Fini ~ Une bibliothèque a son cahier [ PV Kouen/Shin]

Shin avait, un jour, ramassé un cahier sur le sol. Un cahier plutôt commun, mais qui lui avait valu une frousse pas possible sur l'instant. Le jeune homme est très influençable, tout comme la personne qui tape ce rp ... Ainsi, à partir du moment où il visionne un anime ( ou lis un roman quelconque, mais cela reste rare, de lire ), il pense que cela n'est qu'un récit de bonnes réalités. D'après vous, à quoi pense u collégien en voyant un cahier sur le sol, en évidence ? Bien sur, un Death Note. Je rassure, ce cahier est un banal cahier de cours, mais le cerveau de Shin pensa à cela en premier. Mais il fut heureux de s'être trompé. Cela lui permettrai de rencontrer un étrange personnage ...

~~

Horreur et damnation. C'est ce que j'aurai dit à sa place. Mais lui ne lâche qu'un simple 'oh, mince ... C'est ballot, ça', en voyant l'état des choses. Il avait fouiller, tentant de ne pas penser à la chose horrible qui se présenter. Mais en vain : ce jour devait bien arriver à un moment. Il avait été fort de le repousser aussi longtemps. Et encore, il avait failli se faire voir par l'azalée. Bref, il avait été doué de résister de la sorte. Mais s'en était fini, il devait renoncer. Qu'importe ce que pense les autres. Qu'importe la façon dont on le voit, dont on parleras de lui après ce jour. Qu'importe, il était déjà mort. Dans sa tête, s'entends.

Il soupira. Le voilà donc en tenue bien embarrassante. Planté devant la porte de la bibliothèque, il ignora les murmures dans son dos. Il avait perdu, autant finir loyalement et sans honte. Déjà que celle qu'on lui infligeait était grande ... Ne remuons pas e couteau dans la plaie. Il rit doucement, sans entrain à sa propre vanne involontaire. L'ironie du sort. Sa chemise blanche comme un linge ( dans un sens, c'était plutôt logique ) terminaient en manches arrachées brutalement, déchirées par une lame déterminé, détruites par l'envie de calme d'un idiot d'adolescent. Pour rencontrer quelqu'un qu'on n'avait jamais vu et avec qui ont espéré sympathisé ... Et bien, on avait vu bien mieux.

Il poussa la porte lentement, cherchant du regard un garçon argenté. Ca ne devait pas être commun. Il se remit à sourire, et tenta d'ignorer les traces de sangs que présentait son jean. Des filées légers, ainsi que des éclaboussements timides. Vite fait, on n'y prêtait pas attention. Mais il suffisait d'une seconde d'observation pour les apercevoir, là, déformant la vision d'un jean impeccable, redevenant un pantalon sali d'un sang O négatif. Le sang du porteur. Le brun soupira, toujours souriant. Voilà. En souriant, on devenait ça. Inquiétant ou non. Mais on ne connaît pas vos pensées. Mais quad on vous touche ... C'est la fin.

Un soleil faible franchissait les fenêtre, laissant un instant le jeune homme rêveur. Son âge lui revint vaguement. Un âge qu'il n'aimait pas. A deux mois près, et il était une classe au-dessus. Une chose qu'il n'appréciait guère. Il se concentra à nouveau. Etonnamment, son don était sur la défensive en ce moment. Il sentait qu'une folle atteinte allait venir perturber sa nouvelle vie ... Sa nouvelle vie ... Mais il avait beau réfléchir, il ne savait jamais qui. Et pourtant ...

Il passa deux rayons de livre, et soupirant pour la énième fois, se laissa tomber à une table. L'autre finiras bien par arriver. Shin frôla sa frange, retenu par une barrette. Pour le moment, il avait constaté avoir été le seul à s'être risqué sur la pente de la barrette, parmi ces camarades. Pourtant, la barrette était un moyen aisé de dégager une frange encombrante, et c'était très esthétique ! Bref. Il était spécial jusqu'aux bouts des cheveux.

