Quant le cerisier rencontre le ''vieux'' chêne ?! [ PV Willy ! ][ NA ! ]

Sakura était assise, le dos contre le tronc de son cerisier, un livre sur les animaux entre les mains. Sur ses genoux, debout pour voir également les images, sa poupée Dolly. L’enfant avait échangé sa robe de couleur jaune et noire pour une robe jaune à longue manche.
Elle ne portait pas de manteau car elle n’en possédait pas, cependant même si septembre était arrivé, les journées étaient encore chaudes. Seul la pluie qui tombait parfois traduisait la fin de l’été.

La petite fille était bien cachée parmi l’ombre de son arbre, de plus le grand tronc faisait quel était presque invisible pour les personnes qui se dirigeait vers le bâtiment scolaire, cela était moins vrai pour ceux qui entraient par la cour cependant beaucoup des élèves étaient trop pressé pour faire attention à elle. Sakura les enviaient malgré tous, parce qu’elle aussi voulait suivre les cours et apprendre plein de chose, mais elle avait trop peur de la classe pour faire un seul pas dans cette direction. Qu’est ce qui arriverait si la secrétaire revoyait son nom sur la liste des élèves ? Aurait-elle un flash-back ? Serait-elle obligée alors de retourner au service du monstre qui dirigeait ses lieux ? Jamais ! La fillette préférait nettement rester bête toute sa vie, que de retourner dans les griffes de l’homme.
L’enfant poussait un léger soupir et secouait la tête pour ne plus y penser, elle se replongeait dans son livre, afin d’oublier qu’elle serai la seule à ne pas connaître la reprise des cours.

La gamine ne relevait plus la tête quand elle entendait des pas se faire contre le sol de la cours, puisque de toute façon personne ne faisait attention à elle. Ainsi elle ne vit pas l'ombre s'approcher d'elle contrairement aux autres qui s'éloignait.

[désolé, c'est un peu court ... ^^']

William se demandait encore ce qui l’avait poussé à sortir alors qu’il arrivait au niveau de la cour du primaire. Certes, la journée était pour le moins agréable, avec un magnifique soleil d’or brûlant éclairant la terre d’une lumière vive en ce jour de fin d’été.
Il avait normalement prévu d’aller au terrain vague afin de rendre visite à Matsuri, qu’il n’avait pas vue depuis bien longtemps. Elle lui manquait. Il voulait la voir, la regarder ... Un peu comme un drogué qui serait en manque, il avait besoin d’elle. Il fallait qu’elle vienne, qu’elle soit là, qu’elle le rassure ...
Sauf qu’elle n’était pas là. Ni au terrain vague, ni au gymnase, ni à l’infirmerie ou dans les dortoirs, ni nulle part ailleurs dans l’enceinte de l’académie. Voilà qui était à la fois triste, douloureux, et rageant. Se rendant au secrétariat pour en savoir plus, et finissant, dans un extrême éclair de lucidité, par demander plutôt l’information directement au directeur (une scène mémorable, d’ailleurs ... entre un grand timide et un calculateur-manipulateur ...) car lui au moins, il ne manquerait pas de déchirer ses dossiers lorsqu’il poserait sa question. Il lui avait d’ailleurs calmement répondu que Matsuri était parti rendre visite à sa famille sur le continent en compagnie du professeur de Physique-Chimie, Zhémial Zhorne.

Ce qui bizarrement avait fait naitre une certaine pointe de jalousie dans le cœur de l’Ecossais. Pourquoi ne l’avait-elle-même pas prévenu ? Ne signifiait-il donc rien ? En même temps, il aurait pu s’en douter ... La jeune femme avait pas mal de succès. Comment avait-il pu croire un seul instant pouvoir l’accaparer ? Enfin, il se faisait peut-être des idées aussi. Peut-être n’avait-elle pas trouvé le temps de le prévenir et était partie avec le premier venu ... par manque de temps également. Oui, c’était sans doute ça ...

Finalement, il avait donc erré comme une âme en peine en plein questionnement métaphysique pendant une bonne partie de la journée, sauf bien entendu pendant les heures de cours. Et c’est donc un peu par hasard qu’il se retrouvait dans la cour des primaires alors que la cloche sonnait la fin de la récréation.

Comme une masse informe et anonyme, les élèves se pressaient de la cour vers le bâtiment qui les accueillerait et les verrait étudier, sagement assis, pendant une à deux heures environ avant qu’ils ne ressortent. Des heures plus efficaces pour certains que pour d’autres, mais bon ... A cet âge là, ce n’était pas comme si ça allait porter à conséquences, et gâcher leur vie future. Pas pour l’instant en tous cas. µIl remarqua cependant une petite silhouette assise, adossée contre un arbre un peu plus loin. Elle ne faisait pas mine de bouger, lisant un livre dont la distance ne permettait pas la lecture du titre, et semblait le montrer à sa poupée, debout sur ses genoux. Le professeur en William s’éveilla aussitôt. Pourquoi n’allait-elle pas en cours ? C’était important ... Un peu interloqué, il s’approcha d’elle, agenouillant sa haute stature pour se retrouver au niveau de la petite fille, posant délicatement, histoire de ne pas l’effrayer, un gant d’une blancheur immaculée sur sa jambe dans le but de la faire sortir de sa lecture.

