Takuetsu no gakuen
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- L'avenir appartient a ceux qui mangent bien - [ PV Angeal ]

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Anny Schöls
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Anny Schöls

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- L'avenir appartient a ceux qui mangent bien - [ PV Angeal ] Vide
MessageSujet: - L'avenir appartient a ceux qui mangent bien - [ PV Angeal ] - L'avenir appartient a ceux qui mangent bien - [ PV Angeal ] EmptyMer 22 Juil - 19:53

  • Un coup, deux coups, trois coups. Un son, s’était répété, trois fois. C’était la sonnerie, qui tout comme tous les jours à midi, retentissait trois fois. Ce son, qui indiquait la fin des cours de la matinée, pour collégiens et lycéens, et qui occasionnait ainsi de gros brouara et de bousculades, dans l’enceinte des différents bâtiments. Pour les jeunes universitaires, il n’y avait aucun cours de prévu pour la matinée, mais surement quelques uns en après-midi. Quittons les couloirs plus que brillants, pour se diriger dans l’enceinte des dortoirs, qui était beaucoup plus calme. Au quatrième étage, du dortoir féminin des lycéens, ce trouvait une intrus… Une grande blonde, aux yeux bleus, qui se tenait debout, devant la seule fenêtre de la pièce carrée. Le problème, n’était pas vraiment de savoir, pourquoi une Universitaire de son état e trouvait dans les dortoirs des lycéens, mais plutôt quels étaient ses états d’âme et ses pensées. Cette demoiselle, souvent appelée ‘Princesse des Glaces’ mais plus connu sous le nom d’Anny Schols, avait plongé son regard, dans le ciel bleu de l’horizon. La scène, pouvait laisser penser, que la jeune fille était mélancolique, ou plutôt nostalgique, mais rien de tout cela n’était réellement vraie, en effet, ce n’était juste, qu’une habitude qu’elle avait pris depuis son arrivée ici.

    Elle faisait ca, plus par ennuie qu’autre chose. L’Ice Doll, très difficile à contenter, ne trouvait rien à son gout, dans cette prison dorée, et c’est bien pour cela, qu’elle passait le plus clair de son temps dans ses quartiers, pour le plaisir de certains élèves, dont elle était souvent crainte. Pourquoi craindre, une aussi jolie femme, aux apparences bien froide, mais qui était en réalité, ne vous ferez aucun mal, si vos chemins ne se croise pas ? Elle ne cessait pas de se poser cette question. Mais, elle ne devait pas réellement s’en plaindre, l’Ice Doll était une poupée solitaire, et rien que la compagnie d’une simple personne, lui était déjà trop.

    13 heures. Les couloirs étaient déjà moins bruillants, et les salles de classes, avaient commences à se remplir, même si quelques gamins restaient encore dans la cours, qu’Anny pouvait apercevoir du haut de sa fenêtre. Cela ne pouvait pas signifier 36 000 choses : Le réfectoire s’était petit à petit videe, pour le grand plaisir de la blonde. En effet, outre le fait qu’elle déteste déjeuner là-bas, elle hait par-dessus tout, manger dans le bruit, et avoir en fond sonores, les ragots des lycéennes, les discutions de sujets douteux des lycéens, et les batailles incessantes des collégiens. En outre, 13 heures étaient l’heure parfaite, pour aller manger dans le silence calme et plat. C’est ainsi que la jeune fille, décida de sortir de ses quartiers, pour se diriger vers le réfectoire. Tout en sobriété, la jeune fille vêtue d’une longue robe grisâtre, marchait assez lentement, elle n’était pas vraiment presse. Ma foi, elle se serait bien passe d’y aller, si son être, ne criait pas autant famine. En passant par les jardins, elle se faisait aussi discrète qu’une ombre, même si sa démarche, et son style se reconnaissait de loin.

    Elle était enfin arrivée, devant l’endroit redoute : le réfectoire. Avant même de pousser les deux portes noires qui la mèneraient a l’intérieur, la jeune fille, entendait déjà quelques brouhara, rien qu’a l’extérieur, ce qui ne présageait, surement rien de bon. La jeune fille, au réfectoire, avait toujours une table bien à elle, même si il n’y avait pas encore inscrit son nom, situe, bien au fond, dans un coin du réfectoire, dans la partie des universitaires. En effet, même si le lieu n’avait pas été divise, avec chaque zone ‘universitaire, lycéens, collégiens et autres’ les jeunes élèves, se plaçaient instinctivement comme cela, ce qui favorisait les mentalités à penser qu’il y avait une zone, pour chaque niveau, et pour chaque âge, même si souvent il avait quelques exceptions.

    Donc, c’est un peu avec une tonne de regret et d’appréhensions, que l’Ice Doll, poussait les deux légères portent noirs, qui la mèneraient au réfectoire. En effet, il y avait pas mal de monde, et principalement des lycéens. On pourrait penser, que puisqu’ils sont les plus vieux, après les Universitaires, se sont les plus calmes, mais pas du tout, au contraire, ce sont les plus bruillants, après, les primaires. Anny observant tout cela, soupira, puis alla se servir au self. Les repas, ne ressemblait pas vraiment, a ceux auxquels elle avait été habitue chez elle, mais après plus de dix ans passe ici, on s’habitue plus ou moins n’est-ce pas ? C’est ainsi, qu’elle prit son plateau, ainsi qu’une entrée, qui ressemblait fortement a du mais, et ne savait pas vraiment, quoi choisir comme plat. Tout avait l’air…étrange. Quelques minutes de réflexions, ne lui étaient pas de trop, pour essayer de comprendre ce que c’était, avant qu’une femme, de forte corpulence, l’interrompe dans ses interrogations, en lui demandant de se dépêcher. Anny, ne fit pas cas de celle-ci, et continua, à regarder d’un air interrogatif, les plats proposer. Puis, après avoir choisit, fini par regarder la femme, et d’un ton ironique, lui indiquait ce qu’elle voulait, tout en montrant du doigt les plats, a travers la vitre de verre.