La porte s'ouvrit une deuxième fois, et Shin le vit. Le garçon aux cheveux argenté. Shin déglutit. Finalement, il ne savait plus si venir dans cette tenue ainsi avait été un bon choix. Il aurait dû repousser ce 'rendez-vous'. Mais bon ... Il devait aussi rendre le cahier au plus vite.

Et le tournesol se risqua à admirer la lune.

"~ Kouen ~

Demain à la bibliothèque, 3h.

• Shin, assez pressé •"

C'était le message qu'il avait reçu de la part de son récent correspondant. Le problème c'est que le jour où il avait envoyer le message, Kouen ne pouvait plus lacher son livre. La serie qu'il avait trouvé se révéler particulièrement interressante, et s'il n'avait pas de colocataire, il aurait passer une nuit blanche. Mais il avait pour soucie de ne pas déranger celui ci et préférait laisser ces lignes plutôt que de faire subir sa nuit blanche à Nakao. Dès qu'il se réveilla le lendemain matin, il reprit sa lecture au deuxième volume et passa la matinée à lire. Il ne le lâcha que pour manger et se doucher pour ne pas risquer d'abimé les livres. Il ne finit donc ces pavés qu'à 2h51. Puis ouvrit sa boîte et reçu le message envoyer la veille.

Se fut la panique. Le temps de se préparé et d'atteindre la bibliothèque il n'y serais jamais. Kouen attrapa un sac, y fourra rapidement les livres qu'il avait empreinté en essayant de ne pas les amocher. Puis il sortit en courant, pas trop vite pour ne pas s'essouflé avant d'arrivé à la bibliothèque, il accélèrera à la fin. Il sortit en trombe du dortoir, parcourut ce chemin qu'il connaissait si bien pour l'avoir empreinté tant de fois, et arriva finalement devant la porte, haletant. Le jeune homme regarda sa montre : 2h59. Ouf, il était arriver à temps, il prit la minute qu'il lui restait pour reprendre son souffle, et ouvrit la porte.

La bibliothécaire tourna la tête et en le voyant le salua brièvement et sans sourir comme à son habitude. Elle le connaissait depuis son deuxième jours éveillé ici ici. Il était un de ses élèves réguliers et rester souvent plusieurs heures avant de repartir, toujours avec un nouvel ouvrage souvent assez différent du précédent. Il lui rendit poliment son salut en souriant par contre. Maintenant un autre problème se dressait devant lui. Shin, celui qui l'attendait savait peut être à quoi il ressemblait, ou en tout cas savait au moins, qu'il avait les cheveux argenté, mais Kouen, lui n'avait aucun indice sur son apparence et ne savait absolument pas comment le trouver. Il ne lui restait plus qu'à attendre que se soit l'autre qui vienne le voir.

Il rendit ses livres, et alla s'assoir, mais il remarqua qu'un garçon brun d'à peu près son âge le regarder étrangement. Kouen lui lança un regard interrogateur avant de se demander si ça ne pouvait pas être lui. Il s'approcha donc, s'assit en face de lui et trop directement à son goût, mais il falait bien le faire, lui demanda:

-Est ce que tu serais...Shin?

La lune. Ronde, belle et toute blanche, elle parait si innocente. Il suffit de lever les yeux, et quasiment tout le temps, même en journée, on la voit, perçant le ciel, étoilé ou ennuagé. On l’admire, on prit pour elle. On la croit divine et pourtant. Ce n’est qu’une saleté de facette. La lune est une traîtresse. Elle se vêtit de blanc pour attirer les bons commentaires de nos personnes. Nous ne sommes que des marionnettes entre ces mains de fer de velours emballé. Elle prends la lumière du soleil pour la renvoyer, cachant la splendeur de l’astre. Ce n’est qu’une profiteuse, satané madame la lune. Voilà la raison pour laquelle Shin regarda le nouvel arrivant avec méfiance, et pourquoi il rêva du soleil qu’il cachait ...

