La fée du sommeil est passée par là ? [ Pv Keiko] [ NA é.è]

La petite fille écoutait ses pas crissait sur les différents graviers du chemin, il faisait si beau aujourd’hui sans pour autant faire chaud, qu’elle avait eu envie de sortir. Le ciel était clair, bleu sans nuage noir à l’horizon, un temps idéal pour une excursion cependant l’enfant n’avait pas envie de sortir de l’école. Chose très rare de sa part puisque a tout instant, elle avait envie de s’échapper de cet enfer ! Sa dernière sortie en ville avait un peu refroidi ses ardeurs, ainsi que mis en suspendent ses multitudes idées de fuites. La raison ? La vue d’une rixe particulièrement violente dans un petit restaurant, bien qu’elle ait déjà vécu à la rue pendant quelques semaines, elle n’avait pas vu de la même façon la laideur du monde extérieur. Après tous quand elle avait évolué dans le ‘’monde’’, elle l’avait fait pour survivre ainsi elle s’était en quelque sorte bouchée les oreilles et caché les yeux. Elle hésitait à présent, alors qu’elle avait vu un autre visage de la ville, pouvait-elle réellement vivre au dehors ? Est-ce qu’elle était en tellement insécurité ici ?

Sakura secouait la tête pour se remettre les idées en place. Cet endroit allait la rendre dingue ! Elle avait presque cru, une seconde pas plus, qu’elle était peut-être plus en sécurité dans cette prison qu’a l’extérieur ! La blonde resserrait plus fortement sa poupée contre elle, alors qu’elle essayait d’oublier l’horreur des cheminements que ses pensées avaient prit un peu plutôt, c’était comme cela qu’elle avait atterri ici. Elle avait décidé de chassés tous ça, alors ses pas l’avait conduit dans le magnifique jardin qui bordait le bâtiment des lycéens. Peut-être pourrait-elle croiser un de ses ‘’amis’’ avec qui elle avait fait connaissance dans cette cage loin d’être dorée. Cependant elle savait qu’il avait peu de chance que cela se produise sauf peut-être avec Kouen mais elle ne voyait vraiment pas Yuka ou Shinji traîner dans ses lieux.

Soudainement, alors que la fillette évoluait par mis les parterres et autres fleurs, elle se figeait, petit à petit la peur saisissait les prunelles de couleur améthyste alors que son regard balayait tel un animal effaroucher l’endroit. L’air ambiant venait subitement de s’emplir d’une odeur que la gamine aurait aimée ne plus jamais sentir, une odeur associée à la personne la pire que se monde pouvait porter, celui qui avait été son bourreau pendant 5 années, l’odeur que le directeur portait toujours sur lui, le chrysanthème. Si l’enfant n’était déjà pas dans une sensation d’insécurité avant de pénétrer dans le jardin, elle n’aurait peut-être pas fait plus attention que cela, mais l’idée que la personne qui représentait toutes ses craintes pouvait être ici, eu raison du faible contrôle, que Sakura avait encore sur son esprit.

Le visage toujours rieur de la Komatsu avait fait place à une expression neutre, comme si un masque sans expression avait remplacé ses traits, les yeux améthyste habituellement d’un éclat peu commun venaient de virer à l’orange tandis que se dégageait autour de son corps et particulièrement de sa poupée, une lueur jaune. L’esprit avait rejoint une bulle pour se protégée du passé qui ne cessait d’influer alors que son don prenait pleinement possession d’elle, de son corps. Comme un automate, elle avançait, sans faire attention à quoi que ce soit, si elle tombait, son corps la relevait, au besoin urgent grondait en elle, le besoin de se manifesté, de n’être plus sous aucune contrainte, que son pouvoir soit pleinement utilisé. Chaque personne ou être vivant qui croisait sa route, devait subir cet état de faîte, ceux qui s’approchaient trop près, s’écroulait dans la minute, le corps inerte ainsi que leur esprit au loin, dans le royaume de Morphée.