    « Donnez-moi un peu de cette chose jaune, qui ressemble a de la purée »

    Heureusement qu’elle avait dit un peu, elle se sentait grandement écoutée. La jeune femme, a l’aide de sa louche aux dimensions énormes, lui servie, bien plus que ce qu’elle mangeait en trois jours. Soupirant une fois de plus, elle passa son chemin, et au passage, pris un produit laitier. Tenant son plateau d’une main, la jeune fille, se dirigeait vers son coin fétiche, avant de se rendre compte, qu’une personne y avait déjà prit place. Une silhouette, c’était ce qu’elle apercevait. Une brune, ce qu’elle arrivait a déterminer. Elle avait l’air assez mature, ce qui lui prédisait, qu’elle était surement une Universitaire. Ce qui était sur, c’était que la Princesse des Glaces, ne changerait pas vraiment de table, c’est pour cela, qu’elle continuait à marcher en direction de celle-ci. Enfin, la silhouette sur laquelle elle n’arrivait pas à poser de nom, se révéla être quelqu’un qu’elle connaissait. Angeal Primavera, son nom, elle portait bien. Elle possédait le visage d’un ange, c’est bien ce que l’on pouvait dire. Une fille plutôt belle dans son genre, mais l’Ice Doll, ne s’arrêtait pas de misérable aspect extérieur, comme la beauté.

    Arrivée au lycée, les jeunes filles se trouvant dans la même classe, Anny la voit assez souvent. Celle-ci, n’est pas le genre de personne, avec qui Anny pourrait entretenir une conversation quelques, car elle est trop immature a son gout. La jeune, sortant toutes sortes de bêtises, Anny ne manque pas de tact, pour la stopper dans ses élans, mais rien à faire, elle continue encore et toujours. Parfois elle laisse couler, et parfois pas. Soupirant de plus belle, la jeune fille déposa son plateau sur la table, et s’assit en face de l’autre jeune Universitaire. Regardant ensuite Angeal, elle lui adressa quelques paroles, avant d’essayer de voir si ce qu’elle avait dans son plat, était comestible.

    « Je m’impose Primavera. »


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MessageSujet: Re: - L'avenir appartient a ceux qui mangent bien - [ PV Angeal ] - L'avenir appartient a ceux qui mangent bien - [ PV Angeal ] EmptyJeu 23 Juil - 13:23

‘’ Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt’’


    Ce matin-là, je me levais de bonne heure, ayant averti la veille mon manager de ma disponibilité toute la matinée du premier jour de la semaine qui recommençait son cycle incessant, je me préparais à sortir. Il n’était que six heure du matin, mais l’aurore m’avait devancé d’une bonne vingtaine de minute, me privant de sa magnificence lorsqu’il se levait et éclairer de ses rayons les plus doux, les cieux endormis. Oui, j’avais raté la façon dont les étoiles sur le grand tissu couleur marin disparaissaient comme par enchantement. J’avais raté l’arrivée de l’astre fabuleux du jour. Tranquillement, sans me dépêcher, je prenais un petit déjeuner équilibré dans mon appartement. J’étais la seule à l’occuper pour le moment, et je profitais sagement de mon intimité. Je n’étais pas impatiente de me trouver un colocataire, pas du tout à vrai dire, cela me laissait indifférente du moment qu’il ne mettait pas son nez dans mes affaires, cela me suffisaient amplement et largement si je puis dire.

    Je quittais mon appartement à sept heures piles pour rejoindre la voiture qui m’attendait au pied de l’immeuble, une Mercedes noir, les vitres teintés, mais je reconnaissais bien mon manager lorsqu’il abaissa la vitre automatiquement. Il me lança son habituel Dépêche toi princesse, les minutes à tes côtés valent de l’or, mais cette phrase avait le don de me faire sourire voire même rougir. Je quittais à la minute même le campus, et cela sans le moindre regret, car j’allais enfin me détendre. Je n’étais pas la seule personne de mon milieu à dire que notre métier était que du plaisir, ayant trouvé une échappatoire à mon ennuie, être mannequin pour moi était tout simplement fantastique. Je découvrais de nouvelles choses, des conceptions différentes et originales, des gens fabuleux que je rencontrais au fur et à mesure. Je ne faisais pas cette profession pour les avantages qu’elle apportait, je le faisais car j’aimais cela tout simplement.

    Les séances d’aujourd’hui étaient pour un magazine très tendance chez les jeunes adolescentes. Et l’équipe qui travaillait pour ce magazine, pour me remercier, m’offrait un abandonnement gratuit à celui-ci pendant deux ans. Tandis qu’on me maquillait, le photographe me parlait du projet, de sa globalité mais de l’impression qu’il doit donner aux fans, j’écoutais attentivement ce dernier et réfléchissais à un moyen à attirer ces demoiselles, car le photographe me laissait le soin de réfléchir aux poses que je devais à son avis faire, mais une fois derrière l’objectif, je le faisais selon ce que je ressentais, et lui me guidait le long de la séance par des conseils. La séance dura plus de quatre heures, mais elle fut une totale réussite, chose qui me soulagea et qui me rendit un peu fière de moi, ce qui était naturel au genre humain.

