Rendez-vous dans le parc. (Pv Marya)

Sosuke venait de se lever assez tôt, mercredi, pas de cours aujourd'hui, suspendus pour conseil de classe. Il avait ainsi réussi à communiquer avec Marya trouvant du temps dans sa plage horaire, en effet, celle-ci à cause des cours avait été bien chargée ces derniers temps, il n'avait pas trop de mal à suivre mais le fait est que les professeurs semblent ne pas trop aimer les élèves qui dorment en cours et se tapent quand même le score max aux interros que les profs lui donnaient. Bref aujourd'hui le voici en train de prendre une bonne douche en tenue d'Eve , et profitant de l'eau ni trop chaude ni trop froide pendant une bonne vingtaine de minutes durant. Faut dire pour l'instant il était le seul hote de sa chambre, ce qui lui permettait de faire un peu ce qu'il voulait et sa chambre ressemblait vraiment à celle d'un mec.... Un t-shirt par ici, un pantalon par la, un caleçon qui trainait à coté de la malle à linge surement tombé à coté en jouant au basket et quelques mangas qui trainaient un peu partout, seul truc qui est cool, les deux lits simples de la chambres sont pour lui tout seul donc un bon grand pieu bien grand et bien douillet. Youtube, un bon moteur de recherche d'Amv de mangas et de commencer à chanter comme un c*n sous la douche.

Bref le rendez-vous était fixé à 14h et il était 12h actuellement, il descendit alors chercher son plateau repas et le remonta dans sa chambre ou il mangea en vitesse avant de retourner se préparer, surement que son accoutrement habituel lui irait le mieux. Il replaca alors son collier en forme de dragon, un truc cool qu'il avait trouvé lors de sa dernière sortie avec Marya, il l'avait adopté depuis et le portait tout les jours. Il se devait tout les jours de voir si son pouvoir de regénération fonctionnait toujours et pour cela se pratiquait régulièrement des coupures aux bras qui bien évidemment ne laissaient jamais de trâces suite à l'action de son pouvoir.

"Ca fait un moment qu'on s'est vu a part par communication téléphoniques... Je me demande si elle à changée, personnelement je pense pas que j'ai trop changé, je suis juste devenu lycéen entre temps.... Mais je reste fidèle à moi-même."

Il sorti alors, il était désormais 13h30 faudrait vingt minutes pour arriver au parc et 25 si il prenait son temps, mettant ensuite son MP3 sur écoute, il mit ses écouteurs dans ses oreilles et commenca à marcher tranquillement, mine de rien ca semble lui faire un petit moment qu'il n'a pas prit l'air comme ca alors qu'il sortait tout les jours quasi, c'est juste que cette fois, il peut profiter d'un temps libre. Le voici arrivé, il prit le premier banc disponible et s'affala dessus calmement penchant sa tête en arrière regardant les cieux, l'avantage, il faisait bon, une journée idéale et il remit sa tête droite sur ses épaules après avoir craqué sa nuque pour les articulations, il aperçut alors Marya au loin et lui fit signe qu'il était la en se levant au passage...

Je suis arrivée à 14 heures précise.

Je crois que je devrais aussi me défaire de cette habitude. Tu sais, arrivée toujours pile à l'heure.

Je vois peu de monde ne ce moment. Sauf Daiichi en fait.

Mii est morte. Koro travail ou alors elle est trop occupée avec Nakao-sempai. Non je ne lui en veux pas. C'est sa vie après tout.

Mais à part étudier d'arrache-pied, je ne vois pas vraiment ce que je peux faire. Je ne sais plus. Alors je me contente de regarder devant moi et autours et ... Je vois que je suis heureuse.

Pour la première fois depuis près de cinq ans, je suis heureuse. Je n'ai plus besoin de me poser de question. J'avance et je suis près des gens que j'aime vraiment.

Je suis encore capable d'aimer.

Je pensait que j'avais tout éffacé cete nuit là.

Je ne suis pas encore capable de pleurer. Je n'ai pas fait mon deuil pour ma famille, je n'ai pas abandonner mon projet pour protéger Daiichi. Je suis toujours hantée la nuit par les fantômes, quoiqu'ils semblent se taire un peu plus que normalement.

