Une simple fringale nocture? [Pv Namiya]

(Si le rp te convient... sinon j'édite^^)

Des tables, des chaises, dans le coin, la file pour se servir les plats au rythme diaboliquement calculé pour que chaque élèves reçoivent sa dose de purée/petits pois dans un temps qui les empêcheraient de se soulever contre le régime autoritaires des cantinières. Un manège rodé depuis de longues années et qui nécessite beaucoup de calme et de maitrise de soi quand on en face à soi des adolescents en pleine croissance qui n’avaient qu’une seule idée en tête, manger ! Simple instinct de survie finalement.
Placé à des endroits stratégiques du lieu quelques fontaines à eaux et partout, à perte de vue… enfin quand même pas, mais de façon assez étendue… du vide.
Oui parce qu’il était normal qu’à 22heures et 30 min les gens ne décident pas de manger ils le font à des horaires fixes et logique, mais voila, même les rebelles doivent se sustenter de temps en temps.

Alors pour éviter de se mêler à la populace et juste éviter la file au rayons desservent ils viennent tard, une meute de loup… d’un loup dans ce cas, défiant du regard le vide sidéral du réfectoire, ses pas se répercutant dans le silence digne d’une cathédrale.
A peine le son cristallin d’une goutte provenant d’une fontaine à eau et qui retombe sur le socle métallique, le doux grésillement des lampes halogènes qui éclairent l’immense salle du haut du lointain plafond arrivent à rompre ce respectueux silence..Finalement le réfectoire était un peu une cathédrale en l’honneur des protéines et autres sucreries qui, à midi et le soir s’anime d’une soudaine vie, une fourmilière à l’échelle humaine tout simplement.
Et pourtant, le lieu devient bien plus étrange et envoutant une fois la nuit tombée, comme tout batiment qu'on s'habitue à voir remplit et se gorge d'une note mystérieuse vide tandis qu'une seule et unique élève déambule entre les tables fraichement nettoyée.

Un sac en papier dans les mains, une clope au bec, Ismael continuait de tourner autour des tables laissant derrière elle une trainée de fumée qui montait doucement jusqu’à disparaitre, la climatisation était allumée en ce brulant été.

Pas de veste ni de gel ce soir là, un simple haut blanc qui retombait jusqu’à ses fesses sans manches, un jean cosaque bleu foncé retenu par de multiples sangles sur les cotés, tenue presque classique si il ni avait pas ses cheveux coiffé en crête ainsi qu’une une bagues à chaque doigts de couleur argenté et une autre de couleurs noir ou rouge.

« Pas un chat… J’aime quand les plans se déroulent sans accroc, rien de mieux qu’un peu de tranquillité et cette fois, pas de porte qui coince, de femme chat ou je ne sais pas quoi ! » Pensa la jeune fille en souriant à sa petite référence.

La collégienne fit une petite pose arrivée à hauteur de ce qui menait vers la cuisine, laissant la cigarette bruler entrer ses doigts quelques secondes. Même pas une hésitation lorsqu’elle partit farfouiller à l’intérieur et prendre un bout à manger, une pomme et deux petits pains qui manqueraient surement pour le petit déjeuné, après tout c’était bien écrit « ouvert à tout heure de la journée » et 22h 30 était une heure de la journée…Dans la nuit mais une heure quand même.
Elle sortit des cuisines en souriant tenant son maigre butin dans sa poche et son sac en papier sous le bras, partant dans le fond de la salle.
Ismael tira une chaise avec son pied et s’y assit sans plus de réflexion, mettant les pieds recouverts d’épaisses chaussures de marches sur la table aux lacets colorés en noir et rouge.

Elle déposa le sac en papier à ses pieds et commença à en sortir les derniers magasines économiques et politiques de la semaine, les étalant dans un ordre simple sur la table, pays par pays. Une bouffée de cigarette pour se préparer à une longue nuit de lecture secrète et elle entama la lecture avec assiduité, d’abord les journaux américains, le boston globe, le Chicago tribun jusqu’au Washington Post, puis passer aux anglais… aux français et après si l’aube n’est pas trop proche elle finirait par des journaux allemands.

"Oui une parfaite petite soirée" soupira Ismael à voix basse, s’enfonçant d’avantage dans la chaise inconfortable du réfectoire. Ouvrant la première page elle se déconnecta petit à petit de la réalité, fronçant les sourcils au fur et à mesure de sa lecture tandis que le tic tac de l’horloge la berçait dans sa plongée économique. La pomme et les pains reposant dans un coin de la table.

