Première rencontre, première chamaillerie. [PV Isma]

Il fait beau, les oiseaux chantent et pourtant, je n'étais pas de bonne humeur. Je m'était réveillé à l'aube par un cauchemar me plongeant dans un combat féroce entre l'armée américaine et nous, élèves surdoués de l'académie. L'idée d'être impliquée dans un conflit international me trottait dans la tête depuis un moment. J'en avais peur, j'en ai toujours peur. Peur que l'on soit pris comme des monstres, ce que bien sûr nous ne sommes pas. Je crains qu'on soit tous rejeté de la communauté, comme nous le sommes déjà, mais en bien pire. Peur que l'on soit craint de la société, qu'on ait peur de nous parce que nous sommes pas normales, parce que nous sommes extra-ordinaires. Et après ce mauvais rêve, je ne pouvais me recoucher, je ne pouvais me rendormir. J'avais beau essayé, je me réveillais toujours, une minute plus tard. Je décidai donc de me lever et de passer le reste de la matinée à travailler sur une dissertation qui devait être rendue dans le courant de la semaine. Il était encore tôt mais étant en été, le soleil, lui, était déjà au beau fixe. Je regardai par la fenêtre un instant et je pus percevoir le silence de Takuestsu, rare chose, et qui mérite d'être profité. Je me dirigeai vers la salle de bain et me rinçai le visage pour essayer de me réveiller un peu plus. La nuit avait été courte, il fallait que je me repose mais le sommeil ne vint jamais. Une fois sorti de la salle de bain, je me mis au travail.

Pendant plus de deux heures, je pris le temps de travailler ce texte, qui d'ailleurs n'avait guère avancé. Je n'avais pas d'arguments pour défendre l'accusé qui devait être jugé coupable du meurtre de sa femme. Pour un avocat, je n'étais pas le meilleur du monde. Il faut dire que je ne suis pas du matin. Quand je ne suis pas bien réveillé, je ne fais rien de bien dans ma journée. Et pourtant, le temps porte à croire que tout ira bien, que la journée sera belle, que les ennuis s'en iront avec le temps. C'est ce que j'espère parce que, pour le moment, je ne suis guère de bonne humeur et ma rédaction n'avance pas. Je décidai d'abandonner, de ne plus pousser ma tête jusqu'à la mort pour sortir cinq mots qui seront effacés le jour où j'aurais plus d'inspiration. Je pris une douche froide rapide pour essayer, à nouveau, de m'extirper du sommeil qui guète mes yeux et je m'habillai rapidement. Je descendis ensuite vers le réfectoire. La vie semblait avoir repris dans l'établissement puisque le restaurant se remplissait à vue d'oeil. Je pris un plateau et me dirigeai vers le présentoir qui permettait de prendre un bon plat pour le petit déjeuner. Je pris rapidement des oeufs, du bacon et une tasse de café. Ensuite, je pris mon plat et me faufila dans une foule d'élèves qui venait d'entrer. Une fois sorti du troupeau, je soupirai et repris une marche normale et lente vers un table pour quatre personnes qui étaient vide. Mais à peine arriver, trois personnes s'étaient précipités dessus. De quoi m'énerver sans pour autant perdre mon sens froid. Je vis deux rangées plus loin une autre table vide. Je précipitai le pas mais ce fut encore une fois trop lent. Mes doigts se crispèrent sur mon plateau, le faisant trembler. Mais je ne perdis pas espoir. Je fis le tour des tables, sans réellement trouver une place libre. Pour finir, je m'installai contre un mur et je mangeai debout. C'est alors que, devant moi, une place venait de se libérer. J'avais ma fourchette planté dans un morceau de bacon, prête à entrer dans la broyeuse humaine. Je la déposai et je courus vers la place. Oui je la voulais car j'en avais vraiment marre d'attendre. Mais ma course fut brusquement interrompue par un obstacle. Mon plateau vacilla, manquant de peu de se fracasser par terre. Je me retournai et vis la personne qui venait de me bousculer. Et là, sans réellement savoir pourquoi, je ne voulais plus atteindre mon objectif. Je ne savais si c'était une simple impression ou alors un fait bien concret mais elle semblait me narguer, comme si, pour elle, bousculer quelqu'un était normal. Me regardait-elle de haut?

Une haine commençait à se créer en moi, elle brulait toutes les mauvaises choses de ce matin et ravivait une flamme qui ne s'était pas allumée depuis un bon moment. Et je n'avais qu'une envie, lui montrer que je ne me laisse pas faire, que me regarder de haut est une très mauvaise chose à faire. Je me sentais gagner en haine, en puissance, je me croyais gonfler comme un ballon de baudruche. Mais l'air qui y entre n'est que haine, colère. Et que se passe-t-il quand on gonfle trop un ballon? Il éclate. Et c'est ce qui semblait arriver. Ainsi, par un geste que je ne compris pas tout de suite, je lui balança toute mon assiette en direction de son visage. Et je ne sais pourquoi, je ne me rappelle plus de rien ensuite, mise à part un cris venu d'une fille à ma gauche et d'au autre jeune garçon, qui avait crié: « BATAILLE DE BOUFFE!! ». Je ne savais pourquoi mais je ne me sentais pas réellement satisfait. Entre une banane et une assiette remplie de bouillie, je pus me rendre compte du désastre que je venais de créer. Les assiettes volaient telles des soucoupes volantes ou des freesbee. Je vis la fille qui me regardait de haut, elle en avait partout. Et c'est à ce moment que je me sentis revivre, je me sentais bien. J'avais purgé ma peine de coeur. Tandis qu'un plateau venait de s'écrouler à deux mètres de moi, je plongeai sur le côté et me je me faufilai vers les pieds de la jeune fille. Entre temps, je pris une moitié d'orange écrasée et un pot de compote qui semblait être resté un peu trop longtemps ouvert. Je me relevai et vis ma cible. Oh je jubilais de la voir remplie de nourriture dégoutante. Je fonçai sur elle, sautant au dessus des tables, j'étais près à sauté et lui envoyé l'orange et la compote lorsque je me pris un plateau de métal dans la tête...

Y’avait des jours où l’on se disait qu’on aurait mieux fait de rester au lit, d’oublier un peu le monde et de laisser ressurgir nos gènes d’ours pour une hibernation soudaine.

Mais les ours ne peuvent hiberner en plein Juillet…

L’ours, mammifère plantigrade de la race des ursidés profite de l’été pour faire quelques réserves de nourritures et trouver campagne oursonne pour se reproduire. Ainsi, ce matin, Ismael était sortit de son « antre » , la fameuse chambre 16 qui faisait frissonner tout habitant de Takuetsu et que l’on disait hanté vu les bruits étranges qui s’y faisait entendre le matin quand les cours commençaient, pour aller faire des réserves… l’idée de trouver un ours male ne lui traversant même pas l’esprit. Comme tout bon mammifère qui se respecte, Ismael, de la race des punks, avait fait sa toilette à l’aube (vers 111h 30 selon son réveil) avec sa bonne humeur habituelle et un entrain digne d’une tortue octogénaire, détruisant toutes les marques témoignant de sa soirée agitée. Un travail de titan rien que pour effacer le tampon de la discothèque qui se dessinait sur son front. Parfois… c’était dur d’être elle. Un coton noir avait élu résidence dans son crane et l’empêchait de vraiment savoir ce qu’elle avait put faire… l’unique chose dont elle était sure c’était qu’elle avait vraiment bien rigolé, mais au détriment de qui ? Là était la question.

