La pluie est la meilleure alliée des livres...[Terminer]

L'orage avait surpris Kyoko en pleine flanerie. Les nuages noirs s'étaient peu à peu aglutinés dans le ciel jadis bleu et avaient commencé à pleurer toutes leurs larmes.

Quelle barbe

S'était outragée Kyoko. Elle qui espèrait prafiter de la première montée de température ce mois ci... Mais il n'y avait rien d'étonnait à ce qu'un orage tel que celui ci éclate. La différence de pression avait du être brutale. Elle leva les yeux vers le ciel. On aurait dit du coton trainés dans la boue. Pas très poétique non? Elle laissa la pluie fouetter son visage. Ses joue rose devinrent blème au contact de l'eau froide qui tombait des nuages. Ce fut pour elle un instand de paix et de sérénité..étrange. Les étudiants qui pasait pr là devaient certainement la prendre pour une folle. Elle entendait l'agitation autour d'elle. On aurait dit une fourmilière où chacun s'affaire. En réalité, loin de cette métaphore animale; Les gens couraient dans l'espoir de tropuver un abri. Certains que la pluie avaient surpris comme Kyoko tentaient de trouver refuge sous un journal périmé ou sous les branches protectrice d'un arbre centenaire.

Kyoko fut tirée de sa rêverie par un éclair puissant qui déchira le ciel aant d'être suivit par un coup de tonerre assourdissant. Enfin, elle se décida à trouver refuge à l'intérieur d'un batiment. Elle jeta un regard irulaire autour d'elle. Dans son esprit encore embrumé, chaques lieu semblait à des milliers de kilomètres! Elle laissa échapper de nouveau un grand soupir. Puis elle secoua la têteun bon coup. Cela faisait presque cinq minutes qu'elle prenait là pluie et ses vêtement trempés commençaient à lui coller à là peau d'une manière assez désagréable. Il était d'agir au lieu de rester passive. Elle regarda, chercha. Aussitôt, une image nette apparut à son esprit : la bibliothèque. C'était l'heure creuse, il n'y aura certainement pas foule. D'un pas assuré, elle pris donc la direction du batiment massif.

En poussant la lourde porte de l'antre des livres, Kyoko fut saisie par la différence de l'armosphère qui y règnait et l'agitation à l'exterieur. L'air lourd et chargé de connaissance pesait sur les épaule de la frèle jeune fille. Comme elle l'avait prévu, peu de gens fréquentaient cet endroit à cet heure ci. Elle détourna son regard vers la pendule ansestrale de la bibliothèque: 13 h 26. Kyoko aimait cette pendule. Ronde, dorée, royale...Elle s'engagea dans la première allée en quète d'une lecture qui l'occuperait le temps que cesse l'orage. Elle lu sur l'entète de l'allée « documentaire » écrit en grosse lettre dorées.

Je ne crois pas que ce sera la peine que je m'attarde ici

Par curiosité et dans le sopucis de ne pas louper un livre qui ferait son bonheur, elle commença à regarder les tranches des livres parfaitement ordonnés sur l'étagère. Quand Kyoko ne cherchait rien en particulier, elle cherchait ses lectures comme ça, à l'oeil. C'était au livre qui attirerait le plus son attention. Parfois ça marchait, d'autres elle revenait bredouille et se cantinnait à la traditionelle recherche sur les ordinateur de la bibliothèque.

Mais aujourd'hui ce ne fut pas le cas. Son regard s'attarda sur un livre à la tranche violette. Elle le tira délicatement de son rayonage. Le titre lui sauta aux yeux : Des symbole paien dans la peinture. Parfais, Kyoko aimait les livre qui traitait de sujet d'histoire. Elle avait adoré découvrir une femme sur le tableau de Léonard de Vinci « la Cène ». Certe, ce genre de livre parassait souvent ennuyeux et décourageait la plupart des lecteurs. Kyoko ne s'en souciait pas elle. Elle lisait très rapidement. Enchantée, elle s'installa confortablement à une table isolée qu'elle avait repérée à son arriver. Fort heureusement, elle était inoccupée. Elle commença la lecture minutieuse de son livre. Es pages défilait devant ses yeux; la conaissance s'exposait à elle comme une évidence. C'était tous ce qu'il y a de plus agréable. Un bruit attira son atttention. Quelqu'un venait de tirer la chaise en face d'elle. Qulqu'un qui, jusquà preuve du contraire, allait aussi s'installer ici. Alors comme saisit d'une infime inquiétude, elle leva le regard vers le nouvel arrivant.

