There are better days ahead {PV:Jusztina} [NA]

There are better days ahead ~
~ Libérons nous de l'angoisse passée

Samedi, galerie marchande, 13h42.

Shin aimait les paris idiots. Il n’en avait jamais lancé lui-même. C’était au plus souvent, une blague lancée par un camarade, sans trop d’importance. Elle n’en prenait que quand le jeune homme, souriant, affirmé pouvoir le faire. Au plus souvent, le camarade qui avait énoncé la phrase fatidique proposait des paris. Pas d’argent, juste des gags débiles en retour. Shin aimait le visage réjoui qu’avaient ces amis d’un jour quand il montait sur scène. Cela concernait souvent le courage dont il pouvait faire preuve. D’autres disaient que ce n’était que des atteintes à la dignité d’un homme. Mais étais-ce vraiment important ?

L’un d’eux avait prononcé ces mots de manière anodine. Ce n’était pas sérieux, et pourtant, Shin le prit tout de suite à cœur. La conversation tournait autour des petites amies de certains, et de la vision de l’amour des autres. Un véritable discours d’adolescents perdus dans les vagues de la puberté. Ils ne connaissaient rien de tout cela, mais en parlaient avec fierté. Ils voulaient se montrer fort, beau, utilisant tant de termes péjoratifs pour définir la gente féminine ! Shin hochait pensivement de la tête de temps en temps, comme pour leurs faire signifier qu’il écoutait mais qu’il ne pouvait prendre part à une telle conversation. Finalement, l’un d’eux dit : « Enfin, la honte, la mienne s’est pointée en robe ! ». Shin lui avait demandé en quoi cela n’allait pas, et les autres avaient pouffé de rire. On lui avait alors expliqué que les robes, quand elles étaient trop imposantes ou atypiques, ne convenaient pas.

Alors, qu’avait-il répondu ? Que ce n’était pas vrai ? Et on lui avait demandé s’il avait déjà croisé une fille avec un minimum de goût se trimballer en robe de la sorte. Pour rire, il avait annoncé que si, lui. Vous ne rêvez pas. Shin avait donc fini dans une jolie robe bleue. Il avait alors eu pour mission de passer l’après-midi vêtu de la sorte au Centre-ville, à faire du shopping. Et en parfait idiot conscient qu’il était, il avait invité une demoiselle qu’il ne connaissait pas vraiment à le rejoindre. Plus abruti, on meurs. Ou pas.

Il regarda la montre qu’il portait à son poignet gauche. Il était 13h 45. Il ne se souvenait plus de l’heure de rendez-vous, si c’en était un. Il avait laisser tomber toutes notions du temps. Seuls les autres, si monotones, répétitifs, le lui rappelaient les moments de la vie à respecter. Je pense ici aux repas, et heures de cours. Le reste a peu d’importance, bien qu’il suive les règles à la lettre. Brave chien.

Il tapota le pli de sa robe, tout sourire. On lui avait même mis à joli ruban pour l’occasion ! Si ce n’était pas la classe, ça ! Et il en était fier. Il arborait sa tenue comme si tout cela était naturel. Après tout, pour lui, cela l’était. Les femmes portent des pantalons, pourquoi les hommes n’auraient-ils pas le droit de se vêtir de jupes ou de robes ? Il plaqua ses deux mains l’une contre l’autre, écartant dans un rythme régulier ses paumes sans décoller ses doigts. Il émit deux ou trois sons correspondant à des ‘hihi’.

Il attendit encore. Il la connaissait, physiquement parlant, elle non. Mais elle le reconnaîtrait. Il en était sûr.

« Ah ! »

Il souris. Elle venait d’arriver. Au tournant de la rue, elle s’approchait. Peut-être ne savait-elle pas qu’il était lui … Alors, il s’avança vers elle, tentant de lui offrir le plus beau de ses sourires. Il se pencha rapidement, esquissant une légère révérence, et comme pour l’inviter à un bal inexistant, lui tendit sa main.

« Petite fleur verte ? Enchanté, je suis l’abruti virtuel. »

Parce que la dentelle ne sert pas à grand chose, il faut mieux se rendre à l’utile. En gros : ne mentons pas, et disons les choses comme le sont.

