Un couple bien mal assorti[Pv Anny]

Les présentations avaient été brève mais instructive, donc plus ou moins mon age, un nom qui sonnait clairement pas japonais et le tout enrobé du magnifique titre de SA. Décidément j’étais bien tombé, mais vraiment superbement bien. Bah pas grave après tout ce qui est fait est fait, maintenant restait a survivre pour la journée histoire de pouvoir raconter l’exploit(comment ça pas gagné ?). En fait je l’avais écouté se présenter sans trop de réaction, le S.A ne me gênait pas plus que ça(a la limite je m’en foutais en fait, parce que j’avais rien contre les S.A et que privilège ou pas mon comportement était le même envers tout le monde.

« Je peux t’appeler Anny ? Ce sera plus simple pour la conversation. »

Et bien et bien, décidément cette impression glaciale que dégageait la jeune fille ne s’arrangeait pas, surtout quand on l’écoutait parler….Me tuer rien que ça, je commençait à la regarder avec de grand yeux et puis…….j’haussait les épaule repris une attitude normale et détendue et répondis simplement :

« Tant que tu fais ça vite et bien ça devrait pas être trop gênant. »

Inconscient ? peut être mais pas forcément, quand on a pas de rêve ou d’objectif il faut avouer qu’on à pas grand chose à faire du fait de mourir. Bon j’avoue que ça me paraissait un peu con d’y passer comme ça lors de cette journée mais bon, la pièce avait décidé de me laisser avec cette jeune fille donc je m’y tiendrais quoiqu’il arrive, et puis bon après tout qui sait, c’était peut être fun l’après vie.

Elle répondit a ma précédente tentative pour la motiver a parler un peu plus par un simple mot, froid et distant, qui expliquait clairement qu’elle n’avait pas vraiment l’intention de faire un effort, enfin rien d’incompréhensible non plus puisque j’étais un peu le gêneur(involontaire certes) dans l’histoire. Enfin bon toujours est-il qu’elle se mis en marche non sans avoir insulter plus ou moins directement l’endroit et ses occupant(bien que d’un certains point de vu c’était pas faux). Je la suivit donc contraint et forcé par cette force invisible dont les effet m’étaient encore inconnu, ci ce n’est pour le moment l’interdiction de m’éloigner d’elle de plus de deux mètres(chose déjà assez ennuyeuse me direz vous),mais j’avais bien peur qu’il y ait d’autre effet indésirable(remarque c’était plus ou moins normal dans la mesure où on nous l’avait lancé en guise de punition « ce sort »)

Toujours est-il que maintenant nous nous dirigions vers la cour de l’université pour être au calme et éviter tout désagrément supplémentaire(qui arriveraient de toute manière vu notre chance respective). L’endroit était désert, rien d’anormal en effet puisque nous étions en pleine journée sans cour, et que les exams étaient encore loin donc personne ne révisait assis sur les banc qui parsemaient les grandes allé pavé jonchée de fleur de toute les couleur qui composaient cette cour. Je me surprenais de temps en temps a jeter un œil furtif à mon accompagnatrice comme si quelques chose me ramenait toujours vers elle. Enfin bon je n’y attachait pas vraiment d’importance, cela paraissait naturel la jeune fille était très loin d’être repoussante(d’ailleurs on pouvait estimer que j’avais eu de la chance pour le coup.)

Elle s’arrêta soudainement sans un mot ni aucune explication en plein centre de la cour, au milieu de plusieurs grand arbres qui nous isolaient un minimum du monde extérieur. Je pense que je comprenais pourquoi, ce n’était pas qu’elle cherchait de l’intimité avec moi soyons clair, c’était juste qu’elle ne voulait pas qu’on la voit avec moi ce qui faisait toutes la différence. Je m’assis sur un banc qui trônait a moins de deux mètre d’elle, et je ne put m’empêcher de demander :

« c’est quoi le plan maintenant ? on attend la dissipation du pouvoir en supposant que ce soit une dissipation temporelle et non pas conditionnelle ? »

Je posais en cet instant un regard sur la jeune fille, profitant de l’attente d’une réponse comme excuse pour la regarder de bas en haut, ne pouvant de par se fait que constater qu’elle était d’une beauté rare, mais ne m’attirais franchement pas plus que ça à cause de la glaciale aura qu’elle dégageait de part son attitude.

« Il n’y a que ça à faire…Par contre, si la dissipation du don est conditionnel.. »

Allez Anny détend-toi…Met toi à l’aise.. ; Souris… A moins que… tu ne te souviennes plus de comment faire ? Détends-toi, au lieu de faire la moue…Tu es en compagnie, d’un vrai gentleman, et tu continues à développer un aura tout aussi glaciale que ton pourvoir…Profites-en, ce n’est pas tous les jours que ça arrivera. Allez, allez ! Tu n’es pas repoussante, et même plutôt jolie, alors pourquoi hésiterais-tu ?

Alors, toujours pas ? Coriace la blonde dit-donc. Alors comme ça, on n’aime personne ? Parle lui au moins, regarde le, il n’attend que ça. Tu ne vois pas ? Rapproche-toi… il ne va pas te manger…Tu as peur dit moi ? Quelques centimètres… A-ll-ez A-nny ra-ppro-che-toi.

« Dit, Uriel, tu as une copine ? »

Bien maintenant que nous étions la il ne restait finalement qu’à attendre, à vrai dire je n’attendais pas réellement de réponse a ma question, étant donné que de toute manière j’avais de toute manière formulé moi même les deux cas probables dans mon interrogation, il n’y avait techniquement aucun intérêt a y répondre…. Si c’était conditionnelle il allait par contre falloir improviser et je n’osais pas imaginer la condition en question, que l’un de nous deux meurt peut-être ? Ou blesse l’autre enfin une stupidité du genre (je dois vous avouer que sur le coup j’étais bien loin de la vérité et que je ne la soupçonnait même pas tellement ce que nous devions faire me paraissait impensable.). Je fus tout de même surpris lorsque Anny se tourna vers moi pour répondre a la futile question que j’avais posé… Son aura me rappelant une fois de plus qu’il valait mieux me taire. Déjà qu’elle daigne me répondre était surprenant mais en plus elle me regardait…Je me faisais des idées ou il y avait quelques chose d’anormal ? A vrai dire les deux solutions me paraissaient probable, je ne la connaissait pas assez pour décrire son comportement, mais en même temps elle me donnait l’impression d’être le genre de personne qui méprise les autres et les regarde de haut en trouvant ridicule et dérangeante la moindre de leur parole. Enfin bon puisqu’elle prenait la peine de répondre à mes questions je pense que j’allais lui offrir un silence bien mérité qu’elle semblait tant rechercher, c’est pourquoi ma réponse fut brève :

« Je vois. »

Cela résumait plus ou moins la situation en fait, elle qui essayait de s’adapter à moins en tolérant mon flot quasi incessant de parole et moi m’adaptant a elle en prenant l’initiative de me taire. Combien de temps allions nous rester ici ? jusqu’au crépuscule peut être, le pouvoir ne marchant probablement que le jour si il était temporel, et si il était conditionnel et bien nous resterions ici jusqu’à être persuadé que trop de temps c’étaient écoulé pour un pouvoir temporel. Charmant programme n’est ce pas ? Surtout pour deux êtres aussi mal assorti que nous.

