Don't Look: mission secrète au clair de lune

Minuit, l’heure du crime. Devant la lune pleine, une ombre se profile, noire dans le sombre éclat de l’astre pâle. Une ombre fine, grande, se faufilant le long du bâtiment qui sert de dortoir aux filles. Elle avance sans faire de bruit, comme un félin aux coussinets de velours, ses pieds nus frôlant le sol à toute vitesse. Doucement, elle se glisse dans le coin de la porte du bâtiment, et attend…quoi ?

Une demi-heure plus tôt. 11 heure 30 donc. Dans la chambre 28F, au troisième étage, une jeune fille veille. Selene attendait, patiemment allongée dans son lit, que sa chère colloc s’endorme. Dès que la respiration de cette dernière se ralentit, la tigresse jaillit de son lit, se jeta sur les affaires jetées en boule sur le sol, et se glissa dans la salle de bain. Pas besoin de lumière, la lune éclairait suffisamment pour que ses yeux de félin perçoivent les détails de la pièce. Elle enleva sa fine nuisette bordeaux, et la roula en boule dans le panier à linge sale. Puis, sans faire de bruit, elle attacha son soutien-gorge, passa ses collants noirs sans pieds, enfila une robe, noire aussi, des gants noirs, un gilet noir et un très joli chapeau noir venant de paris pour masquer ses cheveux rouges.

Spoiler:

Elle prit un sac à dos noir, et sortit pied-nu de la salle de bain. Elle était au troisième étage, et les primaires au premier. Kisa aurait moins de mal à sortir. Mais passer dans le couloir aurait sans doute alerté les plus sensibles des mutants, et cela comportait aussi le risque de se faire prendre par un surveillant. Par prudence donc, Selene décida de passer par la fenêtre. Lançant son sac, qui atterrit dans l’herbe, elle s’assit sur le rebord. Avisant la distance qui la séparait du sol, elle transforma lentement les muscles de ses jambes, les préparant à l’impact. Et elle sauta. Elle se rétablit silencieusement, jambes pliées, et se dit à elle-même : un chat retombe toujours sur ses pattes, non ?

La jeune fille toute de noir vêtue frappa alors doucement au volet situé deux pas à sa droite, signalant à Kisa qu’elle pouvait sortir, et elle alla se cacher dans le recoin de la porte d’entrée. Assise sur le première marche, elle songea à tout le chemin parcouru pour en arriver là…

A l’origine de cette mission nocturne, il y a Claude quelque chose, le professeur de français. Mais ça, il ne le sait pas. Et donc, il y a Selene. Et enfin, il y a Kisa. Le projet est venu malencontreusement (ou pas…) à Selene un soir, alors qu’elle avait un peu bu (ça arrive…) et qu’elle se désespérait que l’objet de ses désirs soit si inaccessible. Elle a donc décidée, l’alcool aidant, de trouver des indications sur lui, au moins son nom de famille, et quelques renseignements. Et malheureusement pour Kisa, Sese n’a rien trouvé de mieux qu’emmener son amie de primaire pour l’aider à sortir de sa bulle. En effet, Selene a toujours trouvé que frauder était un excellent moyen de mieux connaitre quelqu’un…enfin bref : là c’était crucial, il s’agissait de ne pas se faire prendre, où ce serait la colle assurée, voir pire. Mais cela compte t’il si on parle d’amour ?

Sortant de ces pensées mielleuses et complètement fausses, Selene ne croyant pas en l’amour, la jeune tigresse leva les yeux, attendant sa chère Kisa, une de ses seules vraies amies, une petite primaire si adorable mais bien trop renfermée au goût de Sese.

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Lorsque la pénombre se pose sur Takuetsu, tout le monde se doit d'être dans sa chambre, surtout à partir de 22h30, l'heure du couvre-feu. Passée cette heure, si un élève fait la manche, il sera sévèrement sanctionné. Une heure de colle... Ou pire encore. La gamine le savait très bien mais elle allait quand bien même enfreindre le règlement. Mais la fillette n'allait pas le faire seule. C'est accompagnée de Minami Selene qu'elle allait commettre une bêtise, à contre cœur. Pour ce faire, Kisa avait préparé une tenue noire de camouflage qu'elle avait soigneusement planquée sous son oreiller. Une paire de gants fins, des bottes sans talons, une tenue entièrement noire. Pour cacher ses cheveux, elle les avait tout simplement noués d'un ruban noir et avait mit des barrettes pour couvrir les mèches rebelles. Sa chevelure mauve l'arrangeait d'un côté, pas besoin de mettre de bonnet.