(HRP : Cela te conviens ? Je ne met pas le [NA], mais si tu le veux, je peux édit ;P )

Il fessait plutôt beau, le soleil de fin d’après-midi plombait sur le centre ville, le vent ce fessait discret et presque inexistant, de quoi laisser les cheveux bien peigné de la jeune Juzstina tranquille. La jeune fille marchait d’une façon gracieuse. Elle était vêtu comme à son habitude d’une jolie robe verte, qui malheureusement avait quelques faux plis, mais ce n’était pas grave, elle ne passait pas à la télé ou quelque chose du genre. Elle tentait pareil de mettre en place ses faux plis. Certaines personne la regardaient d’une façon plutôt hautaine, et cela sans aucune raison. La jeune fille pour rigoler un peut d’eux lissait vaguement ce que ces gens pensait au moment même et si il pensait à quelque chose de peu agréable, elle leurs riait dans le visage pour leurs enlever cet air hautain qui comment dire, l’emmerdait…

La jeune fille devait ce jour même rencontrer un jeune homme qui l’avait au début, contacter par son adresse e-mail qu’il avait eu si elle se souvenait bien, quand il l’avait entendue donner sont adresse à une amie. Ce n’était pas grave, la jeune fille aime bien rencontrer de nouvelles personnes, et son don l’avantageait pour connaître les vraies intentions des personnes qu’elle rencontre, mais ne reste que ce don est plutôt emmerdant parfois.

La jeune fille regarda l’heure à travers la vitrine d’une boutique. L’horloge indiquait : 13h45. Il ne restait que cinq minutes à Jusztina pour se rendre au lieu de rendez-vous que lui avait donné le jeune homme. Elle marchait très rapidement, la jeune fille ne pouvait pas courir à causse de sa robe.

Elle tourna le coin de la rue. Elle regardait un peu partout. Soudainement, elle vit un jeune homme en robe bleu s’avancer vers elle. Était-ce bien un jeune homme? Le jeune homme esquiva une révérence et lui tendis la main.

« Petite fleur verte ? Enchanté, je suis l’abruti virtuel. »

De toute politesse, Jusztina serra la main du jeune homme et lui répondit.

« Oui, je suis bien petite fleur verte. L’abruti virtuel??? Non!!! Tu n’es pas abruti!! »

La jeune fille esquiva un sourire de toutes merveilles. Elle enleva la main du jeune homme de la sienne et se mit à tourner autour toujours en souriant.

« Tu es bien un garçon???? »

Elle continua à tourner et à regarder le jeune homme de haut en bas en souriant.

« Même si tu es un garçon, cette robe te va à merveille! »

Disait-elle avec un agréable sourire honnête.

(HRP: Oui, cela me convient! et oui s'il te plaît met le [NA])

> Good grief ! I'm alive ...

Elle ne l’avait pas rejeté. C’était une excellente nouvelle. Le jeune homme se permis de souffler un peu. L’avis des autres l’importait peu. Mais perdre un lien avec une personne, juste pour un pair, c’était aussi idiot que le pari en lui-même ! Donc, cela ne valait pas la peine de le faire. Quoique, à y repenser, que valait cette amitié depuis peu démarrée ? Soyons franc : rien. Shin ne gagnait pas grand-chose à la conserver et à l’entretenir, outre le bonheur de le faire. Encore fallait-il être sûr que ce fardeau quotidien lui en procure …

Elle lui serra la main, et une fois fait, il rangea son bras le long de son corps. Il eu une mimique de gamine, penchant dans un petit rire son visage sur le coté gauche. Si nous étions dans une série, un fond rose serait apparu, avec des petits cercles blancs, et la musique en étoile. Fort heureusement, nous sommes dans un texte, et rien de tout cela n’apparut. Juste le visage réjoui d’un adolescent encore loin de la cruauté du monde. Innocent, naïf ? Shin l’était, consciemment qui plus est. La miss confirma son identité, bien qu’il n’y avait aucun doute là-dessus. Shin a des problèmes de mémoire, mais cela n’allait pas jusqu’à lui retirer les visages de ces camarades. Pas encore. La demoiselle continua sur le fait qu’il n’était pas un abruti. Shin hocha de la tête en riant doucement. Il se montra rassuré de cette nouvelle, bien qu’en réalité, il n’en avait rien à faire. Ne l’ai-je pas dit ? L’avis des autres, miettes.

La demoiselle avait un sourire sincère, et plutôt époustouflant. S’il avait été vulgaire et direct, il l’aurait sifflé et demandé son, je cite ‘06’. Mais Shin joue la carte de l’élégance, ou du moins, du respect. Ainsi, il se retient. Peut-être une lueur au fond de ses yeux, mais ce fut tout.