Heure de pause. Keiko errait déjà depuis une heure dans le jardin de l'enceinte du lycée. Les jours passaient lentement les uns après les autres, de plus en plus mornes. Banal et répétitifs, finalement sa prison dorée n'était pas si mal. Elle avançait la tête baissée, perdue dans ses pensées, regardant les pavés qui se succédaient irrégulièrement. "L'organisation" qu'elle avait rejoins n'était plus très active pour l'instant, et donc les réunions n'étaient plus tellement aux ordres du jours. Elle était tomber dans le train train cotidien. Le temps passait et elle n'avait toujours pas croiser personne, elle tourna à gauche, puis à droite. Ainsi de suite jusqu'a buter sur quelque chose, elle releva légèrement sa tête et constata qu'il s'agissait plutôt de quelqu'un au lieu de quelque chose.

Aussitôt elle s'agenouilla près de la personne, elle posa sa tête contre la poitrine de la personne en question. Elle respirait, la Kohana agita sa main devant les yeux de la personne inconsciente. Sans aucune réaction evidement, étrange. Elle entendit un bruit sourd et très sec, contact direct avec la terre. Immédiatement elle se releva et aperçu, avec un sentiment d'horreur, que plusieurs autres personnes étaient dans le même états. A peine les avait-elle vus, que le ciel se recouvra de nuages gris. Annoncant une pluie, et un épais brouillard tombat casiment instantanement sur Takuestsu, principalement sur le jardin. Presque à l'aveuglette , Keiko avança jusqu'a butté dans un autre corps. La jeune fille refit la même chose que précédement, et constata que la personne respirait toujours. Est-ce qu'ils étaient tous dans une espèce de coma? Ou bien ils... dormaient?

Keiko fit tomber la pluie, de sorte à se qu'elle ne tombe pas inconsciente comme les autres. Elle arrivait à voir, habituée à son don. Puis elle continua à avancer, lentement en faisant le moins de bruit possible. Qui avait put faire sa? La personne devait être puissante, pour assomer tant de gens... Il ou elle devait être probablement au lycée, aussi la Kohana se prépara à tomber face à une personne prise d'envie de montrer ses talents. Ou alors peut-être étais-ce une personne qui ne se controlait pas? Et si c'était la cas, elle finirait comme tout les autres. Allongée sur le sol, incinsciente à rêver. La situation n'était pas très rassurante, et la pluie qui tombait trop fortement commencait à s'écouler le long des pavés, creusant des flaques à certains endroit. Keiko continua à avancer puis entendit, parmis le bruit des gouttes d'eau qui s'écrasaient contre le sol, des pas. De petits bruit de pas, quelqu'un marchait. La personne n'était pas préssée au contraire, elle avancait lentement...

Elle pressa le pas, marchant sur la pointe des pieds tout de même, et finis par apercevoir une silhouette. Une toute petite ombre dans le brouillard, mais la personne en question tournait le dos à Keiko, le changement brusque de temps ne l'avait même pas étonnée? Elle avança, respirant le plus faiblement possible pour finir par arréter complement sa respiration au moment ou elle s'aperçu que la personne n'était qu'une petite fille! Elle ne devait même pas dépasser les 13ans, se n'était sans doute pas elle qui était à l'origine de tout sa finalement. La Kohana franchis les derniers pas vers la fillette puis la contournat et s'agenouilla devant elle.

Que t'es il arrivée?

Tout sa était étrange, la pluie cessa, mais pas le brouillard. Keiko laissa la brume épaisse deumerrait encore un peu, juste par sécurité.

Combien de personne avait été envoûtée ? Combien de rêveur forcé se réveillerait la marque du dallage du jardin sur la joue ? Combien sortirai de cette léthargie forcée sans aucun dommage ? C’était les questions que Sakura aurait pu se poser avec anxiété alors que son pouvoir c’était déchaîné mais il y avait un petit moment que l’esprit de la blonde ainsi que sa conscience, avait disparu dans les méandres du passé. Protéger dans une bulle, l’enfant n’avait pas à subir une nouvelle fois tous ses évènements mais à cause de cela, elle n’avait le contrôle sur rien mis à par sa protection mentale.

