J'ai juste un voeu...tu le réaliseras ? [ PV YK] [ Terminer ]

Sakura était revenu depuis un mois maintenant à l'Académie, elle n'avait pas été une seule fois en cours, mais les professeurs ni des patrouilleurs ne lui avait ordonné de s'y rendre. Est-ce que finalement à l'évènement de la St-Valentin, le directeur ne l'avait pas vue ? Peut-être...c'était même la seule explication possible. Son nom sur les panneaux, n'avait rien du lui dire car après tout Sakura était courant comme prénom, il n'avait pas retrouvé la mémoire. Un bon présage !

Si tout allait pour le mieux...pourquoi la fillette était-elle penchée sur la fontaine, une pièce à la main, sur le point de basculée dans l'eau ? Tous simplement parce que dans l'univers de la petite fille, rien n'allait jamais bien ! Après tout n'était-elle pas encore ici ? Malgré tous ses bon présages ? Ce qui était le pire pour la gamine, pour l'heure actuelle, n'était pas d'être encore dans cette prison mais bien d'avoir perdu Dolly !

Comment est-ce que Sakura aurait-elle pu perdre sa poupée de chiffon, alors qu'elle l'avait constamment sur elle ? La brune aurait bien voulu donnée une explication mais elle n'en avait pas. Elle se baladait dans la cours, elle se demandait si elle pouvait apercevoir Mii, Kirua ou même Yozo, surtout Yozo en faîte, elle avait réussi à apprendre au détour d'un couloir, que celui-ci était liée au directeur. Comment ? Elle ne le savait pas exactement et c'était pour découvrir cela qu'elle était venue ! Le drâme se passait dans les quelques minutes qui suivi, un bruissement de vent particulièrement violent arrivait droit sur elle, pour protéger son visage, elle avait mis ses deux mains en avant, une des deux tenait Dolly. Quand elle rouvrait les yeux, c'était pour constater que sa poupée n'y était plus. Paniquée, la gamine avait chercher chaque recoin de la cours, sans retrouver la moindre trace, du jouet.

Sakura avait retenue ses larmes, plus qu'une arme, c'était une réelle trésor qu'elle perdait, c'était l'unique lien qui la raccrochait à sa maman, dont elle ne savait même plus le visage ni même l'odeur. Cette poupée était également sa confidente, celle qui avait partagé toutes ses peines et ses souffrances.

Tandis qu'elle sillonnait l'école comme une âme en peine, à la recherche de son bien, ses pas la conduire à une grosse fontaine. Le bruit de l'eau, lui avait fait relevé la tête, elle lisait l'épitaphe marquer sur le bassin. Un sourire plein d'espoir, elle s'avançait vers l'édifice.

C'était ainsi que la petite fille en était réduite à lancée une pièce dans la fontaine, elle avait vu faire ca dans un livre, elle ne savait pas si cela exauçait les voeux mais elle était prête à tout essayer pour retrouver sa chère Dolly. Elle serra très fort la pièce, prêt de son visage avant de la lâchée.

- Fait que je retrouve ma poupée, Madame Fontaine ! Sakura s'assied ensuite au bord de celle-ci, elle regardait la pièce descendre encore et encore avant de toucher le fond. Elle regardait rapidement autour d'elle mais rien ne se faisait. Elle en déduisait donc qu'elle devait attendre.

Invité

Tandis que la petite Sakura se tenait près de cette fontaine, une silhouette s'était subrepticement glissé non loin d'elle, se masquant du mieux qu'il le pouvait derrière un arbre afin de ne pas troubler le repos de la fillette. Ce sourire qu'elle venait de faire, un sourire emplit d'un espoir profond, troubla l'homme qui s'était rapproché d'elle : pourquoi portait-elle ce signe d'espoir sur le visage ? Paradoxalement, elle semblait aussi très triste, comme si quelque chose de difficile lui était tombé dessus. Cette simple image était délicate à gérer pour cet observateur de l'ombre, lui qui s'était promit de protéger Sakura il ne comprenait pas ce qui se passait. Il l'a connaissait bien, peut-être même mieux que beaucoup qui la côtoyait au quotidien et un détail lui sauta de suite aux yeux... Où était donc passé sa poupée ? Jamais elle ne se séparait d'elle, jamais elle ne sortait sans cette fameuse Dolly, un cadeau que lui avait offert sa mère lorsqu'elle était encore enfant. Que s'était-il passé ? Alors qu'il se questionnait, Sakura prit la parole.

Les paroles de la petite fille touchèrent l'homme qui restait caché derrière son arbre. Elle venait de jeter la pièce qu'elle avait tenu jusque là avec une certaine anxiété. La pièce toucha la surface liquide avant de s'enfoncer dans les profondeurs de la Fontaine. Il fallait être bien jeune et bien naïf pour croire que cette fontaine exaucerait son vœu... Pourtant il ne pouvait la juger. Le cœur enserré par une émotion qu'il n'avait pas d'ordinaire lui si froid, il prit finalement la décision de se mettre à jour. De toute façon que risquait-il ? Elle l'avait oublié depuis tant d'années et il ne lui en voulait pas : subir autant de tortures si jeune ne laissait personne indemne. Pas même la plus courageuse des enfants. Sortant de l'ombre, l'homme s'avança vers Sakura. Le visage fermé, les cheveux tombant sur ses épaules, sa veste à demi ouverte, Yukimura se rapprocha de sa cousine. Cette dernière venait de tourner son visage vers lui, surprise de voir une autre personne qu'elle n'avait apparemment pas sentit jusque là. Se posant au rebord de la fontaine sans un mot, Yuki prit une grande bouffée d'air avant de prendre les devants et de s'adresser à la petite. Les émotions qu'il cachait parfaitement bien manquèrent tout de même d'étouffer sa voix mais finalement de longues années à se montrer ostensiblement froid et distant avec les autres eurent les effets escomptés.

- Eh bien petite ? Tu m'as l'air si triste que je me permet de venir te voir. Alors ? Veux-tu bien me dire ce qui peux te rendre si malheureuse ?

