[chambre 28F] Nouvelle école, Nouvelle colloc...[PV Michiko]

Elle était arrivée ce matin, et déjà elle n’en pouvait plus. Brièvement, elle avait quitté le domicile familial, ses trois valises dans la voiture, et son hermine, Sya, enfermée dans sa cage, direction elle ne savait où. Bon, premier point choquant, elle haissait les secrets. Ensuite, c’était une berline noire, la voiture, avec un chauffeur inconnu. Deuxième point choquant, car elle n’aimait que mon SLK rouge, et sans son chauffeur Jack, ce n’était vraiment pas drôle. Enfin, elle avait vu ses parents adoptifs et ses 6 gardes du corps s’éloigner, tous debout devant la maison qu’ils avaient louée pour quelques mois, le temps que elle intègre l’école, et ça, ça ne lui a vraiment pas plut. Elle était donc arrivée, plus que remontée, dans cette école, à la suite d’un voyage éprouvant, sans télé, no ordinateur, ni même de smoothie dragon-framboise. Elle avait été accueillie par des gens sans intérêt, dans une école charmante, mais si peu normale comparée à mon train de vie luxueux. Elle sentait le changement à plein nez, celui qui vous dit tout bas que les élèves vont tous vous prendre de haut parce qu’ils sont là depuis plus longtemps, qu’ils vont vous mépriser parce que vous êtes moins puissante. C’est à ce moment là que elle décida de garder le rôle qu'elle jouait face aux médias qui venaient l’interroger sur le train de vie dispendieux des héritières. Elle sera la riche rousse sans cerveaux, ce qui évite surtout que les gens se soucient de vous. Et de loin, sans en avoir l’air, elle pourra voir de quoi ils sont capables, qui sont les manipulateurs et qui sont ceux en qui elle peut avoir confiance.

Très beau programme, ma chère, mais peut-être pourrais tu entrer déjà, on se pèle un peu dehors….enfin, je dis ça comme ça après tout.

Alex venait de se réveiller, et il semblait d’une humeur charmante. Elle entreprit donc de gravir les marches menant à l’entrée de sa nouvelle école, quoique nouvelle prison serait plus adaptée, et elle entra dans un bureau. Ce fut ensuite un véritable casse-tête administratif, entre les papiers pour Sya, ceux de ses valises, son dossier scolaire, et tous les difficultés posées par sa date de naissance inconnue. Enfin bref, la routine. Elle finit par obtenir une clef, un numméro, et un plan. On lui dit d’aller déposer ses affaires, et qu’ensuite, elle pourra visiter l’école. Et là, elle sursauta :

« Je dois les déposer moi-même ? Mais, enfin, je ne peux pas porter trois valises moi-même ? Personne ne peut m’aider ? »

Sur sa réponse négative et agacée, elle sortit d’une démarche hautaine, prit ses valises, et se dirigea vers ce qui semblait être les dortoirs. Bon, l’accueil la prenait déjà pour une idiote, c’était parfait. Elle montait doucement les escaliers du dortoir, sa courte robe verte frôlant le haut de ma valise à chaque pas, ses escarpins noirs claquant doucement sur le carrelage. Enfin, elle arriva devant une porte sur laquelle était inscrit ce numéro :

28F

Invité

La fin des cours venait de sonner. Michiko était arrivée tôt le mâtin et il lui avait été proposé de laisser ces quelques affaires à l'accueil afin qu'elle puisse participer aux cours de la journée. Ce que la multicolore se fit une joie d'accepter, elle avait hâte de rencontrer sa nouvelle classe et fondait beaucoup d'espoirs dessus. Bon il est vrai que sa manière de porter l'uniforme de l'école était atypique mais l'adolescente aimait bien mettre son grain sel dans la façon qui était donnée de voir les choses. Aussi son uniforme délavé, son large ruban et satin de bleu roi noué à la taille, ses anneaux d'or aux poignets et aux chevilles et ses pieds nus quand elle ne portaient pas les chaussons réglementaire pour l'intérieur comme le veux le règlements, eurent vite fait de la classée comme excentrique. Et ces cheveux de toutes les couleurs ne permettaient pas à ce qu'on l'associe à quelqu'un de discret à la base.

