Soleil, nous aimes-tu? [Pv Myu]

Elle était là ,mais pourtant, personne ne la voyait. Perché là-haut, elle les observait tous, sans aucune raison. Le vent, chaud et agréable, était bien accueillit en cette journée ensoleillée. Les derniers jours avaient été pluvieux, froid, humide et triste. Les épais nuages gris qui avaient couvert le ciel pendant presque toute la semaine de son arrivée, étaient devenue d’un blanc pure et dispersé dans l’étendu bleu qui leurs servait de berceau à eux ainsi qu’aux astres. La journée était parfaite pour des promenades en amoureux, pour se reposer devant le soleil ou simplement se faire bronzer. Serais-ce la seule journée ensoleillée que cette école allait avoir durant son été? Espérons que non. Le vent continuait de souffler tranquillement, créant un mouvement de vague sur le gazon qui devrait se faire couper, faisant danser les chevelures des filles et des garçons et qui faisait danser le feuillage d’arbres et arbustes. À l’ombre, dans un coin reculé du parc, là où elle pouvait observer tous sans craindre de se faire voir, là où elle profitait d’une vue magnifique, elle se trouvait. On pouvait apercevoir ses longs cheveux blancs bouger au gré du vent et ses iris d’un bleu perçant qui observaient avec curiosité le paysage qu’elle trouvait impressionnant. Étant plutôt agile, l’enfant avait grimpé sur une branche pour ne pas se faire déranger et s’était assise confortablement contre le tronc lorsqu’elle avait trouvé parmi tout les ramures, celle qui lui semblait parfaite pour rester assise sans perdre l’équilibre. Suçon à la bouche et crayon à la main, elle commençait un nouveau dessin sur son calpin qui commençait à se faire plein. Dedans, elle trouvait les esquisses de ses nuits d’insomnie ou de ses jours de pluies. On trouvait également des portraits de ceux qu’elle avait rencontré depuis son arrivée. Il y avait aussi des dessins de ses parents. Celui de Nathan à l’hôpital..Le portrait de sa mère fait à partir de la photo de son mariage. À la fin du carnet, on trouvait d’autres dessins, jamais terminé certes.. Le dessin de son rêve.. Un rêve étrange ,mais qui l’obsède. Chaque croquis est fait selon différents angles dépendant la vue qu’elle a dans son rêve. L’un montre son rêve de haut. Un cercle d’arbres qui entourent une partie vide, une petite plaine. Un autre représente un cerf qui s’approche d’elle. Sur les bois du mammifère, deux oiseaux s’y trouvent. Un bleu et blanc et l’autre, sans couleur puisqu’elle ne réussissait pas à s’en souvenir. La page suivante représentait celui qu’elle avait dessiné lorsqu’elle avait été à l’infirmerie avec Selene. La rose et le papillon qui était dessus..Elle ne se souvenait que de ce détail ,mais il l’aidait à comprendre. Avant qu’elle ne le rajoute, on ne voyait qu’une petite menotte tendue vers quelques choses ,mais il restait incomplet. Une autre chose se trouvait dans le dessin. Cependant, Emi ne s’en souvenait point. Puis le dernier dessin était celui qu’elle avait dessiné l’autre soir lors d’une autre de ses insomnies. C’était une vue à partir d’un des chênes qui formaient le rond. Au centre, une forme petite puis une grande. Sûrement elle et le cerf.. Soudain, l’enfant entendit un oiseau sifflé près d’elle. Sursautant, le cahier tomba sur le sol alors que son regard se portait sur la créature ailée qui avait eu le don d’accélérer le pouls de la gamine a une vitesse folle. Soupirant de soulagement, Emi retourna la tête vers le paysage avant de rester bouche bée. Au premier regard, le parc lui faisait penser à son rêve. Malgré cela, il y avait une forte différence, le rond. Les arbres ne formaient pas de rond dans le parc. Il ne formait rien en particulier. Curieuse et à la fois surprise, Marie-Emilianne voulait vérifier si elle divaguait ou si elle avait raison de croire à cette ressemblance. Tranquillement, elle s’accrocha à la branche pour se laisser tomber par terre. Espérant atterrir sur ses pieds, l’enfant eu la malchance de perdre l’équilibre et d’ainsi tomber sur le derrière en lâchant un petit gémissement de douleur. Au moins, il y avait un bon côté à tout cela.. Elle n’avait salie aucune de ses robes ou son uniforme.. Simplement la salopette qu’elle portait en se moment. Le tissu de jean couvrait la moitié de ses jambes et étaient mis par-dessus une simple camisole blanche. Ses cheveux, attachés en deux magnifiques nattes, lui donnaient un air charmant et encore plus jeune que ce qu’elle avait l’air à cause de sa taille. Sa tenue complète donnait un air de campagne puisqu’elle était également nue pied, voulant profiter de l’air chaud le plus qu’elle pouvait. Le seul inconvénient à ses vêtements étaient que ses mains n’étaient pas caché.. Elle entendit un craquement de branche et releva la tête pour apercevoir une silhouette plutôt flou un peu plus loin d’elle, ne pouvant la reconnaître, encore un peu sonnée..