Je n'ai plus besoin de penser à rien. Après tout je peux parfaitement me laisser guider par le courant, je n'ai aucune personnalité. Je n'en ai plus. Plus depuis ce jour. À part la folie, la colère, la souffrance silencieuse, je ne suis capable de rien ressentir, et à peine de l'exprimer. Même si parfois j'ai l'impression de sourire, d'être heureuse comme une fille, comme une femme, comme un être humain de mon âge devrait l'être, je sais bien, chaque nuit, qu'en réalité, il n'en est rien.

Je n'ai plus qu'à oublier, je n'ai plus qu'à continuer ... Et vivre tant que je crois au bonheur.

Je crois que ma fierté est en train de s'endormir.

Une fille, assez grande, taille commune pour sa génération, s'avance au soleil : ses cheveux blancs éclatent de leur lumière, sa peau clair, qui de nuit l'aurait fait passé pour un fantôme, donne l'impression qu'elle est sous un soleil d'hiver : sculpture de neige et de glace. Elle s'allonge sur l'herbe alors qu'il y a des banc vides à côté d'elle. Elle les trouve trop durs. Elle ferme les yeux, un instant, puis se liasse envahir par le monde des sons.

Cris d'enfants, d'adolescents, pleurs et rires. Ils raisonnent parmi les chants du vent, le frottis des feuilles des arbres entre elles, des petites animaux dans les arbres, des insecte sur la tige d'une herbe ...

Été. Mois je Juillet à Takuetsu no Gakuen. La chaleur est là, mais le froid, la fraicheur semble émaner de la jeune fille. Fraicheur, et non pas le froid noir qui orne l'aura de ceux qui n'ont jamais fait le deuil de leur famille, qui n'ont jamais payé le crimes de violents combats, sanglants, devant un enfant aux yeux innocents, qui n'a jamais payé ni rien réclamé en perte ou en gain de tout ce qu'elle vie aujourd'hui.

Aujourd'hui c'est une neige douce, la neige que l'ont touche sans gant pour la lancer en l'air, une neige fine et poudreuse, une neige qui rend heureux sous le soleil qui sans jamais nous attaquer, nous réchauffes de ses rayons hivernaux.

Nous sommes en été. Là où les fleurs de printemps ne sont plus les mêmes, là où les arbres sont vert et feuillus, là où la chaleur laisse parfois place à la sècheresse.

Cette poupée pleine de fraicheur n'y a pas sa place. Mais on ne la chassera pas.

Car pour une fois dans sa vie, allongée dans l'herbe de l'été, Marya n'est plus une coquille vide. Elle à quelque chose en elle, une chose qu'elle ne veut pas comprendre.

Une chose qui parfois lui fait même oublier Daiichi, son tout premier, sa raison de vivre, sa raison de continuer lorsque la fatigue l'avait assailli il y a à peines quelques mois.

Un battements de cœurs parmi tant d'autres, là depuis un moment déjà. Avant elle si elle ne se trompait pas. Reconnu. Mais elle ne bougera pas. Pas avant qu'elle ne l'entende se lever. Elle ouvrira alors les yeux, verra son bras se lever. Alors elle s'assiéra dans l'herbe, elle le regardera et lui sourira avant de se lever complètement et de marcher tranquillement vers lui. Puis après quelques pas, elle se demandera pour quoi cette lenteur à pouvoir se rapprocher. Alors elle fera des pas plus grand, et elle finira par courir. Courir. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas couru, la petite Akatsuky. Jusqu'à ce qu'il faille s'arrêter. Un peu trop vite. Dommage, elle aimait bien, courir.

"Sosuke konichiwa. Genki ka ?"
[Bonjour. Ça va bien ?]

Elle se pencha légèrement vers l'avant par pur habitude, sans pourtant que son ton ne soit réellement plus respectueux. Puis elle leva enfin les yeux vers lui. Les yeux vides, sans pupilles, les yeux qui malgré qu'elle se sente vivante, seront vide et lisse à jamais.

Sauf les jours de lunes rouges, où elle possèdera deux perles d'un mauve d'une beauté qu'elle espérait garder cacher pour encore longtemps.

Un sourire légers, presque chaleureux par rapport à son état normal, surgit de nul part sur son visage. Elle même ne savait pas pourquoi elle souriait ainsi. Et puis, son ventre commencer à papillonner légèrement en regardant le beau brun. Maintenant elle se souvenait pour quoi elle souriait ainsi.

