Takuetsu no gakuen
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C'est vous, sur ce dessin ? [PV Nathan]

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C'est vous, sur ce dessin ? [PV Nathan] Vide
MessageSujet: C'est vous, sur ce dessin ? [PV Nathan] C'est vous, sur ce dessin ? [PV Nathan] EmptyJeu 2 Juil - 16:02

Un grand frisson parcours Shinobu tandis que celle-ci s'étire sans gêne aucune. Ses cheveux blonds sont lâchés, ils tombent joliment contre ses omoplates, abandonnant l'air totalement enfantin qu'ils lui donnent attachés. La jeune collégienne n'a pas cours, évidemment l'année est finie, les grandes vacances sont là, l'été aussi, il fait beau et même un peu chaud. Shinobu reprend sa position initiale, assise devant son carnet à dessins, ce dernier posé sur la table. Elle reprend son crayon dans ses doigts fin et continue son dessin, son crayonné étrangement réaliste, de sa part c'est surprenant. Elle qui dessine d'ordinaire des choses si abstraites et mystérieuses ! Non, là son crayon trace les lignes d'un visage fin. Un nez aquilin et des cheveux assez longs, sombres. Le menton plutôt pointu, la mâchoire étonnement rectangulaire comparé au visage plutôt ovale. Un jeune homme, grand et svelte, se dessine doucement sur la feuille. Sur le dessin, il a les yeux rivés sur la table, l'air sérieux, mais décontracté néanmoins. Le personnage de la feuille porte des habits classique, une cravate et une chemise, un pantalon droit en toile.

Shinobu lève son carnet devant ses yeux. Elle ne sourit pas. Ce jeune homme en deux dimensions lui évoque un élève croisé dans les couloirs. Le connait-elle ? Elle ne sait pas vraiment. Peut-être. Finalement la blondinette repose son carnet et pose également son crayon à papier qu'elle range dans son sac à main bleu foncé. Elle sort de ce dernier des crayons colorés. La collégienne colorie de son bleu clair les yeux du jeune homme, qui se figent dans une expression étincelante. Posant le bleu, Shinobu s'empare du noir et assombrie lentement la chevelure du personnage, jusqu'à ce que celle-ci soit d'un noir d'encre. Maintenant Shinobu en est sure : le garçon qu'elle dessine ne sort pas de son imagination. Mais sa mémoire ne semble pas vouloir lui indiquer de qui il s'agit. . . Mais peut-être n'est-ce qu'un bête élève croisé à plusieurs reprises dans les couloirs ou autre part ? À ce moment-là, le cerveau de la demoiselle n'aurait certainement pas jugé important d'imprimer les traits du jeune homme dans sa mémoire. En même temps, Shinobu venait de dessiner l'exacte réplique de cet inconnu. La raison était. . . tout aussi inconnue que le jeune homme.

Enfin Shinobu se lève. La bibliothèque est tellement grande comparée à la jeune fille. Non c'est faux. Aujourd'hui Shinobu fait vraiment ses treize ans, peut-être même quatorze. Ayant comme dit plus haut abandonné ses couettes et s'étant lâché les cheveux, Shinobu porte également des vêtements. . . modernes. Pas les petits polo et jupette d'antan qu'elle arbore habituellement. Oui, elle porte un teeshirt à manche courtes blanc, avec des étoiles de toutes les couleurs. Et un jean bleu. Si c'est une tenue normale pour une collégienne, ça ne l'ai pas pour Shinobu. Mais aujourd'hui est un jour si spécial. Shinobu en est sure, aujourd'hui n'est certainement pas comme hier. Non, aujourd'hui elle ne va pas traîner en ville ou passer sa journée à dessiner. Elle va chercher ce type qu'elle a dessiné. Ou peut-être qu'elle va aller manger une glace.
Lassée de tergiverser, la blonde qui pour une fois ressemble à l'adolescente qu'elle est se déplace dans la bibliothèque à la recherche d'un livre à lire. Ou d'une image à recopier. Recopier une image ? Quelle idée ! Mais aujourd'hui Shinobu est fatiguée. Et tellement triste. Elle ne sait pas trop pourquoi. Avoir dessiné ce garçon la met de mauvaise humeur. Qui il est lui pour qu'elle le recopie ainsi sur une feuille ? Il n'est pas important !