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Chaussures et ordinateur portable en mains, elle arrivait dans le petit parc calme et appaisant du campus. Il faisait un temps radieux, le soleil régnait dans le ciel bleu accompagné seulement de quelques nuages blanc, dérivant doucement. Elle marchait tranquillement pieds nus dans l'herbe quelque peu humide par la rosée du matin, profitant de cette journée de repos. Elle désirait trouvée un endroit paisible où s'y installée. L'air était très agréable, chaud et doux. Elle n'avait jamais pénétrée cet endroit, mais le trouvait incroyablement reposant. Il avait beaucoup de gens, particulièrement des couples, elle évitait tous regard sur eux se rappellant n'avoir jamais eu cette chance de partagées ces sentiments. Elle remarqua alors un très grand arbre, majestueux et plutôt vieux elle fut séduite et décida de s'y installée. La jeune fille s'assit en prenant garde de ne pas faire tomber son petit ordinateur noir. Avant d'allumer celui-ci elle ferma les yeux et écouta. Elle entendait des rires, des oiseaux aux chants mélodieux et appaisant ainsi que le vent transperçant les arbres et les faisant frémir. Le soleil caressait son visage. Elle commençait un peu à avoir chaud, elle portait une chemise bleue et un petit pantalon court en jean de bleu foncé qui lui collait à la peau. Ses cheveux de couleur orange-rouge se mettaient n'importe comment face au vent. Elle rouvrit les yeux lentement et saisit son ordinateur. Elle l'aimait beaucoup, il lui servait énormément. Dedans on y trouvait toutes ses planches de Bande Déssinées qu'elle avait réalisées ainsi que des rédactions où toutes autres choses de ce genre là. Depuis qu'elle avait quittée ses parents pour arrivée dans ce collège, elle avait pris la décision d'écrire ces rêves, les déssinés, raconté ses journées, ses peines et ses joies. Autrement dit, une sorte de journal intime. Elle ouvrit une page blanche, et écrivit ce qu'il lui passait par la tête. Elle décrivit le dernier rêve qu'elle avait fait. Seule dans le noir le plus complet elle voyait ses parents de dos. Elle avait beau courir, elle ne l'aient rattrapaient pas. Elle avait beau les appellés, il ne se retournaient pas. Elle s'était éveillée en sueur et tremblant légèrement. Elle s'arrêta décrire et leva la tête vers le ciel. Cette séparation avait été plus dure qu'on ne pouvait imaginé. Elle soupira. Un groupe de jeunes garçons arrivèrent près de l'arbre et troubla le calme. Ils étaient bien que trop bruyant. Elle ferma son ordinateur enregistrant ce qu'elle avait écrit avant et se leva. Elle recommença à chercher un endroit. C'est à ce moment qu'elle apperçut une silhouette, une fille, oui c'est une fille. Elle tenait un calepin en main et en remarquant les gestes qu'elle faisait on pouvait deviner qu'elle déssinait. Elle fut prise d'une envie d'aller voir ce qu'elle déssinait sur son calepin. Elle avait des cheveux d'un blanc pure ce qui la frappa. Elle était dans l'ombre, on aurait dit qu'elle se réfugait. Aurait-elle le courage de lui adresser quelques mots ? Elle respira un coup pour ce donner courage, car elle était extrèmement timide. Elle s'avança doucement vers cette jeune fille, son coeur battant plus fort qu'a l'habitude. Elle faisait craquer quelque petit morceaux de boit sous ses pieds ce qui alerta la jeune fille. En la regardant elle remarqua qu'elle avait des yeux magnifique, azure, ils étaient azure au contraire des siens qui étaient plutôt dans les même tons que ses cheveux. Elle s'approcha plus et avec un sourire dédaigna lui sortir:

- B-Bonjour. Puis-je voir ce que tu déssines ? Bien sûr je ne veux pas te déranger ! Mais je déssine également et je fut prise d'envie de venir voir tes déssins. Navrée de te le demander ainsi !

Le choc lui donnait un mal de chien vers le bas du dos. Sa main droite alla toucher l’endroit avant de se retirer rapidement alors qu’elle fronçait les sourcils de douleur. Elle allait sûrement avoir une marque de cet atterrissage manqué. À maintes reprises, elle cligna des yeux, tentant de faire partir les larmes qui commençaient à monter. Elle n’allait pas éclater en sanglot comme une gamine. En fait, ce n’était que la douleur qui provoquait cette réaction. Tranquillement, elle se leva. Très lentement même. Elle eut quelques difficultés à garder son équilibre, mais le trouva tout de même. Un pied nue vers l’avant puis un autre et elle se pencha avec la même lenteur pour récupérer son carnet. Heureusement, lors de sa chute, le livret s’était refermé et il n’y avait donc que la couverture qui humide à cause de la rosée qui se trouvait sur les longs grains d’herbes. Tranquillement, elle frotta le carton rouge sur sa salopette, enlevant les gouttes d’eau tout en enlevant le peu de terre qui s’y trouvait. Un peu paniquée, elle ouvrit le calpin et vérifia si chacun de ses précieux dessins étaient encore aussi parfait et propre qu’elle les avait laissés avant de les échapper. Se redressant complètement, l’enfant remarqua la silhouette qui était rendue plus proche d’elle, trop proche même. Par pure besoin de sécurité, Emi fit rapidement des pas vers l’arrière avant de trébucher sur l’une des racines du chêne qui était sorti de son nid. Atterrissant de nouveau sur son arrière train, elle serra ses dents ensemble afin de retenir sa douleur, créant un engourdissement allant de ses gencives à sa mâchoire. L’enfant fronça légèrement ses sourcils blancs, laissant parfaitement voir sa douleur à l’inconnue face à elle. Avec le temps, les traits enfantins de son visage se détendirent alors que ses iris d’un bleu glacé ,mais curieux, observaient le danger potentiel. Un danger? Non, la jeune fille qui se tenait face à elle semblait être tout sauf un danger. Elle semblait être petite pour son âge ,mais malgré cela, elle dépassait d’une bonne tête ou même plus l’enfant. Elle avait de longs cheveux d’une couleur plutôt hors de l’ordinaire. Le rouge écarlate dont il faisait preuve était le même que celui des deux rubis qui étaient les yeux de la collégienne. Était-ce des cheveux teints ou une couleur naturelle? Et ses yeux, portait-elle des lentilles de couleur ou c’était sa couleur naturelle? Emi continua de parcourir la jeune fille de son regard toujours aussi brillant d’intérêt avant de s’arrêter à ce qu’elle tenait dans sa main. Une paire de chaussure qui allait parfaitement bien avec sa tenue et un ordinateur portable. La jeune enfant n’en avait encore jamais vu, préférant de loin la télévision et son keitai à cet objet électronique que la plupart des jeunes avaient. Elle s’arrêta pendant quelques instants, détournant le regard en s’empourprant de honte. Que venait-elle donc de faire? Elle avait regardé cette personne de haut en bas sans même la connaître avec un tel.. regard curieux que cela avait dû être intimidant pour celle-ci. Se mordant la lèvre inférieur, Emi se sentait de plus en plus coupable. Cependant, la voix, douce et agréable, féminine et timide, de la jeune fille lui fit lever ses orbes azures pour l’écouter. Elle lui demandait de lui montrer ce qu’elle dessinait avant de tomber de là haut. La jeune fille était sûrement la première qu’elle rencontrait et qui avait la même passion qu’elle. Tranquillement, Emi se releva et s’approcha de la collégienne d’un pas plutôt incertain ,mais elle avait tout de même avancé , tendant de sa menotte tremblante son précieux cahier.