N'ayant pas de colocataire, la petite fille n'avait rien à redouter, si ce n'était le surveillant, passant ça et là vérifier si tout le monde était dans sa chambre. Une idée ingénieuse se fourra au bon moment dans la cervelle de la gamine. Au cas où le surveillant, trop curieux, entrait dans sa chambre, la fillette fourra grossièrement des oreillers sur son lit puis recouvra le tout d'une couverture épaisse. Il ne restait plus qu'à savoir comment quitter le bâtiment des dortoirs. Sortir par la porte puis descendre les marches une à une serait trop bruyant et, connaissant le don de ce cher pion, Kisa s'avisa de faire autrement. La gamine se retourna et dans sa tête, une idée fusa. La fenêtre. Le seul moyen de ne pas se faire prendre, mais de se blesser... Ou pire.

Mais à ce moment là, passer par quatre chemins n'était pas la solution. Il fallait y aller sérieusement et dangereusement (pas trop, c'était possible). Au moment où cette idée se posta dans la tête de la gamine, une main féminine, couverte d'un tissu noir. C'était le signal. L'amie de Kisa était prête à partir, prête à l'amener à la destination « kendarie ». Lorsque la fillette eût enfin terminé de se préparer, elle ouvrit la fenêtre, regarda en bas, vertigineuse puis sauta. Roulant pour ne pas se faire mal, la primaire frotta ses vêtements, ajusta sa coiffure et rejoint la lycéenne.

« Nous pouvons y aller Selene, je suis prête... » lui annonça-t-elle poliment

Bien vite, l’enfant rejoignit la jeune fille sur le seuil de la porte. Selene admira un instant la tenue de sa compagne, et lui chuchota :

« OK Kiss, on y va !”

Et se relevant, elle avança doucement au coté de Kisa, se demandant si la petite n’était pas effrayée. Quand à elle, point de peur. Un frisson d’excitation l’envahit, elle sentait l’adrénaline courir dans ses veines, l’angoisse, elle ne connaissait pas. Comme une droguée, elle profitait, savourait chaque instant de cet état presque parfait. L’herbe tendre et déjà humide frôlait ses pieds nus, que l’éclat de la lune faisait faiblement luire. Au loin, les montagnes Japonaises, droites et fières, faisaient reluire leurs neiges éternelles, parsemant le paysage nocturne d’une touche de blanc obscure. Les silhouettes sombres des bâtiments semblaient se fondre parfaitement entre les arbres du parc. Des insectes volaient, montaient sur ses pieds, et elle savait que les bois regorgeaient d’animaux nocturnes, mais elle n’en avait cure . Seul comptait leur expédition, le plaisir, la liberté surtout, de pouvoir se déplacer sans entraves, sans règles, sans loi. Elle pouvait presque s’imaginer être de retour dans a jungle, se déplaçant sans bruit, animale parmi les animaux. Mais non, tout bien réfléchi : l’herbe était trop tendre, les arbres trop petits et pas assez denses, les animaux trop discrets, et les insectes pas assez gros. Quoique c’est plutôt un bon point, ça, se dit-elle en songeant aux araignées gigantesques d’Afrique, aux scorpions, aux mille-pattes géants venimeux, et tous les autre habitants miniatures des jungle. Frissonnant, elle ramena son chandail sur ses épaules, et sortit de ses pensées.

Tout en traversant rapidement la pelouse, Selene observait la primaire. Elle ne voulait en aucun cas la traumatiser, et faisait attention à ne pas la brusquer. Faisant un détour pour ne pas traverser les allées du parc, elles poursuivirent leur route silencieuse à travers les bosquets feuillus, et l’herbe tendre, avant d’arriver finalement devant le dortoir des professeurs. Le bâtiment était plus petit que les dortoirs, et sur la porte, un écriteau indiquait : Interdit aux Elèves.

On se demande pourquoi….. Ils doivent bien s’amuser les profs, tout seul dans leur dortoir. ricana Alex, son double mental, avant de se rendormir dans le fin fond de son esprit.

