Coup d'oeil sur un jeu de tarrot ? [ PV Misao ] [NA]

Zuka fixait une fois de plus l’horloge au dessus de sa porte, il allait être 12h15, son temps de pause n’allait pas tarder à arrivé, elle voulait juste finir de faire les élèves regroupée dans le lettre M avant de pouvoir aller manger et par chance l’élève qui allait venir serai la dernière. Ce n’était pas que la secrétaire était particulièrement rochon quand elle n’avait pas encore manger mais tout ses entretiens commençait sérieusement à entamer ses nerfs, surtout qu’habituellement elle avait divers entretien à partir de 14h jusqu'à 16h et encore…ainsi elle avait souvent seulement 2h maximum de ‘’relation sociale’’ tandis que là cela faisait à peut prêt 4h et cela n’était pas prêt d’arrêter. Elle essayait de ne pas trop y penser car son moral allait encore redescendre, déjà que le matin elle ne s’était pas levée avec l’envie de courir dans les champs de fleur en chantant, il était vrai qu’elle avait rarement cette aspiration mais si cela lui apparaissait mentalement, là, ce serai plutôt des chauves-souris qui danserait dans sa tête. Elle se demandait tout de même comment cette idiote de psychologue avait réussi à tomber malade pile le jour de la journée d’orientation, il faudrait que celle-ci lui apprenne son secret pour voir si elle employait la même méthode quand on lui obligeait à faire les corvées des autres…

Elle prenait le dossier du prochain élève qui devait rejoindre son bureau, Selene Minami, une jeune fille qu’elle connaissait car elle avait eut ‘’l’honneur’’ de l’avoir en retenue, il n’y avait pas si longtemps. Excellente élève, sûrement qu’elle sortirait première de sa promotion mais avec une attitude des plus discutables, elle semblait faire partie du trio Ai-Delaloutre, ainsi même si son morale était bas, il suscitait tout de même son attention. Elle se demandait bien que pourrait ressortir de ce entretien avec cette jeune fille…
Tandis qu’elle écrivait un message Keitai pour rappeler à demoiselle qu’elle avait rendez-vous à 12h15 pile, la japonaise savait parfaitement qu’elle devrait bientôt rogner sur son temps de midi, car l’étudiante avait beau être brillante, ponctuelle certainement pas.

[Voilà je sais que cela est court mais bon c'est un rp de démarage ! J'aimerai que ce rp ne dure pas 50 ans ainsi s'il pouvait être cloturer dans un mois maximum, je t'en serai réellement reconnaissante]

Zuka était assise sur un banc dans un coin reculé dans la foret, le chemin qui menait à un petit lac, était complètement camouflée, il fallait dire aussi que c’était les arbres qui étaient venu par la suite et non le contraire. La brune aimait venir manger dans un endroit calme mais depuis le début des vacances, il arrivait souvent que le réfectoire soit bondé après tout les élèves avaient tout le temps de manger ou il trouvait en la cafétéria un endroit ou fuir la chaleur. Quoi qu’il en soit, la bureaucrate avait donc ‘’fuit’’ dans la forêt, comme quelques années auparavant dans l’espoir d’avoir du calme, d’ôter pendant de brèves minutes son masque de froideur. Ainsi elle pouvait se ressourcer, elle était bien plus épuisée qu’elle ne le croyait, les rapports humains étaient vraiment quelque chose de fatiguant. Elle prenait sa montre à gousset pour regarder l’heure et poussait un petit soupir alors qu’elle allait devoir retourner à ses entretiens, sa pause étant sur le point de s’achevée.
La brune reprenait le chemin de l’Academie, avant de quitté son bureau elle avait jetait un coup d’œil à la personne qui elle recevrait dans son bureau ainsi elle avait déjà envoyer un message de Keitai pour lui rappelé le rendez-vous et l’heure de celui-ci. Ainsi normalement la jeune fille serai dans le couloir au moment où elle arriverait, il lui resterait donc juste à la faire rentrer pour ensuite pouvoir commencer. Maintenant qu’elle avait pu faire le vide, elle pouvait affronter une nouvelle série d’entretien, ainsi Misao était une chanceuse d’être passée 12h45 puisque la secrétaire était de bien meilleure humeur.

Zuka arrivait dans le couloir, comme toujours il y avait une rangée de 3 fauteuils de chaque côté du mur pour ceux qui attendait un rendez-vous ou que la secrétaire avait demandé un peu de patience, sur cette même allée pouvant être appeler aussi la route de la patience, se trouvait une jeune fille aux cheveux bruns-roux, la femme vêtue d’un kimono s’arrêtait à sa hauteur et lui demandait d’une voix sévère et légèrement froide, son ton habituel.

- Mademoiselle Nakamura ? La brune n’attendait pas une réponse de l’élève avant de reprendre la parole tandis qu’elle continuait sa route vers son bureau et ouvert la porte.
- Si c’est le cas, entrez ! Sans plus attendre, elle s’engouffrait dans son antre pour prendre ensuite place au trône qui était le sien, son fauteuil en cuir !

[Voilà je sais que cela est court mais bon c'est un rp de démarage ! J'aimerai que ce rp ne dure pas 50 ans ainsi s'il pouvait être cloturer dans un mois maximum, je t'en serai réellement reconnaissante]

Selene courait. Point qui ne méritait pas de s’y attarder, c’était plutôt très fréquent. Mais à cela, ajoutez une robe bleu rois très courte qui avait tendance à remonter, et des escarpins noirs à talons aiguilles, et cela prenait des aires de parcourt du combattant. Sentant son keitai vibrer au fond de son sac à main, une exclusivité chanel en cuir noir, la jeune fille accéléra encore l’allure, se jetant presque sur un charmant universitaire qu’elle ne connaissait pas, avant de s’enfuir de nouveau en courant comme une furie.