- Euh.. D’a.. D’accord.. Mais.. Mais je dessinais.. rien encore.. Mon cahier est.. est tombé avant.. avant que je commence.. Je .. Je les regardait de nouveau.. avant.. Et.. et vous.. vous avez.. vous avez vos dessins avec.. vous? Je.. Je suis.. Emi.. Marie.. Marie-Emilianne en fait.. Et.. vous..vous êtes?

Le cahier donné à la jeune fille, Emi recula de nouveau, moins vite et d’une distance moins longue, mais elle recula tout de même. Tranquillement, elle s’assoya sur l’herbe, gardant son regard topaze sur la jeune fille, attendant une réaction de celle-ci. Allait-elle poser des questions sur ses dessins? Lui demandé qui était cette personne dans le lit d’hôpital? Qui était sur la photo de mariage qu’elle reproduisait? Allait-elle lui demander d’où elle avait dessiné les dernières pages? Emi espérait que non ,mais si elle lui demandait, l’enfant allait-elle lui dire la vérité ou lui mentir pour ne pas qu’elle sache son secret? Où allait-elle simplement lui répondre, elle qui détestait tant parler?

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Le regard de l'inconnue sur elle lui avait provoquer des frissons d'angoisse. C'est normal, elles ne se connaissent pas et elle lui demande si elle peut regarder ses déssins. C'est assez impolie...Mais si elle pouvait enfin partager un point commun avec quelqu'un, ce serrait vraiment merveilleux. Bien sûr elle ne s'attend pas à un miracle non plus. Elle a toujours été rejettée et jamais elle n'a pû partager qoi que ce soit avec quelqu'un. Pas d'amis. Quoi qu'il en soit, c'est un gros éffort qu'elle venait de faire, faire le premier pas était une chose qu'elle ne connaissait pas à cause de sa timidité. Mais l'envie de découvrir quelqu'un ayant une même passion qu'elle l'avait poussée à s'approcher de la jolie inconnue. Celle-ci de près était vraiment très jolie, ses cheveux blancs se mariaient parfaitement avec ses yeux bleus azure, un bleu maginfique. Sa petite salopette lui allait très bien et lui donnait un petit côté campagnard. Elle faisait bien une tête de moins qu'elle qui pourtant est bien petite pour ses 15 ans. Elle se demandait bien qu'elle âge avait-elle, mais point de précipitation. Le vent soufflait lentement entre ses cheveux, elle restait assise le regard sur elle. Puis un moment elle baissa la tête rouge. La jeune fille se leva finalement, tranquillement et dit d'une petite voix douce et claire qu'elle avait fait tomber son cahier et qu'elle se nommait Emi. Emi Marie-Emilianne. Un prénom qu'il lui allait comme un gant ! A ses mots la jeune fille du nom d'Emi s'avança doucement vers elle laiçant des traces dans l'herbe humide encore, et lui tenda un petit calepin. Elle le saisit et Emi recula un peu. Elle remerçia Emi en faisant une courbette polie:

- M-Merci beaucoup ! Je...m'appelle Myu, Myu Hazutani, enchantée. Dé...Je suis désolée pour l-le dérangement. Oui j'ai mes...déssins, ils sont e-enregistrés sur mon ordinateur portable. Je peux vous les m-montrés si vous le voulez.

Elle avait beaucoup bégueyée mais elle parlait rarement à quelqu'un alors...Elle était heureuse de pouvoir lui parler. Sur ce, elle ouvrit avec attention la petit calepin, et y découvrit une série de déssins. Elle palpa le papier entre ses doigts à travers chaque déssins. Des portrait de personnes inconnues à ses yeux, des brouillons...Elle découvrit toutes sortes de chose et ce qu'il lui marqua était les dernières représentations, une personne dans un lit d'hôpital et une photo de mariage qu'elle avait dû refaire par déssins. Elle regarda longuement les tracers. Elle se demandait bien pourquoi, mais elle ressentait quelque peu de la tristesse dans ces déssins là. Elle n'osa demander de peur de vexée Emi. Elle continua à feuilleté les pages. Quand elle remaqua soudainement qu'elle les avaient trop regardés. Peu être que Emi ne voulait pas qu'elle regarde certains déssins. Après tout les déssins ne sont pas des représentations personnelles de certains évènements ou sentiments que on éprouve par moment ? Elle se sentit mal à l'aise et referma le calepin. Ces déssins doivent être très personnels pour la jeune fille et tous ce qu'elle à fait c'est de fouillée dedans. Elle sentit son coeur ralentir. Emi fixait sa réaction. Que dire ? C'est mal de regarder dans les affaires des gens, et pourtant elle...Qu'elle idiote elle a fait ! Elle s'assit doucement, et alluma devant Emi son petit ordinateur portable. Elle ouvra un fichier comportant des tones de déssins qu'elle avait fait. Elle tourna lentement l'ordinateur en direction de Emi. Celle-ci avait compris et s'approcha de l'appareil. Elle saisit la sourie et commença à défilé images après images. Pendant que Emi regadait ces oeuvres, elle se sentie un peu genée et commença à tripotée sa chemise, elle compris ce que devait surement ressentir Emi lorsqu'elle regardait les siennes... Sans aucun mots la jeune fille continuait de regardée les déssins, elle se demandait ce qu'elle pouvait bien en pensés. Va telle demander qui sont les trois personnes alignés l'un à côté de l'autre ? L'avait-elle reconnue sur l'un de ses déssins où elle pleurait ? Que pourrait-elle lui répondre si elle pose ces questions ? Lui faire confiance ou mentir ? Tels étaient les questions du moment...

