Perdu quelque part en ville

Comme à l'accoutumée, la grande place était bondé de gens et même temps, c'était un peloton discipliné qui ne demande rien à personne. Avançant au rytme des lumière de signalisation. Ryuhei avançait au milieux de ce tumulte la carte à la main. Rangeant sa carte dans sa poche droite, il haussa son épaule pour ramener son sac à sa place, le tenant plus fermement. Il était nouveau dans ce quartier. En fait il cherchait sa nouvel école, un établissent bien spécial à ce qu'on lui avait dit. Il s'était jusque là contenté de hausser des épaules aux diverses rumeurs. Pour une fois qu'il ne sera pas le monstre de foire en fait pour une fois qu'il ne sera pas la bizarrerie locale, celui qui fait exploser des trucs par le touché. Il y entretenait une relation amour haine avec ce don. Son esprit vagabonde dans des zones, qui jamais devrait être exploré, de son esprit. Tout en s'efforçant de ne bousculé personne. Être dans les vapes ne doit pas être un prétexte pour être grossier ou maladroit. Il portait les mêmes vêtements que d'habitude, ce qui me le ton sur une journée pas plus différente des autres enfin, bon, pour lui ce n'est pas une journées si différente car il dut changer d'école à moult occasions.

Ne cherchant pas particulièrement les ennuis il ne fit jamais de vague, ni jamais de clamait haut et fort son droit à l'éducation. Quand on fait exploser un globe terrestre par accident on essai de ne pas se faire remarquer un peu plus par le reste de la population. De plus il peut vous semblez étrange qu'un jeune garçon soit forcé de faire trouver son chemin seule au milieu d'une ville, en fait c'est lui même qui a demander cela, ainsi ça lui permettra de mieux connaître l'endroit environnant sa nouvel école. De toute façon toute les villes se ressemblent, une rue asphaltée, des gens et c'est le même ciel partout. Le boucan et l'ordre simulé. Tout est pareil partout. Donc comment ce perdre? En fait ce petit homme qu'est Ryuhei en aurait long à vous dire, car il avait beau avoir une carte, il s'est encore perdu.

Et allons pour une autre journée merveilleusement monotone. Monotone, car depuis un certain temps, lorsqu'on est comme moi, une personne qui recherche l'action –mais pas trop tout de même- le petit train quotidien devient ennuyant. Comme maintenant. Avec deux années à Takuetsu, que puis-je donc espérer? Les premiers mois étaient sympathiques, car de l'action, il y en avait. Quoique la paperasse des nouveaux arrivant est n'en quelque sorte pas si fantastique que cela. Sauf que si l'on arrivait en retard à des cours, on pouvait toujours sortir la carte du "oh-je-suis-et-nouveau-je-me-suis-donc-perdu" et alors les profs ne te donnaient pas de conséquence. La belle vie quoi! Mais maintenant, les profs commencent à me connaître. Moi et mes vilaines habitudes. Du moins, la subtilité que j'avais avant se fait rapidement remarquer. Mine de rien, c'est observateur, un enseignant.

En cette belle journée, j'avais décidé de tuer le temps. N'ayant as de cours de la journée, que pouvais-je faire? Absolument rien. Donc le mieux était de glander quelque part et relooker les gens. L'endroit le plus propice pour ma jolie activité était immanquablement la place publique. Allez donc savoir pourquoi. Sûrement parce que la place est bondée de gens et que c'est tout aussi actif qu'une fourmilière. Heureusement pour moi, il y avait des bancs publics qui n'étaient pas encore tous pris. J'y m'étais donc dirigé et m'étais assis. Une fois bien installé, j'avais sorti mon Keitai et regarder si j'avais eu du nouveau ou des messages. Quand j'eu fini, le rangeait pour y prendre mon paquet de clope, mais je réalisais bien rapidement que je n'en avais plus. N'ayant pas trop de chance de ce côté, j'entrepris ma "chasse" et leva les yeux pour bien observer la foule. Rien de bien extraordinaire. Tous avaient l'air de suivre leur train train quotidien. À droite, il n'y avait rien. Idem à gauche. Et puis j'avais regardé devant.

