Par une douce matinée printanière [PV Tsukiyo]

En ce doux et ensoleillé matin de mai, Takuetsu No Gakuen était encore endormi dans un sommeil paisible. C'était le week-end, celui qui était tant attendu par chaque étudiant du campus. Pourtant malgré l'heure matinale, une élève était déjà réveillée. Seule dans son lit, Mai Kobayashi, jeune collégienne de 16ans, couchée dans son lit tiède, fixait le plafond avec un regard presque féroce. Cette nuit-là, elle avait fait cauchemars sur cauchemars et tentait désormais vainement à ne pas se rendormir. Une respiration régulière et tranquille berçait la chambre 17. La colocataire de celle-ci étaient encore plongé dans ses rêves d'adolescente. Le réveil annonçait 5h45 sur son cadran lumineux.

Dix bonnes minutes plus tard, n'y tenant plus, Mai se leva d'un bond et se dirigea directement à la salle de bain où elle se laissa couler un bain bien chaud. Confortablement installée dans sa baignoire, la demoiselle se shampooingna ses longs et magnifiques cheveux couleurs saphir tout en repensant à ses atroces rêves qui l'avait hantée durant la nuit. Rien de nouveau, c'était toujours les mêmes ces temps-ci... Mais cela l'intriguait tout de même.

6h15, Mai enfila des collants noirs et un mini short en jean, plus un top blanc. Elle sécha ses cheveux et les coiffa délicatement les laissant détaché. La collégienne fixa son reflet dans l'imposant miroir. Après s'être contemplé pendant quelques instants, elle soupira, puis quitta la salle de bain. Elle ne retourna pas dans son dortoir, mais préféra quitter les lieux pour aller se changer les idées dehors.

Les premiers rayons de soleil pointaient leur nez chassant par la même occasion les étoiles qui avaient scintillaient toute la nuit sur une toile fraîche et dégagée. Les oiseaux chantaient leur hymne amoureux et une légère brise fraîche, mais tout de même agréable, les accompagnaient. Tout était parfaitement calme et harmonieux. La demoiselle appréciait ces moments-là qui étaient trop rares à son goût.

7h30, cela faisait maintenant bien quarante minutes que Mai se laissait guidé par le parfum printanier que lui offrait la nature et c'est donc quasiment par instinct qu'elle se retrouva au jardin des lycéens, celui dont elle devra s'occuper l'année suivante. Les fleurs bourgeonnaient de partout. Il y en avait de toute sorte. L'endroit était coloré et vraiment très accueillant. La jeune fille s'arrêta devant les coquelicots, des plantes bien fragiles, qu'elle appréciait beaucoup. Un léger sourire se dessina sur les lèvres rosées de la collégienne qui était totalement en paix avec elle-même en cet instant. Chose rare et surtout inattendue !

La demoiselle n'avait pas remarqué qu'à quelques mètres d'elle, se tenait une autre personne, quelqu'un que visiblement elle ne connaissait pas encore...

Invité

Mauvaise nuit pour Tsukiyo. La jeune fille faisait un merveilleux rêve, mais elle réveiller en sursaut par un bruit à la fenêtre. Tsukiyo sort de son lit et regarde ce qui fait ce bruit. Finalement, elle se rend compte que c'est une branche de l'arbre qui frotte sur la fenêtre. Elle soupire, l'ouvre et tire un coup sec sur la branche, qui se casse et tombe dans le vide. Tsukiyo se redirige vers son lit en faisant le moins de bruit possible pour ne pas réveiller Alix. Elle se glisse sous la couette, ferme ses yeux, et quelques minutes plus tard, se rendort. Malheureusement, son rêve est beaucoup moins bien que le dernier, alors Tsukiyo rouvre les yeux, mais elle est encore fatiguée et veut encore dormir, alors elle les referme, mais quelques secondes plus tard, les rouvre. Tsukiyo continua plusieurs minutes comme cela, mais elle finit pas ce lasser. Elle regarde l'heure : 6H06… Que cela? Tsukiyo aurait pensée qu'il était plus tard! Enfin bref, mieux ne fallait rester à ne rien faire dans son lit et a attendre que l'heure passe. Alors Tsukiyo se lève mais elle s'est couché tard la veille, et vacille un peu. Elle se dirige vers la douche. L'eau chaude la revigore un peu, elle se sent mieux mais quand elle va se regarder dans le miroir, elle a des grosses cernes sous les yeux. Tsukiyo soupire encore une fois, pourquoi fallait-il qu'elle est été coupé en plein milieu de son merveilleux rêve? Enfin bref, elle se coiffe, s'habille et sort dehors. Tsukiyo soupire, mais cette fois, c'est un soupire de soulagement : Il fait bon dehors même si une petite brise agréable se fait légèrement remarqué, mais cela évite que l'on ai trop chaud. Tsukiyo ne sait pas trop où aller. Elle se demande quel endroit serait le plus agréable par ce temps. La conclusion lui saute au yeux: le jardin du lycée. Alors, d'un pas assez rapide, elle se dirige vers le lycée qui la mènera directement au jardin. Elle y arrive bien vite. En chemin, elle ne croise personne, et regarde sa montre: 7H10. Déjà? Le temps passe si vite! Enfin bref, Tsukiyo avance au hasard dans l"'étendue verte parsemé de magnifique fleurs. Tsukiyo sourit, ce n'était pas tout les jours que le jardins était aussi beau et… désert. Cela la rendit contente, elle ne voulait absolument pas de compagnie en ce moment! En faite, depuis bien trop longtemps, elle n'en avait jamais voulu… Enfin bref, elle continue de se promener mais finit par s'assoir sur la pelouse. Le temps est si agréable qu'elle décide de s'allonger. Tsukiyo remarquât pour la première fois qu'elle aimait la contacte du soleil sur sa peau. Enfin, ce n'était pas sa qui allait enlevé ses horribles cernes…
Elle essaye de se souvenir de son rêve, mais n'en avait que des souvenirs confus, des fleurs et des visages des personnes qu'elle avait croisé il n'y a pas longtemps. Tsukiyo sourit, il faisait beau aujourd'hui, et cela déteignait sur Tsukiyo. On entendait les oiseaux chanter de merveilleuses chansons. La brise fraiche lui faisait un grand bien. Finalement, la prison dorée qu'était Takuetsu pouvait être très agréable. Puis elle pensa au moments affreux qu'elle avait vécu ici. Son sourire disparu presque immédiatement. Elle poussa un soupir (encore?). Enfin bref, la vie ici avait des inconvénients mais aussi des intérêts. Tsukiyo continua de se souvenir les meilleurs moments qu'elle avait passé ici, à Takuetsu. Un autre petit sourire pointa sur le bon de ses lèvres. Elle repensait à la fête du nouvel an, qui s'était célébré à la fontaine au vœux. Elle se souvenait avoir offert à Plume un joli collier. De plus, Plume lui avait offert un magnifique bracelet fait de perles noires ou étaient gravés les idéogrammes du clair de lune. Elle tâta son poignée droit. Elle y trouvât attaché son bracelet. Elle le détacha et le plaça devant ses yeux. Devant la lune, il était magnifique, mais devant le soleil, il était plus que sublime! Le soleil faisait briller les perles noires et donnait un aspect complètement différent que celui du bracelet pendant la nuit. Enfin bref, elle continua à remonter le fil de ses souvenirs heureux à Takuetsu jusqu'à qu'elle arriva jusqu'à maintenant, qu'elle classa aussi dans ses souvenirs heureux. Finalement, elle regarde sa montre : 7H29. Tsukiyo décida de se lever et d'aller se promener à un autre endroit dans le jardin immense.
Tsukiyo continu d'avancer, sans jamais vraiment regarder où elle va. En faite, peu lui importe. Soudain, elle aperçoit une jeune à une dizaine de mètres qu'elle, et qui ne l'a pas aperçut. Alors son sourire disparaît soudainement, elle ne peut pas se permettre de montrer des sentiments à quelqu'un qu'elle ne connaît. La jeune fille devait être un peu plus jeune qu'elle. Tsukiyo soupire, puis prend la parole:
-Ainsi, je voie que je ne suis pas la seule à me levé de bon matin.
Tsukiyo avait dit cela d'un ton lasse, qui laissait croire qu'elle se fichait totalement de la jeune fille et que Tsukiyo parlait dans le vide.