Sono otoko ... Aïshitemasu dakara.
[Parce que j'aime cet homme.]

Puis elle lui pris le bras et se mit à ses côté en posant sa tête sur son épaule.

"Isashiburi."

Marya avait raison lorsqu'elle disait qu'elle n'aurait jamais la capacité de créer de la chaleur humaine.
Mais elle ne se doutait surement pas qu'elle serait d'une telle fraicheur un jour.

Sosuke venait de se lever en interpellant Marya par un signe de main afin qu'elle le remarque même si distinguer les battements de coeur du jeune homme n'était pas une chose difficile pour la collégienne. Il l'aperçut alors s'asseoir et lui sourire puis elle se releva pour marcher tranquillement vers le jeune homme puis elle se mit à courir vers lui finissant ainsi par arriver juste devant lui, le saluant dans premier temps en baissant la tête tout en lui demandant comment ca allait, elle releva alors ensuite les yeux vers le jeune homme qui lui rendait son petit salut d'une légère courbature.

"On fait aller... Ca faisait un moment qu'on s'était pas vu tout les deux. J'espère que nous profiterons de cette belle petite journée."

Il répondit alors au sourire de Marya par un autre sourire et elle lui prit le bras en se mettant ainsi à ses cotés tout posant sa tête contre l'épaule du jeune homme qui lui souriait toujours calmement, elle déclara alors que ca faisait longtemps et elle avait pas tort... Ca faisait longtemps qu'il ne s'étaient pas retrouvé ainsi l'un contre l'autre. Ils firent alors une petite distance ainsi l'un contre l'autre et il s'arrêtèrent devant le lac ou était placé dans un petit buisson, un petit set de pique nique. Petite surprise de Sosuke, un pique nique au bord du lac, voila ce qui était prévu mais fallait préserver la surprise voila pourquoi il avait planqué cela.

"La première fois que l'on s'est vu c'est sur le toit de l'école mais la seconde fois c'était aussi devant un cours d'eau et c'est pour cela que je voulais t'emmener ici, même si javais envie de revivre notre première rencontre."

Voila ce qu'il cherchait, revivre un bon moment avec Marya et passer une bonne journée avec elle, espérons qu'elle appréciera cette petite surprise et ce moment de tendresse qu'il lui accorde, il espère juste qu'elle acceptera le rencard qu'il avait prévu en soirée, un petit diner au restaurant qui se finirait par une petite surprise que le narrateur ne vous exposera pas actuellement sinon ce serait plus une surprise voyons. Revenons à nos moutons et retournons sur notre RP et désormais le tablier était fixé et il sorti quelques sandwiches et quelques accompagnements ainsi que quelques sodas et il passa son bras autour d'elle déposant un petit baiser sur la joue de la demoiselle et il la regarda alors avec un petit sourire sur le visage avant de mettre son front contre le sien.

"J'espère que tu passeras une bonne journée en ma compagnie."

Marcher avec lui dans cette position n'était pas difficile. C'était même un drôle d'automatisme que son corps semblait agréer au mieux. Aujourd'hui c'était ce sentir vivant aux côté de quelqu'un qu'elle respectait et aimait, c'était vivre sans penser à hier ou à demain. Et aujourd'hui, enfin, c'était simplement se sentir vivant sans cette fatigue permanente qui l'assaillait trop souvent. C'était peut-être en partie pour ça que Marya aimait la présence de Sosuke : la vie à ses côté devenait simple. Peut-être pas tranquille ni sûre, mais certainement plus sereine que n'importe laquelle de ses situation habituelle.

Sosuke avait changer une épreuve en un jeu.

Non.

Il avait transformer le poids qu'était devenue le fait d'être en vie en une paire d'ailes, grande et triomphante, au dessus d'un monde inconnu et vaste dont on ne cherchait pas à connaitre les limites.Un monde où rien n'est sûr, où la chute est certaine, un jour, mais qui n'a pas d'importance. Avoir faillit tomber hier n'était pas important. Tomber définitivement demain n'était pas important.

Vivre, c'était un grand bond dans le vide. Et avec sa main dans la sienne, c'était sentir le vent essuyer notre peur et se laisser porter par l'apesanteur.

Illusion d'apesanteur.

Mais apesanteur quand même.

Et puis on y arriva. Devant la jolie fontaine et le pique nique. Marya tourna un instant la tête sur le côté, sans comprendre pourquoi il s'arrêtait là. Et puis avec ses paroles, elle compris.

