Takuetsu no gakuen
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Takuetsu no gakuen


 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Tenue correcte exigée [libre, motivés]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Auteur Message
Yuka Kunimoto
Classe E/ SA ★
Classe E/ SA ★
Yuka Kunimoto

Féminin
Nombre de messages : 2130
Age : 31
Localisation : à tes pieds, mais ne rêve pas j'ai simplement trébuché...
Date d'inscription : 16/12/2008

Feuille de personnage
Don: manipulation de l'électricité.
Chambre: 32 (F)
Côté coeur <3: en cours d'opération. A manipuler avec précautions...

Tenue correcte exigée [libre, motivés] Vide
MessageSujet: Tenue correcte exigée [libre, motivés] Tenue correcte exigée [libre, motivés] EmptyMer 16 Sep - 21:59

[note hrp: avant de poster ici et de répondre présent, veuillez vous assurer que vous pourrez RP assez rapidement car, étant nombreux, le rp risque d'aller assez doucement de base...pas la peine d'en rajouter.
Aucun ordre de post n'est défini. Megumi poste simplement après moi, puis vous êtes libre.]


    L’eau conduit l’électricité, mais, si tu mets du vin dedans, elle a plus le droit de conduire.

    Vendredi 16 mai à l’académie de Takuetsu No Gakuen.
    Un vendredi en apparence en tous points identiques aux autres vendredi de ce même mois. Les arbres bourgeonnaient, les oiseaux becquetaient, les élèves se lassaient déjà des cours et rêvassaient du week-end à venir. Pourtant, en ce bel après-midi, certain lycéens avaient déjà une idée bien précise de comment ils occuperaient ces deux jours à venir, voir pour les plus ambitieux, leur soirée.

    C’était notamment le cas pour deux jeunes filles de la classe E qui, plus ou moins discrètement, profitaient des dernières minutes du cours pour mettre au point les détails d’une fête apparemment bien plus select qu’on aurait pu le penser. Des bribes de conversation, murmurées si doucement que peu de monde pouvait se venter de les avoir entendues, rapportaient régulièrement au dieu du vent les mots « robe », « boisson », et « musique » mais, le reste demeurait un mystère des plus complets.

    Spoiler:
    Lorsque l’horloge sonna la délivrance du cours, les deux adolescentes s’empressèrent de ranger leurs affaires afin de quitter la salle à une vitesse fulgurante, direction, le grenier. Leur deux sacs volèrent sans bruit près du mur du fond alors que chacune avait déjà saisit une feuille aussi lisse que du papier photo. Seule, aucune des deux images ne correspondait à quelque chose d’identifiable, ressemblant plutôt à un pêle-mêle de couleurs sombres sur fond nuit. Cependant, fixée à sa place près des autres, un œil averti s’apercevait que la multitude de papiers glacés formaient au final une jolie tour Effel qui décorait ainsi le mur en face du rideau du fond.

    Celui-ci avait été retiré, découvrant un sofa moelleux de couleur rouge pouvant accueillir trois personnes de constitution moyenne. Non loin de lui avait été placé une table recouverte d’une toile entièrement noire. Ce support ne servirait pas de buffet ou de table de pic-nic pour la soirée qui aurait lieu quelques heures plus tard, mais, de soutient à un matériel de DJ très performant que Megumi avait réussit à obtenir en tant que tour du conseil.
    Yuka n’avait pas cherché plus loin, bien trop contente d’avoir à disposition pareille sono et s’était contentée de couvrir de quelques pétales de roses rouges le sombre mobilier avant de jeter ce qu’il restait aux quatre coins de la pièce, ajoutant une touche de couleur à une salle assez sombre en soit car, recouverte d’une sorte de velours sombre sur lequel d’infime petits trous donnaient l’impression d’une nuit étoilée. En réalité, la luminosité de ceux-ci étaient simplement du au bois visible sous le velour.

    Si une zone pour danser avait été dégagée, le coin pour grignoter n’existait pas réellement. A l’inverse, dans divers endroits stratégiques, les deux jeunes filles avaient positionné de petits supports sur lesquels pouvaient tenir un à deux plats sur des plateaux de couleur argent. Pour ce qui était des boissons, il avait été décidé d’un commun accord qu’un seul mini-frigo suffirait. Quelques photos prêtées directement par Megumi y avaient été affichées, permettant, malgré le fait qu’il soit dans un petit coin, que sa couleur ne soit pas son unique habit, contrairement à ce pauvre écran noir installé près de la porte qui demeurait très sobre, attendant probablement son heure. Etait-il déjà présent avant que les lycéennes ne décident de préparer la salle ou bien l’avait-elle apporter le matin même ?
    Le mystère demeurait entier.
    Tout comme leurs réels intentions.
    Spoiler:

    Le bruit courait que Yuka Kunimoto en avait assez des fêtes simples où la soirée se partageait entre boire et danser, pourtant, elle n’avait pas hésité une seule minute à organiser une sorte de soirée afin de dévergonder un peu son amie Megumi qu’elle jugeait bien trop réservée. « Tenue correcte exigée », voici la seule information qu’elles avaient bien voulu communiquer lorsqu’on lui avait posé des questions à ce propos.

    D’ailleurs, en parlant de tenues, l’une comme l’autre avait fini par se décider à redescendre afin d’enfiler la leur, se séparant donc par la même occasion, bien que chacune connaissait déjà le style de l’autre pour avoir été faire les boutiques ensembles.

    Spoiler:

    Depuis le grenier, la Kunimoto ne mit pas longtemps à regagner sa chambre. Elle avait eu bien du mal à trouver une robe correspondant au thème « chic » de la soirée qui demeurait pourtant dans son style vestimentaire, mais, à force de tumultueuses recherches de magasin en magasin, la jeune fille avait fini par se décider pour une tenue plus simple qui l’attendait bien sagement sur un cintre dans son placard.