Mai était toujours en train de contempler les coquelicots et était sous le charme de la beauté naturelle que celles-ci dégageaient. La notion du temps était devenue vague et la jeune fille ne savait pas depuis quand elle était là à observer ces fleurs. C'était presque comme si elle attendait qu'elles lui parlent, qu'elles se manifestent par un quelconque signe. Mais la collégienne fut tirer de sa douce rêverie par une personne à la voix lasse et presque monotone.

-Ainsi, je vois que je ne suis pas la seule à me lever de bon matin.

Le léger sourire qui était apparu sur les lèvres rosées de la demoiselle disparu soudainement. Son visage devint sans expression, glacial. Mai releva la tête et posa son regard impassible sur la nouvelle arrivante. La fille qui lui faisait face était assez petite, mais semblait néanmoins un peu plus âgée qu'elle.

*Une lycéenne, sans doute...*

En déduisit la collégienne. L'inconnue avait de magnifiques cheveux noirs regroupés dans une natte qui se voulait délicate, mais raffinée. Elle possédait de grands yeux bruns qui étaient légèrement cerné par le manque de sommeil. Elle avait deux points communs avec Mai ; sa peau très blanche et l'expression impassible de son visage. On pouvait sentir la barrière défensive que dégageait chacune. Du côté de Kobayashi-chan, c'était une question d'ordre personnel et délicate.

Les humains ne la répugnaient pas, non, c'était plutôt qu'elle avait peur de perdre... Oui, car une fois qu'un lien la reliait à quelqu'un, il était automatiquement mis en danger à cause de sa "malédiction" comme elle le surnommait. Combien de fois avait-elle voulu répondre aux gens avec un sourire radieux et par la suite pouvoir converser tout simplement avec eux ? Beaucoup trop à son goût. Sa vie n'était que souffrance et amertume... Quel destin misérable ! Et elle ne le méritait en tout cas pas... Mais on s'éloigne du sujet !

Mai observa minutieusement la personne qui lui faisait face sans que cela soit flagrant.

- Il faut croire que non...

Articula-t-elle finalement sur un ton peu avenant.

HJ : pour la description physique de ton personnage, je me suis référée à ta fiche si jamais ^^

Invité

La jeune fille se tira lentement de sa rêverie. Elle imposa à Tsukiyo un visage impassible et glaciale, comme celui que Tsukiyo faisait en temps normal. La jeune fille la regarde, un peu fixement au gout de Tsukiyo. Après plusieurs secondes, elle en vient à la conclusion que l'inconnue la décrit. Alors Tsukiyo soupire et s'assit dans l'herbe. Puis elle tourne la tête vers la fille : et a des cheveux d'une couleurs rare, il était d'un joli bleu. Ses yeux étaient bleu-mauve, il en dégageait une grande froideur. Point commun avec Tsukiyo : elle était très pale et paraissait très frêle. Sa taille est assez fine. Les deux jeunes filles étaient chacune en mode défensif vis-à-vis d'elles même. Cela fit sourire Tsukiyo intérieurement.
La jeune fille répondit enfin à Tsukiyo :

- Il faut croire que non...

Tssss… Voilà une réponse qui agaçait un peu Tsukiyo, normalement, on est sensé se présenter! Enfin, comme à son habitude elle n'en montra rien, son visage toujours aussi impassible et froid. Aussi, elle tourne la tête sèchement pour bien faire voir que Tsukiyo l'apprécie. Enfin, ne faisons pas de préjugés trop vite, il est encore beaucoup trop tôt pour savoir si Tsukiyo et l'inconnue allait être amies ou ennemies.