    Il était midi trente lorsque j’arrivais à l’université, je rentrais dans mon appartement et déposa mes affaires, mais je le quittai très vite, car mon ventre, criant famine m’obligea à me rendre au réfectoire. Mais je pris avant d’y aller une douche pour me rafraichir et enfila un pantacourt et un débardeur noir et par-dessus une chemise blanche au cas où ? J’enfilais mes converses et direction, le réfectoire du campus.

    Bien évidemment, la qualité du service n’était pas ceux des restaurants quatre étoiles, les plats proposés ressemblaient à rien, ils étaient présentés sans le moindre esthétisme qui pourrait attirer l’œil aiguisé d’un consommateur. Je pris alors une simple assiette de salade, des îles flottantes et une pomme rouge. Je me fixais sur la beauté de mon île flottante afin d’oublier la grossièreté de la cuisinière, et la façon désinvolte dont elle m’avait servi alors que j’avais juste fais une remarque sur le fait que j’avais trouvé un vers dans ma pomme. Et bien évidemment, elle m’avait traité de petite nature ! J’aurai bien voulu la voir, croquer cette pomme pourrie ! Mais je ne dis rien, je bouillonnais intérieurement de rage, de façon si intense que mes mains faisaient trembler mon plateau lorsque des idées odieuses, diaboliques traversaient mon esprit fulminant de colère. Cette bonne femme, si je la croisais par malheur dans la rue, je n’en ferai qu’une bouchée, oh oui, d’ailleurs, j’aurai du la rendre folle pour qu’elle soit virer de cet établissement. Et lorsqu’elle franchira le seuil du portail, ce sera dés lors un petit pas pour elle, et un grand pour nous tous !

    Le réfectoire était bruyant, comme à son habitude, même à cette heure-ci, les gens trainaient, et discutaient alors qu’ils avaient fini de manger. Afin de pouvoir manger le plus paisiblement possible, je m’isolais dans un coin tranquille, d’où on pouvait voir toute la salle, amis aussi voir à travers la fenêtre le coin vert, le jardin. Je mangeais en prenant mon temps, après tout rien ne pressais, la terre tournait toujours. Et je n’avais pas cours cet après-midi non plus. Qu’allais-je donc faire ? Oh, comme il m’était dur d’avouer à mon manager que j’avais besoin d’une séance car pour une raison aussi enfantine que l’ennuie, j’avais besoin de m’occuper! Je soupirai, un soupire en chœur avec celui d’une autre personne, je me redresse et regarde alors cette personne qui venait de soupirer au même moment que moi. Oh, mais qui voilà, ma chère amie Anny ! Je souris, mais comme à son habitude, elle m’ignore, il fallait dire que c’était l’amour fou entre nous, il n’y avait pas mieux que nous sur cette bonne vieille terre que se mourrait à force de voir la stupidité de l’homme.

    « Je m’impose Primavera.»
    « Faite, Inverno .»

    Je la regardais un moment avant de plonger ma petite cuillère argentée dans la crème. Anny, quelle bonne amie. Je la connaissais depuis mon arrivée au lycée, on la surnommait déjà la poupée de glace. En arrivant au lycée, je ne la connaissais qu’à travers les tumeurs qu’on disait sur elle, mais les rumeurs, je n’en avais que faire, car je ne jugeais personne sans l’avoir déjà rencontré. Alors je fus la première à aller la voir, ici-même, dans ce réfectoire, et c’est de cette façon qu’à débuter notre relation des plus ambiguë, je l’avoue, mais je ne détestais pas cela.

    « Oh, mais tu as choisi le truc jaune… Je me demande si c’est de la purée de pommes de terre, ou de pâtes ? En tout cas, un bon appétit Annette. »

    Pour ne pas dire bonne chance …
    J’avais pour habitude de ne jamais prononcer son nom correctement, ce n’étais pas ma faute, puisque lorsque je lui avais demandé son prénom, elle l’avait prononcé si doucement, que j’ai dû lire sur les lèvres de cette dernière ! Je connaissais très bien son prénom, mais j’aimais donner des surnoms à mes camardes, des surnoms inconstants qui changeaient selon mes humeurs.

    « Que vas-tu faire de cette journée sans cours ? »

    Ayant terminé mon assiette de salade, je m’attaquais gaiment à mon île flottante, c’était le seul plat qu’on pouvait manger sans regretter ceux qu’on achetait nous-mêmes. Et c’est pour cette raison que j’en avais pris six d’un coup, juste par gourmandise et parce qu’il fallait bien que je prenne quelque chose pour remplacer mon déjeuner qui se limitait à une assiette de salade.
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Anny Schöls
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MessageSujet: Re: - L'avenir appartient a ceux qui mangent bien - [ PV Angeal ] - L'avenir appartient a ceux qui mangent bien - [ PV Angeal ] EmptyVen 24 Juil - 6:17

  • /HRP > Je me suis pas trop casse la tete en esperant que ce soit inspirant >/< /HRP

    ----

    Comme la Princesse des Glaces le pensait avant de pénétrer dans la taverne du loup, ses regrets, ses appréhensions, et ses pressentiments étaient belles et bien fondées. Elle ne venait de s’assoir aux cotes de l’Universitaire que l’on qualifiait de beauté, depuis à peine quelques minutes, que celle-ci, l’agaçait déjà. Il est vrai, qu’en s’asseyant a cette endroit, elle savait ce qu’elle allait devoir endurer pendant une trentaine de minutes au moins, mais comment dire… la chose était encore pire que ce qu’elle pensait. La jeune fille, reconnue, à peu près, le dialecte qu’avait employé l’autre Universitaire. Parlant couramment Japonais, Allemand et Français, et ayant quelques bases de russe, italien et espagnol, la jeune fille, put aisément connaitre la signification du mot qu’elle avait utilise. « Hiver ». Elle n’en avait aucun doute. Cela devait être, sans aucun doute, une allusion a son caractère froid, même glacial. Anny n’en fit pas cas, après tout, ce n’était pas la première fois qu’elle l’appelait ainsi, et surtout pas la dernière a son avis. En y réfléchissant bien, cette petite immature, lui avait déjà attribue quelques surnoms, dont l’Ice Doll se serait bien passe.