Une voix chaleureuse mais il ne put réprimer un ton légèrement cassant dès ses premiers mots, même s'il s'était rattrapé par la suite. En espérant que cela ne perturbera pas Sakura. Pourquoi ne pas avoir donné son prénom ? Pour le moment cela n'était pas indispensable et il préférait attendre avant.

Sakura fixait l'eau avec espoir, tout était possible à Takuestu, alors pourquoi pas une fontaine qui réalisait les vœux ? L'enfant restait là sans bougée, concentrée sur son objectif, quand elle fut contrainte de relevée la tête. Quelle ne fut pas sa surprise, à quelques pas d'elles, un homme. Elle ne l'avait pas entendu arrivée, elle l'observa vivement, sa façon dont ses cheveux tombaient sur un visage trop pâle lui donnait un visage fermé. Méchant ou pas ? La petite fille, ne savait pas réellement le déterminer mais il était sûr, qu'elle était sur ses gardes.

L'inconnu venait s'installer sur le rebord du bassin, automatiquement, Sakura recula pour laisser un espace plus grand, que la promiscuité soit presque impossible. La petite fille ne pouvait s'empêcher de l'observée, plus que la crainte, c'était une réelle curiosité qui animait ses prunelles. Elle n'avait jamais vu cet adulte, il semblait très différent d'ailleurs des autres grandes personnes qu'elle avait connue jusqu'ici.

- Eh bien petite ? Tu m'as l'air si triste que je me permet de venir te voir. Alors ? Veux-tu bien me dire ce qui peux te rendre si malheureuse ? La voix c'était faîte froide presque cassante même, la fillette manqua même de sursauter mais elle se contrôla, surtout parce que l'intonation c'était radoucie par la suite. Ce changement de langage n'attira pas la sympathie de la gamine; elle trouvait même cela étrange.

- Je suis pas petite ! Déclarait-elle d'une voix ''princière'' j'ai déjà 10 ans et je mesure 1m35 ! Pourquoi je te dirais ? T'es peut-être un méchant adulte toi aussi ! A ses mots, Sakura sauta de la fontaine pour se retrouver encore plus loin de l'inconnu et prête à fuir en cas de problème. En temps normal, la petite fille, aurait joué sur son minois, elle se serait fait passer pour plus adorable qu'elle ne l'est mais sans sa Dolly, elle était aussi bien désarmée physiquement que moralement.

- C'est peut-être même toi qui as volé ma poupée ! La voix de l'enfant était pleine de reproche, ce qui aurait pu être plus crédible si la gamine ne se trouvait pas à plus de 5 mètres du jeune homme, ni si son air boudeur, la rendait tout simplement craquante.

Sakura avait cependant clairement choisi de faire l'enfant, elle essayait d'étudier l'expression du brun, mais son visage semblait être en granit. Comment pouvait-elle savoir si c'était une personne gentille ou non ? Il avait peut-être vraiment pris sa poupée ? Elle essayait de réfléchir posément à un plan dans les deux cas de figure mais son esprit était vide...

Takuestu no Gakuen et la piscine… une grande histoire d’amour qui se transmet de génération en génération.

Après la sympathique fête de la St Valentin, certain auraient pu penser que l’administration calmerait les jeux d'eau pendant quelques temps…C’était bien mal connaître cette mesquine académie. Les professeurs de sport, ou plus exactement, le professeur des collégiens, avait en effet jugé original de continuer le cycle sportif sur cette lancée.

Alors, pourquoi l’intriguante(-pour ne pas dire légèrement folle-) Kunimoto-san se promenait-elle tranquillement dans l’enceinte de l’académie à la recherche de la cafétéria me demanderez-vous ? Disons, pour faire simple, que cette dernière avait été vacciné pour un bon moment contre les eaux chlorés. D’ordinaire, elle n’aimait déjà pas la piscine, alors, lorsque le professeur, un charmant petit soldat de l’académie que l'on adorait detester, avait demandé qui se retrouvait dispensé pour le cours de natation du jour, la jeune fille avait levé l’air de rien la main. Puis, de son visage respirant l’innocence même, avait adopté son regard brillant et larmoyant pour annoncer au professeur futur piégié d'un ton angélique:

« Monsieur…Je ne pense pas pouvoir faire sport aujourd’hui… Je me suis tordue la cheville hier alors que… »

L’attention du professeur étant capté, seconde phase de l’opération enclanchée: rougissement mignon sur demande.
« Que…je m’entraînais avec Matsuri-sensei…Enfin, si vous le voulez vraiment…Je pense que je peux… » Continua-t-elle sur sa lancée, faisant mine de se lever du banc de piscine puis de vaciller.

L’homme toussota, gêné car il lui aurait normalement fallu un certificat médical. Son regard se porta derrière la jeune fille, comme si il réfléchissait devant ce cruel dilemme cornélien, puis, erreur fatale, recroisa celui de la demoiselle Kunimoto.

« Hum…bien, vous serez dispensée pour aujourd’hui. » lança-t-il d’un ton bourru en détournant vivement ses iris noir, honteux d’avoir lâché prise si rapidement.

...
Quelques pas boitillant plus tard, Yuka sortait du bâtiment, direction la cafétéria. Ce n’était pas dans ses habitudes de mentir, au contraire, elle était de nature assez franche. Mais, avec un professeur à la solde directe de ce pervers de directeur, cela ne comptait pas n’est ce pas ?

Déjà embarquée sur le chemin terreux des primaires, l’actrice professionnelle ne boitait plus du tout. Elle s’arrêta un instant près d’un arbre afin de saisir l’élastique qui lui lacérait son poignet droit, puis, d’un geste ample, s’attacha rapidement les cheveux en une queue de cheval basse, ne laissant que quelques mèches près de ces yeux car elles demeuraient encore trop courte pour rester dans sa coiffure rapide. Yuka allait reprendre sa route tranquillement, lorsque des voix attirèrent son attention :

« -Mais non, il faut la jeter. »
« -Non, la brûler ! »
« -Et si on l’offrait à la maîtresse ? »

Trois voix différentes, pour trois petites garçons différents. Mais, pourquoi n’étaient-ils pas en cours ces trois là ? La SA ouvrit la bouche dans le but de les interpeller et de leur demander, lorsqu’un objet légèrement informe attira son attention. A pas feutrés, elle se glissa près du primaire qui le tenait et murmura près de lui un :
« Bouh. »

La réaction escomptée ne se fit pas attendre, et le petit rouquin bondit de surprise une dizaine de centimètres plus loin.