    Ne se posant pas de question, Yuka ôta rapidement ses affaires de classe et saisit le morceau de tissu noir doux comme du velours au toucher. Ses ongles parcourent rapidement le haut de la robe où une fine dentelle blanche avait été fixée, quasi identique à celle posée sur le bas du jupon, avant que, d’un geste, la robe n’épouse les formes de son corps. L’adolescente replaça le corsage de la robe correctement et entreprit de renouer le ruban noir à cœur blanc sur son épaule. Sur sa peau blanche, les deux fins rubans qui maintenant le haut de sa robe autour de son cou contrastait un peu plus que sur une peau qui se serait voulu d’origine purement européenne. La nature de métisse japonaise et européenne de la SA s’en retrouvait simplement accentuée de manière nouvelle. Pourtant, en soit, cela n’était pas vraiment moche. Juste, différent.

    Spoiler:

    Yuka se dirigea ensuite vers la glace dans sa salle de bain. Sa main droite glissa le long de ses mèches blondes indisciplinées alors qu’en réponse, sa bouche exprima une petite moue. Il allait falloir les attacher si elle voulait respecter au maximum la thématique, et, cela ne lui plaisait qu’à moitié. Malgré tout, résignée, ses doigts se crispèrent sur la brosse à embouts synthétiques près d’elle. De manière énergique, cette dernière parcourue la longue chevelure cendrée jusqu’à la lisser au maximum malgré les ondulations naturelles qui la parcouraient, puis, la lycéenne regroupa toute cette masse de cheveux dans sa main afin de les attacher en une queue de cheval haute qu’elle boucla en un petit quart d’heure. Pour parfaire la coiffure, l’une des bouclettes se retrouva écartée de ses congénères afin de camoufler une partie de son œil gauche.

    La Kunimoto s’avança jusqu’à ce que son nez touche la glace, hésitante encore une fois. Jamais elle ne se maquillait, question d’habitude. Cependant, les habitudes étaient faites pour être changées, et, l’occasion s’y prêtait. Alors, pourquoi ne pas tenter juste pour ce soir ?
    Se décidant à fouiller afin de trouver son bonheur, la blondinette se mit à déranger la plupart des placards de la salle de bain, incapable de se souvenir d’où elle avait pu ranger sa trousse à maquillage…c’était dire si elle l’utilisait souvent ! Quelques boites, dont elle ne connaissait que vaguement le contenu, tombèrent encore avant qu’enfin, ses genoux ne se cognent contre une petite trousse bleu pastel. En l’ouvrant, Yuka pu découvrir l’eye-liner qu’elle recherchait ainsi qu’un phare à paupières nacre qu’elle appliqua instantanément. Elle ouvrit ensuite le tube d’eye-liner et tenta de faire de même. Mais, juste au moment où la pointe allait rencontrer la peau, un cri strident d’oiseau se fit entendre au loin et une immense marque noire stria sa joue à la place.

    « Et zut ! » ne put-elle s’empêcher de soupirer alors qu’elle ouvrait déjà le robinet d’eau pour effacer la jolie marque de guerre.

    Peut-être était-ce une mauvaise idée après tout…Le « make up » n’était pas fait pour elle, mieux valait-il ne pas forcer les choses et se résigner tout simplement. Pourtant, ce n’était pas le genre de Yuka. Le surligneur ne voulait pas d’elle ? Soit, le crayon noir n’aurait pas le choix lui ! Ce fut ainsi qu’en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « ma grand-mère fait du vélo mieu que la tienne donc gare à toi si tu m’embêtes », les deux iris noisettes qui égayaient son visage avaient été légèrement noircit, augmentant l’intensité de son regard par un jeu de lumière souhaité, mais, l’assombrissant mystérieusement par la même occasion. Une légère touche de gloss vint rendre plus brillante ses lèvres. Et, elle se jugea assez badigeonnée comme cela.

    Une Yuka d’un genre différent sortie alors de la salle de bain, contraste intéressant entre la douceur de velours et le sombre du mystère. L’enfance ne se retrouvait que dans le lointain de ses traits, l’âge adulte ne s’exprimait pas encore entièrement. Alors, comment la qualifier ? De simple adolescente ? Pourquoi toujours se restreindre à ce terme sous lequel les adultes se cachaient ?

    Peut-être parce que de toutes manières, elle n’avait plus le temps d’y penser. Pas plus qu’elle ne pouvait grappiller du temps pour demander à son miroir comme toute belle princesse qui se respectait si elle serait la plus belle ce soir pour aller danser. Mais, cela n’avait pas beaucoup d’importance puisqu’elle n’avait jamais été une princesse. Alors, reclaquer la porte de sa chambre une seconde fois en moins d’une heure ne lui faisait ni chaud ni froid, seule la perspective de la soirée future comptait.

    Spoiler:

    La forme vêtue de noire ne tarda donc pas à retrouver son amie à l’étage au-dessus alors que celle-ci terminait tout juste de disposer les petits plats dans les grands. L’heure fatidique ne tarderait plus à sonner. Il fallait dès maintenant que tout soit parfait. Mine de rien, la Kunimoto brancha la musique afin que celle-ci guide les invités.

