Coup d'oeil sur un jeu de tarrot ? [ PV Jiji ] [NA]

Zuka regardait la liste des élèves d’université qu’elle avait devant elle, un petit sourire de satisfaction se serai dessiner sur ses lèvres si cela avait été dans ses habitudes. Elle avait presque fini avec ses interminables entretiens. Ce n’était pas qu’elle avait trouvé inintéressant chacun des avis qu’avait abordé les différents élèves mais il fallait avouée qu’elle n’était pas réellement d’une grande aide, surtout que pour se qui était d’aiguiller les gamins, elle n’était pas totalement impartiale, elle avait plus tendance à les mettre plus profondément dans les griffes de son patron mais via plusieurs bâtiment et usine qu’il possédait sur cette île. Bien qu’elle essayait de le niée la plupart du temps, malgré son masque glacé, beaucoup des élèves lui manqueraient même si ce n’était pas forcement réciproque, elle doutait même qu’il y en aille, ainsi couper le lien complètement avait quelque chose de douloureux.
La secrétaire sortait le nouveau dossier pour le prochain élève, encore un garçon, qui allait bientôt venir dans son bureau. Elle parcourait rapidement celui-ci, même si elle savait que le jeune homme était du genre ponctuel, elle lui avait quand même envoyé un message pour lui préciser qu’il avait rendez-vous à 15h15.

La japonaise relevait à peine là tête du dossier, pour voir quel heure il pourrait être qu’un léger coup retentissait à la porte de son bureau. Elle gardait un sourire en réserve, constatant qu’elle ne s’était pas trompée. Sans plus attendre, elle invitait l’universitaire à entrer puis ensuite lui désignait les deux fauteuils en cuir noir afin qu’il prenne place.

[Voilà je sais que cela est court mais bon c'est un rp de démarage ! J'aimerai que ce rp ne dure pas 50 ans ainsi s'il pouvait être cloturer dans un mois maximum, je t'en serai réellement reconnaissante]

Invité

Remettant doucement sa veste bien en place, le dernier-né de la famille Kurasa avançait avec précaution dans le dédale des couloirs pour enfin arriver devant le bureau en question. S’arrêtant un instant, il ferma les yeux et prit une grande bouffée d’air, laissant dans le même temps son cerveau prendre le repos nécessaire avant de pénétrer dans la pièce. Il savait d’avance quelles seraient les images qui s’imposeraient à lui une fois dans l’enceinte de la secrétaire du directeur. En un instant il se rappela la première rencontre avec elle et la sensation désagréable qui l’avait alors assaillit. L’impression d’être comme étouffé par elle n’avait pas été une expérience agréable, tout comme ces images de tentacules l’enserrant de toutes part et qui lui avait permit de savoir quel était le fameux don de cette femme dangereuse. Devait-il la blâmer pour cela ? Evidemment que non, il devait simplement se montrer prudent afin de ne pas encourir la colère de la jeune femme. Quoi qu’il en soit, il jeta un dernier coup d’œil sur sa montre caché sous la manche de sa chemise avant de laisser apparaître un sourire satisfait.

15h15... La ponctualité qui caractérisait Shinjirô d'ordinaire avait de nouveau éclaté au grand jour. Un coup unique sur la porte et voilà qu’il entrait, fermant la porte derrière lui en même temps que son propre esprit, se protégeant de ces images désagréables qui se seraient inévitablement imposées à lui. Saluer la jeune femme était une question de politesse et de respect que Shinjirô ne pouvait manquer : son éducation le poussait à suivre la plus élémentaire des courtoisies. S’installant sur l’un des fauteuils comme le lui avait demandé Zuka, Kurasa prit ses aises avant de poser un regard confiant sur celle qui lui avait demandé de venir ici. Beaucoup étaient passés avant lui et le visage froid de la secrétaire ne pouvait cacher certaines marques de fatigue. Maintenant autant savoir ce qui l’avait conduit ici.

- Vous souhaitiez me voir Mademoiselle Suzaharu ? Je vous écoute.