Essayant d’oublier les images …euh…choquantes qu’il lui envoyait mentalement, la jeune fille essaya, dans un vain espoir, d’ouvrir la porte. Elle tourna la poignée, priant pour qu’elle ne grince pas… Fermée, bien entendu. Elle contourna le bâtiment, adressant un sourire à Kisa, afin de voir si une fenêtre n’était pas restée ouverte…Balayant du regard le rez-de-chaussée, et le premier étage, elle n’en trouva aucune. Soupirant doucement, elle se dirigea vers l’extrémité nord du bâtiment, sachant à présent qu’il ne lui restait qu’une seule solution. Son plan parfaitement préparé avait prévu cette possibilité, mais Selene en aurait préféré une autre. Adressant un signe de la main à sa compagne, qui, elle l’espérait, s’amusait autant qu’elle à jouer les fraudeuses, elle trouva enfin ce qu’elle cherchait : la gouttière. Elle leva les yeux vers le toit, et soupira : bon, quand faut y aller, faut y aller. Elle chuchota à Kisa, bien que cette dernière connaisse le plan par cœur :

« Reste là pendant que je monte, je t’envoie la corde ensuite. L’aération est au niveau du toit, et d’après ce que j’ai déjà vu, on peut passer dedans. A plus. »

Sur ces mots, elle transforma ses mains en griffes de chauve-souris, ses doigts s’affinant jusqu’à devenir squelettiques, longs et noirs, tout comme le reste de sa mains. Ses ongles devinrent lentement des griffes acérées, courbes et très pointues. Idem pour ses pieds, qui se transformèrent jusqu'à devenir presque identiques à ses mains.

Agrippant la gouttière, plantant ses griffes dans le métal, elle commença à grimper doucement le long du mur. S’élevant aisément, elle atteignit le toit rapidement, et se laissa glisser doucement sur les tuiles, avant de prendre appui sur le rebord. Elle fouilla dans son sac, en retira une corde simple, « empruntée » au gymnase, et en jeta un bout à la primaire en contrebas. Kisa savait ce qu’elle devait faire, et Selene lui sourit gentiment, bien qu’en pleine nuit, elle ne devait pas la voir, et lui chuchota :

« Tire deux fois quand tu es prête. »

Le temps que Kiss s’attache, Selene se répéta mentalement le plan : Kisa surveillerai le sommeil de ces chers profs, pendant que Selene ouvrait l’aération. Puis les deux filles se faufileraient dans les conduits, aidées des baudriers volé au gymnase, descendraient le long des gaines, et se faufileraient dans le faux plafond jusqu’à la chambre de Claude. Selene avait compté le nombre de mètres qu’elles devaient parcourir depuis là où elles allaient, en toute logique, atterrir, et elle espérait que tout se passerait bien. Se penchant dangereusement au dessus du toit, le vertige provoquant une sorte de tension dans tout son corps, qui mêlée à l’adrénaline faisait frissonner de plaisir la jeune fille, elle regarda si sa petite primaire n’avait pas de problèmes.

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Dans le noir de la nuit, faiblement éclairée par la Lune, haute dans l'étendue bleu marine noircie du ciel, deux filles. Une lycéenne et une primaire, totalement différentes. Une fraudeuse professionnelle et une petite sainte-ni-touche n'ayant jamais envie de faire de bêtises. Pourtant, ces deux filles étaient associées au mal cette soirée là. La grande n'était pas gênée par ce détail, elle était même contente que cela se produise. Tandis que la petite, trop apeurée faisait confiance à sa compatritote, ne savant comment faire autrement. Non, ce n'est pas un mouton mais tout était déjà enclenché. Les deux corps féminins étaient devant le dortoir des professeurs, lieu interdit aux élèves... Pourtant, elles étaient là-bas, prête à commettre une bêtise. N'imaginez pas la sanction encourue.

La lycéenne avança doucement vers le dortoir, appuyant sur la poignée, songeuse. Rien ne se passa. Kisa fut légèrement soulagée et crut pouvoir repartir mais non, Selene était riche en surprises, elle fit le tour du dortoir, plus petit que celui des élèves et regarda longuement, scrutant tout ce qui pouvait s'avérer intéressant. La fillette suivait, priant que rien ne se passe, que tout soit fini, qu'elle sorte de ce rêve. Se pinçant, la primaire lâcha un léger gémissement et releva la tête, ce n'était pas un rêve. Lorsque, les yeux levés vers le toit, elle entendit Selene se prononcer, elle se dit que tout était fini. Mais non, une fois encore, la partenaire de notre Primaire avait trouvé une solution. Elle sortit la corde de son sac (elle venait du gymnase). Ensuite, la jeune femme transforma ses mains en griffes noires puis monta et fit tomber un morceau de ficelle pour que la gamine monte.

