Premier envol {PV : Libre...}

Invité

Dring Dring Dring
Une horde de gamins déchaînés sortit, libérée des salles de classe. Lorsque celle-ci fut dispersée un peu partout, une petite fille sortit elle aussi, n'osant pas approcher les autres enfants. Elle avança, regardant ses pieds, qui, pour une fois, avaient des chaussures. Elle leva la tête vers le ciel bleu azur avant de soupirer. Lorsque son regard redescendit vers le sol, il s'arrêta à un endroit. La petit resta un moment sans bouger puis avança vers cet endroit, comme ensorcelée. Elle s'arrêta devant un édifice original, fait en bois et s'assit sur celui-ci. Elle se balança, ravie, ayant l'impression de voler. La balançoire était vraiment son jeu préféré... Elle continua à se balancer de plus en plus haut, et commença à rire. A ce moment, elle se sentait vraiment vivre. Elle aurait voulu ne jamais s'arrêter, mais elle dut stopper son envol, pour reprendre son souffle. Elle était fatiguée mais pleine d'énergie, cette expérience lui avait fait un choc incroyable.
Elle recommença à se balancer, voulant encore et encore ressentir le vent lui caresser le coup et avoir l'impression de pouvoir toucher le ciel. Elle ne voyait plus les autres, comme si elle était coupée du monde. Elle avait l'impression qu'elle avait des ailes et qu'elle pouvait s'envoler à tout moment, rien que par son souhait. Elle aimait la sensation de redescendre pour mieux remonter, sans avoir peur. Ses mains étaient rouges, irritées par le frottement de la corde, mais Chisato ne s'en apercevait même pas. Le ciel se reflétait au plus profond de son coeur...
Elle descendit, complètement sonnée par cette sensation de liberté qu'elle n'avait encore jamais ressenti.... Elle aurait voulu continuer, mais les autres enfants voulaient la place. Elle s'assit près d'un arbre, essayant de calmer son coeur, qui battait la chamade, ce qui faisait de gros choc dans sa poitrine. Elle reprit son souffle avec une envie de rire et de pleurer à la fois.

Ca, c'est la liberté... Le bonheur...

Elle posa sa tête contre l'arbre, essayant de conserver encore dans tout son corps la sensation qui l'avait parcourut lorsqu'elle volait sur la balançoire...

Invité

Le soleil, le vent, le bruissement des feuilles, toute cette atmosphère calme et détendue, c'est ce que Madoka adorait, être seule sans ce perpétuel bruit de foule et d'agacement. Elle aimait marcher et sentir le vent sur son visage. Elle se promenait à l'ombre des arbres; elle marchait sans regarder ou elle allait, ou ses pas la guidait, peu importe elle se sentait bien. Mais elle ne se doutait pas arriver si loin, si loin en arrière; oui, cela faisait beaucoup de temps que Kaede n'avait pas remis les pieds en primaire. Cette sensation de retour en arrière, Madoka n'avait pas envie de repenser à ces années funestes. Elle resserra sa veste contre elle; rien qu'à l'idée de repenser à son ingrat de père, elle en avait des frissons. Elle regardait ses chaussures, des vielles tennis de ville beige et or. Tout était calme, et pourtant elle avait un mauvais pressentiment. Une sensation désagréable. Quand une sonnerie, qui sembla si loin à cet instant, retentit.

Driiiiiiiing, Driiiiiing, Driiiiiiiing

La sortie des classes. Mais de quoi Madoka avait l'air ici ? Avec son vieux jean troués, et ses cheveux mal coiffés, l'air ahuri plantée au milieu du chemin; elle alla vite s'appuyer contre un mur, de façon à se que personne ne la remarque, ce qui marcha bien. Son regard fût attiré par une jeune fille, une petite fille; elle était sortit en dernière, son air triste faisait de la peine à Madoka, alors elle s'efforça de ne pas la regarder, elle alla s'asseoir près d'un arbre, à l'ombre du soleil qui frappait des plus belles. Elle fermait les yeux et ne pensait à rien, essayant de se reposer un peu malgré le bruit émis de tout le groupe d'enfants jouant. Tentant de lutter pour ne pas que ces paupières se ferment, elle s'assoupit, contre sa volonté; bercée par le son du bruissement des feuilles et par la douce chaleur qui s'imprégnait dans tout son corps. Tout ses membres s'engourdirent, sa tête devint lourde, elle passa alors dans un autre univers, l'univers du sommeil...