Apres avoir fièrement insulté le monde entier devant le mal de crane monumental qu’elle devait supporter une fois encore, la collégienne revêtit quelques vêtements non cautionné par le règlement intérieur de l’école et c’était fièrement dirigée vers le réfectoire, bien décidé à chasser le saumon sauvage pour se sustenter sans se faire remarquer… un ours blessé préférant l’isolement plutôt que d’entrer en combat avec un mal dominant. Oui aujourd’hui pas de bêtises, elle se tiendrait à carreau et lécherai ses blessures en rêvant de jour meilleurs.

Ecouteurs, paré. Lunette de soleil, paré. Air renfrogné, paré.

Tout était parfait pour ne pas devoir parler aux gens qui la fuiraient comme à chaque fois.
Sa tenue devait suffire à prévenir du danger lattant vu les couleurs qu’elle avait choisit et les signes dont elle était recouverte, car les humains sont comme les animaux, les couleurs vives peuvent servir de parades et de signalisation… et vu son apparence le choix était simple : Un short bleu électrique, un long T-shirt noir sans manche marqué d’un warning blanc stylisé… même un primaire aurait vu le signe de danger et n’aurait pas cherché les ennuis.

Oui mais voila, à Takuetsu no Gakuen on était rarement tranquille et les ennuis arrivent quand on s’y attend le moins, de même que les petits accidents de la vie qui viennent vous pourrir votre journée.
Pourtant rien n’était plus simple pour la jeune fille, aller dans un réfectoire ce n’était pas si horrible que ça après tout ! Qui aurait pu imaginer comment ce simple repas aller dégénérer en guerre ? Personne… et pourtant dès qu’Ismael s’approcha de la porte un petit ennui apparut?
Une fille… jamais vu d’ailleurs, qui venait de la bousculer et de lui couper la route discutant avec une bande ce copine à l’allure de dinde. Le regard de pur dédain qu’elles lui lancèrent aurait pu avoir raison d’elle, mais le mal de crane toujours persistant la dissuada de leurs faire manger la pelouse.

Hummm Zen Isma… tout va bien se passer

Le regard vert électrique suivit d’un air las la petite troupe bousculer un jeune garçon aux cheveux gris et au statut clairement définit vu le rang de son bracelet… Non sans rire cette fille voulait mourir ? Toiser comme ça un « spécial » c’était un peu chercher les ennuis. Perdue dans ses pensées la punk ressentit un léger coup dans le ventre du à une mauvaise manipulation de plateau… Il était déjà midi et les élèves, affamés, ne faisaient plus trop attention à leurs mouvements, impatient de se restaurer. Résultat il fallait se battre pour arriver à garder sa place dans la file, et bien sur malgré l’air revêche de la collégienne, les gens étaient nombreux à tenter leurs chances.
Finalement elle réussit enfin à trouver de quoi manger et partit s’assoir, continuant d’hocher la tête en rythme avec sa musique sans faire plus attention.
Elle aurait surement dut…
L’altercation entre le SA et la jeune fille avait dégénéré et sans qu’elle ne s’y attende, Ismael c’était retrouvée au beau milieu d’un conflit à l’allure de guerre mondiale gastronomique ! La purée qui filait à toute vitesse pour se retrouver contre les murs, dégoulinant sur les vitres. Des petits pois par terre gisaient sans vie au milieu de saucisse à la sauce du chef. Un enfer, un carnage… il ni aurait pas de survivant. Même les desserts n’avaient pas connu de pitié et plusieurs crème au chocolat avait sacrifié leurs vies pour servir de projectiles sucrées… Mon dieu que c’était moche la guerre.
Pour une fois que la punkette ne faisait rien de mal, sa en devenait rageant, tant de haine pour si peu de chose ! Bon bien sur, la jeune fille ne participait pas vraiment au conflit, assise à sa table, le moindre regard vers elle, le moindre espoir de lui envoyer un bout du repas était soldé par une menace de mort tacite exprimé par un regard électrique peu… sympathique. Au moins sa réputation commençait à faire effet.

Mais cette inaction commençait à lui peser , l’instinct de la chiantise était en elle. Elle était possédée et ne pouvait pas lutter… pauvre créature qu’elle était. Aussi, lorsque le Sa commença sa course pour rejoindre la gamine suicidaire, courant sur les tables… la petite voix vicieuse reprit le contrôle.

Tellement simple. Tellement de tentation… Non c’était mal… mais en meme temps…

Le verre d’eau était là, à ses cotès et le garçon filait toujours plus rapidement sans se soucier d’elle.. sans regarder où il marchait, et pile poil vers sa table. Un sourire démoniaque n’acquit sur ses lèvres lorsqu’Ismael renversa l’eau sur sa table, créant une surface plus que glissante qui mènerait le Sa à sa perte tout en balançant son plateau vers le SA

Plus que quelques secondes avant l’impacte….

Mouhahahahahaha

J'étais par terre, je ne pouvais réfléchir à ce qui venait de se passer, le plateau était à côté de moi et je pouvais voir mon reflet dans le métal tout en me relevant. Un fin liquide rouge coulait en petite quantité à partir du crâne. Ce n'était guère grave mais bon, c'est tout de même un coup et ça, ça va se payer cash comme disait mamie. Je me relevai, je ne savais pas qui avait lancer ce projectif rectangulaire et donc, il avait de la chance. Je fis un rapide coup d'oeil autour de moi pour enfin retrouver ma cible de départ. Oh demoiselle, la vengeance est un plat qui se mange froid, je jubile à l'idée de te voir à nouveau prendre une bonne part de purée dans la figure, telle une tarte à la crème que lançaient les clowns pour amuser la galerie. Je repris mon mouvement interrompu, je remontai sur la table sur laquelle je me trouvais avant l'attaque en traitre du freesbee métallique. Et je repris mes sauts, avançant rapidement de table en table, parfois même m'appuyant violemment sur la tête d'une personne de passage. Quand enfin, ma main prête à tirer, mes jambes en vol pour arriver à destination, il fallu que quelqu'un s'amuse. Je glissai sur la table et ainsi, je pus dire adieu à ma tentative de vengeance. La purée me glissait des doigts avant de s'écraser sur le sol. J'étais étendu sur la table, et je devais être la cible de moqueries. Mais je n'entendais rien de semblable. Le brouhaha était toujours présent, montrant l'acharnement des élèves à faire le plus de dégâts dans la salle à manger, ou du moins ce qu'il en reste...

Enfin, ma tête se décida à tourner pour trouver un responsable à cette flaque d'eau et devant moi, tel Satan, je vis une fille d'allure punk me regardant avec un air jouissif. Je pouvais percevoir dans ses yeux une malice que je n'avais que rarement vu. Elle faisait peur, dégageant une aura sombre. Je me relevai et je pris la fuite, ne voulant pas me retrouver face à cette monstruosité remplie de vices. Mais après quelques mètres parcourus, je me retournai et je lui envoyai une mousse au chocolat. Cible: le visage. Mais je ne regardai pas s'il y avait impact, je devais impérativement garder ma concentration. Bientôt, un plat de compote de pomme accompagné de saucisses fonça sur moi pour m'éliminer de la course. Dommage que je sois maintenant en forme. Car oui, je prenais un plaisir fou à envoyer et renvoyer et encore envoyer de la nourriture vers tous les élèves. Ce qui était frustrant, c'était de voir le nombre d'élèves encore présent dans la pièce à sauver leur peau en ripostant à coup de carotte. En effet, dans un lycée normal, la plupart aurait déjà pris la fuite direction leur douche pour éliminer toutes les taches de nourriture sur les vêtements. Or ici, personne ne voulait déserter le champ de bataille. A la guerre comme à la guerre! Certain avait même fermer les portes, laissant les élèves prisonniers dans ce combat alimentaire. Une cuisinière avait quitté ses cuisines pour essayer de remettre de l'ordre mais ce fut un échec quand elle retourna dans son antre remplie de soupe avariée et d'un mélange de beignets et de mousse au chocolat.