Gros soupir…

Finalement, Tsukiyo aurait vraiment préféré être seule. Elle n'avait pas envie de partagé ce petit moment de bonheur avec une inconnue. Enfin, elle finit par répondre à la jeune fille:

- Mouai… C'est vraiment dommage quand même.

Elle avait dit sa sans vraiment dire de quoi elle parlait, ce qui allait sans doute agaçer un peu l'inconnue.

HRP: T'inquiète, j'ai fait pareil ^^
Tout petit, deso >//<

La jeune fille aux cheveux noirs s'assit dans l'herbe tout en soupirant. Puis à la réponse peu avenante de Mai, celle-ci tourna sèchement la tête, ce qui intrigua la collégienne. Qu'est-ce que ça voulait dire ? Souhaitait-elle mieux connaître Kobayashi-chan ? Alors qu'elle réfléchissait à cette éventualité, l'autre soupira à nouveau, et déclara sur un ton maussade qui l'agaça quelque peu :

- Mouai… C'est vraiment dommage quand même.

A cette déclaration, l'hypothèse qui s'était imposée à Mai disparu comme une trainée de poussière. C'était trop beau pour être vrai ! Mais de toute manière, elle aurait sûrement réagit comme un son habitude, c'est-à-dire parler glacialement à son interlocuteur pour bien lui faire comprendre qu'il ne fallait pas l'approcher, puis partir. Pourtant, la demoiselle n'était pas vraiment méchante au fond... C'était juste une facette pour se protéger. Malheureusement pour elle, ou pas, personne n'avait encore assez eu de patience pour braver le bouclier que la collégienne s'était construit.

Néanmoins, si cette inconnue souhaitait réellement être seule, pourquoi s'était-elle assise à proximité de Mai alors que le jardin était assez vaste pour se trouver un coin tranquille ? Peut-être cherchait-elle à la chasser, même si ça semblait peu probable. Personne n'avait encore agit de cette façon avec elle. D'habitude, lorsque les gens voyaient la réaction de la jeune fille, ils préféraient souvent s'éloigner rapidement de son champ de vision, mais ce n'était pas le cas de la noiraude, apparemment.

-Je ne vois pas de quoi tu parles.

Riposta-elle en la regardant droit dans les yeux. Son expression s'était quelque peu adoucie, sans tout de même, paraître plus sympathique qu'auparavant. Non, elle restait impassible, empêchant son interlocutrice de décrypter ses pensées.

Le soleil éclaira de sa douce lumière matinale, le jardin qui commençait à prendre vie. Les fleurs s'ouvraient petit à petit avec une rare élégance qui incitaient n'importent quel insecte de s'arrêter pour se délecter du savoureux nectar qui se cachaient en elles. Même les oiseaux s'étaient mis à gazouiller gaiement et mélodieusement. Les couleurs vives et joyeuses coloraient ce petit paradis avec habileté. Tout était beau, tout était calme.

Invité

-Je ne vois pas de quoi tu parles.

Comme l'avait prédit Tsukiyo, la jeune fille ne savait pas de quoi elle parlait, ce qui avait l'air de l'agacée. Tsukiyo apprécia cela, mais sans vraiment le montrer.
La jeune fille avait dit cela franchement, en regardant directement Tsukiyo dans le yeux. Tsukiyo en profita pour remarquer que son expression était devenue quelque plus douce, mais en était pour autant impassible, ne laissant rien passer, ni ses pensées, ni ses émotions. Cela contraria quelque peu Tsukiyo qui cherchait à percer l'épaisse barrière qui régnait dans l'espace entre les deux jeunes filles. Pour quoi voulait-elle détruire cette barrière? Tsukiyo n'en savait rien, peut-être parce qu'aujourd'hui elle était d'assez bonne humeur et que rien ne devait lui résister.
Finalement, Tsukiyo soupire encore une fois, pourquoi devait-elle se tracasser avec cela?
Alors elle détourne son visage de la jeune fille, et sent les rayons du soleils sur sa peau. Cela lui fait du bien et elle se détend un peu, sans pour autant enlever le sinistre masque qui enlevait toute émotion sur son visage.

- Je disais que c'était vraiment dommage de ne pas être seule ici et de devoir partager un joli moment avec quelqu'un que je ne connaît pas et que n'apprécie pas.

Tsukiyo disait cela, mais elle connaissait à peine la jeune devant elle. Tsukiyo n'aimait pas avoir d'autres personnes dans sa vie, elle ne voulait pas avoir d'autre personnes dans sa vie!
Enfin, Tsukiyo observa les alentours : il était déjà 8 heures, et le soleil rayonnait, les oiseaux chantaient, tout étaient parfait, oui, parfait, mais à un détail près : elle n'était pas seule. Ce détail agaçait vraiment Tsukiyo, sans qu'elle le montre vraiment.
Tsukiyo soupire, elle s'ennuie, elle ne sait pas quoi faire, elle regarde autour d'elle. Il n'y a rien, rien à par la jeune fille et elle. Deux jeunes filles. Chacune est une intrus vis-à-vis de l'autre. Tsukiyo ne veut pas d'elle, et elle devine facilement que l'autre ne veut pas d'elle.
Nouveaux soupir.
Il faut faire quelque chose, briser cette ambiance de glace, ne plus être aussi lasse et pouvoir enfin profiter de cette merveilleuse matinée. Tsukiyo tourne le dos à la jeune fille, elle ne sais pas quoi faire pour détruire la barrière. Alors elle dit un mot, un seul.

- [b]Tsukiyo.[/b]

Tsukiyo espère juste que la jeune fille est assez intelligente pour comprendre. Alors elle se retourne et regarde l'inconnue dans les yeux :

-Tsukiyo Nishibi, c'est mon nom.