Shinobu fronce les sourcils. Mais elle doit se contenir, sinon elle changera de consistance elle le sait. Et puis, la colère l'amène souvent à être rocheuse, et ce n'est pas une sensation agréable que d'être de pierre. Quoi que cela pourrait se montrer bien pratique si un jour on lui tire dessus : elle n'aurait qu'à se mettre rapidement en rogne et paf ! immunisée. Enfin bon, qui tirerait sur Shinobu ? On se le demande.

*Ayumi Suzuki peut-être*, songea Shinobu.

Cette pensée eu au moins le mérite de la faire sourire.

La blonde s'assit avec grâce à une autre table. Toutes les autres étaient pleines, désormais. Les gens affluaient dans la bibliothèque. Certains révisant, d'autres chuchotant entre eux, et encore d'autre lisant avec isolement. Shinobu avait tendance à faire partie de ces derniers. Mais en regardant en face d'elle, dans la vitre du meuble qui siégeait là, Shinobu eut un choc. Était-ce bien elle ? Elle était. . . jolie. Oui, elle était jolie avouons-le. Elle grandissait. Sa peau continuait de s'éclaircir, ses yeux se teintaient d'orangé et ses cheveux poussaient. Elle n'avait plus grand chose de la jeune fille taciturne qu'elle était à neuf ans. Le temps passe. Cela faisait quatre ans, Shinobu devait arrêter d'y songer. Mais se voir aussi grande et jolie la surprit un peu. L'idée qu'on puisse s'intéresser à elle ne lui était jamais venue à l'esprit.
En pleine réflection, la collégienne ressortit son carnet et plongea ses yeux dans ceux du personnage dessiné depuis quelques minutes à peine. Mais qui était-il ?
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Nathan Ixy
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MessageSujet: Re: C'est vous, sur ce dessin ? [PV Nathan] C'est vous, sur ce dessin ? [PV Nathan] EmptyJeu 2 Juil - 17:45

Nathan déambulait sans aucune destination précise, il faisait le tour de l’école, comme un pantin désarticulé. Il semblait toujours flottait mais ne voulait pas décoller. Ses bonds était donc toujours partiellement activé, à chaque pas il décollait d’un ou deux centimètre et avançait de deux ou trois mètres. Rien d’exceptionnelle mais cela allait plus vite que la marche conventionnelle. C’est donc en faisant des bonds est en ayant des penser très étrange qu’il continua son tour du propriétaire… Il n’arrêtait pas de penser à Julie London et a la phrase « C’est un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité… » Nathan soupira d’aise a l’idée que cette phrase le décrivait continuellement. Il flottait en se déplaçant, se dirigeant vers une partie de l’établissement du nom de Bibliothèque… Nathan se demandait s’il allait trouver un musée des mutant… il aurait bien aimait avoir Batman en cours de costume ou Superman en enfilage de collant… Cela faisait doucement sourire le jeune homme. Il pénétra donc dans la bibliothèque… Celle-ci était gigantesque, regroupant plus de bouquins que Nathan ne pouvait en englober du regard. Les livres semblaient venir du monde entier… Il y avait des livres tels que le « Bill of Right » qui côtoyait des éditions rares de « Réussir en investissant dans le textiles » Il ne semblait pas classer selon le système Dewey… A première vue du moins. La pièce était gigantesque… Le premier niveau était encombré de table de travail tel que dans les bibliothèques d’Oxford, ville reconnue pour sa culture… Son regard replongea dans le bâtiment… Il semblait gigantesque… Cylindre de bois, des échelles de tout côté, invitant les élèves à gravir les hauteurs des rayonnages. D’ailleurs la biblio, n’était sans doute pas le dernier endroit visité. Il semblait remplie des bruits étouffés des élèves. Tous travaillant dans une ambiance studieuse semblant parfaire parfaitement [Pour ne pas dire compléter complètement] l’atmosphère studieuse semblait toutefois être une façade, les éclats de rire provenant des rayonnages cacher par les myriades d’autres bibliothèques. Il commença donc en passant ses doigts sur la tranche des livres, il frôlait ceci tout en continuant à marcher a travers la pièce… Sa tenue ne semblait pas jurer avec l’ambiance du lieu, costume cravate… Il semblait avoir changé de chemise, il avait opté pour une chemise blanche avec une cravate à damier noir et blanc... Il semblait avoir mis ses écouteurs sur ses oreilles... Tapotant les mesures de piano sur son pantalon… Il ferma les yeux pendant trente secondes et engagea ses pieds sur le premier barreau de l’échelle.