Le corps de la gamine continuait ainsi d’avancer dans le jardin, ses victimes étaient de moins en moins nombreuse puisqu’il ne rencontrait plus de forme vivant, autre que végétal. Le changement de temps, alors que le ciel c’était subitement couvert, ne devait pas être étranger dans cette absence de ‘’victime’’ sur le chemin de la fillette. Celle-ci ne percevait même pas le changement, continuant d’avance comme un automate, guider par un pouvoir hors de tout contrôle. En quelques minutes, le petit corps qui aurait du être prit de tremblement, malgré les frissons qui le saisissaient, il ne semblait pas réellement ressentir le froid de la pluie qui l’avait trempé puisque celui-ci continuait sa fuite en avant. Peut-être que l’enveloppe charnelle aurait continué ainsi sa ‘’course’’ si un événement étrange ne s’était pas produit, l’apparition d’une autre victime. Cependant malgré la voie, les yeux améthyste qui était maintenant de plus en plus orange, ne voyait pas le détenteur de cette voix, de plus celui-ci ne semblait pas subir les affres de la fatigue contrairement aux autres.

Sakura était recroquevillée sur elle-même, les deux mains sur ses oreilles alors qu’elle avait placé sa Dolly sur ses jambes, où la tête de la petite fille reposait alors qu’elle fermait les yeux désespérément pour ne plus revoir tous ça, pour que le passé cesse de la harcelée, alors qu’elle ne voulait se souvenir de rien ! Pourquoi ses cauchemars ne pouvaient-ils pas la laissées tranquille pendant le jour ? Pourquoi son esprit s’entêtait-il de la sorte à la torturer ?

Que t'es il arrivée?

Dans le brouillard incessant dans lequel la fillette était plongée, cette voix parvenait jusqu’à elle, elle n’était pas méchante, douce, voir même peut-être un peu inquiète ? Etais-ce la voix de sa maman ? Sakura aurait voulu relever les yeux pour s’en assurer, mais elle ne voulait pas, si elle n’ouvrait qu’une seule paupière, elle devrait encore voir la même scène. Cependant, l’enfant remarquait qu’il y avait quelque chose de différent au dehors, l’odeur de l’atmosphère n’était plus la même…Où étaient passé les chrysanthèmes ? Depuis quand le bureau du directeur sentait la terre mouillée ?

Que t'es il arrivée?

Demandait une fois de plus la voix, mais la blonde savait que c’était juste un écho, car la voix était légèrement différente avant, si cette phrase revenait dans son esprit, c’était qu’elle avait de l’importance, qu’elle retentirait certainement tant qu’elle n’aurait pas bougé de sa bulle de confort cependant, la japonaise n’avait pas envie de regagner la surface ni même ne faire qu’un geste vers l’extérieur. Ici, elle était dans un endroit doux, elle ne souffrait pas, du moins pas réellement. Etais-ce réellement mal ou même important si elle ne reprenait jamais ‘’sa place’’ ?

Que t'es il arrivée?

La voix qui résonnait maintenant pour la troisième fois, en elle, semblait en être la réponse, alors avec lenteur, et beaucoup de prudence, l’enfant ouvrait un œil puis un autre. Elle ne voyait que l’obscurité puisqu’elle avait encore sa tête sur ses genoux mais il lui fallait quelques seconde supplémentaire pour oser relever sa bouille et la tendre à l’air libre. Aucune catastrophe ne se produisait comme l’avait cru la petite fille, elle continuait d’être protégée dans sa bulle, un sourire de soulagement lui serait venu aux lèvres si l’angoisse ne lui labourait pas l’estomac. L’enfant fermait les yeux une nouvelle fois, après une bonne inspiration, elle se décidait à reprendre sa place.

Les yeux de la primaire qui avait une lueur orangé jusqu’ici, s’effaçait petit à petit alors que la lutte ou plutôt le réveil de l’esprit de la gamine se faisait graduellement. Le visage rieur de l’enfant ne perdait pas son aspect neutre et les joyaux qui était les yeux du Cherubin ne reprenaient pas vie pour autant, après tout, il faudrait quelques temps avant que Sakura ne reprenne pieds dans la réalité. L’odeur des fleurs n’étant plus dans le coin, était pour beaucoup dans cette prise sur son corps, cependant l’esprit n’avait pas totalement repris le contrôle. A la minute que cette transaction était faite, les jambes de la fillette se plièrent et cédèrent sous son poids, elle se retrouvait à quatre pattes, sa poupée, dans le relâchement de ses muscles, étaient tombée sur le sol boueux, mettant définitivement fin au pouvoir et la prise qu’il avait encore sur l’enveloppe de la petite fille.
Sakura mettait quelques minutes à se redresser ou même à s’appuyer sur ses mains pour se remettre debout mais son corps fut subitement pris de soubresaut et tout ce qu’elle avait dans l’estomac depuis le matin se retrouvait à présent sur le sol imbibé de pluie. Elle ne pouvait cesser de tremblée alors qu’elle tombait sur les fesses, un goût particulièrement infect dans la bouche. Ce n’était que sa poupée de nouveau sous ses doigts puis contre son corse, tachant encore plus sa robe, qu’elle osait regarder autour d’elle. Elle distinguait une forme sans pour autant en être sûr, elle mettait la voix de son esprit en sourdine, le retour totale de celui-ci l’ébranlerait beaucoup trop dans l’immédiat.