Le soleil qui était aujourd'hui plutôt timide, se laissa finalement vaincre par l'armada de nuages noirs et menaçants qui se baladaient depuis un certain temps dans l'infini du ciel anormalement calme malgré l'annonce d'un orage imminent. Les oiseaux se pressaient de rejoindre leur nid, tandis que les arbres suivaient le rythme imposant et violent du vent qui s'était soudainement levé. Assise au pied d'un cerisier du parc, Mai Kobayashi, jeune collégienne de 16ans, semblait être totalement ailleurs. Le regard dans le vide, son visage renvoyait à celui qui aurait pu le contempler à ce moment précis, une tristesse et en même temps une haine tellement puissante que ç'en aurait presque effrayé le pauvre observateur de la scène. Pourtant, un certain calme persistait dans ses traits fins et gracieux.

Alors que le boucan infernal avait cessé, un silence presque glaciale s'était installé, celui qui annonçait l'arrivée d'une tempête mémorable. Et pas plus de deux minutes plus tard, quelques gouttes de pluies furent lâchés par les assaillants du ciel. Puis, un torrent froid et humide se déversa abondamment accompagnés de fortes rafales de vent. Soudain, un éclair trancha le ciel en deux et il fut tout de suite suivis d'un coup de tonnerre aux notes basses, vous savez celles qui vous éclate les tympans. Mai secoua alors la tête et se rendit compte qu'elle était trempée de la tête au pied. Mais, contrairement à d'autres personnes, ça ne la dérangeait nullement. Elle décida tout de même que c'était plus prudent de changer d'endroit de méditation. La jeune fille n'était pas encore assez suicidaire pour laisser sa peau dans un simple orage de début d'été.

C'est avec une certaine nonchalance dans sa démarche qu'elle quitta rapidement le parc. La question qui s'imposa désormais à elle était toute simple et pourtant lui demanda quelques instants de réflexion ; où aller passer son après-midi par un temps de chien pareil ? Sa chambre ? Pas question de rester cloîtrer là-bas dedans ! Rester trainasser dans les couloirs ou s'asseoir sur un des escaliers de on ne sait quel bâtiment ? Bof, trop de mouvement et les sols seraient sûrement trempés à cause du va-et-viens continuel des élèves. Et là, ce fut la révélation... ! La bibliothèque pardi ! Surtout qu'à ces heures peu d'étudiants aimaient flâner dans le coin.

Mai se dirigea toujours de son pas lent, mais rythmé, en direction d'une imposante et vieille bâtisse. Une de ses bâtisses qui éveillaient en vous de la curiosité, une soudaine envie de connaître son histoire. Or, cette magie n'opérait malheureusement pas sur la demoiselle en ce jour bien gris. Arrivée à destination, la jeune fille poussa la grande porte principale d'un coup de main sec. Puis, sans même prendre le temps de parcourir les rayons poussiéreux, la collégienne s'assit à la première table qu'elle vit, appuya sa tête dans le creux de sa paume et perdit rapidement la notion de temps, à nouveau perdue dans ses pensées qui l'obsédaient depuis cette sortie dans la forêt sombre... Elle ne n'avait même pas remarqué la demoiselle juste assise en face d'elle. De plus, elles étaient dans la même classe. Ah Mai ! Irrécupérable !