Il donna alors un coup de talons qui le fit décoller. Il se retrouva assis 4mètres plus haut sur un des derniers barreaux. Un ouvrage avait attiré son attention. De loin la couverture rouge semblait élimer. Il avait néanmoins déchiffré le titre : Meurtres et crimes sanglant LE livre qui avait fait frémir tous Londres en 1890 date de sa sortie… Les éditeurs avait attendue deux ans… Deux ans pendant lesquelles Jack l’éventreur ne voulu pas se manifester. Le livre sortit donc en faisant débat… Nathan lisait donc le prologue du livre quand il remarqua que l’élimassions n’était pas récente. Il regarda alors la date de parution est lu « M VCCC IX » soit Mille, Cinq cent, Trois Cent, quatre-vingt-dix…. Il tenait entre ses livres une édition originale de ce livre culte dans la république anglaise… Il faillit le faire tomber et le rattrapa de Justesse… En se jetant dans le vide… Bien évidement il ne tomba pas… Mais descendit rapidement... Le poids du livre l’entrainant... Bien qu’il ne pesait rien… Son don n’arrivait pas encore à s’étendre au gens ou aux objets qu’il tenait… Autrement dit-il le tirer vers le vide à une vitesse plus rapide qu’il ne l’aurait voulu. Son genou craqua en entrant en contact avec le parquet... Pas qu’il venait de casser, mais il avait mal atterris… il se releva puis secoua sa jambe, tout en tenant dans sa mains l’exemplaire du livres… Lui au moins n’avait rien… Et cela valait tous les genoux du monde…. Il se releva donc. Regardant autour de lui. Cela n’avait sans doute choqué personne… Pour tous les gens présent il était bêtement tombé au ralenti. Somme toute rien de spéciale dans une école remplie de dégénérer. Il s’épousseta et regarda autour de lui. Après une courte vérification du nombres de visage tournée vers lui, il remonta de façon plus conventionnelle et posa le bouquin à sa place… Ce promettant de le voler dès que possible. Il remarqua alors une jeune fille blonde… Habillée de façon conventionnelle, il ne s’approcha pas mais il lui semblait que la jeune fille le regardait. Il ne pouvait en être sur… Elle tenait a la main un carré de papier. Il semblait avoir était griffonée… Sans vraiment savoir si la jeune fillle le regardais, il lui sourit. D’un sourire poli et amicale. Il leva le bras et lui fit un petit signe. Sans trop savoir pourquoi.


Ps : Je sais c'est lourd j'ai jamais réussi a Espacer
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MessageSujet: Re: C'est vous, sur ce dessin ? [PV Nathan] C'est vous, sur ce dessin ? [PV Nathan] EmptySam 4 Juil - 12:09

D'un coup, les yeux de Shinobu ne formèrent plus que deux gros ronds bien centrés dans ses orbites, tels deux soucoupes volantes d'où débarquent les martiens de Mars Attack, ce film plutôt marrant où tous les humains mourraient dans d'atroces souffrances, exterminés par des extra-terrestres hypocrites et sadiques. La collégienne ne avait déjà du le voir un jour, le moment le plus marquant était surement celui – à la première apparitions des envahisseurs – où la jeune femme est par terre et tente de ramper. Elle tends la mains à un homme qui rampe également, celui-ci l'attrape. La caméra se déplace vers la main que tient la demoiselle. . . et il n'y a plus rien au bout, juste un corps carbonisés quelques mètres plus loin.
Mais qu'importait Mars Attack pour le moment ? Rien du tout. Shinobu semblait avoir vu un fantôme où, justement, un martien. Là, devant elle, se trouvait la réplique exacte de ce qu'elle avait dessiné sur son carnet. L'inconnu. Elle ne l'avait pas vraiment remarqué dans la bibliothèque, mais il lui semblait l'avoir vu faire un grand bond. . . comme si il volait. La blondinette détailla les habits de l'inconnu, ils étaient tels qu'elle les avait dessinés : chemise blanche, cravate en damier, pantalon droit. Le parfait gentleman.