~~

Ce n’était plus une affaire de tournesol. Ou alors, c’était en lien. Peut-être qu’être attiré par le soleil voit les supercheries de la lune. Et ce garçon en était la représentation sur pattes ! Ah, que disait l’autre ? La blonde excentrique qui frappait fort ... Bref. L’autre disait que Shin n’avait qu’un véritable ennemi. Ou plutôt deux : lui-même et la lune. Il devait faire attention à la lune. C’était tout bête, et très représentatif. Ainsi, Shin plaça mentalement ce garçon dans la case méfiance, le temps de découvrir supercherie de splendeur artificiel Cela e pouvait être que lui. Le grand aux cheveux argenté. Shin se prépara à sourire, regardant la silhouette masculine rendre des livres à une bibliothécaire satisfaite. Le jeune homme regarda de travers ce jeune homme. La supercherie, la supercherie ...

Le jeune homme regarda autour de lui, et quand il repéra Shin, lui lança un regard interrogateur. Shin hocha de la tête, comme pour lui dire que c’était lui, le garçon à rendez-vous. Apparemment, l’autre était en retard, mais bon, rien à faire. ‘Kouen’ se posa en face de lui, et demanda très directement s’il s’agissait bien là de ‘Shin’. Bien ! Le brun à coupures aimait le direct. Cela lui permettait d’être lui-même encore plus direct.

– Oui, c’est bien moi. Enchanté de faire ta connaissance, Kouen ... Oh, donc ... –

Shin fouilla ces propres mains ( il faut avouer qu’un jeune homme fouillant ces mains est plus que rare, mais je ne trouve rien d’autre pour décrire l’action idiote et stupide qu’effectuait actuellement le jeune homme ... ), tapotant ces paumes, avant de comprendre qu’il avait poser le cahier sur la table. Quel stupide cré ... Passons. Il sourit, légèrement gêné. Rapidement et sans perdre de temps, il poussa le cahier, le faisant glisser sur la table, jusqu’à la hauteur de Kouen.

– Excuse-moi ... Je suis ... Pas très à l’aise avec les lunes ... Peut-être suis-je trop superstitieux, mais étrangement, cela ne touche que les prédiction du frère d’une fille ... Certainement dû à cette part de vérité trop présente dans ces propos. Les lunes sont ... Pardonne-moi du terme, manipulatrice. Pardon de t’associer à ça, mais ... Tu as les cheveux de la lune. –

C’était une réflexion idiote, mais qui avait son sens. Ne l’avait-elle pas prévenu ? La lune le tuerai. La lune le volerai. La lune ... Lui prendras tout avant de lui dérobait la vie. La lune était une femme, mais Shin n’arrivait toujours pas à savoir si Kouen était vraiment un garçon là-dessus. Oui, vous avez bien lu.

La lune n'est pas une traitresse ni une profiteuse. C'est une pauvre pierre échoué ici au hasard et condamné à tourner autour d'une terre riche et fertile. Si la lune peut briller ce n'est pas parce qu'elle profite du soleil, mais bien parce que le soleil lui consède sa lumière, comme elle l'a consède à tant de planète tel que la Terre. Elle a moins que cette dernière, mais ne l'envie pas car même si ce n'est pour pas longtemps, elle peut briller de mille feu et devenir la plus belle quand on l'éclaire. Mais qui sait ce qu'est la lumière qui l'éclairera dans la nuit...

~~

Le garçon en face de lui le dévisagé comme méfiant, Kouen se demandait ce qu'il avait fait pour susiter un tel regard. Peut être que sans faire exprès il avait fait ou dit quelque chose, qui aurait était mal prit ou interprété? A moins que se ne soit le stress de rencontrer quelqu'un qu'on avait jamais vu jusqu'à présent? Maintenant qu'il y pensait il commencait à stresser un peu lui aussi. Il avait peur d'avoir parut impoli ou autre par cette chose qui lui devait ce regard.