Tsukiyo la regardait avec un regard franc, que l'on ne pouvait éviter ou détourner les yeux. La suite se lisait dans ses yeux : quel est le tien?

- Je disais que c'était vraiment dommage de ne pas être seule ici et de devoir partager un joli moment avec quelqu'un que je ne connaît pas et que n'apprécie pas.

*T'es pas la seule !*

Ajouta Mai mentalement tout en levant les yeux au ciel d'un air de dédain après la déclaration peu amène de son interlocutrice. Pour qui se prenait-elle ? Ne cessa de se demander la collégienne qui n'appréciait guère ce genre d'attitude. Au moins la fille aux cheveux noirs avait le mérite d'être franche et surtout très directe. Un peu comme elle d'ailleurs. Tiens, tiens encore un point commun.

Alors que la demoiselle s'apprêtait à quitter les lieux, un revirement des plus inattendus se produisit.

-Tsukiyo.

Commença distinctement l'inconnue comme si elle avait deviné que Mai allait quitter le jardin ou du moins l'endroit où elles se trouvaient. La collégienne se retourna et croisa le regard noisette de celle-ci.

-Tsukiyo Nishibi, c'est mon nom.

Termina-t-elle avec des yeux qui se voulaient accrocheurs. Cette action eut le don de retenir Kobayashi-chan. Cette fille l'intriguait ; leur comportement était tellement semblable ! Mai s'approcha alors de Tsukiyo et s'assit à proximité d'elle tout en laissant une bonne distance pour que chacune ait son espace vital.

-Mai Kobayashi.

Déclara-t-elle sereinement. Certes, c'était une fille froide et qui mettait facilement de la distance entre elle et les autres. Mais ça ne signifiait pas que c'était une personne asociale. Elle faisait juste attention à ne pas trop faire évoluer la relation qu'elle entretenait avec ses connaissances. Et c'était bien mieux ainsi, même si parfois elle avait de la peine à vivre avec cet esprit qui finalement contredisait ce qu'elle souhaitait au plus profond d'elle ; créer des liens avec des gens qui l'accepteraient comment elle était et en qui elle pourrait avoir confiance.

Invité

La jeune fille se rapprocha et s'assit à plusieurs mètres de Tsukiyo. Cela permettait à chacun d'avoir un bon espace vital.
Elle prononça deux mots :

- Mai Kobayashi.

Mai avait dit cela d'une voix sereine, ce qui intrigua Tsukiyo. Mais malheureusement, celle-ci n'était pas prête à abandonner son masque de fer, aujourd'hui, elle était de mauvaise humeur, et elle allait le rester! Tsukiyo regarda alors Mai avec un regard glacial, mais toujours un visage neutre, chose que peu de gens savent faire.

- Ne crois surtout pas que j'ai dit cela pour sympathiser, je t'ai apris mon nom pour que tu ne viennes plus m'embêter sans savoir mon nom.

Non mais, il était rare que Tsukiyo montre ses sentiments, et encore plus rare qu'elle se lit d'amitié avec quelqu'un. Certes, elle ne disais jamais son nom à n'importe qui, mais il ne fallait que Mai crois que Tsukiyo lui a dit son nom car elle voulait elle son amie.

- Je suis désolé de briser tes espoirs ma chère.

Tsukiyo avait dit cela avec un regard vide, en regardant le lointain. La nature était tellement belle aujourd'hui, Tsukiyo ne se lassait pas de la regarder, avec toutes ces fleurs…
Tsukiyo sentit alors que, par la rosée du matin, sa jupe s'était mouillée. Elle sortit alors son carnet et dessina un petit coussin imperméable qui atterri directement sous la jupe de Tsukiyo. La chose qu'elle venait de faire eu l'air de surprendre Mai.

-Tu veux ma photo? Non, alors arrete de ma regarder comme ça.

A peine Mai s'était-elle installée que Tsukiyo passa à l'attaque avec une froideur très rare.

- Ne crois surtout pas que j'ai dit cela pour sympathiser, je t'ai appris mon nom pour que tu ne viennes plus m'embêter sans savoir mon nom.

Commença la jeune fille, avant de reprendre de plus belle.

- Je suis désolé de briser tes espoirs ma chère.

A cette déclaration, Mai répondit du tac au tac avec sur un ton direct et franc.

-Tu te prends pour qui ?

La questionna-t-elle avec dédain.

-Tu crois vraiment que je veux sympathiser avec des personnes comme toi ? Laisse moi te dire que tu te fourres le doigt dans le nez !

Mai détestait qu'on lui manque de respect et c'est exactement ce que venait de faire son interlocutrice, du moins c'est ainsi qu'elle l'interpréta. De ce fait, elle avait tendance à partir au quart de tour jusqu'à se battre s'il le fallait et ce n'était en tout cas cette petite brunette qui lui faisait peur. A l'intérieur, la collégienne bouillonnait de rage, mais rien ne le montrait sur son visage.

Le sol étant humide, Tsukiyo sortit une feuille de papier, dessina rapidement un coussin qu'elle fit prendre forme sous les yeux de Mai qui resta toujours aussi impassible. Pourtant, ce n'était de l'avis de la jeune fille qui réagit à nouveau avec une extrême froideur.

-Tu veux ma photo? Non, alors arrete de ma regarder comme ça.

De mieux en mieux... Si ça continuait, ça allait en venir aux mains !

-Mais ma parole, tu cherches les ennuis ? Fais gaffe, tu ne sais pas à qui tu t'adresses !

La menaça Mai. Ses yeux avaient pris la forme d'un brasier incontrôlable. Si elle cherchait la petite bête, elle allait la trouver et la collégienne n'était pas du genre à retenir ses coups face à ceux qui l'agaçait.

Invité

Mai répondit direct par un ton franc et direct :

- Tu te prends pour qui ?

Tsukiyo pensa que Mai allait dire autre chose, alors elle ne parla pas.