Je gardait le silence quelques instant, puis ne me sentant pas très bien a mon confort assis normalement je repliais une de mes jambes de posait mon pied sur le banc tout en entourant ma jambe de mes bras, fermant les yeux et me laissant bercer par le bruit du vent dans les feuillages et les fleurs. J’avais laissé mon Keitai dans mon appartement, et je n’avais pas non plus pris mon Mp3, aussi il ne me restait qu’à me reposer ou admirer les fleurs. J’entendis un bruit a côté de moi, mais je n’y prêtais pas attention, probablement Anny qui s’asseyait sur le banc à cause de la fatigue, j’aurais bien voulut la regarder une nouvelle fois, car il faut bien avouer qu’il était difficile de ne pas poser son regard sur une jolie fleur mais je ne le fis pas, premièrement parce que ce devait-être désagréable pour elle, et surtout que son aura avait tendance a me frapper plus fort lorsque je la regardais. Sur le moment j’aurais du la regarder en fait, car j’aurais pu voir ses yeux moins froid et moins indifférent que d’habitude et son aura faiblir, ce qui m’aurait préparer à entendre une voix, non pas chaleureuse ou douce, simplement……Normale ? Oui c’est ça, j’entendis cette voix simplement normal me poser une question tout aussi banale.

Ma réaction fut tout de même un poil exagéré à la réflexion, mais j’eus un sursaut tel que je serais tombé du banc si je ne m’étais pas cogné à la barrière invisible qui nous entourait(ce qui fait au passage vachement mal T.T). C’est donc en me frottant le crane à cause de la douleur que je me répétait lentement les mot qu’elle avait prononcé. Je la regardais incrédule et visiblement vu la confusion que je décelais dans ses yeux c’était bien elle qui avait demandé ça mais il semblerait qu’elle soit la plus surprise des deux. Durant quelques instants au cour desquels je reprenais une position normale, un silence s’installa entre nous…Mais il était différent, ce n’était pas le silence habituel issu de notre incommunicabilité, non c’était un silence gênée au risque de surprendre, c’est pourquoi je m’efforçais de bredouiller une brève réponse et de meubler derrière :

« euh…et bien euh… non. Je suis un peu trop inconstant dans mes attitudes pour trouver quelqu’un et surtout éprouver quelques chose pour ce quelqu’un. »

La réponse qui vient sans réfléchir est celle du cœur, c’était donc précisément ce que je pensais qui se trouvait dans la phrase a peine prononcé par mes lèvres, de mon point de vu je n’étais définitivement pas fait pour être aimé d’une personne précise et encore moins pour en en aimer une, durant ma vie je n’avais que rarement eu de copine, à vrai dire la plupart se rétractaient en me voyant tirer mon choix a pile ou face. Je pouvais certes être un grand ami mais l’amour ne faisait pas du tout parti de mes centre d’intérêt. Il ne m’était pas bien difficile de deviner ce qu’il en était pour elle sans poser la question, il était évident que non n’est ce pas ? Pourtant je me sentit obliger de répondre quelques chose d’autre, pourquoi donc ?, et bien simplement pour ne pas perdre se début de conversation qui bien que futile était les premières paroles normales que nous échangions :

« Pourquoi cette question ? »

Cette phrase m’étais venue toute seule mais je la regrettais amèrement juste après, quoi de mieux pour l’embarrasser que cette question idiote(bien que la poser dans le cas présent ne me semblait pas dénué d’intérêt si je voulais espérer comprendre ce qu’il venait de ce passer.

Elle était sur, qu’il devait se douter du changement étrange. Qui ne s’en douterait pas ? Anny regardait, en face d’elle, et ne jetait plus aucun coup d’œil, comme précédemment. A vrai dire, ils se ressemblaient au moins sur un point. Elle n’était pas faite pour aimer, ni pour être aimée. Les histoires d’amour, ne n’était pas pour elle, à noter, qu’elle n’en avait, franchement jamais eu. Etrange pour une fille comme elle, tout de même… Anny, ne saurait pas elle-même répondre à la question de l’Universitaire. Cette action irréfléchie, la gênait au plus au point. Essayant d’oublier cela, pour retrouver son caractère, froid et associable, la jeune fille malgré elle, réentendit la voix, cause de ce pseudo-agitement.

Alors ça avance ? Pas vraiment en tout cas.

Plus un mot elle ne dit, tranquille pour le moment fut Anny. Mais, ça n’allait surement pas durer très longtemps. Expire, Inspire, c’est ce que faisait doucement, Anny. Vous ne vous êtes jamais retrouvé dans une telle situation ? Agir, à l’encontre de ses principes, et à l’extrême de son attitude, ça n’avait pas l’air, mais c’était tout de même, vraiment dérangeant. Surtout, pour une personne comme Anny, qui s’était, en neuf ans à l’Académie, fondée une réputation d’Ice Doll intouchable, au sein de l’Académie. Enfin, elle dramatisait tout de même un peu trop. Ce n’était pas comme si, elle avait carrément changé juste une action, étrange… mais malheureusement, cette action, étrange, en entrainera une autre, qui à son tour, fera de même, ce qui, sans le vouloir, mènera Anny, dans un chamboulement très étrange, lui aussi. Enfin, elle daigna lui répondre, mais cette-fois ci, sa voix redevint nonchalante et monotone, et vu qu’il ne la regardait pas, il ne pouvait pas apercevoir son regard, qui lui, n’était pas du tout pareil.