Kyoko examina avec attention ce visage qui malgré tout lui semblait familier. Ces cheveux, ces yeux, tout ceci lui rapelait vagement un visage qu'elle avait du voir il n'y a pas si longtemps. Elle se plongea dans sa mémoires et ses méandres parfois en friche. Quelque seonde plus tard, la réponse s'imposa toute à elle. C'était une des jeunes filles de sa classe.
Pour faire bref, Kyoko lui avait d'office donner le titre de "collègue" de classe sans y préter grande attention. D'aprés ce qu'elle avait pu abserver, cette jeune fille était plutot froide au premier abord et devenait chaleureuse et confiante dés que l'on apprenait à la connaitre. Bien, enfin quelqu'un qui lui ressemblerait. Si kyoko se faisait cette remarque, c'était simplemnt parce qu'elle savait bien qu'ellle ne faisait pas partie de ces filles que l'on adule, et dont l'on copie les moindre pas... et faux pas d'ailleurs. C'était une solitaire, qui se contentait d'amis occasionel. Kyoko voyait ainsi se profiler à l'horizon une potentielle amitié.

A présent, Kyoko observa le comportement de la jeune fille. La tête logée entre ses mains, la jeune fille semblait soucieuse. Elle devait être en train de s'abandonner à ses pensées. Soudain, Kyoko remarqua que la jeune fille releva la tête. Durant un bref instand leurs regard se croisèrent. Puis elle reprirent chacune le chemin de leurs occupations. Qu'avait pu bien faire cette demoiselle ? Ses vètements étaient mouillés, elle avait certainement du être surprise par l'orage aussi. En parlant de pluie, Kyoko remarqua que cette dernière battait toujours férocement sur le vitres de la bibliothèque. Elle en avait pour un moment à rester ici. Elle écouta. Aucun bruit, quelque chuchotement, étant donner que le silence était de mise dans une bibliothèque. Elle revint à la jeune fille. Bon. Non pas qu'engager la conversation la dérangerait, d'autant que son livre n'était opas à la hauteur de ses esperence, mais faire le premier pas n'était pas dans ses habitude. Mais vu que sa voisine n'avait pas l'air de se soucier plus que ça de sa présence, elle lacha brusquement, d'un ton volontairement feutré et rassurant :

Qu'as tu bien pu faire pour être aussi préoccuper ?

Kyoko se posa alors une question cruciale? Après tout, cette jeune fille ne lui avait rien demander, alors elle pouvait se faire envoyer sur les roses. Mais comme se préoccuper de l'avis des autres n'était pas dans la nature de Kyoko, elle se décida à ajouter :

Moi c'est Kyoko oseki, et toi ?

Les préliminaires étient lancées.

Mai, toujours le regard dans le vide, fixait le sol, l'air vraiment préoccupée. Son don s'était à nouveau développé et elle ne savait pas si c'était un bon ou un très mauvais présage. Elle possédait désormais trois armes ; deux pistolets, une arc, et quatre drôles d'anneaux. L'apparition des deux premières avaient été presque douloureuse, car le soudain froid qui s'était emparé de son corps l'avait transporté dans un monde sinistre. Paradoxalement, les anneaux avait produit en elle une sensation de paix. La chaleur qui avait envahi son corps était douce et reposante. Tout ce que Mai ne s'autorisait pas à côtoyer. Pourquoi ça avait été différent, c'était la grande question qui la hantait.

Qu'as tu bien pu faire pour être aussi préoccuper ?

Une voix féminine s'était élevé de nulle part, ce qui fit immédiatement revenir la collégienne à la réalité. Mai releva doucement ses grands et magnifiques yeux bleu mauve pour les poser sur la demoiselle qui lui faisait face. Elle avait un visage superbe, vraiment impressionnant tant l'effet de perfection était perturbant. Mai-chan avait déjà croisé ce regard bleu et accrocheur auparavant. Pourtant, elle n'arrivait pas à mettre un nom dessus. Et c'est comme si la jeune fille qui lui faisait face avait lu dans ses pensées à ce moment-là, car elle ajouta à sa première phrase :

Moi c'est Kyoko oseki, et toi ?