Les yeux de Shinobu valsèrent avec un petit air comique entre le personnage en deux dimensions et celui en trois, le jeune homme bien réel. C'é. . . c'était d'une telle ressemblance ! Oui, la ressemblance était frappante. On aurait dit que Shinobu avait dessiné le jeune homme en un éclair dès qu'elle l'avait aperçu dans la bibliothèque. Ors ce n'était pas le cas. Elle l'avait dessiné sur un coup de tête, sans même savoir qu'un tel jeune homme existait. Mais pourquoi ?
Alors le jeune homme à la cravate en échiquier regarda Shinobu. Tout d'abord, la jeune fille se braqua, les yeux forcés à fixer la feuille de papier. Comme si elle s'obstinait à ne pas le regarder, faisant semblant de ne pas le voir. Mais elle le voyait très bien. Il lui fit un signe. Oh mon Dieu, il lui faisait un signe ! À. . . à elle ? Shinobu, réflex débile certes, se retourna pour vérifier qu'il n'y avait pas une super bombasse derrière elle, avec un magnifique bonnet D et une taille de guêpe pour compenser. Non. Aucune de ces affreuses jouvencelles à l'horizon. Derrière la collégienne il n'y avait rien, rien mise à part la bibliothèque. Et le jeune homme qui continuait à la regarder.

Aller, on ne fait pas la timide lorsqu'il s'agit d'un jeune homme qu'on a dessiné. Et qui est, somme toute, très mignon. Bien oui, il fallait bien se l'avouer : ce jeune homme était mignon. Shinobu, toujours dans le contrôle – dans la mesure du possible. Le rose ne lui vint pas aux joues et elle planta ses yeux dans ceux du garçon. Elle tentait de paraitre. . . naturelle. Arg ! Comment être naturelle si on change de consistance à la moindre émotion ? Non, Shinobu n'avait pas travaillé son pouvoir pour rien. Elle pouvait désormais relâcher un peu la pression mentale qui s'exerçait en elle, elle pouvait se laisser aller à esquisser des sourires ou même à éclater d'un rire franc sans se liquéfier ou gazéifier pour autant.
Alors que faire ? Shinobu n'était pas très sociable. Atypique, réservée, secrète, discrète. . . les mots ne manquaient pas pour décrire son caractère farouchement solitaire. Mais aujourd'hui ? Elle était bien habillée “normalement” aujourd'hui, non ? Alors pourquoi. . . pourquoi en pas se comporter “normalement” ? Parce que Shinobu ne pouvait pas se rabaisser au rang de fille banale et sans personnalité. Mais. . .

*Il n'y a pas de mais qui tiennent !*, se réprimanda la jeune fille.

La blondinette reposa alors la feuille devant elle et esquissa un demi-sourire au jeune homme. Elle ne savait pas trop comment réagir. La connaissait-il ? Et elle, le connaissait-elle ? À son souvenir, non. Mais sait-on jamais ? Shinobu rangea promptement ses affaires et s'approcha du jeune homme, sachant pertinemment que sa question serait stupide.

« Excuses-moi. . . tu me connais ? »
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Nathan Ixy
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MessageSujet: Re: C'est vous, sur ce dessin ? [PV Nathan] C'est vous, sur ce dessin ? [PV Nathan] EmptyDim 5 Juil - 17:51