« Curiosité. »

Elle recommençait, encore à ne répondre, qu’avec un mot ou deux. Redevenait-elle enfin normal ? Espérons, elle se sentirait, comme cela, un peu mieux, et passerait un peu moins pour une imbécile heureuse, car oui, pour Anny, se comportement, était digne d’une imbécile. Enfin, elle semblait reprendre ses esprits peu à peu, ce qui semblait une bonne chose, car une Anny gentille, n’est pas une vraie Anny. Le décor, dans lequel le couple mal assortit se trouvait, était digne, de celui d’un rendez-vous amoureux. Les mille et une senteurs agréable, auraient dût détendre le pseudo-couple, mais c’était comme dire… le contraire ? Anny se trouvait juste à côté ; d’un rosier, et une des roses, qui se trouvait derrière elle, donnait l’impression, que celle-ci, s’était délicatement posée dans sa chevelure dorée. Les pétales de la rose, devinrent glacées, comme si un blizzard était passé par là… Le blizzard, s’appelait-il Anny ? La confusion dans son esprit, faisait que malgré, son statue « de S.A » dont, elle se moquait, la jeune fille, comme tout être humain, avait des failles, et son don était trop lié à ses émotions. Bref, la rose, s’était transformée, en rose glacée. La voix re-vint à la char-ge.

Tic, Tac, Tic, tac, le sablier du temps, lui n’attendra pas, alors dé-pê-che-toi Anny. Tu essaie de résister, alors que tu sais très bien, que tu finiras bien par céder… La Princesse Des Glaces qui sourit… Attention de ne pas trop t’exposer au soleil, il serait dommage, que ton aura glacée fonde elle aussi. La Glace rude et glissante, que tu emploies, se transformera, petit à petit, en de petits flocons de neige…

Anny, en tant que fille téméraire et têtue, ne fit pas cas des paroles de la voix étrange, qui avait décidé de loger dans son esprit. Mais ça n’allait rien changer, d’accord ou non, elle subira, les choses qu’elle devra subir, en commençant, par sa voix monotone, qui crispait quiquonce à qui elle d’adressait. La bouche, prit le dessus des pensées, et une fois de plus, elle parla, sans réfléchir. Encore pour poser une question stupide ? Surement, mais cette-fois ci, elle ne fut pas réellement étonnée, de ce qu’elle dit, elle se contenta de soupirer. Uriel allait surement la prendre pour une folle alliée, ce qui n’arrangerait, pas la situation. Etait-elle la seule à se battre contre ce changement, ou l’autre aussi le faisait mais silencieusement ? A voir…

« Tu… Tu as une adresse Keitai ? »

Hésitation ? D’habitude, Anny n’hésitait, ou ne bafouillait jamais, quand elle parlait, trop sur d’elle, pour faire se genre d’erreur. Que lui arrivait-il vraiment ?~

Après avoir posé ma question je fixait Anny quelques secondes, essayant de capter tant bien que mal une quelconque réaction, et je dois avouer que je fut surpris d’en capter une, car bien qu’elle s’efforçait de rester impassible je notais quand même une légère touche d’irritation sur son visage, ou alors peut être était-ce de la confusion, ou tout simplement les deux. Toujours est-il que son regard n’était à présent plus porté sur moi et que je n’avais par conséquent plus de raison de faire de même, [i]si bien que je me mettais à nouveau a regarder les fleurs devant moi.

Le silence, voilà encore qu’il dominait quelques secondes entre deux de nos paroles, celui-ci était aussi un silence gêné(enfin tout du moins c’est comme ça que je le ressentais.),la situation nous semblait incompréhensible d’un côté comme de l’autre. Je n’avais pour ma part simplement pas les clés pour comprendre ce qu’éprouvait/faisait Anny, et d’ailleurs elle ne semblait pas le savoir elle-même comme l’indiquait son fort temps de réponse. Conséquence de la bulle ou bien simplement autre chose ? En fait je me souvint avoir déjà croisé Anny l’an dernier, après tout nous avions le même age, et pour ce que j’en avais entendu c’était une fille plutôt froide que personne n’avait jamais vu communiquer plus que de nécessaire, et surtout qui avait une certaine habitude de cryogéniser les gêneurs. Peut être n’était elle simplement pas habitué aux autres et que ce comportement froid était du à cette gêne ? Au fond c’était peut être, je dis bien peut être une fille normale. Enfin je m’avançais peut être un peu trop pour le coup mais bon je ne pouvais que me baser sur mes propres observations. Une réponse parvint enfin a mes tympans, mais on ne peut pas dire qu’elle changeait par rapport à celles qu’elle m’avait fourni avant. En fait je dirais que je venais de retrouver Anny, froide et distante, ne parlant pas plus que le nécessaire. C’est pourquoi je me tus, je ne savais pas la cause de se changement de comportement, mais une chose était sur c’est que cela la rendais mal a l’aise….Au fond peut être que j’émettais une aura chaleureuse qui la forçait à ne pas faire comme à son habitude, un peu comme moi avec son aura glaciale.

Alors que je croisais mes bras pour reprendre ma position initiale, je me rendis compte que j’avais la chair de poule…Pourtant je n’avais pas peur…froid alors ? C’est vrai qu’en y repensant la température semblait avoir baissée, je jetais un œil a Anny et la vit regarder ,avec quelques chose que je ne saurais définir dans le regard, une rose proprement glacée…Décidément la situation était vraiment de plus en plus brillante pour moi… C’est alors que sans que rien ne l’annonce ses lèvres s’ouvrir à nouveau pour laisser entendre sa voix, qui lorsque comme en cet instant n’était pas froide, était il faut l’avouer d’un charme a toute épreuve.

La question de la copine et maintenant l’adresse Keitai ?! Nan Uriel arrête de te faire des idées, la de suite stooooop, vire cette image de toi l’embrassant au milieu des fleurs de la cour de ta tête tout de suite, aller MAINTENANT, tu n’a jamais eu se genre d’idée et tu n’es pas assez idiot pour avoir la moindre pensée que ça se réalise, inspire lentement, expire de même, répète l’opération 5 fois….Voilà calme, tu n’a rien vu, rien entendu de bizarre juste la question d’une fille qui est forcé de passer du temps avec toi et fait donc semblant de s’intéresser. Mon visage qui devait être entré dans la confusion la plus totale reprenait peu à peu son attitude normal et je put enfin répondre d’une voix posé :

« Joker-mask, et la tienne qu’elle est-elle ? »

Je fis un effort considérable pour m’empêcher de la regarder, mais cela ne suffit pas, mes yeux se posèrent inévitablement sur la plus étrange fleur qui se trouvait a l’heure actuel sur ces lieux, et malgré la présence d’une rose de glace, cette fleur en question restait cette jeune fille que je ne parvenais définitivement pas à saisir.