Le combat commençait à ralentir petit à petit, des clans se formèrent et les tables renversées servaient de bouclier contre les attaques des ennemis. Certains profitèrent du relâchement pour prendre la fuite désirée et retourner dans leur quartier pour se changer. Moi, je n'abandonnais pas, c'est ce qu'on m'a appris et je garde cette enseignement pour tous les cas de figure. Au loin, je pouvais apercevoir la punk. Je la bombardai intensément de projectiles servis au repas, allant de la purée à la glace en passant par les crèmes glacés, les omelettes et les bols de ris. Je me doutai qu'il y aurait une riposte et je décidai de continuer une petite allée formée par les tables renversées pour me retrouver à sa gauche. Je pourrais peut-être même recommencer sans qu'elle sache ou je suis. Je combattrai jusqu'à ce que mes tripes recrachent toute la nourriture avalée par erreur lors d'un impact. Et ce n'est pas prêt d'arriver. Je bousculai deux fillettes terrorisées par la situation pour enfin me préparer au deuxième assaut.

Prépare toi à recevoir la tournée de ton siècle ma vielle.

Les lourdes portes avaient était fermées sans que la jeune collégienne ne le remarque.

Impossible de fuir…

Mais de toutes manière, il ni avait aucun feuillards pour l’instant, personne n’avait l’air d’avoir juste pensé à cette idée. Tourner le dos au combat ? Jamais. Les peureux n’avaient pas leurs places dans la Takuetsu school. Pas de pleurnicheurs et de midinette non plus. Aucun cri féminin sur une tache d’uniforme ou une mèche de cheveux mal coiffé. Pas une plainte. Juste des hurlements gutturaux digne d’un film hollywoodien ou d’un mauvais téléfilm pour adolescent.
Voila le paysage qui défilait devant les yeux d’un vert acide, avec un certain étonnement, il fallait l’avouer. Pour l’instant, il ni avait pas de petits ploucs pétochards… pour l’instant….
Ils n’avaient pas encore vu le sommet du conflit. Il ni avait pas eu Hiroshima !
Manque de pot, la bombe nucléaire venait d’être armée, et elle s’incarnait dans la modeste personne d’Ismael Delaloutre qui suivait l’évolution du conflit alimentaire avec intérêt tout en regardant sa victime tomber.
Décidément…Le directeur pouvait être fier : sa cantine était emplis de gladiateurs au regard brulant , au front plissé devant la concentration, aux mains moites d’impatience… de charmants petits Rambo en puissance. Dans certain coin, quelques binoclards devaient préparer un plan hautement stratégique tandis que de jeunes demoiselles usaient de leurs charmes pour s’assurer une faible protection pleine de testostérone. Chacun y allait bon train et la jeune fille cru même percevoir une ou deux utilisations de don au milieu de ce capharnaüm.
Ismael aurait aimé y participer. Jeter des pommes pourrîtes étaient un moment très plaisant et sain… mais son poignet la rappelait à l’ordre. L’unique étoile narguant son propriétaire. Pas de pourrissage en perspective… pour l’instant, la punk préférait profiter de la vue qui s’offrait à elle. Car peut importait où l’on regardait, le chaos régnait… et un pied sur sa chaise, le sourire diabolique aux lèvres, la collégienne avait rejoins le conflit dans un cri puissant et bourru qui se perdit dans le tumulte.
Jouissance dans la terreur. Plaisir dans l’horreur. La haute taille de la punkette provoquait une ombre menaçante sur le carrelage taché de la cafeteria ; vautour survolant les cadavres des perdants qui rampaient sous les dernières tables en place pour s’approcher de la sortie.
La victoire était totale, elle l’était toujours chez Ismael. Elle lui appartenait. C’était l’unique pensait qui habitait son esprit. Son plan machiavélique avait réussit. Sa main habile vient dégainer ses lunettes de soleil et les plaça sur le bout de son nez dans un geste emplis de classe et d’égocentrisme. Oui, une Napoléon du chant de bataille, une valkyrie de la cantine.

What else ?

Le rebus de la société avait réussit, elle avait fait tomber le SA. La gloire auréolait sa tête… à moins que se ne soit simplement une lampe du plafond qui provoque cette éclat dans ses cheveux teints. Un brin de modestie aurait réussit à lui faire remarque que, bon, il c’était déjà gamellè AVANT… mais il ni avait pas de petite victoire, même quand elle était acquise en pure traitrise.
Le sourire éblouissant, levant le poing vers le ciel dans un geste glorieux, digne d’un tableau sur la révolution française, Ismael était la nouvelle Marianne. Mais son enthousiasme n’avait pas l’air d’être partagé en voyant… des fuillards ! Un air de dédain apparut sur le visage de la punk tandis que sa bouche se tordait dans un moue de dégout. Voila l’une des choses qu’elle aimait le moins sur terre. Des odieux fuillards commençaient à se faire voir… des lâches sans foi ni loi qui courbaient la tete devant le combat et qui sortaient par des trous de souris, refusant la lutte, refusant de ce montrer digne. Stupides créatures…
Une bouffée d’énervement monta chez Ismael en voyant leurs rangs de bracelet… la plupart avaient bien plus d’étoiles qu’elle. La plupart était donc des lèches bottes qui iraient pleurer dans les robes de certains profs. Le rouge lui montait aux joues et elle s’apprêta à égueuler (ou tabasser) ces larves pitoyables composés de quelques lycéens lorsque une sensation étrange se fit sentir sur son crane.

Une sensation froide et gluante.
Une sensation qui coulait sur ses cheveux.
Une sensation que quelques personnes se foutaient ouvertement d’elle.

Pas le temps de dire « ouf », pas le temps de souffrir, elle se faisait mitrailler… un martyr comme il en existe trop dans ce genre de conflit. La sensation se répéta une fois… deux fois avant qu’un réflexe amoindrit par des années de farniente ne la fasse plonger sous sa table, utilisant un petit primaire comme bouclier humain.

L’attaque avait était dure.

Coincée entre cette table, ultime protection entre elle et son agresseur, le corps tremblant du pauvre primaire couinant pitoyablement contre sa « poitrine », la punk devait faire le décompte des pertes pour mesurer la porté de son courroux :

-Ses cheveux étaient une masse sans forme recouverte de choses plus ou moins distinctes.

Bilan : repartir chez le coiffeur une fois que la vengeance et la mort (par la même occasion) sera donnée.

-Du riz avait réussit à s’infiltrer dans certaines zones de son anatomie.

Bilan : une fois le coiffeur et la mort donnée, pensé à retirer son t-shirt pour ôter les grains de riz qui avait élu domicile dans son dos.

-De la purée avait détruit son haut.

Bilan : la mort était trop douce comme punition, on ne touchait pas aux vêtements d’Ismael , il faudrait donc passer par la case torture, puis la case prison… sans toucher l’assurance vie et les 10 000 yens.

