La belle au bois dormand, version petit garçon..?[PVShin][NA]

Cette matinée s'annoncer vraiment mal... C'est le sentiments qu'il avait eut en ce levant se matin là. Oui, Kanou c'était levé du pied gauche. Hier soir, il s'était pris une douche pour ne pas s'être dépêcher de rentrer. Certes il ne respecter jamais le couvre feu, mais là, c'était la pluie qui l'avait puni. Et bien sûre cette idiot en rentrant n'avait pas trouvé bon de se sécher. Ben oui, pour quoi faire? Réveiller son colloc', enlever des vêtements qu'il remettrait ensuite...et puis surtout si tous ça était arrivé, c'était bien à cause d'un rhum qui l'avait fatigué. Sinon, il aurait sûrement put éviter la pluie, ou au moins ne pas se faire tremper jusqu'aux os, et au lieu de se coucher direct épuisé, il aurait sûrement fait ce que toute personne sensé aurait fait, se sécher puis se coucher avec de nouveau vêtement...sans oublier le truc un peu louhe qu'il avait mangé l'autre fois...mais enfin, de toute façon, ce qui est fait, est fait! Donc, ce petit bout de chu qui détestait montrer ses faiblesses avait nié avoir se rhum, et maintenant il avait un double rhum. Ce double rhum l'avait réveillé trop tôt, lui avait donné la migraine dès le matin... Il s'était levé de mauvaise humeur ne aisant pas attention de savoir s'il dérangé le moins du monde Daichi, et partit sans un mot, et sans ses affaires. Là il avait eut des cour ennuyeux qui lui prirent la tête, et lui montèrent à la tête empirant ses maux et sa fatigue. Il n'avait pas débatut fougeusement comme à son habitude contre ses imbéciles de prof, mais c'était laisser enguelé en faisant la moue, presque endormi sur son siège. Toute la journée il avait donc fait une sale tête qui plus que d'habitude ne donner pas envie aux gens de s'approcher de lui. D'ailleurs si quelqu'un essayait si c'était un prof il l'ignorait royalement si c'était autre chose, il le cassait encore plus que d'ordinaire.

Quel splendide matiné après le déluge de la veille, le ciel s'était épongé sur Kanou pour dégager un soleil qui donner mal à la tête, encore un qui faisait tout pour que ça s'aggrave, à taper trop fort comme ça... Le primaire alla donc se réfugié dans les jupons de sa mère..pardon...dans les ombrages de la forêts qui était si accueillante avec lui contrairement à d'autres...Ah! L'ombre! La fraicheur! Mais non, rien à faire, il ne sentait pas mieux. Disons que pas pire était déjà un progrès, pour ne pas être défaitiste... La lumière tamisé aurait dut être agréable, mais aujourd'hui rien ne pouvait lui être agréable. Il l'avait compris, et heureusement, il était malade. d'abord il ne pouvait utilisé son don, ensuite il avait l'estomac qui le torturer et la tête qui lui tournait, sans oublier une horrible fatigue auquel il ne voulait pas cédé.

Bientôt dans sa promenade, sa vision se trouble, un étourdissement le prend, et il sent son corps lâché, et tombé. Il a chaud et ressemble à une tomate enflammé avec tout ce rouge sur ses joues. A demi allongé contre un arbre, il est un quart tourné vers le tronc, et dort maintenant comme un petit garçon qui a de la fièvre : haletant, mais tellement mignon! A en plus Kanou il est mignon d'origine alors comme ça j'ai envie de le prendre dans mes bras et de le cajoler, de m'occuper de lui jusqu'à son rétablissement...Bref, à toi de joué Shin puisque je peux pas le faire...

[Désolé court...]

Ce n’était au départ qu’une simple balade. Rien d’important, juste un temps pour souffler un peu, changer d’air, une sorte de voyage sans départ. Il avait choisi le plus simple des parcours, une virée entre les verticales végétales. Il affectionnait beaucoup cet environnement loin de toute modernité, loin de tous les vices, loin de ce monde oppressant. C’était vide et silencieux, calme et sans émotion. Et c’est dans cette absence de tout que régnait la beauté de ces bois. Le jeune était capable, s’il le désirait, d’y rester, l’air ébahi, toute une semaine, jusqu’à ce que la mort le rattrape. Il n’était là qu’une simple question de volonté, et peut-être bien, de moyens également. Il aimait ces balades. Mais il appréciait bien d’autres choses encore. Que voyait-il en fermant les yeux ? Une buée pâle où se reflète le visage des êtres aimés. Un brouillard léger qui le cachait avec eux, du reste du monde. Il avait construit son refuge ainsi. A coups de balade, mutilations et amours. Ce mode de survie unique qui le différenciait des autres. Les gestes qui faisait de lui le seul ainsi sur terre. Illusions poétiques. Il rêvait de mieux, mais n’avait rien à retour. Et sans se décourager, priait encore pour un meilleur lendemain. Pour toujours ... L’espoir d’un refuge.