    En parlant de surnom, celui-ci ne put échapper à l’oreille d’Anny, « Annette ». Une contraction de son prénom, suivie de ce petit « ette » qui, pour Anny, montrait une certaine par de familiarité, beaucoup trop forte a son gout. Elle avait déjà tenté d’utiliser ce surnom a l’égard de la petite Ice Doll, mais sans succès, celle-ci, l’avait avisé directement de ne pas recommencer. Peut-être n’avait-elle pas été assez claire ? Surement pour qu’elle se permette de recommencer une fois de plus. La jeune fille, soupirant, faisant abstraction quelques instants de l’ange brun, finit par gouter son plat. Suicidaire me direz-vous ? Dans ce cas juste, juste grandement affamée. En effet, le gout n’était pas des plus fameux, mais elle arrivait aisément à reconnaitre, le gout de la pomme de terre mixée, et malheureusement, trop salée à son gout. C’est ainsi qu’elle n’en prit a peine de cuillère, avant de prendre son assiette, et de la déposer hors de son plat, simplement sur le bout de table a cote d’elle. D’un tout presque inaudible, elle finit par s’adresser a Angeal.

    « Comme tu as l’air si intéressée par mon plat…Il se trouve que c’était de la purée de pomme de terre. »

    Revenons à nos moutons. Comme je le disais plus haut, Anny ne pouvais laisser, une fois de plus, Mademoiselle Primavera, l’appeler une énième fois ainsi. Son regard chrysalide, se posa sur le plateau de sa jeune voisine. Six iles flottantes…énormes, pour l’estomac d’une seule et unique jeune fille comme elle. Anny était une bonne fifille, qui voulait accomplir sa bonne action de la journée. En fait, pas vraiment, elle voulait juste mettre en garde, Angeal, une fois de plus, de ne plus la designer comme cela. Avant, elle éclaircit un peu sa voix, avant de cette-fois s’adresser a elle. Elle l’avait regarde dans le blanc des yeux, même si elle savait bien que cela n’intimiderai point la petite.

    « Ne t’ai-je donc pas dis la dernière fois de ne plus m’appeler comme cela ? »

    Par la suite, elle détourna son regard du sien, puis, jeta quelques coups d’oeils à ses six iles flottantes. Elle se souvenait, qu’entre deux passages de couloirs, elle avait entendu quelques ‘commérages’ de jeune lycéens pose devant un quelque conque casiers. A son souvenir, il parlait d’Angeal, la désignant de ‘canon’ et rajoutant par-dessus tout, que d’après certaines informations, elle devait être mannequin. Anny faisait bien tout, sauf écouter ce genre rumeur, pour une fois, elle allait les prendre en comptes, rien qu’une fois. Fixant désormais quatre des six iles flottantes qui se trouvaient sur le plateau d’Angeal, elle agita son index, en cercle, une dizaine de fois. Elle avait transforme. L’humidité qui se trouvait dans l’air, un coucher fine de glace, qui se trouvait désormais sur quatre iles flottantes. Ce n’était certes, qu’une très fine couche de glace, même celle-ci rendait immangeable les quatre desserts. Ensuite, âpres cette petite démonstration de don tres minime, elle lui adressa quelques mots, encore.

    « Les gens comme vous ne de doivent pas manger autant… »

    Quand Anny disait, ‘les gens comme vous’, elle faisait référence à Angeal et ses collègues mannequins. Elle n’en avait aucun doute, ces petites poupées étaient réputes pour ne manger que tres peu, et ce que s’apprêtait à faire l’Universitaire, l’étonna tout de peu. De plus, elle déplaça sa main vers le plateau d’Angeal, pour lui piquer un des deux desserts encore mangeable. Ensuite, elle prit sa deuxième cuillère en argent, et en prit un petit morceau, avant de l’amener a sa bouche, et le manger. C’était pas mal, mieux que la purée de pomme de terre, c’était sure.

    « Je me permets de t’aider, Primavera. »

    Bien évidemment, son intention première n’était pas de l’aider, mais faisons tout comme. Parfois, l’Ice Doll s’interrogeait. Pourquoi, Angeal, s’adressait à elle, comme si elles entaient de simples amies, ou même des connaissances, alors que depuis leurs premières rencontres au lycée, elle n’a jamais fait cas d’elle ? Pourquoi lui posait-elle ce genre de question, alors qu’elle savait qu’Anny n’allait pas répondre ? Elle se demandait, si l’ange brun, avait bien compris qui elle était vraiment…

    Tout en subtilité, et en finesse, Anny ne répondit pas a la question d’Angeal, mais, ne la laissant pas sur sa faim, en enchaina avec un autre.