    Qui étaient-ils ? Pour la plupart des lycéens triés sur le volet pour une fête réussie. Tout du moins, c’était ce qui avait été initialement convenue. Cependant, personne ne pouvait jamais réellement prévoir l’évolution d’une soirée. Simple parlotte ennuyeuse entre amis ou gros squatte alcoolisé qui pouvait dériver à tout moment ? La tendance ne s’exprimerait que bien plus tard dans la soirée…si elles ne se faisaient pas attraper d’ici là. Après tout, cette petite fête, sans être franchement illégale, ne faisait pas non plus vraiment partie des actions pédagogiques conseillées à Takuetsu No Gakuen, même dans le but, purement désintéressé, de faciliter l’intégration d’un nouvel élève.

    En attendant les problèmes, Yuka avait entrepris de servir de « videur » et c’était donc postée juste à l’entrée du grenier pour le premier accueil. « Ne rentrerait que les personnes bien habillées », avait-elle dit comme seule condition, prétexte?, de sa présence.
    Bien vague et pourtant si clair, cette petite phrase donnait le ton de la soirée. Robes, strass, paillettes, glamour, original, chic, doux, fashon, la tendance pouvait varier d’une personne à l’autre. Tout ce qui l’intéressait était d’étonner et de rendre cette soirée inoubliable, ou du moins, jusqu’à la prochaine. D’une pensée commune, leur simple « strass et paillettes » avait fini par dériver vers « soirée Européenne chic ». Restait à savoir comment ils passaient leur nuit sur l’autre continent…

    Des bruits de pas mirent fin à toutes ces interrogations inutiles et, la blondinette aux yeux sombres se redressa, telle une poupée désarticulée à laquelle un superbe sourire avenant mais diaboliquement faux avait été ajouté. Accueillir relevait de la politesse, savoir accueillir était un art.

    « Bonsoir. » débuta-elle simplement, à un détail près, la formule avait été dite en français, (langue qu’elle n’avait jamais apprise soit dit en passant et donc qu’elle ne savait pas parler puisque savoir dire un mot ne comptait pas), annonçant, sans accent particulier, la couleur de la soirée.

    Une idée lui traversa alors l’esprit en repensant à Megumi derrière elle et, sans pré-avis, reprenant au passage sa langue natale, Yuka reprit d’un ton plus solennel mais toujours avec ce timbre de voix chaud assurant le côté mystérieux de ces mots :

    « Veuillez me suivre, une belle jeune fille s’occupera de vous dans un instant. »

    Le belle était probablement en trop, faisant vaguement penser à un club d’hôtes ou à un restaurant très porté sur le bien être de sa clientèle, malgré tout, rien de démontait l’air calme de la serveuse qui ouvrait la porte vers la salle où elle laissa le premier « client » pénétrer seul. Ce dernier ne tarderait pas à trouver Megumi alors à quoi bon lui tenir la main comme un enfant jusqu’au lieu exact du rendez-vous ?

    Le second invité arrivant déjà, l’hôtesse électrique doucereuse n’avait pas tardé à regagner sa place avant même que le moindre nouveau geste de la part de son interlocuteur puisse aboutir. Entre coup de vent mystérieux, bouffée d’air frais revigorante et enfant naïve et enjouée, que pouvait bien encore réserver cette impétueuse jeune fille que ses plus proches connaissances dénommaient « Yuka » ? Elle-même ne le savait pas à vrai dire….
Revenir en haut Aller en bas
Megumi Matsukaze
Classe E Tour de l'échiquier
Classe E Tour de l'échiquier ★
Megumi Matsukaze

Féminin
Nombre de messages : 1687
Age : 29
Localisation : In Cookie-Sugar's Country *O*
Emploi/loisirs : Dormir x.x
Humeur : Fondue De Chocolat ~~&amp;quot;
Date d'inscription : 19/12/2008

Feuille de personnage
Don: Télékinésie
Chambre: 11 [F]
Côté coeur <3: Emietté, Broyé, Détruit T^T'

Tenue correcte exigée [libre, motivés] Vide
MessageSujet: Re: Tenue correcte exigée [libre, motivés] Tenue correcte exigée [libre, motivés] EmptyDim 20 Sep - 11:38

  • Je post, mais c'est pas fameux, je me rattraperai plus tard x')

    Le temps passe vite…très vite. Il y a encore quelques semaines à peine au court d’un échange Keitai anodin, deux lycéennes se parlaient des cours, de leurs amours, bref de tout ce qui pouvaient leur passer par la tête, et de belotte en belotte, une idée germa dans leurs esprits, et c’est un peu à cause de cela, qu’elles se retrouvaient aujourd’hui au grenier à faire une et mille préparation. Megumi, ayant en charge elle aussi une partie de la fête, avait utilisé ses relations et son rang de tour au sein du conseil, pour avoir un matériel de DJ très performant, et accessoirement le DJ qi allait avec. Qu’est-ce qu’elle en était fière ! Parce que ça n’avait pas été si facile que ça, et bon, elle aimait se rendre serviable.

    Il faut dire que la jeune lycéenne avait attendue impatiemment toute la journée cette dite soirée, d’autant plus que les jeunes filles étant dans la même classe, avait eu le temps de paufiner le tout en cours. La fête, bien qu’aux allures très privée et sélective, était plus ou moins réservée au cercle fermée des amis et connaissances de Yuka et Megumi, bien que la majorité de ceux-ci soit au niveau de lycéens, certains collégiens pouvaient passer entre l’émail du filet, et bien que les invitations ont été donné à l’avance, on ne sait jamais ce qui peut arriver par la suite.

    La SA était partie se changer, alors que Meg’ restait encore au grenier, pour finir le tout, grande perfectionniste, elle ne quitterait celui-ci qu’une fois tout terminé. Chantonnant un petit air calme mais pourtant rythme, la jeune fille s’adonnait à ses dernières tâches, tout en dansant un peu, à croire qu’elle était impatiente de se lancer sur la piste de dance, même si ce n’était pas du tout le cas. Dernière vérification, la jeune fille refit le tour de la salle, avant de se rendre compte que tout était potable – pour ne pas dire parfait – et prit enfin la peine d’aller se changer.