-Tu crois vraiment que je veux sympathiser avec des personnes comme toi ? Laisse moi te dire que tu te fourres le doigt dans le nez !

"Tu te fourres les doigts dans le nez" voilà une expression que l'on entendait pas tout les jours. Cela fit sourire Tsukiyo intérieure ment, sans pourtant le montrer à l'extérieur.
Tsukiyo lança un regard froid vers son interlocutrice : celle-ci semblait être vraiment en colère.
Tsukiyo sentit alors que, par la rosée du matin, sa jupe s'était mouillée. Elle sortit alors son carnet et dessina un petit coussin imperméable qui atterri directement sous la jupe de Tsukiyo. La chose qu'elle venait de faire eu l'air de surprendre Mai.

- Tu veux ma photo? Non, alors arrete de ma regarder comme ça.

Voix froide, expression neutre, non, rien ne change sur le regard de Tsukiyo. Mais au mental? Cela changeait-il? En vérité, Tsukiyo trouvait la jeune fille assez drôle, elle l'amusait à répondre ainsi au tac à tac. De plus, Tsukiyo avait réussi à faire tombé son masque de fer, c'était beaucoup plus facile qu'avec Marya!

- Mais ma parole, tu cherches les ennuis ? Fais gaffe, tu ne sais pas à qui tu t'adresses!

Menaça Mai. Il ne restait pas grand chose de son masque de fer : dans ses brulait un brasier incontrôlable et son visage n'était guère différent.
Contrairement à elle, le visage de Tsukiyo n'avait pas bougé, toujours ce regard froid qui laissait penser que l'on était pas le bienvenue.
Enfin, après cette tirade de haine lancé par Mai, Tsukiyo dit d'un ton neutre, mais pas glacé:

- Je sais très bien à qui je m'adresse : à une collégienne qui a peut-être un don puissant. De toute façon, que peut-tu me faire? Au pire, je me retrouve à l'hôpital avec une blessure que tu m'auras infligé avec ton don inconnu, au mieux, je repart en un seul morceau d'ici et en bonne santé sans aucune blessure. Chacune de ses deux solutions m'ai égale. De toute façon, cela changerait quoi dans ma vie? Rien, à part que j'aurais une bonne raison de louper les cours. Alors si tu m'attaques, cela ne changera rien.
Tout ce qu'avait dit Tsukiyo était vrai : elle pensait chacun de ses mots, sauf que dans sa tête, c'était beaucoup plus compliqué.

Susceptible, Mai ? Sans aucun doute, mais elle savait se retenir et rester raisonnable en toutes circonstances. Tsukiyo l'avait provoquée sans peut-être vraiment le vouloir, elle avait répondu franchement, ni plus, ni moins.

- Je sais très bien à qui je m'adresse : à une collégienne qui a peut-être un don puissant. De toute façon, que peut-tu me faire? Au pire, je me retrouve à l'hôpital avec une blessure que tu m'auras infligé avec ton don inconnu, au mieux, je repart en un seul morceau d'ici et en bonne santé sans aucune blessure. Chacune de ses deux solutions m'ai égale. De toute façon, cela changerait quoi dans ma vie? Rien, à part que j'aurais une bonne raison de louper les cours. Alors si tu m'attaques, cela ne changera rien.

La longue tirade de son interlocutrice s'acheva. Mai ne répondit rien. Ce n'était pas parce qu'elle n'avait rien à répliquer, bien au contraire, mais ça ne valait pas la peine et ça aurait été une perte de temps inutile. Par contre elle avait compris. Les apparences étaient tellement trompeuses, or celle qui lui faisait face n'était finalement pas si différente d'elle, la petite collégienne en plein apprentissage de la vie (même si elle en savait déjà beaucoup trop pour ses seize ans). Une chose les différenciais quand même nettement ; l'une arrivait à contrôler ses nerfs beaucoup plus facilement que l'autre qui était véritablement un brasier camouflé sous la glace.

-Ce que je suis t'importe peu, je le sais très bien.

Commença Mai, après avoir briser un silence qui avait bien dû duré plus d'une minute.

-Désolée, de t'avoir importunée.

La jeune fille savait faire la part des choses. Son but n'était pas de se faire des ennemis potentiels, loin de là. Elle ne recherchait qu'une chose ; à faire la paix avec elle-même.

HRP : désolée, c'est rikiki xD...

Invité

-Ce que je suis t'importe peu, je le sais très bien.

Tsukiyo soupira, et si on la regardait bien, on pourrait voir un voile de tristesse sur ses yeux. Il y eu un long silence, pendant lequel Tsukiyo ne pensa à rien.
Mais Mai décida de brider le silence :

-Désolée, de t'avoir importunée.

Un sourire ironique se forma sur les lèvres de Tsukiyo, bien que ses yeux restèrent triste. Elle eu un petit rire de la même nature que son sourire. Chez elle, rien ne ressemblait à la joie.
Les yeux de Tsukiyo étaient perdus dans le vide. Même moi, je ne sais pas à quoi elle pensait. Sans doute à le tragédie qu'est la vie, ou alors elle était en train de penser à la meilleure façon de répondre à la jeune interlocutrice.
Finalement, son sourire qui montrait tout sauf de la joie et ses yeux qui laissaient voir un fond de tristesse disparurent. Il ne resta plus qu'alors un visage neutre, sans expression. Un visage qui a trop souffert pendant la vie.

-Ce n'est pas parce que tu m'importes peu que je te dis cela. Je ne suis pas comme cela. J'aimerais beaucoup te parler normalement et rire avec toi. Mais je suis comme cela et je continuerais toujours à te parler comme cela. Mon masque de fer est comme mes dessins. C'est quelque chose que j'ai fabriqué moi-même et que j'ai prit l'habitude d'utilisé. Mais contrairement à mes dessins, cela fait du mal à certaines personnes. Comme toi ici présente.

