Rencontre au pied d'un arbre. [PV Kanou]

Avez-vous déjà observé la nature? La vie sauvage, les fleurs sauvages les champignons géants? Toute cette vie déversée dans le long et tortueux torrent de l'existence m'emplissait d'un mélange de joie intense et d'appréhension. Pourquoi la joie? Eh bien, simplement parce que j'aime la vie. Pourquoi l'appréhension? Qui dit vie, dit mort. Et la mort, je ne pouvais pas la supporter. Elle fait parti de ce genre de vérités inévitables que l'on ne veut pas regarder en face.

Enfin, bref, je vous parlais de vie car mon attention était en tous points occupée par un papillon. Des couleurs vives et majestueuses, si bien que j'en étais presque hypnotisée. Je repartais une fois de plus dans mes rêveries, mais je réalisais soudain que je devais me concentrer sur mes leçons d'anglais. Ah l'anglais, ma matière détestée. Non pas à cause de la langue elle-même, mais à cause de la prof. Stupide prof d'anglais! Avec ses discours (inter)minables et son accent à la noix. Je me ressaisis et me concentrai sur mes leçons. Il ne fallait pas que je m'énerve.

Au bout d'une demi-heure, j'en eu assez. Je posais donc mes cahiers et flemmardais en laissant mes pieds se balancer dans le vide. Ne vous avais-je pas dis que je me trouvais dans un arbre? Pardonnez cette erreur. Je me trouvais donc dans un arbre. Ce qui était complètement idiot de ma part car j'avais le vertige. Mon père m'avait appris à surmonter ses peurs. A la pensée de mon père et de la façon dont ils nous avait quitter, une petite larme roula sur ma joue. Je ne pris pas la peine de l'essuyer, je n'en avais pas envie. Pourquoi était-ce toujours les meilleurs qui partaient en premiers? Ce n'étais plus une larme qui coulait sur ma joue, mais des dizaines. Je les essuyais d'un revers de manche et me sentis perdre l'équilibre. Je tentais de me retenir à quelque chose, mais mes doigts n'attrapèrent que du vide. Je me sentis tomber lourdement sur le sol. Quelle chute! Mais le pire, c'est que j'avais faillis écraser quelqu'un. Il se tenait debout, à coté de moi, à me dévisager.

- Excuse-moi, j'ai faillis te tomber dessus, dis-je d'une voix désolée.

Lalala!Je me ballade tranquillement dans le parc en regardant les papillons passait et le beau temps me remplir d'amour et de joie! Non, je rigole! Enfin je serais peut être moi du genre à faire ça si je suis de bonne humeur, mais alors Kanou... C'est une autre histoire... Bref, reprenons en ne partant pas de moi mais du moment qui se passe ici...

C'est un jour de juillet ensoleillé et chaud, mais une légère brise soufflant, ce n'était pas si désagréable ou insupportable. Enfin, ça dépends pour qui. Là dans le parc gigantesque de l'académie, il y a la nature en éveil, des gens qui se promènent d'autres qui ont décidé de faire leurs devoirs dehors... et un petit garçon qui se presse vers l'endroit le plus sombre et le plus isolé (en dehors du sous-sol bien entendu), la forêt sombre! Et oui, ce n'est pas si courant de voir des primaires se dirigeait par là, il faut dire que ce n'est pas l'endroit le plus rassurant pour des enfants, mais pour Kanou si, et plus que vous ne l'imaginez.

Reprenons, Kanou fonce vers la forêt en tentant de traversé le parc le plus vite possible, et là, d'un coup il s'arrête! Quelque chose, ou plutôt quelqu'un vient de tomber de l'arbre sous lequel il passait, d'un coup sans prévenir. Un pas de plus et c'était lui qui se trouvait par terre... Vu son caractère, il ne a pas laisser passer ça comme ça, surtout qu'elle n'avait, à première vu car elle ne s'était pas encore relevé, pas fait mal. Il la dévisagea méchamment, mais il attendit qu'elle le regarde et quand elle le regarda, elle s'excusa :

- Excuse-moi, j'ai faillis te tomber dessus.

C'était le cas de le dire... Mais bon elle s'était quand même excusé, un point pour elle, mais un point qu'est ce donc?

-Tu pourrais faire attention! Si t'es fatigué ou que tu tiens pas l'équilibre alors fais pas ce genre de trucs! Andouille!

Imbécile! Idiote! Crétine! Il aurait bien ajouté tous ces mots, mais bon, comme elle s'était excusé, ce n'était peut être pas la peine. Par contre est ce qu'en plus il doit lui faire la morale? C'était pas vraiment son genre de faire des longues phrase sur la morale pour expliquer que ce qu'elle avait fait était dangereux et pour elle et pour les autres, et donné des exemples comme on nous demande de le faire en français... Et puis il espérait quand même qu'à son âge elle savait déjà tous ça...Mais bon on sait jamais :

-Et en plus c'est un primaire qui doit te faire la morale!

