Parce que les concernés ne sont pas toujours présents... ~ Zuka / No Animation ~

« Driing Dring Dring »

Trois longues sonneries retentirent. Non, ce n’était pas le réveille d’Anny qui retentissait, mais plutôt la sonnerie de sortie de cours des lycéens. Malgré que celle-ci ne soit destinée aux lycéens, elle retentissait dans l’enceinte entière de l’Académie. D’où l’Universitaire se trouvait, elle pouvait ainsi l’entendre, lui indiquant précisément qu’il était 15 heures. La jeune fille, était toujours à son habitude, dans le jardin des Universitaires, et elle avait dénié se présenter au cours du matin, comme très souvent d’ailleurs. Les colles ne servant pas à grand chose pour les Universitaires, et sachant qu’à part cela elle n’aurait rien d’autres, elle ne s’inquiétait pas vraiment, et se permettait de s’autoriser « cette petite folie » de temps à autres.

Mais passons. Aujourd’hui, elle n’était pas seulement sortie pour le plaisir, mais surtout, par ce qu’elle avait reçu une convocation, de la secrétaire du Directeur. Elle n’en connaissait pas la cause, et ça l’intriguait. A par ses séchages répétitifs, elle n’avait rien fait d’autres, discrète comme l’était, il était assez difficile de l’accuser de quoi que ce soit. L’idée d’éclipser celle-ci lui était venue à l’esprit, car elle détestait les confrontations avec les autres, mais finalement elle avait décidé d’y aller, à près tout, il y avait très peu de chance, que quelques choses de réellement grave l’attendent.

Quinze petites minutes plus tard, la jeune fille n’avait toujours pas bougé, et en avait même « oublié » l’heure, pour ne pas dire que cela était volontaire. Elle se leva donc, et le pas très lent, se dirigea vers le secrétariat. Le chemin n’était pas réellement long, mais, vu que c’était plus ou moins l’heure de pointe des lycéens, les couloirs étaient assez bondés. C’est donc pour cela, pour ne pas à avoir à croiser trop de personnes, elle fit un détour, et passa par l’arrière du bâtiment, qui était beaucoup plus calme. Enfin arrivée au Secrétariat.

C’était étrange. Ca faisait si longtemps qu’elle n’avait plus pénétré en ces lieux, qu’elle prit conscience quelques choses. Elle s’égarait peu à peu de son but premier, chaque jour qui passait. D’ailleurs, elle profiterai de cette entre-vue avec Zuka , pour se reprendre, et surement essayer d’avoir quelques informations en plus, même si elle doutait qu’elle avait été appelée pour cela. C’est ainsi, qu’une fois dans le bâtiment, elle chercha la partie Secrétariat, qu’elle n’eut pas de mal à trouver, puisque celle-ci était parqué sur une porte, puis frappa trois fois, avant d’ouvrir celle-ci.

Elle entra, et vu par ailleurs un magnifique bureau. Pas de problème, elle était bien à l’heure, ou à une minute de retard, mais ne commençons pas à chipoter sur n’importe quoi. Après avoir passé un rapide coup d’œil autour d’elle, - Zuka avait d’ailleurs bon gout en matière de décoration, elle s’assit sur la chaise, qui était disposée en face du bureau de Zuka, et celle-ci était assise de l’autre côté. Etrangement, c’était la première fois, qu’elle voyait la Secrétaire en chair et en os, même si elle l’a connaissait de nom, et avait beaucoup entendu parler d’elle. Enfin, la n’était pas la question, elle ne regardait pas Zuka, le regard fixe sur le mur derrière elle, mais lui adressa tout de même la parole, d’un ton neutre et très froid.

« En quelle honneur suis-je convoquée ? »

Si on ne la connaissait celle-là, on aurait pu croire qu’elle frisait la limite d’ l’impolitesse, tellement elle paraissait désintéressée.

Zuka avait fini de classer les derniers dossiers de la matinée, elle avait expédié son travail, refusant de prendre une seule pause, pour être sûr que le travail soit fait en temps et en heure. Même si la femme était un bourreau de travail, c’était une seconde nature chez elle, si elle avait un entourage, celui-ci aurait dis que même pour la secrétaire, c’était de trop. Alors pour quelle raison sautait-elle les pauses ? Tous simplement qu’elle avait plusieurs entretien dans l’après-midi, chose peu inhabituelle si le dernier n’était pas avec une Universitaire. La bureaucrate tenait absolument à disposée de plus de temps avant de faire face à la jeune femme qu’elle avait conviée dans son bureau, surtout que ce n’était pas pour une raison réellement professionnel ou du moins quelque chose de plus personnel entrait également en compte.