Tsss… Et la fille allait sans doute prendre cela pour une déclaration d'amitié. Comme elle l'avait cru quand Tsukiyo lui avait dit son nom. Dommage… La perspective de se battre lui plaisait bien…

- Mais ne crois surtout pas que je tient à être amie avec toi.

Et ne crois surtout pas que ce que je viens de te dire est vrai.

Tsukiyo est quand même un drôle de personnage. Deus personnalité s'affronte en elle : Celle qui lui dit de faire de Mai son amie, et Celle qui lui disait de continuer à parler froidement à celle qi était devant elle. Je ne peu décrire les pensées de Tsukiyo, car trop de choses dans sa tête se bousculait. A la fois ce qu'elle allait répondre le prochaine fois, quel était le sens de sa vie et plein d'autre chose encore.

c'est pareil pour moi x)

Tsukiyo ne répondit pas immédiatement à Mai, mais elle eut un petit rire ironique qui ne fit nullement réagir son interlocutrice. Puis, la lycéenne se plongea dans ses pensées. Son visage reflétait de la tristesse qu'elle n'arrivait pas à camoufler malgré son petit sourire ironique scotché à ses lèvres rosées. Elle était bien étrange. C'était bien la personne la plus spéciale que la jeune collégienne avait rencontré à Takuetsu No Gakuen. Quoique... Elle ne connaissait pas grand monde à vrai dire.

-Ce n'est pas parce que tu m'importes peu que je te dis cela. Je ne suis pas comme cela. J'aimerais beaucoup te parler normalement et rire avec toi. Mais je suis comme cela et je continuerais toujours à te parler comme cela. Mon masque de fer est comme mes dessins. C'est quelque chose que j'ai fabriqué moi-même et que j'ai prit l'habitude d'utilisé. Mais contrairement à mes dessins, cela fait du mal à certaines personnes. Comme toi ici présente.

Répondit-elle finalement sur un ton mystérieux et indescriptible. Et du tac au tac, elle souligna tout de suite après :

- Mais ne crois surtout pas que je tient à être amie avec toi.

C'était au tour de Mai d'éclater de rire. Il était léger et totalement insouciant.

-Tu ne m'as absolument pas blessée. Ça fait bien trop longtemps que plus rien ne me touche.

Et c'était la pure vérité. La jeune fille n'en avait absolument plus rien à faire du regard des autres ou encore de leurs préjugés bien trop souvent faussés par la façade qu'elle paraître.

-Et nous deux, amies ? C'en serait presque risible. Je n'ai pas d'amis et c'est pas demain la veille que ça changera. Les sentiments ne sont qu'un lourd fardeau qui vous ralentisse et qui vous empêche d'atteindre votre but.

La dernière phrase qu'elle prononça, Mai ne le pensait qu'à moitié. Mais à quoi bon l'expliquer à Tsukiyo ? Ca n'avancerait à rien et elle avait d'autres chats à fouetter.

[vraiment désolée, je n'ai pas énormément d'inspiration ces temps ]

Invité

Mai éclata de rire, à la grande surprise de Tsukiyo qui bien entendu, ne laissa passer aucun sentiment sur son visage. Tsukiyo ne put s'empêcher de décrire son rire : il était léger et insouciant, comme le papillon qui voulait devant elle et qui se posa sur sa main.

-Tu ne m'as absolument pas blessée. Ça fait bien trop longtemps que plus rien ne me touche.

Tsukiyo eut envie de répondre : "tu n'es pas la seule" mais ce petit quelque chose en elle qui faisait de Tsukiyo une jeune fille froide et associable l'empêchait de dire quelque chose d'aussi gentil.
Tsukiyo soupira encore une fois, elle était lasse de cette vie. Elle regardait avec envie le petit papillon posé sur sa main : lui, au moins, sa vie était courte et il savait quoi en faire. Contrairement à Tsukiyo qui allait surement vivre encore longtemps et qui n'avait pas vraiment de but dans sa vie.
Mais Mai interrompit la rêverie de Tsukiyo en disant un phrase qui n'était guère très joyeuse :

-Et nous deux, amies ? C'en serait presque risible. Je n'ai pas d'amis et c'est pas demain la veille que ça changera. Les sentiments ne sont qu'un lourd fardeau qui vous ralentisse et qui vous empêche d'atteindre votre but.

Tsukiyo sortit son carnet et dessina un petit papillon qui alla rejoindre l'autre sur sa main. Ils étaient deux maintenant. Ils allaient s'unir. Ils allaient sans doute s'aimer. Les papillons s'en allèrent, volant de leurs petites ailes légères et fragiles.
Tsukiyo aurait aimé être l'un des deux. Leur vie était insouciante. Ils devaient juste chercher de quoi se nourrir. Tsukiyo devait constamment lutter contre un chagrin chaque jour plus fort. Et tous ses sentiments s'entassaient derrière son masque de fer. Que ce passera-t-il quand le vase déborderait?

Tsukiyo répondit d'une voie absente à la phrase de la jeune fille.

- Mouai… Cela dépend simplement de ta vision de ta vie. Mais de mon avis, il ne faut jamais oublier que tout est éphémère.

Tsukiyo ne savait pas vraiment si la jeune fille comprendrait vraiment le sens de sa phrase. Oui, tout n'est qu'éphémère : les sentiments, un livre, et même la vie… Tout se terminera un jour ou l'autre. C'était la conclusion que Tsukiyo avait fait il n'y a pas très longtemps alors qu'elle séchait un cours.
Le visage de Tsukiyo était toujours sans aucune expression, même si elle réfléchissait au sens de la vie plus qu'elle ne l'avait encore jamais fait.

- Et tu dis que les sentiments sont quelque chose qui t'empêche d'atteindre ton but, mais en as-tu vraiment de but?

Alors que Mai parlait, Tsukiyo ressorti son carnet de dessin pour dessiner un papillon qui rejoignit rapidement celui posé sur la main de jeune lycéenne. Ces petits insectes possédaient sans aucun doute une beauté inégalable et un temps de vie tout aussi restreint. Pas de prise de tête, pas de souci à se faire pour telle ou telle chose, la vie tant rêvée par Mai...