Mais qu’est ce qui pouvait bien la pousser à pareille débordement ? Rien de plus qu’une entrevue avec la secrétaire du directeur. Mais Selene sentait malgré tout une pointe d’appréhension lui tirailler l’estomac…Pourquoi ? Peut être cette punition récente qu’elle avait eue pour dissipation et mauvaise conduite en classe ? Ou encore parce qu’elle n’aimait pas les rendez vous ? Mais ce devait surtout être parce qu’elle avait 10 minutes de retard, (le vernis met vraiment trop de temps à sécher) et qu’elle savait qu’on l’attendait. Un peu essoufflée, les joues rouges et des mèches rousses volant devant les yeux, elle tira sur sa robe pour la rallonger un petit peu, et s’arrêta devant une porte en bois sombre. Bon, un, deux, trois, on y va, souffla t’elle doucement à son double mental.

Fait comme tu veux, je les aurais juste envoyé se faire voir avec leur rendez-vous débile. Depuis quand on doit aller voir la conseillère d’orientation, hein ? Comme si on allait rester là de toute manière…

On aura sans doute pas vraiment le choix, lui rétorqua t’elle toujours en pensée. Et prenant son courage à une main, l’autre était prise par son sac, la jeune fille frappa à la porte. On lui dit d’entrer, elle obtempéra aussitôt, un sourire confus aux lèvres.

« Bonjour ! » lança t’elle avant de s’avancer vers le grand bureau.

Pourquoi avais-je acdepté ça ... Je commençais à me le demander de plus en plus. J'avais pensé à un truc genre "réunion d'anciens élèves", avec les autres qui vous baratinent pour vus enrôler, je me retrouvais à attendre la secrétaire assise seule dans le couloir. Misère ... Il me semblait que je me liquéfiais sur place d'anxiété.

Lorsque soudain, la haute silhouette sombre de la demoiselle se découpé dans le couloir. Passant devant moi, elle m'intima (oui, demander n'est pas très approprié) de la suivre. Je la suivis donc rapidement, et entrai à sa suite dans le bureau, priant pour y trouver des objets normaux, pas des instruments de torture. Limite j'aurait pu lui dire "Non ! Pitié ! ne me tuez pas !" Mais je doute qu'elle l'aurait bien prit, et surtout je doute de mon efficacité à sauver ma vie de cette façon.

Naaan, mais allez, c'est une école ici, les élèves, ils restent en vie ... hein ?

- Vous m'avez demandé, mademoiselle ...

Oui, on peut faire plus original, oui, j'aurais pu trouver autre chose ... quoi que non, c'est tout ce que m'était venu à l'esprit. A elle de s'en contenter ...

Zuka avait regagné son fauteuil ainsi que son rempart qui n’était autre que son bureau. Il était vrai qu’elle avait été sèche avec la demoiselle alors qu’elle était à l’heure mais bon le comportement de la secrétaire n’était jamais très engageant de toute façon. Elle remarquait que la jeune fille l’avait bien suivie mais elle n’avait fait que passer le pas de la porte, elle restait même plantée là dans l’attende sûrement d’une invitation. Au premier abord la jeune Misao avait l’air d’une personne réservée, même si la secrétaire n’aimait pas l’effronterie, elle s’avouait que les douces jeunes fille qu’il fallait prendre avec des pincettes, trop polie, trop bien sûr elle, avait quelque chose qui l’agaçait. Ironie de la chose ? Totalement puisque Zuka était en partie comme cela…mais c’était peut-être là le nœud du problème justement…Après tout, elle n’avait jamais apprécié ce que lui renvoyait son miroir alors pourquoi l’aimé chez d’autre ?

- En effet répondait simplement la bureaucrate alors qu’elle prenait le document réservé à la lycéenne sans lui jeté un regard dans un premier temps. Cependant constatant que la brune n’avait toujours pas bougé de sa place, elle levait les yeux vers elle puis ensuite désignait les deux fauteuils qu’il y avait devant son bureau.

- Installez-vous ! Ordonnait-elle dans l’espoir que la gamine obéirait vite afin qu’elle puisse commencer rapidement cet entretien et y mettre fin par la même occasion.
Qu’est ce qui lui avait pris d’accepter de reprendre la tâche de la psychologue ? Elle devait garder un visage de marbre en toute circonstance , d’ailleurs son masque n’avait jamais été aussi lourd à porter alors qu’elle ne devait pas laissée passer l’agacement ainsi que le dégoût que lui inspirait cette situation. Il était sûr qu’elle ne se referait pas avoir une deuxième fois, même si c’était le directeur en personne qui venait lui demander un service, elle refuserait net ! Cette journée lui paraissait réellement interminable alors qu’elle n’était qu’en début d’après-midi.

Maintenant que l’adolescente avait prit place comme elle lui avait demandé, elle faisait un peu plus attention à elle, prête à écrire si la gamine avait une idée plus ou moins précise de son avenir. C’était les cas qu’elle préférait car elle n’avait pas à tirer l’entretien en longueur pour avoir une réponse potable et de quoi inscrire dans le dossier.

- Une idée d’avenir ? Ce contentait-elle de demander, sachant que la forme n’y était pas, et que son visage de glace n’inspirait pas les confidences, mais elle ne faisait que son travail après tout, elle était pas là pour faire dans le sociale.