    Descendant rapidement les marches, elle se retrouva en une fraction de minute dans sa chambre, où ses vêtements, ce matin avait préalablement été préparé. Lors de la mini séance shopping avec Yuk’, elle n’avait rien trouvé d’assez chic, ou du moins quelques choses qui lui plaisaient. Heureusement dans ces affaires, elle avait trouvé une magnifique robe qui faisait largement l’affaire. Une courte robe en dentelle, de couleur bleu marine, limite bleu nuit, qui lui arrivé net juste au dessus des genoux. Le bas étant brodé de deux bandes de dentelles, et sur l’une des fines bretelles, avait été cousue une rose. Un modèle qui garde sa simplicité, mais ne perd pas pour autant son charme. Une fois habillé, elle se contenta d’enfiler sa paire de chaussure haute, puis se dirigea vers les douches pour se coiffer.

    Spoiler:

    Ayant depuis peu adopté une coupe plutôt courte, elle ne prit juste la peine de se mettre une rose inodore noir dans les cheveux, puis sortit. Elle avait essayé d’être plus ou moins rapide, puis remonta en cavalant les escaliers, en direction du grenier. Du haut on pouvait observer son joli minois, que la jeune fille avait à peine maquillé. Un rapide coup de crayon, et le tour était joué, la jeune fille préférait de loin, comme beaucoup surement rester au naturel.

    L’heure avançait, et le premier invité allait bientôt arrivé. Megumi d’un naturel timide, se postait derrière Yuka, tel un bébé faon s’abritant derrière sa mère pour échapper au danger. Bien qu’elle avait connaître a peu-prêt tout les invités, les voir tous en au même moment, l’angoissait un peu. La SA, elle avait l’air d’être plutôt à l’aise, alors que celle-ci s’avançait, Meg’ restait derrière elle, suivant ses pas comme si c’était les siens. Avant que celui-ci ne puisse entrer, la lycéenne retourna à l’intérieur de la salle, mais cette fois-ci non pas parce qu’elle avait peur, mais plutôt parce que la cohérence voudrait que chacune d’elle soit dans une salle différente pour l’instant, le temps d’accueillir ceux-ci.

    Alors que la porte s’ouvrit, Meg’ eût un léger sursaut, avant de se retourner pour pourvoir voir l’invité, puis dit d’un ton très calme, mais néanmoins enjouée.


    « Bievenue ! »


Dernière édition par Megumi Matsukaze le Jeu 1 Oct - 8:45, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Meilin Hatô
Classe F ☆ ☆
Classe F ☆ ☆
Meilin Hatô

Féminin
Nombre de messages : 112
Age : 28
Localisation : In his arms...
Emploi/loisirs : ...
Humeur : Bad Girl :p
Date d'inscription : 27/05/2009

Feuille de personnage
Don: Contrôle des colombes
Chambre: 29 with Sumire ^^
Côté coeur <3: Korea x3

Tenue correcte exigée [libre, motivés] Vide
MessageSujet: Re: Tenue correcte exigée [libre, motivés] Tenue correcte exigée [libre, motivés] EmptyMer 30 Sep - 23:19

Cela faisait une semaine, et oui une semaine que Meilin ne cessait de reluquer ce message que Megumi lui avait envoyer.
Même si elle savait qu'elle était officiellement invitée, elle n'arrivait toujours pas à le croire. Pourquoi elle et pas quelqu'un d'autre ?
Elle appréhendait cette soirée comme elle appréhendait la fin du monde car il y aurait sûrement parmi les invités, une quantité pas possible de S.A, elle était même sûre qu'il n'y aurait que ça !

Mais elle avait déjà envoyée une réponse positive à Megumi, disant qu'elle serait belle et bien présente, mais aussi qu'elle illuminerait cette soirée. Il est sûr qu'après avoir dis cela, se défiler ne serait pas chose facile pour la demoiselle. La seule chose qui arrivait encore à lui rendre le sourire, était que parmi la quantité infinie de snobs présents à cette fête, il y aurait peut-être Sumire, certainement Alexandre et sûrement Atsushi, sans quoi cette fête n'aurait aucun sens.

Il ne restait plus que quelques heures à Meilin pour se préparer et malheureusement, il semblerait que cette tâche ne soit pas aussi facile qu'elle l'avait espérer puisque strass et paillettes n'encombrait pas son armoire. Il lui fallait donc utiliser le peu de temps qui lui restait pour dévaliser les diverses boutiques du centre-ville à l'aide de son argent de poche.

14:00

C'est dans un magasin contenant une enseigne plutôt mignonne que Meilin commença ses courses express. Au rayon "jupes et robes", Meilin trouva plusieurs articles susceptibles de lui aller, mais c'était soit trop vulgaire soit trop nunuche alors... Elle se dirigea ensuite vers le rayon "chaussures" où elle vit plusieurs paires de chaussures ravissantes, mais cette fois-là encore elle n'avait pas trouver ce dont elle avait besoin. Meilin sortit alors du magasin et continua de parcourir les allées du centre-ville à la recherche de LA perle rare qui lui permettrait de tenir tête pour une fois aux S.A. Mais c'est une demi-heure plus tard, devant un magasin du nom de " Mary-Magdalene " que Meilin compris " qu'illuminer " ne signifiait pas forcément " être aussi brillante qu'une ampoule " mais que ça pouvait aussi signifier " être aussi chic et carrée qu'une première dame ".