Ce qui nous amenions à maintenant. Une personne rompait l'homogénéité de la foule. Une petite âme perdue, d'après la carte qu'il avait en main, avait justement l'air perdu. Je ne pu empêcher un sourire d'arriver sur le coin de mes lèvres. Je prenais du plaisir à le regarder son air perdu. Puis quand mon plaisir céda place à l'ennui, je me levai et alla, d'un pas lent et nonchalant, à son secours. Car après tout personne ne semblait vouloir aider cette pauvre âme dépaysée.

Rendu à ses côtés, je retirais ma main droite de la poche de mon anorak pour lui tapoter l'épaule. L'envi de lui crier dessus me manquait.

"Hey, tu es perdu, hein?" et sans attendre, je lui pris sa carte des mains pour y jeter moi-même un coup d'œil. "Alors, je peux sûrement t'aider, tu cherches quoi?"

Le jeune Ryuhei sentit une main sur son épaule. Un parfait étranger venais de remarquer qu'il était perdu, perspicace, en fait l'exercice n'était pas trop dure puisqu'il regardait dans tout les sens pour tenter de s'orienter. Plus facile à dire qu'à faire, quand on tourne l'orientation suit mais dans le cas de Ryuhei c'est comme un pot de cornichons. Quand il tourne les sens ne suivent pas et il se retrouve perdu. C'est ainsi et l'idée de lu avoir filer une carte, les vieux ne sont pas au courant pour le GPS? Enfin bon, quand la vie t'offre des citrons, vaut mieux pas se les foutre dans les yeux car c'est plutôt acide. Donc valait mieux pas lui signifier que Ryuhei avait tilté quand Ken' lui avait prit la carte des mains, d'abord parce qu'il offre son aide et deux, puisqu'il s'agit d'un gaijin valait mieux pas passer pour un raciste, les gaijin ont tendance à s'énerver pour un rien donc valait mieux pas se retrouver dans une citation préquère.

"Heu..... Oui je cherche l'école nommé Takuetsu no Gakuen, vous pourriez m'aider s'il vous plait..."

Il observait le jeune homme qui se trouvait devant lui, en fait jeune homme, il était un peu plus vieux, en fait il est difficile de coller un âge sur un visage androgyne, l'aisance de courbe sur son corps démontrait qu'il était bel et bien un garçon. Comme l'étrange moyen il a les cheveux blond et des yeux bleus. Des yeux qui lancent un regard étrange, rien qui donne envie de s'y attarder. Bien sûre il était beaucoup plus grand que lui et de la plupart des gens dans la rue. Bref le type en face de lui détonnait nettement du gris ambiant, bien sûre il y avait des garçons et filles qui se baladaient les cheveux teindu mais lui on voyait tout de suite que c'est une couleur naturel. Dans ses gestes il y avait une certaine non nonchalance, quelqu'un de peu inquiet même pas du tout. Pour quelqu'un de timide comme Ryuhei, il n'avait surtout pas envi de confronter un type de ce genre.

En attendant la réponse du gamin, j'observais sa carte. L'ayant prise d'un coup sec, je pense qu'elle était maintenant du mauvais côté. Je la tournai donc d'un côté puis je l'examinai. Pourtant, les dessins bien qu'ils changeait d'angle, je n'arrivais toujours pas à la décrypter. Prenant une pose concentrée, je la tournai et la retournai encore et encore. Et puis, une éclaire me traversa l'esprit; j'n'ai aucune idée de "comment lire une carte". Brillant McCormick. Vraiment très brillant. Ne voulant surtout pas perdre la face, je fixai la carte d'un air encore plus concentré qu'avant et fessant semblant de comprendre. Puis, j'attendis qu'il ouvre la bouche pour dire ce qu'il cherchait. Étant ici depuis un certain temps déjà, peut-être et je dis bien peut-être savais-je sa destination. En tout cas, je croissais les doigts mentalement pour connaître l'endroit où il se rendait. Et voilà ce que fait un peu trop de fierté mal placé.