- Mouai… Cela dépend simplement de ta vision de ta vie. Mais de mon avis, il ne faut jamais oublier que tout est éphémère.

La collégienne était totalement d'accord avec son point de vue, mais ça elle ne lui ferait pas savoir. A quoi cela servirait ? Certes, elles avaient plusieurs points communs, mais ce n'était pas une raison pour commencer à se confier.

- Et tu dis que les sentiments sont quelque chose qui t'empêche d'atteindre ton but, mais en as-tu vraiment de but?

Cette question surprit quelque peu la demoiselle. Bien sûr qu'elle avait un but dans sa vie et elle travaillait chaque jour avec acharnement pour pouvoir l'atteindre. Pourtant, il semblait si lointain que parfois elle se demandait si tout ceci en valait vraiment la peine. Mai forgeait sa forteresse dans l'espoir qu'à un moment ou un autre dans sa vie, elle puisse y laisser entrer des sentiments, des émotions... Pour l'instant cette perspective était totalement impossible...

-Et toi ?

Rétorqua-t-elle alors. L'envie de défendre le fait qu'elle avait un but était bien tentant, mais elle ne souhaitait pas partir dans une tirade interminable et qui serait certainement ennuyeuse aux yeux de son interlocutrice.

Eh oui... Tout ceci était vraiment bien étrange.

Invité

-Et toi ?

Oui, et Tsukiyo, avait-elle vraiment de but? Retrouver son amie? Réussir à s'échapper? Oui, bien sur, mais la vie n'était pas un roman, Tsukiyo ne pouvait se raccrocher à ses vains espoirs.
Et les papillons toujours inconscients de leur vie si belle, continus à voler joyeusement autour des fleurs. Tsukiyo les regarde, les envie, mais ne peux rien faire de plus.

- Je suis dans un tunnel sans fin, pour une certaine raison, je ne peux aller en arrière mais plus j'avance, plus il fait noir. La sortie semble bien loin. Mais y en a-t-il une, de sortie? Je suis encore jeune, mon visage est en larmes, et j'avance en courant. Souvent je tombe et je me fais mal, mais jamais je ne m'arrête. Cela fait pourtant plus de 10 ans que je court ainsi, et la sortie n'est même pas apparue. Avant, je regardais devant moi pour espérer voir une petite lumière ,mais maintenant, je trouve cela bien inutile.

Encore une grosse tirade aujourd'hui… Il était bien rare que Tsukiyo parle autant. Mais ce qu'il y avait de plus surprenant aujourd'hui, c'est que Tsukiyo donnait très rarement son avis, et ne racontait jamais sa triste vie. Pourtant, aujourd'hui, Tsukiyo arrivait à parler presque normalement, bien que une personne normale ne comprendrait peut-être pas ce qu'elle disait. Mais la jeune fille devant elle comprenait ce que Tsukiyo disait, et Tsu' le savait bien.
Et les deux papillons continuent de voler joyeusement, ils sont heureux
Et Tsukiyo en a assez de les voir jouer ainsi, elle n'en peut plus de continuer ,à regarder la chose qu'elle avait toujours voulu, mais jamais obtenu. Alors, toujours en gardant son masque de fer, Tsukiyo ferme le poing, retirant ainsi la vie au petit papillon innocent. Et il tombe, il n'a rien fait, mais c'est déjà trop, et l'autre papillon lui, cherche son conjoint mais ne le trouve pas, alors il s'en va, il n'a même pas l'air d'être triste. Tsukiyo soupire… comment le papillon ne pouvait-il même pas ressentir de la tristesse vis-à-vis de la mort de son conjoint?

Contre toute attente, la jeune fille répondit à Mai :

- Je suis dans un tunnel sans fin, pour une certaine raison, je ne peux aller en arrière mais plus j'avance, plus il fait noir. La sortie semble bien loin. Mais y en a-t-il une, de sortie? Je suis encore jeune, mon visage est en larmes, et j'avance en courant. Souvent je tombe et je me fais mal, mais jamais je ne m'arrête. Cela fait pourtant plus de 10 ans que je court ainsi, et la sortie n'est même pas apparue. Avant, je regardais devant moi pour espérer voir une petite lumière ,mais maintenant, je trouve cela bien inutile.

La collégienne avait écouté attentivement le récit de Tsukiyo. Chaque mot qu'elle avait prononcé, elle les comprenait mieux que quiconque et Mai savait que la lycéenne savait. Aussi étrange que cela puisse paraître et même si leur passé n'avait aucune similitude sur les actes et le comment du pourquoi, leurs sentiments en ce moment précis étaient pareils.

Soudainement, Tsukiyo ôta violemment la vie d'un des deux papillons en l'écrasant dans sa paume. Pourtant son conjoint ne sembla pas remarquer sa disparition et continua à voleter de fleurs en fleurs. La conscience de ces insectes étaient tellement moindre que la souffrance leur était totalement inconnue. Et pendant une fraction de seconde, Mai l'envia, mais elle se ressaisit très rapidement. La vie d'un être humain ne pouvait être associée à une bestiole aussi insignifiante. De plus son existence était si éphémère qu'elle ne représentait même pas un grain de sable dans l'infinie du temps qui s'écoulait.

-Moi je ne désespère pas de rencontrer un jour cette lumière, celle de la délivrance. Que se soit dans mon vivant ou lorsque j'aurai rejoins la mort, je sais que quoiqu'il arrive, je la croiserai. Et même si ça ne dure qu'une fraction de seconde, pour moi, se sera le signe que je peux être en paix et arrêter ce combat perpétuel qui me semble pour l'instant éternel.