Donc lorsque que la dernière heure de classe fut annoncée par la cloche retentissante la Shiraishi se précipita à l'accueil pour récupérer son énorme sac de sport, d'où débordait encore une jambe d'un jean, son étui à violon et la clef de la chambre, troisième étage porte 28 côté fille. Elle avala les marches tantôt en courant tantôt en survolant les marches tel un fantôme de brumeux accompagné d'objets en fausse lévitation. Fausse car Michiko portait bel et bien ses affaires même en corps de brume. Arrivée au sommet des marches,elle se re-densifia correctement et fila le long de portes en cherchant la sienne du regard.

"Salut!" Lança-t-elle à une rouquine stationnée avec trois lourdes valises et une cage contenant surement un rongeur devant l'une des portes.

Puis levant les yeux vers la porte en question la multicolore stoppa net sa course. Ses pieds nus dérapèrent sur le carrelage lisse et se prirent dans la jambe de jeans qui trainait au sol derrière. Enfin elle était passée devant avec l'arrêt.

"Waaah!! "

Pfff... Bang!

Un murmure et la Shirashi sembla passé au travers du sol et répandre un nuage de brouillard dans le couloir au lieu de s'écraser au sol comme le firent son sac et son étui, qui s'ouvrit sur le choc. L'archet fit une splendide glissade contre le mur mais le violon fut retenu dans les airs à une dizaine de centimètres du sol. Dans un soupir de soulagement, la brume de condensa sous l'instrument et se transforma en une Michiko étalée sur le ventre contre contre le carrelage retenant le violon à bout de bras. Il y eut un petit tintement métallique quand ses bracelets se condensèrent également, signe que la gravité les avait retrouvé.

Selene resta un court instant devant la porte, inquiète à l’idée de découvrir là où elle allait devoir vivre ses prochaines années. Un court instant qui se transforma en plusieurs minutes, lorsqu’une jeune fille passa devant la rousse en lui jetant un « Salut ! » retentissant. La jeune tigresse allait répondre lorsqu’il se passa un évènement plus ou moins étrange : l’autre fille regarda brièvement le numéro de la chambre, avant de se stopper net. Jusque là, pas de soucis majeur. Mais ensuite, ou plutôt en même temps, elle dérapa sur le sol, et Selene eut juste le temps de remarquer qu’elle était pied nu, avant de s’entortiller les jambes dans un jean qui dépassait de son sac, et de s’étaler de tout son long sur le sol. Enfin, c’est ce qui aurait du arriver, mais à la place, une sorte de brouillard se répandit sur le sol, et la jeune fille avait disparue. Interloquée, et même ébahie, Selene allait tenter de s’approcher, lorsque, sous ses yeux, la brume se densifia pour redevenir la jeune fille aux cheveux multicolores. Allongée sur le sol, celle-ci semblait à nouveau normale.

Restant muette deux longues minutes, la rousse se décida finalement à demander :

« Euh…tout va bien ? Tu ne t’es pas fait mal ? »

Et tout en attendant sa réponse, elle ouvrit la porte. La chambre était confortable, pas très grande, mais ce n’était pas un placard à balais non plus. Les murs étaient couleur crème, le parquet avait une jolie teinte rouge sombre (imbibé par tout le sang versé ici ? susurra Alex, son double mental), et il y avait une fenêtre donnant sur le parc. De courts rideaux blancs, tout simples, encadraient la vue, de l’herbe, des arbres gigantesques, les montagnes, c’était assez pour Selene, qui ne pouvait vivre enfermée. La pièce était meublée de trois lits, faisant face à la porte, aux montures acajou, avec des couvertures en polaires, des oreillers tout plats, et des draps blancs. Il y avait aussi trois bureaux, face aux lits, formés d’un plateau soutenu par quatre pieds en acier, chacun surmonté d’une étagère. Une grande armoire occupait le mur de gauche, et une porte le mur de droite. La pièce était chargée, mais elle avait l’air agréable. Soulagée, Selene rentra ses valises, et se dirigea vers l’autre porte, donnant sur la salle de bain : une pièce toute petite, avec une douche, des toilettes, un lavabo et trois étagères. Tout était prévu pour trois semble t’il. Revenant dans la chambre, Selene entreprit de sortir ses affaires. Elle ne savait quel lit prendre, et se demandait si la jeune fille à l’entrée était sa colocataire. La chambre était vide, et à l’accueil on l’avait prévenue qu’une autre jeune fille était arrivée le matin même. Bon, on verra plus tard pour les lits, se dit-elle, en déposant Sya sur le bureau le plus proche. Elle sortit alors de la première valise sa couette, blanche, immense, ainsi que deux énormes oreiller tout blanc aussi, et deux longues serviettes de toilette pelucheuse, et les déposa sur le rebord de la fenêtre pour les aérer. Et puis, sans trop savoir comment réagir face à l’autre nouvelle, elle s’appuya sur le rebord du bureau où était posée Sya, et la caressa machinalement à travers les barreaux de sa cage.