Alors vint ma réponse tant attendue. Ok, pas aussi attendue que ça, mais tout de même. Je levais donc les yeux de sa carte pour le regarder lui, fessant de mon mieux pour cacher mon soulagement. Et oui, j'aime bien exagérer… Enfin bref, il allait à Tak'. Étrangement, la réponse ne sembla pas me surprendre. Les mômes avec des dons se fessaient moins rare. Et puis, il n'y a que ça, ou presque, ici.

"Oh. Tu cherches Tak'." Il a de la chance –et moi aussi- je sais où s'est. Je serais damné si j'osais oublier l'académie où je vais. Bref, un sourire du genre de "tu as de la chance de m'avoir trouver, ou plutôt, tu as de la chance que je t'ai trouvé" pris la place. "Tak est juste là-bas," je le lui démontrai en lui pointant le haut toit de la bâtisse avec le bras en possession de la carte.

Dès que je fus sûr qu'il avait bien vu, je lui tendis sa carte. Et sans plus de formalité, je lui demandai de mon habituel ton nonchalant:

"Alors, quel est ton don?" M'attendant à plus ou moins une réponse, parce que ce n'est pas tout le monde qui aime révéler ses "secrets" avec de parfait inconnu, je commençais à marcher vers un marchant de… Enfin, je verrais dès qu'on y sera. Parce que je lui fis le geste de me suivre.

"T'inquiètes, je n'suis pas dangereux…"

Kenneth observait la carte d'une étrange de manière, la tournant, la retournant et la pivotant de tout sens tout coté. N'étant pas un expert de la cartographie, Ryuhei supposa simplement que ce manège, bien qu'étrange était dût au fait qu'il avait une mauvaise carte ou quelque chose dans le genre. Pourtant les noms de rues semblaient être exact. Enfin bon, vaut mieux pas s'attarder à de tel trivialités, il avait bien voulu lui indiquer la route ce qui n'est pas rien ça méritait bien que Ryuhei fasse abstraction de ces détails étranges et montre un peu de politesse. Il s'inclina poliment.

"Merci monsieur."

Ryuhei s'apprêtait à partir quand, Ken' le stopa avec une question, qui lui figea le sang dans les veines. Comment à il sut pour son don? Au fait pourquoi cela lui provoque un tel intérêt? Qui il est au fait? Ces idées fusaient dans son esprit. Il est vrai qu'il allait dans une école ou tout le monde a ce genre de don et il vrai que pour eux c'est banale, mais pour quelqu'un comme Ryuhei le fait que d'autre ai ce genre de don était un concept nouveau. Ken' possèderait-il lui même un don? Déjà de se prétendre pas dangereux c'est très orgueilleux comme déclaration, combien fois dit-on ce genre de chose pour tendre un piège? un peu trop souvent au gout de Ryuhei. D'un autre coté, ils sont publique donc après moult réflexions, le jeune homme se dit qu'il ne court aucun risque. Pas ici en fait.

"J'ai le don de faire exploser les objets par le touché. Je dois avouer par contre que je controlle mal mon don....."

Sa dernière phrase lui avait échappé, une sorte de mise en garde que ses lèvres émirent sans seconde consultation.