Elle était vraiment du genre intrigante, cette Kyoko. Mais malgré ça, Mai ni avait jamais prêté aucune attention quelconque, comme à son grand habitude. Ceux qui l'intéressaient c'était les "élus", ceux qui étaient dans la Special Class A. Pourquoi ? Parce qu'ils savaient des choses que elle voulait savoir. Enfin, sur un plan plus général, la collégienne évitait tout contact avec les personnes fréquentant la même classe qu'elle pour une raison très évidente que seule elle connaissait, bien sûr.

Du peu qu'elle s'en souvienne, la première fois qu'elle avait vu Kyoko Oseki, Mai l'avait trouvé froide et hautaine, tout le contraire de sa voix mélodieuse qui venait de briser le lourd silence de ce lieu mystique.

En tout cas, il fallait qu'elle se change les idées... Alors pourquoi pas discuter avec cette demoiselle bien mystérieuse.

-Mai Kobayashi.

Répondit-elle sur un ton léger.

-Rien ne me préoccupe particulièrement. Je repensais juste à une après-midi que j'ai passé il n'y a pas longtemps.

Menti-t-elle à moitié, oui à moitié...

les yeux de l'autre jeune fille fixait désormais kyoko avec précision. Elle sembait scruter les traits de la Kyoko avec interet; Enfin, elle finit par laisser échapper quelques paroles.

-Mai Kobayashi

Le temps de latence qu'il y eu entre la présentation de Kyoko et la réponse de l'autre jeune fille comfirma à Kyoko que Mai était en intense réflexion. Mais ce qui avait d'abord interpellé Kyoko, c'était les grand yeux mauves de Mai. Pourtant, Kyoko en avait fixé des milliers yeux diffèrent à travers lesquels elle tentait de deviner les pensées les plus intimes de leurs propriétaires. Mais ces yeux là la clouait sur place; il semblait...impénétrable. Plutôt étrange...Bref.

Pour en revenir à la présentation de la jeune fille, Kyoko se souvenait désormais avec exactitude du genre de fille que Mai était. Elle se souvenait que mai evitait soigneusement les autres élèves de sa classe, mais en ignorait la raison.Elle savait que c'était une jeune fille assez ambitieuse, qui ne manquait pas une occasion de se rapprocher de cette fameuse classe si prestigieuse : les S.A. Pour tout avouer, Kyoko n'ont plus ne se désinterressai pas totalement de cette distinction accordée à certains élèves. Car ce qui l'avait possédait tout, ou presque ce que Kyoko désirait. Pouvoir, savoir et respect. Mais pour l'heure la question n'était pas là. Kyoko attendait avec impatience la réponse à sa secode interrogation. A quoi pensait ette jeune fille si perturbée ? la réponse ne se fit plus attendre longtemps.

-Rien ne me préoccupe particulièrement. Je repensais juste à une après-midi que j'ai passé il n'y a pas longtemps.

Et bien, la réponse n'était pas exactement cee à quoi kyoko s'attendait. mais il lui semblait avoir déteccter une sorte de vibration dans la voix de Mai. Peut être que cette dernière cherchait à éluder le sujet. Partant d'un point de vu relationnel, Kyoko décida de ne pas approfondir cette question. Après tout, voilà que ce présentait l'occasion de faire plus ample connaissance avec quelqu'un adoptant, à peu prés, le même point de vu. Désormais, Kyoko de vait mettre mai en confiance.

-Enchantée, mais il me semble t'avoir déjà vu; Nous sommes dans la même classe non ?

Voilà qui, certainement, conviendrait pour lancer la conversation. Encore faudrait-il que Mai soit receptive....or Kyoko en doutait encore un peu; mais elle avait eu la même crainte lors de ses première parole, crainte qui s'était avérée fausse. A quoi bon, elle n'avit rien à perdre ! Sauf peut être une amie future....