Invité

Ouf! Le violon n'avait pas prit de choc et s'était l'essentiel pour Michiko en cet instant, elle se redressa sur ces genoux en se massant le ventre. Elle n'était pas vraiment tombée mais l'élan y était et cela lui avait endoloris l'abdomen. L'adolescente regarda autour d'elle, l'archer qui était à trois mètres de là contre le mur et son sac derrière elle. Elle alla chercher l'archer de remit le tout dans l'étui.

"Salo**rie de jean de nouille de m**de!!" Fulmina -t-elle en ouvrant son sac sans douceur pour remettre la jambe du pantalon à l'intérieur.

Dans tout ça elle avait oublié un petit, mais néanmoins important, détail auquel elle tournait le dos. La rouquine l'avait vu se ramasser sur le carrelage et la regardait encore depuis la porte de la fameuse chambre 28.
Michiko sursauta et fit volte face.

« Euh…tout va bien ? Tu ne t’es pas fait mal ? »

"Ah tu m'a fait peur ! Mais euh oui tout va bien ! J'ai l'habitude !" Dit-elle en se grattant l'arrière de la tête avec l'étui dans cette même main. "C'est rien je préfère quand je saute d'un toit c'est plus marrant, là j'ai pas eu le temps d'amortir comme il faut..."

Elle se tut en voyant que la jeune fille rentrais dans la chambre. La multicolore hissa son énorme sac de sport sur un épaule et entra à son tour sans rien ajouter avant d'avoir larguer ses affaire sur l'un des trois lits. Le froid lisse du carrelage avait laissé place à la tiédeur un peu rugueuse du parquet. La chambre était simple sans pour autant manquer de chaleur. La rousse venait de rentrer dans la salle de bain et elle semblait ne pas avoir remarquer Michiko à suite. Cette dernière s'assit sur la couverture en polaire qui recouvrait son lit, elle était toute douce. Pas si mal pour école de maboul qui monte un complot pour faire débarquer pensait elle dans le même moment que Selene revenait de la salle de bain. La shiraishi la regarda déballer des affaires de ses valises quelques instant, en balançant ses jambes, un peu curieuse, puis jugeant qu'elle en avait marre d'être silencieuse elle lança tout sourire:

"Au fait, je m'appelle Michiko Shiraishi ! Et toi c'est quoi ton nom ?"

Entre temps, la jeune fille aux cheveux multicolores s'était installée sur un lit. Bien, se dit Selene, je prendrai donc celui là, et sur ces mots, elle jeta un de ses sacs sur le lit sous la fenêtre. Sa voisine lui adressa la parole.

"Mon nom? Selene Minami. Tu dois être l'autre nouvelle. On m'a dit que tu étais arrivée ce matin. Ton pouvoir est...incroyable!"

Tout en parlant, elle plia sa couette, et enlevant les draps du lit qu'elle avait choisie, les remplaça par les siens. Pourquoi? Elle serait incapable de le dire, mais elle ne pouvait dormire dans des draps inconnus. Après avois bien fait son lit, elle ouvrit sa deuxième valise, et en sortit une collection de livres, tous en français et en anglais, qu'elle rangea soigneusement sur l'étagère au dessus de son bureau. C'était la plus hétéroclythe combinaisons d'ouvrages: des anciens livres en cuirs de Voltaire et Diderot cotoyaient de la science-fiction tout ce qu'in y a de plus moderne.

Elle replongea dans sa valise pour en sortir un ordinateur portable de très grande taille, lourd et encombrant, mais très perféctionné. Enfin, elle ouvrit la troisième valise, en sortit ses vêtements, et commença à les ranger. Des robes surtout, mais aussi de très jolis petits hauts, des jeans moulants et des chaussures...plein de chaussures, de toutes les marques.

Du fond de la valise, elle tira deux sacs: un de nourriture pour son hermine, l'autre remplie de litière, qu'elle fourra sous son lit avec les valises. Jetant un coup d'oeil sur la pièce, qui avait soudainement retrouvé un peu d'espace, elle s'assit en tailleur sur son nouveau lit.