A quoi pouvait-on reconnaître une princesse ? A ça toilette majestueuse ou du moins du dernier cri de la monde ? Aux parures qui lui bordait le cou ainsi que les bras voir même les jambes ? A sa coiffure toujours impeccable même lorsqu’il pleuvait à corde ? Ses oncles parfaitement manucurés ainsi que recouvert de verni ? Ou encore aux accessoires tape à l’œil qui allait de pair avec la robe ou les chaussures de la demoiselle ? Si on s’arrêtait à cette description hasardeuse et parfaitement superficielle, Zuka pouvait confirmer que la créature qui venait d’entrer dans son bureau en était belle et bien une. Cependant elle savait aussi que le rang royal n’était pas que palette et gommage ainsi elle doutait sérieusement qu’un jour la belle Selene puisse remplir les conditions, comme les responsabilités ainsi que la ponctualité !
La jeune femme était arrivée avec près de dix minutes de retard, heureusement qu’elle avait eu le bon sens de la faire passer en dernière, même s’il était vrai que l’entretien allait ronger sur son temps de pause, au moins elle n’avait pas bousculé, plus que la secrétaire ne l’avait prévu, l’emploi du temps qu’elle ait mis sur pied.

- Merci de ne pas me faire perdre plus de temps et de vous asseoir, Mademoiselle Minami, répondait d’une voix tranchante et la plus froide possible en guise de bonjour la Japonaise, tandis qu’elle avait désigner vaguement les deux fauteuils en cuir que la rousse avait déjà presque atteint.

Zuka tirait plus devant elle le dossier de la lycéenne alors qu’elle ne portait plus les yeux sur la jeune femme. La bureaucrate était quand même reconnaissante que la petite diva n’avait pas mis de parfum ou du moins pas de trop, car il était sûr qu’elle n’aurait pas supporté longtemps que l’odeur emplisse la pièce. Il était sûr que la femme aurait pu ouvrir une fenêtre dans ce cas là, mais elle n’aurait pas été sûre de pouvoir garder son calme dans de telle condition. Une fois que la brune était sûre que la demoiselle avait pris place, elle relevait ses yeux ébène sur celle-ci, prête à débuter l’entretien comme elle aurait du le faire bien plus tôt.

- Ceci est un entretien qui pourrait être cruciale pour votre avenir. Expliquait-elle alors que ce n’était pas réellement nécessaire mais elle voulait faire passer à la gamine, qu’elle se demandait pourquoi elle lui faisait passer puisque la concernée ne semblait pas réellement être intéressée mais elle retenait la fin de sa phrase pour ne pas entrer dans un conflit qui se révélerait sûrement plus long que le rendez-vous et il se trouvait qu’elle avait hâte de quitter son bureau…

- Si vous avez déjà une vague idée de ce que vous voulez faire, merci de me la communiquer !

Aie Aie Aie ... c'était pour un entretien sur la suite de ma carrière ou pour une séance torture à cause de quelque chose que j'aurais mal fait ? Parce que vu le ton, j'étais en droit de me poser la question, non ? Limite j'hésitais à lui "excusez-moi d'avoir dérangé, je vais men aller maintenant" avant de finir complètement morte. Adieu Misao, puisses-tu reposer en paix ...

Je m'assis cependant quand même, ne voulant pas énerver la secrétaire plus qu'elle ne l'était déjà. Je tenais quand même un peu à la vie, faut pas croire ... Je veux mourir vieille entourée de tous mes descendants, moi ! Pas tuée par une secrétaire raid ecomme un bout de bois derrière son bureau et qui me liquéfie sur place ...

Une idée d'avenir ? Ben .... euh ... Non ? Si j'étais venue ici, c'était justement parce que je n'en avais pas. Mais si je lui disais ça ... Bon, tentons le tout pour le tout, tout en priant pour qu'elle nee me tue pas sur place ...

- Non, désolée ...

Désolée de quoi ? Aucune idée. Mais je m'étais sentie obligée de le dire. Quelque chose qui vous pousse à dire des choses inutiles parce que vous avez la trouille. Ben oui, sur certains points, je suis facilement impressionnable, moi.

Aucun idée ... et vu mes notes, elle ne risquait pas d'en avoir pour moi ... Encore que ... Je finirai peut-être électricienne dans un coin paumé, ou bien plombière, à moins qu'elle ne me dégotte un boulot de femme de ménage ...

Ou bien encore chomeuse professionnelle, c'est pas mal ça, comme boulot ...

La secrétaire n’était même pas surprise de la réponse de la rousse. Les enfants qui étaient sûr de quoi faire de leur avenir était chanceux, trouver sa voie était quelque chose particulièrement difficile, certaine personne ne la trouver d’ailleurs jamais…Peut-être étais-ce pour cela qu’elle s’acharnait autant à trouver de solution pour tous les gosses qui défilait dans son bureau, parce qu’a défaut de ne pas trouver sa voie, ils pouvaient suivre un chemin qui pourrait les satisfaire…comme cela pouvait être sa conscience professionnel, qui refusait de laisser sans réponse une question.

La jeune femme c’était excusé comme si elle avait fait quelque chose de mal, il était vrai qu’elle allait devoir rester un long moment en entretien pour lui trouver une ébauche d’avenir, mais elle ne savait pas ce qui pouvait nécessiter des excuses pour autant. Peut-être parce qu’elle était trop fière, qu’elle ne pouvait comprendre ? A moins qu’elle ferme les yeux pour que le comportement de la lycéenne ne soit pas trop ‘’agaçant’’.

- Avez vous des loisirs particuliers ? Demandait-elle d’une voix égal à elle même, ce qui voulait dire sévère ainsi que légèrement froide, sachant pourtant que cela ne rendait pas à l’aise la demoiselle, surtout que son regard ébène était fixée sur elle, elle ne changeait pour autant d’attitude. Si l’enfant n’était pas capable de supporté une pression quelque conque, il était quasiment sûr que la plupart de ses entretiens d’embauche finirait en queue de poisson. Il était hors de question, qu’une élève sortant de cette Académie finisse comme charge à la société !