[ Désolée si il ya des fautes, je corrigerais quand j'aurais plus de temps ! =)]

Son regard restait posé sur le visage de la jeune fille, tentant de déchiffrer la moindre émotion ou commentaires faciaux qu’elle pouvait lui donner. Le vent continuait , de son souffle doux et agréable, à caresser leur visage et à faire vaguer leur cheveux écarlates de la collégienne. Ses sourcils étaient relevé, laissant voir l’expression timide et inquiète de l’enfant. Le temps passait, tranquillement et aucun malaise de s’installait dans l’air. Les deux jeunes filles semblaient habituées au silence, leur vie n’étant remplie que de cela. Pourtant, parler de faisait jamais de mal surtout lorsqu’il trouvait la personne idéale pour parler. Assise en indien, elle avait fermé les yeux, écoutant le bruit des pages se tourner d’un mouvement lent et presque inaudible. La gamine ouvrit soudainement les yeux pour observer Myu , telle était son nom. Un patronyme des plus simple qui ,dans le cas de la jeune étudiante, n’était pas à un diminutif ,mais belle et bien le nom que leur avait donné ses parents à sa naissance. Un nom qui allait bien avec la personne qui se trouvait devant elle. Emi continuait d’observer les traits du visage de la jeune fille jusqu’à ce qu’elle ressente une sorte de malaise. La regarder ainsi dérangeait-elle l’autre? Sûrement.. À moins qu’elle avait offensé Myu avec l’un de ses dessins. La gamine baissa les yeux sur les brins d’herbe humide encore pliés suite à son passage. Elle ne comprenait pas vraiment ce qui venait de se passer et n’aimait pas vraiment cela. Tremblante, elle tendit sa faible menotte à la jeune fille et reprit son cahier pour le poser près de ses pieds. Les pommettes d’un rouge vif, elle releva légèrement la tête, se mordant un peu la lèvre en culpabilisant, se posant toujours la même question. Elle entendit une petite mélodie et pencha la tête vers le côté en fronçant ses minces sourcils. Que faisait Myu? Allait-elle naviguer sur le web comme disait souvent sa mère lorsqu’elle y allait? Non, ce n’était pas cela. Emi l’entendit cliquer sur une petite boîte de forme ronde et allongé avant qu’elle ne tourne l’écran vers elle. Elle observa ce qu’elle lui présentait avant de s’approcher d’un mouvement plutôt lent. Sa main se dirigea avec la même vitesse vers la souris, n’osant pas la toucher. Marie-Emilianne était plutôt inculte à ce sujet.. Les ordinateurs ne sont pas vraiment son truc à elle. Elle ne les utilisait que pour mettre de la musique sur son Mp3 et rien d’autre puisqu’elle n’avait que le logiciel de recherche musical et le programme pour mettre les mélodies. Son ordinateur était également plus appeler ordinateur de poche comme lui disait sa mère. Une petite boîte très mince, un peu plus grand qu’un keitai et d’un bleu ciel très pâle. Les touches étaient petites pour ses recherches, assez grande pour ses doigts, mais trop petite pour ceux des autres. Son ordinateur n’avait également aucune souris, qu’un petit carré qui la remplaçait avec deux boutons vers le bas. Secouant la tête, Emi revient au dessin, les observant un à un avec curiosité. Sa bouche s’ouvrait comme un petit poisson. Elle avait l’impression d’être rien comparé à la jeune fille qui était plutôt doué. Entendant le bruit d’un tissu se froisser, elle releva légèrement les yeux vers Myu qui rougissait. De la gène? Sûrement.. Emi lâcha la souris et recula un peu , un faible sourire traçant ses lèvres. Le dernier dessin qui s’affichait sur l’écran était celui d’une jeune fille qui pleurait. Sans vraiment s’en rendre compte, la gamine s’approcha de nouveau et observa les détails et les couleurs avant de relever les yeux vers la collégienne.

- Ex..Excuse moi.. Mais. Ce dessin.. Ce.. Ce n’est pas toi.. par hasard.. Désolé.. Si c’est indiscret.. Oublie ma question.. Mais.. euh.. Mes dessins.. T’ont-ils.. Offusqué?.. Tu.. Tu les a refermé si rapidement.. Dé.. Désolé si c’est le cas..

Elle recule tranquillement, le regard sur le sol alors qu’elle s’assoit de nouveau là où était sa place. La gamine se mordait toujours la lèvre ,mais arrêta aussitôt qu’elle eu un goût amer dans la bouche. Du sang.. ? Fermant les yeux, elle eut un léger haut de cœur et son visage prit une teinte beaucoup plus blanche que celle qu’elle avait. Même ses rougeurs avaient disparût d’un coup, comme par magie.. Sa tête lui tournait un peu ,mais elle ne s’évanouît pas.. Elle plaqua sa main droite contre son crâne pour arrêter le mouvement de balancement que son crâne faisait de l’avant vers l’arrière et fouilla dans la poche de sa salopette.. Elle sorti plusieurs sucreries et prit l’une des sucettes rouge et blanche avant d’en tendre une identique à Myu, tenant le bâton du bout des doigts seulement pour éviter un contact avec la jeune fille , lui adressant un faible sourire pour qu’elle le prenne.

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Malgré la chaleur du soleil, Myu pâlit un peu. Elle fixa l'écran de son ordinateur portbale avec un regard remplit de chagrin et de peine. L'image sur laquel Emi s'était arrêtée, était elle, en train de versé des larmes. D'une voix presque inaudible d'où était Myu, Emi lui demanda timidement si cette personne n'était pas elle. Ah cettee question, d'abbord un frisson froid lui parcoura la colone vertébrale, puis elle eu très chaud. Un silence presque pesant pour une habituée, se posa dans l'athmosphère. Myu ouvrit la bouche mais rien ne sortit. Se mordillant là lèvre inférieur Myu continuait de fixé le déssins. Les couleur de celui-ci était assez sombre, assise entourant ses genoux de ses petits bras le fille représentée pleurait. Autour d'elle tout était de noir et de gris. Juste la couleur des cheveux était différente. Emi avait surement dû la reconnaître avec la couleur des cheveux. Myu avait envie de ce confier à Emi qui avait l'air d'une personne qui aurait connue la solitude et le chagrin plus que personne d'autre. Elle sentait quel pouvait lui faire confiance. Mais elle était tendue et une boule qui lui faisait un mal de chien s'installa dans sa gorge. Elle avait presque envie de pleurer mais faisait des efforts considerable pour empèché ses larmes de coulées. Elle s'agrippa à l'herbe encore humide et fraiche du matin et fixa Emi dans les yeux. Elle rougie un peu laissant son regard se reposé sur l'herbe. Elle n'a jamais put montrée ses déssins à qui que ce soit, même à ses parents. C'était pour elle un moment sacré et rien que pour elle. Mais Emi était comme Myu. Du moins elle voyait beaucoup de points communs entre elles. Ses mains se désserent et se posèrent sur la souris. Elle cliqua sur une petite croix rouge et la page disparut. Sans quitté du regard son ordinateur, Myu ouvrit une seconde fois la bouche:

- Oui, c'est moi. C'était m-moi...Il...il y a quelque année de cela. L-lorsque m-mon père est m...m...mort...