* * *
••
* * *

Une trentaine de minutes s'étaient écoulés depuis que Madoka s'était endormie. Elle ouvrit doucement les yeux,étant aveuglée par la lumière du soleil, elle tira ses bras engourdis vers le haut pour s'étirer et bâilla. Elle serra ses jambes contre son corps et les enlaça avec ses bras.

"Mais au fait, il est quel heure ?!"

Elle se leva d'un bon, secoua sa veste pour enlever les feuilles et les brindilles. Elle passa sa main dans les cheveux et contourna l'arbre pour aller sur le chemin du dortoir universitaire quand...

{Boooom}

Madoka avait trébuché, et elle s'était étalée comme une crêpe par terre. Mais sur quoi avait elle trébuché ? Elle se releva difficilement, et aperçu la petite fille de tout à l'heure, elle avait du heurter son pied.

-Oh mon dieu ! Ca va ? Je ne t'ai pas fais mal ? Oh je suis si désolée !

Madoka était en panique, la petite fille était blessée ? Lui en voulait-elle ? Mais une douleur intense avait évaporé sa panique, elle s'était ouvert la main en tombant sur un caillou. La blessure saignait abondamment.

-Aïe aïe aïe ...

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Chisato fermait les yeux pour tenter de calmer son coeur. Elle finit par s'assoupir, le vent faisait voler doucement ses cheveux fins. Elle rêvait doucement qu'elle volait tel un oiseau, rêve enfantin qui lui convenait parfaitement. Elle se mit à sourire et plongea encore plus dans le sommeil, sans se rendre compte que la sonnerie avait sonné depuis un bon moment.
Elle aurait pu rester ainsi jusqu'au retour de sa grande soeur pour l'emmener à son dortoir -sinon quoi, elle se serait retrouver à la cantine- si quelqu'un ne l'avait pas réveiller. Elle sentit son pieds bouger et ouvrit les yeux immédiatement. Une grande fille venait de trébucher sur son pieds, sans doute parce qu'elle ne l'avait pas vu, et était tombée au sol. La jeune femme se releva et lorsque ses yeux se plongèrent dans ceux de Chisato, celle-ci comprit que la jeune femme était désolée...

-Oh mon dieu ! Ca va ? Je ne t'ai pas fais mal ? Oh je suis si désolée !

Chisato n'eut pas le temps d'ouvrir son carnet pour répondre que la maladroite regardait son pieds et constatait qu'il était en sang. La douleur reprit le dessus par rapport à la panique.

-Aïe aïe aïe ...

Chisato lâcha son carnet et sortit une une petite trousse de pharmacie de sa poche puis essuyer la plaie et la panser. Elle fit sa doucement pour ne pas faire mal à sa nouvelle connaissance. Lorsqu'elle eut finit, elle ramassa son carnet et nôta avec application :

*Vous allez bien ?*

Elle montra la feuille à la jeune fille et attendit sa réponse.

{Très petit comparé à toi.. Désolée --'}

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La petite fille sortit un carnet et le déposa à côté d'elle, elle n'eut pas le temps de l'ouvrir. Elle sortit une petite trousse à pharmacie, puis elle désinfecta et mis un pansement sur la plaie de Madoka, celle-ci la laissa faire, et la regarda en souriant. La petite faisait attention à ne pas lui faire de mal et la soigna bien. Elle était si attentionnée envers Madoka, elle était très douce. C'était Madoka Quand elle eu finit, elle retira sa main et la bougea doucement; elle avait encore un peu mal. La petite fouilla dans son sac et pris un petit carnet et écrit avec application quelques mots dessus puis elle le brandit devant Madoka, ce message lui était adressé.