– Oui, c’est bien moi. Enchanté de faire ta connaissance, Kouen ... Oh, donc ...

Shin lui passa donc son cahier qu'il fit glisser de son côté à celui de son interlocuteur. Celui ci le prit et, un peu gêné et nerveux les yeux fuyants un peu, le remercia en le saluant légèrement :

-Merci.

A chaque fois qu'il le regardait, Kouen ne pouvait s'empêcher de détourner les yeux comme un enfant qui aurait fait quelque chose de mal, même s'il ne savait pas ce qu'était cette chose. Mais la dernière fois, le visage du collégien changea un peu d'expression, ce qui permit au lycéen de pouvoir le fixer presque normalement.

– Excuse-moi ... Je suis ... Pas très à l’aise avec les lunes ... Peut-être suis-je trop superstitieux, mais étrangement, cela ne touche que les prédiction du frère d’une fille ... Certainement dû à cette part de vérité trop présente dans ces propos. Les lunes sont ... Pardonne-moi du terme, manipulatrice. Pardon de t’associer à ça, mais ... Tu as les cheveux de la lune.

Il ne compris pas la totalité, mais à l'appelation de ses cheveux, il prit sa mèche de devant dans ses doigts fins, et la fit glisser au fur et à mesure devant lui. Sa chevelure était argenté, ça il le savait mais il ne pensait pas que l'on puisse comparer ses cheveux à la lune. C'était bien la première fois, il ne savait pas s'il devait le prendre comme un compliment ou une critique, mais la première option lui semblait la plus réaliste, et il rougit légèrement. Maintenant, si la lune était bien lui, alors il suffisait de se mettre lui même dans la catégorie des lunes. Ce n'était pas la peine de cherchait à comprendre qui était cette fille et son frère, car il n'y avait aucune chance que Kouen les connaisse et encore moins, pourquoi il y faisait allusion. Donc...Shin croyait que le jeune homme était manipulateur...

Par contre, le traité de manipulateur n'était pas du jamais vu. Il avait déjà entendu ça du temps où il était dans une école privé pour garçon. Là bas, il n'était pas très bien accepté, à cause de son côté efféminé, de son attitude pas assez dédaigneuse et de son succès involontaire auprès des filles. On disait qu'il utilisait son "jolie minois" pour manipuler et tromper tous le monde. Se rendant compte que son visage avait dut s'assombrir un peu, il afficha un sourire gêné :

-Alors c'était pour ça...

Le malentendu du début était dissipé pour lui, ce n'était pas à cause de se qu'il avait fait, mais de la couleur de ses cheveux, qui était d'ailleurs naturel, donc il n'y pouvait rien. Il était un peu rassuré mais espérait que ce n'est pas à cause de ça qu'il aurait une trop mauvaise opinion de lui. Mais comment faire...

-C'est vrai que cette couleur de cheveux n'est pas très courante, je ne sais pas si c'est génétique...

N'ayant aucun souvenir de ses vrais parents, il ne savait pas si eux aussi avait ces couleurs si particulière qu'était celle des yeux et des cheveux de Kouen. Ce n'était pas la première fois qu'il pensait à sa famille biologique, mais c'est vrai que ça ne lui arrivait pas souvent, et dans ces moments là il se posait souvent beaucoup de question sans réponse, et finissait par abandonné, peut être ne le saurait il jamais, ou alors que la réponse viendrait toute seul... Il n'avait pas besoin de le savoir, enfin ne pensait pas en avoir besoin pour le moment.

Il ne disait rien. Pas un mot ne sortais. Et tout sembler naturel. C’était déjà ça, au fond ... Il rosit légèrement, Shin se demanda si cela était dû à son ‘compliment’, par rapport à ces cheveux. Il est vrai que ce garçon avait des cheveux ... Très beaux. Le jeune homme laissa son regard sur les reflets argentés plutôt captivant, pour en revenir lentement au visage. Un peu plus, et on dirait une jeune lycéenne ... Je parle de Shin, hum ... Même si je dirai la même chose pour Kouen, mais enfin ... Jeune homme tel la lune dont le visage changea légèrement, doucement, rapidement, mais furtivement. Un passage en sombre. Shin ne sembla pas tilter. Il ne devait pas montrer ce qu’il voyait.