À peine fit-elle un pas à l'intérieur du somptueux magasin, qu'elle fût accueilli par une vendeuse -elle même habiller par les modèles exposés en vitrine- qui l'invita à se diriger vers un rayon au-dessus duquel il y avait écrit " new collection ". Dans ce rayon se trouvaient divers articles semblant datées du XVIIème siècle mais auxquels on aurait apportés un coup de jeune. Meilin se dirigea vers l'un d'entre eux qui était absolument à couper le souffle et demanda à l'essayer. En ressortant de la cabine Meilin ne pût se reconnaître tellement cette robe la faisait mature et responsable -ce qu'elle était seulement lors des examens scolaires- . Charmée par sa transformation, Meilin décida d'acheter plusieurs articles de la nouvelle collection, et évidemment son argent de poche n'y résista pas. Ses poches étant vides, Meilin ne pût acheter une nouvelle paire de chaussures, et se décida à rentrer au dortoir.

Après sa virée shopping à moitié réussie, Meilin déposa ses paquets sur son lit et partit prendre une douche.
Sa douche enfin prise, Meilin sortit de la salle de bains et repartit en direction de son lit pour choisir la tenue qu'elle allait porter ce soir. Plusieurs tenues toutes aussi différentes les unes que les autres étaient à sa disposition, robe fleurie ou dentelé, sans manches ou avec manches, à col ou à bretelles, noir ou rose, elles étaient toutes magnifiques. Mais une seule reproduisait l'effet " mature et responsable " que produisait la robe du magasin.
Elle possédait une chemise blanche munit d'un noeud de la même couleur surplomber d'une robe d'un noire austère contenant des poches brodées et munis elles aussi de noeuds possédant la même couleur. Pour accompagner cela, Meilin choisit une paire d'escarpins noirs plissés contenant elle aussi un noeud mais cette fois sur le côté.

Sa tenue choisie Meilin partit se vêtir. Une fois habiller, elle se dirigea vers sa coiffeuse afin de choisir sa coiffure et son maquillage. Afin de ne pas trop se mettre en retard, elle choisit simplement d'onduler ses longs cheveux noirs et de ne s'appliquer qu'un peu de mascara et de crayon. Une fois préparée, Meilin se mit les boucles d'oreilles camélia de chez Chanel qu'elle avait reçu de son père pour son admission à Takuetsu, prit un petit sac noir et un paquet entourer de fil dorée qu'elle avait fait faire exprès pour l'occasion afin de l'offrir à Megumi pour l'a remercier de l'avoir inviter et se précipita au dehors de la chambre. Sur la porte de celle-ci, elle avait laisser un mot à Sumire qui lui disait qu'elle était inviter à une fête et qu'elle essaierai de rentrer le plus vite possible, une bise parcourait ce mot aussi vite qu'elle parcourait les couloirs.

Spoiler:
Spoiler:
Spoiler:

Chausser de ses escarpins Meilin arpenta les pentes escarpées de l'escalier conduisant au grenier. Arrivée devant la porte, Meilin sentit un léger frisson la parcourir et hésita à deux fois avant de tourner la poignée de la porte.
Une fois à l'intérieur du grenier, Meilin ne pût le reconnaître et avant même qu'elle n'est le temps de dire " oups ! ", Yuka apparût devant elle et l'accueillit. Yuka, il ne manquait plus que Yuka ! Pourquoi fallait-il que ce soit-elle qui vienne l'accueillir ?! Si Meilin restait 2 secondes de plus en face d'elle, elle allait détaler aussi vite qu'un cheval, alors elle baissa simplement la tête en guise de "bonjour" et partit dans le fond de la salle où se trouvait Megumi. Meilin arriva devant elle, et fit une révérence afin de la saluer.

Meilin tendit à Megumi le paquet lui étant destiné et lui dit:

« Tu m'impressionne Megumi, tu es ravissante. Tiens, pour te remercier de m'avoir inviter à votre fête " ultra-sélect "... c'est un assortiment de différents croquants.
Régale-toi ! »


Dernière édition par Meilin Hatô le Ven 9 Oct - 23:34, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Hikari Saname
Classe E ☆ ☆
Classe E ☆ ☆
Hikari Saname

Féminin
Nombre de messages : 607
Age : 39
Localisation : In this wonderful world <3
Emploi/loisirs : Collégienne, flooder, manger du chocolat, RP, dessiner, les animes, les mangas, lire, dormir, rêver
Humeur : Hetaliaaaaaaaa! United Kingdom... Arthur... I love you ♥ America I loooooove you too! Spain ! Prussia ! I love all of them *O*
Date d'inscription : 09/02/2009

Feuille de personnage
Don: Peut faire apparaître des objets par la pensée en échange de son énergie vitale (Wah! La classe *w* /SBAF/)
Chambre: 16F
Côté coeur <3: Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip... Dead x_x /SBAF/

Tenue correcte exigée [libre, motivés] Vide
MessageSujet: Re: Tenue correcte exigée [libre, motivés] Tenue correcte exigée [libre, motivés] EmptyDim 4 Oct - 2:57

