Comme quoi un fofo peu inspirer des devoirs de français XP

Hum hum, voilààà, on avait un devoir de français qui consistait à faire une nouvelle de 3 pages avec ces 5 mots: 2009,prix littéraire, titre, écrivain et bibliothèque, et j'avais pas d'idées... doooonc, bah je me suis inspirée du fofo, je reste très vague mais j'ai comme même gardé ma Koro^^

dites moi ce que vous en pensez^^

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« Je suis rentrée. »

Voilà bien longtemps que je n’avais pas sentit le vent de l’extérieur souffler sur mon visage. D’habitude, ils ne laissent personnes sortir. Nous sommes tous cloîtrés dans la prison, dorée qu’est notre école. Ce n’est pas une école normale, on y vit jour et nuit, mais ce n’est pas non plus un internat normal. Car nous, nous ne sortons jamais, nous perdons contact avec nos familles. N’allez pas croire que c’est une prison, même si, selon moi, certaines personnes pourraient s’y retrouver facilement. L’endroit où je vis est un établissement scolaire, mais sa superficie est bien plus grande que celle des autres écoles, puisque qu’ici, nous avons une mini-ville, ainsi qu’une forêt et un complexe sportif. Il doit y avoir d’autre chose mais je ne connais pas tout. Moi, ça ne fait que quelque mois que je suis ici. Trois ou quatre. Je sui arrivée vers la fin de 2008. En décembre je crois. Maintenant, on est en 2009, et je n’aurais pas voir une occasion de mettre les pieds dehors si vite. Personne n’a le droit de sortir. Seuls quelques privilégiés ont cette chance. Pourtant, je n’en fait pas partie.

Cela doit vous paraître un peu étrange non ? Une école avec des élèves qui sont coupés du monde, ça doit faire froid dans le dos. Seulement, les élèves qui peuplent ce lieu ne sont pas comme les autres. Ici, chacun possède un pouvoir. Certain sont courant d’autres moins. Personne, aujourd’hui, n’ignore que derrière ces clôtures se trouve le royaume de l’étrange. Pour ma part, je m’y suis vite habitué. Plus vite que je ne l’aurais cru.

Je suis comme eux. Je possède un pouvoir étrange et, bizarrement, unique. Enfin, pour le moment, je n’ai rencontré personne ayant le même. Et personnellement, j’aimerais être la seule à porter ce fardeau. On m’a souvent dit que mon pouvoir était une chance. Même si pour moi c’est le contraire. J’aurais préféré m’en passer. Il n’y a rien de réjouissant à voir la vie d’une personne. Et en plus je vois son futur et pour couronner le tout, sa mort. Et mes prédictions mortuaires sont toujours vraies.

Si vous avez tout compris, je vais pouvoir continuer ma journée. Donc, aujourd’hui, je mets les pieds en dehors des clôtures. Pour un après-midi seulement. Comme je vous l’ai dit, je ne suis pas un de ces élèves privilégiés. D’ailleurs, ceux ci sont souvent ceux qui se chargent de conserver certains secret concernant l’établissement. Moi, je n’en fait pas partie, je ne vois donc pas pourquoi on m’a confié cette mission. Mais puisque je suis payée et que cela me permet de sortir un peu, pourquoi pas ? Même si au fond, je sais que j’ai accepté par respect pour mes amis. Si je pouvais, j’aimerais me tenir à l’écart des affaires louches de l’école.

Armée d’une petite robe d’été imprimée de tournesol et d’un chapeau de paille, j’examinais les alentours de l’école. La dernière fois que j’avais eut l’occasion de les voir, je ne leur avais prêté aucune attention. Si j’avais pu, je les aurais observés plus longtemps mais je ne suis pas seule. Je suis accompagnée. Je ne sais pas à qui j’ai affaire. Pas un prof, je l’aurais reconnu quand même. En même temps, tous les profs ne font pas cours au collégien comme moi. Bref, je me mis en marche avec cet homme. Ma mission, et la dernière j’espère, était de me « charger » d’un journaliste écrivain qui avait fait quelques recherches sur l’école. Ce qui n’avait pas plus au directeur. En effet, l’école n’a pas une bonne appréciation, séparer des enfants de leur famille, etc. Et il y a certaines choses qui ne doivent pas sortir des clôtures. Apparemment, ce journaliste avait écrit un livre sur notre école, et il avait eut l’idée de le présenter à un prix littéraire. Imbécile. Ca ne m’étonne pas qu’il envoie quelqu’un se charger de lui.

J’arrivais en face de son immeuble. Magnifique taudis de deux étages. Soit c’était l’internat qui semblait trop beau, ou alors c’était un réel taudis qui m’attendait. Mon accompagnateur me fit signe de continuer seule. Je vois, il est là pour s’assurer que je mène à bien ma mission, et rattraper le coup si je me plante.