Il ne soupira pas à sa bêtise. Il réfléchissait trop, et à de mauvaises choses. Il pensait plus ou moins au bonheur apparent, les plaisirs simples. Il s’était pour la peine étudier sous tous les angles possibles, et dans quel but ? Celui de savoir d’où venait cette maudite amnésie qui faisait de lui ce qu’il était désormais. Cette satané amnésie qui avait rayé son passé et son vrai lui. Cette amnésie qui l’avait complètement modifié mentalement, fait de lui un autre. Ah ... Et il avait beau avoir longuement réfléchi à cela, il n’avait jamais trouvé la solution à cet horrible problème. Il soupira enfin, et arrêta sa marche. Il leva lentement ces yeux vers le ciel, cet espace qu’il ne pourrait jamais visité. Et observant sa couleur bleu pur, il fut pris d’une envie de partir, de courir, de s’enfuir, de voler .... De liberté. C’était cela. S’envoler, battre de ces ailes invisibles, et sentir le vent léger contre son visage. Observer ces cheveux voler paisiblement. De voir le monde de haut. ressentir ce sentiment de liberté de là-haut .... Mais cela était impossible pour lui. L’amour et l’académie étaient ces deux barrières. Une larme coula sur sa joue, et il sursauta. Portant sa main à la goutte qui s’était échappé de ces yeux noirs charbons. Il pleurait. Oh ...

Il baissa sa tête au sol. L’univers du haut donnait l’illusion du bonheur à quiconque l’observer. Il ne devait pas le voir ... Il s’enfonça dans les bois, cherchant un coin où le monde bleu pâle était effacé. Il devait resté l’oiseau sans désirs. C’est cela. Redevenir un simple pantin sans pensées autres que celles de l’académie. Esclave des maîtres, sans volonté propre. Shin aspirait à devenir ainsi. Laisser ces désirs le guidaient, faire de lui ce qu’il devait être. Laisser ces envies l’emmenaient à destination, quelque soit le chemin à prendre. Oui. Shin n’était pas apte à subir des lavages de cerveaux. Il obéit déjà à tout le monde sans protestation ...

Il s’arrêta. Un rayon de lumière traversa les feuillages des arbres, pour atterrir sur une masse vivante. L’air intrigué, le jeune collégien s’en approcha. Et ce fut sans surprise qu’il découvrit Kanou, au pied de l’arbre, adossé contre le tronc vertical. Shin s’approcha encore, et s’accroupis à la hauteur du primaire. Il était rouge. Il haletait. Il était rouge ... Rouge ! Shin ouvrit ces yeux, l’air surpris, et pencha sa tête pour voir celle de Kanou parallèlement. Il était mignon. Suivre ces envies ... Il devait être malade. Il ne devrait pas rester ici. Cela ne ferait qu’empirer. Ces désirs ... Il avait un joli visage, Kanou, non ? Shin porta une main à sa joue droite, frôlant la peau douce de l’enfant du bout des doigts. Ce n’est qu’une enfant ! Il retira ces doigts, mais resta là, à contempler le primaire contre l’arbre. Il sourit.

« Ce n’est pas prudent comme aptitude, Kanou ... »

Un silence. Et finalement, perdant son sourire encore, Shin fronça un sourcil. Rien qu’un pantin ... Il approcha son visage de celui de l’enfant, observant ce visage rougi de ces yeux vide d’émotions. Sa main reprit sa place, à peine au-dessus de la peau de Kanou, sans le toucher, mais être près. Suivre ... Ces envies ... Le collégien posa ces lèvres sur celles du primaire, et une vague de remords le prit aussitôt. Mais il ne s’arrêta pas, mordant doucement, à peine, la lèvre inférieure de l’enfant. Un geste court. Il recula de suite. Shin se laissa tomber en arrière, observant son oeuvre brève. Finalement, ces envies feraient de lui un monstre .... À assumer.