Sans trop avoir de raison je m’approchais d’elle(Ceux qui ont pensé « suicidaire » levez la main je vous pris), je tendis mon bras jusqu’à la rose de glace(la vrai, pas Anny hein.) Effleurant au passage l’épaule d’Anny, acte au cour duquel j’eus l’impression d’avoir atteint le sommet de l’Everest tellement le froid qu’elle dégageait était mordant. Pourtant je n’eus d’autre réaction que celle de continuer mon mouvement, me saisir de la rose et de casser la tige d’un coup sec avant de me remettre en position assise, le plus normalement du monde, le seul changement notable par rapport a tout à l’heure était que j’étais beaucoup plus proche d’Anny et que la rose de glace trônait dans ma main, je souris doucement en faisant tourner la rose dans mes doigts avant de déclarer :

« Si tu t’es décidé a me faire mourir de froid je propose que nous allions ailleurs pour ne pas faire mourir ces pauvres fleur. »

J’avais dit ça d’un ton léger en souriant, comme si la gravité de mes paroles ne m’importait nullement, a vrai dire si je devais mourir ici ça ne me posait pas plus de problème que ça, mais c’est surtout parce que j’étais plus ou moins convaincu qu’elle ne souhaitait pas me voir mourir(pour le moment tout du moins). Au fond dans mon esprit je ne pouvais m’empêcher de faire un comparatif entre la rose et Anny, c’est pourquoi je ne pus m’empêcher de dire cette phrase :

« Cette rose a beau paraître étrange et glacial, si l’on parvient a briser la glace et a éviter les épines elle est aussi belle et agréable que les autres, peut être plus puisqu’elle se sent obliger de cacher ses qualités derrières cette glace. »

Parlais-je vraiment d’Anny en disant ces mots…Je n’en étais moi même pas sur, mais il est vrai que leur deux situations paraissaient semblable….Enfin ce n’était pas a moi d’en juger mais à elle après tout.

« Shadow.Of.Unicorn. »

« Tant que je suis avec toi. »

« Mais si la rose, s’expose trop longtemps à un rayon de soleil, aussi infime qui soit, elle finira bien par montrer certaines de ses qualités. »

L’adresse Keitai convenait pour la personne que j’avais rencontré un peu plus tôt, mais elle était totalement improbable pour celle que j’avais a l’heure actuelle en face de moi, l’ombre d’une licorne hein ? chose difficilement atteignable puisque la licorne est de base invisible normalement. Je la retiendrais de tête ou la lui redemanderais plus tard normalement…Cependant j’avais le sentiment que je ne devais absolument pas l’oublier, aussi je fis une chose étrange que je n’aurais probablement [i]jamais faites en temps normal : Je me piquais volontairement le poignet gauche avec une des épines de glace acéré de la rose, faisant perler une fine goutte de sang, dans laquelle je trempais mon index droit a l’aide duquel sur mon avant bras j’écrivis l’adresse finement et délicatement de manière lisible mais peu visible pour quiconque n’y prêterait pas attention.

Alors que je finissais a peine d’écrire je l’entendis… Cette phrase qui me glaça le sang de surprise et a laquelle je ne m’attendais pas le moins au monde. Je m’immobilisais instantanément répétant tout bas ce que j’avais entendu tout haut… Ne rêvais-je pas ? avais-je bien entendu ce que laissait supposer les précédentes question qu’elle m’avait posée ? Je crois que si la vie avait un mode pause, retour en arrière et arrêt sur image je l’aurais employé a cet instant, pour revoir une centaine de fois la scène et être sur qu’aucun détail ne m’avait échappé(c’est fourbe un détail vous savez ?). Mais hélas il n’y avait pas cette option et je devais faire avec ce que j’avais entendu, ou tout du moins ce que je croyais avoir entendu, et je vous avouerais que c’était loin d’être simple. Finalement les mots sortirent seuls de mes lèvres, comme si lassé de mon inactivité et de mon manque de réaction elles avaient décidé de prendre les choses en mains.

« Je serais toujours avec toi. »

Hum………..Hum……….Hum…….. Dit moi coco, on c’était pas mis d’accord sur le fait qu’on NE devait PAS prononcer de telle parole a l’égard de quelqu’un ? Si si je t’assure on c’était mis d’accord la dessus parce que nous étions juste capable de faire souffrir ceux qui nous aimaient, moi et ma pièce pouvions être de bon amant, ami d’un soir, ami tout cours, mais en aucun cas des êtres aimées….Nous n’étions pas fait pour ça il fallait voir les choses en face, trop inconstant, trop irresponsable, trop peu conscient des conséquences de nos actes. Et pourtant malgré cela, malgré tout ce que je m’étais interdit de faire il y a longtemps, je le faisais ici en mon âme et conscience…à moins que…

Je n’eus pas le temps de finir ma réflexion car je sentit la main D’Anny effleurer la mienne, je tremblait légèrement à se maigre contact, ce n’était pas le froid qu’elle dégageait qui me produisait cette sensation…nan c’était quelque chose en moi, mon être réagissait à se simple frôlement, elle me pris la fleur des mains et je me contentais d’admirer la grâce de son geste plutôt que de m’interrogeait sur ce qu’il se passait vraiment, chose qui aurait été beaucoup plus intelligente vu la situation.

Je ne pus que m’ébahir devant la beauté de la rose, mais encore plus quand Anny pris la peine de respirer son parfum, à cet instant mon unique obsession était d’avoir droit au même privilège que la rose, une passion folle inexplicable pour la rose dont la glace se transformait peu à peu en eau qui se trouvait devant moi. Mes battement de cœur accélérèrent quand j’entendis la réponse a mon essai poétique… La rose et le rayon de soleil….Ceci ne m’aurais pas fait plus d’effet que si l’on m’avais annoncé la mort d’une fourmis au nebraska il y a cinq milles ans en temps normal, fit ici s’arrêter mon esprit, et ainsi commença une fascination sans faille pour le visage de la jeune fille, pour la gestuelle de ma comparse étudiante. La question me venait mais mon esprit n’était plus vraiment capable de la traiter : Est-ce vraiment moi ?