Bip… Bip… Biiiiiip… Une sonnerie de keitai, la sonnerie de son keitai. Une main blanche, petite si fine et maigre qu’on aurait pu la qualifier de squelettique si elle l’était légèrement plus. Cependant, d’un geste calme et minutieux, elle s’empara de l’appareil et avec un geste délicat l’apporta devant son visage. Ses doigts frôlèrent quelques touches à une vitesse fulgurante. Quelques secondes plus tard, une mine légèrement soucieuse se peignit sur son visage. Le message n’était autre qu’une invitation de… Yuka Kunimoto. Cette S.A. ne la laissait pas indifférente mais d’un autre côté les fêtes ne l’intéressaient pas. Cependant cette demande l’intriguait. Son œil bleu vif parcouru de nouveau l’écran de l’objet, relire était la meilleure chose pour prendre une décision. Un clignement de paupière, puis ses doigts se remirent en action : tapant à la vitesse d’une pro les quelques mots qu’elle allait envoyer comme réponse. A la dernière touche, une hésitation se fit sentir, avait-elle vraiment pris la bonne décision ? Et puis, pourquoi pas ? Après tout ça allait peut-être être amusant… qui sait ? Touche OK, c’était envoyé. Le précieux keitai quasi neuf retourna à l’abri dans son sac. La princesse du nom de Hikari Saname se leva de sa chaise de cours. Un pervers de première aurait pu remarquer que son lever rapide avait découvert sa sublime culotte blanche à points noirs. Mais aussitôt soulevée, sa jupe d’écolière retomba puis disparu soudain au coin d’un mur avec la jeune fille qui avait quitté la salle de classe d’un pas rapide.

La jeune demoiselle, les cours finis, retourna dans sa chambre. Cette chambre qui n’était pas entièrement la sienne vu qu’elle la partageait en colocation. Cependant, c’était l’un des seuls endroits où elle n’avait pas cette étrange impression d’être constamment surveillée, épiée… en danger : pouvant se faire décapiter au tournant du moindre couloir. Elle voyait déjà son sang tacher le carrelage blanc des couloirs de l’école. Tout le monde semblait porter un masque. Tout s’était teint de rouge. Elle le sentait, elle n’en avait plus longtemps à vivre… Atteindrait-elle seulement la trentaine ? Elle avait peur que cette mort perfide vienne la chercher, sa grande faux à la main coupant le frêle fil de sa vie. Une larme brillante comme un diamant roula le long de sa joue tendit que la petite poupée se laissa tomber sur son lit, sa main sur son front. Un rebond, deux rebonds puis une pause immobile comme morte. Seul ses battements de paupières réguliers et sa poitrine permettait de voir qu’elle ne s’était pas transformée en un cadavre en putréfaction. D’un geste lent, ses bras s’emparèrent du polochon sous sa tête et le serrèrent contre son corps. Sa tête reposa dans cette matière moelleuse et duveteuse. Son souhait : tout oublier.

Deux heures passèrent, elle s’était endormie, la princesse au cœur de glace était bien plus mignonne ainsi. Un peu de bave perlait au coin de ses lèvres, son visage s’était détendu en une expression de sérénité, de calme et de paix intérieure absolue. Ses yeux se rouvrirent lentement, l’un était bleu l’autre plus terne, elle était encore incapable de voir de cet œil cependant ses cicatrices avaient pour la plupart presque disparues et elle n’était plus obligée de porter son cache-œil. Plus de dissymétrie donc, c’était mieux ainsi ces derniers temps sa mine était plutôt affreuse à cause de ce problème, elle aurait même pu faire peur à un gosse de primaire.

Son regard se posa sur le réveil… Zut, c’était presque l’heure d’y aller et elle n’était absolument pas prête… Se presser ? Elle ? Pour une futilité pareille ? Certainement pas, elle prit donc tout son temps pour se lever de sa couchette. Ses cheveux en bataille, sa mine terne, des cernes de trois kilomètres de long, on aurait dit qu’elle venait de participer à une croisade ! Il y avait donc du boulot en perspective pour remplacer cette chose affreuse qui avait remplacé la princesse aux cheveux océan de d’habitude. Beaucoup de travail en peu de temps… Fallait-il tenter le vite fait bien même en connaissance des risques ? Ou bien prendre tout se temps et faire quelque chose d’à peu près potable à coup sûr ? Dilemme donc… Une minute, puis deux, puis trois passèrent en temps de réflexion, tant de minutes gâchées. Hikari n’était-elle pas tout bonnement en train de finir sa sieste troquant son lit douillet pour l’air ? Ah non, un signe d’agitation. La jeune demoiselle remua un peu avant de se mettre entièrement en mouvement. Ses jambes bougèrent, se dirigeant vers l’armoire d’une démarche dansante et élégante, évitant les quelques obstacles qui se dressaient courageusement devant elle comme des piles de bouquins par terre, des habits à même le sol et tout le tralala d’une chambre de lycéenne tout à fait normale. Les portes tant désirées étaient désormais à porter de mains, elle les fit glisser, un clac retentit dans la pièce, Hikari avait poussé les portes de toutes ses forces. Un nouvel obstacle d’une toute autre ampleur que les précédents se présenta à elle : trouver une tenue pour ce soir. Elle n’avait absolument rien prévu pour la soirée cependant son placard regorgeait de robes, de jupes et de bustiers en tout genre. Sortant une à une ses différentes tenues, elle ne les essayait pas et se contentait de les sortir, de les observer puis de les ranger.

Un quart d’heure passa, aucune robe n’avait su attirer son regard et toutes avaient fini par retourner dans la penderie à leur place originelle. Alors qu’elle se désespérait de trouver une tenue qui lui aille, elle aperçut un bout de jupe d’un blanc immaculé. Sa main s’approcha lentement de la robe, en saisit le cintre et la sortie. Une merveille se présentait à ses yeux, c’était l’une des plus belles robes qu’elle n’ait sans doute jamais possédées, elle allait être parfaite pour la soirée. La petite demoiselle se précipita vers la salle de bain, se peigna un peu, se maquilla légèrement : un peu de fard à paupière, une touche de fond de teint, un ou deux coups légers de rouge à lèvres et c’était fait. Elle ouvrit un tiroir et en tira un nœud blanc rose qui irait parfaitement à la couleur légèrement rosée de la robe. Aussi délicatement que possible, elle se le noua dans ses cheveux, ces derniers avaient légèrement poussés il faudrait qu’elle pense à se les couper un jour.