Invité

[HRP] Ne t'inquiète pas, c'est parfait[/HRP]

Le calme complet, les derniers néons allumées graisillaient. Des portes, plein de portes. Normal, c'est un couloir en même temps...

Un paquet de livres sous le bras, une paire d'écouteurs posés dans son cou, Namiya, jeune fille aux allures innocentes, aux cheveux d'un blanc éclatant et aux yeux violet, entreprenait une promenade nocturne de son nouvel établissement. A vingt-deux heures trente, personne, enfin c'est ce qu'elle espérait, allait la déranger. Accompagnée de son chat noir et blanc, Piaé, elle explorait l'institut. Elle avait faim.

Aux milieu de tout ces portes, Namiya ne se retrouvait pas. Derrière elle, son chat miaulait. Lui aussi avait faim. La jeune fille s'arrêta, s'acroupit et le prit dans ces bras le posa au dessus de ses livres, au risque de laisser des poils noirs sur son tee-shirt rose et blanc. Ouvrant les portes, les unes aprés les autres, souvent regardées au préalables pour être sûre du bon chemin, la jeune fille trouva aprés une demie-heure de recherche, la porte où le mot REFECTOIRE était écrit en grandes lettres dorées et luisantes.

Namiya soupira et poussa la porte. Personne. Elle détourna le grand comptoir et se dirigea vers le grand frigo qu'elle ouvrit. Elle dénicha une bouteille de lait pour son chat, une nectarine pour elle et referma le frigo. Fouillant un peu, elle trouva un bol et se dirigea vers une table vide. Elle versa le lait dans le bol et le posa sur le sol. Le chaton sauta des bras de sa maitresse et elle put enfin assouvir sa faim.

Elle déposa ses livres sur la table et commença à lire. Tout en lisant, elle remarqua enfin une fille, plus jeune qu'elle, en plein lecture elle aussi. D'un naturel froid et associable, elle ne lui adressa pas la parole et détourna son regard vers les lignes noires... Le livre était sûrement passionant, du moins si on le lisait. Namiya, elle, traversait les lignes et ne leur accordait qu'une attention distrète. Son regard se posa juste sur un passage où il était écrit :
" Et la jeune fille fit preuve d'un énorme courage et transperça son propre père qu'elle avait toujours détesté..."
Le coeur aux bord des lèvres, Namiya referma le livre qui émetta un bruit sourd. Cette toute petite phrase avait réussi à raviver des souvenirs qu'elle voulait enfouis...

- "Oui une parfaite petite soirée" soupira la fille qui lisait dans un coin.

- Oui, vraiment parfaite... répondit sans le vouloir Namiya dont la larme coulait déjà sur sa joue...

Comment expliquer de façon simple la violente surprise que ressentit Ismael lorsque quelqu’un, ou quelque chose répondit à sa remarque.

« Oui, vraiment parfaite... » Répondit une voix basse à ses cotés

« Wooooo punaise !!! » Cria soudainement la collégienne en entendant une voix lui répondre alors qu'elle se croyait totalement seule. Un éclair dans sa tête, une explosion, de surprise tandis que son corps venait d’exécuter un petit bon sur sa chaise.

Une flopée d’image en tout genre eu le temps d’envahir son esprit corrompu par les films, alien, fantômes et autres chandelier magique pouvant parler… non elle ne voyait pourtant pas des hommes morts, ce n’était pas son pouvoir pas vrai ? Plongée dans ses lectures, elle n’avait absolument pas remarqué son arrivée.
Tournant la tête aussi vite qu’elle le pouvait, se bloquant ainsi une ou deux cervicales, elle tomba face à face avec deux orbes violettes et une larme, perle transparente, coulant sur une joue d’une pâleur qui n’avait rien à envier aux poupées de porcelaines. Autant dire un physique qui passe difficilement inaperçu.

C’est qui elle ? Depuis combien de temps elle est là ?? Paniqua la jeune punk, passant un bras sur ses journaux, veine tentative pour cacher ses lecture comme un adolescent honteux devant ses parents de regarder le catalogue de sous vêtements en pleine nuit…
L’autre main sur le cœur tentant de calmer le rythme effréné qu’il avait prit face à la peur que la jeune… albinos vu que son nom lui était inconnu, venait de lui faire. La punkette tenta de reprendre tant bien que mal son souffle :

Par tous les diables il y’avait vraiment du monde partout ici!!