- Je suis ou ? Demandait-elle à la silhouette d’une voix rauque, causée par les évènements, la fatigue et aussi par sa gorge irritée.

La petite n'avait pas l'air bien, pas bien de tout même. Keiko la détailla un peu, le temps qu'elle se décide à lui répondre. La pluie tombait toujours sur le sol, martelant les dalles commençant à dégager une odeur d'herbe mouillé. La fillette s'agenouilla, repliée sur elle même ses mains plaqués sur ses oreilles. Elle semblait terrifiée, Keiko fit cesser la pluie et les nuages ne se dispersèrent pas laissant le brouillard plané encore. La jeune fille avait-elle pris peur à cause du brusque changement de temps? Avait-elle échapée à la personne qui plongeait toutes les autres dans un sommeil? La Kohana attendait patiement que la fillette réponde à se question, allait-elle seulement bien? Pouvait-elle au moins lui répondre? L'inquietude commença à la gagner, lentement.

Toujours sans réponse, Keiko observait attentivement les alentours. Il ne semblait pas y avoir de danger, les autres ne se réveillaient toujours pas et personne d'autres que les deux filles ne semblait occupé ce lieu, consciement du moins. De toute façon elle ne voyait pas grand chose avec cette brume. Elle n'osait pas la toucher, de peur de déclencher une réaction innatendu, même si elle avait envie de prendre l'enfant dans ses bras afin de la rassurée. Agenouillait près d'elle, Keiko attendait qu'elle sorte de sa torpeur.

La fillette ne faisait aucun geste, c'était comme si elle aussi de trouver endormie. Les yeux clos, mais sa position montrait qu'elle ne pouvait pas être en train de dormir. Puis la blonde releva se tête, qui reposait sur ses genoux depuis le début, elle cligna des yeux quelques intants. Elle semblait revenir à la elle, Keiko soupira, soulagée qu'elle n'ait apparement rien de grave. Elle remarqua aussi que, étrangement, les yeux de la petite fille semblaient changé de couleur. Son visage était innexpressif, la Kohana se demandant comment une si petite fille puisse être dans un tel état.

Sans que la demoiselle ne puisse réagir, la plus petite se retrouva à quattre pattes. Ses jambes ayant ceder sous son poids qui devait être aussi léger qu'une plume. Dans un bruit étouffé, la poupée lui appartenant tomba en contact direct avec le sol boueux. Dut à la pluie qui avait imbibé la terre, créant des flaques gluante. La fillette se releva difiicilement et Keiko fit de même, à l'inverse que la blonde fut prise de convulsion agitant son corps et un bruit repoussant se fit entendre. La Kohana n'eut pas besoin de baisser sa tête pour savoir se que venait de faire la petite fille. Elle réprima une grimace de dégout, et regarda anxieusement la fillette. Celle-ci tomba à l'arrière, elle se saisit de sa poupée, dégoulinant de boue, et la serra contre elle. Sa petite robe n'en fut que d'autant plus sali, Keiko resta à sa place séparée de la jeune fille par la flaque qu'elle avait laissé. Cette dernière semblait regarder Keiko, puis enfin elle se décida à lui répondre.

Réponse qui ne fut qu'une autre question. La Kohana s'approcha de la fillette, et la porta jusqu'a un banc. Loin de toute cette boue, le brouillard se dissipa ainsi que les nuages laissant bientôt le soleil perçer à nouveau, Keiko se mit à la taille de la petite. Et lui parla d'une voix qui se voulair rassurante.

Tu es dans le jardin des lycéens.