La journée passait donc bien plus vite pour la secrétaire, pas qu’elle n’aimait pas son travail habituellement, mais le train-train quotidien est source d’ennui ainsi elle ne le faisait plus avec autant de plaisir, ce n’était pas pour autant que chaque semaine, qu’elle changera ainsi l’emploi du temps mais cette fois-ci c’était pour un cas unique, un cas extrêmement important pour l’adulte. Zuka pouvait constater que la demoiselle était du genre ponctuel, quand elle entendit trois coups sur la porte, c’était déjà un bon point pour elle. Elle ne devrait pas se montrer plus froide, qu’elle ne l’aurait été d’ordinaire.

« En quelle honneur suis-je convoquée ? »

La dame remarquait ainsi que la jeune femme jouait dans la même cours qu’elle, une attitude froid voir même indifférente comme comportement, arme, visage extérieur. Elle n’allait pas en lui tenir rigueur pour si peu, surtout qu’elle était universitaire et elle n’avait plus besoin de faire son éducation contrairement aux nombreux élèves qui défilait dans son bureau le long de l’année, scolaire ou non. La blonde c’était assise immédiatement sans que la maîtresse des lieux ne lui indique les sièges, ainsi, elle allait pouvoir entrer sans fioriture dans le vif du sujet, comme l’avait demandée sa jeune invitée.

- Mademoiselle Schôls, si je vous ai faîtes venir, c’est pour vous demandez un service. Rassurez-vous, votre contribution, sera fortement récompensée et de la manière dont vous la souhaitée. Déclarait-elle d’entrée pour susciter l’intérêt de la jeune femme, chaque être humain avait des vœux dans son cœur, ainsi même si cela semblait déloyal, utiliser ceux-ci comme appâts était le moyen le plus sûr d’avoir quelque chose au sein de cet endroit.

- Vous connaissez Erian Uriel ? Demandait-elle après quelques secondes de silence, pour bien renseigner la jeune femme du sujet qui permettrait la clause du futur engagement ainsi que la récompense à la clef.

Zuka ne savait pas grand chose sur la blonde en face d'elle, juste qu'on l'avait vu plusieurs fois avec le jeune homme, elle savait également se qu'il y avait dans le dossier de la demoiselle ainsi son opinion sur elle n'attendait qu'a être fait. Remplir cette feuille blanche.

La jeune fille fût agréablement surprise, par les premières paroles de la bureaucrate. C’est comme-ci elle avait lu dans ses pensées, avant qu’elle soit entrée dans son bureau. Elle se doutait tout de même, qu’une femme de son importance, ne pouvait que tenir paroles, lorsque l’on parlait de récompense. De toute façon, Anny ne supporterai pas le fait que ce soit des paroles en l’air, car même si elle ne l’a connaissait pas, elle lui accordait un minimum de confiance au départ. Son esprit, commençait déjà à penser, aux multiples choses qu’elle voulait… Malheureusement, elle savait bien que ce qu’elle souhaitait en son fort intérieur, serait refusé, et la jeune fille très raisonnable, comprenait pourquoi. Enfin, elle prendrait tout de même la peine de demander on ne sait jamais.

« Pourrais-je savoir de quelle manière ? »

Bien, elle n’était pas au bout de ses surprises. Après tout, pour elle, on ne pouvait pas imaginer pire chose… Erian Uriel, oui elle le connaissait, mais ce n’était surement pas par hasard que Zuka lui demandait cela… Etait-ce donc lui la cause de cette entrevue ? L’Universitaire ne voulait pas vraiment y croire, pourtant il y avait de grande chance que ça le soit. Elle laissa le silence plus longuement planer, même si cela ne servait pas à grand chose, elle n’avait qu’à répondre « oui », ou « non », sachant qu’elle devait répondre « oui ». Elle finit enfin par répondre d’une voix tout aussi froide et détachée, pour bien montrée son désintéressement.

« Effectivement… Mais pourquoi cette question ? »

Cette fois-ci elle avait enfin prit la peine de regarder son interlocutrice. Elle ne put s’empêcher, de jeter un rapide coup d’œil sur ce bureau bien rangé. Pour ne pas laisser un trop grand silence, et pour ne pas non plus divaguer de la conversation qui s’annonçait passionnante – ironie quand tu nous tien - . L’Ice Doll n’était pourtant pas si influençable sur ses choix, mais il fallait dire, que cette « récompense » lui ferait le plus grand bien pour ses recherches. Cette fois-ci toujours aussi calme, elle se permit de lui poser une seconde question. Après tout, c’était elle « l’invité », donc on pouvait dire qu’elle avait pas mal de « droit », surtout qu’elle voudrait qu’on lui explique la situation plus en détails.