A contre coeur, la petite fille attacha la corde à sa combinaison noire, faisant signe à Selene en tirant deux fois sur la corde. Ca y est... Tout commença... Enfin ou même trop tôt... La suite allait être palpitante et pleine de rebondissements en tout genre...

Selene était songeuse devant la beauté du paysage nocturne. Elle était plus sauvage à cet instant qu’à n’importe quel autre depuis son arrivée. La fraicheur de la brise soulevait ses cheveux rouges, et elle sentait les lapins, les daims et les écureuils qui jouaient dans le parc, profitant de la tranquillité toute relative de la nuit. Dans un pur moment de folie, elle songea à s’enfuir d’ici, à partir pour de bon. Et puis elle se rappela que c’était impossible, qu’il lui faudrait plus qu’un plan foireux pour s’introduire chez les profs pour quitter cette prison. Elle prit conscience alors qu’elle commençait à prendre les habitudes du tigre en elle, à sentir le vent, chercher des yeux la moindre proie. Reprenant ses esprits, elle regarda à nouveau en bas, lais pour chercher sa petite chérie de primaire.

Kisa tendit la corde deux fois, et Selene la tira doucement sur le toit. Ses muscles animales lui permettait sans effort d’hisser la petite fille, de toute manière très légère, le long du mur. Elle attrapa la primaire d’une main ferme, et la tint, craignant qu’elle ne glisse sur les tuiles humides. Se redressant, la jeune fille agrippa le toit de ses griffes noires d’une main, tenant la petite de l’autre, et fit quelques pas afin d’atteindre une sorte de conduite un peu plus loin. La lune fut voilée par un nuage, et l’espace d’un instant, tout devint noir d’encre. Frissonnant autant de plaisir que par la sensation de danger qui résultait de leur position surélevée, la tigresse s’accroupit le temps que revienne la lune et sa lumière rassurante. Lorsqu’enfin l’obscurité fut chassée, Selene fit un large tour d’horizon afin de chercher si jamais un surveillant ou toute autre entité de ce genre avait décidé de faire une petite surveillance nocturne. Mais non, elle ne voyait rien. Pas de lampe torche, pas de chiens, pas d’ombre suspecte. Toujours sans lâcher la fillette, elle avança encore un peu et atteignit la plaque en fer. Se tournant vers sa compagne, elle lui murmura :

« Tu peux regarder si ils dorment ? »

Suite à son acquiescement, Selene utilisa ses ongles fins, longs et affutés pour précautionneusement ouvrir la trappe…qui grinça atrocement dans le silence de la nuit. Grimaçant, elle se tourna vers Kisa, s’attendant à ce que cette dernière l’alerte que le bruit avait réveillé quelqu’un. Bon, de toute manière, pas question d’arrêter maintenant. Contemplant l’obscurité totale qui plongeait sous la trappe, Selene sourit :

Que la partie commence !

Elle sortit une seconde corde de son sac, et l’accrocha à la cheminée un peu plus loin. Elle laissa ensuite pendre l’autre bout dans le conduit. D’après ses approximations, le tuyau descendait à la verticale sur trois mètres, avant de partir dans deux directions, le long du mur, sur plusieurs mètres. Puis il redescendait de nouveau, repartait à l’horizontal et c’est ainsi qu’elles atteindraient les chambres des professeurs. Jetant un regard et un sourire à sa petite voisine, elle prit une inspiration.