Le dernier mot à été d'une telle difficultée à sortir que Myu en avait les larmes au yeux. Oui son père est mort d'une crise cardiaque. Myu était avec lui ce jour là, heureuse. Elle portait une petit jupe bleue et d'un tee-short blanc qui lui allait à ravir. Elle portait un sac trois fois plus grand qu'elle, mais voulait absolument le porter comme une grande. Myu n'avait que 8 ans à cette époque. En sortant du petit magasin de jouet où elle avait l'habitude tous les dimanche d'y aller, son père posa sa main sur son coeur, son visage se crispa tout d'un coup. Il tomba, genoux au sol respirant plus fortement qu'à l'habitude. Myu ne savait comment réagir. Mais très vite elle se rendit compte que son papa avait "mal". Les jouets tombèrent s'écrasant contre le bétons noir et son père tomba aussi. Myu fixait son papa. Il ne bougeait plus. Pourquoi il ne bouge plus ? Soudain, la pagaille. Des gens qu'elle ne connaissait pas arrivèrent de tout les côtés, certains appellait le SAMU d'autre appuiyait sur le torse de son père. Une dame s'approcha d'elle et lui demanda si ça allait. Myu ne réagit pas, yeux fixé sur son père. Elle ne comprenait pas se qui se passait. Qu'elle était tous ce remu-ménage autour de son père étalé au sol...Au sol ? Ses yeux devinrent flou, elle ne voyait plus grand chose, juste des silhouètes, des cris, des va et viens. Et puis plus rien. Elle se réveilla dans sa chambre. Non. Ce n'était pas sa chambre. il n'y avait pas ses jouets ni ses posters. Il n'y avait pas sa commode avec des autocollant dessus ni sa couette à fleures bleues. Elle regarda autour d'elle et vit sa mère qui dormait, assise près d'elle. Jamais elle ne revit son père. Jamais ele ne retourna au petit magasin de jouets. Les souffrances commençait à passées quand elle s'apperçut qu'elle avait une sorte de don. Puis elle quitta sa mère et se retrouva ici. Dans Takuetsu. Toujours seule elle est restée avec ses souffrances. Elle ne pouvait pas se confier. Elle n'a personnes à qui se confier.

Toujours aussi silencieuse, elle laissait le vent un peu plus frais lui caresser la peau, créant un léger frisson sur celle-ci avant de redonner un peu de couleur à son visage blanchâtre Dans sa main droite, elle tendait toujours la friandise à Myu qui ne semblait pas la remarquer, étant perdu dans ses pensées. Un malaise s’installait, mais disparaissait en même temps. C’était plutôt étrange en fait comme situation. Relevant ses petits yeux timides vers la collégienne, elle remarqua que le visage de cette dernière avait blanchit soudainement. Était-ce de sa faute? Avait-elle encore dit une chose qu’il ne fallait pas demander? Mais, qu’elle petite idiote elle pouvait être! Sa précédente question était la phrase la plus indiscrète qu’elle n’est posé! Rougissant de honte, la gamine baissa les yeux vers l’écran, observant le dessin toujours présenté devant elle tristement. Sombre, toutes ses couleurs étaient sombre sauf une, le rouge orange que la chevelure de la jeune fille abordait. C’était le seul indice qui l’avait permisse de reconnaître cette dernière sur l’image. Elle remarqua qu’un élément de l’écran bougeait. Une simple petite flèche blanche qui se dirigeait vers la droite totale de la page présenté pour finalement faire disparaître cette dernière. Sentant que Myu allait parlé, Marie-Emilianne leva la tête pour l’écouter, toujours aussi honteuse certes. Cependant, à la fin des paroles de la jeune fille, ce sentiment fût remplacé par la culpabilité. La gamine avait très bien senti que les derniers mots avaient été les plus dure à dire. Néanmoins, le pire pour l’enfant était de lui avoir rappeler ses affreux souvenirs qui l’avait déjà blessé une fois et maintenant deux. Se mordillant la lèvre, Emi s’était laissé tombé sur le dos, observant le ciel de son regard mélancolique. D’une certaine façon, les deux jeunes étudiantes se ressemblent. Myu et elle ont toutes les deux eu de grands moments difficiles dans leur vie. Le père de la collégienne est mort alors qu’Emi a fait que son père soit dans un comas. Les deux étaient d’une extrême timidité et hésitait toujours en parlant. Les deux semblaient être de grande solitaire, habitué au silence et au fait de rester seule. Soupirant, Emi se redressa un peu et s’approcha tranquillement de Myu. Sa main se dirigea vers celle de la jeune fille, hésitante et tremblante. Allait-elle osé la touché ainsi.. ? Peut-être que Myu ne le remarquerait pas si ce n’était qu’un faible contact.. Elle osa tout de même prendre la main de la jeune fille dans sa petite menotte, déposant au creux de la main de la rouquine la sucette à la cerise et à la vanille. Elle recula rapidement, lâchant la main de cette dernière pour ne pas quel ressente le froid d’on Emi faisait preuve avant de déballer sa friandise et de la mettre dans sa bouche, sachant ainsi la dégoûtante saveur du sang. Si Myu venait de lui parler un peu d’elle, Emi devait-elle faire pareille.. ? Se mordant la lèvre, la gamine se posait cette question sans cesse, ne sachant pas quel réponse elle devait donner. Tranquillement,elle se retourna un peu pour finalement prendre son cahier à dessin entre ses doigts, l’ouvrant sur deux pages particulière. L’une montrait l’esquisse de son père , inconscient, sur son lit d’hôpital et l’autre, sa mère en robe de mariée. Elle commença par pointer la deuxième image à Myu et lui tendit à nouveau le cahier.