La jeune fille semblait perdue dans ses pensées. Tout comme Nathan, celui-ci venait de s’abimait un genou dans une chute de quatre mètre mal rétablie et tentait de savoir si il connaissait cette jeune fille, il lui semblait bien que non… Pourtant il lui avait fait un signe. Nathan étant quelqu’un d’amicale, il voulait ce lier pour ne pas se retrouver mis a par dans cette école si spéciale. Nathan étant un jeune homme particulièrement habile pour jauger les gens (sans doute a cause de ça fâcheuse manie d’être particulièrement attentif au moindre détail) il lui semblait bien avoir vu la jeune fille écarquillée les yeux. Somme toute elle avait du le voir faire un bond. La chose qui interpelait Nathan et que celle-ci ne prenait pas la chose facilement. Pourtant toutes les personnes qu’il avait rencontré jusqu’ici lui avait dit que cette école ne contenait QUE des mutants. Il y avait alors deux possibilités. Ou bien la jeune fille venait d’arriver, ou bien celle-ci n’acceptait toujours pas la présence d’autant de gens étrange dans cette école. Quelque chose ne collais pas alors avec l’hypothèse de Nathan, la jeune fille semblait particulièrement mélancolique, quelque chose au niveau des yeux. Comme une tristesse, un vague a l’âme… Nathan avait décidait de lui faire un signe de la main. Il lui semblait que cette jeune fille l’avait reconnue. C’est a ce moment la que celle-ci avait écarquillées les yeux. Quelque chose cloché dans cette rencontre. Nathan avait fait un signe de la main à quelqu’un qu’il ne connaissait pas, en échange, cette jeune fille avait écarquillées les yeux, comme si elle le connaissait et ne s’attendait pas à le voir. Nathan l’avait peut-être croisée dans une des écoles qu’il avait fréquentées… Ou bien était-elle la fille de quelqu’un travaillant à l’ambassade quand son père y était… ?

C’est a ce moment la que Nathan remarqua quelque chose, la jeune fille semblait tenir un bout de papier, et ces yeux volait de lui a la feuille… Peut-être était-elle tous simplement responsables de lui remettre une information... Cela ne collait pas avec le comportement de la jeune fille, elle ne tentait pas de se débarrasser de sa corvée en lui mettant le papier dans les mains, mais elle ce mit à le regarder avec insistance, ignorant maintenant Nathan, comme si elle se disait qu’elle rêvait et qu’il allait disparaitre sous peu. Il lui fit un signe. La jeune fille sembla décontenancée, ce retournant pour, sans doute, voir si quelqu’un ne se trouvait derrière elle, et par la même vérifier si c’était bien a elle qu’il faisait signe. La jeune fille sembla ensuite ce tâter pour savoir si elle devait s’approcher ou non, elle continuait de papillonner entre la feuille de papier et lui… Semblant hésiter sur la marche à suivre. Ensuite, il semblait au jeune homme que cette fille semblait réfléchir… Dans un cas pareil cela devait sans doute se résumer a « avancer ou Non » mais dans une école remplie de mutant… Si cela ce trouvait, Nathan venait de faire signe a une dangereuse schizophrène tueuse en série… Perdu dans cette pensée pour le moins atypique mais pas totalement hors sujet vu la situation, Nathan ne vit pas la jeune fille approchée. Celle si semblait avoir décidé de s’approcher. Mais avant elle avait fait quelque chose sur la feuille. Trop loin pour détailler l’acte, la légère transparence de la feuille lui faisait pensait qu’il ne s’agissait pas de texte mais de tache. Trop loin pour dire qu’il s’agissait d’un dessin, il commençait à le suspecter. Quand elle eut fini de parcourir le chemin qui les séparait, elle lui parla :

« Excuses-moi. . . tu me connais ? »

Nathan avait entendu la jeune fille s’exprimait mais il ne semblait pas totalement avoir compris ce qu’elle lui demandait, toujours à l’ouest dans ses pensées. Il commença à détailler la jeune fille avant de lui répondre :
Celle-ci était sans doute plus jeune que lui, blonde, habillé de manière conventionnelle pour l’époque, au premier regard elle n’avait rien d’exceptionnelle, ni belle ni laide, sans doute intelligente (pour des critères très étrange, Nathan pouvait dire si quelqu’un est intelligent ou « normal »)

-Hum je ne crois pas. Pourquoi me regardais-tu avec insistance ?

Nathan avait fait un signe de main sans trop savoir pourquoi, mais maintenant cette jeune fille était venu lui parler, peut-être pourrait-il lui parler, et elle peut-être pourrait-elle lui montrer se dessin ? Toujours est-il que Nathan avait toujours son léger sourire, bien que celui-ci fût faux, car dans son regard on pouvait lire :
-une curiosité peu sympathique, et un magnifique regard légèrement malveillant.
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MessageSujet: Re: C'est vous, sur ce dessin ? [PV Nathan] C'est vous, sur ce dessin ? [PV Nathan] EmptyDim 2 Aoû - 1:40