Une fois seule, enfin seule devant la porte, je pressa le bouton de la fenêtre. Aucune réaction. Peut être ne marchait-elle pas… Je sonna une deuxième, mais je n’eut aucune autre réaction. J’ouvris donc la porte, qui, à mon grand étonnement, n’était pas fermée.

- Ehooo ?

Aucune réponse, la maison semblait vie de chez vide. J’avançais à tâtons dans la maison, cherchant l’interrupteur de la lumière. Mais je n’eut pas le temps d’avancer plus car des mains me tirèrent vers l’arrière. Je lâcha un cri. On me mit une main sur ma bouche. La lumière s’alluma et je vis enfin la personne qui m’avait tiré dans la salle. C’était un homme qui avait la trentaine. Il était mal rasé et n’avait pas l’air d’avoir bien dormi. Il me regarda avec un air ahuri. Il n’avait pas l’air de s’attendre à voir une collégienne débarquer chez lui. Et il ne se doutait sûrement pas du sort que je lui réservais… Il desserra enfin ses mains, je laissa échapper un soupir. Un peu plus et je ne pouvais plus respirer. Il me regarda avec un air de plus en plus stupéfait. En même temps, difficile de ne pas le comprendre. Une collégienne de petite taille, borgne avec des cheveux violet. Ca ne court pas les rues.

- Toi… Qui es-tu ? me demanda t-il.
- Je viens ici de la part d’une certaine personne pour régler un certain problème.
- Tu serais une élève monstre …?!

Monstre. C’est exactement ce que nous sommes. Même si j’avais l’habitude d’entendre ce genre de paroles, elles ne m’avaient pourtant jamais fait cet effet. Peut être parce que les seules personnes à les avoir prononcé étaient comme moi. Je saisis l’homme par le col et le tira vers moi. Même si je n’en ai pas l’air, je suis tout de même très sportive, mais je ne pensais pas avoir la force de soulever un trentenaire… Peut être parce que c’était une véritable larve incapable de riposter.

- Ecoute-moi bien, commençais-je, tu as fouiné là où tu n’aurais pas dû. Tu as de la chance que ce soit moi qu’on est envoyé. Si ça avait été les autres, tu n’en sortirais pas indemne.

Il ne répondait pas, sans doute désemparé face à cette jeune fille qui venait l’agresser dans son domicile. Je continuais sans baisser ma voix.

- Le mieux que tu es à faire, c’est d’arrêter tes recherches. Et de te retirer de ce prix. Sinon, ils ne se contenterons pas de m’envoyer comme avertissement. Ils te laissent trois jours pour faire le nécessaire. Pas plus, sinon…

Je mimais avec ma main un couteau tranchant sa gorge. Et oui, on ne rigole pas avec eux. Ni avec moi d’ailleurs. Je lâcha l’homme qui tomba comme une masse sur le sol. Je regardais vers la fenêtre, dans le bâtiment d’en face, mon accompagnateur me fit signe qu’il était temps de partir. Je jeta un dernier coup d’oeil à l’homme.

- Tu es prévenu.

Et me voici dans l’entrée. Juste avant de franchir la porte, je vis un tas de feuille relié. Avec pour titre sur la couverture « L’enfer écolier ». Je pris le manuscrit et ferma la porte d’entrée derrière moi.

Une fois dans la voiture, je me mis à lire le livre. Il racontait la vérité sur l’établissement. Un lieu où des enfants de tous âges et de toutes classes et de toutes nationalités vivaient. Tous avaient un point commun, un pouvoir. Ils seraient soi disant utilisé à des fins mystérieux et souvent mis en danger dans des missions périlleuses. La plupart des enfants étant coupable de crimes étranges. Certains pourraient même finir en prison.

Je lis le pavé. Je connaissais une partie de la vérité, je l’avais entrevue en regardant le passé d’une personne. Pourtant, j’avais une nouvelle opinion sur ces murs. Il est vrai qu’ils nous empêchent de sortir. Mais ils nous protègent aussi du monde extérieur, impitoyable et injuste envers nous. Le fait que nous soyons coupables de crime le prouvent. Nous sommes rejetés par nos parents et nos amis. Nous sommes seuls, abandonnés. Et même si on nous empêche de sortir de ces murs, on nous protège contre l’homme.

Je pris un briquet qui était posé sur la banquette et brûla le livre. Le feu éclairait mon visage. Je n’avais plus qu’une envie.

Rentrer.

Rentrer le plus vite et les rejoindre.

Ne plus jamais voir ces charognes de l’extérieur.

Revenir…

Revenir chez moi…

Et pouvoir dire enfin…

« Je suis rentrée ».