« De la manière que je souhaite ? Êtes-vous bien sûr en affirmant cela ? »

Elle ne voulait en aucun cas semer de « doute » dans la proposition de celle-ci, mais si la Secrétaire avait bien accès aux dossiers de tous les élèves, elle devrait savoir qu’Anny s’est souvent faîte remarquée – dans le bon sens du terme dirons-nous – pour son audace, et son côté très extrême.

La secrétaire c’était adressée d’une voix froide, sévère, comme elle le faisait habituellement, pas qu’elle voulait instauré le règne du froid, c’était un combat puérile, qu’elle n’était pas prête ni ne voulait d’ailleurs entamer avec l’universitaire. Cependant, pour la première fois, elle n’avait pas besoin de faire mine que le thermostat était en panne ou que l’Antarctique était plus proche de son bureau que le reste du japon. Après tout, elle n’avait pas à lui faire peur, avec ou sans masque, puisque la jeune femme était là en terme d’invitée et non pas comme les ‘’accusés ’’ qui venait leur rendre visite. Le faîte que la blonde ne soit pas non plus le sujet de discutions, comme elle l’avait comprendre un peu plutôt, était également une pente favorable pour celle-ci.

La métisse lui avait posé une question par rapport aux promesses qu’elle lui avait fait miroiter devant les yeux, à défaut, qu’elle comptait bien tenir parole. Après tout, la secrétaire était une personne intègre, quand elle disait quelque chose à un élève ou même une personne, dans ce cas-ci, elle s’exécutait, que se soit pour les punitions ou pour les coups de pouce. Zuka n’y répondait pas, après tout elle avait posé une question en première donc elle attendait une réponse. Si la jeune femme ne connaissait pas le blond, elle ne pourrait que s’excuser de lui avoir fait perdre son temps, car s’il n’y avait pas service rendu, pas de marché à la clef.
Anny pourrait bien lui mentir, mais la bureaucrate n’était pas stupide, elle s’était renseignée un minimum avant de la conviée dans son bureau. Ainsi elle était sûr à cent pour cent que la jolie blonde avait déjà fréquenté plusieurs fois, le jeune Uriel.

« Effectivement… Mais pourquoi cette question ? »

Pour la première fois depuis que la demoiselle était entrée dans cette pièce, elle pausait ses orbes bleus sur elle, bien que celui-ci se dérobèrent pour partir à la contemplation de son bureau, quelques secondes plus tard. Cette attitude ne dérangeait pas réellement la secrétaire, la jeune femme voulait avoir une attitude faussement désintéressée ou n’aimait pas croiser le regard d’autrui, quel que soit le masque qu’elle abordait, peu lui important tant que le contrat n’était pas rompu. Du moins, si contrat il y avait bien entendu.
Zuka n’avait pas prit immédiatement la parole après la question de la métisse, elle s’attendait que celle-ci repose la question qu’elle avait laissée sans réponse, ce qui ne tardait pas, comme elle l’avait plus ou moins deviné.

« De la manière que je souhaite ? Êtes-vous bien sûr en affirmant cela ? »

Le silence reprenait le bureau de la maîtresse des lieux, c’était un silence glacé mais sans pour autant être lourd ou dérangeant, juste un silence digne de deux figures dont l’essence même venait de cet élément. L’adulte, se disait que c’était plus intelligent de répondre à la question de l’universitaire maintenant qu’elle avait confirmation que celle-ci avait bien un lien avec son camarade. Après tout, une fois qu’elle aurait bien expliquer la clause de l’accord, qu’il y aurait certainement entre eux, elle pourrait enfin dire la vrai raison de la présence de la blonde dans ses lieux.

- Je ferai en sorte que vous receviez ce que vous souhaité, du moment que cela ne me met pas hors la loi ou que cela n’est pas un sujet de confidentialité, je ne suis pas prête à perdre mon poste juste pour satisfaire vos envies mais sachez que je ferai mon possible pour les honorés dans la mesure de mes capacités, quitte à vous recommandez à une personne dont les poings et les mains sont moins liées. Cela vous convient-il ? Elle attendait quelques seconde que se qu’elle venait de dire ait bien percuter le cerveau de son interlocutrice avant de poursuivre.