( voilààà ~~ Et rhume avec un e chère XD )

Alala...Comme le dit Shin, c'est pas prudent, surtout quand justement un Shin traîne dans les parages...Mais comment le petit aurait put le prévoir,surtout dans son état? Bref, comme ici nous sommes dans un (pseudo) conte de fée... Reprenons l'histoire depuis le début :

Donc, d'abord, les lieux : Takuestu : le château des sorciers, et l'île d'où vient Kanou que l'on nommeras Rokkenjima. Ensuite, les personnages; tout d'abord les personnages principals : la princesse, enfin, plutôt le petit prince : Kanou Ushiromiya, car c'est son vrai nom; et dans le rôle du prince sauveur : Shin Akaru. Suivant les personnages secondaire; tout d'abord, les parents de la princesse, les bonnes fées qui seront ici les gênes, et puis enfin le fée Carabosse, ou plutôt la cour, qui est en réalité tout le reste de la famille. Voilà je croit avoir fait le tour...

Il était une fois, dans le royaume de Rokkenjima, vivait le roi, mais ce roi n'avait jamais eut d'enfant. Ce roi vivait seul, même s'il était entouré de toute sa cour et de sa mère. En effet, personnage n'avait jamais percé son cœur de glace, et il n'avait jamais eut d'épouse. malgrès ses maîtresse, il n'avait jamais eut d'enfant, jusqu'au jour où il rencontra Loane, la princesse d'un petit royaume lointain. Elle était belle comme le jour et douce comme un rayon de lumière. Loane fit fondre l'armure de l'homme, comme le printemps fait fondre la glace de l'hiver. Mais leur union n'arrangeait pas la mère du roi, et ils durent cacher leur liaison. La jeune fille cacha donc à son amant les conséquences de leur amour : elle était enceinte. Le jour de l'accouchement se fit dans le mystère le plus total, la princesse n'ayant invité que les bonnes fées à se joindre à son bonheur. Celle ci donnèrent ce qu'elle avait de mieux à cette enfant : beauté, intelligence, force mental... Mais Loane disparu mystérieusement juste après la naissance de son fils. La mauvaise fée retrouva cette enfant et lui lança une malédiction : celle du malheur. La dernière fée lui conféra alors un don qui lui permettrai d'échapper à cette malédiction.

Le prince grandit donc dans le malheur, son père en le voyant grandir, avait comprit de qui il était l'enfant, mais ne dit rien. Jusqu'à ce jour...Il avait dix ans. Ce jour là, il utilisa son don étant menacé, et tout changea. Une polémique s'engagea, le roi fit en sorte de le faire partir pour le château de la sorcière. Là il aurait sa place et il ne gênerais personne de la cour. Qui sait peut être y disparaîtra-t-il? Tous le monde fut contenté par cette idée et l'on l'envoya là bas sans plus de cérémonie. Seul un, qui avait le cœur plus pervertie que les autres ne voulut pas...mais ceci et une autre histoire. Qui sait pourquoi le père a fait ça...pour ce débarrassé d'un fils gênant? Pour lui permettre d'échapper à la cour?

En tous les cas, il arriva aux château, et là bas il fut mit sous la garde avec d'autre enfant béni, des futur fées ou sorciers... Là bas se trouvait aussi le prince Charmant. Un jour, le petit prince s'évanouit sous le joug d'un sort, au milieu de la forêt. Le prince Charmant qui passait par là le vit et...d'un baiser le réveilla.

Sortons du délire et reprenons la réalité. en effet, Kanou sentit quelque chose qui le réveilla sans savoir ce que c'était. Il entrouvrit les yeux péniblement et vit une image un peu flou. Il mit un moment avant de se rendre compte de qui se tenait devant lui : Charmant! Non je rigole c'était bien évidemment Shin. Une voix faible se fit entendre imperceptiblement :

-Shin...

Ah! Ce qu'il détestait se montrer aussi faible devant les autres! Dans un sursaut d'énergie, il tenta de se relevé en s'aidant du tronc de l'arbre. A peine fut il arrivé dans une position debout mais très déséquilibré, que ses jambes tremblantes le lâchèrent. Il tomba dans les bras du collégiens. Ce qu'il se sentait mal! Est ce que le peu de conscience qui lui restait encore tiendrais longtemps?

[Désolé d'avoir mit autant de temps pour si peu...]