Sans trop réfléchir, je parcourus le peu de distance qui nous séparait me retrouvant ainsi collé à cette créature qui me fascinait de plus en plus, lentement sans trop savoir pourquoi je passait ma main autour de sa taille…l’aura glaciale semblant avoir disparu favorisant un contact que nous attendions tout les deux je pense. Lentement je glissais mon autre mains dans celle d’Anny, entrelaçant nos doigts

« Si le rayon de soleil n’a lui même pas de qualité il ne pourrait triompher de la glace, qui n’est la que pour protéger l’inimaginable beauté de la rose de la douleur que peuvent lui apporter l’extérieur. »

Tout en disant cela je me penchait légèrement sur elle posait mes lèvres sur son cou, sentant la froideur de sa peau, contre la chaleur de la mienne, son indéfinissable parfum emplissant mon être au point de calmer peu à peu cette ardeur qui m’avais soudainement prise et me poussait a toujours aller de plus en plus loin, a toujours m’approcher du point culminant de cette attirance, ce désir qui m’habitais de plus en plus de consumer cette relation naissante, que en moi même je ne concevait même pas… Je relevais ma tête, plantant mon visage devant le siens, contemplant les douces amandes qui dessinaient ses yeux, ébloui par sa peau si blanche et surtout fasciné par ces lèvres qui semblaient se rapprocher dans mon esprit de la perfection…

Ce n’était plus l’Anny d’avant, qui parlait et qui bougeait. Non, c’était tout autre personne, qui avait pris possession de la Beauté Glacée, si je puis encore la désigné ainsi. La jeune fille avait développé, une passion folle, pour l’Universitaire, et ça semblait réciproque. La pauvre femme, ne contrôlait plus les pulsions de son cœur, qui la poussait à voir Uriel, différemment. Vous aussi vous avez l’impression qu’Uriel s’est aspergé d’Axe sans qu’Anny puisse le voir ? Humm, j’ai rien dit.

Quand il se rapprocha d’elle, un frisson parcourut son être entier. Un de plus quand il glissa sa main, dans la sienne. Elle se laissait faire, ne disait rien, comme ébahie, par la spirale infernale des sentiments. N’ayant jamais ressentit cela auparavant, la jeune fille était comme dans un autre monde. Les quelques rayons du soleil, qui arrivaient à passer à travers les nombreux arbustes qui les cachaient, finirent par les atteindre, éclairant de plus belles, les deux universitaires. Se retrouvant, maintenant, l’un en face de l’autre, toujours aussi proche, Anny eût l’irrésistible envie de l’embrasser. Oserait-elle, ou résisterait-elle à la tentation ? Son visage se rapprochait, de plus en plus de celui d’Uriel… Son regard était toujours plongé dans le sien, quand, elle ferma délicatement ses paupières, puis déposa sur ses lèvres, un baiser tendre et léger, qui ne dura que quelques secondes, mais qui aurait pût durer plus longtemps, car c’était comme si, le temps c’était arrêté.

Un spectacle rare, venait de s’offrir au regard d’Uriel. Anny avait……sourit, chose qu’elle n’avait pas faîtes depuis très longtemps. De plus, son teint blanc, presque pâle, avait rosit, ce qui lui donnait un air encore plus attendrissant. Un autre frisson, parcourut son corps, mais cette fois-ci, elle sentait que ce n’était pas dût, à sa soudaine attirance pour le jeune homme. Non, c’était comme, un autre sentiment, un retour à la réalité ? Malheureusement, les plus belles choses sont toujours éphémères. Quand elle rouvrit les yeux, elle eût du mal, à croire à ce qu’elle vit, ce qu’elle sentait… Etait-ce bien ce même garçon, qui le tenait la taille ? Qui lui tenait la main ? Elle ne comprenait pas. Une absence ? Elle ne se souvenait pas exactement de ce qu’elle avait fait, mais curieusement, elle en avait une petite idée. Pourquoi, Comment ? Eh bien, parce que, c’est comme ça. Elle dénoua lentement, sa main, de la sienne. Sa peau, qui avait rosit, il y a encore quelques minutes, était redevenue, blanche, pâle et fraîche comme la neige. Son regard était resté le même.
Son aura glacé, n’avait pas encore refait surface, mais on sentait en observant son regard bleu cristalline, que ça n’allait pas tarder. S’écartant doucement d’Uriel, ses gestes restaient d’une délicatesse hors-paire, espérons que cela continuera pour le jeune homme. Dur, de ne pas se souvenir, de quelques choses qui pourraient être compromettant pour elle.

‘ Dur, Dur le re-tour à la ré-a-li-té…’

La jeune fille, se leva, laissant, désormais Uriel, seul sur le banc. Une envie de le trucider ? Nooon, elle attendra tout d’abord qu’il avoue, avant de lui laisser quelques minutes à vivre. Enfin, vu qu’elle ne savait encore rien, elle ne pouvait pas commettre un meurtre juste parce qu’elle en avait envie… si ? Elle se retourna, face au jeune homme, le regard vide, lui laissait le choix d’imaginer ce qu’elle pensait, même si les possibilités, n’était pas vraiment large. Sa voix, avait reprit son timbre naturel, la douceur avait disparu, elle n’était pas redevenu, l’Anny d’avant, mais, elle s’en rapprochait.

« Uriel . »

Comment ça, on avait l’impression qu’Anny s’apprêtait à faire quelques choses qu’elle regretterait ? Naaa, elle était posée et réfléchie, et ferai les choses proprement. N’étais-ce pas lui, qui lui avait dit de faire ça vite ? Comme quoi ça ne le gênerait pas. Enfin, elle allait trop vite en besogne. La Princesses des Glaces, maintenant, je peux à peu près la nommer ainsi, se rapprocha de l’Universitaire, puis, finit par s’accroupir, devant lui. Si le regard pouvait figer, alors celui-ci d’Anny, aurait glacé littéralement Uriel sur place. Elle pointa son index vers lui, lui tapotant le torse. Les apparences sont surement trompeuses, car la maîtresse de la Glace, n’était pas en colère, puisqu’elle ne savait rien, mais elle soupçonnait Uriel, de chose que je ne dirais pas. Brefouille, elle finit par prononcer, encore et toujours un seule mot. Encore un signe de plus, qui montrait bien, qu’elle était de retour… Il ne lui manquait plus que son aura glacé, pour de nouveau, être crainte des autres.