Sur son visage normalement sans expression particulière, son petit sourire revint. Ses lèvres rouges s'étirèrent lentement, mais assez largement, sur son visage blanc porcelaine.

"La première fois que l'on s'est vu c'est sur le toit de l'école mais la seconde fois c'était aussi devant un cours d'eau et c'est pour cela que je voulais t'emmener ici, même si javais envie de revivre notre première rencontre."

*Ça me fait plaisir tu sais ? Que tu me surprenne, que tu veuille du fond du cœur passer un bon moment avec moi. Je crois qu'il n'y a que toi par ces geste qu'il y a quelques mois j'aurais qualifié de stupides et inutiles qui puisse me rendre si sereine face à l'existence.*

Elle s'assit, ravi (si on puis dire ravi, puisque ce n'est qu'une comparaison par rapport à son état normal), ce mini sourire déjà trop grand sur les lèvres, et elle le regarda faire à genoux, calme. C'était tout ce qu'il y avait de plus simple et de sympathique. Bon c'était pas de la nourriture japonaise (Marya élevée aux mets japonais) mais sans vraiment comprendre, elle se sentait vraiment bien. Il était vraiment tant qu'elle comprenne les sentiments humains qui étaient en train de se réveiller en elle.
Et puis Sosuke vint vers elle et la pris d'un bras (à ce moment là, elle réalise qu'il est grand en fait ...) et reçois non sans une petite touche de rouge sur les joues le baisé qui vient de s'y déposer avec douceur.

Un sourire. Un p*t**n de sourire ravageur.

Son front contre le sien, elle le regarda droit dans les yeux, sans plus avoir peur se son propre regard, sans pupille, sans vrai couleur, et jouant du bout du doigt avec le pendentif qu'il portait. Il était beau aussi le dragon ... Mais pas autant que le brun.

"J'espère que tu passeras une bonne journée en ma compagnie."

Son sourire s'étira encore un peu plus, et elle répliqua avec un faux air blasé :

"Je crois qu'en fait elle se passe déjà très bien."

Une petite moue, et encore un sourire. Elle ne pouvait plus s'empêcher de sourire. Et c'est pas vraiment comme si elle l'avait voulu en plus. C'était juste qu'elle ne pensait plus à rien. Comme si elle avait l'habitude de marcher dans un endroit sombre et qu'elle était maintenant dans une salle blanche pleine de lumière, non pas une salle mais un espace. Une bulle sans limite et sans horizon, plein de simplicité et de lumière.

Elle pris un des sandwiches et, après en avoir couper un tout petit morceau, elle le plaça sur les lèvres de son compagnon en lançant avec un air enfantin, pourtant très doux et très calme :

"Mais si je veux que ça continue, il faut que je vérifie qu'il n'y a pas de poison dans la pomme que tu m'offres."

Traduction automatiques sous-titré : "Toi d'abord".

Il y a pas à dire : si Marya agis comme ça, c'est qu'elle doit vraiment être dingue de toi Sos ...

Pendant qu'il la regardait tranquillement, elle s'amusait à jouer avec son pendentif elle répliqua que la journée se passait déja très bien pour elle, tant mieux, au moins il ne s'était pas décarcassé pour rien, elle souriait ainsi au jeune homme une nouvelle fois qui la regardait toujours puis elle tourna la tête et prit un des sandwiches du jeune homme et en coupa un petit morceau elle le placa ensuite sur les lèvres de Sosuke et déclara ensuite que c'était à Sosuke de prendre la première bouchée via une petite aide de la demoiselle, chose qu'il accepta en avalant le petit bout de sandwiche sans hésiter avant d'en couper un morceau à son tour pour le donner à la demoiselle. Il avait prévu de passer toute la journée avec elle et il s'allongea sur la fine couverture qu'il avait posé sur le sol pour s'étendre en compagnie de Marya et il regarda ainsi les cieux en la compagnie de la demoiselle tendant d'abord la main vers les cieux avant de fermer le poing d'un coup sc comme si il voulait saisir les nuages au creux de sa main. Si près et pourtant si loin, le ciel est une source de liberté et de rêves pour les hommes, il passa alors son bras autour de Marya afin de la mettre contre lui avant de déposer un baiser sur le front de la demoiselle avant de rallonger complètement sur la couverture...