- Cette.. Cette dame.. c’est.. c’est ma maman.. C’est.. C’est elle qui m’a envoyé ici.. Elle disait que le monsieur qui allait m’emporter allait m’amener dans un lieu où plusieurs personnes comme moi se trouvait.. J’ai.. J’ai retrouvé cette photo quand je faisais mes baguages et je voulais la reproduire.. C’est.. C’est la seule photo qui me rappelle son sourire.. Je.. Je n’es pas revenu son sourire depuis que je me suis réveillé.. Le dernier.. Le dernier qu’elle a fait.. Je lui es fait disparaître en.. en.. avant… le début de tous ça.. La deuxième personne que tu vois sur le lit.. C’est mon papa.. Il est dans le comas.. par ma faute.. J’ai.. j’étais dans le même état que lui.. avant.. Sauf que moi.. Je.. Je me suis réveillé.. J’ai plus de nouvelles de mes parents.. Je me demande si Otousan c’est réveillé.. Si maman n’Est pas trop triste de m’avoir envoyer ici.. Je.. Je m’inquiète pour eux.. Je.. Je n’aime pas cet endroit.. Je me perd toujours dedans.. Et.. et il me fait peur.. Mais.. Mais.. Les personnes que je rencontre sont.. sont particulière .. et la plupart très gentille envers moi.. Je.. Je me demande si c’Est simplement parce que je suis une enfant.. Beaucoup.. Beaucoup de monde agissait ainsi avec moi.. Dit.. Tu.. tu as sûrement un pouvoir.. toi aussi.. Non.. ? C’est.. c’Est quoi le tien.. ?

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Une sucette au goût vanille et cerise avait été déposé dans le creux de sa main. Myu la regarda, elle avait l'air d'être délicieuse. Elle leva la tête et regarda Emi. Elle rougissait un peu. Myu ferma sa main et la colla sur sa poitrine comme si c'était un objet de valeur inestimable. Son premier cadeau depuis si longtemps...Myu ne voulait pas la manger, elle désirait la garder longtemps. Mais cela aurait été impolie de sa part. D'une petite voix, Myu se tourna vers Emi toujours la petite sucette sur son coeur, elle dit: " Arigato". Elle rougissait un peu redonnant des couleurs à son visages qui avait palit. Elle ouvrit le papier qui recouvrait la sucette et la mit en bouche. Elle était très bonne. Myu souriait. Emi ouvra son petit calepin à la page du déssin de l'hopital. Myu regarda attentivement ses gestes. Emi tourna le calepin en sa direction et d'une voix timide se mit à parler. Elle parla de sa famille, son père est dans le coma, sa mère l'a envoyer dans cette école. Elle n'aime pas cette école. Elle est inquiète pour ses parents. Tout en racontant son histoire, Myu perdit son sourire. C'est à ce moment là qu'elle se rendit compte des points communs qu'elles avaient mutuellement. Le père de la jeune fille est dans le coma, le sien est mort. Elles ont toutes les deux une sortes de timidité qui leurs empèches souvent de parler correctement. Elles avaient l'habitude du silence et de la solitude. Des moments difficiles elles ont eues. Un silence se fit. Juste le vent passait entre elles. Emi referma son calepin. Elle ne savait quoi trop dire...Quand Emi brisa le silence en demandant qu'elle était son pouvoir. Ce don qui lui avait emmener ici, dans ce collège. Myu hésita un peu.

- Quand j'étais plus jeune...On...On se moquais toujours de moi. Chaque jour. Je m'y étaits h-habituée. Mais un jour, un..garçon s'est moqué de mes parents...Je ne sais pas comment...Mais...Je fut prise d'une telle rage que je sentie au fond de moi même une drôle de chaleur. Je tapa d'un...coup de poing la table en criant que...il ne devait se moqué d'eux. Et...d'un coup, l'appareil dentaire du garçon se colla à la table. Il...ne pouvait s'en décollé. Je peux rendre des objets magnétique. J'ai rendu ce jour là à coup de poing, la table magnétique et l-l'appareil dentaire étant fait de fer ses collé à la table...V-Voilà...Et toi ? Si...j'ai bien compris tu peux changer les humeurs des gens ? Je...me trompe peu être...