Jamais on n’avait fait un tel affront, jamais ! Oser détruire un de ces vêtements… c’était insupportable.
Se relevant souplement, les lunettes sur le nez, la jeune fille chercha du regard le fameux SA, celui qui avait des pulsions suicidaires ou masochistes.
Les attaques continuaient de foncer vers elle, ricochant sur ses verres fumés de lunette d’aviateur. Impossible de mettre la main sur ce mec … à quoi ressemblait-il vraiment d’ailleurs ? Elle n’avait pas prit le temps de l’observer… elle n’avait pas prit le temps de faire un plan d’attaque… elle n’avait pas prit le temps de prendre des munitions et pourtant, comme à son habitude, la jeune collégienne restait la mâchoire serrée, bravant la purée et les carottes sans craintes.
Son poing se serra et d’un saut rapide, dut à son passé de volley ball, Ismael retomba sur le sol avant d’essayer de se faufiler rapidement vers les cuisines maintenant désertes.

Si ce crétin voulait combattre, ils le feraient dans un domaine moins peuplé… pas de blessés inutiles… et surtout pas de gêneurs dans ses pates.

J'étais derrière cette fille aux allures punk pour enfin lui envoyer plusieurs coups par derrière. Oh comme j'étais lâche à faire ce geste, c'est d'ailleurs pour cette raison que je ne tirai pas, je préfère de loin attaquer de face à ce qu'elle puisse riposter et que ce jeu soit plus amusant. Car dans une position pareille, certes j'ai le pouvoir mais quoi de plus amusant que de faire un combat à la hauteur de toutes nos espérance. Car un combat en temps que dominant lâche, rien de bien enviable. Je la laissai donc un peu tranquille (oui oui, je sais être gentil de temps à autre) pour regarder ce qui m'entourait.

J'avais bousculé deux filles, ces dernières ont réussi à quitter la pièce mais ont refermé la pièce derrière eux. De l'autre côté, de la pièce, un combat faisait rage entre deux groupes d'élèves. Placés derrières leurs tables, ils bombardaient leurs adversaires tout en se protégeant des bombes ennemies. A ma droite, je pu apercevoir plusieurs binoclards qui travaillaient à un plan. C'était assez amusant car il préparait leur plan dans de la nourriture, faisant office de pièce et ils inséraient des petits pois pour montrer les zones susceptibles d'y trouver un ennemi.

J'allais me retourner pour regarder où en était ma cible quand je fus pris d'une douleur dans la jambe gauche. Il semblerait qu'un peu de soupe bouillante me soit tomber dessus sans que je fasse attention. Une fois le liquide absorber par un morceau d'essuie-tout, je regardai à nouveau en direction de ma cible, mais cette dernière avait disparue. Je me doutai qu'elle n'allait rester en ce lieu maudit et surtout exposé à un nombre important de tirs. Ce qui était pour moi le plus troublant et qu'elle n'eut pas besoin de beaucoup de temps pour quitter les lieux. Elle devint donc une fuyarde qui voulait absolument conserver ses vêtements hors de la nourriture... Espèce de superficielle. Alors comme ça, on prend la fuite pour après se promener toute propre dans les couloirs de l'académie... Tsss, fuyarde!! Oui je déteste les fuyards. Pauvre de toi, ma pauvre cible, c'est la fin pour toi. Je te retrouverai et te ferai payer toute la sauce que tu m'as envoyé.

Alors que ma cible avait pris la fuite, je devais me montrer enfin sous le véritable jour de cette guerre. Je devais montrer ici qui était le maitre dans ce combat. J'ai commencé cette bataille et la terminerai en vainqueur. Je ne lâcherai pas tant que l'ennemi ne sera pas mort, ou du moins tant qu'il n'aura pas duit se champs de bataille. Ainsi, je me levai, brandissant le reste des repas qui jonchaient le sol et lentement, je me préparai à lancer cette assaut final qui le propulserait au plus au niveau de la hiérarchie. Je deviendrai le survivant, celui qui n'a pas abandonné, le destructeur de toute trace ennemie. Et c'est ainsi que ma gloire serait récompensée, par la force, le courage et la détermination de ne pas avoir fuit.

Et c'est avec une hargne incroyable que je me lançai dans une course effrénée vers les cuisines, me donnant ainsi le stock nécessaire pour détruire et anéantir tous mes adversaires. Je crois qu'à ce moment-là, le désire et le pouvoir avaient prit une telle place que le reste me semblait superflus. C'est surement pour cette raison que je faillis blesser une personne en voulant juste lui montrer qui est le meilleur. Heureusement que parfois, la conscience agit toute seule pour dire ce qui est bien et mal. Car en effet, après avoir envoyer des personnes au tapis par la tonne de nourriture qui les touchait, je crains avoir perdu le contrôle en prenant un plateau en métal et en voulant frapper avec sur une personne. Et le destin fit que je lâchai le plateau. Ce qui est bizarre, c'est qu'à ce moment là, tout le monde dans la pièce me regardait comme si j'étais un terroriste. Et comme si une bombe venait de péter pas loin, tout le monde prit la fuite en à peine quelques secondes, me laissant seul et victorieux sur le terrain. Et comme toute personne qui apprécie la victoire, je le montre, le crie. Je montre clairement qui est le chef, le maitre de cette guerre nutritive.

« Alors quoi? Plus personne pour oser m'affronter? Je suis le maitre de ce carnage, le maitre de ce chaos. Personne ne peut me détruire, me détrôner. Je suis le roi de ce monde. »

Mais comme dans toutes les histoires, il faut quelqu'un pour venir affronter le tyran, le destructeur. Mais où est-ce cette personne?

[J'avoue ne pas aimer ce post... Désolé de ne pas avoir fait mieux et pourtant, moi qui ai pris mon temps... ]

[Désolée du retard, beaucoup de boulot et un rp qui n'arrive pas à la cheville du tiens ^^]

Le pain est un élément de base dans l’alimentation française. Un bon pain vaut tous les bons plats du monde. Bien fait, il possède une croute délicate et craquante, couleur miel et brillante, une mie blanche et moelleuse qui enchante les papilles. L’odeur du pain chaud au petit matin, la tartine recouverte de beurre du gouter… des souvenirs chers et gourmands. Le mauvais pain est un élément de base dans le combat en milieu hostile. Un mauvais pain vaut toutes les battes de baseball du monde. Il possède une croute épaisse et dur comme du béton, à la couleur calcinée et mate, une mie pale et déshydratée qui causera un immense traumatisme à vos papilles. Il est aisé de comprendre que le mauvais pain se trouve dans tout réfectoire digne de ce nom, empilé dans un coin, arme de destruction massive qui sommeille. Il peut se présenter sous plusieurs formes assez variées, on en fait même de tres belles sculpture en pate à pain, mais tout ceci n’est que détails sans importances. Ismaël s’en moquait de l’histoire du pain, et lorsqu’elle s’empara d’une baguette de taille conséquente, elle se moquait que ce pain, aussi infecte soit il, puisse être la création de plusieurs machines ayant mit tout leurs amour mécanique dans ce travail. La punk ne s’en souciait pas, pas même du gaspillage de nourriture qu’elle avait déjà fait. Combien de personne aurait put être nourrit avec cette baguette ?

Aucune.