Mais Mai avait appris une chose qui l'avait sauvée d'une mort certaine, il y a quelque temps :

-L'éternité n'est qu'un leurre. Ça n'existe pas. Qu'est-ce que notre vie face au sablier du temps qui s'écoule sans relâche ? Un, deux grains de sable ? Moi je le sais désormais. Une telle chose est juste là pour nous enfoncer un peu plus chaque jour dans le gouffre noir que nous nous créons.

Elle s'arrêta deux secondes avant de reprendre.

-Et malheureusement... Ça fonctionne, si on ne s'en rend pas compte.

C'était en connaissance de cause qu'elle venait de faire son petit discours philosophique. Mais bon, à chacun sa croyance sur la vie, la mort, l'éternité, le paradis, l'enfer...etc...

HJ : Désolée pour l'attente =S... J'étais en vacances.

Invité

-Moi je ne désespère pas de rencontrer un jour cette lumière, celle de la délivrance. Que se soit dans mon vivant ou lorsque j'aurai rejoins la mort, je sais que quoiqu'il arrive, je la croiserai. Et même si ça ne dure qu'une fraction de seconde, pour moi, se sera le signe que je peux être en paix et arrêter ce combat perpétuel qui me semble pour l'instant éternel.

Mouai…

C'était une jolie façon de dire qu'elle serait heureuse un jour, même après sa mort.
Mai reprit la parole :

-L'éternité n'est qu'un leurre. Ça n'existe pas. Qu'est-ce que notre vie face au sablier du temps qui s'écoule sans relâche ? Un, deux grains de sable ? Moi je le sais désormais. Une telle chose est juste là pour nous enfoncer un peu plus chaque jour dans le gouffre noir que nous nous créons.

Tsss… Tsukiyo savait cela, mais ne le mettais pas en pratique. Pourquoi? Bonne question, peut-être se laissait elle enfoncer peu à peu dans ce gouffre volontairement, peut-être qu'elle ne le savait pas si bien apparemment…

-Et malheureusement... Ça fonctionne, si on ne s'en rend pas compte.

…

Tsukiyo regardait les fleurs devant elle, le visage toujours aussi neutre. Ces jolies petites fleurs étaient belles, mais elles, étaient-elles heureuses? Elles passaient leurs journées à ne pas bouger, juste à se nourrir de la terre que l'académie leur offrait. Tsukiyo sourit intérieurement. Elle prend son carnet devant elle, fait un dessin et le fait prendre vie devant elle.

Ralalah… Je doit vraiment être mal réveillé pour dessiner cela <.<

En effet, Tsukiyo qui, trouvant que les fleurs n'avait pas assez de liberté, avec donc dessiné une fleur sur pattes. Elle soupira en retirant la vie à son dessin qui avait à peine eu le temps de faire quelque pas.

- La vie ne tiens qu'a un fil…

Tsukiyo ne s'était pas vraiment adressée à Mai, mais plutôt à elle même. Pourquoi ne l'avait-elle pas simplement pensé comme elle le faisait normalement? Elle ne savait pas vraiment pourquoi. Elle n'avait pourtant pas très envie de faire partager ses opinions.

je devrai arrêter de dire ainsi mes pensées

A peine avait-elle pensé cela, que son visage avait retrouvé la même dureté et la même froideur qu'au début de la conversation. Son visage neutre était devenu glacial.
Tsukiyo reprit la conversation avec un ton tout aussi froid que son visage :

- Et toi? Pourquoi es-tu comme cela?

Encore un fois, Tsukiyo savait que son interlocutrice comprendrais le "cela" qui signifiait "comme moi". En effet, Mai et Tsukiyo avait un caractère quasiment "identique", bien qu'il y avait quelques différences. Et elle se demandais comment quelqu'un pouvait être aussi triste qu'elle. Enfin.. si on pouvait dire "triste"…

HS: excuse moi, moi aussi j'ai mi slongtemps à répondre >///< en plus mon post est pas terrible =/

- La vie ne tiens qu'a un fil…

C'était le cas de le dire... Disparaître du jour au lendemain, se retrouver de l'autre côté sans qu'on ait eu le temps de réagir... Mai avait déjà perdu des amis ainsi. Un beau matin, on venait vers vous vous annonçant que X était décédé la nuit dernière. Les circonstances étaient toujours différentes d'un cas à l'autre. Une fois l'un avait un arrêt du coeur alors qu'il avait à peine 17ans et un autre se fait shooter par une voiture accidentellement... La vie il fallait en profiter même si parfois elle nous semblait totalement dérisoire. La jeune fille le savait mieux que quiconque... et pourtant...

- Et toi? Pourquoi es-tu comme cela?

La question intrigua Mai qui ne laissa comme d'habitude rien paraître sur son visage. Pourquoi était-elle comme ça ? Y répondre était facile, malgré ça la collégienne préféra conserver le mystère.

-Parfois, on hérite de quelque chose de surnaturel. Au premier abord cela nous semble une bénédiction avant qu'on se rende compte que c'est l'exact opposé que nous avons eu comme soi-disant cadeau...

Son présent empoisonné était au final la mort... Mais pas la sienne.

-Protéger les personnes qu'on aime le plus au monde...

Commença-t-elle avec un ton cette fois-ci mélangé à de l'amertume.

-C'est pour cela que je suis née. La défaite je n'ai pas le droit de la côtoyer... Le prix est trop cher à payer, même pour quelqu'un qui semble être seul au monde.

Perdre revenait à égaler quelque chose qui n'existait pas, ou plutôt que personne n'avait encore connu. Mai devait vivre avec et ce jusqu'à ce que son dernier souffle s'envole en direction du ciel.

-Car au fond, personne n'est seul...

Même les têtes brûlées qui croyaient l'être... Il y avait toujours quelqu'un qui les aimeraient et inversement quelqu'un pour les aimer.

-Non... Personne...

Murmura-t-elle pour elle-même cette fois-ci. Le silence retomba quelques instants avant que la collégienne se retourne vers Tsukiyo :

-Et toi ?

HJ : pas de souci =p