    « Je te retourne la question. »

    Puis, elle finit, par prendre un autre morceau de l’Ile flottante. Le lieu, se vidait peu a peu, et peu a peu, les deux filles pouvaient comprendre chacune de leurs paroles, dans fortement prêter l’oreille a l’autre, surtout qu’Anny n’arrangeait pas la situation. Le temps, était plus ou moins bon en ce début après-midi, et les couches de glace d’Anny n’étaient pas vraiment résistantes. La preuve, une première ile flottante, reprenait doucement ses couleurs crèmes, perdant l’aspect bleutée, que lui avait donne la glace. En voyant ce bien étranger spectacle, la jeune fille soupira, elle qui croyait que cela allait durer plus longtemps que quelques simples minutes, apparemment elle ne devait pas avoir mis la dose nécessaire. L’air un peu négligé, la fille avait jouait un peu avec le dessert. Anny ne mangeait pas énormément, et jouer avec la nourriture lui était complètement égale, même si, certains trouvait sa immoral.

    «Celle-ci aura au moins survécu…. »

    Elle ne prêtait même pas attention a Angeal, ne lui adressant aucun regard en lui parlant, pourtant elle s’adressait bien a elle. En espérant que sa camarade ne lui sortent pas de bêtises comme elle avait l’habitude de le faire, sinon, elle serait bien oblige d’y remédier…
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MessageSujet: Re: - L'avenir appartient a ceux qui mangent bien - [ PV Angeal ] - L'avenir appartient a ceux qui mangent bien - [ PV Angeal ] EmptyVen 24 Juil - 13:14

    « Ne t’ai-je donc pas dis la dernière fois de ne plus m’appeler comme cela ? »

    J’ignorai avec brio la remarque de cette dernière. A vrai dire, si je lui répondais, elle serait satisfaite de pouvoir me faire savoir son agacement, à vrai dire les conséquences me laissait de marbres, car mon soucis principale était que je ne pourrai pas canaliser ma curiosité sans borne, oui, il y avait pourtant des choses que j’aimerai savoir sur elle, de petits faits qui aurait pu avoir des conséquences sur cette indifférence si cruelle. Mais de quel surnom me parlait-elle ? Iverno ou bien Annette ? J’avais employé Iverno pour faire un parallèle avec mon nom, Primavera qui signifiait tout simplement Printemps. Oui, car le printemps et l’hiver s’oppose d’une certaine manière, mais n’es-ce pas l’hiver qui permet au printemps de se reposer pour s’épanouir davantage ? Et Annette, c’était une bien longue histoire…

    Je ne fis pas la moindre remarque, peut-être plus tard qui sait, me contentant de manger avec appétit mon île flottante, ayant terminé ma premier je m’attaquais à la deuxième, mais j’eu le plaisir de voir le geste inhabituelle de cette dernière avec son index, mon intuition me guida rapidement, le geste ne s’adressait pas à moi, mais plutôt à mon dessert et de manière indirecte à ma petite personne. J’esquissais un sourire amusé de voir mes îles flottantes gelées par la poupée de glace elle-même. Je posais ma main sur ce cristal froid qui rendait la crème anglaise immangeable, et regardais avec une certaine admiration ce travail dont l’intention ne m’échappait pas, je plisse légèrement et regarde alors la structure du son gel, le moindre détail ne m’en échappa, au final, j’enlevais ma main et l’essuya à l’aide d’un mouchoir. Je regardais alors mes quatre îles flottantes et soupirai du gâchis de cette nourriture. Et dire qu’il existait dans ce monde, d’autre qui aurait tout fait, jusqu’à même tuer pour pouvoir glisser dans sa bouche frémissante d’impatience car cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas goûté autre chose que le goût misérable de l’eau et de la terre. Mais bon, on ne pouvait pas tout de même demander à tout le monde un peu de réflexion sur ces choses-là.

    « Les gens comme vous ne de doivent pas manger autant… »

    ‘’Vous’’, nous autre les mannequins j’imagine, je ne pus m’empêcher de rire, oh oui, si Anny savait à quel point mon manager et l’équipe avec lequel j’avais travaillais, faisaient une crise à chaque fois qu’ils me voyaient engloutir quatre assiettes à moi toute seule ! Car dans notre profession, l’entretient de notre corps avait une grande importance, mais moi, je me fichais un peu de cela, car nul ne pourrait faire perdre ses habitudes que j’avais acquis auprès d’un magicien. De toute façon, j’avais beau manger, je perdais facilement du poids et régulièrement. Et ce n’était pas cinq îles flottantes qui allaient mettre un terme à cette profession que j’exerçais depuis mon ‘’enfance’’.

    « Excuse-moi… Vas-y sert toi. »

    Décidemment, Schöls pouvait se montrer drôle sans le vouloir. J4aurai pu prendre ma cuillère pour piquer dans son assiette, mais je préférais garder le goût finn de mon île, plutôt que de celui d’une purée douteuse, faites par le monstre derrière ses fourneaux. Étant donné qu’il me restait plus qu’une pomme, je la saisis avec délicatesse et la contempla, on la disait rouge, et pourtant, elle n’était pas vraiment rouge. Anny était-elle comme ces fruits ? Leur peau était froide au contact d’une main, et il suffisait de la croquer pour voir qu’elle est juteuse et sucré ? Je souris de nouveau, lorsque mon esprit imagea ma réflexion.