- Bien entendu, tous cela en échange du service que vous allez me rendre. Si vous jugez que le prix est trop lourd à payer contre les avantages proposés ou plutôt que vous pourriez obtenir, nous mettrons un terme à cette conversation. La bureaucrate avait dit ses quelques mots de manières un peu plus froide voir peut-être même cassante, pour bien faire comprendre à la jeune adulte, que ce n'était pas une offre qu'elle lui ferait deux fois, ni ne solliciterai pas son aide une nouvelle fois en cas de refus. C'était à prendre ou à laisser. Elle pouvait instauré ses conditions, mais il y avait une contrepartie quel devrait honoré comme elle, comptait bien le faire.

- Erian Uriel à été portait à mon attention par divers de ses professeurs. Expliquait-elle à la demoiselle au bout d’un moment de silence, répondant ainsi sans vraiment de détails, à la première question de la jeune femme.

Il faut dire qu’Anny avait trouvé tout aussi froide qu’elle. Elle avait souvent entendu dire que celle-ci était glaciale, mais elle ne se l’imaginait pas à ce point. Ce n’était pas forcément une gêne, tant qu’elle énonçait clairement tout ce qu’elle voulait d’elle, elle sentait qu’elle n’irait pas par quatre chemins.
Anny s’en doutait, mais ne se voilait pas la face, à sa place, elle aurait fait la même chose. Mais ne devait-elle pas se douter qu’à part quelques informations confidentielles, Anny ne voudrait rien ? En tant qu’Universitaire, pouvant quitter la S.A à tout moment, et ayant même le droit de quitter l’Académie, qu’est-ce qui la retiendrait encore ici ? Rien à part cela, enfin, elle se montrait coopérative, ce qui ne pouvait que la pousser à accepter le service qu’elle lui demanderait, même si elle ne le connaissait pas encore. Après tout, Anny était déjà disposée à attendre le pire, savant bien que le nom d’Uriel n’était jamais associé à de bonnes choses, cela pouvait paraître extrême de sa part, mais il fallait avouer qu’elle n’avait pas tord…

Recommander une personne ? Pour l’instant, Anny était plutôt bien entourée, mieux qu’elle en avait l’air en tout cas. Elle avait tout de même réussi à s’attirer les faveurs du directeur, et de Matsuri, ce qui n’était pas négligeable. Mais si elle pouvait la recommander à d’autres personnes pourquoi pas, ce ne serait pas de refus, même si cela était tout de même une plus grande charge de « travail » que d’avoir ses informations directement à l’oral. Enfin, de toute façon, il n’y avait pas mieux proposition que cela, alors avait-elle vraiment le choix ? Elle en doutait, et c’est ainsi qu’elle lui répondit quelques temps après…

« Je doute avoir réellement le choix.. »

La Secrétaire était bien dure. A croire que ce qu’elle lui demandait ne lui tenait pas vraiment à cœur, où alors il y avait d’autres personnes plus apte qu’Anny pour lui rendre ce service. Tout de même, elle ne pouvait toujours pas ce prononcer maintenant, car elle ne connaissait toujours pas la nature de « ce service » alors, peser le pour et le contre, lui était encore impossible. Cependant, Anny en quelques sortes, avait réellement de ce coup de pouce que Zuka pourrait lui apporter par ses connaissances et ses relations, et elle serait plus ou moins capable de lui rendre ce service… Après tout il n’y avait pas pire que les entraînements et les missions de S.A, elle était très bien placée pour le dire.

« En connaissant le service que je dois vous rendre, je serai surement plus apte à peser le pour et le contre. »

Certes, parler ne faisait pas de mal, mais désormais, Anny voulait aller droit au but. Elle continuait à l’écouter, et a vrai dire ce qu’elle disait ne l’étonnait pas le moins du monde. Il faut dire, qu’il n’avait pas le profil de l’élève modèle au contraire, malgré tout, elle ne pensait pas que ce qu’il faisait était « grave », ou du moins assez pour susciter l’attention de la Direction. Tout de même, elle ne voyait toujours pas en quoi elle était concernée. Anny ne pouvait pas vraiment en remédier, du moins, elle n’en avait pas la volonté. N’était-ce pas le temps d’avoir un peu plus de détails ? Elle lui avait certes répondu, mais ce n’était pas assez. Elle renchérit donc par la suite.

«Et en quoi suis-je concernée ? »

Un sourire un peu froid certes mais un sourire quand même naissait sur les lèvres de la secrétaire, alors que la jeune femme disait avec mauvaise volonté ou non, qu’elle n’avait pas vraiment le choix. Rien qu’avec cette phrase, la femme savait que maintenant il ne servait plus à rien de tergiverser, elle allait pouvoir enfin expliquer à la blonde les raisons de sa présence dans ses lieux. Après tout, elle avait laissé un peu régner de la curiosité mais elle voulait être certaine de la réponse de l’universitaire, qui ne la décevait en ne répondant pas à la légère.