[ C'est très court, désolée, j'essaierai d'éttofer plus la prochaine fois ]

C‘était attendu. Elle savait que la secrétaire du directeur était froide, mais là c’était devenu juste...frigorifique. Selene s’assit précipitamment sur un des fauteuils, le plus proche de la porte, et afficha un air des plus neutres. Bon, tranquille, reste calme, ça va vite être fini. Selene détestait ces rendez-vous bizarres sur son avenir…Ne serais-ce parce qu’elle prenait la peine de se forger cette apparence de fille superficielle qui manifestement lui collait à la peau, et qui lui évitait en tout cas bien des soucis.

-Ceci est un entretien qui pourrait être cruciale pour votre avenir.

Sans doute, se dit la lycéenne. Mais elle n’aimait pas ça. Discuter de ce qu’elle voulait faire, à quoi bon ? Avec une petite moue, la jeune fille croisa ses longues jambes devant elle, sortit un bloc et un stylo, au cas où, et attendit la suite.

- Si vous avez déjà une vague idée de ce que vous voulez faire, merci de me la communiquer !

Selene réprima un sourire…Si elle avait une idée ? Evidemment que oui ! Si elle n’était pas ponctuelle, la jeune fille n’en restait pas moins décidée, et très organisée, ou tout du moins en partie. Mais certains facteurs entraient encore en compte.

« J’ai déjà une idée très précise de ce que je veux faire, mais je ne sais pas si...je peux. Après tout, j’ignore si j’ai le droit de quitter Takuetsu pour mes études. En tout cas, ici ou en France, je veux être médecin. Les études ont l’air passionnantes, dans des matières que j’adore…Mais je ne sais pas trop quoi faire, et où... »

Selene leva alors les yeux vers l’intimidante jeune femme en face d’elle. Bon, ok, voila, c’est dit. Avec son pouvoir, c’était juste contradictoire, mais elle voulait aider les gens. Les gens normaux.

Zuka avait toujours cru que Selene était superficiel, son apparence aidait sur cette hypothèse mais il fallait avoué aussi que la femme n’avait pas creuser pour vérifier si celle-ci était vrai ou non. Le peu de chose que savait la secrétait à son sujet, c’était qu’elle était toujours parée comme une princesse, un bavardage incessant, sans aucun scrupule de déranger ses camarades qui EUX avait besoin d’étudier. Il se trouvait que la rousse était une des meilleures élèves de l’Académie, cela sans aucun effort qui plus est. Le côté superficiel pouvait donc être renforcer par son côté léger en classe… et elle n’avait pas enlevé sa parure lors des heures de retenues.
Jusqu’ici la bureaucrate avait toujours cru que la demoiselle en face d’elle, travaillerait comme styliste, vendeuse de vêtement, bijoutière et autres métiers où le luxe était le bien venu, que le paraître était plus important que l’être. Ainsi elle était très surprise, même si elle n’en montrait rien, que Selene s’oriente vers la médecine, c’était même la dernière personne qu’elle aurait vu dans cette section. Pas que la jeune femme n’avait pas les capacités, la secrétaire était même presque persuadée qu’elle ressortirait première de sa promotion, mais elle ne la voyait pas du tout nager dans cet univers rude et aseptisé. Intérieurement, elle chassait l’idée qui lui était venue à l’esprit, si c’était le rêve de la lycéenne après tout…son travail était de faire que celui-ci devienne réalité, avec les moyens de bord, se que la vie lui avait donner et non d’un coup de baguette magique, de plus l’artifice était bien inutile puisque la surdouée avait déjà plus qu’il ne fallait de paillette.

Zuka croisait ses mains l’une sur l’autre, pour renforcer son image, alors que ses yeux aussi aiguiser que de la glace, ne s’était pas levée une seule seconde du visage de la belle. Le silence dans la pièce était pesant, même si c’était une des atmosphères habituelles dans lequel régnait la brune, silence qui ne tardait pas d’être brisé par la voix de la propriétaire des lieux.

- Notre université. Répondait-elle enfin à la question de l’élève qui se trouvait en face d’elle. Pour que celle-ci ne pose pas un nombre innombrable de question ainsi que de lui faire perdre son temps, celle-ci reprenait ses explications.

- L’université de Takuestu est composé des meilleurs enseignant du pays, quelque soit les études que veulent suivre les différents élèves de notre école, ceux qui n’abandonne pas, ressorte avec un diplôme.

L’adulte mettait rapidement sa main vers l’avant, pour ordonner silencieusement à la jeune femme de ne dire un seul mot de plus alors qu’elle se levait de son fauteuil pour se diriger ensuite vers une armoire noire et ouvrir le deuxième tiroir. Elle plongeait rapidement la main, dans le tiroir qui avait au moins un mètre de longueur, pour en ressortir une chemise plastifiée puis ensuite revenir à sa place. Ses yeux ébène retombaient directement sur la jeune femme, d’un geste lent mais empli de grâce, elle lui tendait le document.

- Ceci est l’horaire pré-établi de l’université, vous pourriez voir exactement ce que l’on attend de vous, si vous souhaitez des cours de soutien dans certaine matière afin de rehausser votre niveau, je vous mettrai en contact avec un de nos professeurs.

Elle laissait le silence plané à présent dans la pièce, en attente de question de la part de la lycéenne ou encore de la confirmation que celle-ci continuerait à faire ses études dans leur établissement ? Peut-être avait-elle eu envie de fuir cette prison doré et elle attendait sur la secrétaire pour lui en donner la possibilité…cependant même si la femme aurait aimé aidé les divers personne enchaînée à cet endroit, elle avait un travail et comptait bien le faire du mieux qu’elle pouvait, quitte à être élu la personne la plus détestée du monde…

Mais pourquoi moi ... Allez torturer quelqu'un d'autre bon sang ... Pas moi, j'ai rien fait. Ok, je suis pas forcément très douée, mais j'ai jamais causé de torts à l'académie ! Enfin ... je crois ...