« A-voue. »

Avouer quoi Anny ? Que tu l’as embrassé ? Ou alors que tu n’étais plus dans ton état normal… Dans tous les cas tu es fautive… Espérons que ton égo, n’en prendra pas un coup, car dur, dur sera la chute.

La chute fut plus rapide pour moi que pour elle… peut être étais-ce parce que le comportement que j’avais actuellement était moins éloigné de celui que j’avais habituellement, contrairement a elle qui était dans l’exact opposé. Dès que nos lèvres furent en contact mon esprit se mit a fonctionner à nouveau correctement, bien que pour le moment je n’avais pas besoin d’un sort pour être fasciné par la douceur et la tendresse du baisé que je donnais/recevais… Je crois que je comprend les êtres qui se vouent un amour tendre et sincère, si chaque sensation a cette qualité alors ce culte que se vouent les amoureux était justifié… Le problème pour le moment était que nous n’étions ni l’un ni l’autre amoureux il me semble et que je risquais ma peau pour le moment… Parce que je doute que la fille que j’avais rencontré plus tôt dans la journée au centre ville apprécier réellement la scène. Pourtant je ne me retirais pas parce que la Anny du parc ne risquait pas d’apprécier de se faire jeter brusquement… Bon on va la laisser faire elle arrêtera le moment venu.

Finalement nos lèvres se séparèrent naturellement… Et je tombais face à face à la vision enchanteresse de celle qui m’avait été autrefois décrite comme la reine des glace, dans un attitude plus que naïve en train de sourire et de……….. ROUGIR ?! Je crois que j’aurais put boire l’alcool que je veux, ou prendre n’importe quel produit pas net existant au monde, j’aurais quand même pas eu cette vision là (ni même osé imaginer la moindre chose qui c’était déroulé ici pour tout dire). D’ailleurs….il c’était passé quoi d’ailleurs ? Pour tout dire j’avais un peu l’impression d’être un lendemain de cuite… une mémoire a peu près correct puis un trou monumental entre un événement et l’instant du réveil. Bon j’avais aussi des réveil moins brutaux…Parce que se retrouver a embrasser LA fille la plus inaccessible de l’établissement en guise de réveille je vous garanti que c’est brutal (surtout que vous vous demandez quel moyen illicite vous avez employé, et surtout comment vous allez finir…. La pour le coup je me voyais bien plonger dans un pastis géant pour faire le glaçon.)

Bref toujours est-il que plus beau est le rêve plus le retour a la réalité est dur….. Et pour une raison qui n’échappera a personne, a mesure que Anny et moi nous séparions(parce que j’étais aussi pressé qu’elle, si ce n’est plus, d’en finir avec ce contact.), un frisson d’effroi me traversait de plus en plus… En temps normal j’aurais appliqué le plan OFLC (On Fou Le Camp), mais vu le pouvoir de ma chère amie c’était pas l’idéal. Aie….j’ai cru entendre mon nom… Et rien que le ton de sa voix me promettait une mort lente et douloureuse, pourtant techniquement c’était elle qui m’avait embrassé et pas l’inverse… A tiens retour de mémoire j’arrive a me souvenir des trois secondes avant le réveil \o/… Par contre me faudrait un peu plus que ça pour expliquer ce qui c’était passé.

Je laissait Anny accomplir toute la gestuelle qu’elle jugeait nécessaire pour m’interpeller, tandis que j’essayais tant bien que mal d’activer mes neurones pour avoir un souvenir quelconque de comment mes lèvres s’étaient retrouvées sur les siennes… Bizarrement cette fille avait un don pour me donner l’impression de me faire transpercer par un milliers d’épée a chacun de ses mots… Et le « Avoue » ne fit que renforcer cette impression, un unique mot qui signifiait que j’avais vraiment intérêt a prier pour que la mémoire lui revienne si je tenais a ma propre vie (parce que je doute que je sois très crédible en disant « c’est toi qui m’a embrassé ».

Je me levais du banc et fit quelques pas pour m’éloigner… Et à mon grand soulagement je ne me cognait pas à la bulle qui semblait avoir disparut… Une minute ça veut dire que la condition pour qu’elle dégage c’était ça ?! Bon avantage j’avais plus ou moins une explication concrète à ce qui venait de ce dérouler. Cependant je ne suis pas sur que cela lui convienne forcément… Enfin bon qui ne tente rien n’a rien…Et surtout si je ne tente rien je suis mal barré.

« Je dirais que nous avons fait ce qu’il fallait pour se débarrasser de ce maudit champ de force… Et… »

Le dire ? Ne pas le dire ? Très bonne question, elle risquait de ne pas apprécier de l’apprendre, mais bon en même temps j’allais pas non plus dire que j’avais profité d’elle… Bon reprenons les bonne vieilles habitude. Je sortis la pièce de ma poche et la lançait en l’air, pile je passe sous silence, face j’explique le peu de souvenir que j’en ai… La pièce tournoya en l’air un simple instant qui me parut être une éternité pour retomber dans ma mains en un resplendissant Face… Bon ne me restait plus qu’à me jeter à l’eau(ou a la glace plus précisément). Je me tournais vers Anny pour lui faire face… bien que l’endroit ait perdu quelque degré, bizarrement je ne percevait pas son aura glaciale… Le contact que j’avais eu avec elle m’empêchait de la ressentir ou elle ne l’avait pas remise ? Enfin là n’était pas la question :

« Et pour le peu de souvenir que j’en ait il me semble que c’est toi qui a pris les devant. »

Hum….tiens nouveau flash-back…moi en train de…L’embrasser dans le cou ?! J’image me marqua tellement par son réalisme et part le fort souvenir de toute les sensations que j’en avais que mes joue se tintèrent de rouge et que je ne put que détourner les yeux en regardant le sol me grattant la nuque d’une mains a cause d’un tic du à cette même gêne.