« Bon, je passe devant voir s’il y a assez de place, et tu me rejoints après, d’ac ? Ne tombe pas surtout. Quand je te le dirai, tu sauteras dans le conduit, et je te rattraperai. »

Et jetant un dernier regard autours d’elle, la jeune femme sauta dans le conduit. Pour ceux qui n’ont jamais sauté dans un tuyau, même de cette taille, vous devriez essayer. On comprend enfin tout ce qu’endure le père noël la nuit, avec son gros ventre et ses vêtements amples. Dans sa tenue ultralégère, Selene sentit la chute, qui dura quelques secondes tout au plus. Ses muscles de félin amortirent parfaitement le choc, et la jeune fille resta immobile quelques instants, redoutant d’avoir réveillé un prof. Kisa là haut ne disait rien, c’est que ça allait toujours. S’accroupissant, elle vit le tuyau partir à sa droite, et à sa gauche. Selon ses estimations, si elles partaient à droite, ce serait le moyen le plus sur de trouver la chambre de Claude.

En observant bien les contours du conduit, elle comprit que si ce serait juste pour elle, la primaire en revanche pourrait s’y glisser à quatre pattes aisément. Mais Selene n’était pas claustrophobe après tout, elle pouvait se transformer en chauve-souris à n’importe quel instant. Mais retrouver des vêtements dans un conduit d’aération serait plus ou moins suspect…

Se tassant contre le rebord, elle chuchota à la primaire : « vas-y, tu peux venir ! »

Et en entendant la petite fille sauter dans le conduit, elle la rattrapa au vol, la déposant avec douceur sur le sol. Vérifiant que la corde qu’elle avait lancée en haut descendait bien jusqu’au bout du tuyau, la jeune fille se tourna vers le conduit de droite et, s’allongeant sur le sol, s’engagea dans le tuyau. Il faisait très noir là dedans, et Selene sentait l’air froid qui venait de l’extérieur, ainsi que l’air chaud de l’intérieur. Elle progressait lentement, se retournant fréquemment pour voir si la primaire la suivait bien. Après une progression de plusieurs minutes dans l’obscurité et un silence complet, les deux filles atteignirent l’embranchement : le tuyau continuait sur leur gauche, mais un autre conduit s’enfonçait au dessous d’elles, plongeant dans le bâtiment vers un autre étage. S’agrippant au montant, elle se mit en équilibre au bord du tuyau, et interrogea visuellement Kisa afin de savoir s’il n’y avait toujours aucun problème. Et elle sauta.

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Dans la nuit noire éclairée par la faible lune, deux personnes, une jeune femme aux cheveux rouges cachés sous un bonnet noir et une petite fille qui, quand à elle avait camouflé sa longue chevelure violette sous une capuche toute aussi noire que le bonnet de la plus grande. Ces deux filles étaient au grand bâtiment dans lequel il y avait plusieurs dortoirs appartenant tous aux professeurs. Ce lieu était normalement interdit aux élèves de Takuetsu. Pourtant, Selene et Kisa y était. Pourquoi ? Pour une idée proposée par la plus grande. Pourquoi l'avoir acceptée ? Parce que la cadette n'avait pas eu le courage de refuser.

Après avoir tiré deux fois sur la corde comme demandé, la Kunimoto fut hissée par une main ferme pour arriver sur le toit de la grande bâtisse. Regardant Selene faire un petit instant, la fillette attendait que celle ci ait fini pour la suivre et effectuer ce que le plan disait, au grand contrecœur de la petite Kisa. Cependant, elle continuait, sans s'arrêter, pas même un pied qui ne se posait pour contredire l'avis de la lycéenne. Donc, elles avançaient sur le toit, main noire griffue dans main noire fine pour aller au tuyau menant aux dortoirs des professeurs. Des Professeurs ?! Attendez attendez, c'est un malentendu ! Kisa n'irait jamais là-bas ! Apparemment si... Donc la cadette de Yuka était réellement avec Selene Minami, lycéenne F. L'aînée des deux partit en première afin de rattraper la plus jeune. Son corps félin amortit la chute lorsqu'elle se trouva à terre. Un petit « boum » retentit mais aucun autre bruit ne fit son tintamarre, pas de surveillant ni de professeur ne sortit pour surprendre celle qui venait d'atterrir. Du moins, la petite aux cheveux mauves n'entendit rien de suspect (même si là, c'était les deux filles qui étaient suspectes...).

Puis, Kisa sauta, se faisant rattraper par son « papillon » pour continuer leur balade rapide vers la chambre de Mr. Rivière Claude pour que la gamine tente de lire son rêve. Donc la marche se faisait, longue, très longue...

[Gomen pour le temps ^^' Tu peux faire les actions de Kisa si tu veux et euh... bah il me semble que c'est tout]