[Autorisation de Kenneth et de Matsumoto pour poster~]

Je tenais fermement ma tasse de café, excité par l’idée que je pourrais enfin en boire après cette longue journée d’attente. Pendant un instant, j’avais cru voir une personne me foncer dessus, je lâchai un GAH ! Involontairement me rendant compte qu’il n’y avait personne autour de moi. Dans ma tête, je répétais sans cesse « café, 250ml, café, 250ml… » En regardant ma tasse puis, mon don finit par fonctionner et le café apparut comme par magie. Je m’empressai d’en prendre une gorgée. Maintenant, je ne pensais plus qu’une chose : Le bon goût de mon délicieux café. Traîner une tasse partout semble être une bonne idée, finalement. Étant donné que je me tenais devant l’université, je me bougeai de là, laissant alors passer l’élève qui me regarder d’un œil plutôt croche… À ce moment là, un second GAH ! S’échappa de ma bouche après avoir avalé ma gorgée de ce liquide chaud et bon communément appeler café. Je regarda l’inconnu tout le long de son trajet jusqu’à temps que je ne le vois plus, lui aussi me regardait. Mon œil droit n’arrêtait pas de loucher et le regard de la personne, lui, ne changeait toujours pas. J’avais hâte qu’il quitte se regard stressant sur moi. Je me rendis au centre ville pendant que je pourrais boire mon café en paix, assis sur une chaise sans être dérangé par personne. Je trouvai cette place tant recherchée mon regard se fixa sur le Café qui se trouvait près de moi. Je fouillai dans mes poches de pantalon pour voir si j’avais un peu d’argent, question d’économiser un peu mon don. Il me restait toujours un petit cinq cent yens. Je regarda ma tasse maintenant vide et me décida de m’approcher de ce petit magasin. Pendant une seconde, j’aperçu Kenny, le mec qui faisait partit des « trois m*erdeux » à l’école à l’école primaire de South Park. Je re-clignai des yeux puis, il disparût parmi la foule, peut-être était-ce aussi que mon imagination ? Le connaître serait-il une bonne idée ? Comment un type pareille a pu atterrir au Japon ? Il n’avait même pas assez d’argent pour s’acheter un café ! >_o

Je me rendis compte que j’étais déjà devant le comptoir du Café. J’avais marché sans m’en rendre compte ?? Je m’aperçu aussi que le vendeur me regardait et passait sa main en reprise devant ma figure. Il répétait « Hey, monsieur ? Ça va ?? Youhou ? ». Je m’excusa et lui demanda un grand café, déposant mes 500 yens sur le comptoir. L’homme le prépara puis, me donna mon café et moi, mon argent. Dès que je me retournai, je vis une deuxième fois Kenny. Somme toute, ce n’était pas mon imagination, il était bien là. Aller lui parler me stressait, allait-il m’envoyer promener ou allait-il tout simplement m’ignorer ? Après tout, j’ai failli être son remplacement quand j’avais huit, neuf ans… Ses copains pensaient qu’il était mort >_o ! Je pris une grande gorgée de café et me décida d’aller lui parler. À chaque pas que je faisais, cela semblait de plus en plus stressant. Il était en train de parler avec un autre type, celui-ci semblait lui parler de son don. « J'ai le don de faire exploser les objets par le touché. Je dois avouer par contre que je contrôle mal mon don..... » GAAH ! >_o Il ne le contrôle même pas ! Ce mec pourrait faire exploser quelque chose involontairement d’une minute à l’autres !! Mon premier réflexe fit de pousser Kenny ce qui fit en même temps renverser mon précieux café chaud… Celui-ci avait revolé sur l’ami du jeune blond. Je regardai le gars aux cheveux de flamme (la couleur) avec un air ahuri. Ce n’était pas la bonne façon de connaître quelqu’un, surtout qu’il avait l’air de connaître le « clodo » !! Mon taux de stress augmenta à son maximum l’idée de m’arracher les cheveux m’était passer par la tête. Je me rendis vite compte que je tenais déjà un petit mottons de cheveux blonds dans ma main… Je relâcha ma motte et regarda l’ébouillanté avec toujours mon œil qui louchait. Je n’osais même pas lui demander des excuses, par peur de me faire mal recevoir. Alors, j’attendis la réaction des deux en essayant de calmer mon stress…