Un bref instant elle se demanda combien d’élèves vivaient dans l’école, et par conséquence combien y’avait il vraiment en tout d’adolescents et de personnes avec ce fameux don.
Mais là n’était pas la question, une personne normal aurait du s’inquiéter de voir ainsi une jeune fille pleurer ou du moins prendre des nouvelles de son état, qu’elle soit inconnue ou non. Mais pour Ismael même si elle avait été sa meilleure amie à cet instant précis, la seule chose qui lui venait à l’esprit était qu’elle allait être découverte, qu’on finira par savoir qu’elle avait passé bien plus de temps dans la bibliothèque que dans les rues. Plutôt crever que de laisser son image disparaitre ainsi comme un vulgaire mirage tout ça parce qu’elle avait voulu lire dans un endroit tranquille ! Dans le sursaut, elle fit bouger la table et sa pomme roula jusqu’au bord avant de tomber dans un bruit mat roulant sur le sol jusqu’aux pieds de Namiya.

« Mais..je peux savoir ce que tu fais ici ?? Tu ne sais pas que les honnêtes personnes dorment à cette heure? !! »

Engueula la punkette levant un doigt vengeur vers la poitrine de la nouvelle arrivante, sans percevoir que la question pouvait tout aussi être posée à elle et que c’était elle, la plus jeune qui devrait dormir et qu'elle se sortait naturellement de la catégorie "honnêtes personnes".
Un observateur avertit aurait noté la présence d’un livre et l’idée fugace que d’autre personne dans un établissement scolaire ai envie d’un peu de tranquillité pour faire un brin de lecture, mais bon, on parle d’Ismael Delaloutre et elle n’était ni un observateur de qualité ni même avertit, aussi elle resta dans son idée un tantinet paranoïaque que l’école tout entière n’avait comme unique lubie que de la suivre durant ces moments d’escapades ou qu’elle n’était que le jouet d’une entité supérieure qui manipulait ses actions comme une vulgaire marionnette.

Invité

« Wooooo punaise !!! »

La réaction de la collègienne surprit énormement Namiya qui ne pensait pas faire autant peur aux gens malgré ses caractèristiques physiques assez... originales. Puis avec un peu de retard, la jeune fille compris qu'elle l'avait surprise dans ses lectures encore plus absorbantes que les siennes. Elle voulu cacher les journaux, amas de papiers que Namia n'avait même pas remarquée, tant elle fixait la collègienne aux mèches roses. Elle essuya sa larme qui avait pris la couleur de son visage pâle.

Namiya revint sur Terre quand un bruit de roulement se fit entendre suivi d'un miaulement. Quand elle baissa sa tête, cachant ainsi ses yeux derrière sa grande mèche blanche, elle vit son chat jouait avec une pomme d'un joli rouge cerise. Elle rammassa la pomme et carressa son chat qui monta sur la table puis sur l'épaule de sa maitresse. Les griffes du félin tiraillait son épaule mais la jeune Namiya restait stoïque.

« Mais..je peux savoir ce que tu fais ici ?? Tu ne sais pas que les honnêtes personnes dorment à cette heure? !! »

La question parut idiote mais Namiya y répondit quand même:

- Je pourrais te demander la même chose. Moi, je cherchait un peu de calme, quelque chose à manger pour moi et mon chat. Rien de plus. Et toi, que fais-tu ici, si ce n'est pas trop indiscret.

Le ton de la réponse se voulait dur, froid. C'était plutôt réussi...

« Je pourrais te demander la même chose. Moi, je cherchais un peu de calme, quelque chose à manger pour moi et mon chat. Rien de plus. Et toi, que fais-tu ici, si ce n'est pas trop indiscret. »

Bon la réponse était plutôt logique et le timbre digne de Mister Freeze, de quoi refroidir l'atmosphère estivale. Ismael réalisa qu’encore une fois elle était en tord. Elle devait être l’unique étudient à venir ce cacher dans un réfectoire. Non mais qu’elle grande saucisse elle était.

Dans sa soudaine peur elle n’avait même pas remarqué le chat ni même le départ de la pomme. A présent il ne lui restait plus aucun choix, répondre à sa propre question et dévoiler son terrible secret.