Invité

Toujours balançant ses jambes elle répéta pour mieux le mémoriser.

« Selene Minami.... »

Puis elle repris le cours de la conversation, se désintéressant totalement de ses affaires. Elles étaient emballée depuis maintenant deux jours ça pouvait attendre encore. Là elle était très curieuse de cette personne qui deviendrait un visage familier. Et elle comptais bien essayer d'être amie avec elle, c'était pas marrant d'envisager que la personne qui vous accueillerais le soir serait une enemie.

« Oui je suis arrivée tôt ce mâtin, du coup j'ai assisté aux cours de la journée. Je m'attendais à ce qu'ils sortent plus que ça de l'ordinaire ! » Fit-elle avec une moue dépitée. « Faut croire que les trucs extraordinaires c'est nous! »

Elle rit doucement et continua d'observer Selene. Ses bracelets tintaient comme des petites clochettes au rythme du mouvement des chevilles de la multicolore. Elle observaient les manières et les façons d'agir. Elle avait la peau blanche mais des yeux verts émeraudes et des cheveux roux. De longs et beaux cheveux roux. Lorsque l'observée sortit un tas de livre relié de cuir avec des caractères européens sur la tranche, Michiko cessa de balancer ses pieds et pencha la tête sur le côté pour lire les titres des livres.

« Di-de-ro-to... »Lut-elle à voix haute, elle tourna ses yeux d'or vers la rouqine en gardant la tête penchée. « C'est des bouquins européens non ? Dis tu viens d'où ? T'as l'air étrangère et pourtant ton nom est japonais.... »

Elle releva la tête et attendit la réponse avec des yeux brillants d'admiration devant l'ordinateur portable.

« Oui je suis arrivée tôt ce mâtin, du coup j'ai assisté aux cours de la journée. Je m'attendais à ce qu'ils sortent plus que ça de l'ordinaire ! » Fit-elle avec une moue dépitée. « Faut croire que les trucs extraordinaires c'est nous! »

Selene sourit. Tiens, on partage au moins une vision des choses. Truc extraordinaire, ça nous décrit bien. Elle remarque les nombreux bracelets que portait la jeune fille, et qui tintaient doucement au fil de ses mouvements. Joli, très joli. Mais en fait, toute la personne état jolie : ses cheveux multicolores, sa peau halée, ses yeux bridés, elle était vraiment ravissante.

« Di-de-ro-to... »Lut sa colloc à voix haute en regardant ses livres, en gardant la tête penchée. « C'est des bouquins européens non ? Dis tu viens d'où ? T'as l'air étrangère et pourtant ton nom est japonais.... »

Tiens, sa chère colloc lisait le français. Chouette, se dit Selene, qui sourit à la jeune fille. Elle a l’air gentille, je pense qu’on devrait bien s’entendre. S’asseyant plus confortablement sur son lit, à présent bien douillet, elle réfléchie quelques instant à sa réponse. Ce faisant, elle entortillait une mèche de ses cheveux autours de ses longs doigts fins, en cherchant comment expliquer sa situation.

Méfie toi quand même, on sait jamais, avec ces mutants. Ils sont tous un peu bizarres sur les bords.

Alex était de très mauvais poil aujourd’hui, cette nouvelle école ne lui plaisait vraiment pas. Mais Selene était bien décidée à devenir amie avec elle.

«Oui, ce sont des livres français. Je viens de France, de Paris. Mon père a des origines Japonaises, c’est pour ça que mon nom est si différent de mon prénom. Ma mère est française, et c’est elle qui a choisie ce prénom. Mais ils m’ont adopté, donc je ne suis pas du tout typé asiatique, comme mon père. Enfin bon, voila quoi. Et toi, tu viens d’où ? »

Invité

Après toutes ses révélations sur sa colocataire, Michiko essaya de se contenir pour lui répondre correctement. Attendez, c'était une enfant adoptée tout comme elle, premier hyper bon point! Elle venait de France,deuxième hyper bon point ! Même si michiko ne parlait pas un mot de français, par contre elle savait à peut près le lire grâce à ses notions d'anglais, elle rêvait d'y aller! Et surtout de visiter Paris, ville d'origine de Selene, troisième hyper bon point !!

Les yeux pétillants d'admiration, la multicolore s'était mise debout un sourire bizarre, à la fois niais et perfide, collé au visage. Elle avait les poings levés de chaque côté de son visage. Elle tint la pose quelque secondes et puis, et puis bah :

« YATA !!!! C'est trop bien Sele-chan !!! » S'exclama-t-elle en faisant des bonds sur place.