« Bien que je que souviens aussi avoir aidé un peu. »

Franchement il faut avouer que j’étais loin d’être motiver pour tout me rappeler, les situations pas forcément désagréable, mais ô combien gênante qui me revenaient petit à petit, m’effrayais un peu, car elles me montrer comme quelques chose que je ne voulais pas être : Un être amoureux…

Le champs de force avait été détruit… Le seul bon point, dans cette histoire abracadabrantesque. Sa deuxième phrase, déclencha un souvenir en elle. Elle… Elle l’avait embrassé ? Ou était-ce juste une illusion ? D’après ses propos, ça semblait réel… Elle se rétracta immédiatement. Sa respiration, était saccadé, s’en était… trop. Son premier baisé, elle l’avait donné, à quelqu’un comme… lui ? Ce n’était pas le dernier des laiderons, mais , Anny ne se voyait avec personne, et encore moins, avec quelqu’un, qui lance une pièce pour prendre des décisions. D’ailleurs, elle ne pensait pas du tout donner son premier baisé tout court… Ce qui la peinait de plus, c’était qu’il ne la craindrait plus désormais, et la Princesse des Glaces, détestait ce sentiment. Surtout, que son aura glacé, n’avait pas fait son retour, comme-ci, elle ne pouvait apparaître devant lui.

Elle n’avouera pas, beaucoup trop gênée, pour dire le moindre mot. De toute façon, pour l’Universitaire, tout était de la faute d’Uriel… Lâche me diriez-vous ? Non, juste trop coincée, assumer ce baiser, apparemment sans trop grande conséquences. D’rodinaire, si une situation similaire, c’était produite, elle aurait lapider, cette personne mais là… c’était comme-ci, quelques choses la retenait… Elle ne pouvait ni le lapider – dommage – ni même le blesser. Elle se sentait impuissante, face à lui. Chose inhabituelle, pour la Princesse des Glaces, qui se sentait souvent au dessus des autres. Son regard pourtant, si il le croisait, aurait put le glaçait sur place, tellement il était froid, mais son corps, semblait impuissant, comme déconnecté à son cerveau.
Pourquoi, lui aussi d’un coup, paraissait-il gêné ? Il semblerait, qu’elle avait raté un épisode… Autre souvenir… Maintenant, elle pouvait tout rejeter, sur ses épaules, sans remords, c’était bien à cause de lui… Étrangement, son teint, qui avait de nouveau blanchit, redevint rougeâtre, malgré elle. L’Allemande, était à la fois, gênée, et irrité face à son impuissance, devant la situation, qui tournait, peu à peu, à l’avantage du blond… Les deux universités, par leurs attitudes, ressemblaient à deux primaires.

« Uriel… »

Ce n’était pas la première fois qu’elle prononçait son nom comme cela. Ce n’était pas comme tout à l’heure, où on pouvait avoir l’impression, qu’elle voulait le lapider… Enfin, si toujours, mais c’était, comme masquée, elle se sentait obligée de le flatter, car elle s’apprettait à lui demander une faveur. Faveur, qu’il serait obligé d’accepter. Son regard, était tombé au sol, elle le regardait plus, non pas parce qu’elle ne pouvait plus, mais elle n’était pas du genre à demander des faveurs, encore moins à quelqu’un comme lui… Enfin, la fin justifie les moyens.
Le timbre de sa voix n’avait pas changé, sa nonchalance, était reconnaissable entre mille. Elle se mit enfin à parler.

« J’aimerai, que tu n’en parles à personne… »

Il devait bien s’en douter… qu’elle demanderai cela. Sa réputation d’ice doll, s’emietterai, en quelques secondes, si on apprenait cela. Non pas qu’elle aimait sa réputation, voir qu’elle y tenait dur comme faire, mais c’est celle-là, qui lui permettait, de rester à l’écard des autres… Et si celle-là était détruite… elle serait plus accessible aux autres, et on se permettrait de l’approcher à tord, et à travers. Et ça rien que de l’imaginer, elle ne voulait même pas l’imaginer, ça serait trop dur à endurer. Pour en rajouter une couche, et être sur, que cela restera entre les feuillages de la cours intérieur, elle ajouta.

« Merci… »

C'est petiit, tout petiit °°"
Pardon, c'est nul T^T

Le scène était amusante et surtout relativement mignonne pour le coup, la princesse des glaces qui refusait d’admettre la vérité car la trouvait trop gênante, c’était si dur que ça de devoir se rappeler de m’avoir embrassé ? Remarque il s’agissait peut être de son premier baisé vu son comportement… Du coup ça devenait plutôt compréhensible n’est ce pas ? Enfin c’était amusant en un sens de la voir haleté et se faire surprendre par le comportement qu’elle avait dans ses propres souvenirs, enfin amusant jusqu’à un certain point, parce que bon , premièrement je ne me marrais pas forcément a ennuyer les gens, et surtout que plus elle réfutait ses souvenirs plus la situation allait être problématique pour moi. Parce que ça voulait dire qu’elle n’acceptait pas ce qu’elle avait fait et que donc elle n’acceptait pas ce que je l’affirme et n’allait pas tarder a me geler sur place.

Le plus étrange dans cette situation était je pense le fait de la voir rougir sans l’influence d’un sort quelconque, gêné ? énervée ? peut être les deux qui sait, c’était moins troublant que tout a l’heure car la elle ne souriait pas, et ne m’offrait pas un visage quasi angélique. Enfin cela restait assez mignon a voir, cette fille avait d’énorme atout d’un point de vue beauté, le problème était qu’elle ne les montrait pas. Je n’étais pas vraiment un grand dragueur ou un admirateur de la beauté, mais c’est juste que si cette vision avait réussit a m’émerveiller nulle doute qu’elle pourrait inspiré de nombreux artiste… Ce serait amusant la princesse des glaces devenant une muse de lumière vous ne trouvez pas ? Enfin bon toujours est-il que malgré sa gêne et son apparent refus de me regarder elle m’appela, enfin m’interpella, mais le ton était différent, non pas que l’envie de me tuer ne transfigure pas dedans, c’est juste qu’il y avait se léger ton innocent forcé, comme celui d’un enfant qui s’apprête a demander un nouveau jouet à ses parents. La demande était pourtant si prévisible et pourtant si spéciale, ce serait un peu le cas d’une fille qui vous demande de ne pas dire a son petit ami qu’elle vous a embrassé, sauf que la il fallait remplacé le petit ami par la solitude, donc il ne fallait prévenir personne de ce fait, et garder la vision angélique enfouie dans mes souvenir… Avec un colloc qui lit mes pensées sans le vouloir et un meilleurs pote qui peut voir mon passé ça allait être simple soit dit en passant. Enfin bon j’allais pas lui dire : non désolé je peux pas mes potes me le permettrons pas. Je m’arrangerais avec eux pour que ça ne s’ébruite pas de toute manière :

« Pas de problème j’accepte… Cependant tu ne verra aucun inconvénient si je me permet d’ajouter une condition ? »

Habituellement les condition et les closes dans les contrats c’était pas vraiment mon truc, mais la j’avais personnellement besoin d’imposer celle la, c’était égoïste d’un certain points de vue, en même temps c’était aussi pour elle que j’allait dire ça, je doute que ça lui plaise mais bon, depuis qu’elle était a l’académie je ne l’avait jamais vu avec une seule personne (bien que quasiment tous fantasmaient une fois dans leur vie sur elle). Au fond c’était dommage qu’elle reste aussi seule, bien que je me mêlais de ce qui ne me regardait pas, atteindre au moins le stade d’ami ne me semblait pas si mal.