[Moi qui voulait faire milles mots... >>; Mais bon... Je crois qu'il est inspirant... du moin, c'est ce que je pense x)]

Je lui avais redonner sa carte et indiquer son chemin. J'eu droit à un merci. Et un… Monsieur. J'aurais tendance à le prendre mal et lui rabâcher que, non, il ne faut pas appeler McCormick monsieur, que ça le fait se sentir vieux et… Vieux. Bref, le gamin ne pouvait pas le savoir et je présume qu'il avait sans doute eu une bonne éducation comparée à moi. Surtout que je suis du genre à appeler mon père; vieux. Et ma mère; vieille. Mais il ne faut pas m'en vouloir, la politesse n'était pas la priorité de mes parents lorsqu'ils ont eu le loisir de me cultiver.

Hey, mais voulait déjà se débarrasser de moi? Sans doute le fait que son corps fit le mouvement. Je l'avais arrêté avec une question, qui ma foi, avait eu l'air de le surprendre. Ah la beauté de la jeunesse, ou la naïveté… Ou carrément la première journée dans cette aca'. Pour le rassurer, ou pas, je lui dis que je n'étais pas dangereux… Chose vrai. Mais bon, on ne croit pas le premier venu qui affirme cette phrase. Et puis avec mon don à la c*n et yada' la seule chose qui peuvent être dangereuse chez moi serait mes indomptables hormones. Mais le jeunot est en sécurité, les moins de dix-huit ans ne m'attirent pas. Son air innocent et pure me disait qu'il devait avoir moins de mon âge, ainsi que son "Monsieur", qui de l'âgé vénérable de vingt ans appelle un Dude qui a le même âge que lui, "Monsieur"? N'empêche qu'il y a des exceptions, et ça va dans les deux cas…

Lorsqu'il fut rassuré mentalement, il me dit son don. Voilà qui est utile et dangereux. En plus du "je contrôle mal mon don". Vous connaissez l'expression "smile like the Cheshire Cat"? Car c'est le sourire que je fis. Un sourire digne du chat de Cheshire; un sourire qui va jusqu'aux oreilles, ayant une nuance moqueuse et sûre.

"Intéressant comme don," mon sourire se fut troqué contre un sourire moins narquois, un sourire décontracté, suivit d'un haussement d'épaules. "Bah, puisque tu ne le contrôle pas, tu devrais faire attention pour ne pas blesser quelqu'un. Surtout avec un don dangereux comme le tien… Mais bon je ne suis pas ta mè—"

Je ne pu finir ma phrase, car quelqu'un me poussa. Je fus donc poussé sur le côté, je me retournai pour voir mon agresseur et fus –agréablement- surpris de constater que ce n'était pas un maniaque ou une voiture, mais que se n'était que l'inoffensif Tweek. Je soupirai vis-à-vis à la tronche qui m'était familière.

"Ha Tweek… Tu pourrais faire attention. Les accidents, c'est si rapidement arrivé," je soupirai encore une fois en le fixant de mon regard le plus ennuyé. Puis, comme si une éclaire m'avait traversé la tête, je m'écriai: "TWEEK? Goddamm*t… Qu'est-ce que tu fais au Japon? Loin des rocheuses? Loin de notre ville campagnarde… Qu'est-ce que tu fais dans la civilisation humaine?"

Je l'inspectai de haut en bas, hésitant sur les bords à le secouer comme un cocotier. Ah non, il n'a pas changé d'un iota. Les mêmes tics, la même coupe électrisante, la même chemise mal boutonnée et l'éternel tasse de café… qui est… vide? Oh my god, ça ce peut? Dieu existe? Tweek n'est plus un drogué à la caféine? J'allais hurlé de joie, allez savoir pourquoi lorsque mes yeux frappèrent de plein fouette les quelque gouttes de liquide sur le sol. Je les suivis du regard et elle s'arrêtèrent sur le jeune-homme-au-touché-explosif. J'en connais un qui doit avoir chaud et dans le bon sens du terme, cette fois.