Keiko regarda derrières elles, le brouillard dissipé, elle voyait nettement mieu. Les autres étaient toujours inconscient, rapidement elle reporta son attention à la fillette. Celle-ci n'était pas dans un très bel état, sa poupée pleine de boue collait à elle, et son visage sans expression.

Est-ce que sa va?

Des tas de questions trainaient dans sa tête, notament qui avait sa. Mais Keiko ne voulait pas brusquer la petite fille et risqué de la replongeait dans son état étrange.

Tel un pantin, la petite fille se laissait porter jusqu'à un banc dans le jardin, elle se rappelait petit à petit où elle était, en grande partie grâce à la jeune femme qui avait la gentillesse de ne faire aucune remarque sur sa tenue vestimentaire ainsi que du petit accident, qu’elle venait d’avoir.

- Est-ce que ca va ? Sakura prenait bien le temps de réflexion pour répondre à cette étrange question. Elle pouvait paraître simple, parce qu’elle l’était mais pour l’esprit épuisé de la fillette, c’était comme si la jeune fille lui avait demandé de lui faire un calcul avec une hypoténuse. Elle était encore dans le cirage.

L’enfant se contentait d’hochée la tête, elle ne se souvenait pas réellement de ce qui venait de ce passé ni même dans quel état elle était vraiment mais elle trouvait plus sage, dans l’immédiat, de faire ce simple geste. Elle lutait tout de même pour ne pas se faire engloutir une nouvelle fois, qu’elle se retrouve encore non-maîtresse de son corps mais la terreur continuait de lui dévoré l’intérieur de l’estomac. Elle prenait une bonne inspiration et regardait bien autour d’elle, pour s’assurer que le directeur n’était pas dans les parages. Elle resserrait une fois de plus sa poupée contre elle, pour se donner un peu de courage, elle fixait pour la première fois, la brune qui était à ses côtés.

- Pourquoi on est mouillées ? Demandait-elle en tirant sur le haut de son col puis en tâtonnant ses cheveux de sa main libre. La gamine ne saisissait pas encore ce qui lui était arrivé ni même ce qui lui arrivait. Un brouillard aussi dense que celui qui recouvert la lycéenne quelques minutes plutôt avait élu domicile dans la tête du cherubin.

Sakura reprenait une bonne inspiration pour faire le vide dans sa tête, elle faisait de son mieux pour ne pas être de nouveau happé hors de son corps. Ainsi son masque facial n’avait pas encore repris sa place. Elle s’en rendait compte subitement, un sourire lumineux venait donc de se placer sur ses lèvres comme par enchantement tandis que ses yeux devenait un peu plis vivace. Elle fermait ses pupilles pendant quelques secondes afin de se concentrer et c’était d’une voix parfaitement enjouée, qu’elle demandait.

- Tu es qui ? Moi je m’appelle Sakura et elle c’est Dolly. Tu sais qu’est ce qu'on fait ici ?

Presque agenouillée devant la petite fillette, Keiko observait si elle aller bien. Cette dernière se contenta de hocée la tête, la Kohana se satisfaisa de cette réponse puisque la petite ne semblait pas encore être revenu à elle. Elle resemblait même à une personne qui venait de s'éveillé d'un coma, ou qui avait été mise KO et sortait de sa léthargie. La fillette serra plus fort sa poupée, scrutant les alentours, regardant toujours autour d'elles. Apparement elle chercher quelque chose, ou peut-être quelqu'un. La cause de son état? Enfin elle fixa Keiko, et lui adressa la parole. Pourquoi étaient-elles mouillés? Bonne question, réponse un peu bizar à expliquer. Comment dire à une petite fille agée d'a peine 8 ans, qu'elle s'était servis de son pouvoir et donc de la pluie, pour se protéger de quelque chose dont elle ignorer tout. Mais qu'elle avait jugé dangereux. Et si cette chose, plutôt cette personne, se trouvait être cette fillette. La Kohana voulait tout dabord la rassurée, sans lui faire prendre conscience immédiatement de la réalité. La fillette tirait sur ses vetements, montrant ainsi qu'ils étaient trempés, et trifouillait dans ses cheveux. Constatant qu'ils étaient aussi mouillés que le reste.

Oh. C'est de ma faute, j'ai utilisais mon "don" je suis désolée.