« Heu… je fais des sudoku… à 22h 30 Hum.»

Ou pas… la collégienne pesta mentalement contre elle-même et l’excuse la plus bidon de la planète, comme si il y’avait des sudoku dans le Chicago Tribun, même le chat pouvait se moquer d’elle.
La punk regretta de ne pas être Nathan, lui il pouvait sortir des mensonges plausibles en moins d’une microseconde tout en restant calme et maitre de soit. Si elle avait pu elle se serait frappée la tête contre la table pour se punir d’une telle réponse, pitoyable. Pourquoi cacher encore quelque chose qui sauté aux yeux comme un kangourou en tenu de chef d’orchestre. En plus la réponse avait été plutôt amicale, bon dit froidement mais toute personne aurait réagit de cette façon face à sa propre réaction. Mais maintenant il fallait noyer le poisson et changer habilement de sujet, oui c’était la meilleure solution.

« Je m’appelle Ismael je suis au collège je viens d’arriver. Et toi ? Tu lisais quoi ? Si ce n’est pas trop indiscret aussi»

Demanda innocemment la jeune fille en tentant un sourire chaleureux. Bon on avait mieux comme « habile » changement de sujet mais.. hey… il était plus de dix heures du soir et la punkette n’avait rien mangé de la journée alors bon, son cerveau avait un peu de mal à fonctionner normalement.

Invité

« Heu… je fais des sudoku… à 22h 30 Hum.»

Namiya arqua un sourcil.

b]Des sudokus... dans le Chicago Tribun... mais bien sûr ! Et mon chat, c'est la reine d'Angleterre, tout le monde le sait...[/b]

Néanmoins, la jeune fille fit genre de gober ce piètre mensonge. Elle même n'était pas très douée pour mentir puisqu'elle évitait les sujets qui la concernait de trop près. Namiya savait que sa question avait mis la collègienne dans l'ambarras. C'est comme si, la phrase qu'elle avait lue dans ce livre n'avait jamais existée car elle était redevenue la jeune fille à la carapace de fer, froide, distante. Et surtout très intimidante...

« Je m’appelle Ismael je suis au collège je viens d’arriver. Et toi ? Tu lisais quoi ? Si ce n’est pas trop indiscret aussi»

Voyant bien que la dénommée Ismael avait décidé de changer de sujet, Namiya n'insista pas. Ce qui la dérangais était sa question "Tu lisais quoi ?". Or de question de lui dire que le livre racontait sa propre vie et qu'il lui avait été donné par sa mère elle-même

" Je me nomme Namiya, je suis au lycée. Je viens d'arriver aussi... Quand à ce que je lisais... c'était juste un roman fantastique que je tentait de finir"

Là, Namiya aurait bien voulu être brûler ou être supprimer de cette Terre, car le livre qui était juste au dessus de la pile était celui de sa vie. Ce mensonge était inutile...

Ismael leva un sourcil, en parfaite symétrie avec Nomiya. Un simple livre fantastique qui faisait pleurer ? Bon d’accord la mort de Borormir l’avait fait aussi couler une larmichette mais la couverture qu’elle avait pu apercevoir ne ressemblait en rien de ce qu’elle avait pu lire, et pourtant elle en avait lu des livres dans son enfance. Peut être étais ce genre de lecture honteuse qu’on cache sous son lit, quoi qu’après réflexion la jeune fille n’avait pas l’air d’être amatrice de bibliothèque rose et autre collection Harlequin à l’eau de rose.
La cigarette avait finit de se consumer à terre, elle était tombée dans sa surprise et elle n’avait pas vraiment eu à l’esprit de l’éteindre… et voila qu’une de ses précieuses clopes venaient de disparaitre sans avoir pu mener à bien son but premier, lui apporter une dose de nicotine suffisante pour survivre au stress croissant que la collégienne rencontrait dans cette école de fou.
Mais en plus du stress toujours vivace, sa curiosité commença légèrement à s’éveiller, surtout face aux réactions de sa camarade, en quoi ce livre pouvait il bien être si particulier ? La punk tenta d’apercevoir un peu mieux la couverture en faisant passer son geste pour un étirement, mais même là il ni avait aucun détail qui puisse l’aider à identifier le fameux objet mystère, si seulement elle pouvait voir au moins le titre ou juste un bout.
Fronçant le nez de désappointement Ismael se reprit, vu le niveau d’excuses bidon des deux jeunes adolescentes, leurs dialogues risquait d’être aussi transparent que de la vodka, bien autant en profiter après tout… c’était assez rare de devoir jouer la carte de la franchise dans cet établissement.