-Enchantée, mais il me semble t'avoir déjà vu; Nous sommes dans la même classe non ?

C'était évident, mais il fallait bien commencer par quelque chose, n'est-ce pas ? Mai fixait toujours son interlocutrice de ses yeux impénétrables. C'était pire qu'un château fort ! Rares étaient les personnes qui avaient réussi à la faire parler. Dans cette école, elle avait à proprement parler un seul ami, un vrai, Alios Kilinian. Ce garçon si particulier devait posséder une bonne dose de magie pour avoir réussit un tel exploit. Par cette amitié naissante, la collégienne était encore plus déterminer à éluder totalement le sujet qui accaparaient actuellement toutes ses pensées. Elle ferait de son mieux pour préserver ce qu'elle s'interdisait depuis maintenant sept longues années.

-Oui, sans doute...

Répondit-elle sur un ton plus que vague. A vrai dire, Mai connaissait sur le bout des doigts les personnes qui composaient sa classe actuelle. Au niveau des dons, elle avait réussi à trouver qui possédait quoi comme pouvoirs, enfin pour la plupart des gens. Kyoko n'en faisait pas partie et c'est bien ce qui intéressait principalement la collégienne lorsqu'elle discutait avec quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Le sujet viendrait sûrement sur le tapis, mais pas tout de suite.

-En fait, je ne viens pas souvent en cours... Personne le remarque vu que je suis assise au fond de la classe à côté de la fenêtre.

Ajouta-t-elle. Mai n'était pas vraiment appliquée dans son travail scolaire, quoique ses notes étaient plus qu'acceptables, voir même brillants dans les branches qu'elle affectionnait tout particulièrement. La plupart du temps, la jeune fille venait trainer à la bibliothèque, se baladait dans les jardins de l'école, et parfois elle allait faire un tour dans la fameuse forêt sombre de Takuetsu no Gakuen. Dans quel but ? Là était tout le mystère. Autrement, vu qu'elle jouait du violon, on pouvait la trouver à l'auditorium, mais aussi dans des lieux propices à son entrainement pour les arts martiaux qu'elle pratiquait quotidiennement et où elle profitait, par la même occasion, lorsqu'elle était seule, à dompter son pouvoir qui lui demandait énormément d'efforts.

Le silence était quelque peu retombé. Mai était peu bavarde. Si Kyoko tenait réellement à la connaître, qui sait ? peut-être que la demoiselle se dévoilerait davantage. Le fait que la collégienne ne parlait pas beaucoup venait de sa carapace qu'elle s'était forgée pour se protéger des émotions trop fortes. Pour la percer, il fallait avoir une bonne dose de persuasion et de patience. Le trop plein de sentiments faisaient peur à Mai qui n'avait plus l'habitude d'être submergée par tant de choses en même temps. Elle ne s'abandonnait jamais totalement, ni dans une relation, ni même au combat. La faute à qui à votre avis ?

-En fait, je ne viens pas souvent en cours... Personne le remarque vu que je suis assise au fond de la classe à côté de la fenêtre.

A ça y est, on venait de mettre le doight dessus. Une chose majeure différenciait Mai de Kyoko. le travail scolaire. Non pas que Kyoko aimait ça, mais elle considérait impossible de le négliger. Mais désormais, tout était claire. Voilà pourquoi Kyoko n'avait jamais eu de véritable conversation avec elle. Kyoko s'arrêta un instand à penser. Elle devait réfléchir. Qu'allait elle faire désormais ? Se resigner à laisser partir la jeune Mai ou continuer dans cette relation juste neuve? Ce fut la seconde option qui l'emporta. Le silence froid et crucial était désormais retomber.

-Ah, je vois. Mais il me semble que tu pratiques aussi les arts martiaux non ? Personnellement niveau sport, je me contente de la natation.