« En connaissant le service que je dois vous rendre, je serai sûrement plus apte à peser le pour et le contre. »

Au moins, elle ne s’engageait pas à la légère, si elle n’avait pas poser de question avait bêtement accepter, Zuka aurait douté de l’efficacité à celle-ci d’emplir le contrat qui était à présent en marche. Elle réfléchissait quand même de quelle manière, elle allait lui présenter la chose, bien que lui dire des demis-vérités devait suffire, surtout que rien dans le visage de la demoiselle ne trahissait une réelle surprise. Soit son masque était vraiment sans faille ou alors elle n’était même pas étonnée qu’un élève comme Uriel, en soit arrivé là.

«Et en quoi suis-je concernée ? » Elle n’avait pas attendu avant de reprendre la parole, la preuve qu’elle était vraiment prête à se lancée dans ‘’l’aventure’’ si celle-ci en valait la peine mais surtout que comme l’adulte, elle ne voulait plus perdre son temps dans des accords interminable ni autre conversation au détour plus que nombreux. Cette petite plaisait de plus en plus à la secrétaire, elle n’avait presque aucune inquiétude au sujet de l’avenir du blond, après tous il fallait bien que se soit de l’anxiété pour qu’elle en arrive là. Ainsi la brune décidait de ne plus faire mariner la jeune femme et de lui répondre immédiatement.

- J’avoue, mettre renseignée un peu sur vous, c’est d’ailleurs pour cette raison que vous êtes ici. Mis à part quelque cours manqué volontairement, vous avez une conduite exemplaire, ce qui est loin d’être le cas de votre camarade Erian Uriel. Ses professeurs désespérés qu’il prenne plus au sérieux divers jeux de carte que son avenir, donc ici ses études, on fait appelle à moi pour régler le problème. Jusqu'ici il était vrai qu'elle n'avait pas encore dit réellement le rôle qu'Anny allait jouer mais elle savait que la jeune femme était intelligente, ainsi elle devait surement avoir compris, se qu'elle attendait d'elle ou du moins en avoir une vague idée

- Il se trouve que j’ai découverts, mademoiselle Schôls, que vous êtes en contact avec ce jeune homme, ainsi j’aimerai faire de vous son garde de fou, il sera de votre responsabilité de faire en sorte qu’il réussit au moins les examens de fin de trimestre et qu’il arrive plus souvent à l’heure en cours. Si vous acceptez ce rôle, nous ferons déménager toute vos affaires au plus vite, dans l’appartement de celui-ci.

Zuka se tisait une nouvelle fois, laissant un silence de pleine réflexion. Elle souhaitait que la jeune femme sache et réfléchisse bien dans quoi elle mettrait les pieds si elle acceptait. Malgré ce qu'elle avait dit plutôt, elle ne voyait pas réellement qui d'autre mis à part, la métisse aurait pu prendre se rôle mais elle ne pouvait quand même pas faire mine de quémander réellement son aide à elle et elle seule. Le figure glacée qu'elle affichait perpétuellement en aurait prit un sacré coup sinon. Maintenant, elle ne pouvait que se contenter d'attendre la réponse de l'universitaire et elle espérait vraiment que celle-ci serai positive.

Donc, le fait qu’elle manquait quelques cours, s’était déjà ébruité… Tant pis, on ne lui pas fait de reproche là-dessus, alors bon, il n’y avait rien d’inquiétant. Elle ne qualifierait pas son attitude d’exemplaire, car évidemment il y a mieux qu’elle, et elle se contentait du strict minimum. Se présenter au cours quand elle le pouvait, travailler et repartir. Elle n’avait pas trop en même temps, ce n’était pas le cas de son camarade. Plus la Secrétaire s’exprimait, et plus Anny avait une idée vague de la tâche qu’elle devait accomplir, et il faut dire que ça ne l’arrangeais pas du tout. Cependant, elle prenait soin de ne pas exprimer sa gêne, restant tout aussi neutre. Cependant, il était tout de même facile de lire sur son visage, que tout ce ne l’arrangeait pas…

Effectivement, elle ne se trompait pas, rien ne s’arrangeait. Le fait qu’elle soit au courant qu’ils se côtoient, n’était pas déjà bon signe, mais bon, ce n’était pas le sujet premier pour le moment, alors elle fit « abstraction » de ce détail. Garde-fou ? Ca s’annonçait mal. Déjà que le principe d’aider quelqu’un l’insupportait, alors en plus si il s’agissait d’Uriel… car n’oublions pas qu’en l’aidant, elle serait amené à passer plus de temps avec lui, et l’idée de la réjouissait pas. En mettant de côté tout cela, elle découvrait tout de même, un autre aspect de la personnalité d’Uriel.