« Hè bien… nous avons toutes les deux de sacrées lectures dis moi Nomiya…. Désolée pour l’accueil pas vraiment chaleureux. »

Elle avait parlé très vite retrouvant soudainement son accent occidental, appréciant peu le fait de s’excuser mais il était nécessaire de gommer un peu ses « maladresses », passant une main derrière sa nuque dans un sourire maladroit.

« Je suis ici depuis à peine quelques jours et je vais de surprise en surprise et elles sont rarement agréables crois moi. Toute cette histoire de don, je ne sais plus où donner de la tête, la moindre primaire pourrait être capable de m’exploser un bras en le regardant… pas bon pour les nerfs, déjà que je suis rarement calme»

Rajouta la collégienne dans un clin d’œil, mettant directement ses pieds sur sa table avant de trafiquer dans la poche de sa veste, cherchant à être à l’aise.

La réflexion peut la concerner aussi, évitons de l’énerver si elle est capable de me transformer en blatte ou un autre truc pas très naturel .

La punkette frissonna à cette pensée, Yerk surtout par une blatte, tout mais pas une blatte.

« Je me sens un peu comme si j’étais au bon milieu d’un champ de batailles, sa explose de partout et moi j’ai juste un canif rouillé pour m’en sortir. Ce n’est pas très agréable, la moindre chose me fait sursauter. Donc désolée pour t’avoir crié dessus. Il.. il raconte quoi ton livre ? »

Autant parler d’un sujet qui ne devrait fâcher personne, après tout Ismael appréciait la lecture, dans ses moments perdus, mais elle l’aimait bien quand même.

Invité

Namiya voyait bien que qu'Ismaël voulait voir ce livre qui avait fait pleurer la jeune fille. Il était au dessus d'une pile de livres avec juste un calepin bleu posé sur la couverture noire. Le titre argenté reluisait dans la pièce, pourtant il était très difficile pour la collègienne de l'aperçevoir. Namiya soupir intérieurement. Pas question de livrer ses secrets tout de suite.

« Hè bien… nous avons toutes les deux de sacrées lectures dis moi Nomiya…. Désolée pour l’accueil pas vraiment chaleureux. »

Vu la vitesse à laquelle son interlocutrice avait parlée, ses gestes maladroits, elle ne devais pas aimer les excuses... Namiya s'apprétait à répliquer quand elle ajouta, accompagné dans clin d'oeil:

« Je suis ici depuis à peine quelques jours et je vais de surprise en surprise et elles sont rarement agréables crois moi. Toute cette histoire de don, je ne sais plus où donner de la tête, la moindre primaire pourrait être capable de m’exploser un bras en le regardant… pas bon pour les nerfs, déjà que je suis rarement calme»

- Je sais. Il faut garder son sang-froid ici. C'est vraiment une école de cinglés...

« Je me sens un peu comme si j’étais au bon milieu d’un champ de batailles, sa explose de partout et moi j’ai juste un canif rouillé pour m’en sortir. Ce n’est pas très agréable, la moindre chose me fait sursauter. Donc désolée pour t’avoir crié dessus. Il.. il raconte quoi ton livre ? »

Aïe... Qu'est-ce que je vais pouvoir lui dire ?...

- Euh... Il raconte l'histoire d'une jeune fille atteinte des pouvoirs étranges. Elle essaye de s'en sortir dans un monde qui ne la comprend pas et le passage qui m'a fait pleurer, c'est quand elle poignarde son propre père parce qu'un malade lui as ordonné... pas bon pour ses nerfs à elle. J'aimerai pas être à sa place... Piaé ! Descends de là, tu m'écrases !

L'étrange chaton aux yeux ambres était monté sur la tête de Namiya, rabattant la tignase de sa maitresse sur son visage pâle. Devant l'énervement de celle-ci, il sauta sur la table puis retourna prés de son bol.

- Et toi, tu lisais quoi ?

Noir…belle obscurité…dis moi qui tu protèges ?

Si je vous dit que le surveillant de ce soir possède une saleté de chat capable de fouiner un peu partout, vous me croyez ? Si je vous dis que ce même surveillant est en symbiose avec ce chat même lorsqu’il dort, vous me suivez un peu plus ? Et si je vous dit enfin que ce fameux mistigris avait décidé d’aller flâner près de la cuisine ce soir là….