Et oui, il était vrai que Kyoko avait déjà croiser Mai dans les jardins, pendant qu'elle pratiquait ce sport ancestral. Mais depuis quelques instand, la bibliothècaire leurs adressant un regard plein de remontrances. En effet, c'était les seules à parler dans la bibliothèque et elles étaient en train d'aller à l'encontre de ce petit panneau sur lequel on pouvait lire "Silence". Ce m'être mal avec la bibliothécaire serait dommage, kyoko envisagea donc de faire par à Mai de ce sentiment de malaise.

-J'aurais bien continuer notre discussion, mais je crois que si les yeux de la bibliothécaire lançait des poignard nou serions déjà morte, de plus la pluie à césser, nous allons pouvoir reprendre nos occupation, mais sache que ta compagnie ne m'est pas désagréable.

Il paraissait evident à Kyoko qu'il fallait rester aimable et souriante, d'autant que c'était la vérité;

-Ah, je vois. Mais il me semble que tu pratiques aussi les arts martiaux non ? Personnellement niveau sport, je me contente de la natation.

Mai fut quelques peu étonnée que Kyoko sache ceci. Bon d'un autre côté, lorsqu'elle s'entrainait, la jeune fille ne voyait pas les gens qui pouvaient passer près d'elle.

La collégienne remarqua ensuite que la bibliothécaire leur lançait des regards menaçants qui voulaient tout dire. Le silence était une règle d'or dans ce lieu fréquenté principalement par les étudiants assidus.

-J'aurais bien continuer notre discussion, mais je crois que si les yeux de la bibliothécaire lançait des poignards nous serions déjà morte, de plus la pluie à cesser, nous allons pouvoir reprendre nos occupation, mais sache que ta compagnie ne m'est pas désagréable.

Mai ne laissa rien paraître de la soudaine surprise qui fut provoquée par la déclaration de son interlocutrice. A part Alios, personne ne lui avait parlé comme ça avec franchise.

-Peut-être, mais ça se voit que tu ne me connais pas...

Rétorqua-t-elle avec sa froideur habituelle. Dès que quelqu'un s'intéressait trop à elle, la jeune fille réintégrait automatiquement sa carapace de glace. C'était ainsi qu'elle évitait de s'attacher aux autres, malgré le fait que la collégienne souhaitait vraiment faire la connaissance de Kyoko qui l'intriguait énormément. Mais son envie de ne pas souffrir était plus forte... La demoiselle avait déjà franchit les limites qu'elle s'était imposée une nuit sur le toit du collège... Et pourtant...

-Ca t'arrive de te balader dans le parc ?

-Peut-être, mais ça se voit que tu ne me connais pas...

Une fois de plus, Mai avait réintégrer cette carapace qu'elle portait avant sa rencontre avec Kyoko. Cette dernière si était attendu. Rien d'étonnant à cela. Kyoko ne comptait pas insister. Elle n'allait tout de même pas ramper au sol pour que Mai daigne faire connaissance avec elle ! Non, vraiment, ce serait parfaitement contraire à ses principes. Malgré tout, Kyoko sentait que l'atmosphère se chargeait en pression. Damne, nous sommes fait ! Devait elle réagir ou atendre sagement que son interlocutrice comprenne que Kyoko n'était pas du genre à tenir compte de cette réplique ? La question ne se posa pas longtemp car mai renchéri aussi tot sur un ton qui s'étai adoucit :

-Ca t'arrive de te balader dans le parc ?

Quelle ne fut pas la surprise de Kyoko. Mai l'avait entrainée sur un tout autres sujet de conversation.

-Oui, assez souvent même. Je suis d'un naturel assez solitaire.

Sous entendu : "tu devrais presque te réjouir que je m'intéresse à toi " . Kyoko ne chercha alors plus a intervenir. Elle allait laisser filer les choses selon leur cours. Elle jeta un coup d'oeil à sa montre . Mon dieu ce que le temps pâsse vite lorsque l'on est en bonne (ou mauvaise) compagnie. Elle allait devoir partir. Et laisser ce sanctuaire des livres comme elle l'avait trouver.

[HRP : On cloture maintenant ou pas ?]