« Je ne savais pas que les garçons jouaient à la poupée… » Fit-elle remarquer l’air ailleurs, semblant ne pas prêter attention aux doigts crispés du garçonnet qui cachait le jouet comme il pouvait derrière son dos.

« Une poupée ? Quelle poupée ? » Tenta-t-il peu sûre de lui.

« Hum…je ne sais pas…le petit chiffon derrière ton dos peut-être ? »

Encore une fois, la réaction des trois enfants ne l’étonna pas, ce n’était pas stéréotypé, simplement du vue et revue. Il lâcha brusquement la poupée de chiffon qui tomba mollement sur le sol alors que ces deux camarades le pointaient du doigt en criant « c’est lui ! Nous on a rien fait ». Critique face à laquelle la répartie aurait pu être plus original « Ce n’est pas vrai ! Je l’ai trouvé par terre c’est tout ! ». A cette vision, Yuka ne put réprimer un sourire tellement cela lui rappelait de souvenirs (que l’on ne citera pas ici pour éviter de rallonger le RP inutilement…).
Pourtant, plutôt que de les observer attendrie, leur aînée aurait du ramasser rapidement l’objet de la dispute car un violent coup de vent s’éleva alors. Par reflex, Yuka agrippa sa jupe courte, lui évitant de révéler ses sous vêtements aux âmes innocentes ici présentes. Mais, elle n’avait de ce fait pu s’emparer du morceau de tissu qui s’était envolé directement dans les branches d’arbre.

Ah ba c’est malin…pensa-t-elle avant de remonter ses manches sous les yeux médusés des petits.

Et, sans réfléchir plus que ça, voilà notre Yuka cherchant une prise pour démarrer son ascension sur le chêne. Le vent ne lui facilitait guerre les choses, pourtant elle réussit à atteindre la branche où s’était coincée la poupée. Le réel problème qui faillit lui coûter une vraie raison de ne pas faire sport la prochaine fois, vint à ce moment là. Alors que la collégienne, s’agrippant de sa main droite à l’écorce, tendait doucement, millimètre par millimètre avec mille et une précautions, sa main libre aux bracelets cliquetants vers ce qu’elle devait ramener au sol, sa prise au niveau du pied glissa soudainement, l’entraînant dans une chute bien trop rapide pour être préméditée.

Les années d’entraînements pouvant parfois servir, Yuka réussit à amortir sa réception sur ses chevilles qui, ne supportant pas le choc trop intense, décidèrent de la faire tomber vers l’avant. Elle eut tout juste le temps de relever le jouet plus dangereux qu’il n’y paraissait au final, avant de tomber les genoux dans la terre.

Quel mauvais exemple cette sempai faisait pour les primaires emplis d’envie de jouer à Tarzan à leur tour. Cependant, plus responsable qu’on n’aurait pu le penser, elle leur fit bien comprendre que le spectacle était maintenant terminé, et, qu’il était grandement temps d’aller en cours. L’un d’eux tenta bien d’ouvrir la bouche pour protester, mais, la SA le fit taire d’un simple sourire carnassier.

Bien… récapitulons, Yuka, collégienne à ses heures perdues, se dispensait de sport pour aller déjeuner, elle tombe sur un groupe de garnements, manque de s’étaler gauchement par terre mais récupère une poupée…

Et maintenant ? A seize ans, elle était peut être devenue un peu vieille non pour jouer à la poupée ? Bien que même lorsqu’elle en avait eu l’âge, la petite n’y avait jamais vraiment jouer
. Ce n’était cependant pas pour cela qu’une autre petite fille n’en avait pas besoin.
Et, c’est dans cette optique que Yuka s’engagea dans le bâtiment des primaires à la recherche d’un comptoir aux objets trouvés, ou, à défaut puisqu’il ne fallait pas trop rêver, d'un professeur à l’âme charitable en ce bel hivers qui s’occuperait de remettre à son possesseur ce nécessaire de survie enfantin.

Ne souhaitant ni déranger un cours ni se faire voir en train de se balader pendant les heures de cours, elle jugea plus prudent de passer par derrière. De plus, ce passage restait des plus agréables puisqu’on n’y avait installé la fontaine aux vœux. Ne sachant trop si elle devait encore croire aux vœux ou non, Yuka se dit qu’il serait amusant d’aller jusqu’à y jeter une pièce. Mais, la présence d’une fillette de dix ans et d’un adolescent bien plus âgé la refreina quelque peu. Bien malgré elle, ses oreilles entendirent pourtant la fin de leur conversation :

« C'est peut-être même toi qui as volé ma poupée ! »

Ces mots la décidèrent à s’approcher à leur hauteur. Tenant toujours dans ses bras la poupée de chiffon, Yuka la lui tendit en parlant d’une voix douce et calme que peu de gens lui connaissaient :

« Ce ne serait pas ta poupée cuty angel ? Je l’ai trouvé par hasard dans la cours…le vent avait du l’emporter. »

Pas la peine de lui raconter les épisodes précédents, ce maigre résumé devrait probablement suffir à la petite qui venait de retrouver une infime part d’elle-même. Elle était mignonne, incroyablement mignonne même pour une primaire avec ses petites couettes châtaignes tirant sur le blond, et son caractère de grande sœur prenant le dessus, elle n'avait pu résister à l'expression du visage de l’enfant et en avait même oublié le jeune homme à ses côtés. Pourtant, celui-ci ne faisait pas parti de la catégorie des gens que l'on n'oublie aisément, se classant dans les beautés de glace dont le mystère ajoutait du charme à l’élégance naturel. S’en rendant brusquement compte, elle lui adressa un sourire en le salua :
« Bonjour, excusez moi, je dérange peut-être… »

Bon…il fallais l’avouer, son ton n’inspirait aucunement le regret que des excuses sont sencées procurées, mais, il ne faut pas trop en demander non plus.