Oh..~~du poisson~~ de la lumière...

[HJ: désolèe du retard, j'ai eu emmerde irl sur emmerde irl: perte de sac à main, problème de logement pour la rentrée donc j'ai pas pu me co sur le jeu et rp ^^'. je m'excuse sincèrement de ce retard et pour la qualitè du rp que j'ai fait dans le train ^^']

Ismael fixa avec de gros yeux la jeune fille, la bouche grande ouverte

* ha ouais… c’est un sacré boukin en effet *

Certes ce n’était pas vraiment une lecture habituelle, c’était même très glauque en fait, et pourtant pour arriver à choquer la punkette il en fallait beaucoup.
Un silence maladroit, désagréable et pesant s’installa lourdement dans le réfectoire. Dehors quelques craquements de branches des arbres, la faible brise de l’été qui faisait remuer les feuilles étaient les uniques bruits qui venaient troubler le calme absolu. Au loin et sans que les jeunes filles ne le sachent, une porte du fond du couloir venait de s’ouvrir. Le chat de la lycéenne commença à remuer, sa queue se balançant lentement, à l’affut d’un changement qui échappé totalement à Ismael et Namiya et qui annonçait pourtant des problèmes prochains.

A l’heure actuelle, la jeune collégienne étant encore sous le choc de la révélation. Son regard faisait des allers et retours entre le livre et le visage de Namiya.. Finalement elle n’aurait peut être pas du demander autant de détail, on avait tous le droit à notre jardin secret surtout quand on révèle qu’on a des lectures de psychopathes. Bon après tout chacun sa littérature, et puis les héros pour adolescent avec des supers pouvoirs c’était assez commun pas vrai ? De même qu’un passé triste ou parfois effrayant.. il ne pouvait pas y’avoir de vrai lien entre le héros et la jeune fille face à elle. Ou alors… non il fallait mieux ne pas y penser.
Décidément cette école était vraiment terrifiante si c’était le cas. Au bout de quelques minutes, la jeune punk se ressaisit et se rappela de la question. Sur la table, le sac en papier brun et les journaux était encore étalés, et une des pages était encore grande ouverte. Elle se gratta la gorge, hésitante. Si la jeune fille aux cheveux blancs avait révéler un tel secret, enfin une chose pareille, pourquoi pas elle ?

« C’est… hum.. en fait mon père ne prend pas souvent de mes nouvelles donc pour savoir comment il va je vérifie que.. Ses entreprises vont bien »

Une soudaine vague de rouge empourpra ses joues, c’était tellement pitoyable de n’avoir que cette manière pour ce tenir au courant de sa famille. Elle fixa un court instant le plafond pour reprendre ses esprits. Dieu que c’était humiliant d’avouer ainsi les relations plus que tendu entre elle et sa famille.

« Tu vois… cette colonne de chiffre là, c’est l’une des entreprises de mon père. Donc si elle va bien, j’en conclus qu’il va bien aussi… sans avoir besoin de lettre. Avant je passais par internet, mais depuis que je suis ici impossible de me connecter où d’avoir accès au moindre journal. C’est vraiment étrange on dirait presque que… »

Soudainement le chat de Namiya fila vers la porte d’entrée qui venait de s’ouvrir mystérieusement, faisant sursauter la jeune punk une nouvelle fois dans la soirée.
Et dire que c’était sensè être une soirée calme ! Les deux jeunes filles coupèrent leurs souffles en même temps que la couinement de la porte principale se faisait entendre et Ismael se pencha vers l’oreille de sa camarade, se ratatinant sur son siège.

« Je crois qu’on devrait dégager… on dirait qu’on a de la visite »

Dit elle dans un souffle avant de commencer à ranger rapidement et le plus silencieusement possible ses affaires.
Une ombre commençait déjà à se faufiler dans le réfectoire sans aucun bruit et sans qu’on puisse la distinguer, avançant doucement prêt à fondre sur sa proie. Car l’ombre, était sure d’avoir flairé quelque chose.
Une salle grande ouverte et allumée, l’odeur de tabac, un frigo mal refermé.. Trop d’indice qui avait finit de convaincre " le surveillant" que quelqu’un ne respectait pas le couvre feu. Il ne restait plus qu’à traquer sa proie et à lui apprendre le règlement.