- La cloche a sonné. Tu n’as pas cours ?

Il s’était exprimé d’un ton aussi doux que possible, mais William n’avait jamais été quelqu’un de fondamentalement « doux ». Fragile, oui. Doux, non. Et doué pour les relations avec les autres, encore moins. Cela dit, il se demandait bien pourquoi la petite n’avait pas bougé ...

Le rythme de Sakura, en ce début du second trimestre ainsi que matinée, avait été influencée par les sonneries entre chaque fin de cours. Elle entendait parfois des pas passé près d’elle, sûrement un retardataire, sinon il n’y avait qu’elle et sa poupée Dolly. Le temps ne se réchauffait pas mais heureusement pour la petite fille, la température ne tombait pas non plus. Parfois, le cri d’un oiseau rompait le silence de la coure. L’enfant n’avait pas besoin de regarder l’heure, sur sa montre fissurée, pour savoir que la journée avançait, puisque la sonnerie lui servait d’horloge, par contre, elle devait se réhabituer au rythme scolaire car quand bien même elle avait faim, elle ne pouvait bouger. Les cuisinières ne comprendraient pas qu’elle ne soit en cours ou les ‘’sèches’’ juste pour un encas. Il faudrai qu’elle se lève plus tard, demain, ainsi elle pourrait tenir plus facilement toute la matinée.

Par chance, le son disgracieux de son ventre, avait réussi à se taire ainsi elle pouvait de nouveau se concentrer sur son livre, ainsi elle ne remarquait même pas la population soudaine dans la petite coure. Ce n’était pas comme si elle faisait attention de toute façon, puisque tout le monde repartirait vers l’établissement. Même si elle était dans le même bâtiment que tous ses enfants, elle ne faisait pas partie de leur ‘’monde’’ même si cela l’affectait par moment, elle faisait avec parce quelque part, elle jouissait d’une liberté que les autres ne pouvaient pas posséder. Appuyer confortablement contre l’arbre à laquelle elle devait son prénom, elle se disait qu’elle s’apprêtait à vivre une nouvelle journée, comme tant d’autre comme, une personne invisible parmi toute cette foule. Un sourire lui venait aux lèvres, alors qu’elle regardait la photo d’un chat, lui rappel le seul vrai ami, en dehors de sa poupée, qu’elle avait dans ses lieux. Perdu dans ses pensées et aussi habituée au pas qui frappait le sol, la petite coure, l’enfant ne s’attendait pas à ce que ceux-ci s’arrêtent ni même à un quelque conque contact.

Sakura avait fait un effort pour ne pas sursauté, une rage intérieure lui prenait les tripes parce qu’elle n’avait pas été sur ses gardes, dans d’autre circonstance l’étranger n’aurait même pas pu l’effleurer mais elle s’ordonnait au calme alors qu’elle penchait sa tête légèrement sur le côté, un sourire d’interrogation sur les lèvres. La fillette devait s’avouée être dans une impasse, elle avait pensé ce cas de figure plusieurs fois, mais n’avait jamais cru qu’il se réaliser. Maintenant que l’adulte était là, que pouvait elle lui dire ? Elle ne pouvait pas discréditer la secrétaire et encore moins le directeur. Avouer qu’elle n’avait jamais été en cours, la mènerai sans doute directement dans le bureau du dirigeant du bâtiment. Faire semblant d’être sourde ? Un problème d’audition ? Il était évident que pour s’en sortir, il fallait que celle-ci trouve un mensonge, près de la réalité pour qu’elle ne se trahisse pas par la suite. Quoi ? C’était toute la question…que pouvait gober cet homme qui avait des cernes de la taille d’un lac ? L’enfant prenait une bonne inspiration et décidait de répondre, elle venait d’avoir de l’aspiration soudainement autant que cela lui sert, puis c’était proche de la vérité…

- On aime pas la classe ! Déclarait la gamine alors qu’elle refermait son livre, raffermissant sa prise sur sa poupée, un sourire sur les lèvres comme si elle lui annonçait qu’elle aimait pas les tartes aux pommes.

L’enfant réfléchissait à toute vitesse, parce qu’elle savait que cette excuse ne serai pas suffisante, il fallait donc qu’elle arrive à amadouer l’adulte, qu’il ne l’amène pas en cours ou en retenue ou encore un autre endroit qui risquerait de la mettre bien plus en danger qu’elle n’était ainsi exposée. Elle baissait les yeux, triturait la robe de son amie en chiffon ; alors que sa frange recouvrait ses yeux aux couleurs améthyste, le sourire qui était juste là accrocher sur ses lèvres tombait. La gamine remontait ses jambes l’une contre l’autre, ainsi enlevant le contact de la main qui ne devait jamais avoir connu le soleil ou du moins les salons de bronzage.