Invité

Blessante... Les paroles de Sakura ne laissaient absolument aucun doute sur la crainte qu'elle éprouvait vis à vis de Yukimura. Pourtant il s'y était habitué, il s'y était entraîné même : la réaction était des plus logique et l'accusation dont elle venait de le gratifier prouvait à quel point la perte de cette poupée handicapait la petite fille. Se méfier des "méchants adultes" était d'ailleurs une idée judicieuse et malgré son jeune âge elle semblait vouloir se protéger d'eux. Dix ans... Elle avait bien grandit depuis leur dernière « vrai rencontre » et Yuki le savait très bien. Sans le savoir, la petite Sakura avait face à elle son grand cousin, un jeune homme qui avait jusqu'à sacrifié sa liberté pour être auprès d'elle et essayer de veiller sur son avenir qui ne serait sans doute pas rose. Mais ceci allait devoir rester caché pendant encore très longtemps. D'ailleurs peut-être même que jamais elle ne découvrirait le pot aux roses et peut-être que cela était mieux pour elle. Poussant un petit soupir inaudible suite aux propos de Sakura, Yukimura leva les yeux sur elle pour amorcer une réponse.

Malheureusement, alors qu'il allait ouvrir la bouche, un bruit non loin d'eux attira son attention : une jeune femme s'approchait d'eux et se posta à proximité de Sakura. L'instinct premier de Yukimura fut d'amorcer un mouvement vers elle, comme pour l'empêcher d'approcher mais lorsque son regard tomba sur la fameuse Dolly il s'arrêta net, restant là où il se trouvait et patientant le temps d'en apprendre plus sur elle. Très vite l'inconnue donna la poupée à Sakura qui restait ébahi devant son amie fictive qui venait de lui être rapportée. A la vue de cette joie visible sur son visage, Yuki se détendit même si sur son visage aucun changement majeur n'avait été à signaler. Masquer ses sentiments était devenu pour lui un automatisme, comme respirer ou cligner des yeux. Alors que la femme se relevait, elle posa son regard de nouveau sur lui avant de prendre la parole. Une fois douce, agréable, s'éleva alors dans les airs. Le jeune Komatsu ne se faisait pourtant pas d'illusions : le calme et l'assurance qui émanait de cette femme était proprement déroutante et malgré son intervention et ses excuses il paraissait presque évident qu'elle ne regrettait aucunement son intervention. Ce genre de personnage était trop rare de nos jours et malgré l'aversion qu'avait Yuki à s'adresser aux autres il ne put s'empêcher de répondre à l'inconnue.

- Tu ne déranges absolument pas. D'ailleurs je crois que sans ton intervention elle penserait encore que je suis le voleur de sa poupée.

Tout en parlant il avait négligemment désigné de la tête Sakura. Devoir paraître si froid et si en retrait vis à vis d'elle le gênait un peu mais cette distance était nécessaire. Il est vrai que Sakura et lui portaient le même nom de famille, mais ceci n'était pas rare dans leur pays et soupçonner un lien de parenté entre eux n'était encore jamais arrivé à ce jour.

- Puis-je connaître le prénom de la personne qui vient de m'innocenter ? Pour ma part, sache que je suis Yukimura.

Il avait volontairement employé le verbe "innocenter" en référence à l'accusation qu'il venait de subir. Depuis le début aucune expression n'avait encore été visible sur son visage même si son ton restait légèrement cassant, emprunt d'une méfiance sans limite envers toutes personnes qui se rapprochaient de lui ou de Sakura. D'ailleurs son regard passa un bref instant sur sa cousine avant de reprendre position sur l'inconnue. Ce petit jeu allait vite devenir lassant pour lui. Une légère brise de vent passa alors au travers des trois protagonistes, caressant doucement le visage de Yukimura et balayant ses quelques mèches de cheveux dont certaines tombèrent devant son visage. D'un geste élégant de la main il remit ses dernières en place tout en attendant une réponse.

La petite fille ne lâchait pas des yeux le brun, elle savait bien que le fusillait du regard, ne l'empêcherai en rien d'approcher, s'il le désirait vraiment. Elle n'avait que ce faible moyen de pression pour se défendre. La gamine ne s'était jamais sentie aussi démunie qu'a ce jour, pourtant elle avait déjà été un nombre innombrable de fois humilier, retrouver dans des situations pire que celle-ci.

L'enfant manquait de sursauté une nouvelle fois, une magnifique jeune femme venait d'apparaître, Sakura aurait pu être séduite par ses cheveux roux ou ses yeux noisettes, si elle n'était pas tant agacée de rencontrer autant de grande personne. Il fallait qu'elle soit sans défense pour que ceux-ci apparaisse comme enchantement ! Sakura était prête à lui ordonner de ne pas approcher que ses mots n'atteignirent jamais l'air. Un sursaut cette fois-ci bien visible s'emparait de l'enfant, elle avait du mal à ne pas tendre les mains vers l'adulte. Elle avait Dolly en main ! La brune retenait son souffle tous le long de la marche de la demoiselle.

« Ce ne serait pas ta poupée cuty angel ? Je l’ai trouvé par hasard dans la cours…le vent avait du l’emporter. » La voix était douce et nullement menaçante.

Si Sakura avait douté des bonnes intentions de son aînée, il n'en restait rien, un sourire rayonnant apparaissait sur ses lèvres quand elle saisit vivement la poupée, que celle-ci lui tendait. Elle murmurait un merci. Sa voix était incapable de sortir plus, tellement elle était heureuse de retrouvée sa seule amie.

« Bonjour, excusez moi, je dérange peut-être… » La petite fille allait répliquer quelque chose mais l'homme, qu'elle avait un peu oublié, fut plus rapide.

- Tu ne déranges absolument pas. D'ailleurs je crois que sans ton intervention elle penserait encore que je suis le voleur de sa poupée.

L'enfant restait un peu figée, même si c'était pas lui qui avait voler sa poupée, le brun lui faisait un peu peur, il lui rappelait son papa, lui aussi il parlait toujours comme ça. Quelqu'un avec la même façon de parler, pouvait pas être gentil si ? La gamine hésitait parce qu'a une époque son papa était pas méchant. Elle sentait un regard se posée sur elle, mais elle n'osait relevée les yeux de sa petite poupée.