Immobile, l’enfant continuait de regarder son aîné avec attention. Elle avait envie de sourire en voyant la réaction que la collégienne avait lorsqu’elle eut le suçon de l’enfant. Ses lèvres voulaient s’étirer, mais elles ne le firent pas comme si elle était figée dans la glace. D’une certaine façon, elle l’était peut-être. Quand avait-elle sourit la dernière fois.. ? La gamine se laissa tomber sur le dos, les deux nattes suivant le mouvement alors qu’elle soupirait de découragement. Les deux orbes bleutés observait le ciel et ses nuages avec attention avant qu’elle ne les ferme, portant un voile noir sur ses paupières. La dernière fois.. Elle avait neuf ans.. La primaire tentait de se rappeler de cette évènement,c’était dure ,mais elle tentait quand même. Des ballons, de gros ballons de toutes les couleurs. Sur chacun d’eux, une petite phrase était écrite avec un marqueur de couleur. Sur lui qui était blanc, on avait dessiné le chiffre neuf avec des yeux, une bouche et des membres. Un lapin était dessiné sur un autre. Chacun avait un animal de tracé dessus puis une petite phrase. Des cordes multicolores les retenaient au sol à l’aide d’un sac de sable. Sa famille était dans le salon de la maison. La télévision était allumé et assis sur le sofa devant celle-ci, on retrouvait les grands-parents d’Emi, seulement ceux du côté de sa mère, sa tante, sa marraine et quelques uns de ses cousins. Bien entendu, Marie-Emilianne était resté auprès de sa mère tout le long de sa fête. Malgré que cette dernière tentait de faire jouer sa fille avec ses cousins, l’enfant restait collé contre le derrière de la cuisse de celle-ci. Elle n’avait pas le goût d’aller les voir puisqu’un peu plus tôt, ils avaient rie d’elle, plus précisément de ses cheveux. Avec le temps, on remarquait qu’il commençait à prendre une teinte plus pâle, allant vers un blond platine ou comme le disait sa mère, un blond suivit de mèches blanches. Soudain, la lumière s’était éteinte et la gamine, prise dans les bras de son grand-père maternel, lui donna un baiser sur le front alors que sa mère chantait sa chanson préférée, Dango Daikazoku. Son grand-père.. Il était différent de ceux qu’elle rencontrait lors de ses marches pour se rendre à l’hôpital. Il avait ses épais sourcils blancs , rude et sec, qui semblait en formé qu’un seul lorsqu’il riait ou qu’il était en colère. Il avait des rides, certes, mais elle ne faisait que rendre son visage plus accueillant. Ses mains étaient géantes comparé aux petites menottes de sa petite-fille. Sa peau était loin d’être douce ,mais la gamine aimait quand même sentir ses mains sur les siennes. Puis, il y avait son ventre, rond mais confortable qui ressemblait à un oreiller parfois. C’était sûrement la seule personne de sa famille que Emi acceptait d’approcher ou de rester avec lorsque sa mère s’éloignait. Cependant, ce vieil homme aimait beaucoup la chatouiller, le seul à la faire rire et sourire ainsi. Il se moquait bien qu’elle aille des cheveux blancs , il aimait trop les yeux de cette enfant et s’inquiétait toujours pour elle à cause du comas qu’elle avait eu. Bref, elle était assise sur les jambes de son grand-père lorsque sa mère arriva en fermant les lumières, il n’y avait que le gâteau et ses bougies qui éclairaient la pièce. La pâtisserie avait la forme d’un dango comme les dessinait sa mère, il avait sûrement était fait par celle-ci en plus. On donna à tous une partie, Emi mangeant sa part avec son Piopi comme elle s’amusait à l’appeler, n’étant toujours pas capable de manger quelques choses au complet. La fin se finissait rapidement suite à la remise des cadeaux. Les baisers collants et baveux de ses tantes sur sa peau glacée qu’on n’hésitait pas à faire remarquer à la famille, puis un grand câlin pour son grand-père qui venait de lui offrir de petits gants pour qu’elle n’est pas froid en allant se promener avec sa mère ainsi qu’un collier avec comme symbole, un petit bonbon dure dans son emballage. Les invités enfin parti, Alice avait décidé de donner son cadeau à sa jeune fille. C’était un cadran, celui qu’elle utilisait depuis son arrivée, lui en forme de bonbon bleu et blanc. L’enfant l’avait adoré puisqu’elle l’avait elle-même demandé lorsqu’elle l’Avait aperçu devant une vitrine. Emi ouvrit rapidement les yeux, se relevant avec le souffle court. Elle ne voulait pas se souvenir de la fin, pas du tout même. Elle regardait Myu qui venait à peine de mettre la sucette dans sa bouche. Combien de temps était passé depuis que l’enfant se remémorait ses souvenirs? Pas beaucoup, c’était certain. Emi continua à mordiller la sucrerie de ses petites dents blanches avant de prêter une oreille attentive à ce que disait la rouquine. Ainsi, le don de la jeune fille était de rendre les objets magnétisques. La gamine était certaine que cette dernière avait fini ,mais son hypothèse sur son don fit éclater de rire la jeune fille. Sa pensée touchait tout de même l’enfant. Changer l’humeur des gens.. Emi était donc capable de faire cela? Malgré que ce n’est pas son pouvoir, cette petite créature pouvait aider les gens sans s’en rendre compte alors.. Ainsi, Myu n’avait pas senti la froideur de la peau de la gamine lorsqu’elle lui avait prise la main pour lui mettre la sucrerie. Comment aurait-elle pu le savoir.. ? Pour le moment, elle n’était capable que d’enlever le sens du toucher. Puis, l’enfant prit soudainement une teinte écarlate en plaquant ses mains sur ses lèvres qui étirait un grand sourire brillant de toutes ses dents. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas eu ce geste que ça en faisait du bien à l’enfant.

- Uhm.. En fait.. J’ai le pouvoir de bloquer les sens par effet du froid selon ce qu’on m’a dit.. Tu as peut-être remarqué tantôt.. J’ai la peau très froide à cause de ce pouvoir et.. et mes cheveux ont prit cette teinte après qu’il se soit réveillé.. Dit-moi.. As-tu senti le poids de la sucette sur ta main pendant que je te touchais.. ? Pour le moment, je ne peux bloquer que le sens du toucher. Ainsi, si je te touche ,par exemple, et que on te lancerait une balle ou un petit coup, tu ne sentirait rien du tout. On… On m’a dit que.. que si je le développait.. Je serais capable de couper le sens de la vue, du goût,de l’odorat, du mouvement et de l’ouïe.. Mais.. Mais.. Cependant.. J’ai un inconvénient.. Je.. Je ne peux toucher personne à moins d’avoir d’épais gants ou un tissu qui les cache.. Nor..Normalement, j’ai toujours des vestes avec les manches très longue pour ne pas que ça arrive pas accident.. Et.. Et si je touche quelqu’un trop longtemps.. Il.. Il peut tomber dans le comas.. C’est.. c’est ce qui est arrivé à mon père.. C’est.. C’est de ma faute.. Je crois.. C’est ce que mes souvenirs me disent.. Je.. J’ai été longtemps dans le comas aussi mais bon.. Alors.. tu.. tu aimes les bonbons toi aussi.. ?

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Myu observait Emi. Elle la comprenait. Ce sentiment bizarre que l'on appelle: culpabilité. Lorsque le garçon se colla contre la table, elle ne savait comment réagir, que dire...Comme le jour où son père tomba de sa crise cardiaque. Ce sentiment l'avait recouvert et la plongea dans une dépréssion. L'explication de Emi était très claire. Elle culpabilisait d'avaoir plonger dans un long sommeil son père. Comme elle avait culpabilisée pour n'avoir rien fait pour son père. Des souvenirs...Elle en avait accumulés des tonnes de sa petites enfances agréable, mais elle en avait aussi des terribles qui la hante chqua nuit dans ses rêves. Myu fixa la petite sucette. Emi lui expliqua son don. Un don incriyable en effet, bloquer les sens...Il est vrai que lorsque Emi lui avait donner la sucette, Myu n'a rien sentit, plonger dans ses souvenirs. Stupéfiant. C'était donc son don qui lui avait permit d'avoir une telle cheveulure et une si jolie couleur des yeux. Exactement comme elle. Le jour où ses pouvoir se sont réveillés, ses cheveux qui étaient bruns à l'époque sont devenus d'un rouge écarlate, et ses yeux de même. On aurait dit un démon...Non, une démone...On lui a dit que si elle s'entrainait à maîtriser son pouvoir, elle pourrait faire des choses incroyables. Comme maîtriser le métal à vonlonter. Mais elle refusa. Le seul fait de encore faire du mal à quelqu'un la terrifiait. Elle eu en retour, une autre "elle". Myuhi. C'est ainsi qu'elle appellait son autre personnalité. Elle la sentait en elle, comme une flamme qui ne s'éteignait jamais. Un jour de printemps, la bague qui enfermait ses pouvoirs se brisa. Son autre personnalier alors surgit et pris sa place. Elle fit ce qu'elle veut et n'hésita pas à se servir de son pouvoir, contre des personnes...Des professeurs. Depuis elle porte un bracelet en argent, incassable qu'on lui dit. Mais elle y fait extrement attention, de peur que le sceau ne se brise une seconde fois. Parfois, elle entend Myuhi lui parler dans sa tête, comme une concience. Mais une concience diabolique. Elle pouvait l'entendre à tout moment lui provoquant des maux de tête insuportable. Revenant de ses pensées, Myu s'allongea dans l'herbe.