« J'aimerais trop aller à Paris !!! »

Elle sauta sur son lit ce qui défit une partie des draps.

« Les tour Eiffel, les restaurants français ! Wahha ! Dit est ce que c'est vrai que vous mangez des grenouilles à toutes les sauces ???? »

Elle sauta de son lit à celui de la rouquine et s'y assoit en tailleur. Un peu calmée mais toujours aussi admirative, elle reprit son souffle et continua plus calmement.

« Ah et heu, on a un point en commun aussi. Mes parents m'ont aussi adoptée. Mais c'est pas pour charrier hein regarde.... »

Elle tira son keitai de sa poche, appareil où elle avait transféré la carte mémoire de son ancien téléphone. Elle chercha une photo du dernier anniversaire de sa soeur. La lycéenne avait les cheveux un peu plus court et tenait sa petite soeur dans un bras, l'autre étant tendu pour prendre la photo. Yumi lui enfonçait la mains dans la joue pour qu'elle arrête de la chatouiller. (Elle avait refusé de prendre la photo et donc ce cliché volé était le fruit d'une ruse.) En arrière plan on apercevait son père et une mains de sa mère. Elle sourit en revoyant l'image puis tendit son keitai à la parisienne.

« Ils sont tout ce qu'il y a de plus japonais! Moi par contre il paraît que j'aurais de sang indien mais j'en sais pas plus. »

Après avoir récuprérer son téléphone, la Shiraishi tendit sa main ouverte, se souvenant avoir vu dans des films américains que c'est comme ça qu'ils se souhaitaient la bienvenue en occident.

« Bienvenue au club des adopées résidant dans la chambre 28 de l'étage des filles!» Fit-elle avec un sourire malicieux.

Après cet incroyable débordement d’énergie, Selene resta muette quelques instants, le temps de se remettre de tout ce remues ménage. Une fois qu’elle eut remis ses idées en place, elle saisie la main de sa colloc en souriant (beaucoup de sourires aujourd’hui…), et la sera doucement. Elle observa longement la photo: La famille de Michi était vraiment jolie, avec leurs yeux bridés. Mais c’était vrai qu’avec sa peau plus foncée et ses cheveux multicolores, la jeune fille détonait un peu. Cela lui rappelait sa mère, si jolie avec ses cheveux noirs, et son père avec ses yeux bridés. Un jour, une personne franchement débile avait demandé à sa mère si Selene provenait d'un autre mariage. Cela les avait fait rire pendant des semaines. La rousse tira son sac à main vers elle, et en tira un petit album photo, qu'elle ouvrit à la première page: on y voyait un couple, l'homme aux yeux bridés et à la peau dorée, la femme blanche comme le marbre avec une crinière de cheveux noirs qui descendaient jusqu'à sa taille. Dans leurs bras, il y aait une petite fille de quatres ans, rousse et bronzée, avec de très grands yeux verts et un air sérieux. Elle, le jour de son adoption. Sortant de ses rêves, elle regarda Michi en gloussant.

« Euh…alors…ben, oui on mange des grenouilles, mais c’est très rares, et personnellement, la seule fois où j’en ai gouté, c’était dans un restaurant chinois...Mais c’est très bon ! On mange des escargots aussi, avec du beurre et de l’ail, c’est tellement délicieux….

Mais tu vis au Japon, enfin avant ? J’adore le Japon, c’est si exotique, et en même temps, c’est assez proche des villes occidentales, j’adore ! Et puis, j’aime les sushis. » finit elle en rigolant.

Enlevant ses chaussures (des escarpins noirs^^), la rousse se mit debout sur son lit et commença à faire des bonds sur son lit. Elle adorait faire ça, mais la plupart des gens trouvaient cela totalement stupide.
Enfin bon, la multicolore n’avait pas l’air d’une fille comme ça. Sautant de plus en plus haut, Selene regardait par la fenêtre , songeant à sa ville, son pays, si loin maintenant. Sans s’arrêter de sauter, elle se retourna vers Michi, et lui demanda :

« Tu t’en souviens toi, de tes vrais parents ? Ou tu étais trop jeune ? «

Invité

"Euh…alors…ben, oui on mange des grenouilles, mais c’est très rares, et personnellement, la seule fois où j’en ai gouté, c’était dans un restaurant chinois...Mais c’est très bon ! On mange des escargots aussi, avec du beurre et de l’ail, c’est tellement délicieux…."