Puis-je connaître le prénom de la personne qui vient de m'innocenter ? Pour ma part, sache que je suis Yukimura.

Sakura sentait ses joues chauffée, même si c'était une méchante personne, elle n'aurait pas du l'accuser à tord, elle l'avait peut-être blessée même. Prenant une bonne inspiration intérieur, elle approchait de quelque mètres de bruns, sans oser pour autant relever la tête pour rencontrer les yeux perçant ou même la mine sérieuse de l'adulte. Le vent prit un malin plaisir à soufflé une seconde fois, Sakura se cramponnait à sa poupée pour être sur de ne pas la perdre.

- Je...Je suis désolée Monsieur...j'aurai pas du vous dire ca. Elle ne savait pas se qu'elle devait dire de plus ou même faire. Avec le peu de courage qui lui restait elle composait sur ses lèvres un petit sourire et relevait la tête vers le jeune homme.

- Vous me pardonnez ?

"Puis-je connaître le prénom de la personne qui vient de m'innocenter ? Pour ma part, sache que je suis Yukimura."

Yuka lui offrit pour toutes réponses un demi-sourire amusé :

« Contente d’avoir pu être utile. Je m’appelle Yuka. »

Le ton de la voix qu’il avait employé ne la trompait nullement. Tout en restant poli, il gardait une certaine distance montrant à la jeune fille soit qu’il ne lui faisait absolument pas confiance, soit que sa présence l’intéressait à peu près autant que l’âge auquel il avait eu sa première dent de lait. Aucunement déstabilisée, affichant toujours un regard doux vers la fillette, elle les observait sans mot dire se « réconcilier » si l’on pouvait parler ainsi de cet échange.

Cette petite aux joues rosies lui rappelait vaguement son adorable soeurette qu’elle avait du quitter en arrivant à l’académie. De visage, toutes deux ne se ressemblaient pas du tout. De plus, Kisa n’aurait jamais osé accusé une personne, peu importe qui, de lui avoir volé un jouet. Elle se serait tout simplement effacée, se morfondant peut-être dans son coin un peu plus tard. Mais, cette façon mignonne de rougir et d’attendrir par sa bouille d’ange les cœurs les plus fermés, c’était tout elle !

La Kunimoto lâcha pensivement plus pour elle-même que pour les deux autres personnes présentes dans le jardin :

« Vous n’êtes pas d’ici tous les deux… »

Sous-entendu explicite qu’il fallait comprendre par cette simple phrase : « Vous êtes nouveaux, intéressant. »
Yuka avait été inscrite à l’académie depuis un bon moment déjà, ce qui signifiait que, même sans connaître tout le monde, étant donné le peu de section que Takuestu comportait, elle aurait du les croiser. Le problème ne pouvait provenir d’une défaillance de mémoire, que ce soit celle du visage ou celle des noms, puisque ce genre de garçon ne passaient pas inaperçu, soulevant tantôt murmures, tantôt soupirs sur son passage. Quand à la gamine, idiot à raconter comme cela, mais une poupée kawaii comme elle, Yuka l’aurait vu.

La SA s’assit sur le bord de la fontaine, laissant le vent jouer avec ses mèches si cela lui chantait, avant de continuer en s’adressant directement à Sakura, légèrement penchée vers elle, appuyant ses coudes sur ces genoux et posant sa tête sur ses mains :

« Tu ne connais donc probablement pas la légende de la fontaine aux vœux… »

La collégienne jeta un regard discret vers celui qui c’était présenté sous le nom de Yukimura, cherchant probablement un signe d’approbation ou, au contraire, de désapprobation ; même si, d’accord ou pas, Yuka n’en ferait qu’à sa tête. Mais, celle-ci ne se buta qu’à un masque de froideur….

Tan-pis…se dit-elle avant de reprendre d’une vois douce que les vieilles femmes utilisaient habituellement près du feu dans les chaumières lorsque la famille se réunissait durant une longue soirée d’hivers.

« Un an après la construction de l’académie, entra pour la toute première fois une petite fille qui disait avoir la capacité de parler avec les fées. »
D’un geste de la main, Yuka invita la primaire à se poser près d’elle.

« L’école avait encore peu d’élèves, et cette fillette que l’on avait surnommé Elwing- pluie d’étoiles en langage elfique d’après elle- fut la plus jeune que Takuestu n’ait acceuillit jusque là. La classe A fut créée spécialement pour elle. »
Tout en déclamant ces paroles sur le ton de la confidence, l’adolescente montra d’un signe de la tête l’emplacement de la dite classe.

« Elwing tomba amoureuse d’un sempai du collège. Un lycéen avait voulu utiliser son don pour jouer un tour aux professeurs, mais elle avait refusé en lui disant que les fées ne pouvaient que aider les gens dans le besoin. Il avait alors chercher à la frapper, mais le collégien était intervenu et l’en avait empêché. Elle ne sue jamais son don à lui, et, cela lui importait peu. Par contre, elle avait remarqué une chose… »

Elle laissa planer le doute un instant afin de marquer son effet avant de reprendre de façon à ce que ces mots apparaissent comme une soudaine révélation.

« …il s’absentait régulièrement. Parfois plusieurs jours d’affiler ! »

« Pourtant, même si elle devait parfois attendre des semaines entières sans pouvoir croiser son regard, Elwing gardait l’espoir de pouvoir le revoir le plus tôt possible et restait des heures entières assise à l’attendre ici. »

Yuka fit glisser sa main dans l’eau, laissant une onde se former puis mourir délicatement avant de reprendre.

« Quand elle fut au collège, on apprit que les fées avaient décidé de s’installer près de la fontaine et que c’était grâce à elles qu’Elwing continuait d’espérer que son amoureux lui revienne sain et sauf le plus rapidement possible. »

Encrant son regard noisette dans les émeu rodes de la fleur de cerisier, sa vois repris des tons de secrets inavoués :
« Le temps passa…et on raconte qu’à leur sortie de l’académie, ils se marièrent. Mais, Elwing n’avait pas oublié tout ce qui avait pu se passer, aussi demanda-t-elle aux fées d’aider, comme elles l’avaient fait pour elle, toute personne qui leur rendrait visite si elle était en détresse. On la surnomma alors…la fontaine aux vœux. »

Son récit terminé, Yuka se risqua à observer le lycéen, puis, soupirant un grand coup avant de s’adresser à lui osa une question :

« Tu dois trouver cette histoire idiote, n’est ce pas ? »

La petite fille avait attentivement suivi la belle histoire que venait de lui conter Yuka, elle s'était assise près de la jeune femme, sur le sol, s'en fichant que sa belle robe orange serai tachée, serrant bien contre son coeur sa seule amie. Elle sautait sur ses pieds malgré elle à la question qui ne lui était pas adressée.