Elle lui tourna autour. Cela mit quelque peu Shin ans l’embarras, même s’il ne le montra point. Il n’était pas habituer à ce qu’on le contemple de la sorte. Il ne fit aucun commentaire, faisant pivoter son visage afin de suivre la brunette. Finalement, elle lui demanda avec intérêt s’il était vraiment un garçon. Un propos qui le fit rire davantage.

« Bien sûr ! »

Et c’était marqué sur sa fiché étudiant. Et éventuellement sur son certificat de naissance, si celui-ci n’avait pas déjà été brûlé ! Elle continua à le contourner, l’observer sous quasiment tous les angles. Pour une raison quelconque, il se passa une chose étrange. Les joues du collégien rosirent légèrement. Cela n’était encore jamais arrivé. Du moins, pas en public, car ses anciens amours n’en étaient point un. Puis finalement, elle ajouta que la robe lui allait merveilleusement bien, et il en fut ravi. Il hocha donc de la tête d’un air comblé, abandonnant son masque rouge. Cela était réservé à d’autres, dont je tairais le nom … Car je doute que Kouen apprécie que je parle de lui ici et … Oups, trop tard ~

Shin regarda un peu partout. Les gens allaient et venaient, et ne prêtaient plus attention à la tenue du brun. Il était donc ‘seul’ avec la miss. Une envie de chanter le prit, mais il se retint. Ce n’était ni le lieu, ni le moment … Et il n’était pas en la bonne compagnie. Alors, en parfait ex-gentleman qu’il est, il la salua une seconde fois. Il avait été, il y a longtemps, l’un des jeunes garçons les plus charmants que cette terre eu porter, bien que ce fut encore le cas. Alors, ajoutant à son geste une parole, il dit :

« Eh bien, puis-je vous invitez à boire quelque chose de remontant ? Il va de soit que, cette invitation, se fasse dans les règles. Et je payerai évidemment votre part … Choisissais ce que vous souhaitez, j’ai de l’argent … »

Il souleva un des plis de sa robe, et rie doucement. Il ajouta alors :

« Cette robe est à la fois le produit de mes hobbies … Oh, mais n’ayez point peur … Bon, je disais … Cette robe est un de mes amusements, mais également le résultat d’un pair. Dont j’ai déjà touché l’argent …En soit, je ne suis pas pauvre. Mais que je vous prévienne de suite : je ne suis pas non plus des plus riche. »

Puis, il plissa des yeux, posant un doigt sur son menton. La suite n’est point en japonais chers amis, mais bel et bien en français …

« Ah, cela ne va pas, deux fois ‘plus’ de suite …Enfin ! Cessons de taponner de la sorte … »

La jeune fille venait de recevoir la confirmation du jeune homme sur le fait qu’il était bien un garçon. Bien évidemment elle savait que Shin était un garçon puisqu’elle pouvait le lire dans la tête du jeune homme et elle voyait bien aussi que cette robe était portée pour un paris, mais elle trouvait sympa le fait qu’il soit en robe, c’était comment dire, assez courageux de sa part, elle ne connaissait pas de garçon qui avait autant le courage de porter une robe en publique, même le jeune homme qu’elle avait aimé avant de rentrer dans cette école qu’elle considérait comme une prison et dans la quelle elle ne se sentait pas à sa place, lui qui avait le courage pour tout faire n’avait pas celui de porter une robe. Jusztina elle-même portait des vêtements du sexe opposé, non pas pour des paris, mais pour le simple plaisir de porter des vêtements masculin. La jeune fille avait l’air d’être un garçon lorsqu’elle était plus jeune.

La jeune fille arrêta de regarder de haut en bas le jeune homme et souris joyeusement. Le jeune homme venait de proposer à Jusztina d’aller boire un truc. Il lui payait même! Jusztina trouvait que cela était bien trop pour elle! Elle ne s’était que rarement fait invitée à aller boire un truc. Le jeune homme informa Jusztina sur la cause du pourquoi il portait une robe. Et aussi sur le fait qu’il n’était pas pauvre ni des plus riches, mais cela Jusztina s’en foutait au carrée, elle ne sélectionnait pas les gens par le niveau de leur richesse. Que tu sois riche ou pauvre, si tu es gentil, Jusztina t’apprécira! C’est comme cela que pense Juztina.

Le jeune homme était bien poli, il vouvoyait même Jusztina! Jusztina était très surprise, il se fessait rarement des gens si polis de nos jours! Jusztina tente alors de répondre dans la même politesse que celle du jeune homme.

« Je me ferais un plaisir d’accepter votre invitation, mais je me sens un peu mal à l’aise d’accepter de me faire payer quelque chose, puisque presque personnes ne m’a invité de cette façon! »