Michiko eut une grimace de dégout. Non manger des insectes ça la dépassait, et de loin.

« Des escargots ?! Ces trucs gluants c'est délicieux ? Pouah ! » Fit-elle avec un léger haut-le coeur.

« Mais tu vis au Japon, enfin avant ? J’adore le Japon, c’est si exotique, et en même temps, c’est assez proche des villes occidentales, j’adore ! Et puis, j’aime les sushis. »

« Oui avant je vivais au japon, mais je viens pas d'une grande ville. Mais de Ogi un canton rural paumé au centre du japon sous la préfecture de Shiga. » Dit elle en s'assombrissant un peu.

Elle n'aimait pas parler de tout ça par ce que ça lui rapellait qu'elle ne revérait pas les paysages sauvages de la fôret d'Ogi, a famille et sa ville avant un très long moment.

« Tu t’en souviens toi, de tes vrais parents ? Ou tu étais trop jeune ? »

« J'ai pas de vrai parents, j'ai juste mes parents actuels. Si par vrais parents tu entends mes géniteurs je sais que dalle sur eux. Ils ont fait que me mettre au monde sous x sans me donner de nom. »

Elle avait dit cela avec une pointe de colère dans la voix sans pour autant hausser le ton. C'était plus de l'incompréhension que de la véritable de révolte. Elle n'attendait rien de ces gens c'étaient des inconnus inesxistants mais peut être que des explications sur ce reniement aurait été apréciablesbien que surement douloureuses et très houleuses.

Elle se leva et alla ouvrit son sac pour vider son contenu dans le placard le plus proche. Autrement dit une dizaine de tee-shirts pastels, deux robes sans manches, trois jeans et une paire de chaussures de sport . Après être restée muette une bonne minute elle lâcha plus pour elle même que pour Selene :

« A vrai dire je m'en porte pas plus mal. Je me dit que j'aurais pu tomber sur des gens bien pire que ma famille alors je suis bien contente comme ça...»

Des sous vêtement et autres chaussettes étaient dans des sachets que Michiko se contenta de retourner dans différents tiroirs, et la trousse de toilette finit sur une étagère.

« Enfin bon parlons de chose plus marantes ! Tu as déjà ton uniforme ? »

« Enfin bon parlons de chose plus marantes ! Tu as déjà ton uniforme ? »

Oups, j’ai fait une bourde là…un gyrophare « Sujet sensible » clignota dans sa tête, et elle fut plus qu’enchantée lorsque sa colloc enchaina. Ravie de ce changement de sujet, Selene grogna malgré tout en pensant à ce satané uniforme…hors de question qu’elle s’habille comme tout le monde, fallait pas rêver…Abasourdie devant l’efficacité du rangement de Mishi, elle observa longuement l’armoire ayant encore un peu de place de sa compagne, puis jeta un coup d’œil coupable à la siene qui menaçait déjà d’exploser sous la pression des 100 000 vetements enfermés dedans. Elle lissa une jupa à froufrou, replaça une chemise masculine (tiens, c'est à moi ça?), et sortit sa chemise de nuit en dentelle blanche qu'elle glissa sous son oreiller. Contemplant ses multiples paires de chausssures, elle songea que ce serait trop dommage si elle ne pouvait pas les porter. Soupirant, elle sortie une paire de pantoufles en (fausse^^) fourrure, qu’elle passa à ses pieds.

« Euh, non, pas encore. Je n’en ai vu que des photos...J’espère que ce n’est pas trop obligatoire…tu l’as toi ? »

Elle se posa sur son bureau, et sortie Sya de sa cage. La petite bête toute blanche renifla un instant sa main, puis la reconnaissant, grimpa s’installer le long de son cou pour dormir, et couinant. Le parfum de Selene sentait bon les framboises, que l’hermine adorait. Sortant de son sac un petit pot de confiture, elle trempa son doigt dedans et le donna à Sya, qui le lécha avec avidité. Sortant des croquettes, elle en plaça un peu dans la cage verte et rose fluo de la bestiole, avant d'y ajouter une belle grosse pomme verte. Elle croqua dedans une fois, et la posa ensuite tout près du petit panier où Sya dormait.

[chambre 28F] Nouvelle école, Nouvelle colloc...[PV Michiko] Animal10