*Vous allez bien ?*

Apparemment, la jeune fille était muette. Madoka, compris alors son silence depuis qu'elle était sortie, jusqu'à la chute de Madoka. Madoka lui fit un sourire et lui caressa le haut de la tête de sa main qui ne lui faisait pas mal. Elle avait des cheveux blond d'une douceur incroyable. Madoka ne pouvait que craquer sur cette petite mine adorable. Sa voix s'était calmée et elle dit d'une voix soulagée:

- Oui, merci beaucoup, c'est surtout grâce à toi, heu... Comment t'appelles tu ?

Elle regarda la petite et se rendit compte de son erreur.

- Oh pardon, c'est impoli, moi c'est Madoka, Madoka Likura, je suis universitaire mais je m'ennuyait alors je suis passé par la, et je me suis assoupi ici, il faut dire que le temps est agréable.

Madoka est trop bavarde, il faut dire qu'elle arrive facilement à parler aux gens, surtout quand ils sont plus jeunes qu'elle.
Elle pris sa veste sous son bras et sortit son Keitai de sa poche, elle regarda l'heure.

" Faut que je me dépêche d'aller à la bibliothèque moi"

Elle se leva, frotta ses genoux et son t-shirt plein de terre, mais de quoi avait elle l'air, elle avait du sang sur son jean à cause de sa plaie. Elle rangea son Keitai et tendit sa main qui n'était pas blessée à la petite fille pour qu'elle puisse se relever en lui souriant. La petite primaire était si mignonne, mais dégageait aussi beaucoup de tristesse et de mélancolie. Mais pourquoi ?...

{Très court aussi, je m'en excuse ^^" }

Invité

La grande fille sourit à Chisato et lui caressa la tête. Chisato se laissa faire, elle n'avait aucune raison de repousser la grande fille. Ce geste était affectueux. La grande fille se mit à parler, et la petite l'écouta avec attention. Sa voix était plus calme et soulagée.

-Oui, merci beaucoup, c'est surtout grâce à toi, heu... Comment t'appelles tu ?

Chisato plongea son regard dans celui de sa sempai. Elle resta ainsi quelques micro-seconde, puis se mit en quête du regard de son crayon. Avant qu'elle n'ai eu le temps de noter quoi que ce soit, la grande fille avait repris la parole. Chisato arrêta ses recherches et se retourna vers elle.

-Oh pardon, c'est impoli, moi c'est Madoka, Madoka Likura, je suis universitaire mais je m'ennuyait alors je suis passé par la, et je me suis assoupi ici, il faut dire que le temps est agréable.

Chisato se mit à sourire. Ainsi, sa nouvelle sempai s'appelait Madoka. C'était un joli prénom. Il n'avait pas de signification particulière d'après ce qu'elle connaissait, mais apportait tout de même une force à sa propriétaire. Un nom, c'est une force. Où avait-elle déjà entendu cette phrase ?
Elle nota une autre phrase et la montra à Madoka.

*Chisato (terre natale) Beniko (enfant rouge -couleur du zync-)*

Madoka se leva, frotta ses genoux et inspecta les dégâts provoqués par sa chute. Chisato la laissa faire, pas très sûre qu'elle ai envie d'aide. Une main se tendit vers elle, et la petite la saisit et se releva. Elle s'inclina vers la sempai puis regarda la cour. L'endroit était désert. Elle avait donc raté la sonnerie. La petite soupira, puis sourit à Madoka.

*C'est un plaisir d'avoir fait votre connaissance.*

Elle souriait, mais ne pouvait s'empêcher de penser que la grande fille n'avait jamais voulu la rencontrer. Le destin faisait parfois mal les choses, et d'autres fois, il le faisait bien. La petite Beniko n'aurait su dire si cette fois-ci il l'avait mal ou bien faîte.