« La condition devrait être assez simple. »

Tout en disant cela je souriais, tandis qu’une lueur amusé apparaissait dans mes yeux, je savait exactement ce que j’allais demander, je savais à quel point cette condition serrait dure a respecter pour elle, mais je savais aussi combien le résultat serait resplendissant si jamais elle y arrivait. Cela la mettrait probablement dans l’embarra que je fasse une telle demande mais c’était mon choix après tout.

« Tout à l’heure lorsque je me suis réveillé j’ai vu quelques chose d’assez particulier. »

Tout en disant cela je m’approchais d’elle, je pris ensuite doucement sa mains et commença a faire le tour de sa personne avec des mouvements amples et gracieux, un genre de danse en fait, spectacle assez étrange a voir de ma part, mais bon j’aimais bien entretenir une petite dose de suspens, vieille habitude de joueur et de bluffeur.

« Lorsque le charme c’est dissipé ma première vision a été ton sourire, un sourire resplendissant appuyé par la rougeur de ta peau sur l’instant et par la féerie du décor. »

Enfin me stoppa devant elle je m’inclinais et posait un léger baisé sur ses lèvres avant de finir :

« Si vous vous efforcé d’être capable de me faire revoir cette scène un jour ce qu’il c’est passé ici ne s’ébruitera jamais, même si je dois en mourir. »

Aurais-je vraiment dût succomber à la tentation ? Tentation qui était de l’embrasser et qui sans le vouloir, me mènerait tout droit, sur le chemin de l’enfer. Alors que je me disais que l’histoire serait rapidement réglé, qu’enfin j’aurai ma paix, et que ce fâcheux souvenir, s’effacerai lentement en ces lieux, il fallait, qu’il y ait cette condition… Faisait-il exprès, de toucher un point sensible, ou son insouciance l’avait menée tout droit, vers mes faiblesses ? Peut importe les moyens, le résultat était malheureusement le même. Garçon comme les autres à ma vue, je ne comprenais pourquoi, je ne pouvais le lapider, chose que j’aurais fait d’ordinaire, si une quelque conque personne, avait osé me tenir tête…

Assez simple disait-il ? Le sourire est une chose, que je ne connaissais plus, chose que j’avais effectuée pour la dernière fois, il y a trop longtemps, pour me souvenir de la façon dont on le faisait. Or, si je n’acceptais pas… Adieu solitude et tranquillité. Pourtant, j’avais l’intuition, que même si je refusais, il ne ferait rien. Enfin, je ne pouvais me permettre, de prendre le risque de le tester, maintenant, qu’il détenait son « destin » entre ses mains. Ses allures de poète improvisé, ne faisait que conforter l’opinion que j’avais envers lui.

Personne ne m’avait encore parlé comme cela. Devrais-je apprécier son audace, ou au contraire mal le prendre ? La n’était pas la question, car je me sentais comme dans un rêve de petite fille, où, j’entendais ce que je voulais entendre et pour une fois, il n’avait pas peur de moi, j’avais endossé le rôle, de petite fille fragile… ou pas. Quand il s’approcha, et qu’il prit ma main, je ne pu même pas, faire un pas en arrière, emportée par le flou, de cette assurance inconnue. Non, je n’ai pas changé, mais croyez vous vraiment, que je contrarierais quelqu’un, qui tenait mon destin entre ses mains.
Emporté par cette optique féerique, comme un poisson dans l’eau, princesse déchue, je ne savais comment regagner mon trône de Princesse des Glaces. Alors, qu’en moi, je me demandais si les comptes de fée pouvaient exister, j’avais l’impression d’avoir la démonstration devant mes yeux. Si seulement le Prince, connaissait vraiment le fond de la Princesse, je doute qu’il daigne encore se représenter devant sa personne. Ce sourire qu’il recherche tant, je vous le dis, est empoisonné, car le seul faîte de rester avec moi, pour essayer de l’obtenir, ne lui apportera que coups et blessures… Croyez-vous vraiment que je le laisserai intact, alors qu’il vient de m’embrasser ? L’envers du décor, n’est pas toujours comme on pense. Alors que je plongeais mon regard dans le sien, mon regard cristallin, exprimait tous les sentiments, que je ressentais. Une envie atroce de lui planter un couteau dans le ventre. Violente ? Jamais…

« Il ne faut pas tenter le diable mon cher… »

Qu’est-ce qui m’en empêchait ? Quelques choses de tout aussi atroce, que les blessures que je rêvais de lui infliger. Je lâchais délicatement sa main, me demandant, toujours, si j’acceptais les closes de ce contrat. Ce n’était pas dans mon genre de mentir, et je ne pourrais promettre, quelques choses d’irréalisable, même pour retarder cette échéance. Le vent, qui soufflait lentement sur nous deux, balayant, les quelques feuilles qui se trouvaient au sol, ainsi que quelques mèches, de ma chevelure dorée.

De fil en aiguille, je comprenais, que pour respecter ce contrat, je devrais, un jour, voir plusieurs, le revoir, alors que je n’en avais aucunement l’envie, pourtant, c’est ce qui risquait d’arriver. Doucement, je me rapprochais de lui, mon corps, contre le sien, j’approchais dangereusement mon visage vers le sien, pour lui susurrer, quelques mots à l’oreille.

« Un jour peut-être nous nous reverrons, et… je vous laisse écrire la fin de l’histoire. »

Je m’éloignais, lentement de lui, puis avant de m’en aller, mes doigts, toujours froid, frôlèrent les siens. Je partie ensuite dans le sens inverse de notre arrivée, empruntant ainsi, un chemin, perdu dans les feuillages de la cours reculée des Universitaires… Le reverrais-je un jour ? Je ne savais pas, mais ce qui était sûre, c’était que cette journée, aucun de nous deux, ne l’oubliera pas de sitôt. Cendriella has left, but she will come back one day.