Les premières conditions ne lui plaisait déjà pas, mais la dernière… encore plus. Elle pouvait faire preuve de toute la compréhension qu’elle pouvait, mais elle ne pourrait jamais emménager dans le même appartement que lui, plutôt se faire couper une main que faire ça ! Comment éviter une personne avec qui l’on vit ? C’est quasiment impossible, et même si elle y arriverait, elle sentirait toujours sa présence, ce qui reste tout aussi gênant. Elle soupira. Elle s’était bien attendue au pire, mais là… il faut dire que ce serait la dernière chose à laquelle elle penserait.

« Je dois avouer que tu se que vous me proposer ne m’arrange pas le moins du monde. »

Elle se devait d’être franche sur ce point, qu’au moins, si par mégarde elle acceptait, elle saurait que c’est à contre cœur, et surtout pour les affaires, et surtout pas pour le plaisir. C’était vraiment le moment de peser le pour et le contre. Donc, récapitulons… Si elle acceptait de faire le garde-fou d’Uriel, Zuka serait apte à lui donner les informations qu’elle voudrait… C’était discutable, mais ces informations, elle en avait besoin, et les voir d’une manière aussi « facile » et aussi légale, l’arrangeait… Mais l’aspect négatif de la chose, était qu’elle devrait réellement côtoyer l’Universitaire… Elle laissa un long blanc pour réfléchir. Puis, finalement, elle lui répondit.

« Mais en contre partie, votre récompense m’intéresse beaucoup, c’est pour cela que j’accepte. »

Elle n’avait pas encore terminée ! Il restait encore un problème a réglé et c’était l’appartement. Elle espérait que Zuka, serait compréhensive, ou trouverai une contre-solution, car, elle ne pouvait accepter, par pur respect de ses principes. C’est ainsi qu’après avoir laissé quelques secondes de silence, elle reprit.

« Le déménagement est-il indispensable ? »

Le sourire froid de Zuka restait sur ses lèvres mais quelqu’un qui aurait pu percevoir son aura, aurait remarqué que moins d’assurance ne se dégageait de la secrétaire. Il fallait dire que la première phrase de la blonde ressemblait réellement à un refus voir que cela en était vraiment un. Malgré qu’elle gardait un visage de marbre, de glace, l’anxiété avait gagné les entrailles de la femme, car avec le non d’Anny, c’était également une de ses seules solutions pour l’avenir qui partait à la dérive de Uriel, si elle voulait gardait son anonymat bien entendu.
Elle réfléchissait donc à toute vitesse, de se qu’elle pourrait mettre dans la balance, en plus, pour faire revenir la jeune femme sur sa décision. Cependant heureusement, la phrase suivante de la métisse, mi-fin à ses tourments.

« Mais en contre partie, votre récompense m’intéresse beaucoup, c’est pour cela que j’accepte. »

Zuka aurait soupirée de soulagement si son interlocutrice n’était pas encore dans la pièce, finalement, c’était juste que l’universitaire acceptait à contre cœur, même si elle lui faisait clairement comprendre, que la secrétaire lui forçait la main, la bureaucrate n’en prenait pas réellement compte. La jeune femme n’avait pas refusé ! Sous le visage glacé de la femme, un vrai sourire se faisait, elle était réellement soulagée, elle ne doutait pas que la blonde, malgré son refus ou à cause de celui-ci justement remplirait toutes les clauses de leur ‘’contrat’’ pour pouvoir avoir la récompense promise. La bureaucrate ne prenait pas de suite la parole, se doutant que la jeune adulte, ait encore quelques chose à dire mais de toute façon le silence n’était pas gênant avec une telle compagnie.

« Le déménagement est-il indispensable ? »

Le sourire intérieur de la brune s’agrandissait, elle n’était même pas étonnée que c’était ce point seule qui posait problème. Les raisons en elle-même ne la regardaient pas, même si elle devrait faire valoir le contraire ; puisqu’il était plus simple pour la jeune femme ainsi que pour le jeune homme qu’ils vivent ensemble.

- Oui. Pour que vous soyez un bon garde-fou, il vous sera plus facile, d’habité sous le même toit, a moins que vous n’aillez de bonne raison de refus, bien entendu, vous emménagerez peu avant le début du prochain trimestre.