Un petit coup d’œil dans le miroir puis elle repartit dans la pièce principale de la chambre, autrement dit la chambre en elle-même. Rapidement, la lycéenne aux allures de collégienne (voire parfois de primaire si on la voyait de dos) déboutonna sa chemise, découvrant petit à petit son torse nu. Une fois enlevé, le chemisier vola dans les airs, heurta le mur et retomba mollement sur son lit. Pendant ce temps, la demoiselle avait déjà eu le temps d’enlever sa jupe et de courir en petite culotte noire à pois blanc vers son lit pour y récupérer la somptueuse robe qui y reposait, toujours accrochée à son cintre. Ses doigts fins effleurèrent le plastique noir et froid avant de s’en emparer vivement. Les froufrous de la robe frémirent et suivirent le mouvement de droite à gauche, se soulevant puis retombant doucement et délicatement. Rapidement, le cintre fut enlevé et la robe mise sur le corps de la jeune fille. Hikari s’empara ensuite de longues chaussettes blanches montant jusqu’au dessus des genoux. Elle avait ensuite chaussé de petits souliers cirés à talons du genre pink lolita assortis avec la robe.

Les escaliers avaient été montés en un temps record par la mignonne et petite jeune fille. Elle n’était pas en retard, son réveil avait-il rendu l’âme ? Non, elle avait simplement dû se dépêcher plus que ce qu’elle n’avait cru. La dernière marche avant le long couloir de la S.A. classe et des élèves « privilégiés ». Son cœur battait la chamade, elle le sentait, l’impression qu’il allait exploser dans cet espace trop petit que lui offrait ses côtes, c’était une impression très désagréable. Pourquoi ressentait-elle donc ça pour une stupide soirée ? Non, ce n’était pas la soirée en elle-même qui lui faisait cet effet-là, mais plutôt de se retrouver parmi tant de gens. Il ne fallait pas qu’elle en ait peur, non, elle ne devrait jamais céder sa raison à l’angoisse car sinon, c’était la fin pour elle, elle allait sombrer dans la folie, dans une peur de la mort telle que son corps ne lui appartiendrait plus. Son pied hésita longuement avant de se poser sur le palier. Elle prit une grande respiration avant d’avancer rapidement dans ce couloir vide et lugubre dont la tapisserie, toujours sobre pourtant, lui paressait plus noire et froide que d’habitude sans les lumières. Il ne fallait absolument pas qu’elle se fasse prendre par un surveillant sinon la fête allait sans doute être annulée et… tout le monde collé.

Un « paf » retentissant se fit alors entendre dans le couloir des dortoirs. Courant avec de si haut talon, la chibi princess s’était tordu la cheville et était tombée d’un seul coup sur ses fesses. Au moment du choc, elle avait fermé les yeux, désormais elle n’en avait plus qu’un seul, l’autre était ouvert. Ses fins sourcils s’étaient froncés sous la douleur du choc et la surprise. De sa main droite, elle se frotta légèrement le haut du dos et son derrière pour faire partir la douleur. Il ne fallait pas qu’elle reste ici surtout avec le vacarme qu’elle venait de causer ! Cependant, lorsqu’elle essaya de se lever en vitesse, elle retomba lourdement comme si ses jambes ne la soutenaient plus et qu’elle était irrémédiablement attirée par le parquet. Un élève, ou surveillant qui sait, usait-il de son don contre elle pour la piéger ? Non, elle avait beau regarder de tous les côtés et tendre l’oreille, il n’y avait pas l’ombre d’un doute : elle était seule dans cet affreux couloir. Elle retenta l’expérience, peut-être s’était-elle simplement un peu trop précipiter. Malheureusement, le résultat fut le même alors qu’elle avait pris toutes ses précautions. Elle remarqua alors qu’elle avait horriblement mal à sa cheville tordue…

Ca ne sera sans doute pas pratique de danser avec cet handicap…, pensa-t-elle.

Elle se reprit, à quoi pensait-elle donc dans un instant tel que celui-ci ? Ce n’était absolument pas le moment de penser à ça avec cet air ironique peint sur la figure, elle allait se faire prendre si elle restait dans ce stupide couloir et pourtant elle n’était pas capable de faire un pas, pire même, il lui était impossible de se lever. Elle allait devoir trouver une solution, et vite. Ses neurones s’agitaient dans tous les sens, cherchant la moindre faille à ce problème qui paraissait insoluble. Malgré tout ce qu’on l’on aurait pu penser, elle trouva la solution. Cela n’allait pas être très féminin mais bon. Délicatement, en prenant grand soin de sa cheville, elle s’allongea au sol, celui-ci était froid, glacial même. Son corps frêle grelotta et fit trembler par la même occasion sa belle jupe à froufrous. Elle mit ses bras en avant et s’accrocha aux lattes du parquet, les paumes des mains à plat mais les ongles agrippant les rainures. Ainsi rampant au sol pour avancer jusqu’à la porte qui la mènerait à un escalier au bout duquel se trouvait la pièce tant désirée du grenier.