« Alors, c’était pour ça ... ». Shin se mordit la joue intérieure. Dit ainsi, il passa pour un méchant sadique qui venait de se moquer ouvertement de Kouen. Il se demanda rapidement si cela pouvait être le cas, et son cerveau souligna la partie manipulation. Ah, en effet, cela pouvait être pris mal ... Zut ! Qu’il pouvait être idiot par moment ! Il se demanda comment se rattraper, mais il n’arrivait pas à voir comment.

Kouen alimenta la conversation, en la tournant vers une autre pente. Vers la couleur de ces cheveux qui étaient naturels. Shin se contenta d’hocher de la tête, de disant que c’était une couleur ... Magnifique. Plutôt enivrante. Les yeux noirs glissa sur la chevelure, comme une luge sur de la neige. Il se retint de continuer, ou il finiras par passer pour un pervers ... Il toussota. Il devait crever cette atmosphère-ci, qui allait l’étouffer. Ou l’enivrer encore plus ...

— Hum ... Excuse moi, il me semble que tu es ... Mal interprété mes propos, que j’avoue pas très explicite en la matière, je ... Tu m’as l’air très loin de l’hypocrisie habituelle, et c’est elle, mon ennemie. Tu m’as plutôt l’air ... Fort sympathique. —

Shin aurait voulu autre chose, mais il passerait définitivement pour une pervers accomplie, d’autant plus qu’il était en face d’un garçon ... D’un aîné ... Cela passeras pas très bien, c’est pas tip top ...

— Dans un sens, tu as des cheveux, que j’avoue, très beaux, et je comprendrais que cela risque d’accentuer les réactions malsaines autour de toi, je te prie de m’en excuser. Je gaffe ... Très souvent d’ailleurs. Que je te prévienne en cas où ... en cas où —

{ Aaaaah O_O Tro pas d'inspi T_T }

Le collégien eut l'air gêné un moment, et pour montrer qu'il était de bonne fois et sans mauvaise intention aux yeux d'un lycéen qui faisait toujours son possible pour ne pas juger les autres, ne pas se fier aux apparences et de relativiser toute mauvaise choses au maximum :

— Hum ... Excuse moi, il me semble que tu es ... Mal interprété mes propos, que j’avoue pas très explicite en la matière, je ... Tu m’as l’air très loin de l’hypocrisie habituelle, et c’est elle, mon ennemie. Tu m’as plutôt l’air ... Fort sympathique.

C'est vrai que l'explication avait été laborieuse et plutôt difficile à comprendre. Peut être qu'il avait mal compris, mais dans ce cas que fallait il comprendre? Le jeune homme décida de ne pas chercher plus loin, et de ce concentrer sur les paroles dîtes à l'instant. Le fait que Shin ne le pensait pas hypocrite le rassurait, , car l'idée de le parraître lui était déplaisante, et avait l'air tous aussi désagréable à l'autre. Au contraire, ce dernier trouvait l'adolescent sympathique. Cette fois ce ne pouvait être qu'un compliment, et le gros problème de Kouen qui n'avait pas vraiment l'habitude de ceux ci, c'est qu'il ne pouvait s'empêcher de rougir dès qu'on lui en faisait un, ce qui arrivé ici, accentué par le compliment d'après aux sujets de ses cheveux qui ne pouvait à son tour qu'être mélioratif :

— Dans un sens, tu as des cheveux, que j’avoue, très beaux, et je comprendrais que cela risque d’accentuer les réactions malsaines autour de toi, je te prie de m’en excuser. Je gaffe ... Très souvent d’ailleurs. Que je te prévienne en cas où ... en cas où