Zuka se taisait quelques secondes, comme pour laisser le temps à la métisse de riposter mais pour la femme, c’était surtout pour regrouper rapidement ses idées.

- Si c’est la proximité, avec un homme, qui vous pose problème, je ferai installer un verrou à votre chambre ainsi qu’une porte attenante à la salle de bain. La secrétaire avait parlée d'une voix moins sévère pour cette phrase ci, parce qu'elle pouvait très bien comprendre que la jeune femme ne veulent pas spécialement partagé sa chambre avec un être humain de l'espèce masculine, que se soit par timidité, par vertu ou une toute autre raison, qui pouvait poussez la jeune femme à refuser sans des valeurs sûr, d'avoir l'esprit tranquille quand le ''loup'' était dans l'antre ou du moins à sa porte.

- Alors ? Demandait-elle, pour avoir, les raisons de refus de la blonde et ainsi savoir si celle-ci emménagerai bientôt avec Uriel ou si cette clause était trop importante donc mettant un terme au ''contrat'' ainsi qu'a leur conversation. Cela aurait été du temps perdu certes, mais eu moins elle aurait été fixée.

Apparemment, elle ne pourrait passer outre cette condition… Zuka avait l’air décidé, et ne changerait pas d’avis. Anny ne chercherait pas à négocier plus, de toute façon, ça ne servait à rien elle l’avait bien compris. Que ce soit maintenant, ou avant le début du prochain trimestre, cela revenait au même, enfin elle aura plus de temps pour se préparer. Par contre, la petite attention qu’avait eu Zuka, ne lui avait pas déplu… elle appréciait, un verrou ne serait pas de refus en effet. Elle n’avait donc pas le choix, elle avait encore du mal à croire, qu’elle risquait d’accepter une proposition comme cela. Demain, elle réalisera mieux, mais là, ça restait encore comme un blocage. Enfin, elle n’avait tout de même pas apprécié le fait qu’elle insiste, même si c’était son droit, et même si elle n’était pas obligé de lui proposer le verrou, donc qu’Anny devait se montrer « reconnaissante » elle ne le fut pas le moins du monde. C’est donc la mine toujours de marbre, n’affichant même pas un sourire comme son interlocutrice, et d’un ton neutre qu’elle répondit.

« Bien…Puisque je n’ai plus le choix. Pour votre verrou, je pensais que ça allait de soit… »

Elle ne put s’empêcher de rajouter ce petit pique à la fin de sa phrase. Une Anny vexée, ne le montrera pas forcément ouvertement, mais par quelques moyens subtiles. Elle répondit comme cela, à ses trois questions d’une fois… Mais maintenant c’était elle qui voulait poser quelques questions, après tout, elle avait besoin de quelques détails encore. L’Universitaire se demandait si elle était la première au courant, ou si le principal concerné l’était déjà. Elle laissa donc quelques secondes avant sa première phrase, puis continua.

« Avez-vous déjà informé Uriel ? »

Elle ne savait pas qu’elle décision l’arrangerait le plus… Peut-être que s’il était déjà au courant ça serait mieux, elle éviterait la « surprise » et les explications. Enfin, encore une fois là, elle n’avait pas non plus le choix de décision. C’était pendant ces rares moments où Anny détestait se sentir impuissante. Une autre question la turlupinait. Pendant combien de temps elle devrait effectuer sa « mission ». Anny toujours de mauvaise foi, n’imaginait pas le fait qu’elle pourrait aimer la situation, c’est pour cela qu’elle voulait savoir quand elle pourrait retourner dans son appartement d’origine.

« Pendant combien de temps devrais-je rester dans son appartement ? »

A par ça… elle n’avait plus rien à dire, le sujet semblait être clos. Ce fut rapide tout de même. Pour les autres closes de ce « contrat » elle lui demanderait une autre entrevue, car elle n’avait étrangement pas envie de parler du reste pour l’instant.

Zuka remarquait directement que la jeune femme prenait très mal ou du moins pas des plus bien, le faîte qu’elle lui demande ses raisons mais puisqu’elle n’en avait pas. L’affaire était à présent régler, elle ne serai peut-être pas dans le cœur de la blonde et les nom d’oiseau volait peut-être dans sa tête mais ce n’était que le cadet des soucis de la secrétaire. Quelque part, la femme était bien plus habituée à se genre de réaction, sur la défensive, voir un léger mépris dans la voix, que les effusions de joie, qu’elle ne savait pas du tout gérer.