Une paire de yeux à demi clos l’observèrent. Shin n’eut aucun mouvement de recul, se contentant de les fixer. Un mélange parfait entre l’azur et l’émeraude, couleur qui portait l’affreux nom de bleu canard. Mais la couleur était elle, magnifique, admirable et tout simplement splendide. Le jeune homme, toujours en arrière, se pencha à nouveau en avant, un peu plus près du primaire, gardant par principe une certaine réserve. Ces mains posées sur le sol sec le soutenaient, tandis qu’il lança presque son bras droit vers Kanou. Ces doigts frôlèrent le visage, renouvellent une caresse légère. Shin sourit doucement. Comme il était plaisant d’observer l’enfant … À cette pensée, il perdit son sourire. L’enfant. Il n’était encore qu’un enfant, et lui, un adolescent. Kanou avait dix ans, lui bientôt seize. Comment dire, cela est … Immoral ? Scandaleux ? Indécent ? Impur ? Il existe donc tant de mot pour définir cette situation qui devrait embarrasser le collégien ! Pourtant, celui-ci se sentait à l’aise, presque trop. Était-il normal ? Non, complètement dépravé.

L’enfant prononça doucement son nom. Lentement, d’un ton faible. Les joues de Shin rosirent un peu. Cela faisait partie de ce qu’on appellerait nous, ses ‘fantasmes’. Le jeune homme les gardait bien pour lui, c’est le cas de le dire. Mais que l’enfant énonce son prénom de la sorte d’excitant en soi. Shin eut un tic,fronçant rapidement un sourcil avant de se détendre à nouveau. Il ne fit rien, et ne désira que rien faire. Pas la moindre envie tout de même dans les secondes qui suivirent. Un désir absent. It’s late.

Kanou tenta de se relevait, et cela, faiblement. Le jeune homme ne fit rien, encore une fois. Il se contenta d’écarquiller des yeux, à peine surpris de cet élan de force de la part du primaire. Il n’était pas en état. Shin le savait, le sentait. Mais lui, il ne fit rien pour l’aider. Un bug central et total. Veillez redémarrer le système, please, restart the Shin’s system. Kanou fut debout, et il comprit enfin qu’il fallait qu’il se bouge, qu’il réagisse. L’enfant était faible. Ces jambes tremblaient. Le voyait-il ? Oui.Et que ferait-il ? Tout. Shin commença par tendre ces bras pour le rassoire, mais il n’eut le temps. Le primaire lui tomba dessus, complètement désarmé. Mauvais choix. Le jeune homme en équilibre sur ces frêles chevilles ne tarda pas à tomber en chute libre en arrière, le primaire dans les bras.

La tête de Shin heurta violement le sol, et il grimaça, serrant Kanou dans ces bras, autant qu’il le pouvait. Il ferma ces yeux avec insistance. Une vague de douleur le prit entièrement. Sa tête commença à le faire souffrir. Death loves you, you know ? Death wants you. Le jeune homme se mordit la joue intérieure, remontant ces mains dans le dos de Kanou pour le maintenir. C’était plutôt bien parti. Les envies du jeune homme avaient toutes disparues. Ou elles attendaient. Supportant la souffrance qu’il endurait, il se releva avec difficulté. Lâchant d’une main le primaire, il se tata l’arrière du crâne. Mais rien. Au pire, il aurait bientôt une bosse ou bien un bleu. Ou les deux. Il sourit.

— Ou rien … —

Il reposa Kanou contre l’arbre, pestant malgré tout quelques injures. Dénué de raisonnement, mais doué d’une certaine logique, le jeune homme aux idées contradictoires plissa un œil, revenant à son observation d’enfant. Il se massa la nuque un moment, avant d’essayer de trouver une quelconque blessure apparente sur Kanou. Mais non, le primaire était, en dehors d’une évidente maladie, en pleine santé, sain et sauf. Shin en revint alors à lui. Il approcha sa tête de celle de l’enfant, lui murmurant à l’oreille :