Des loisirs ... Parler d'activités extra-scolaires et de loisisrs avec le bout de bois qui me faisait face avait quelque chose de tellement risible que je me retint de ne pas exploser. Bon, restons sérieuse deux minutes, qu'est-ce que je fait quand je ne bosse pas ?

...

Ben ... pas grand chose, en fait. Je me ballade dans le parc, je vais parfois au gymnase ou a la piscine ... Rien de bien extraordinaire, et rien qui ne puisse être qualifier de "loisirs". Embêter les autres élèves" non plus, surtout que ça ne risquerait pas de détendre l'atmosphère.

- Je n'en vois pas en particulier, bien que j'aime assez faire du sport, même si je ne suis pas extrêmement sportive.

Oui, le marathon et moi, on n'est pas copains. Seuls les fous peuvent courir 30 minutes non stop, et ce par tous les temps. Le sprint, passe encore. La piscine, comme dit plus haut, ou la gymnastique, vu que j'ai le mérite de ma petite taille qui me rend assez souple.

Mais à part ça ...

Pitié, je veux pas finir athlète ... Ou même policière, dédiée à la circulation à vie pour ne pas avoir faire autre chose ...

Zuka restait muette après la dernière balle que venait de tirer la lycéenne, ce n’était même pas un silence pesant comme aimait en laisser la secrétaire mais belle et bien de l’étonnement, même si elle n’en montrait rien ainsi qu’une petite vague d’anxiété. C’était la première fois dans toute sa carrière, qu’elle voyait une gosse sans AUCUN projet d’avenir, bien qu’elle ne passe plus les entretiens depuis la fondation de l’école, elle avait toujours une feuille avec les aspirations de chaque élève dans leur dossier, plus simple pour les stimuler et être sûr que ceux-ci se bouge pour réussir son année. Elle se retrouvait donc face à une impasse avec la demoiselle, elle réfléchissait quand même à se qu’elle pourrait bien trouver pour casser le mur de ce cul-de-sac, car il n’était pas question que la jeune fille sorte sans aucune idée d’avenir…Elle faisait toujours son travail parfaitement, contrairement à la psychologue qui l’avait mise dans cette situation inconfortable, ce n’était pas avec Misao qu’elle allait faillir.
Elle repassait donc jusqu’ici le début de l’entretien pour dénicher un indice. Elle aimait le sport, mais n’était pas sportive donc l’athlétisme était à proscrire mais peut-être que professeur en éducation physique pouvait toujours être jouable, il suffisait que la gamine travaille dans le domaine puis ensuite elle pourrait s’en laver les mains. Zuka n’était pas aveugle, elle savait que le personnel enseignant de cette école avait un salaire bien trop élevé à la proportion du travail fournis qui frôlait 5 ou 10 voir 0 % pour certain d’entre eux.

La secrétaire se recalait dans son fauteuil et croisait ses mains l’une sur l’autre, un silence lourd et pesant avant pris possession de la salle depuis quelques minutes mais cela devait sûrement paraître interminable pour la demoiselle, chose que ne se plaignait pas la bureaucrate.

- Quel domaine sportif êtes vous la plus douée ? Demandait-elle en passant en revue le programme scolaire ainsi que l’effort à fournir pour quel obtienne un métier dans la branche qu’elle avait en tête.

[ Désolée du retard, j'étais overbooker ]

La secrétaire la regardait fixement. Très fixement. Selene se sentait mal à l’aise. Elle triturait nerveusement le bord de sa robe, posant son regard partout, évitant du mieux qu’elle le pouvait les yeux froids de la femme. C’était la première fois qu’elle parlait avec cette dernière, la première fois aussi qu’elle mettait les pieds dans son bureau, et surtout la première fois qu’elle faisait attention à cette personne si froide pour un sujet concernant autre chose qu’une heure de colle. C’était désarmant pour la jeune fille qui avait l‘habitude d’être en groupe, entourée et soutenue où qu’elle aille. Là, elle était seule face à une totale inconnue, et pas des plus chaleureuses.

Selene prit alors le temps de s’intéresser à la jeune femme qui la fixait. Elle n’était pas moche, loin de là même, ce qui surpris Selene. Non pas qu’elle la croyait laide, juste qu’elle n’y avait jamais fait attention. C’est avec un soupçon de curiosité que la lycéenne nota le teint pâle, les yeux en amande, les cheveux noirs. Bien qu’austère, son kimono sombre était fin, et la rousse se demanda un instant en quelle matière il était fait. Quel curieux vêtement tout de même, se dit-elle, en amoureuse des minirobes. Les kimonos étaient plus un déguisement pour elle, mais celui-ci allait vraiment bien à la secrétaire. Relevant la tête, ses yeux verts brillants croisèrent ceux de la jeune femme. La lycéenne s’empressa de les détourner, elle ne voulait pas qu’on lise en elle, elle avait trop à cacher.

« - L’université de Takuestu est composé des meilleurs enseignant du pays, quelque soit les études que veulent suivre les différents élèves de notre école, ceux qui n’abandonne pas, ressorte avec un diplôme. »

Ceux qui n’abandonnent pas…

Selene nota cette petite phrase qu’Alex venait sournoisement de lui murmurer à l’oreille. Mais une autre pensée traversait son esprit : Ses parents. Si elle les aimait, il y avait toujours eut quelque chose entre eux. Ils la consolaient de leurs absences à répétition en lui donnant tout ce qu’elle voulait, et la jeune fille en profitait largement. Mais voila : une lettre était arrivée il y a une semaine, avec LA grande nouvelle : elle allait avoir une petite sœur adoptive. Et la Selene n’était plus du tout certaine de vouloir retourner à la maison. Rester à Taku serait surement plus sure, et pour elle, et pour le bébé. Vivre avec un tigre n’était pas sécurisant pour un enfant. Elle prit une grande inspiration pour amorcer sa réponse :

« Et euh …beaucoup de F resteront à Takuetsu ? »
Car elle avait beau dire, elle l’aimait bien sa promotion.