Même un chien ne pourrait manger cette chose infecte, soyons sérieux si vous le voulez bien ! Ce pain était répugnant, c’était aussi sur que ce garçon de la classe était totalement timbré. La punk avait acquis cette certitude en le regardant agir, l’air vaguement décontenancé, un sourcil se soulevant de surprise. Pourtant il en fallait pour arriver à choquer la jeune punk, elle en avait vu des réactions étranges mais là, c’était vraiment le pompon. Certains stressait, d’autre se mettait en colère… le mec aux cheveux blancs lui devenait un guerrier berserck.

Ok…. Alors en fait SA c’est l’abréviation de « suréalistement attardé ». Un nouveau mystère de résolut, bravo Ismael, la police est fière de vous.

Un barjot qui faisait son malin, gambadait et sautillait tout fier de sa puissance, frappant avec une douceur typiquement virile les gens qui l’entouraient. Mieux valait ne pas imaginer ce brave gaillard en entrainement, sur qu’il devait faire des dégâts. Mais malgré le respect incompréhensible qu’Ismael ressentait avec cet homme aussi bourrin qu’un homme de Cro-Magnon …elle ne pouvait s’empêcher de penser une chose qui ne l’aidait pas à être de bonne humeur.
Elle rêvait où ce gros cretin lui volait la vedette ? On osait essayer de faire plus de dégâts qu’elle ? Il se prenait pour qui le jeune coq, il pensait pouvoir continuer à faire son chef de guerre encore longtemps ? Et bien sur personne ne bougeait pour le stopper, c’était un SA, son bracelet était plein d’étoiles. Et puis qui voudrait stopper un grand malade pareil. Comme d’habitude il fallait tout faire soit même dans cette stupide école, elle était donc la seule à vouloir lui faire bouffer son sourire goguenard et pseudo beau gosse ?

Visiblement oui.

Elle avait même cru entendre quelques gloussements féminins après le show de garçon… gamin… crétin congénital. Des gloussements ? C’était elle le centre de l’attention pas ce vulgaire loveur à l’allure de psychopathe ! Il fallait sauver son honneur et lui apprendre que sur n champs de guerre, la seule chose qui compte c’est Ismael Delaloutre. Personne n’avait le droit de lui voler ce rôle.
Ni une, ni deux elle c’était emparait de la fameuse baguette de pain. Encore une fois c’était une action irréfléchi et visiblement stupide, de biens meilleure armes était à sa disposition. Un jour, elle déposerait le brevet pour ses réactions incontrôlables, si elle en sortait vivante bien sur. Le reste c’était passé en une fraction de seconde, comme toute bonne action stupide et suicidaire. Une course effrénée la baguette en main sans quitter du regard la nuque de ce garçon. Un bout coup là dedans et il ne viendrait plus jamais l’embêter, c’était comme ça qu’on agissait avec Ismael. Bon bien sur quelques critiques diraient que c’était un BRIN exagéré et lâche d’assommer (ou tuer) quelqu’un de cette façon, mais c’est ça aussi la guerre.

« Ne tourne jamais le dos à un ennemi »

Cria la punk, se préparant à porter le coup qu’elle pensait ultime dans une position qui pouvait faire penser à celle d’un joueur de baseball prêt à frapper une balle.

« Et mange ma baguette, c’est un cadeau en signe d’amitié belgo-japonaise ! »

Alors là, chapeau. Je ne m'attendais guère à une approche de cette envergure. En effet, lorsque je suis dans une cuisine avec un ennemi à éliminer, j'avoue que je n'opterais pas pour une baguette moisie mais pour la grosse louche. Maintenant, je ne peux non plus imaginer les circonstances atténuant la prise d'une baguette à la place d'un autre instrument culinaire. Bref, tout cela pour dire que sa baguette moisie qui semblait avoir une rigidité assez déconcertante. Ensuite, son cri de guerre qui lui confère une magnifique tête ainsi que des grimaces assez effrayantes. De plus, cette magnifique vocalise m'a permis de savoir qu'elle n'était pas fait pour le chant, peut-être pour le théâtre, mais pas du tout pour le chant. Et oui, je suppose que ceux qui ont une voix si irrégulière et cassée, et qui en plus rêve de faire carrière dans la chanson, devrait surtout arrêter de rêver et aller se chercher une nouvelle voix. Je suis désolé de te le dire mais tu as une voix très moche, celle qui n'a rien d'envoutant et qui est parfaite pour occuper la voix des méchants dans les dessins animés. Vous voyez, ceux qui sont ridicules et qui ne peuvent jamais arriver à leur but.

Bref arrêtons de parler de voix surtout que ce n'est pas le sujet le plus important pour le moment. Maintenant, je devais faire face à une hystérique délurée fonçant avec une baguette en main vers moi et menaçant ma pauvre tête. Oh mais que faire? Et puis me vint l'idée d'une possible esquive sur la droite. Elle me permettrait de prendre un certain avantage en me procurant une meilleure arme qu'une baguette en tout cas. Mais en même temps, ce serait trop facile... En un mouvement, j'éviterais son attaque, et en même temps, je pourrais l'assommer. Cela semble plutôt ''cool'' pour moi mais je ne trouve pas cela intéressant si on attend un véritable combat. En effet, c'est une des rare personne qui ose s'approcher de moi et me détester tout en sachant que je suis puissant. Non pas que je me vante de mes pouvoirs, mais dans le cas où je suis dans la classe la plus haute et elle, la moins haute, je ne vois pas pourquoi je ne serais pas plus puissant. En faite, je crois que ce sentiment de puissance pourrait être ma plus grande faiblesse. Trop se vanter, c'est se rendre supérieur et ne pas faire attention aux moindre fais et gestes importants qui peuvent couter chers.

Et puis, je sentis un coup assez brutal qui me plongea à terre.

Note pour moi-même: il est bien de réfléchir, mais il ne faut pas oublier d'agir. Car réfléchir sans agir, ça ne sert pas à grand chose.

Pour une baguette, je peux avouer qu'elle fit assez mal... Mais attention de ne pas prendre trop la grosse tête. Ce n'est pas parce que tu m'as mis par terre que je ne peux plus te vaincre. Certes, je ne suis pas dans une magnifique posture. En effet, les fesses en l'air, la figure face contre terre, on avait en face de nous une magnifique représentation humaine de l'escargot dans toute son anatomie. Mais je suis Shinji, Shinji Gerard, le grand, le puissant manipulateur de feu, celui qui fait des miracles! Et une fois que le bassin à retrouver l'horrible carrelage du réfectoire, en un bref mouvement de ce dernier, je propulsai mes pieds dans tous les sens tel un mouvement de ''kapoera'' et je fis un magnifique croche-pied à mon adversaire. J'avoue en être assez fier d'ailleurs. Je profitai de ce moment de déroute pour me faufiler dans les rangs de chaises et de tables encore debout par ce carnage. Et une fois dans une position d'observation, je me préparai pour un nouvel assaut de face. Cette fois-ci, c'est pas de quartier. Comme dit le dicton, chacun pour soi et Dieu pour tous.

« Alors comme ça, la fuyarde revient une fois le combat terminé? C'est une manière de recevoir tous les honneurs? »

Bah ouais espèce de fuyarde qui ne pense qu'à revenir pour voler la couronne. Alors comme ça on joue la petite qui veut tous les honneurs en faisant le moins d'effort possible. C'est assez lâche et cela manque de fair-play. Mais bon, maintenant que tu es là, je n'aurais pas de pitié. MOUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA.