-Oui...je...comprend. Tu as un pouvoir fabuleux, elle sourie, moi j'ai peur chaque jour à cause de Myuhi...M-Myuhi c'est mon autre personnalité scellé par ce bracelet. Elle...contient mes pouvoir...elle repris la sucette en bouche et repris, o-oui, j'aimes beaucoup les bonbons...C-c'est très bon. Merci Emi...Tu sais, c'est...la première fois que je rencontre quelqu'un ayant autant de points communs avec moi...

Elle continuait tranquillement de sucer sa friandise, aimant le goût sûr et sucré de la vanille et de la cerise. Le vent avait changé ou avait tout simplement disparût pour revenir de temps à autre avec une douce brise glacée avant de repartir pour un long moment de chaleur. C’était la deuxième journée depuis son arrivée et c’était la deuxième fois qu’elle rencontrait quelqu’un d’aussi gentil avec elle. Emi se leva tranquillement debout, étirant ses membres qui s’engourdissaient à la longue puisqu’elle était assis sur ceux-ci depuis un bon moment déjà. Elle s’assit de nouveau, ne voulant pas être impolie envers la jeune fille et se laissa tomber sur le dos, l’écoutant tout de même d’une oreille toujours aussi attentive. Elle parlait de Myuhi, une sorte de double personnalité. Emi se redressa de façon à se retrouver de nouveau assise en observant le poignet de la jeune fille. En effet, il y avait un bracelet sur son membre, un accessoire qu’elle n’avait même pas remarqué en observant la jeune fille de bas en haut un peu plus tôt. Ainsi, son autre personnalité était enfermé dans ce bracelet.. Mais pourquoi donc..? Elle n’osa pas vraiment lui poser la question, se laissant tomber à nouveau sur le dos, son sourire disparaissant pour laisser place à un autre, mélancolique et qui ne montrait pas ses dents blanches cette fois. C’était normale pour l’enfant.. Ses sourires ne restaient jamais très longtemps sur son visage. Normalement, c’était parce qu’elle n’avait plus le goût de sourire, mais présentement, ce n’était que la vue du ciel car Myu ne pouvait pas être la cause. Pourquoi le ciel lui faisait-il perdre son sourire ? Simplement car l’image qu’elle avait de lui présentement la ramenait encore dans ses souvenirs, ceux qu’elle n’aimait pas vraiment. En fait, c’était plutôt la forme d’un nuage qui se dressait devant elle.À ses yeux, il avait la forme d’une fleur, mais pas n’importe laquelle. Il ressemblait à une rose avec son nuage rond et plutôt gros en haut et celui qui était mince et allongé dans le bas. On aurait presque plus dire qu’il avait des épines à cause de l’irrégularité du nuage mince, mais le plus intriguant pour la jeune fille était la forme ovale du nuage qui collait contre celui qui avait l’image d’une tige.

Bref, cette plante lui faisait pensée à une rose. Cependant, cette fleur lui faisait pensé au bouquet qui se trouvait près de la porte d’entrer un peu avant qu’elle quitte la maison. En fait, elle était aller le chercher la veille avec sa mère chez le fleuriste, voulant donner un dernier cadeau à son père avant de partir vers cette école rempli de personne comme elle, lui disait Alice. Il pleuvait ce jour-là, comme si le ciel laissait voir les émotions que la gamine se forçait de cacher. Marie-Emilianne se cachait derrière sa mère, comme à l’habitude, abriter sous le grand parapluie rouge que celle-ci avait. Elles regardaient ensemble toutes les fleurs, le vieil homme devant eux leur disant ce que chacune signifiait. Lorsqu’ils arrivèrent au dernier bouquet, Emi sorti de sa cachette pour le regarder. Il était spécial. Malgré le fait qu’il était plus petit que tous les autres, qu’il était composé de roses dont la couleur était plutôt particulière. L’extrémité des pétales était d’un rouge sang et plus on se dirigeait vers le centre, plus elle devenait d’un rose doux. La primaire l’avait choisi puis était retourné chez elle. Pour la première depuis qu’elle s’était réveillée du coma, sa mère avait décidé de lui montrer des photos de son père. Elles avaient passés la soirée ainsi, jusqu’à l’aube, à regarder des images, assise sur les genoux de sa mère qui lui racontait tout ce qui s’était passé. Puis, l’heure était venue et elle avait dû partir pour cette école. Tranquillement, le nuage disparaissait dans la ciel, laissant place à un autre qui ressemblait à un dango puis celui à côté à un chat. L’enfant leva le doigt au ciel en les pointant avant de parler.

- Regardez! On dirait un dango et un chat.. Dites Myu-sama, vous.. vous connaissez la chanson Dango Daikazoku? Ma.. ma maman me chantait toujours cette chanson quand.. quand je réussisais pas à dormir.. ou.. ou simplement parce qu’elle en avait envie.. La dernière fois.. que.. que je l’es vu, elle me l’avait chanté en.. en me montrant des photos de papa.. Je suis heureuse que mon pouvoir n’est pas changé la couleur de mes yeux.. J’ai.. J’ai les même que ceux de maman.. Lorsqu’il fait beau et qu’elle sourit.. Tu sais.. c’est également la première fois.. que.. que je rencontre quelqu’un qui à des points communs avec moi.. Mais.. Mais tes yeux et tes cheveux.. Leurs couleurs.. C’est à cause de ton pouvoir.. ? Moi.. Y’a que .. que mes cheveux et ma chaleur corporelle qui ont changés..