« Sinon, je pense que cela serait un peu compliqué de rentrer à la maison, surtout que je ne sais même pas si j’ai….le droit » , se dit elle en se souvenant des paroles avec lesquelles on l’avait accueillit : Tu es spéciale, un danger pour les autres, mais aussi pour toi-même si tu n’apprends pas à maitriser ce don que tu as reçu. Apprend, et deviens puissante. Renonces, et reste ainsi, incapable de te maitriser. Et puissante, elle voulait le devenir, encore plus.

« Je pense que de toute manière, rester sera le mieux, pour moi comme pour ma famille. Mais je dois attendre leur approbation de toute manière, non ? »

Douée ? Oulah ... Elle m'avait bien regardé ? Des sports que j'aimais, ça il y avait : piscine, course, escalade ... Mais des sports où j'étais douée ... Beaucoup moins !

Mesdames et messieurs, vous avez devant vous LA seule personne de la planète qui soit moyenne en tout, absolument tout. Voire même carrément nulle, parce que je ne tiens pas trois longueurs en crawl. Je n'arrive pas à respirer ... donc je coule. Problèmatique.

Bon, essayons de rester positive ... Oui, essayons. Pourtant, cc'est pas facile. avec une fille en face de vous aussi souriante qu'une boite d'allumettes qu'on s'apprête à jeter au feu ... Oui, la comparaison est étrange, je sais.

Mais aussi, question perspectives d'avenir ... Je ne me suis jamais posé la question. Je me suis toujours dit que je trouverais bien quelqu'un qui voudrait de moi pour bosser chez lui, et voilà. Optimiste ? Oui. Un peu beaucoup sur les bords.

Encore que, avec mon pouvoir ... Je pourrais dominer le monde ! Misao, THE cheftaine of the world ... Ouais, ou pas hein ... On arrête la mégalomanie et on essaie de répondre ...

- La gymnastique. Je pense.

On essaie de s'en convaincre ... Vrai que je suis plutôt souple. Sans doute pour compenser mon manque de hauteur et de formes. Lycéenne, peut-être, mais avec un sacrée tête de primaire, parfois ... Faudra qu'un jour je trouve comment faire pour paraitre plus vieille sans faire exagéré ...

Et espionne ? On se faufile partout, on pique des choses ... yeah, ça ce serait drôle ...

Sauf que je me ferais sans doute griller à la première occasion, à bien y réfléchir ...

Banale, peut-être, mais loin d'être facilement classable ... J'en arrivais presque à plaindre celle qui devait se charger de me trouver un boulot ...

Zuka avait écouté attentivement l’élève prodige, elle n’était pas étonnée qu’elle réclame la présence des gens de sa classe, après tout, la jeune femme était très populaire et il semblait évident à présent, qu’elle se nourrissait de la foule, qu’elle avait besoin d’un public. Finalement le milieu de la médecine lui conviendrait parfaitement, après tout, n’êtes-ce pas la dernière pièce de théâtre ? L’endroit où les miracles se produisait ? Que la reconnaissance et la renommée était la base du marché ? Un milieu même s’il était froid et insipide, que la petite princesse pourrait nager tel une sirène.

La secrétaire devait s’avouer être quand même légèrement surprise de l’attachement que la jeune femme montrait envers sa famille. Pas que nombreux des élèves souhaitait quitté l’école pour la rejoindre mais elle n’imaginait pas, une personne comme Selene dépendante d’être lié par son sang. Elle semblait être l’icône du détachement, de la superficialité, les sentiments plus profonds que la peur de son maquillage soit raté, semblait ne pas pouvoir effleurait son masque de perfection physique. Ainsi la brune mettait un petit moment à réfléchir, pour répondre au mieux à ce qui finalement était une adolescente perdue comme tant d’autre entre ses murs.

- Je ne serai vous dire combien de membre de votre classe pourra vous suivre à l’université. Après tout, cela ne dépend pas de moi. Préférait-elle ajouter avec une certaine touche de cynisme dans la voie, car si était son affaire, elle avait dans l’idée que beaucoup plus d’élève réussissait mais le directeur ne voulait pas jouer sur des ‘’privilèges’’ ou plutôt dans une course au succès.

- Pour ce qui est de votre retour auprès de votre famille…si vous choisissez de finir vos études après cette année, libre à vous d’y retourner. Cette Académie à pour but de vous aidez à maîtriser votre don pour que vous puissiez vous fondre dans le monde. Sachez cependant, que vous quitter l’école maintenant ou dans 5 ans, cela ne changera rien. Le monde restera tel qu’il est.

Zuka hésitait un peu à parler de l’aspect des familles avec les élèves, elle avait peur que si on les ramène trop à leur réalité, ceux-ci ne pourrait plus progresser. Car l’important dans la maîtrise du don, n’était pas de le faire pour autrui, même si ça pouvait jouer, mais pour soi. Ne pas dépassez ses limites ni même se tuer à la tâche, qui les conduiraient à une condition qui les mènerait à la mort, avant une longue existence douloureuse où leur instinct les domineraient.

- C’est vos choix qui importe. Votre famille n’a rien à redire là-dessus.

