur de son regard vide.
Ce fût à ce moment là qu'elle la sentit!!! SON odeur!! Son odorat ne pouvait pas la tromper, elle approchait.
Effectivement, une jeune fille aux cheveux roses passa la porte de la salle quelques secondes plus tard.
Dès lors, toute l'attention de Kumiko lui fut detinée.
L'avait-elle vue? Pas sûr, mais cela ne tarderait pas. Et, dans ce cas là, l'ignorerait-elle? Ou bien laisserait-elle place à son deuxième visage.
Son doux parfum vint titiller son odorat, transportant son esprit loin de la salle de classe, dans un lieu personnel, là où seuls les souvenirs avaient leur place.

. . .

NON!!
Elle ne devait pas laisser son esprit vagabonder comme cela, pas maintenant!
Et puis, elle qui disait s'ennuyer risquait de se divertir follement au vue du regard de sa condisciple.

Deux autres élèves entrèrent à sa suite, mais, absorbées dans ses pensées, Kumiko ne leur prêta aucune attention. Elle sentit juste don voisin bouger à ses côté alors que son regard, désormais doré, observait fixement la jeune rose.

édit < heu Yuk, Meg, j'ai beau relire, je vois vraiment où c'est --'

Habituellement, lorsqu’un réveil sonne, les personnes normales se lèvent car il s’agit pour elle du signal sonore indiquant qu’il est l’heure pour elle de se lever du bon pied afin d’aller travailler. A moins que ces gens soient justement les atypiques. Car, après tout, qu’est-ce que la normalité ?

Pour vous épargner une thèse de philosophie inutile et pompeuse, nous considèrerons simplement que l’individu, que nous nommerons Y peut être considéré comme de la seconde catégorie de personnes, celle que nous allons étudier et qui ne vous a donc pas encore été grossièrement dépeinte. Notons tout de même que, l’échantillon étudiée s’avérant aux dernières nouvelles une jeune fille, lycéenne qui plus est, nous ne pourrons cependant faire de ce cas une généralité. Merci donc de ne pas vous référer avec exactitude à ces résultats si soigneusement retranscris.

6.12 :

7.01 :

7.15 :

7.20:

8.14 :

8.17 :

8.19 :

8.23 :

Peu de personnes s’avéraient être aussi en retard qu’elle. Finalement, nous n’avons peut-être pas choisi le bon cobaye

…

Un mot, qui s'était perdu dans les feuilles de cours du professeur tomba part terre. Sur ce dernier, un petit mot y était inscrit.

Shinji sera absent lors de votre cours pour des raisons médicales. En effet, Shinji a contracté un virus assez contagieux. L'infirmière est d'ailleurs la personne lui ayant demandé de rester cloitrer dans sa chambre.

Un certificat était joint à la feuille volante, prouvant ce qu'il venait avancer comme excuse.

Ayumi previent le professeur pour son absence en classe.

"Malade ..."

(bref et direct que voulez vous de plus U_U)

[Pour la cohérence, j'ai fait intervenir un surveillant, et non dit que William n'avait pas vu les mots de retard ... ^^'

Désolé pour le post, plutôt court et pas très bon ... mais je voulais faire vite ... ^^']

Plusieurs retardataires et de nouveaux mots d'absences apportés par un surveillant un peu sur les nerfs : une épidémie d'angine séviçait apparemment, clouant les élèves au lit ...
William fusilla du regard un élève qui croyait parler suffisemment doucement pour ne pas être entendu. C'était sans connaitre son professeur ... Il se dirigea ensuite vers la porte et la ferma.

- A partir de maintenant, ceux qui sortent ont une retenue. Ceux qui arrivent aussi, mais la classe m'a l'air assez remplie ... Les retardataires, vous demanderez ce que vous avez raté aux autres après le cours.

Il revint se placer au centre de l'estrade, recupérant les feuilles d'appel, re repéra les différentes têtes de la classe en faisant l'appel. Tiens, certains noms lui disaient quelques choses ... Il nota sur une fiche le seul absent/retardataire éventuel de la classe : Anass Tokami.

- Bon, étant donné que c'est le premier cours, je n'ai pas l'intention de vous garder trop longtemps. Je vais donc juste vous présenter le programme et vous distribuer ensuite les traditionnelles fiches de présentation.

Il se retourna et prit une craie, blanche, fine et longue ... Un peu comme un sixième doigt ... Impression étrange. A mesure qu'il parlait, il notait au tableau les grands titres.

- Le programme de l'année est essentellement biologique, heureusement pour vous, parce que c'est ce qu'il y a de plus intéressant. Il se concentrera en trois grandes parties : les relations de parenté entre les espèces, la stabilité des gènes, et une partie sur l'immunologie. Les titres sont un peu pompeux, mais c'est plutôt simple, vous verrez. En tous cas, j'essaierai de vous les rendre simples.

Il posa sa craie et prit un tas de feuilles qu'il fit passer.

Citation :: Nom :

Prénom :

Niveau relatif en SVT :

Facilités :

Difficultés :

Comment vous décririez-vous en 3 mots ?

Adresse keitai (si vous en possédez un) :

- Bien, merci de remplir la feuille et de me la remettre en sortant. Si vous avez des questions, des remarques, je suis là, et je n'ai encore tué personne.

En tous cas pas des élèves ...