Je lâchai Tweeky pour aller voir de plus près le gamin. "Tu as besoin d'aide? Enfin, si j'étais toi je ne refuserais pas mon, enfin notre aide… Et puis, mine de rien, tu dois bouillir." Je pris un pause pour poursuivre. " Enfin, je suis Kenny. Lui, le coupable," dis-je en pointant Tweeky du pouce, " c'est Tweek, mais ne le fait pas exploser, il n'a pas fait exprès."

Ryuhei s'aprètait à prendre de congé de Ken' (tien, fait intéressant, il le connait à peine et le voilà qu'il en vient au surnom) quand soudainement, sorti de nulle part, un gamin apparut la tasse de cafée bien chaud à la main. La collision est inévitable, deux gamins qui discutent et un autre distrèt et pressé s'amène avec une tasse de café chaud à la main. BAM!!!! Le café droit sur Ryuhei, déjà qu'il faisait chaud il avait réellement besoin de ça. Normalement il est calme et posé, ne poussant pas un mot plus que l'autre, mais comment garder un zen à toute épreuve quand un liquide aussi brulant lui tombe dessus? L'essentiel du liquide se retrouva sur sa veste blanche ce qui est pas trop mal, mais le reste se renversa sur sa main. Il souflfa comme il pouvait sur sa brûlure tout en toisant d'un regard méchant le nouvel arrivant.

*Non mais il pourrait faire attention non? Il n'y a pas feu quand même?

Il sort un mouchoir de sa poche et s'essuya la main en écoutant Kenn faire les présentations. Ce qui lui donna le temps de se calmer un peu et d'adoucir son regard qui revint, émotionellement parlant, au néant. Il enleva simplement sa veste et le mit dans son sac. Il mit ses mains dans ses poches.

"Je n'avais pas l'intention de faire un drame avec ça." Prenant une bouffée d'aire. "De toute façon personne gaspillerait un café volontairement." Il n'avait pas une once d'émotion derrière son petit sourire. Il souriait ainsi juste pour montrer qu'il ne s'est pas vexé pour si peut.

"Au fait pendant que j'y pense, mon nom est Matsumoto Ryuhei. "

*Pourquoi pas discuter un peu avec eux?

[Premièrement, désolé s’il y a des bouts qui ne sont pas à l’ordre. J’ai fait ma rép’ pendant les cours et je n’avais pas de PC ou autres avec moi. Donc, il y a sûrement des éléments qui sont en retard ou en avance. Ensuite, m’excuser du temps fou que ça prit pour répondre… >< Non, je ne suis pas encore mort de la H1N1, j’ai eu le vaccin la semaine dernière XD Et enfin, encore m’excuser de la petite rép…]