Le garçon avait il compris que Kouen avait reçu des brimades de la part de ses, même si maintenant ils ne l'étaient plus, camarades? Ça devait être à cause de sa réaction face au mot manipulateur qui avait été prononcé il y a peu. Il s'en voulait presque de l'avoir montré, après tous, ce n'était plus que du passé, pas très important et sûrement ennuyeux en plus de ça. Par contre, l'adolescent d'en face se rabaissé sans peine. Il s'excusait et mettait ses défauts en valeur. Le garçon aux cheveux argentés lui sourit un peu gêné par le pied d'estale sur lequel le mettait Shin, avec ses compliment pour lui, et sa propre mise en avant de ses mauvais côtés. C'est donc les joues colorées en se tripotant les mains qu'il répondit en espérant peut être le rassuré au moins un peu :

-Ce n'est pas la peine de t'excusez, et puis ça arrive à tous le monde de faire des gaffes...

Rougir. C'était vraiment le mot d'ordre de ce garçon, très étrange garçon. Shin se demanda s'il savait faire autre chose, mais cela resta une question secrète cachée au fond de sa tête. Le jeune homme se contenta de refouler une envie pressante quelconque sans importance, très certainement dû aux joues rougissantes de son camarade présent. Comment pouvait-on être comme ça ? Se demanda pour la millième fois la chose aux cheveux châtaigne. Bref. Celui-ci vit ces propres joues s'empourpraient, mais pour certainement une autre raison. Plus Shin regardait le Kouen qui lui faisait face, plus il voyait une fille ... C'était quand même grave ! Bon, okay ! Calmons-nous ! Regarde ces yeux, ce sont d'un mec ... Observation ... En effet. Mais la lueur qui brulait innocemment au fond, non ... Et ces cheveux ... Non, rien, mauvaise exemple sur la virilité potentielle de ce gars. Bref. Quoi que Shin observait, il ne voyait qu'une féminité affligeante. Le brun venait de comprendre ce qu'on entendais pas 'androgyne'.

Les yeux noirs charbons se posèrent à présent sur le mur derrière Kouen. Regarder le garçon lui semblait malsain. Ou peut-être étais-ce ces drôles d'arrière pensées très arrière qui les étaient ... Pas la peine de s'excuser ... tout le monde gaffe ... M'ouais ... Shin en revint au garçon, une fois que ces joues soient de nouveau normales.

– Gaffer ouais ... Dis moi ... —

Shin détourna encore son regard. Les questions qui lui brulaient les lèvres étaient assez étranges en soi. Mais il fallait qu'il les pose, sinon, il allait gaffer. Oh ! Shin ! Réveille toi ! Pense à Aya ! Ah ... Étrangement, ça va beaucoup mieux ... Il en revint donc à son camarade.

— Tu es plutôt ... Hum, à physique enviable si j'ose, tu dois avoir beaucoup de ... Déclaration ? Tu as un physique très enviable ... Très ... Tu es chanceux, si je dois le dire. Des cheveux magnifiques ... Des yeux parfaits ... Tout, jusqu'à l'odeur ... —

Il savait que ce qu'il disait était peut-être trop poussé, mais il s'en fichait. Très bien fait pour lui ! Il haussa des épaules, et attendit.

Bizarrement, Shin commença à rougir. Avait il dit quelque chose de travers? Peut être qu'il n'aurais pas dût essayé de le rassuré de façon si maladroite. Il devait se sentir rabaissé ou traité comme un enfant... Après avoir détourné le regard, ce qui rendait Kouen encore plus géné vis-à-vis de lui, il répondit.

– Gaffer ouais ...

N'avaient ils rien à se dire? Sûrement y avait il un sujet qu'ils pouvaient aborder et donc ils pouvaient parler sans se sentir gêné...mais quoi?

-Dis moi ...