"Ca me manquait de te prendre dans mes bras Marya. On pouvait peut être se parler par vocal mais il est toujours mieux d'êtres en face à face et de ne pas être seul. Ca fait du bien de te sentir contre moi...."

Il restait la ainsi à parler dans le vide mais Marya comprendrait surement le fond de ce qu'il voulait dire en réalité, en gros qu'il avait envie que cette journée dure plus que 24 heures et que la journée se passe bien histoire de pouvoir passer un bon moment avec elle, il espérait aussi qu'elle passe un très bon moment en sa compagnie et que dorénavant il y en aurait plus souvent même si ca dépendrait de leur temps libre respectifs.

Il restait ainsi allongé tranquillement un bras autour de la taille de la demoiselle la tenant ainsi contre lui même placant la tête de Marya contre son torse, il lui proposa alors un soda avec son bras valide et en prit un second pour lui en profitant pour boire une fois au passage car en effet il n'avait pas spécialement bu grand chose de la journée. Il regarda ensuite de nouveau les cieux attendant que Marya s'exprime de nouveau ou fasse quelque chose.

Marya & Sosuke

Alors que vous êtes tranquillement allongés dans l'herbe, un couple de pigeons vient se poser non loin de vous et commence à se faire la cour en roucoulant de manière peu discrète ....

[sorry, trop tentant ♪]

Spoiler:

Être dans tes bras ...

Oui, à moi aussi ça m'a manqué. Ça m'a manqué tes grandes main chaudes sur moi, ça m'a manqué, ses gestes et ta voix douces, trop pour un homme qui à l'air si fort. Qui est si fort. Je le sens lorsque tu me sers contre toi. Tu es quelqu'un de fort. Quelqu'un d'assez fort pour que je puisse fermer les yeux sans me sentir en danger. Sans que j'ai besoin d'écouter autre chose que nos deux cœurs à l'unissons, que nos respirations communes, que ta voix qui me parle, calmement, ce ton posé qui peu importe ce que tu dis parait toujours bien plus important qu'il ne raisonne dans ta voix. Tu me laisseras encore ? Encore un peu être dans tes bras ...

Marya se laissa faire. Elle attrappa le morceau de sandwiche en résistant à l'envie soudaine de mordre son doigt avec. Elle se laissa attraper par lui, se laissa glisser contre lui pour être dans sa chaleur.

"Ça me manquait de te prendre dans mes bras Marya. On pouvait peut être se parler par vocal mais il est toujours mieux d'êtres en face à face et de ne pas être seul. Ça fait du bien de te sentir contre moi..."

Marya ferma simplement les yeux. Elle ne savait pas sourire à ce genre de remarque. Elle ne savait pas non plus y répondre. Elle n'avait pas de mots pour lui dire. "moi aussi, j'aime cette sensation d'être avec toi.

Elle eu peur. Peur à la simple pensé que parce qu'elle n'était pas capable de l'exprimer, elle perdrait un jour cette chaleur. Son esprit de machine et d'automate revenait à la charge, cet esprit mécanique, qui ne laissait pas libre court à ses pensées personnelles. Le monde était si simple, si doux, alors pourquoi des idées aussi peu c plaisante se trouvaient dans son esprit ? Elle avait beaucoup de mal à penser de manière sensée à ses côté. Elle se trouvée comme tétanisée. Elle buvait ses paroles, parce qu'elle voulait juste profiter de cet instant. Elle se sentait bien. %Mais il y avait toujours cette partie d'elle-même, partie qui ressusciterai. En automne tout au plus. Mais pour l'instant non.

Parfois c'était embêtant : d'avoir un esprit logique. Pour une fois qu'elle n'avait rien à penser, elle avait peur de perdre cette sensation. Peur de ne plus y avoir droit plus tard.

Alors pour seule réponse, elle se colla un peu plus contre lui. Elle mit ses bras autour de sa taille et releva la tête vers lui, les yeux mis clos. Et puis elle colla son oreille contre sa poitrine, et un sourire naquit. Voilà. Maintenant, ça allait mieux.

La mélodie de ton cœur à quelque chose de fort et d'apaisant. C'est différent d'Aniiki. Anikki fait vibrer tout en moi de manière douce et violente, tel que l'étaient les battements de cœur d'Onii-san.
Toi tu fais vibrer mon cœur à moi et tu lances en lui comme une vague de douceur, par la puissance, par le contrôle, par le simple son que tu produis.