    « Je te retourne la question. »

    Je reposais sur mon plateau blanc la pomme rouge et croisa les bras tout en réfléchissant. Mes séances étaient terminées, j’avais toute la semaine pour m’occuper de moi, car le manager avait estimé que j’avais le droit de donner un peu de priorité à mes études. Mais j’avais déjà rendu tout le travail qui était à faire, en passant des plus simples au plus ennuyant. Que faire ? Il était hors de question de gâcher cette journée en traînant devant la télévision ou bien en faisant une sieste. J’avais horreur de gâcher mon temps à ne rien faire, et j’espérais que c’était aussi réciproque à ma voisine. Je décroisais les bras, croisais les jambes et m’accouda à la table, posant mon visage sur ma main. Je fixais alors le jardin, le petit coin vert dans l’espoir de trouver une idée.

    A vrai dire, en fait, je pourrais passer des heures à contempler le ciel sans me lasser, le ciel, c’était en quelque sorte ce qui m’avait ensorcelé la première fois que j’ai rouvert mes yeux dans cet hôpital, il y a à présent douze années de cela. C’était le chant des cieux, de la nature qui m’avait permis de quitter mon long sommeil. Non, en faite, tout se déroulait comme je le voulais. Mais faisons comme si ça ne l'était pas.

    « Je n’en ai aucune idée, c’est pour cette raison que je t’ai posé la question.»

    Une idée me vint, elle était stupide, banale, et certes sans intérêt pour une avare comme moi, mais pourquoi ne pas profiter du beau temps pour sortir, et nous éloigner aussi loin que possible de l’ambiance triste, monotone et désolante du campus ? Le silence s’installa entre nous, et le silence se fit lentement dans le réfectoire, les lycéens n’allaient pas tarder à retourner en cours, car de toute façon, plus ils restaient, plus les conséquences de leur retard aboutiront à des choses désagréables, comme des heures de colles.

    « Si tu veux, on pourrait profiter du soleil en faisant un tour aux centres commerciaux, et ensuite profiter des lieux pour se faire plaisir en dégustant une glace, ou bien en rattrapant notre déjeuner ici. »

    A vrai dire, j’avais encore faim, mais il était hors de question de faire plaisir à la vieille peau là-bas en allant de resservir que ce soit de sa purée ou de son poulets à moitié cuit qui se noyait dans une sauce méconnaissable ! Même sa salade n’avait pas beaucoup de goût, j’avais eu l’impression d’avoir mangé la même chose qu’un lapin enfermé dans une cage, néanmoins j’avais terminé mon assiette, c’était l’essentiel. Mais bon, mon ventre n’allait pas crier son désespoir avant un bon moment, c’était l’essentiel.

    Je soupirais, Anny Schöls était l’un des rares personnes que j’appréciais réellement, certes, ce n’était vraiment réciproque mais c’était comme cela, et je ne pouvais rien y faire. Cependant, il était hors de question de lui dire que ce serait ma première sortie avec une personne comme elle, avec une personne que je considérais comme une amie, ou du moins une amie particulière car notre relation était des plus étranges, même pour moi. Mais il ne fallait pas croire que je n’étais jamais sorti auparavant avec des amis ! C’est juste que cette fois-ci…
    C’était différent.

    Bien évidemment, connaissant sa réponse à l'avance, j'avais doucement influencer son caractère, du moins ses émotions le long de notre conversation, afin que ce sentiment ne soit pas trop brusque et trop suspect. Oui, l'envi de me suivre, tout simplement.





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Anny Schöls
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Anny Schöls

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MessageSujet: Re: - L'avenir appartient a ceux qui mangent bien - [ PV Angeal ] - L'avenir appartient a ceux qui mangent bien - [ PV Angeal ] EmptySam 25 Juil - 17:32

    Elle n’avait pas répondu non plus à sa question. Apparemment, elle avait l’air de s’ennuyer autant qu’elle. Mis a part leurs ennuies communs, il fallait dire que les deux Universitaires se ressemblaient sur quelques points, même si Anny ne l’avouerait jamais. De toutes les façons, l’Ice Doll a toujours eu la fâcheuse habitude de s’ennuyer, et ce n’est pas cela qui allait changer maintenant. Elle pensait surement à faire un tour dans ses quartiers, ou bien passer l’après-midi au soleil, dans la cours intérieur des lycéens, comme elle
    avait l’habitude de faire.

    L’Ange Brun semblait avoir d’autres programmes, et étonnement, elle l’avait aussi inclus. Ne s’était-elle pas trompée de personne en demandant cela ? Depuis le lycée, ne savait-elle pas, qu’Anny ne sortait que rarement, voir jamais en compagnie de quelqu’un ? C’était bien connu, la Princesse des Glace était une solitaire. Enfin, la chose que l’on ne pouvait pas reprocher a Angeal, s’était d’être courageuse, car rare était les personnes qui lui faisait ce genre de proposition. Soupirant, elle regarda la petite Primavera pensive. Sans le savoir, elle avait pas mal d’estime pour celle-ci, mais pas assez, pour aller a l’encontre de ses principes, et de ses habitudes. Le silence pesait, et au fur et à mesure que le temps passait, Anny ressentait une pression étrange, qui alourdissait son cœur. Pour elle, ce ne fut qu’un détail un peu gênant, surement un mal, auquel elle ne fit pas du tout cas. Les maux pour elle, s’était assez fréquent, alors un de plus ou de moins.

    Dur a exprimer, mais parfois, Anny avait quelques envies, que bien sur, elle ne dévoilera jamais. La solitude était sa meilleure amie, mais aussi sa plus grande ennemie. Parfois, sa petite voix lui disait qu’il serait bien que parfois elle prenne du plaisir, que parfois il fallait qu’elle s’amuse, que parfois, elle devait être plus sociable. Cette petite voix qu’elle ignorait, encore et toujours, mais qui souvent revenait à la charge. On ne pouvait pas considérer la petite Schols, comme un esprit faible, car aussi bien physiquement que mentalement, elle se débrouillait bien. Et c’était bien ca le problème, a force de refouler encore et encore, l’envie subsiste encore plus, jusqu’au moment ou, on n’est plus ou moins obligée de succomber. La jeune fille, soupira, puis s’adossa, contre le mur qui se trouvait juste derrière elle.