— Et toi ? Comment vas-tu … ? Ne bouge pas … Ne parle pas … Tu es malade … —

L’adolescent avait parfois des poussées d’intelligence. Stunning, dear ! Le jeune homme ne dit rien encore. Il ferma ces yeux, restant là, la tête sur l’épaule du primaire. La chevelure d’ocre jaune dégageait une odeur particulière qui le satisfaisait fortement. C’était doux, agréable et même, plutôt reposant. Les mots lui manquaient. Les gestes également. Alors pourquoi se forçait ? Il s’écarta enfin, et alla se poser en face de lui, les fesses au sol, les jambes rentrées, comme s’il cherchait à s’isoler. Il entoura ses mollets de ses bras, laissant sa tête penchée sur ses genoux. Il observa Kanou, encore et encore. Puis, dans un souffle, lâcha cette phrase traître qu’il avait déjà dit. Cette phrase qui finirait bien par ne plus rien dire. Cette phrase qui caractérisait pourtant bien ces sentiments envers une beauté rose et ce mignon blond. A little too in love ? Oui, à coup sur. Mais il n’était pas ce qu’appelaient nos amis les français un cœur d’artichaut. Juste amoureux. Et enfin, il le dit :

— Je t’aime … —

Cette fois en bon japonais. Le français, bien qu’il ne sache pas d’où il le connaissait finirais par lu monter à la tête.

Et inconsciemment, cela déverrouilla le premier cadenas de ces souvenirs.

( Et hop ! C’est partit pour une jolie suite avec tout pleins de flash-back et de bisous, nyark *3* )

Kanou se sentit basculé, mais au lieu d'atterrir sur le sol, il sentit quelque chose de différents dessous lui. Quelque chose de chaud, avec la texture d'un tissu. Un tissu en coton, c'était vraiment une sensation agréable. Ces fibres qui avait été sa seule force, ses seules amies, ses seules soutient dans le passé...A quel point il les aimait alors qu'elle n'étaient qu'objets, peu de personne pouvait le comprendre, surtout que ça n'avait pas forcément de forme humaine, animale ou autre que les gens pouvait amer plus facilement comme un poupée ou une peluche. Kanou lui n'avait pas besoin de ça pour les aimer. Certaines personnes aiment des tissus parce qu'ils sont beaux ou qu'ils ont été porté à des occasions qui ont de l'importance pour eux. Mais ce n'était pas le cas du primaire. Lui il les aimait toutes, les fibres naturels, parce que qu'elles sont en rapport avec son don, parce qu'elles ne sont pas humaines, parce qu'elles lui ont permit de tenir le coup... Voilà pourquoi il adorait ce contact. Mais c'est aussi parce qu'il avait froid, et que ce sur quoi il était était chaud. D'une chaleur agréable et donc le petit avait peu l'habitude mais qui lui faisait du bien.

Mais il avait froid, très froid même. La fièvre changeait maintenant ses impressions de température, et il commençait à frisonner. Le frisson partait de son dos, et finissait jusqu'au bout de ses extrémités. Pour se réchauffer, il se blottit un peu plus dans ce touché et cette chaleur. Il attrapa un morceau du haut de Shin avec sa petite main et le serra dans son petit poing toujours tremblant de froid, se recroquevillant un peu plus. Il n'entendit rien de ce que Shin lui disait, il n'avait même plus conscience que c'était lui qui se trouvait là dessous lui, il n'avait même plus conscience que le jeune homme était là. La fièvre avait monté.

Puis, dans ce noir glaçant, un mot qui rebondit, qui fit écho qui se répercuta. Une phrase simple, mais qu'on ne lui avait jamais dîtes auparavant :

— Je t’aime …

Mais étais ce vraiment la première fois? Est ce que ses mots ne faisaient pas plutôt partie du passé? Un passé lointain pour un enfant, un passé le plus loin possible dans une mémoire... La naissance. Un moment important, mais dont on ne se souvient jamais, et ne se souviendras jamais. Mais la mémoire ne stocke-t-elle pas tout depuis le début? Il y a des chances, et dans ce cas, même si on ne peut pas le faire resurgir, il est bien ici. En tous cas, dans la tête de Kanou cette voix se confondit avec une autre, féminine mais inconnue, ainsi qu'avec une sensation... La sensation de cheveux qui vous chatouille le visage... Dans ce noir, Kanou entendait Shin et cette voix, mais aussi il sentait ce touché si agréable. Il avait toujours froid, mais bizarrement il ne se sentait plus seul sur le moment. Mais enfin tous cela se passant pendant une grosse fièvre, c'était beaucoup plus flou, et il ne s'en rappellerait même pas à son réveil, et ce sentiment partirais bien vite...