Keiko regrettait de ne pas avoir sur elle des vetements de rechange. Si au moins elle aurait pu éviter à la fillette de tombée malade par sa faute. Elle respirait en prenant des grandes bouffées d'air, comme pour se rechargée. Elle semblait se concentrée, être en train de faire le tris dans son esprits. La brune attendait, patiente. Se sentant un peu coupable de l'état de la fillette. Comme par magie, cette dernière afficha un immense sourire sur ses lèvres. Elle venait de changer en un clin d'oeil, son regard paraissait plus présent aussi. Plus fixe. Keiko attendit que la fillette agisse, celle-ci ferma quelques minutes ses paupières. Puis comme si son état d'avant n'avait était qu'un rêve, elle pris la parole d'une voix légère et gaie.

Elle se présenta, elle ainsi que sa poupée. Demandant aussi le prénom de Keiko. Celle-ci n'en revenait pas, comment pouvait-elle changait d'état aussi facilement. Passé d'une petite fille perdue et déboussolée, à une petite fille aussi gaie. Cette petite Sakura était épatante. Elle posa la question, qui brulait les lèvres de Keiko. Que faisait-elle ici? Pour la Kohana la réponse était simple, elle n'avait pas cours alors elle avait décidée de passer son temps. Atterrisant au jardin, son sens de l'orientation y étant aussi pour beaucoup mais se n'était pas le plus important. Elle voulait savoir pourquoi Sakura se trouvait là, puisqu'elle n'en savait rien, elle. Mais peut-être le fait que la jeune fille soit seule ici, aurait pu la conduire dans cet état... Et plongé toutes ces personnes dans leur pseudo coma? C'était assez bizar comme conclusion. Et il aurait fallu un pouvoir étonnant, cette question aussi trotait dans sa tête. Mais elle décida d'y aller doucement. D'une voix qui se voulait douce et rassurante Keiko lui répondit.

Je suis du lycée, alors je me promenais dans ce jardin. Et tu... marchais devant moi. Puis t'es sentis mal, alors nous voilà ici.

Keiko avait conscience que sa réponse n'était pas vraiment au top, et puis surtout que sa n'aiderait pas Sakura. Peut-être lui dirait-elle pourquoi elle était ici, lui expliquant par la même occasion la raison de son "malaise". Pour le moment c'était se que Keiko souhaitait savoir, et Sakura semblait en état de répondre à ses questions.

Pourquoi est-ce que tu est venu ici, toi?

Sakura avait encore un peu de mal à ne pas se laisser glisser dans la barrière protectrice de son esprit, là au moins elle ne pouvait pas croiser des gens méchants. Keiko n’avait pas l’air méchante mais l’enfant était quand même énormément sur ses gardes et honteuse. Après tout, elle pourrait la faire chanter ou essayer de tirer avantage de la faiblesse qu’elle avait démontré un peu plutôt. Il n’y avait qu’avec Kouen, qu’elle osait se laisser aller un peu plus, ne pas se montrer sur ses gardes autant qu’elle ne l’était avec les autres et elle c’était promise de ne plus se montrer aussi faible, devant qui que se soit à par lui, et là elle recommençait. Elle en aurait bien pleuré si cela avait été dans le caractère de son masque.

- On se baladait, mes pieds m’ont menée ici. Expliquait la petite fille avec une voix enjouée, comme si elle lui racontait un long périple traverser et un tas d’aventure et pas seulement suivre un chemin tout tracé.

- On était près des chrysanthèmes…reprenait l’enfant sans pouvoir réprimé un frisson d’horreur, c’était de très belle fleur, mais elle ne supportait vraiment pas celle-ci, trop associée au monstre au visage humain qui dirigeait ses lieux.

Elle reprenait un visage un peu perdu, bien qu’elle l’était également intérieurement, elle préférait montrer cette frimousse un peu déboussolée par ce qui lui arrivait, avoir le sourire constamment dans sa palette faciale, n’était pas toujours le bon plan, pour se faire passer pour une adorable petite fille.

- Y avait pas de banc près des fleurs ? Demandait-elle innocemment, laissant croire à la jeune fille, qu’elle gobait son histoire de malaise, même si elle avait été inconsciente, elle savait que c’était plus qu’un simple vertige ou évanouissement.