Kouen releva légèrement la tête et un"oui" interrogatif sortie de sa bouche. Le collégiens continua :

— Tu es plutôt ... Hum, à physique enviable si j'ose, tu dois avoir beaucoup de ... Déclaration ? Tu as un physique très enviable ... Très ... Tu es chanceux, si je dois le dire. Des cheveux magnifiques ... Des yeux parfaits ... Tout, jusqu'à l'odeur ...

Plus Shin parlait plus le visage du lycéen s'empourprait jusqu'à devenir aussi rouge qu'une tomate. C'était une façon assez spéciale de complimentait, et plus le rouge lui montait auix joues, plus le jeune homme baissait la tête, cherchant à se diminuer le plus possible. S'il avait eut le pouvoir de se transformer en animal, il aurait sûrement pris l'apparence d'une souris. Il aurait voulu dire quelque chose pour dire qu'il exagéré vraiment, que c'était trop, mais il ne réussit qu'à bafouiller comme quelqu'un en face de son examinateur lors du bac :

-Non...mais...enfin...mer...merci mais...trop...

N'arrivant pas à mettre un mot devant l'autre, il se mit la main devant la bouche, et se mordilla la lèvre inférieur comme s'il avait dit une bêtise. Il essaya de se concentrait pour dire au moins une phrase construite. Mais il avait l'impression de chercher à parler une langue qu'il n'avait jamais apprise, ou juste quelque mots. En tous cas toute notion de vocabulaire ou de grammaire s'échappèrent de son esprit, et il ne put que détourner les yeux et mettre son autre main près de son front pour se cacher le visage.

Plus il parlait, plus Kouen rougissait. Shin n'était plus en face d'un jeune homme, mais d'une héroïne de shojo en mode tomate, cela en était affolant. Quand auras-t-il attends le rouge suprême ? Vous le saurez dans le prochain épisode ! Autrement dit, maintenant. L'argenté se mit à bredouiller quelque chose d'à peine intelligible, que Shin tenta de traduire la phrase énoncée. Ce qu'il réussit, à son bonheur, bien entendu. Puis, le lycéen eut une mimique qui ne laissa pas le moindre doute sur sa féminité intérieure, comme extérieure. Un geste qui aurai fait rougir les sensibles. Un geste qui aurait choqué les protecteurs. Un geste qui aurait fait trembler un lycéen d'eroge. Un geste qui vous ferez tous réagir ... Si seulement Kouen avait été une fille. Ce qui n'est pas le cas. Shin se redressa d'un coup sur sa chaise, la faisant valser en arrière. Il resta un moment ainsi, levé, après avoir lâché un grand : "Ah !'. Un mini silence s'installa, et il remarqua enfin sa sottise. Il s'excusa, les joues roses, redressant sa chaise, et se reposa lui-même dessus. Après tout ... On ne voyait pas un jeune homme se cachait les lèvres de ces mains, et se mordre la lèvre inférieur pour avoir bafouiller quelque chose d'incompréhensible ou presque.

La suite ne fut pas mieux. Il cacha son visage, détournant le regard par la même occasion. Shin se mordit la joue intérieure, se demandant pourquoi le lycéen se conduisait ainsi. Etais-ce naturel ou non ? Car si non, cela craignait légèrement pour petit Shin. En général, si un mec se conduit comme ça volontairement avec vous, ça veux tout dire ! Et Shin préféra ne pas savoir. Il ne réfléchit pas spécialement des masses avant d'agir. Disons que cela dépends des circonstances. Dans les cas actuel, Shin agit. Il se leva, poussant à peine la chaise, er se déplaça rapidement vers Kouen. Le collégien se posta derrière lui, et commença le discours suivant :

" Je n'ai rien contre toi. Et j'espère que tu n'as rien contre moi, même s'il y a, pour le moment, peu de chance. Je m'excuse d'avance de mes gestes futurs, mais c'est des plus tentants. Tu dois être naturellement ainsi, et dans ce cas, je serait en faute. Sinon, tant pis, on peut dire que tu l'as mérité. D'avance, pardon."