- Nous ont la trouves très jolie ! Tu racontes très bien. Dolly et moi on a beaucoup aimée ! La petite fille s'approchait doucement de l'adolescente, un sourire encore frêle sur les lèvres, elle n'avait pas encore la force de jouer la comédie de l'enfant toujours emplie de joie. Cela ne serai tardé mais la perte de sa poupée continuer de la remuée.

Sakura était quand même un peu surprise que cette prison puisse posséder, un endroit avec une si jolie comptine, quelle soit vrai ou non, cela faisait référence à un endroit de cette école. Déjà rien que faîte avait des allures de contes pour la fillette. Elle regardait la belle jeune femme qu'étais Yuka; elle avait déjà eu l'impression d'avoir vu son visage sur le bureau du directeur, enfin un dossier sur elle, mais elle n'en était pas sûr. Quoi qu'il en soit, la jeune femme paraissait gentille et si elle ne l'était pas, autant endormir sa méfiance. A peine avait-elle fini de pensée cela, qu'elle tirait sur la jupe, un peu courte, de la lycéenne. Un sourire charmeur aux lèvres.

- Je crois en ton histoire même si elle est un peu bizarre . Après tout le puits à réaliser mon voeu puisque tu m'as rapportée ma Dolly ! Un sourire ravie et presque emplie de fierté d'avoir tout compris venait se mettre sur les lèvres de l'enfant, elle serrait bien fort dans son bras libre, la poupée de chiffon.

Après quelques instants de silence, elle se mit en tête d'escalader la fontaine , elle reprenait la place qui avait été la ''sienne'' avant que Yukimura ne l'interrompt. Après quelques acrobatie et s'être bien installée, elle demandait d'une voix enfantine ainsi que de grands yeux demandeur.

- Racontes nous encore une autre !

[ Désolée de cette réponse hyper courte, j'espère que tu en tireras quelques chose mais j'avoue que j'avais pas trop d'idée ^^']

A l’entente de la voix de la petite, répondant à la place du jeune homme, la Kunimoto se surprit à sourire aux yeux caramel. Elle prenait déjà de mauvaise habitude…pas bon les débuts d’automatisme…Elle l’observa grimper comme elle le pouvait en s’agrippant de ses petites menottes blanches au mur sans rien dire. Cependant, elle gardait ses muscles en éveille, presque crispés, au cas où la petite viendrait à basculer en arrière. Sait-on jamais, une jolie robe comme ça, ce serait dommage de la tremper bêtement n’est ce pas ?
Une fois la petite assise en équilibre, le visage de Yuka se rapprocha d’elle alors que son corps basculait doucement vers l’avant, les mains gardant une prise solide dans la pierre.

« Tu ne devrais pas être en cours miss plutôt ? » la taquina-t-elle gentiment d’une voix faussement interrogatrice car elle n’attendait pas de réponse en réalité, attrapant seulement au passage une feuille morte emmêlée dans les mèches des couettes d’or sombre.

Mine de rien, Yuka se demandait ce qu’une enfant pouvait fabriquer à se promener toute seule derrière un bâtiment en pleine journée. Une lycéenne passe encore. Mais qu’est ce qu’une primaire pouvait bien chercher à fuir ainsi ? Sa bouille d’ange n’indiquait en aucun cas qu’elle soit du genre « rebelle », et, encore une fois, même si elle était du genre précoce, ce n’était tout de même pas l’âge.

Un détail la frappa soudainement. Ces couettes qui avaient pris le vent, ses habits qui semblaient avoir pas mal vécu aussi et cette mine enfantine face aux histoires comme si on ne lui en avait presque jamais raconté.. Tous ces éléments, détails infimes mais finalement indices précieux, ne pouvaient signifier qu’une chose : cette fillette devait être arrivée depuis déjà un certain moment et avait du apprendre à devenir autonome bien trop vite. Une enfant ne pouvait grandir sans les histoires de sa mère. Une enfant ne pouvait grandir sans que cette même mère ne soit là au petit matin afin de lui préparer ses habits de poupée pour la journée, tout comme elle se faisait normalement une joie d’essayer diverses coiffure sur son enfant lorsqu’enfin sa longueur de cheveux le lui permettait.
Mais, à Takuestu, ceux qui ont été découvert « trop tôt » selon elle n’ont finalement pas eu droit à toutes ces petites attentions essentielles. Il devait grandir seul et s’endurcir.

D’un ton de confidence, l’adolescente s’adressa directement à la poupée Dolly :
« Dis moi Dolly, tu ne crois pas que ton amie aurait besoin d’une bonne séance de coiffure spéciale Yuka ? »
Traduction pour les plus illettrés, « ma petite, je vais te relooker à ma façon ça va pas traîner ». Les instincts de grande sœur devaient probablement parler. Un quelconque inconnu l’aurait croisé à ce moment là, les prunelles pétillants de malice et un doux sourire au visage n’aurait jamais réussi à la reconnaître le lendemain en classe. Mais, peu importe. La gothique lolita venait de faire place à la sempai.