Je pris ce qui me tombait sous la main tout en restant caché au milieu de chaises et bancs. Et alors, je pu enfin découvrir ma nouvel arme: une pomme-de-terre. Je vais aller loin avec une patate en main moi. Mais quand on veut, on peut. Je me lançai comme un fou dans une course effrénée vers mon adversaire punk tout en brandissant ma patate. Et une fois que la distance de lancée fut restreinte, je lui lançai la magnifique pomme-de-terre. Je voyais une petite déviation de la trajectoire du projectile et je sentais que ma cible allait se la prendre soit dans la tête ce qui me ferait le plus grand plaisir, soit sur l'épaule gauche ce qui est bien même si je préfère le visage. Bref, je me retrouve à découvert, un projectile proche de sa cible, en attente du résultat de ce tir.

[Oh franchement, ne t'inquiète pas. Moi je jubile à chaque fois que je lis tes RP tellement je les trouve beau et plein d'idées]

[c'est toi qui m'inspiiiiiire XD]

Minute papillon ! Fallait tout reprendre à zéro là ! Qu’est ce qui venait de se passer exactement ? Ismael n’en avait strictement aucune idée… elle avait foncé, elle avait tapé, elle avait touché… Alors pourquoi venait-elle de ce manger le sol de cette façon ? Et puis pourquoi avait elle envie hurler sur sa victime (quoi qu’agresseur était devenue maintenant une autre possibilité de surnom) « c’est celui qui dit qui est ? ». Non mais elle avait dut rêver ou passer dans une nouvelle dimension étrange où tout individus lambda SAIT faire des coups genre « capoeira master » ou Kung Fu Panda ! Les japonais étaient ils tous des Bruce Lee en puissance ? C’était donc ça la supériorité nippone… tremble monde occidentale car tu ne peux vaincre cette force obscure amatrice de riz.

Se relevant tant bien que mal, la punk devait se résoudre à avoir subit une humiliation cuisante qui avait causé une petite bosse qui prendrait bientôt la taille de mont Fuji. Mont Fuji ? Riz ? Hulaaa c’était une commotion cérébrale qu’elle avait dut avoir pour faire des jeux de mots mentaux aussi foireux. Mais trêve de bavardage mentale, il n’était pas l’heure de ce parler à soit même. Non.. C’était l’heure de la rouste chez "monsieur-j’me-la-pete !"

…

Il était où d’ailleurs lui ? Encore partie en fuite ? Le lâche il avait craint sa vengeance pas vraie ? Mouhahahaha oui qu’il fuit tel un lapin devant un noble faucon, comme un acteur célèbre face à une fan girl, comme un… *Poc*

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Minute papillon ! Fallait tout reprendre à zero là ! Qu’est ce qui venait de se passer exactement ? Ismael n’en avait strictement aucune idée… elle c’était relevée, elle avait analysé, elle avait débattu mentalement… Alors pourquoi venait elle de ce manger une pomme de terre en pleine tronche ? Non mais… enfin… une pomme de terre quoi ! Même son attaque de baguette de pain était plus classe qu’une p*tin de pomme de terre ! Y’avait aucun sérieux ! Et pourquoi pas un shuriken en épis de mais tant qu’on y est ? En plus sa faisait vachement mal une pomme de terre, on y croyait pas en les voyant mais les féculents c’est violent ! C’était un peu comme la bombe nucléaire ou les gaz moutarde. Non ,non même dans un free-fight culinaire y’avait quelques règles à respecter. Ce mec, aucun amour propre et que de la lâcheté.
Et vu qu’il avait feinté comme un sioux (enfin qu’il avait mis une distance de sécurité entre elle et lui) la punk ne pouvait pas faire grand-chose pour avantager le combat de son coté. Il allait falloir être plus intelligente et machiavélique que ce péteux de SA qui devait avoir comme don « création à volonté de pomme de terre comme arme de jet ».
Peut être même qu’il pouvait les contrôler et leurs donner vie ? La vision fugace d’une armée de pomme de terre scandant des chants guerriers traversa l’esprit d’Ismael et la porta à la conclusion que, oui définitivement oui, elle c’était farcit (de légumes) une commotion cérébrale.

A moins que ce ne soit sa présence qui me plonge dans cet état ? Une sorte d’allergie intellectuelle ?

Mais était ce bien le moment de penser cela ? Non point du tout mon bon ami, il était plus l’heure d’agir et de réagir !

Action, réaction

Réagir après avoir sauvé son honneur mis en pièce face à cette pique du niveau maternel qui n’avait ABSOLUMENT pas touché le cœur de l’égo sur-dimensionné et totalement assumé de la décolorée.

« La fuyarde ? » La punk se massa la joue endolorie et la lèvre inferieure qui c’était mise à saigner depuis sa chute, toisant le SA. Un film de cowboy n’aurait put retranscrire cette échange lourd de sous entendu et de gros clichés cinématographiques.
« Tss t’es aussi débile que tu en as l’air mec parce que le seul qui fuit et s’arrange pour que éviter le combat rapproché c’est toi grosse tache ! Alors comme disait Cesar, lâche moi les basquets et vient te battre si t’as un truc dans le pantalon »

Court interlude historique et moment de poésie Ismaelesque qui avait permis une petite réflexion :
Les jeux de stratégie n’étant pas son fort, elle allait devoir laissait tomber la création d’un plan méticuleux… de toutes façons elle n’en avait fait aucun donc ça ne chamboulait pas du tout le combat. Le mieux c’était de forcer le coco à venir au corps à corps parce que les combats de légumes c’était drôle mais elle se faisait un peu exploser pour l’instant, et la punk détestait ça.
Pour gagner fallait donc soit bien viser soit taper fort et très rapidement pour arriver à le toucher.
Ne sachant pas viser et étant bien plus forte dans la torgnolle au corps à corps, le choix était simple.

D’abord, trouver un bon projectile pour lui rendre l’appareil, un projectile bien gros qui cache la vue. Facile à trouver au milieu du chaos qu’était devenue le réfectoire. La jeune collégienne s’empara d’une chaise et la projeta de toute ses force vers le ninja mangeur de 5 fruits et légumes par jour qui n’était pas si loin que ça. Bien sur ,la chaise n’arriverait jamais à le toucher, la punk n’était pas totalement débile. Mais dans son vol plané, le meuble de provenance suédoise servirait ici « d’habile » subterfuge pour tenter une course vers le SA pour lui permettre de courir et tenter un bon crochet du droit.

Je regardai toujours cette pomme de terre faire son magnifique trajet direction le visage de la punk. Je donnai un énorme espoir d'ailleurs à ce magnifique féculent solide comme un roc. Car je suppose que s'il rate son coup, je peux courir vite pour échapper à mademoiselle-j'ai-une-voix-bidon. Oh et puis à quoi bon fuir quand on est plus grand, expérimenté et entrainé? Cela devient un paradoxe là? La plus faible plus courageuse que le plus fort, non non non je ne me laisse pas détruire de cette manière. A partir de maintenant, je fais face quoi qu'il arrive. Bref, tout reposait sur cet astéroïde culinaire, ce féculent lancé comme une balle de baseball. Oh je la plains quand même. Et dire que je suis capitaine de l'équipe de baseball et, même si je ne suis pas le lanceur de l'équipe, j'ai un tir assez puissant, je plains sa petite tête. Et mais qu'est-ce qui me prend là? J'ai de la compassion pour quelqu'un qui a voulu m'assommer avec une baguette? Je deviens trop gentil pour le moment.