Zuka regardait une nouvelle fois la lycéenne en face d’elle, celle-ci ne l’aidait pas beaucoup. Elle voyait bien, que malgré son affirmation, la gymnastique n’était pas sa pièce maîtresse mais elle devait quand même trouver quelque chose, parce que les notes de la jeune femme était plutôt bonne et finir dans comme serveuse dans un fast-food, elle méritait quand même mieux. La secrétaire relisait encore une fois le dossier de la demoiselle et réfléchissait à toute vitesse ce qu’elle pourrait bien faire. Si l’entretien avait eu lieu avant la rentrée, elle aurait pu l’envoyer dans divers stages, afin de tâtonner son avenir et elle ne pouvait pas la dispenser de cours, il était visible que la jeune fille en avait besoin pour réussir. Elle aurait bien poussé un soupir, bien qu’elle aime les défis, Misao se révélait un de taille, surtout qu’elle n’était vraiment pas motivée à lui donner un coup de main, consciemment ou non.
La brune cochait donc la case de la gymnastique maintenant il fallait voir, si elle ne pouvait pas élargie l’horizon. Parce qu’elle ne pouvait pas conseiller à la demoiselle de faire de la poutre son salaire, vu qu’elle semblait indécise donc pas la meilleure dans ce domaine.

- Mademoiselle Misao, avez vous déjà monté une ou deux chorégraphies ? Etes vous à l’aise en public ou pour prendre la parole ? Demandait-elle avec une attente presque perceptible dans sa voix, malgré la froideur, parce que la plus petite piste, pouvait la mettre sur la voie, vers quel avenir la rousse pourrait avoir.

Le problème c’était qu’au vue des notes de celle-ci, elle ne pouvait même pas lui conseiller l’université comme échappatoire, comme créneau en plus dans le temps, car les cours étaient bien plus difficile, le niveau très haut, qui nécessitait au moins le double du travail au lycéen, qui se révélait être très calme au final.

Prendre la parole en public ? Oui, je savais faire. Le théâtre, c'était aussi une bonne option ... Comédienne ! Misao, star de demain ... Ou de jamais, hein. Rêve pas trop ma petite ...

J'étais même plutôt extravertie, en temps normal. Quand on ne me freezait pas sur place. Tiens ... Mister Freeze, ça lui irait pas trop mal comme surnom ... Enfin, Miss. Aux dernières nouvelles, c'est une femme. Je répondais assez rapidement à sa question, donc, vu que la question était assez simple. Et pour éviter de trop taper sur le système de la secrétaire aussi. Je tenais un peu à la vie ...

- Oui, assez. Ca ne me dérange pas. Les chorégraphies ...

Etait-il utile de lui dire que si je me déconcentrais, je ratais tout ? Hum ... Non, sans doute pas. On n'allait pas la rendre folle non plus. Et puis après tout, si j'étais bien concentrée sur ce que je faisais, ma maladresse presque légendaire s'envolait, alors ...

- J'en ai monté une ou deux, pour des fêtes ou autres occasions. Mais je n'ai jamais passé de concours, ou autres choses officielles du genre.

En même temps, comment j'aurais pu ? Je ne pouvais pas sortir de là, j'aurais eu du mal ...

La secretaire aurait criée de joie ou lancer un haléloua si son tempérament glacial ne lui permettait pas ce genre de comportement. Elle avait enfin trouvé un domaine qui pourrait convenir à la demoiselle devant elle. De plus Zuka avait une parfaite opportunité; faire en sorte que la jeune femme grandisse dans son élément. Quoi de mieux que lui donner l'organisation d'un stand lors des activité de fin d'année scolaire ? En plus, si la rousse se révélait réellement douée et investie tout au long de l'année, peut-être pourrait-elle faire l'école légendaire de Juliard.

Ravie de cette nouvelle idée, ainsi que de ce entretien qui touchait heureusement à sa fin, la bureaucrate aurait presque esquissait un sourire mais elle se contentait de placé ses mains l'une contre l'autre ainsi que d'exposé ses plans.

- Vous allez prendre en main un des stands du festival de fin d'année. A partir de septembre je vous conseillerai de vous impliquez dans le club de théâtre ou alors de danse. Que vos talent naturelle ressort. Il serai également de bon ton, que vous prépariez une chorégraphie ou un spectacle pour l'année prochaine.

Zuka se taisait quelques secondes mais ne donnait pas immédiatement la parole à la jeune femme alors qu'elle sortait un billet mauve d'un de ses tiroirs puis le mettait dans une farde plastique qu'elle tendait ensuite à la demoiselle.

- Si vous vous révélez à la hauteur, l'Academie Juliard, ne serai pas impossible. Ainsi avec ce billet, vous êtes autorisées une fois par semaine à manqué les cours pour vous concentrez dans le domaine artistique. Ce billet vous dispense également de retenue, du moins pour les dimanches mais je vous déconseille de tenter le diable pour en avoir...cela pourrait faire désordre sur votre dossier scolaire. Finissait-elle alors qu'elle refermait le dossier de la lycéenne, soulagée d'avoir enfin pu trouvé quelque chose qui pourrait lui convenir, surtout qu'elle ne laisserai pas l'enfant creusé sa propre tombe.

- Si vous n'avez pas de question, vous pouvez disposer. Préférait préciser la japonaise

Wow ... Elle tenait vraiment à ce que les élèves réussissent, c'était le moins qu'on pouvait dire. Là, ça atteignait un niveau ... Plutôt haut. Je n'avais pas eu trop de problèmes avec l'administration - pas de colles, en tous cas - mais si on en arrivait à ce qu'on mes les annule ... Wow. Impressionnant.

Quelque chose à ajouter ? Je réfléchissais. L'académie Juliard ... Inconnue au bataillon, mais vu sa tête, ça devait être pas mal. Un bon niveau. Excellent même. Donc, fallait que je bosse. Argh ... Mais bon ... C'était mon avenir après tout, et pour une fois que ça pourrait aller ... Que je pourrais briller un peu ...

Allume-toi petite étoile ! Monte, monte ... *sbam* Excusez-moi, je m'emballe. Repronons ... On en était où ? Ah oui, la secrétaire, le bureau ...

Une seule envie : me barrer. Et on me disait enfin que je pouvais le faire ! Yahoo !

- Non, rien à rajouter à part Merci. Et au revoir.