Je ne me souviens plus de pourquoi j'ai eu peur. Parce que tu es là. Là pour longtemps. Là pour toujours. Même si toujours n'est qu'une seconde de plus.

J'entends un battement d'ail. Non, deux. Deux paires d'ailes qui sont derrière moi. J'entends des coups de becs, des cris étranges. Je crois que nous ne sommes pas seuls sous le soleil. Dommage, j'avais espéré.

Marya se retourna imperceptiblement, et vit les deux pigeons. Après s'être tourné autour et avoir effectuer une danse étrange, il commencèrent ce qui au premier abord fut ... un combat. L'un volait au dessus de l'autre à rase-motte comme pour atterrir droit dessus. Et puis les yeux de Marya se tournèrent vers Sosuke, attendant de voir s'il oui ou non il s'en préoccupait.

Marya n'est pas franchement le genre de personnes à s'étonner comme ça. Du moins elle ne l'exprimera pas. Je vous le rappel, son jeu préféré c'est de rester immobile pendant quatre heures de suites ou bien de se moquer des imbéciles. Alors niveau réaction sur ce genre de choses, on peut compter zéro.

Le seul problème c'est que automatiquement, l'image humaine commença à se superposer à ces deux animaux, et Marya en arriva à une conclusion très peu rationnel du point de vu de cette partie d'elle même que nous aimons à appeler "Ordinateur". Bref, Il y avait un peu de couleur sur son visage. Enfin quand je dis un peu ...

Bon ok, elle regardait Sosuke avec de grands yeux (vide, mais grands quand même) et du rouge sur les pommettes et sous les yeux, se souvenant de ce sujet qui l'avait un peu traumatisé avant de découvrir qu'elle était capable de tomber amoureuse : Parfois, sans amour, il peu y avoir ce genre de chose. Ce genre de chose instinctives chez les animaux, parfois calculé chez l'homme. Un truc qui l'avait traumatisé dans sa vie passée, dans ses vies passées.

Le sexe et Marya, c'était un truc qu'il ne valait mieux pas aborder dans ces conditions. Car la question se posait plus ou moins : Elle aimait embrasser Sosuke, elle aimait être avec lui. Mais si tout ça n'était qu'un calcul ?

Ne pas penser à ça. Sosuke ne va pas réagir et on va reposer la tête sur la couverture, les oiseaux vont partir, et voilà. Ils allaient passer une belle journée ensemble ... Une belle journée et ... peut-être une belle nuit.

Et m*rde. Maintenant, elle était vraiment rouge. Ça se voyait comme si elle avait été maquillée. Elle avait le teint si pâle. Elle ne pouvait plus se défaire cette image de la tête. Pour elle, ça ne la dérangeait pas. Mais est-ce que Sosuke voudrait encore d'elle si ils devaient en arriver là ?

Si elle devait se retrouver seule ?

Tout ce ci ne passe que dans la tête de Marya. Sosuke peut avoir une réaction tout à fait normal (c'est à dire un peu moins sentimental ou calculé et construite que Marya. En gros "merde on fait quoi ?" ///SBAM//) C'était le délire de l'auteur.

Spoiler:

Alors qu'il attendait que Marya fasse quelque chose de son coté, elle se colla un peu plus contre le jeune homme sans vraiment parler avec lui, elle restait dans son silence se contentant juste de caler sa tête contre le torse du lycéen.... C'est alors qu'un bruit un peu plus dérangeant vient se mêler à la fête deux oiseau venaient de commencer à jouer à un cours de drague peu dérangeant mais bruyant et qui à la longue devenait un peu emmerdant mais Sosuke ne bougeait pas puisque Marya était toujours contre lui... Elle regarda alors Sosuke qui reporta son regard sur elle en lui souriant. Elle semblait être en train de penser à plusieurs choses et de ce fait Sosuke attendait qu'elle lui parle afin de parler à son tour mais rien... Et les volatiles ne voulaient pas se barrer apparemment. Le jeune homme embrassa alors Marya afin de la sortir de ses pensées, il était temps qu'elle revienne à la réalité un peu...

"Et alors qu'est ce qui se passe dans cette jolie tête?"