Ce type ne m’inspirait pas confiance, il avait une allure bizarre, encore plus bizarre que Kenny. ‘Faut vraiment le faire pour être plus bizarre que LE Kenny McCormick. Ce qui m’inquiétait le plus était son don. Si au moins, il pouvait le contrôler. J’essaierais de ne pas lui toucher, même pas pour lui serrer la main, je pourrais explosé d’une minute – ou plutôt seconde – à l’autres. Un type dangereux comme ça devrait être enfermé avec pleins de gardes autour, les menottes aux poignets, le bandeau noir sur les yeux : tout ce qu’on a besoin pour être en sécurité, quoi ! Ça lui et ça nous protégerait. Quoiqu’il se penserait pour un fou… Ce serait moins « amusant » pour lui, par contre… Mais même après cela, mon idée ne change pas, il devrait se faire enfermé même s’il n’est pas fous… Son pouvoir l’est ! Ou au moins lui donner des cours pour qu’il apprenne à le contrôler…
Pendant que j’étais dans les vappes, Kenny parlait au type : Matsumoto. Il s’était nommé, il voulait donc aussi nous connaître. En tout cas, moi, je n’avais pas l’intention de rester ici bien longtemps. Je regardais Kenny, il semblait énervé que je l’aie bousculé, je voulais sortir un « désolé… » mais rien ne semblait vouloir sortir. J’étais sûrement trop terrifié et stressé à l’idée qu’il pourrait me faire du mal. Je ne connaissais pas encore son don. Peut-être que c’était un don qui a l’air inoffensif mais qu’en fait, ne l’est pas finalement ? Mais aussi cela peut être un pouvoir inutile tel que le mien ? Bon, le mien n’est pas vraiment inutile puisque je peux renverser du café bouillant sur quelqu’un, me brûler ou encore faire une surdose de caféine dans le sang… Non, finalement le mien n’est pas si inoffensif que je le pensais… Quand j’entendis « TWEEK ? » je redescendis sur terre et je regarda Kenny de nouveau. Il me demandait qu’est-ce que je foutais là et une foule d’autres cossins qui suivaient la question « Qu’est-ce que tu fais au Japon ? ». Mais ce serait plutôt à moi de lui poser la question. Il est – était ? – pauvre, comment a-t-il pu payer son voyage au Japon ? Les travaux existent mais cela doit prendre beaucoup de temps pour amasser tout l’argent nécessaire… ‘M’enfin, je ne me souviens même plus moi-même pourquoi mes parents m’ont envoyer ici…
Ce serait pas mal fou de lui dire ça comme réponse à sa question, quoique sa question aussi sonne bizarre. Qu’est-ce que je pouvais lui répondre maintenant ? Vite, vite… !

- Euh… Gah ! >_o Je… Je suis venu ici pour les études !

C’était quoi cette réponse ? Le premier truc qui m’est passé par la tête, what else ? Il me fallait encore du café pour déstresser mais celui-ci est maintenant sur Matsumoto. Je regardai ma tasse, ne sachant pas si je devrais user de mon don pour ça ou pas… Je la regardais toujours… Puis involontairement, le café apparut dans ma tasse, comme ça, j’y pensais trop et voilà. Tant qu’à y être, je pris une gorgée en oubliant tout ce qu’il y avait autour : Kenny et son copain, les autres personnes – dont les marchants, les étudiants, etc. Après avoir « fait ce que j’avais à faire », je fixais encore et toujours Kenn’. Je me rendis compte qu’il n’avait pas du tout changé lui non plus, hormis la taille et la voix, il était facile à reconnaître après tant d’années passées. Ses goûts n’ont dû sûrement pas changer non plus : Autant fille que garçons, magazines Playboy et j’en passe, musique de style vulgaire et grossière. Je n’avais même pas commencé à faire connaissance avec lui que je sais déjà ce qu’il aime. Moi aussi mes goûts n’ont pas changés, et ça il devait le savoir aussi, pas compliqué c’est comme si il y aurait une marque sur mon front écrit au crayon permanent : I LOVE COFFEE.

Kenny assura à Matsumoto que je n’avais pas fait exprès. Au moins, entre copains, ils se comprenaient et donc il ne m’en voudrait pas de lui avoir renversé du café dessus. Je voulais remercier Kenny mais mon côté associable et « gêné » me disait de m’en aller avec Kenny, au risque d’exploser à la moindre poigné de main. Je regardai ma montre, subtilement, me passant une main derrière la tête.

- Gah ! Il se fait tard ! Je dois trouver ma chambre et il faut que je manges et aussi pouvoir m’installer, je suis déjà en retard !, dis-je en partant, ma tasse toujours en main, entraînant Kenny par le bras. Cela ne me ressemblait pas mais ma vie en dépendait et celle du clodo aussi. Je fis un signe de main amical à Matsu’ pour ne pas qu’il m’en veuille trop… Mon geste paraissait sauvage… Pauvre type, j’espère pouvoir un jour le re-rencontrer pour pouvoir m’expliquer et m’excuser…

[FIN POUR TWEEK & KENN]