« Avez-vous déjà informé Uriel ? » Demandait Anny à l’étonnement de la brune, elle ne s’attendait pas à se que celle-ci lui pose la question.

Peut-être voulait-elle s’assurer si elle était la seule dans ce bateau de mauvaise augure ou si elle venait de se faire piéger en beauté ? Elle ne savait pas réellement mais Zuka n’était pas curieuse au point de vouloir se que la métisse avait en tête, puis elle n’avait pas l’habitude de s’en inquiétée donc elle n’allait pas débuter en cette matière. La secrétaire mettait un point d’honneur à répondre aux questions qu’on lui posait, qu’elle soit stupide ou non. Ainsi elle ne mettait que peu de temps à lui répondre ou du moins voulait-elle le faire mais la jeune femme posait une nouvelle question, qui devait à ses yeux bien plus importants que la première.

- J’enverrai une missive à votre camarade, une fois que notre entretien sera terminer. Je ne comptais pas vous piégez, si ça peut vous rassurer de le savoir. Vous devriez rester au près de votre futur colocataire, les deux semestres qu’il reste.

La bureaucrate, fixait un moment la jeune femme en face d’elle, juste pour voir si le masque de glace se trahissait de ‘’soulagement’’ qu’elle ne doive tenir que 6 mois et non toute la scolarité du blond. Elle aurait pu trouvé la situation amusant mais Zuka, n’était pas du genre à se délecter de la gêne ou du malheur des autres, ainsi elle comprenait qu’Anny ne lui rendait service que par besoin et uniquement pour cela. Elle aurait peut-être lâché l’affaire mais le problème c’était que cela impliquait Uriel, donc pas question de ne pas mettre toute les chances du côté du jeune homme puisqu’il refusait de le faire lui même, alors qu’il en avait pourtant doublement les moyens.

- Que voulez-vous en échange de ce service ? Demandait la brune, maintenant que le marché était conclu, il était temps de distribuer les récompenses. Peut-être que la blonde aurait réclamer son du mais la secretaire préférait la devancée, pour lui prouver, que ses paroles, n'était pas du vent.

Deux semestres c’étaient longs…mais ce n’était pas la mort non plus, voyons le côté positif de la chose, elle aurait pût y rester plus longtemps. Même si elle prenait la peine de le préciser, Anny savait qu’on ne voulait pas la piéger, et heureusement encore. Être la première personne au courant lui paraissait étrange, car même si elle avait son importance, le principal concerné, c’était lui. Enfin elle ne s’attarda pas là dessus, après tout, les méthodes de Zuka ne l’intéressaient pas plus que ça.

Hm…Parlons enfin des choses qui redonnent le sourire, si je puis dire, pour cette jeune fille qui ne souriait que rarement. Comme quoi, Zuka était une femme de parole, puisqu’Anny n’eût même pas le temps de lui rappeler la deuxième partie du contrat. Elle avait bien fait, car Anny s’en serait bien chargée. Il y avait de nombreuse chose qu’elle aurait aimé avoir, mais il ne fallait pas pousser non plus, elle savait être raisonnable, sachant que de toute les manières, avec ou sans elle, elle aurait ce qu’elle voulait. Dans l’immédiat, il n’y avait rien de réellement urgent, car on pouvait définir Anny, comme au « repos » même si elle démurerait tout de même active, juste moins qu’avant.

Mais malheureusement, à l’instant présent, rien ne lui venait, et c’était plus ou moins une bonne chose. Au lieu d’avoir ce qu’elle veut dans l’immédiat, qui ne lui servirait pas énormément, il valait mieux avoir cette autre chose, plus tard, mais qu’elle aurait dans une besoin urgent. Incompréhensible, certes, enfin elle se comprenait et c’était l’important. D’un ton assez rude elle lui répondu.

« Vous serez ravis d’apprendre, que pour le moment, je n’ai rien à vous demander. »

Puis, doucement, elle se leva, et par la salua respectueusement. Certes elle était froide, m’en n’en restait pas moins polie, la secrétaire était son aînée de bien nombreuses années alors… Ensuite, elle se dirigea vers la porte, et tira celle-ci, puis avant de sortir de la pièce, se retourna vers Zuka, en lui adressant quelques paroles.

« Mais je n’oublierai pas que vous me devez un service… »

Puis, sur ces mots, sortir complètement, et referma la porte de la jeune secrétaire. Au moins, elle avait été claire sur ce point, Anny pourrait se pointer à sa porte à n’importe quel moment, pour lui demander n’importe quoi… n’est-ce pas amusant ?