    « Je ne sais pas… »

    D’habitude, elle aurait plutôt refuse d’un nom plutôt ferme et catégorique, ou alors évitera la question, ou encore serait partie, la laissant en plan, sans rien dire. Mais cette fois-ci, elle ne dit que ‘ je ne sais pas’. Deux parties en elle, étaient grandement partagées. Sa partie Ice Doll, qui lui conseillait de partir, de refuser, et l’autre partie, son cote humain, encore insignifiant, mais qui avait néanmoins étrangement avait pris des proportions si grande, qu’elle était en mesure de l’écouter, qui lui disait d’accepter. Elle ne savait pas quoi dire, ni quoi faire, et se tue, ne disant plus un mot, fixant avec ses deux billes océans, ce dessert, qui n’avait rien fait dans l’histoire. Cadeau empoisonnée. Tout a coup, elle remarqua un silence presque complet. Presque, car le bruit des roues, d’un mini-charriot se faisait encore entendre. La personne qui tirait celui-ci était la ‘cantinière’ comme certains l’appelait, qui ramassait les différents plateaux et autres qui se trouvaient sur les tables vides. En parlant de tables…elles étaient toutes vides. Tous les derniers lycéens étaient déjà partis, surement à cause de leurs cours qui avaient commencés. Elles ne tarderaient pas à ce faire renvoyer du réfectoire, celui-ci n’étant pas ouvert indéfiniment. De plus en plus, l’envie de donner une réponse positive, prenait le dessus, sur celle, d’en donner une négative.

    « Finalement, pourquoi pas ? »

    Elle-même ne croyait qu’à moitie ce qu’elle venait de dire. Anny Schols, alias l’Ice Doll, Universités, venait d’accepter une sortie entre ‘copines’ ? Centre-commerciale plus glace ? Non, vous ne rêvez pas, c’est bien cela. Meme si c’était a cause d’un quelque conque pouvoir, elle venait tout de même d’accepter, ce qui devait plus ou moins réjouir Angeal. La jeune fille n’eut pas le temps d’ajouter quoique ce soit, que la femme, qui avait en charge le réfectoire, arriva à leur table, la dernière, sur son chemin. Elle prit le plateau d’Angeal, mit les déchets dans une espèce de sac vert, et empila le reste à cote, puis fit de même avec celui d’Anny. Ensuite, elle prit une sorte de chiffon humide, et nettoya la table. Puis d’une voix un peu aiguë, s’adressa au deux jeune filles.

    « Quel gâchis les filles…Bon, je vous laisse encore cinq minutes, et ensuite vous quittez ok ? Petite pipelettes. Si vous vous voulez rester, vous pouvez m’aider…»

    « Vous ne croyez pas si bien dire… »

    La jeune femme, disait cela en riant, puis partie, aussi lentement qu’elle était venue. Le bruit des roues, étaient très désagréable pour l’audition. Un bruit perçant, comme une craie sur un tableau. Bref revenons a nos moutons. Anny, n’avait aucune envie d’aider cette pauvre femme, à nettoyer ces plats plein de graisses, et quelques choses lui disait qu’Angeal non plus. C’est ainsi, que la blonde, fit signe a la brune de se lever, et de sortir. Elle prit le soin de marcher lentement, pour ne pas glisser sur le sol à moitie mouillée, qu’elle avait dut nettoyer auparavant. Une fois a l’extérieur, Anny, toujours en s’assurant qu’Angeal la suivait bien, finit par s’adresser a elle.

    « Maintenant, je te suis. »

    Cette journée, promettait d’être mouvementée. Une Anny qui faisait du shoping, ca ne se voyait pas tous les jours. A vrai dire, comme cela, les deux Universitaire, ressemblait à deux vraies amies, mais peut-être était-ce réellement le cas ?
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MessageSujet: Re: - L'avenir appartient a ceux qui mangent bien - [ PV Angeal ] - L'avenir appartient a ceux qui mangent bien - [ PV Angeal ] EmptyLun 27 Juil - 13:20

    Exacerber les sentiments d’autrui était un bien vil cadeau, je ne pouvais point me féliciter de l’avoir utiliser sur Anny, la poupée de glace que je considérais comme une amie, et bien plus qu’une simple amie. Un don qui avait ses défauts et ses qualités, mais à l’instant présent, je ne pus m’empêcher de regretter mon geste. D’ailleurs, si elle s’en rendait compte, je me préparai à imaginer le pire pour moi, j’espérais que dans on cœur, dans son esprit, elle portait un peu de considération pour ma minuscule personne, à vrai dire, je misais un peu sur cela, c’était pile ou face. Rien de plus, les dés étaient jetés, le destin avait fait tourner la roue de sa fortune, ou plutôt la mienne. Dans ma tête, mon esprit entonna le célèbre « Of fortuna », destinée à la déesse de la fortune.