Voilà là ça devrait aller, c'est pas trop trop long à son goût... Enfin sa spécialité étant les regards, surtout quand ils sont noirs, il accompagna tous ses mots et ses silences par eux ci.

Tiens, elle avait les yeux rougis comme quelqu'un qui avait pleuré... Est ce qu'elle était dans cette arbre pour ça? Dans ce cas, je ne veux pas dire mais vous vous ressemblez tous les deux... Et même si je sais que tu ne m'entends pas Kanou, je vois bien que ton regard est devenu moins méchant à cause de ça... En tous cas, étant donné qu'elle t'as déjà fait ses excuses, je ne vois pas se que tu peux attendre d'elle... Et comme maintenant tu n'as plus envie de lui crier dessus... Que dire de plus alors...Il croisa ses bras et détourna le regard avec une petite moue trop mignone de celui qui sait plus trop quoi dire; en contradiction avec sa première attitude les points serrés les bras un peu en avant et le regard droit vers elle pour mieux lui faire comprendre :

-Enfin bref, fais attention!

[Kanou parle en [color=gold] et ton personnage?]

Je n'avais pas tout de suite réagis, mais peut-être était-ce à cause de la douleur intense que je ressentais dans le bas de mon dos. M'étais-je casser le coxis? Si c'était le cas, je serais en mauvaise posture. Je me concentrais finalement sur ses paroles:"Tu pourrais faire attention! Si t'es fatigué ou que tu tiens pas l'équilibre alors fais pas ce genre de trucs! Andouille!"Faire attention? Comme si je l'avais fais exprès! Pour la suite de la phrase, qu'est-ce qu'il en sait celui-là? Il n'est pas dans ma tête!!! À moins que ce ne soit son don. Mais j'en doute...

Je regardais ce petit garçon, ce primaire au regard si dur et si noir. Andouille?! Comment ça andouille?

-Et toi, tu n'as qu'as regarder autour de toi avant de marcher à l'aveuglette!

Bien sûr, je me rendis compte que c'était un argument bidon.

-Même si cela n'aurait rien changer.

-En plus, c'est un primaire qui doit te faire la morale.

La morale!?!? Il me fait la morale en plus!!! Non mais pour qui il se prend celui-là? Qui croit-il être pour me parler sur ce ton? Je le regardais, ses yeux semblaient s'être adoucit. Avait-il deviner que j'avais pleurer quelques minutes plus tôt?

-Enfin bref, fais attention.

"Je n'ai aucun conseil à recevoir de toi! Non mais pour qui te prends-tu? Te crois-tu mieux que moi? Te crois-tu mieux que tout le monde? retourne de la où tu viens, et laisses moi en paix."

C'est sans doute ce que je luis aurais répondu si j'avais été dans mon état habituel. Mais, je n'étais pas dans mon état habituel, et pour je ne sais quelle raison, aucun son ne voulait sortir de ma bouche. C'était comme s'il y avait une sorte de barrière invisible que empêchait les mots de se former, les syllabes de s'assembler. Pour une mystérieuse raison, tout se bousculait dans ma tête, je ne me comprenais plus moi même. Soudain, je lâchais prise, je baissait ma garde. Je me mis à pleurer. A pleurer comme jamais. Je me sentais ridicule d'être dans cet état là devant un garçon. Peu importe son âge, je sentais son regard sur moi. Je me demandais si il allait s'en aller et me laisser là, à me morfondre comme une moins que rien, ou peut-être allait-il essayer de me réconforter. Où alors, peut-être allait-il rester là, à attendre que je me calme. Cependant, j'avais l'impression que rien ne pourrait jamais, au grand jamais pouvoir m'arrêter.

HRP: J'écris en [color=greenyellow]

-Et toi, tu n'as qu'as regarder autour de toi avant de marcher à l'aveuglette!
Si elle voulait passer pour une 'andouille' elle n'aurait pas put mieux faire...

-Même si cela n'aurait rien changer.
Effectivement...il est vrai qu'en général, on évite de regarder au dessus de soi si l'on veut éviter de tomber... Et que des anges tombent assez rarement du ciel.

Quand il eut finit, elle eut l'air excédé, scandalisé, vexé et tout autres adjectifs du même style. Il s'attendait d'ailleurs à une réplique, mais quand elle ouvrit la bouche, pas un bruit n'en sortit tout d'abord. Jusqu'à ce qu'enfin un son sortit, mais se n'était pas celui auquel on aurait put s'attendre. Ce fut un pleur qui sortait en même tant que des larmes.