Joignant ses mains, il adressa un petit sourire en coin à la jeune femme devant lui. Sous cet air glaciale, la secrétaire n’en était pas moins une jolie femme… Bien entendu personne n’osait réellement la considérer comme telle mais Shinjirô voyait en elle une possibilité infime de pouvoir gravir les échelons qu’il convoitait. Cet entretien ne pourrait que le rapprocher de son but et il se félicitait de s’être encore à ce jour montré si prudent. Désormais, il attendait que cette dernière face son office. Pourvu que cela se passe bien…

Zuka ne pouvait s’empêcher de penser qu’il se dégageait quelque chose de noble de la part du jeune homme. Elle ne savait pas réellement si c’était la prestance ou encore son attitude mais elle savait que cela l’avait frappé, il y a plusieurs années. Elle avait croisé le Kurasa à l’infirmerie, à l’époque elle avait fait semblant de ne pas l’avoir vu, ses œillères étaient nécessaires pour qu’elle n’éprouve pas une trop grande inquiétude vis-à-vis des gamins qui se trouvait dans l’Académie. Cependant si la Japonaise était une habituée de la salle d’infirmerie, aillant souvent de douloureuse migraine, il se révélait que pour le brun s’était également le cas. Ainsi ils s’étaient plusieurs fois croisés, échangeant des bonjours et des politesses mais sans plus…aujourd’hui il se retrouvait dans son bureau pour une vraie discussion.

- En effet, monsieur Kurusa répondait immédiatement la dirigeante des lieux, une chose qu’elle aimait particulièrement avec les personnes distante comme Shinjiro ou Anny était qu’elle pouvait rentrer dans le cœur de la conversation sans fioriture ni un usage beaucoup trop étalé de la bienséance puisque ceux-ci s’en chargeait très bien eux-même. Il y avait un silence dans la pièce mais sans pour autant qu’il soit réellement tendu, même si elle dégageait une aura glaciale, il semblait que son invité lui ne ressentait rien, ou juste une faible brise qui pouvait lui prodiguer un peu de fraîcheur par cette lourde journée de Mai.

- Si je vous ai conviez aujourd’hui, c’est pour que nous puissions discuter de votre avenir, des aspirations que vous avez dans la vie afin de vous aiguillez sur un chemin ou l’autre. Si, bien entendu vous avez déjà une idée, je suis là pour vous aider à mettre de côté toutes vos chances pour que vous puissiez obtenir ce que vous voulez.

Le silence reprenait ses droits dans cette pièce qui en avait tellement connu, la secrétaire avait dit tout ce qu’elle avait à dire. Toutes les informations que pouvait obtenir l’héritier de la famille Kurasa, il ne restait plus qu’a lui de mener la conversation vers la rive qu’il souhaitait. Elle ne savait pas si le jeune homme percevait un peu sa gène, car il était évident que même si elle était prête à renseigner quiconque avait besoin de son aide, l’orientation n’était pas réellement sa vocation. Après tout n’avait-elle pas choisi en fonction d’une seule personne ? Il était clair qu’elle ne recommanderai pas la même chose aux élèves mais est-ce que cela avait été une mauvaise voie pour autant ? Elle se contentait maintenant d’attendre les questions que pourrait avoir Shinjiro, en espérant qu’elle pourrait y répondre du mieux qu’elle pouvait.

Invité

Une idée de son avenir ? S'il y avait bien une chose que Shinjirô avait en tête, c'était bien le chemin qu'il souhaitait emprunter pour parvenir à réussir dans la vie. Cette école lui avait ouvert des horizons qu'il n'avait pas vraiment soupçonnés et aujourd'hui il était hors de question qu'il passe à côté de ses projets et justement Zuka venait en quelques mots de raviver certains de ses espoirs. Politique et ambitions étaient deux choses assez proches mais beaucoup se brûlaient les ailes à essayer d'aller trop vite. Hors l'héritier des Kurasa n'était pas Icare : il connaissait ses limites et savait surtout à quel point il était dangereux de s'aventurer là dedans. Malheureusement un compte à rebours planait au dessus de sa tête : la mort était à portée de bras et une seule erreur suffirait à le faire basculer de l'autre côté. Et ceci était impensable pour lui. Se grattant légèrement la joue - la barbe naissante était assez irritante pour lui et il regrettait de ne pas s'être rasé avant cet entretien - Shinjirô jeta finalement un regard franc et droit en direction de la jeune femme.