    « Je ne sais pas… »

    A l’entente de ses mots, mes paupières imitaient alors le mouvement gracieux des papillons, j’étais surprise de ne pas m’être faite rejeter comme un sac de patates, certes mon don avait du influencer la part de sa personnalité, mais j’avais fait en sorte de ne pas trop non plus le modifier à mes envies, même si j’en mourrai terriblement d’envie. Soudainement, je me ressaisis, et si elle disait cela avec ironie et pour finalement me casser, et me porter le coup fatal et destructeur qu’elle avait l’habitude de faire ? Ah ! Tant de remords tourmentait déjà mon esprit et je ne voulais en avoir d’autre encore !
    Je mis paume contre paume mes deux mains sur la table et ferma les yeux pour attendre ma sentence, je priais de ton mon saoul espérant qu’un miracle s’abatte au dessus de ma petite tête bien tordue, on pouvait même m’entendre murmurer presque d’une voix inaudible des milliers de « par pitié seigneur ».

    « Finalement, pourquoi pas ? »

    Je fermais toujours les yeux, oh oui, je priais avec tant de ferveur que le seigneur avait peut-être du mal à interpréter cette ardeur religieuse qui s’était allumé dans mon esprit devenu aussi saint que mon prénom. J’entendais même au loin le chant des anges (c’était en réalité le chœur des maternelles qui chantaient dans la cour), j’étais même certaine d’entendre les trompettes de l’Élysée (c’était le club de musique qui avait oublié de fermer la fenêtre de leur salle), et je sentais sur moi, les rayons divins du Seigneur tout puissant caresser mon visage (des nuages avaient dégagé le ciel). Allai-je donc voir la trinité réunit devant moi tout comme il s’est réuni devant la Sainte Marie ?

    « De grâce, je ne mérite point tant d’honneur mon bon et miséricordieux Seigneur…. »
    « Quel gâchis les filles… Bon, je vous laisse encore cinq minutes, et ensuite vous quittez ok ? Petites pipelettes. Si vous vous voulez rester, vous pouvez m’aider… »
    « Vous croyez pas si bien dire… »

    Je tombais des nues, ce n’était donc pas un rêve ? Bonté divine ! Non seulement mon esprit tombait des nues, mais je choyais de ma place aussi, de façon inexplicable et impossible, je trouvais le moyen de glisser et de tomber avec une certaine rudesse sur le carrelage glacé du réfectoire du campus de l’académie Takuen no Gakuen. Ma fesse droite me faisait terriblement mal, car par reflexe je voulus amortir ma chute avec mes bras, mais la manche de ma main droite s’était accrocher sur un bout de la table. Mais tout s’était fait dans le silence, Anny était ne m’avait pas entendu, du moins, je l’espérai.

    « Uh ? »

    Je me relevais sans trop de peine, et Je la suivis, l’esprit ailleurs. J’étais encore sous le choc, d’un pas nonchalant je suivais ma camarade universitaire. J’avais l’impression de vivre un rêve. C’était juste bien trop vrai. La vieille dinde avait dus mettre dans ma salade de la drogue ou bien un autre truc qui me rendait un peu zinzin.

    « Maintenant, je te suis. »
    « »

    J’ouvrais un œil, et lentement l’autre, je n’étais pas au paradis ? Était-ce un rêve, ou bien avais-je bien entendu ? Non, non, c’était bien une plaisanterie, j’avais du mal digérer… ? Je me redressais, et regardais alors Anny avec étonnement, et de façon perplexe, ensuite, je regardais mon bras, et de l’autre main, je le pinçais pour voir si tout cela n’était qu’un film que mon esprit détraqué avait crée pour m’échapper à la réalité, mais malheureusement, je ressenti une douleur ? Était-ce aussi mon cerveau qui stimulait la douleur ? Je me repinçais de nouveau, et encore, et encore…
    Je n’en croyais pas mes oreilles !

    « AÏE ! »

    Cette scène tourna vite au film d’horreur, vous voyez ce que je veux dire ? Le spectateur voit l’amie de l’héroine, trembler, elle cache son visage entre ses mains, et son visage fond (j’avais une mine vraiment étonné puisque je l’étais), pour dévoiler un visage effrayant, (en réalité, c’était plutôt le contraire, mais j’évite d’employer le mot « kawa… » non, enfantin)

    « Tu… Es-ce vrai ? »

    J’en croyais pas mes oreilles, j’aurai voulu me jeter sur elle et la prendre dans mes bras, mais je préférais être prudente, car elle pouvait changer d’avis à tout moment, surtout si on était encore ici, dans le campus. Mais bien évidemment, je ne pus contenir ma joie, et poussa un pas trop fort, et mais en joyeux et gaie

    « Benzaï ! »

    Je n’aimais pas les contacts physiques, et cela, surtout avec la gent masculine, lui saisissant avec délicatesse les mains, je lui murmurai sans être non plus au bord des larmes, ces quelques mots.

    « Merci, tu ne sais pas à quel point ça me fait plaisir! »

    Cet aspect de mon caractère, je ne le dévoilais à très peu de personne, j’en avais d’autre, mais celui-ci était celui que j’aimais le moins, car il était enfantin, mais d’une façon dont je ne pouvais pas le nier, il m’appartenait et cela n’était pas une illusion hypocrite qui me servait de voile à mes multiples facettes. Je baissais non sans le vouloir, une barrière avec Anny. J’appelais Madame la Cantinière pour lui faire signe que

    « So let’s go ! J’espère que n’as pas oublié de prendre un peu d’argent. »

    Oui, l’argent, ma plus belle passion dans ce bas-monde après ma profession, et mon existence. Il fallait dire qu’en réalité, l’argent n’avait pas vraiment de sens à mes yeux, mais étant une chose considérée comme « rare », je me contentais de le garder et de l’accumuler sans trop savoir quoi en faire, mais tant pis, l’argent, c’est chic !
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