Il disait cela un petit sourire aux lèvres, il avait certainement réussi à la tirer des pensées obscures de sa tête en un instant et reserra un peu son emprise autour de la taille de Marya avec ses bras, non, il ne risquait pas de la lacher comme ca, et ca elle le devait surement déja le savoir et en même temps lui faire plaisir, au loin l'idée de Sosuke de penser au sexe actuellement, ce qu'il voulait en ce moment précis: Passer un bon moment avec sa petite amie, that's all.

Il prit toutefois le baton non loin de lui et le lanca dans son dos près des oiseaux qui prirent leurs ailes à leurs coups sans demander leur reste et reconcentra son regard sur la demoiselle les fauteurs de troubles étant déja parti.

"Tu veux faire quoi de beau, c'est toi qui décide du programme de la journée, moi j'ai réussis à m'arranger pour être à ta disposition pour les prochaines 48 heures donc on a le temps de faire tout ce que tu souhaites effectuer."

Il repassa ses bras autour de la demoiselle attendant qu'elle se prononce...

[désolé du retard, pas mal de truc IRl ^^']

[pas de problème, connais ça ^^-]

Stoppée dans ses pensées, stoppée dans le flux de toutes ses angoisses, comme une grande baffe pour la sortir de l'eau : l'air sentait bon à la surface. Et plus rien à par l'odeur de cet air, plus rien à par ce parfum n'occupait ses esprit : envolés, vidé. Rien si ce n'ai une douceur qui ne laisse place qu'a une certaine chaleur, une chaleur qui partait des poumons et remontait à la tête.

Plus un point pour le beau brun.

Joli tête ? D'où ça lui sortait ça ? Marya n'avait jamais envisagé de parler de son esprit ou de son visage comme une "jolie tête", alors qu'est-ce qu'il pouvait bien y avoir de joli en elle ?
-note de l'auteur : Pardonnez Marya un peu trop terre à terre et très naïve en présence de ce bellâtre vv' -

"Il se passe qu'elle a tout oublié à cause d'un joli visage qui embrasse bien"

Un regard très neutre et un ton plus que plat, voilà Marya qui parle amour. Il va falloir qu'elle apprenne à montrer ce qu'elle ressent un peu plus. Enfin, on pouvait voir qu'elle était un peu rouge sur les pommettes, alors on peut peut-être dire qu'il y a du progrès. Rougeur qui s'accentua légèrement lorsqu'elle sentit un peu plus de pression dans son dos pour l'amener contre lui.

*Sosuke, anata no koto suki ... tabun ...*

*Tabun...*

Rester avec toi ... Mais pourquoi ? Je me sent mieux oui, mais après ? Comment savoir si je ne suis pas juste en train de m'endormir dans un endroit qui n'est pas ma place ?

Sosuke ayant chassé les deux oiseaux, elle eu un légers sourire et apprécia un peu plus sa chaleur contre lui. C'était bon, tellement bon .... Pourquoi est-ce si bon ?

"Tu veux faire quoi de beau, c'est toi qui décide du programme de la journée, moi j'ai réussis à m'arranger pour être à ta disposition pour les prochaines 48 heures donc on a le temps de faire tout ce que tu souhaites effectuer.
- Quarante-huit heures ? Tu as prévu large dis-moi ..."

Oui elle se fout de ta gueule gentiment.

"Je suppose que t'aimerai peut-être aller danser, mais avec mes oreilles, c'est peut-être pas possible sans aller m'acheter du matos histoire que je retrouve pas les tympans en miettes ... et ça prendra un peu de temps. Et puis je suis pas sûre d'avoir le statut autorisé pour rester là-bas. Pour toi d'ailleurs je ne sais pas ..."

Elle ne savait toujours pas comment il était classé en fait. Et puis quand elle disait "matos", c'était aller dans un magasin spécialisé pour prendre un casque à fonction "boule-quiesse", pas gratuit et dans le centre ville. Bref, pas dans le coin d'à côté et pas tout à fait à côté de la discothèque non plus. Et pour ce qui est de leur permissions ...

*48 heures ...*

"Enfin si tu as d'autres idées ..."

*règlement ... Daiichi ... Règlement ... 48 heures ... Comportement irréprochable ... 48 heures avec Sosuke ... Minimum trois étoiles ...*

"Mais en principe je ne peux pas entrer. Et puis en plus ce n'est ouvert avant huit heures."