- Mes aspirations sont plutôt simples à vrai dire. Je n'ai guère eu l'opportunité de m'étaler dessus pour le moment mais cela va sans doute changer ce jour.

Abaissant doucement les yeux, Shinjirô récita un court instant dans sa tête cette fameuse phrase qui lui permettait de se rassurer en son for intérieur. Une phrase dont personne ne soupçonnait l'existence. Son projet ultime - et ceci grâce à ses dons si particuliers - était de se servir de certaines personnes pour arriver au pouvoir et devenir rapidement quelqu'un d'influent. Pourquoi ? Chaque chose en son temps...

- Je souhaite à terme faire de la politique, tout comme mon père avant moi. Mais à un autre niveau que ce dernier. Mes ambitions sont assez élevées j'en ai conscience et je ne souhaite pas aller trop vite. C'est donc pour cette raison qu'actuellement je travaille pas mal pour passer le concours de Professeur des écoles et, pourquoi pas, parvenir à enseigner un jour ici. Je ne suis pas comme certains élèves ou anciens étudiants qui désirent quitter ce lieu. A mon sens je ne serai peut-être pas l'homme que je suis aujourd'hui sans le travail de certaines personnes ici. Notamment vous, Mademoiselle Suzaharu.

Manipulation. Un terme qui correspondait à Shinjirô. Mais dans ses paroles transpiraient toujours certaines vérités. Il avait tout de même le doute d'avoir été loin dans ses propos et il allait donc savoir ce qu'en pensait la jeune femme. Se couper des ondes ambiantes lui permettait de ne pas souffrir suite à ses "visions" mais être priver ainsi de certains sens rendait notre cher Kurasa un peu anxieux.

- Trouvez-vous cela réalisable ?

PS : désolé du retard

Zuka savait reconnaître un charmeur de serpent quand elle en voyait, il se trouvait que le jeune Shinjiro en faisait partie. Elle ne lui jetait pas la pierre, après tout chacun essayait de trouvé sa façon de monter au sommet et sa manière était souvent la plus sur. Pourquoi prendre une méthode compliquée et innovante quand l’ancienne marchait parfaitement ?
Enfin ce qui intéressait dans l’immédiat la secrétaire, c’était la vocation du jeune homme et il fallait le dire, ce n’était pas rien. Au moins avec sa langue fourchue, il pourrait certainement percer dans la politique mais il était évident que l’esprit avisé du brun, avait tout calculé, il voulait d’abord un métier qui lui apportait une certaine sécurité, voir même un tremplin.
Et quel meilleur trampoline que Takuestu ou plutôt son directeur qui avait les pieds dans à peu près tous les marché ? Sans parler les informations croustillantes sur la plupart des politiciens du pays qu’il détenait.

La secrétaire réfléchissait à ce qu’elle allait répondre, parce qu’elle devrait y mettre les formes avec l’héritier des Kurasa . La moindre information, il en ferai son nid, un peu comme les castors avec le bois.

- Je vois que vous avez prit toutes les dispositions pour votre avenir. Il ne me reste qu’a vous trouvé un enseignant qui voudra bien vous formez pour les différents stages. Dés que j’ai obtenu cela…je vous préviendrai.

La brune remettait ses mains l’une sur l’autre, elle ne savait pas quoi ajouté d’autre, puisque de toute façon, l’avenir de Shinjiro était déjà tous tracé. Elle n'avait pas répondu à sa question, parce qu'elle ne savait pas si c'était vraiment réalisable. L'adolescent aurait-il le temps de mener tous ses projets à terme ? Autant l'encourager vers le chemin qu'elle savait qu'il traverserai plutôt que de le guider vers une route escarpée ou il pourrait bien y resté. C'était souvent l'ennui avec les élèves tel que le brun ou même Hikari, il n'avait pas l'avenir devant eux. Juste un temps bien trop cours...