Shin attrapa le visage de Kouen entre ces deux mains, et approcha le sien. Ces lèvres s'approchèrent la joue droite de Kouen, sur laquelle il déposa un léger bisou ( si ce n'est pas mignon ). Il bascula plus à droite, s'attaquant alors à l'oreille du lycéen. Rien de spécial. Shin n'est pas expert. Et moi non plus, dans les descriptions s'entends. Il lui mordilla légèrement le haut de l'oreille, deux à trois secondes à peine, et reculant, lui murmura au creux de l'oreille :

"Mangue, mon cher ~"

Il se redressa aussitôt, jeta un bref coup d'oeil à sa montre, et courut de suite vers l'entrée, s'expliquant rapidement :

" Pardon ! J'avais autre chose de prévu, je devait juste te rendre le cahier !"

Et le collégien partit dans la nature, laissant sa proie deux, seul(e), sur sa chaise.

Le collégiens s'était levait brusquement se qui amplifia encore la gêne du lycéen. Mais ce qui se passa ensuite fut bien pire. Il commença à se levait de nouveau, plus doucement cette fois, et à se diriger vers lui. Là, il se posta derrière lui et commença à lui dire des choses bien étrange, et un peu inquiétante :

-Je n'ai rien contre toi. Et j'espère que tu n'as rien contre moi, même s'il y a, pour le moment, peu de chance. Je m'excuse d'avance de mes gestes futurs, mais c'est des plus tentants. Tu dois être naturellement ainsi, et dans ce cas, je serait en faute. Sinon, tant pis, on peut dire que tu l'as mérité. D'avance, pardon.

Kouen commença sérieusement à s'inquiétait, qu'avait il put bien faire, et surtout qu'allait faire celui qui se trouver derrière lui maintenant. Plus le temps passé, plus le discours passé, plus il devenait nerveux. Mais malgrès ça il était comme paralysé, n'osant pas bougé. Il n'osa pas plus quand il lui attrapa le visage, et quand la première action arriva.

A cette instant, on aurait put croire que cette fois c'était bon,il ne pouvait pas y avoir plus rouge sur le visage du garçon, mais ceux qui aurait put le penser se trompait, et la suite le prouva. Quand le jeune homme sentit les lèvres de l'autre jeune homme sur son oreille et le chuchotement qu'il glissa après, il atteignit le summum. Un summum inimaginable, un rouge brut, suprême. Il était plus rouge qu'une tomate, plus rouge qu'une rose et même plus rouge qu'un grenat. Un rouge qui semble impossible à atteindre et pourtant qui était là devant nos yeux. Un rouge qui contraster si bien avec ses cheveux qui lui avait valu tant de compliment du coup tant de gêne qui entrainèrent tant de fantasme chez l'acteur. Pourquoi avait il fallut qu'ils engagent la conversation sur ça.

Depuis le premier baisers, la scène se passait au ralentit dans l'esprit de Kouen pendant que Shin lui était en train de partir. Il était littéralement abasourdit, et se leva à son tour. Il ne vit plus le bouquin laissait sur la table qui l'aurait habituellement intrigué, il ne vit pas la drôle de tête de la bibliothèque quand elle le vit passer avec cette couleur, et il ne vit pas non plus la porte qu'il se prit.

Le choc le réveilla un peu. Il commença à réfléchir à toute vitesse à tenter de comprendre et surtout de trouver une autre explication que l'évidence aux actions du garçon. Mais il avait beau chercher, rien ne lui vint à l'esprit. Et puis le murmure lui revint dans l'oreille le faisant frisonner après coup. Que voulait dire ce mangue...

C'était trop pour aujourd'hui. Kouen posa son esprit, arrêta de réfléchir et fit en sorte de ne plus pensait à se qui venait de se passait de l'effacer le plus possible au moins jusqu'à ce qu'il soit au calme pour digérer tous ça. Il se dirigea vers sa chambre, il assimilerais ce moment au fur et à mesure, s'il le faisait maintenant d'un coup il risquait de se prendre tous les murs qui se trouvaient sur son chemin.