- On veut pas retourner là-bas. On a pas notre place. On sait rien faire murmurait d’une voix faible, à la ‘’limite du sanglot’’ la petite fille. Sakura retenait son souffle, parce qu’elle ne savait vraiment pas où tout cela allait la menée. Elle espérait seulement que cela ne la guiderai pas jusqu’au bureau du monstre qui était à la tête de Takuestu.

( Je trouvais pas ton rp petit, surtout vu celui que j'avais poster avant ^^' J'espère que ma réponse d'inspira -^^- )

[Pas de problème =) Désolé pour le temps de réponss, j'espère que ça ira ... ^^']

- Je pense au contraire que tu y as ta place. Tout le monde a le droit d’aller en classe, et si tu ne sais vraiment rien faire, on t’y apprendrait ...

- Tu permets que je m’asseye à côté de toi ? Rester accroupi comme ça, ça fatigue pas mal des grandes jambes comme les mienne.

- Ah, pardon, suis-je bête. On n’invite pas un inconnu à s’asseoir à côté de soi. Alors je me présente. Je suis William McHearther, professeur de sciences ici, à Takuetsu. Ravi de te rencontre, Miss ... ?

Sakura ne lâchait pas des yeux le jeune homme, elle faisait de son mieux pour ne pas se tendre quand elle se rendait compte qu’il était bel et bien professeur. Elle aurait pu berner n’importe quel membre du personnel sans avoir peur des représailles mais un professeur, c’était quelque chose de délicat, c’était les loups du directeur. Elle serrait entre ses doigts sa poupée, indécise face à sa réponse mais surtout sa propre réaction. Est-ce qu’elle devait s’enfuir, profiter de sa posture des plus inconfortable ou alors jouer le jeu ? Quelque part en elle, avait envie de connaître un peu plus l’homme, sa profession, il pourrait peut-être la renseigner sur plein de chose. Abreuver sa curiosité au minimum, sachant que personne ne pourrait l’assouvir complètement. Seulement, si elle acceptait de se liée avec un professeur, ne se jetait-elle pas elle-même dans un piège ?

Finalement la petite fille se contentait de hochée la tête, pour laisser l’adulte s’asseoir, celui-ci lui avait dit son nom, elle pourrait toujours l’endormir dans le pire des cas. Lui faire croire que leur rencontre n’était qu’un rêve. Une fois sur, qu’elle avait bien un moyen de repli, un grand sourire venait fleurir sur les lèvres de la gamine. Elle montait sa poupée, vers le brun, afin que celui-ci puisse bien contempler son amie de chiffon. Puis elle commençait également les présentations.

- Moi c’est Sakura et elle, c’est mon amie Dolly.

L’enfant c’était décidé à cause de se sourire timide sur les lèvres de son aîné, un sourire presque fragile, de ceux qu’on sait qu’il n’a pas l’habitude. Le genre de rictus qui a manqué de bercée sa vie. Une personne capable de sourire ainsi devait connaître la souffrance, peut-être ainsi n’était-il pas méchant ?

- Pourquoi les adultes disent-ils qu’ils sont ravis d’une rencontre alors que celle-ci est même pas finie ? Qu’on connaît même pas la personne ? Demandait Sakura, son éternel sourire sur les lèvres mais son petit nez froncé dans une réel interrogation.

C’était une chose dans le monde des adultes qu’elle n’avait jamais réellement compris. C’était la première fois depuis sa ‘’libération’’ en dehors des patrouilleurs bien sûr et des cuisinières, qu’elle rencontrait un adulte. Seulement il était différent des autres, des aides dans cette prison dorée, il était professeur, il devait donc avoir beaucoup de réponse. Elle avait essayé de détournée la question sur les études même, parce que c’était un sujet dans lequel elle n’était pas à l’aise. Un grand point d’interrogation, où il lui serait difficile d’être aussi enjôleuse que possible.

[Pardon de tous ce retard, mais j'ai été un peu débordée niveau taff ]

- Merci, Sakura. Et bonjour à toi Dolly. Ravi de te connaitre, également. Moi, c'est William.

- Pourquoi ? Eh bien ... Parce que c’est toujours un plaisir de faire une rencontre. C’est même parfois un grand honneur. Une chance à ne pas laisser passer de faire connaissance, et peut-être ensuite de pouvoir apprendre à mieux se connaitre. Voir quelqu’un, même pour la première fois, même sans lui dire un mot, peut t’éclairer une journée ...

- Par exemple, te rencontrer m’aura fait oublier un peu mon chagrin de ne pas avoir vu une autre personne, tu vois ?

- T’inquiètes pas, si jamais un surveillant passe dans le coin, je te couvre : tu travaillais avec moi en cours particulier.