Enfin, l'heure du verdict vient de sonner. Le projectile allait atteindre sa cible. Je revois encore cette magnifique grimace qui se tirait du visage de mon adversaire lorsqu'elle reçut le légume dans la face. Et c'est à ce moment, comme dans tout match de baseball, que la foule acclame celui qui vient de faire gagner l'équipe.

« OUI!!! UN TIR PARFAIT DANS LA TÊTE DE MON ADVERSAIRE!!!!! OH LE STADE EST EN DÉLIRE!!! »

Je levai mon index et mon majeur dans le ciel, signifiant le V de Victoire. Toute l'équipe se jette sur moi pour me féliciter de ce lancé magistral. La foule jette leurs fleurs sur le terrain tandis que les femmes hystériques crient mon nom. Et puis une femme cria plus fort que tout le reste la foule, lançant de sa voix peu harmonieuse un parole incohérente au rêve. Et c'est là que je pus voir son visage. LA PUNK!!! Tu viens casser mon rêve. Oh tu vas le payer.

Tu veux du corps-à-corps ma petite, alors vient je t'attends. Je n'ai guère peur de tes menaces. Tu crois que tu m'effraye avec ton maquillage mi-démodé, mi-proche d'un personnage de l'imagination de Tim Burton (précision, j'adore Tim Burton). Cela ressemble un peu aux enfers: aucune attirance et on recule le plus loin possible avant de tomber dans le piège. Et oui, le maquillage peut tout dire sur la personnalité. Et voila qu'un homme assez dingue plonge droit dans les enfers, sans reculer, bien au contraire, il court pour y arriver au plus vite. Cet homme, c'est moi. Peut-être connais-tu le mythe de Orphée qui plonge dans les enfers pour sauver sa femme et qui à pour condition de ne pas se retourner pour la regarder une fois avant d'être dehors sous peine de la perdre pour toujours, et bien je suis Orphée. Je plonge dans les enfers pour sauver ma femme, ou plutôt mon honneur. La seule différence, je ne me retourne jamais pour perdre. MOUAHAHAHAHAHAHAHAHAHA.

C'est donc sur ces magnifiques pensées mythologiques que je m'élançai vers ma cible. Après tout, il était question de combat culinaire, non plus de finesse comme le lancé de patate, non non non, un vrai de vrai combat, comme ceux qu'on ne peut voir que dans les fils d'actions, ceux où c'est toujours le gentil qui gagne... Beuh les happy end... Bref, je continuais cette marche entre les bancs, les repoussant des mains pour dégager mon passage. Rien ne m'arrêterait plus maintenant. Tu m'as cherché, me voila.

Enfin, quand je dis que rien ne m'arrêterait, je n'avais pas tout à fait raison. En effet, punky-délice à voulu montrer sa force surhumaine en me lançant cette chaise. Question précision, il y a mieux de toute évidence, mais je sous-estimait la musculature de notre championne. Elle pourrait peut-être devenir concurrente aux jeux olympique de lancer de poids léger. Qui sait peut-être serait-elle sélectionner. En tout cas, une chaise venait d'atterrir violemment devant mes pieds, se brisant en plusieurs morceaux. Pensant au départ qu'elle me toucherait, j'avoue avoir perdu de vue notre little woman pour m'occuper de ce projectile beaucoup moins classe que le mien, je l'avoue. Et une fois écraser au milieu des carrelages, il me fallu deux secondes pour retrouver la maligne.

Une... Deux...

Et voilà, il suffit de perdre un enfants deux secondes de vue pour qu'il vienne vous enfoncer un crochet dans la mâchoire, permettant au passage à un crachat de sang de passer au travers des dents. J'étais assez sonné par le coup magistral envoyé en plein figure. Néanmoins, il faudrait plus pour mettre à terre Shinji le héros, et c'est avec lenteur que je replaçai ma tête pour regarder droit dans les yeux mon adversaire. Un sourire limite sadique se dessinait sur mon visage. Oh oui, la proie, à portée de main, pouvait à partir de maintenant subir tous les supplices de notre batteur scolaire.

« Joli crochet, qui dit crochet envoyé dit retour à l'envoyeur. »

Et rapidement, tel un boxeur, mon poing partit direction estomac. Oh mince, j'avais oublié qu'on ne frappait pas une fille, même avec une rose... Même si elle ressemble à une groupie des Tokyo Hôtel (que je n'aime pas), je ne peux tout de même pas lui envoyer un coup direct. Ah parfois, il faut vraiment arrêter les principes. Tu viens de lui envoyer une patate dans la tronche et tu ose encore hésiter à taper une fillette, alors qu'elle n'a pas hésité, précisons-le. Bref, le poing s'arrêta net devant l'estomac. A la place, je l'a pris du T-Shirt et l'envoya sur une table ''délicatement''.

Ainsi, je me retrouvai au dessus d'elle, en position de dominateur, tout en ne sachant pas quoi faire. Enfin, jusqu'à ce que je vois le bol de soupe à côté. Oh manque de bol (c'est le cas de le dire), tu as déjà ton haut mouillé de soupe, bah pas grave, un peu en plus ou en moins, ça ne changera rien. En plus, il y a des pâtes dedans. Mmmh les bonnes pâtes. Je déversai le liquide qui, malheureusement; était froid sur le haut de mon adversaire.

« J'espère que tu aimes cela » dis-je avec un sourire assez satisfait.

[Merci pour l'inspiration =)]

Principe : N.m « Un principe est, communément, une habitude (« par principe ») ou un raisonnement servant de point de départ. » En cas d’affrontement avec un punk, un alien, une créature étrange ou un nazi de film américain à moustache blonde, il est nécessaire d’oublier tout principe.

Mesdames et Messieurs… je pense que cette situation commence à prendre une étrange tournure. Comme on dit chez les jeunes, cette scène part en sucette.

Étalée sur une table et dominé par un jeune homme dans la fleur de l’âge, un observateur étranger et n’ayant pas vu le début du combat aurait put trouver la scène déplacée, voir osée ou digne de hentai… Comment dire…cette rougeur sur les joues d’Ismael ou sa respiration saccadée et son souffle chaud n’était elle pas le signe d’une sensualité à fleur de peau ? Deux jeunes adolescents aux hormones en folie… une réaction normale et fréquente dans cette école. Tous les accusent en plus ! Devons nous aborder ce regard vert voilé par un sentiment inconnu et les quelques gémissements étranges lorsque la soupe fut renversée sur la punk, trempant ses vêtements qui lui collèrent à la peau, dessinant des formes féminines que la demoiselle prenait soin de camoufler ? Comment ignorer ce corps tendu cherchant à lutter contre cette force dominatrice. Cette tension animale sur une simple table de cantine ??
Mon dieu, mais que pouvait il donc bien se passer ici ? Comment ces deux individus pouvaient ils donc se prêter à de telles activités ? Mais que fais la police ? Chassez donc cette scène par un voile de dentelle bien plus pudique ou une jeune fille en robe à fleur courant dans un champ de blès.

Pourtant, dans la tête d’Ismael… il ni avait rien de très sensuel et le mouvement qu’elle fit permis de mettre fin aux élucubrations pornographiques qu’on aurait put imaginer, de la même façon que ce mouvement dut mettre fin aux rêves d’avoir une descendance pour Shinji. Et oui, le sexy ce n’est pas pour aujourd’hui. Enfin sauf si vous êtes du genre masochiste et qu’un coup de genoux dans l’entrejambe vous met dans tous vos états. On ne juge pas hein…coquinou
Mais alors pourquoi ce geste si soudain et d’une force impressionnante? Ce geste si bas et étonnamment surprenant de la part de cette punk, qui bien que facilement emportée par un combat, paraissait ne pas apprécier ce genre de coup ? Et bien question de principe justement….