Kanou fut assez surpris d'abord. il ne savait pas trop quoi faire... Il regarda la fille un peu, puis détourna les yeux. Il n'aimait pas être vu quand il pleurait, et préféré en réalité ne pas pleurer du tout, il se doutait donc que les autres n'aimaient pas non plus ça, c'était donc sûrement plus gênant qu'autre chose pour elle qu'il la regarde. Mais il n'était pas très fort pour consoler les gens, ça c'était sûre. D'ailleurs est ce qu'il avait envie de la consolait? Un minimum, voir un peu plus... Il se sentait peut être un peu coupable, ou alors voir les autres pleurer le gênait tout autant que de pleurer lui même. En tous cas, dans sa tête il fallait qu'elle arrête.

En plus en détournant les yeux il vit qu'il y avait d'autre personne dans le parc. Mais quoi de plus normal, il fait beau aujourd'hui, et qui ne voudrait pas faire un tour, que se soit en ville, dans le parc ou ailleurs? Elle n'avait sûrement pas envie de rameter tout le monde ici pour que les gens la voit en pleur, la plaigne sans savoir pourquoi et enfin se mette à la consoler. Enfin, le gamin lui n'aimerais pas du tout, bien au contraire ce serait un cauchemar pour lui.

Il ne savait quoi faire, mais il fallait bien faire quelque chose. Donc il fit ce qu'il savait faire, car l'affection, consoler et tout les trucs de ce genre, ça on ne lui avait pas appris. Il fit tout brusquement et sûrement très maladroitement, mais sans mauvaise intention, loin de là. Il utilisa son pouvoir sur les manches de son haut, les changeants en un bout de tissus d'une formes pas très travailler. Une fois la chose dans ses mains, il l'écrasa sur la tête de la jeune fille pour cacher son visage. Bon comme il n'avait pas trop de force, se n'était pas vraiment douloureux, et puis même s'il l'avait fait avec gaucherie, il n'y était pas allé comme pour lui enfoncé le crâne, plus comme quand votre mère ou votre grande soeur vous oblige à vous laver les cheveux et vous les essuie sans ménagement, mais pas pourvous arracher la tête non plus.

une fois l'action accomplit, il dit sans gueuler ni parler fort cette fois, car le but n'était ni d'attirer l'attention, ni de vraiment l'engueuler comme la première fois :

-Arrête de pleurer.

La phrase était dîtes, ou plutôt tourner, comme un ordre; mais sa voix et surtout sa moue faisait plus penser à une faveur demandée par embarras de ne savoir quoi faire, et d'être témoin de cette scène involontairement.

[prends ton temps je serais pas là jusqu'au week end du 27, peut être même plus]

Il appuya quelque chose sur mon front. Au départ, j'ai pensé qu'il se fichait de moi. Mais j'ai vite comprit que c'était pour, en quelque sorte, me réconforter. puis, il me murmura doucement

-Arrête de pleurer.

J'essayais de m'arrêter, je ne voulais pas que l'on me voit dans cet état, et je devinais qu'il ne le voulait pas non plus. d'un revers de main, j'essuyais donc mes larmes d'un revers de main et ravalais mes sanglots. Pourquoi avais-je craquer de la sorte devant lui? moi qui restais tout le temps solide et forte devant le monde? Je ne me comprenais plus moi-même!

-Je suis désolée, je ne sais pas ce qu'il m'a pris d'habitude, je ne suis pas comme cela, il s'est passer beaucoup de chose ces temps-ci, et j'ai du mal à gérer.

En effet mes cauchemars étaient dus à mon père. je pensais a lui tout le jour, et la nuit, il hantait mes rêves. Était-ce son esprit qui revenais me hanter? Mais pourquoi? Qu'avais-je fait? Ce manque de sommeil m'obligeais à prendre des vitamines et pourtant, mon manque d'attention et de compréhension étaient flagrants.

-Désolée, cela ne doit pas t'intéresser de connaitre les détails de ma vie.

Je ne sais pas pourquoi, je me sentais mal à l'aise avec ce garçon. Je pensais d'ailleurs qu'il valait mieux être son ami, que son enemi. Mais pour l'instant, je n'avais qu'une envie, retourner dans mon cocon, ma chambre, et d'ouvrir un bon bouquin. Je me levais, et m'excusais encore.

-Excuse-moi, mais j'ai quelques petites choses à faire.

Je marquais un temps, puis.

-Salut.

HRP: désolée pour la taille.

Spoiler:

L’homme , toujours vêtu de la blouse classique de l’infirmerie, arriva sans bien comprendre dans un parc où ses pieds nus cessèrent enfin de se laisser déchiqueter doucement par les graviers. Il ne prit pourtant pas le temps d’aller se poser sous un arbre, et baissa au contraire sombrement la tête dans sa traversée. Sa démarche s’accéléra un peu lorsqu’il passa à quelques pas des enfants. Il cherchait le bâtiment le plus proche, mais, demandez de l’aide dans un endroit dont il ne connaissait rien n’était-il pas dangereux ?