Elle sauta du muret, agrippa son sac et le posa à son ancienne place. Divers objets sortirent alors, tous plus inutiles à ce moment là les uns que les autres : des cahiers de mathématiques et géographie, un lutin de français, un livre d’exercice d’anglais ; au fur et à mesure de leur sortie et donc que la recherche avançait, la petite voyait s’entasser à ses côtés tout ce dont elle aurait besoin dans quelques années. Mais, cela ne semblait convenir à la Kunimoto qui soupira d’agacement avant que dans un éclair d’illumination elle saisisse son sac de piscine.
La croyez vous donc assez idiote pour ne pas prévoir de plan B ? Hum…bon, taisez vous les mauvaises langues. Yuka avait bel et bien prévu qu’en cas de problème, par exemple si son agréable professeur de sport était venu à refuser son excuse bidon, elle aurait fait piscine avec les autres. Oui, eurk de l’eau chloré, je ne vous le fait pas dire…

Enfin, passons, ce n’est pas le sujet du jour. En effet, si soudainement ce sac-ci l’interressait c’était pour une raison bien précise et tout autre que le magnifique maillot de bain, dont je vous épargnerais la description et que vous n’aurez qu’à imaginer, qu’il contenait. Sa main fit glisser la fermeture éclair de la poche de devant avant d’en sortir triomphalement une brosse et deux élastiques.

Parfait.

Elle sourit à la petite avant de lui demander gentiment :
Tu me laisses m’occuper de toi pour que tu sois non plus que jolie mais super jolie ?

Sans attendre sa réponse, Yuka se positionna juste en face d’elle, détachant ses couettes en faisant délicatement glisser les chouchous.

La petite fille était à présent en équilibre sur la grosse fontaine qui lui avait rapportée son ami, dans la personne de Yuka. Elle serrait bien le rebord entre ses cuisses puisqu'un de ses bras tenait sa poupée qu'elle avait perdue un peu plus tôt, il lui était donc hors de question de la lâchée ne fus que une seule seconde. Maintenant qu'elle était assurée de ne plus tombée, elle relevait ses yeux améthyste vers l'adolescente qui lui avait ramenée la chose auquel elle tenait le plus.

« Tu ne devrais pas être en cours miss plutôt ? »La jeune femme l'interrogeait mais la lueur dans ses yeux n'était pas réellement sérieuse, ainsi la petite fille hésitait à lui répondre. Yuka avait été gentille avec elle jusqu'ici mais un acte de gentillesse ne prouvait pas sa vrai nature n'est ce pas ? La rousse aurait très bien pu sauté de la fontaine et s'empresser d'aller chercher un des pions de l'académie pour qu'elle aille en classe. Cependant l'enfant avait peur de CA, elle n'avait jamais été à l'école, mais elle savait que c'était empli d'adulte puis si un professeur encoder sa présence comme elle avait entendu Zuka dire, la secrétaire ainsi que le Directeur serai au courant qu'elle était revenue...elle ne voulait pas retourné là-bas ! Non, jamais !

La gamine avait tous de même retenu un sursaut quand la jeune femme avait retiré de ses cheveux une feuille rouge, qui avait du tombé d'un des nombreux érables qu'il y avait tous autour d'eux. Elle tâtait rapidement ses cheveux pour verrifier qu'il n'y avait pas d'autre feuille caché dans sa tignasse.
L'enfant observait la demoiselle, a l'affut d'un geste déplacé ou même d'une réponse à sa précédente question ou même que celle-ci lui redemande pourquoi elle était dehors et pas dans l'école.
Avec une grâce et une délicatesse qu'elle n'avait jamais vu, Yuka se penchait doucement vers elle

« Dis moi Dolly, tu ne crois pas que ton amie aurait besoin d’une bonne séance de coiffure spéciale Yuka ? » Si Sakura était étonnée, le mot était encore faible. Elle était persuadée que ses yeux c'était agrandi d'étonnement tandis que c'était la première personne qui ressemblait à un adulte qui parlait à Dolly comme si c'était une vrai personne. Un sourire rayonnant venait naître sur les lèvres de la blonde, avant de réellement percevoir ce que voulait vraiment la lycéenne.

Ses yeux améthyste grand ouvert, elle observait la jeune femme ouvrir son sac, la curiosité avait prit le pas sur la méfiance. La petite Komatsu était étonnée de voir le nombre de chose que sortait la brune de son cartable. Il y avait tellement d'objet qui tenait dans une chose aussi petite, il y avait un vrai tas sur le bord de la fontaine. Finalement, elle reposait le premier sac pour en reprendre un autre sur ses genoux. Sakura s'attendait de nouveau à un étalage de tous plein de trésor mais il semblerait que la demoiselle est trouvé ce qu'elle voulait. Un sourire triomphale s'était dessiner sur ses lèvres tandis que dans ses mains, elle brandissait comme d'autre une arme, une brosse et deux élastiques.

Tu me laisses m’occuper de toi pour que tu sois non plus que jolie mais super jolie ? Elle n'attendait même pas la réponse de la personne concernée qu'elle retirait avec délicatesse les deux kiki qu'elle avait dans les cheveux. Au début la petite fille était crispée, elle s'attendait presque que la brosse s'abatte sur son crâne mais Yuka se contentait de passer doucement l'ustensile dans ses cheveux, tirant un peu plus quand elle percevait un nœud, malheureusement pour la petite Sakura des nœuds il y en avait. Elle crispait un peu ses mains quand la brosse rencontrait un obstacle car mine de rien; ca faisait quand même un peu mal.

- Tu vas faire la même coiffure ? demandait-elle d'une voix un peu tremblante, elle avait un peu peur à quoi elle pourrait ressemblé après être passée dans les mains de la jeune femme. Elle avait toujours fait des couettes parce qu'elle se rappelait que sa maman lui en faisait quand elle était encore toute petite, du moins elle pensait que c'était elle...car aussi loin qu'elle se souvienne de sa coiffure cela avait toujours été la même, bien que c'est cheveux est poussé depuis. Elle jetait ensuite un coup d'oeil à sa robe orange qui se révélait un peu trop petite au niveau des bras, elle était devenue trop petite en seulement un mois. Même si elle aimait pas Zuka, elle devait reconnaître que la secrétaire avait toujours fait en sorte de lui apporter de jolie robe.

- Tu vas faire quoi de moi pour que je sois aussi jolie que toi ? Demandait-elle en raffermissait sa prise contre Dolly tandis qu'elle regardait la jeune femme qui continuait de jouée dans ses cheveux. Sakura avait un petit sourire ravi sur les lèvres depuis que l'adolescente avait commencée à l'occupée d'elle.

[ Voilà j'espère que cela t'inspira plus que l'autre rp ]

Une véritable poupée tête à coiffer.