En vérité, la punk venait en fait d’être affreusement blessée. Et question de principe, quand on te fait du mal… tu dois te venger. C’était ce que son papa lui disait quand un méchant voisin venait lui tirer les couettes.
Vous allez me dire « blessée ? Elle ne l’était pas avant ? » Et bien… si elle l’était, pour de nombreuses raisons. Parce que n’allait pas croire que cette collégienne adore se battre contre des inconnus pour se défouler, hein. Oui, elle apprécie ce genre d’activée virile et amicale sans conséquences, mais de là à dire qu’elle adore cela, il ne fallait pas exagérer. Hors son adversaire avait réussit à lui faire prendre au sérieux ce « combat ». Que se soit par les humiliations publiques, l’envoi de pomme de terre ou son irrespect devant son charisme légendaire, il avait tout fait pour la mettre sur les nerfs. Alors forcement… la collégienne avait voulu y aller à fond, au risque de perdre ou de se faire exploser la mâchoire. C’étaient les risques du métier ! Ismael les connaissait non de dieu !
Donc, vexée elle l’avait été. En colère aussi forcement. Excitée ( Pas dans le sens que vous imaginez messieurs) ? Bien sur comment ne pas l’être et comment ne pas s’amuser au fond quand on se bagarre avec de la nourriture. Forcement… avec tous ces sentiments, on finit par se prendre au jeu et devenir sérieux. On se donne à fond sans prendre en compte les risques… et voila les blessures qu’on n’imaginait même pas deviennent les plus douloureuses.

La jeune fille avait suffisamment de connaissance en combat de rue pour bien se rendre compte que ce mec avait stoppé son attaque au dernier moment. Il l’avait donc prise en pitié et, pire encore, il c’était stoppé parce qu’elle avait des ovaires.
Ismael était une fille.
Choquée par cette révélation pas vraie ? c’est vrai qu’on pourrait douter. Oui c’était une fille… et comme telle elle devait être gentille et jolie, avoir les cheveux longs, ne pas roter et plein d’autre truc chiants… Non mais c’est quoi ce délire ? Elle avait une tronche à demander à ce qu’on soit doux et gentil ? Est ce qu’elle lui avait dit d’être respectueux ? Non ? Alors pourquoi n’y allait il pas à fond comme elle ? Le rouge aux joues, les yeux voilés… c’était juste le signe d’une humiliation encore pire que tout ce qu’elle avait vécu jusqu’à présent.

« Et moi j’espère que tu comptais pas avoir de gamins » siffla la pseudo fan de Tokyo Hotel juste après son coup avant de profiter de la surprise pour renverser la position, collant le SA à la table. Les yeux verts électriques brulants, la soupe coulant encore et recouvrant la table de petites pattes collantes et gluantes, les mains de chaque coté de sa tête et à cheval sur Shinji, la demoiselle se pencha vers l’oreille du jeune homme.

« Je te jure que tu va morfler mon gros ».

Fallait il vraiment préciser qu’Ismael Delaloutre DETESTAIT qu’on la regarde comme une fille ? Peut être que vous n’aviez pas compris hein… Un petit « schimptruipitpshiiit » devait par ailleurs commencer à se faire entendre, la punk ayant activé son don, rongeant légèrement la table où ils étaient installés. Déplaçant légèrement sa main droite et désactivant son pouvoir, Ismael ramassa une petite poignée de pattes qu’elle s’apprêta à écraser sur le front de sa victime.

Je me souviendrai de ce jour comme étant l'un des premiers où j'ai arrêté de respecter un de mes principes. Ce jour restera dans ma mémoire comme la première fois où l'homme galant devient une autre chose, une personne détestable, une personne qui va commettre l'irréparable. Car oui pour une personne qui a appris à vivre dans la difficulté de l'orphelinat, ce qui va se passer pourrait être sanctionner de trahison envers tous ses anciens camarades. Je me rappelle du serment que j'avais fais lors de mon entrée au club des cinq intrépides et courageux défenseurs de la cour de récréation. Ce serment qui nous liait comme des aimants. Dans ces commandements figuraient le numéro quatre, celui de ne jamais frapper, attaquer une fille, qu'elle soit détestable ou pas. Bref retenons ce jour comme étant le plus chamboulant de ceux que j'ai vécu.

Je dus subir une des pire douleur au monde: l'explosion de l'entre-jambe. Je ne vous dis pas comme ça peut faire mal. A ce moment-là, on se sent vivre. Je n'eus pas le temps de souffler que je me retrouvai, position de dominé, avec des draides culinaires sur la tête. Et ben, j'ai bien fait de me lever moi. J'écoutai le discours de mon adversaire féminin. Je ne pouvais pas frapper une fille, j'avais beau essayer, ça ne passa pas. Néanmoins, aujourd'hui serait le jour de la libération. Une fois de plus, l'égalité de l'homme et de la femme sera de vigueur. Je respirai un bon coup et retira les pattes collant sur mon visage, puis je pris par l'épaule la punky. Je levai ma jambe tout en ayant de petites pensées malsaines, mais qui vont partir vite à la corbeille, et je l'envoyai avec force dans les airs, la faisant passer au dessus de moi. J'espérai avoir assez de temps pour me mettre dans une meilleure situation et en profiter pour me venger. Il est temps de prendre ce combat au sérieux. Et vu la distance parcourue par mon adversaire lors du vol plané, j'ai eu le temps de me diriger dans les cuisines.

Je devais trouver l'arme fatale, celle qui terrasserait mon ennemi d'un coup, celle qui pourrait me donner le titre de victorieux. Je fouillai partout à la recherche de cette arme, craignant à tout moment de me retrouver devant punky chérie. En cherchant dans un frigo, je la trouvai. Je pris un gâteau prévu surement pour une journée spéciale et je me rendis sur le champ de bataille. Il est temps de terminer ce combat. Je courrai, pris le plus d'élan pour arriver à ce que mon oeuvre prenne vie, pour que ce plan soit parfait. Je pris de la vitesse, beaucoup de vitesse. La crème s'échappait peu à peu du dessert. Comme dit le dicton, on garde le meilleur pour la faire. Je profitai à nouveau d'un banc et d'une table pour prendre de la hauteur et, d'un saut magistral, je lançai la tonne de matières grasse vers mon adversaire. J'étais certain qu'elle atterrirait sur la fillette, l'arme atomique venait d'entrer en jeu et je fus le premier à l'utiliser. Dans mes yeux défilaient des images d'explosions. Cruauté veut que je sois le seul témoin de cette scène magnifique, celle où le dessert allait rencontrer son destinataire.

Et puis, par je ne sais qu'elle pulsion, je fis exploser le dessert en plein vol grâce à mon don. En effet, au lieu d'attendre l'impact tant attendu, je préférai le faire péter en plein vol. C'est ainsi qu'on pouvait voir tous les morceaux voler dans tous les coins de la salle, rendant le chaos encore plus chaotique, ce qui est assez difficile à faire. Mais bon, j'y suis arrivé. D'ailleurs, une partie des morceaux volant me touchèrent de plein fouet, me faisant plonger dans tout côté pour éviter d'être toucher à nouveau. Car oui, j'ai été assez bête en oubliant que ça pouvait aussi me toucher. En tout cas, c'était la cerise sur le gâteau.