Elle ne sait combien de temps passa tandis qu’elle rampait comme un animal blessé, en tout cas, elle réussi à atteindre la porte sans s’être faite surprendre par quelqu’un. Désormais, il ne lui restait plus qu’à essayer de se relever pour ouvrir la porte, s’engouffrer dans l’entrebâillement, la refermer et monter les escaliers. De nombreux efforts en perspective donc. Ses yeux se posèrent sur sa cheville blessée, un regard froid, inexpressif, comme ceux des morts. Plusieurs secondes passèrent ainsi, des secondes qui avaient l’allure de minutes. Tout à coup, sa jambe meurtrie bougea rapidement, Hikari porta alors ses mains à ses chaussures, les enleva et s’accrocha aux murs pour essayer de se relever. Par miracle, la douleur avait quasiment disparue et ses habits n’étaient pas trop amochés par son déplacement primitif quelques instants auparavant. Cependant, sa démarche restait hasardeuse et maladroite, on avait l’impression qu’elle allait perdre l’équilibre et retomber à tout instant. Une main adroite saisit la poignée en métal, une sensation de fraîcheur s’empara alors de son corps, cette poignée était froide, et bien que la petite demoiselle ait rampé par terre, ses doigts, eux, étaient encore chauds et mal préparés à cette différence de températures.

D’un pas mal assuré, la lycéenne s’engouffra dans l’ouverture puis ferma la porte derrière elle. Prenant un instant de répit, elle s’appuya contre le bois de la porte, relâchant un ou deux soupirs par-ci par-là. Reprenant son courage des deux mains, elle fixa les marches qui étaient en train de la narguer depuis tout à l’heure. Elle ferma les yeux et chose rare chez elle, fit un petit sourire ironique et moqueur pour « répliquer » à l’escalier en quelque sorte. Une marche après l’autre, ses chaussures à la main, elle avançait d’une démarche hasardeuse. Mieux valait ne pas tacher sa belle robe blanc rosé de la couleur écarlate qu’est celle du sang.

Arrivée à la moitié de l’escalier, elle s’arrêta, fixa la marche devant elle puis s’assit avant de poser une des deux chaussures sur la marche, elle garda l’autre en main. Doucement, avec la plus grande délicatesse, elle remit la chaussure violette à son pied douloureux puis passa à l’autre. La vitesse augmenta entre les deux, la deuxième fut bien plus rapide à mettre que la première. Une fois ses chaussures remises correctement, elle finit de gravir les marches pour enfin poser son pied sur l’ultime palier. Cette fête aurait été méritée, mais c’était plus amusant ainsi, non ?

Voici dans quelle tenue elle se pointait à la soirée, pas très «chic européen» mais ça ferait sans doute l’affaire car dans cette robe elle avait l’air d’une véritable princesse. Sa robe était composée de deux parties : un corset blanc aux reflets légèrement rosé, de la dentelle mauve à l’ouverture et lacé par le devant à l’aide d’un ruban couleur violette. Deux bandes de rubans de même couleur que le dernier étaient cousus de la poitrine à la jupe, à égale distance du lacé. La jupe maintenant, elle était assez bouffante et de la même couleur que le corset, blanc rosé. Elle était simple, une forme arrondie lui arrivant au deux tiers des cuisses environ. Le bout du tissu était violacé et cousu comme une autre partie, ce n’était donc pas juste une différence de couleur. Quatre rubans, noués deux à deux à gauche et à droite de la robe, partaient du corset pour virevolter au vent car non accrochés par le bas. Sa tenue comptait aussi ses chaussettes tout de blanc uni qui lui montait un peu au dessus des genoux, des gants protégeaient ses mains, mais c’étaient des gants très légers, qui formaient un ensemble avec le tout : ils étaient blancs rosé comme la robe et exhibaient à leur embouchure de la dentelle violette. Ses chaussures, elles, étaient, comme dit auparavant, des souliers cirés du style «pink lolita», ou poupée de porcelaine si vous préférez. Ils étaient de couleur violette et était assez bien gâtés en talons. Pour finir, dans ses cheveux d’un bleu azur, était accroché un nœud assemblé à sa tenue. Il ne lui manquait donc plus qu’une belle ombrelle pour finaliser son costume de little princess, mais elle n’avait malheureusement pas cela en rayon et il allait donc falloir faire sans.

La robe (image très grande donc difficile à charger ^^’)

La première chose que vit Hikari lorsqu’elle arriva en haut fut la sublimissime S.A. du nom de Yuka Kunimoto sur son 31. Elle était splendide et son visage était toujours aussi souriant. Comme elle s’y attendait, la blonde ne manquait pas de manières et savait sans doute s’accommoder à presque toutes les situations. D’un ton doucereux, elle l’invita à aller trouver une «belle jeune fille» après elle. Qui était donc cette personne ? Hikari n’allait pas être au bout de ses surprises car, des que son regard bleuté se posa sur cette seconde personne, une sueur froide envahit son corps petit à petit. Ainsi Megumi Matsukaze faisait aussi partie de la réception ? Non, pire même, elle organisait en même temps que la S.A. pétillante comme une bouteille d’eau gazeuse. Cette fête n’allait certainement pas être ennuyeuse, au contraire, les ennuis pointaient déjà sournoisement le bout de leur nez.

Le regard glacial de la demoiselle dévisagea cette personne avec qui sa relation était si ambigüe. Elle haïssait cette fille, mais en même temps, une attirance envers elle, quelque chose qu’elle ne pouvait contrôler la poussait vers son hôte. Lorsqu’elle passa devant la lycéenne aux cheveux bruns, elle murmura d’un souffle :

«_J’aimerais bien que l’on puisse se parler toutes les deux… lorsque tu auras fini bien sûr. »

Sa démarche lente devant son «ennemie» reprit son allure normale une fois celle-ci passée. Ses yeux continuèrent tout de même de scruter la Tour, inlassablement, d’un regard transperçant et glacial.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Tenue correcte exigée [libre, motivés] Vide
MessageSujet: Re: Tenue correcte exigée [libre, motivés] Tenue correcte exigée [libre, motivés] Empty

Revenir en haut Aller en bas

Tenue correcte exigée [libre, motivés]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Takuetsu no gakuen :: x [A]DMINISTRATION x :: — Atlantide ○○ :: Dortoirs -