Elle sentait que son corps avait lâché le pouvoir qui dormais en elle, mais sans savoir exactement se qu’il avait fait, cependant elle n’osait pas interroger son esprit qu’elle avait mis en sourdine, elle avait bien trop peur des révélations qu’il pourrait faire. Elle espérait seulement qu’elle n’avait tué personne, elle ne voulait que ses mains soient souillées par le sang de son père ou du directeur, nul autre !

- Dis, tu veux bien me raccompagnée aux dortoirs ? J’sais plus vers où il faut aller. On veut pas attraper un rhume ! Déclarait-elle en tirant une fois de plus sur sa robe, qui lui collait à la peau à cause de la pluie qui était tombée peu de temps avant. Comme pour ne pas faire mentir la petite fille, elle éternuait juste à la fin de sa phrase.

[ Bon alors, il y a deux solutions, soit tu clôtures le rp ou alors tu fais en sorte qu'il continue, j'te laisse le choix -^^-]

Keiko avait remarqué que Sakura était méfiante, se qui l'étonnait un peu. Comment une si petite fille pouvait autant être sur ses gardes, elle même ne l'était pratiquement jamais. Comme pour rassurer l'enfant, elle affichait constament un léger sourire qui se voulait rassurant pour la fillette. Pourtant quand Sakura rajouta quelques mots à ceux de Keiko, cette dernière capta un léger malaise dans son comportement et compris qu'elle était assez déshorientée.
Lorsque Sakura demanda la présence de banc près des fleurs en question Keiko ne compris pas où voulait en venir la petite fille. Elle se remémora rapidement l'endroit où elles se trouvaient, enfaite elle ne savait pas vraiment où la filette était avant qu'elle n'arrive ni combien de mètres les séparaient. Puisque avant qu'elle n'ait fait tomber son brouillard elle n'avait pas aperçu Sakura, seulement tout ces corps inconscient... C'était uniquement après avoir avançer à tatons dans la brume qu'elle avait trouver la jeune file à demi-paniquée.

- Euh non, non je ne crois pas. Seulement des fleurs et... Keiko préféra taire la fin de sa phrase qui aurait était "les personnes à demi-inerte" alors elle se ratrappa en ajoutant comme si sa phrase n'en n'était qu'une seule; - et leurs parfum.

Sakura demanda à regagné à son dortoirs, pour pouvoir se changer, elle avait accompagnée sa phrase de geste. Vu l'état dans lequel elle se trouvait, la Kohana comprenait qu'elle veuille rentré se changer et certainnement se reposer. Cette dernière finirait par tomber malade à rester trempée comme elle était, quoique enfaite Keiko était tout aussi trempée qu'elle.

- Je crois qu'une douche ne serait pas du luxe! Approuva la fille aux yeux bleu en agitant sa main dans ses cheveux qui s'enméler.
- Daccord je t'accompagne, je suis désolée mais je ne pourrais pas rester avec toi très longtemps. J'ai cours juste après.

Puis elle se releva et attendit que la filette se lève du banc. Elle avançait lentement, prenant bien soin à se qu'elles ne rencontre pas les corps endormis des personne dans l'allée des fleurs. Elles firent un grand détour, Keiko pria fort pour qu'elle ne se trompe pas de chemin et encore une fois démontré que son très grand sens de l'orientation était éguisé. Finalement, à son grand bonheur, le batiment des dortoirs apparus devant elles. Bizarement elle était persuadée qu'elles auraient pu arrivées plutôt et qu'elle avait surement dut mal tourné à un moment, heureusement que Sakura disait ne pas se souvenir du chemin à suivre. Le trajet n'avait pas était si long... Pendant ce temps Keiko n'avait cessé de pensée à se qui c'était passé, c'était étrange et est-ce que ces phénomènes se produisaient souvent? Daccord c'était une académie magique, mais le fait de se retrouver à terre sans raison apparente était assez particulier. La question était qui avait fait sa et pourquoi puis aussi comment? Keiko se dit qu'une fois qu'elle reverrais la jeune fille elle lui demanderait.
Les deux jeunes filles entrèrent dans le hall des dortoirs puis montèrent les escaliers, au premier étage Sakura s'arrêta et Keiko fit de même.

- Voilà tu y est. Si jamais tu as besoin de quelque chose je suis deux étages au dessus.

Elle attendit que la filette regagne sa chambre et partit se changer aussi.

[HRP]Gomen... ^^' [/HRP]