Kanou dans sa tête chercher à se rapprocher de ce souvenir... à moins qu'on ne puisse l'appeler comme ça. Parfois l'on se créer des faux souvenir, que l'on croit être les siens, mais qui appartienne à quelqu'un d'autre, ou même à notre imagination. En tous cas pour le petit, à cette instant là, il n'y avait pas vraiment de réelle et d'imaginaire, juste un tout mélanger et sans sens, comme dans un rêve, sauf que là ce n'est pas le rêve qui se répercute sur le corps, mais la fièvre qui se répercute sur le rêve.

Il y a certaines choses dans la vie d’un homme qui sont irrémédiables. Si elles n’arrivent pas, l’homme ne se forme pas. Et parce que l’homme ne grandis que par ses erreurs, il faut le laisser tenter. Mettre peut-être des murs, pour qu’il se cogne plus vite, mais son évolution ne doit pas être perturber par une vision extérieure qui n’aime pas cette façon d’agir. Il faut laisser à l’homme son moyen de développent propre. C’est ce que beaucoup pensèrent. Ce fut ce que les parents de Shin pensaient. Enfant, il avait trouvé sa voie, construit lui-même ses murs. Aujourd’hui, ils se sont écroulés, et le voilà de nouveau dans un espace sans barrière. Il devait les construire, vite, et seul. Et recommencer une éducation complète avec un adolescent de 16 ans n’est pas chose aisée.

Kanou ne réagissait pas. Shin avait en face de lui deux choix. Continuer ce qu’il avait entamé, ou suivre les codes. Les sourcils froncés, il ferma ses yeux pour mieux réfléchir. Que devait-il choisir ? Ces désirs à lui étaient forts, beaucoup plus que les jours ordinaires.

Aïe ? Shin se mordit la langue pour se sortir de toutes ces réflexions idiotes. Il ne devait pas continuer sur cette voie-ci. Pas maintenant, pas ainsi, et pas avec lui. Kanou était bien trop jeune et son passé bloquait les quelques éventuelles possibilités. Le collégien n’était pas au courant de sa forme, mais il avait depuis un moment compris qu’il n’était pas rose. C’était logique, et cela sautait aux yeux. Alors, pourquoi avoir commencer ?

Il s’auto-embrouillait. Tout était vague, et il ne savait même plus que penser. Idiot ! Idiot, idiot, idiot ! Réveille-toi ! se disait-il. Mais, rien à faire. Le brouillard était toujours là. Alors, il attendit. Il vérifia que Kanou était correctement installé. Qu’il dormirait. Puis, il se roula en boule au creux de l’arbre, les yeux clos, les poings contre ses tempes, la tête plongée contre ses genoux. Et il attendit. Il attendit que la solution-miracle apparaisse.

Et le temps passa. Il ne su pas vraiment combien exactement. C’était vague là aussi. Il s’était endormi.

Il se frotta les yeux, et chercha Kanou du regard. Il n’était plus à sa place. Shin se redressa d’un coup, le chercha du regard. L’avantage était qu’il n’avait aucun mal à se lever le matin. Même si nous n’étions alors pas le matin … Mais disons, à une heure ‘x’.

Kanou s’était levé ? Allait-il mieux ? Finalement, le brun le vit.

« Ka … Kanou ? »

Point de lumière et pourtant, il se sentait aveuglé. Je n’irais pas plus loin. Shin est un cas pur que je ne peux contrôler davantage. Je ne peux prédire plus …

Spoiler:

Les bonnes manières,on se demande parfois à quoi ça sert. La réponse est simple : à être agréable aux gens et à ne pas les vexait, c'est aussi et surtout un code éthique important dans une société pour qu'il n'y pas de malentendu où je ne sais quoi. En fait ce n'est pas si simple que ça, mais bon passons. On dit qu'il y a deux sorte de gens, ceux qui sont poli et les autres, moi je dis qu'il faudrait rajouter ceux qui parfois le sont, parfois ne le sont pas, et ceux qui ne la connaisse pas. Kanou fait partie de cette catégorie, mais en même temps pas tout à fait, il faut dire qu'en réalité c'est pas qu'il ne la connait pas, c'est qu'il ne veut pas la connaître. Ne l'ai je pas déjà dit? Bon, en tous cas, tout ce baratin pour dire tout simplement que filait sans prévenir, s'était tout à fait son genre, et abandonné quelqu'un dans la forêt aussi. Ne dîtes pas qu'il est méchant!! C'est pas vrai! C'est juste qu'il est...enfin qu'il pense que ... Bref il est juste un peu égoïste sur les bords... Passons!