Je m'inclinais, me levais et tournais les talons, impatiente de partir, lorsqu'un détail me vint en memoire. Le bracelet et ces foutus horaires. Je n'avais pas accès au gymnase tout le temps, hors à ce que je sache, c'était encore le meilleur lieu pour s'entrainer à la gymnastique.

- Ah si, juste une chose. Est-ce que j'aurai des aménagements par rapport aux horaires d'ouverture ?

Je levais mon bras, laissant la manche glisser et dévoiler le bracelet métallique à mon poignet.

La question de la petite demoiselle la déstabilisait quelques secondes, elle retenait avec grande peine un rictus qui pourrait ressembler à un sourire d'amusement. A la place, elle se contentait de faire encore plus dur son regard vers la rousse parce qu'il était évident que la jeune fille n'avait pas vraiment écouté se qu'elle venait de dire ou alors elle s'était très mal expliquée mais elle avait bien du mal à envisagée cette hypothèse.

- C'est pour cela que je vous octrois une journée par semaine. Bien entendu, je vous recommande de vous entrainez également après les cours sans négliger votre travail scolaire à domicile. Si quelqu'un occupe déjà le gymnase lors de votre entrainement demander au gardien la clé, pour qu'il ouvre la seconde salle. Merci de ne pas ébruiter que la structure est plus grande de se qu'elle n'ai. Ajoutait-elle comme recommandation au cas où, la demoiselle avait la langue bien trop pendue.

Elle ne tenait pas à se que chaque élève lui demande le même privilège ou encore de retrouvé un coin en plus, où il faudrait surveillez les élèves; l'école était déjà suffisamment grande sans qu'on ajoute une tâche et un lieu en plus. Elle tirait à elle le dossier de la prochaine élève puis son regard se reportait vers la lycéenne.

- Ce sera tout ? Croyait-elle bon de demandé, en espérant quand même que la jeune fille n'aurait plus de question. Elle avait un horaire à respecter et la prochaine élève n'allait pas tarder.

Qu'est-ce que j'avais pas posé comme question ... D'un seul coup, je regrettais amèrement, tout comme je me demandais encore pourquoi j'avais accepté cet entretien ... Un coup de folie peut-être ... A moins que l'ennui ne soit très dangereux pour la santé ...

Par contre, voilà qui était intéressant. Le gymnase possédait une seconde salle ... A explorer dès que possible, nul doute. Et bien sûr je n'en dirais rien à personne ... enfin ... sauf si nécessaire.

Je répondis négativement à la question de la secrétaire par un simple et rapide mais internationalement reconnu mouvement de la tête. non, rien de plus à savoir. Et je n'avais pas l'intention de m'éterniser, surtout si c'était pour la voir s'énerver. Elle avait manifestement envie que je quitte la salle, autant lui faire plaisir, je ne pouvais décemment pas lui refuser ce cadeau. Je vidais donc rapidais les lieux, souriant gentiment à la personne que je voyais arriver. La pauvre ne savait pas ce qui l'attendait ...

*Gymnaste ? Ouais, après tout .... Pourquoi pas ?*

La jeune fille prit la mou boudeuse qu’elle arborait fréquemment lors de réflexions intenses, plus intense, étrangement, que de choisir sa couleur de vernie à ongle. C’était son avenir qu’elle mettait en jeux.

Tout cela est si solennel…Tu y crois vraiment ? Je veux dire, si on change d’université, ce ne sera pas si grave après tout. En tout cas, on aura plus ces fous avec leurs pouvoirs bizarres autours de nous, ce sera plus sain, non ?

S’adressant mentalement à son double, elle lui rappela qu’elle n’avait jamais été à l’aise, à Taku comme dans toute autre école. Mais si elle voulait un jour pouvoir réaliser ses rêves, peut être valait il mieux y être sérieusement préparée. Et puis, à présent, c’était aussi un peu sa maison : ses parents adoptifs avaient un nouvel enfant maintenant, elle n’avait plus grand-chose à voir avec eux. Toujours songeuse, elle médita un moment : son compte était plus que bien rempli, mais avec ses gouts de luxe, il lui semblait impensable de se lancer dans la vie active sans ressources supplémentaires. Quoi qu’elle fasse elle devrait donc poursuivre ses études, alors autant le faire ici. Et puis, tout au fond d’elle-même, elle savait que si un jour elle voulait retrouver ceux qui, à l’hôpital où elle avait séjournée lors de la découverte de son don, s’étaient occupés d’elle, s’était ici qu’elle avait le plus de chance de les revoir. C’est pourquoi, tournant ses yeux de chat vers la jeune femme assise en face d’elle, elle prit sa décision :

« Je resterai, je pense. Il y a encore beaucoup de chose que Taku peu m’apporter, plus que toute autre école, et je compte bien approfondir mon don comme mon savoir le plus possible. »

Rassemblant ses affaires sur ses genoux, elle sourit doucement : mon don surtout, bien entendu. Mais qui sait, peut être un jour me permettra t’il de sauver des gens normaux. Enfin, il servirait vraiment à quelque chose. S'imaginant déjà chirurgien, elle savait où elle retournerait en premier: Paris, rue Villier, première maison à droite, L'hôpital psychiatrique, le sien. Elle y retrouverait certainement des pistes de son passé...mais à vrai dire, sa recherche la mènerait, elle le savait, un jour, au sein de ce peuple qui l'avait recueillit lorsqu'elle était enfant, elle irait sur les lieux du crash, là où étaient morts ses parents, les vrais. Et peut être enfin elle pourrait découvrir qui elle est vraiment. Sortant de ses rêves, une pensée lui traversa l’esprit :

« Il y a beaucoup de gens qui font des études de médecine à Taku déjà ? C’est vrai que nous côtoyons peu les universitaires, mais à vrai dire j’ignore tout de l’université en elle-même…En tout cas, puisse que je le peux, je préférerais rester ici pour poursuivre mes études. »