Voilà ce que la Kunimoto avait entre les mains. Ou, tout du moins, ce qu’elle devait voir dans la pauvre Sakura à ce moment précis. En chatonnant doucement comme si elle avait fait ça toute sa vie, Yuka s’amusait à faire glisser la brosse ronde dans les mèches miellées. Bloquant il est vrai de temps à autre sur un nœud ou deux. Car, si Yuka n’avait pas joué au grande sœur depuis un bon moment, Sakura ne devait pas en avoir eu une depuis encore plus longtemps.
Un élastique autour du poignet, elle s’était arrêtée, pensive face aux nombreuses possibilités que la chevelure maintenant toute douce lui offrait.

« Tu vas faire la même coiffure ? »
Effectivement, les chouchous que l’adolescente avait précédemment enlevé maintenait jusqu’alors ses cheveux en deux couettes plus ou moins symétriques. Une coiffe comme une autre, mais, hors de question qu’elle s’arrête là. Un peu de changement ne ferait de mal à personne n’est ce pas ?

« Tu verras… » Répondit-elle mystérieusement en saisissant une mèche de cheveux au passage.

Quelques minutes plus tard, elle avait rejoins tous les brins au reflet dorés dans deux tresses parfaitement symétrique encadrant le joli visage de poupée. Pourtant, il lui semblait qu’il manquait un détail. Les cheveux de Sakura offrant un dégradé quelque peu discontinu, son joli visage était camouflé derrière cette frange épart. Du bout des doigts, la Kunimoto la lui remonta, découvrant un peu plus l’éclat de ses yeux. Puis, prise d’un élan soudain, détacha une barrette en cœur provenant de sa propre coiffure afin de compléter le tableau.

A-do-ra-ble.

« Tu vas faire quoi de moi pour que je sois aussi jolie que toi ? »

Tout sourire, Yuka lui avait tout simplement demandé de regarder derrière elle, dans l’eau de la fontaine où son reflet miroitait doucement, bien que légèrement flou. Sans un mot, elle attendit la réaction de la fillette, la jaugeant d’un regard protecteur sans même s’en apercevoir vraiment. Cela dura un certain temps, la petite se remettant de sa surprise petit à petit, et, Yuka eu tout le temps de froncer les sourcils lorsqu’elle vit l’énooooorme (dans son esprit en tout cas) accro dans la belle robe de Sakura.

Hors de question qu’elle la laisse ainsi. Se promener avec une robe déchirée, c’était triste. Elle risquait d’attraper froid…bon, peut-être pas, mais, sa conscience de grande sœur lui dictait de ne pas la laisser ainsi. Et, quitte à jouer les relookeuse, autant que cela soit un soin complet.

« Sakura… Cela te dirais de venir dans ma chambre ? Je pense que j’aurais une robe qui pourrait t’aller. »

La demande pouvait paraître étrange. Inviter quelqu’un dans sa chambre alors qu’il y a quelques instants on ne connaissait pas cette personne, n’a-t-on pas idée ? Cependant, le fait que Sakura soit une primaire changeait un peu la donne. De plus, le ton qu’avait employé Yuka ne se voulait en aucun cas méchant. Il n’indiquait qu’une proposition et non une obligation. Bien que ses yeux pétillants démontraient qu’elle mourait d’envie de refaire la garde robe de la princesse d’un jour…

[gomen…en plus d’être court, c’est loin d’être inspirant. >>]

La question de la petite fille restait sans réponse au du moins, celle-ci n'était pas de vive voix. Yuka lui indiquait d'un signe de tête, qu'elle regarde dans la fontaine, en guise de miroir, tandis qu'elle avait mis sa touche finale. Une jolie barrette, avec un petit cœur tout rouge comme son sac, sac qu'elle avait laissée dans un coin de la cours, non loin de la fontaine pour chercher plus efficacement son amie.
Avec une certaine appréhension la gamine regardait enfin dans le liquide transparent pour apercevoir son reflet, sa bouche s'ouvrait légèrement tandis que ses yeux s'agrandissait alors qu'elle contemplait son image, elle ne se reconnait pas vraiment. Deux magnifiques tresses lui retombait sur les épaules, la petite barrette avec également un certain charme, pendant quelque seconde, elle se demandait si l'adolescente lui permettrait de la gardée. Depuis quand n'avait-elle pas reçu de vrai cadeau ?
Cela datait depuis tellement longtemps qu'elle ne le savait même pas.

Elle se contemplait une dernière fois dans l'eau, avant de détachée son regard du liquide. Elle reportait ses orbes améthyste sur la jeune femme qui avait prit la peine de lui faire une telle coiffure. Ce n'était pas comme celle de sa maman, mais elle garderait cette ''tête'' pendant un moment, par remerciement pour Yuka, après tout, elle avait pris la peine de s'occupée un peu d'elle. Rien que pour cela, la rousse avait une place toute choisie dans son esprit, tout comme Kouen.
La gamine allait la remercier puis partir car elle ne voulait pas utiliser plus de temps de la lycéenne mais une fois de plus, la jeune femme la surprenait.

« Sakura… Cela te dirais de venir dans ma chambre ? Je pense que j’aurais une robe qui pourrait t’aller. »

La petite fille serrait sa poupée contre elle, elle se mordait légèrement la lèvre tandis que son petit nez se fronçait, elle réfléchissait. Il y avait une différence de se faire ''dorloter'' dans un lieu assez fréquentée mais suivre une personne plus ou moins inconnue ? Elle avait suivi une personne qu'elle aimait plus que tout, à qui elle faisait confiance, et elle c'était retrouvée ici. Sakura finissait par acquiescer alors qu'elle tendait sa petite main vers celle de son ainée, pour que celle-ci la saisisse et l'emmène. Sa conscience lui disait que c'était un acte de folie, son coeur lui criait d'être plus prudente, sa raison lui murmurait de ne pas bougée de là. Sakura n'écoutait aucun des trois voix que résonnait dans son corps car malgré ce que disait le dicton, l'enfant était persuadée, qu'il n'avait pas pire endroit qu'ici...

[ Voilà, c'est assez court mais j'espère que tu auras plus d'inspi dans la chambre ]