-Oui, assez souvent même. Je suis d'un naturel assez solitaire.

Fut la réponse de Kyoko à la question peu intéressante de Mai. La collégienne remarqua que son interlocutrice regardait souvent sa montre signe qu'elle voulait sans doute quitter les lieux le plus vite possible, apparemment. Mai en fut presque... comment dire, vexée. Pour une fois qu'elle "s'intéressait" à quelqu'un d'autre qu'aux SA. Tant pis pour elle... c'était ce qu'avait traversé l'esprit de la jeune fille. Elle n'avait même songé que Kyoko pourrait réellement avoir un rendez-vous ou quelque chose d'important à faire, mais ça bien sûr elle s'enfichait pas mal.

-Ah.

Sous entendu : "Je t'ai tendu une perche, tu n'as pas voulu la saisir, tans pis pour toi c'est irrévocable...". Quelques secondes s'écoulèrent. Mai décida alors qu'elle en avait assez et se leva donc d'un bond.

-Bon je file.

Déclara-t-elle tout simplement en s'étirant.

-Peut-être qu'on se verra prochainement en cours.

*Si je viens...*

Elle tourna alors les talons et fit quelques pas avant de s'arrêter brusquement. Mai tourna légèrement la tête.

-Ou autre part...

Prononça-t-elle sur un ton énigmatique avant de repartir en direction de la porte.

Cette rencontre avec Kyoko était inhabituelle et c'était surtout inhabituelle pour Mai de parler à quelqu'un qu'elle ne connaissait pas ou du moins juste de vue. La vie de la collégienne était pleine de buts à atteindre et tout ce qui ne concernait pas ces buts elle n'y jetait pas le moindre coup d'oeil. Etrange, c'est ce qu'elle était aux yeux des autres, mais ça elle s'enfichait. Les autres ne la comprenait pas de toute manière, en tout cas c'est ce qu'elle se disait...

HJ : contente d'avoir RP avec toi ^^ et désolée pour le retard, j'ai des soucis d'ordi. A une prochaine ?!

La réponse de Kyoko sembla plaire à Mai. Cette dernière sembla la considérée avec beaucoup d’attention. Kyoko en profita pour jeter un oeil à sa montre, qu’elle se serait faites grêffer au poigner si elle avait pu. L’heure était pour Kyoko bien plus qu’une simple évolution de l’heure dont l’on prend connaissance de temps en temps. C’était immuable et rythmait nos journées. Mais cette fois ci, Kyoko savait que malgré elle, ce n’était pas pour rien qu’elle regardai sa montre. Son inconscient lui dictait de prendre congé. Mai saisit ce regard et parut le ressentir comme une offense. D’ailleurs elle finit par répondre à Kyoko avec un “Ah” lourd de reproches.
Une fois de plus, le silence arriva. Toujours pareil. Lourd, mystérieux, interrogateur. Peut être Kyoko n’aurait-elle pas du préciser à mai son caractère solitaire, associable, bien qu’elle ai aujourd’hui fait preuve d’une grande ouverture d’esprit, contrairement aux autres fois ou elle se bornait à ses connaissance de longue date. Au bout de la table, Mai semblait s’impatienter. Elle se leva d’un bon, visiblement décider à partir.

-Bon je file, peut-être qu'on se verra prochainement en cours...

Voilà un réponse qui satisfaisait Kyoko. Mai ne la reniait pas entièrement. Déjà, Kyoko emboittait le pas de Mai vers la sortie. Mais cette drnière finie par se retourner en ajoutait le ton chargé de mystère :

-Ou autre part....

Kyoko avait cesser d’avancer. Etait ce une invitation ? Aller savoir.
Cette fois ci elle gagna la sortie, jeta un regard à la bibliothèque et aux livres témoins de cette histoire puis poussa la lourde porte en bois, mettant le nez dehors.

“Advienne que pourra”

Hrp : Moi aussi ça ma fait plaisir Mai. Et comme tu as dit, à un prochaine fois !