- Si vous n'avez rien à dire, alors nous nous reverrons au prochain cours. Vous pouvez sortir.

[Voilà, le cours est fini pour les moins motivés, pour les autres, n'hésitez pas à poster.
Dans tous les cas, merci de remplir la fiche, ça me servira =)

Considérez que vous êtes restés environ 20 à 30 minutes en classe.]

Une dernière retardataire entra avant qu'un surveillant n'annonce d'autre absent. Après cela, le professeur parla aux élèves pour leur dire que si d'autre arrivé, il seras punit d'une heure de colle. Puis il fit l'appel, et présenta le programme pour l'année. De la biologie, Kouen aimait bien ça en général, plus que la géologie en tous cas, même s'il ne détestait pas ça non plus. Le jeune homme avait lut quelques livres sur les deux premiers sujets, un seul sur le troisième, il ne se lancer donc pas dans l'inconnu, et aurait sûrement des facilité dans cet matière par rapport à d'autre qui n'avait jamais vu le sujet.

Après ça M.McFearther commença à leur distribué des feuille de présentation, dans lequel chaque élèves devraient écrire son identité et son niveau. Kouen se pencha sur la sienne, en écoutant le professeur leur demander de la rendre avant de sortir. Il sortit un stylo et commença à écrire son nom et son prénom. Après cela, ça devenait plus difficile... Il ne savait pas vraiment comment exprimait son niveau, qu'il avait l'habitude de sous-estimé. Il décida de mettre un niveau approximatif et court. Les facilité et difficulté furent plus facile, mais l'avant-dernière question lui posa de gros problème. Auto-description n'avait jamais été son fort. Presque tous les autres lycéens étaient sortit, quand il eut finit :

Citation :: Nom : Shouheki
Prénom : kouen
Niveau relatif en SVT : moyen
Facilité : biologie
Difficultés : les disections
Comment vous décririez-vous en 3 mots? discret-ponctuel-sérieux
Adresse ketai(si vous en possédez un) : Cookie-shou@takuetsu.com

Il se leva donc et déposa sa feuille de présentation sur le bureau de son prof de SVT qu'il salua d'un :
-Au revoir Monsieur.

Puis sortit à son tour, ne sachant pas trop ce qu'il allait faire maintenant.

Invité

Nom : Yamaguchi
Prénom : Kumiko
Niveau relatif en SVT : a vous de juger
Facilités : biologie
Difficultés : réaction violente aux dissections
Comment vous décririez-vous en 3 mots ? invisible - patiente - blasée
Adresse keitai (si vous en possédez une) : . . .

Une fois la fiche remplie, Kumiko se leva, passa devant le bureau du professeur, où elle déposa sa feuille, et sortit de la classe, le visage impassible.
Elle pouvait enfin retourner vaquer à ses occupations.

Nom : Kuroshima

Prénom : Nakao

Niveau relatif en SVT : Excellent

Facilités : dissections, j'en ai l'habitude d'en pratiquer pour l'entrainement de mon don

Difficultés : aucune

Comment vous décririez-vous en 3 mots ? Doué, sérieux, ordonné

Adresse keitai : Akuroma@takuetsu.com

Nakao rangea calmement ses affaires, non sans avoir calmement trié le tout, il se leva et déposa la feuille sur la pile déja présente non sans l'avoir parfaitement remis en ordre. Il sortit de la classe d'un pas mesurée mais rapide, apercevant au loin Kouen. Pfff, au moins c'était rapide !

[Je tiens à remercier les rares élèves qui ont répondu ...

Désolé pour le post très court, mais ... ni le temps, ni la matière, ni l'inspiration vraiment nécessaires pour répondre plus. Le topic est à locker, merci ^^]

Les feuilles s'amassaient sur son bureau en un petit tas compact tandis que les élèves sortaient un à un de la classe, vidant l'air des menaces qu'ils transportaient. Il allait enfin pouvoir retourner à sa tranquille solitude, à sa placide existence, en l'absence de ces petits porteurs de malheur.

Tandis que la classe se vidait doucement, William prit dans ses mains les feuilles qu'on lui avait rendu, les parcourant rapidement du regard. Certains ne l'aidaient pas beaucoup en lui demandant des les juger lui-même. Imbéciles ... S'il leur demandait de se juger, c'était justement pour pouvoir s'éviter tout ce travail et pouvoir, au besoin, les aider dans leur travail dès le début. Certains ne comprenaient donc rien ... D'autres se disaient excellents, au contraire. A voir leur tête et leur manière de s mouvoir, de regarder les choses, le professeur de science n'en avait aucun doute. Mais le marquer comme ça ... Hum, peut-être un peu de prétention chez ces jeunes gens.

Les classe était apparemment de niveau très hétérogène, ce qui ne lui faciliterait pas du tout la tâche. Il allait devoir composer toute l'année avec des niveaux différents, et devrait déployer sans doute de gros efforts pour maintenir la queue de classe à un niveau respectable, et surtout pour ne pas le pnoyer sous des choses incompréhensibles sans que la tête de classe ne s'ennuie.

Un beau défi, en perspective, dont il se serait pourtant bien passé ...

Une fois tous les élèves sortis, William reprit ses affaires et passa le pas de la porte, refermant ensuite le local à clé, et entreprenant de parcourir de ses grandes enjambées habituelles les couloirs de l'établissement.