Bon maintenant récapitulons ce qu'il s'est passé. Tout d'abord Kanou s'était blotti contre cette idiot et ce dernier, s'était embrouillé dans ses pensés et l'avait laissé pour réfléchir, ou plutôt pour attendre que le solution lui tombe du ciel. Comme si, quand on a pas apprit son cours, et qu'on décide quand même de garder sa copie jusqu'au bout en ayant l'espoir que la solution vous vienne d'elle même, ça aller marcher... Surtout quand avant on a pas écouté le cour. Enfin bon, c'est Shin on le changeras pas. Après ça il c'est endormit et quand il s'est réveillé : pouf! Disparu le Kanou! Et qu'est ce que le Kanou a bien put faire pendant son sommeil.

Tout d'abord logiquement il s'est réveillé...Enfin c'est pas si logique que ça parce qu'il y a des gens somnambule et d'autre qui bouge dans leurs sommeil... Bon avouons le Kanou n'est pas immobile quand il dort en général. Mais il ne bouge pas énormément non plus. Chez lui, une nouvelle fois, son 'rêve' s'était transformé. Il avait voulut devenir cauchemar quand la fièvre se calma, et le petit avait roulé sur le côté jusqu'à se cogner à un arbre. Beaucoup ce serais plaint, mais pour Kanou heureusement que c'était arrivé avant que ça devienne vraiment un cauchemar. Je ne dis pas non plus qu'il n'a pas sentit sa douleur et qu'il n'en avait pas grogné, mais pas un mot du genre "saleté d'arbre" ou je ne sais quoi n'était sortit de sa bouche.

Il s'était réveiller pas très en forme, c'est le cas de le dire. Le temps qu'il réalise déjà qu'il venait de se réveiller mit du temps à arriver. Puis il se souvint vaguement de s'être sentit de plus en plus mal au fur et à mesure de la journée, et qu'il était entré dans la forêt. Par contre il ne se souvenait pas s'être endormit ou quoi que se soit, et encore moins du fait qu'il était avec Shin à ce moment là. Shin?! Qu'est ce qu'il faisait là celui là?! pensa le primaire avant de commencer à essayer de se relever, au moins dans une position assise.

Debout ses idées irait peut être plus vite. Mais ce ne fut pas le cas, et en plus ça ne l'aidait sûrement pas à se sentir mieux. Il voulait partir comme ça en laissant le grand garçon qu'il avait devant lui ce débrouiller tout seul, mais il sentait que s'il essayait de se relever maintenant il ne ferait que s'étaler sur le sol. Il s'appuya donc contre l'arbre qui l'avait réveillé et tenta sans s'endormir de se reposait un peu et reprendre au moins assez de force pour rejoindre sa chambre. Il ne pensait même plus à espérait que Daichi ne soit pas encore rentrer, en étant sûr que c'était le cas, car son cerveau marcher à deux à l'heure et sa logique deux fois moins vite au moins.

Une heure passa, puis deux, et enfin trois. Kanou sentait qu'au lieu de reprendre des forces, il avait plus envie de s'endormir qu'autre chose. Avec un peu de temps de réflexion, il compris que le froid du soir n'allait pas arranger les choses, il ne lui restait plus beaucoup de choix. Une idée auquel il avait déjà pensait pendant ses heures d'attente, lui restait sa meilleure solution, mais pas la plus glorieuse, ni celle que son orgueil préférait. Il devrait demander à l'imbécile qui se trouvait n face de lui de l'aider... NOn pas question, tant pis, il rentrerais tout seul, quitte à s'écroulait en passage.

Sa décision prise il se leva doucement et avec difficulté. Comme il s'en doutait il se sentit beaucoup plus mal qu'assis. Il prit donc un temps pour s'habituait et se mit en route, quand :

-Ka … Kanou ?

L'enfant se retourna vers son sempai, et lui dit clairement :

-Je rentre, fais pareil.

Ton catégorique, malgré sa petite voix et son air blafard. Mais attend le 'fait pareil' ce serait pas une marque d'inquiétude par hazard? Ça y ressemble beaucoup venant de lui en tous cas. A moins que ce ne soit le faîte qu'il ne veuille pas être vu en train de partir avec autant de difficulté... Je préfère la première hypothèse mais je ne craint qu'il n'y ai beaucoup plus de la deuxième. En tous cas le voilà partit ...