Shinobu regretta vite sa question, au vu du regard étrange que déposa sur elle le jeune homme. Un regard où se mêlaient beaucoup de choses, des choses indescriptibles, même pour la blondinette. Les yeux bleus - tels deux petits lacs - du jeune homme détaillaient Shinobu, de haut en bas, passant de chaussures au pantalon, du pantalon au teeshirt. Mais malgré l'étrangeté du regard, la collégienne décela quelque chose dans les yeux du brun, et quelque chose de peu sympathique à Shinobu. Enfin, ce n'était pas exactement quelque chose que vit cette dernière dans l'œil de son interlocuteur, mais l'absence de quelque chose. Oui, l'absence de véritable intérêt. Les pupilles du jeune homme semblaient contempler une personne vide de particularité. Vide ? De particularité ? Et ce en regardant Shinobu ? La jeune fille tenta de se contrôler. Depuis des années, elle se contrôlait presque maladivement, se réduisant à l'état de robot, de... d'être vide. Oui, vide, tout comme ce que laissait penser le regard du jeune homme. Aussi loin qu'elle se souvienne, après avoir découvert son pouvoir, Shinobu n'avait jamais été déçue par sa technique – consistant, je le rappelle, à ne rien se laisser ressentir pour ne pas risquer changer de consistance. Mais aujourd'hui, aujourd'hui qu'on la trouvait aussi normale que vide, alors la collégienne n'était plus si satisfaite de son robotisme.

Cela faisait plusieurs jours que Shinobu travaillait comme une folle pour mettre un terme à cette... monotonie qui peuplait sa vie. Évidemment, ne rien ressentir entrainait forcément une ressemblance entre les journée. Elles étaient toutes les mêmes : remplies de nuages brumeux, qui l'enveloppaient et l'empêchaient de prendre une réelle conscience de sa vie. Comme mâcher des aliments sans aucune perception gustative, et finir par croire que l'on mâche du carton. Alors la blondinette avait choisi de s'entrainer jusqu'à maitriser avec assez d'aise sa capacité pour s'autoriser l'humanité, s'autoriser les sentiments. La rencontre avec Ayumi Suzuki n'avait été que l'élément déclencheur. Ha ha ! Jamais la petite blondinette ne pourrait assez remercier cette lycéenne, cette fille persuadée qu'elle contrôlait tout ! Grâce à elle, Shinobu était devenue plus. . . humaine.
Mais aujourd'hui ? Aujourd'hui, était-elle bien certaine d'avoir gagné un soupçon d'humanité ? Et si cette humanité nouvelle ne l'avait rendue que plus banale ? Autrefois, elle existait de part son robotisme, sa forte ressemblance avec un être froid et dépourvu de ressenti. Et si, une fois cette apparence si singulière perdue, Shinobu n'avait plus rien d'intéressant ? Surprise de cette révélation, la demoiselle tenta d'arrêter tant de remue-ménage dans son cerveau et se concentra à nouveau sur les yeux plus aquatiques encore que les siens du jeune homme. Quelque chose luisait dans ses yeux. De la curiosité. Mais une curiosité peu banale – après tout, dans cet endroit regorgeant d'énergumènes, le mot “banal” semblait avoir été rayé du vocabulaire. Cette curiosité avait des lueurs mesquines, comme si tous renseignements obtenus par le brun allaient servir à des fins mauvaises. Frissonnant très légèrement, Shinobu fut forcée de reconnaitre qu'à défaut de la surprendre cette idée ne lui déplaisait pas. Comme si, soudainement, n'importe quel méfait, même le plus horrible qui soit, ne pourrait la faire frémir. Aurait-elle retrouvé son inhumanité ? Non, elle n'avait pas retrouvé son inhumanité, mais sa naïveté. À ses yeux, jamais un être humain doté d'un regard si intelligent ne pouvait commettre un acte odieux. Surtout si l'être humain en question avait été préalablement dessiné par intuition sur un bout de papier.

Soudainement la voix veloutée du jeune homme arracha Shinobu à ses questionnements. Malgré sa forte surprise, la demoiselle ne mit pas tant de temps à identifier ces paroles : elles n'étaient autres que la réponse à la question qu'elle-même avait posé.

« Hum je ne crois pas. Pourquoi me regardais-tu avec insistance ? »

Ça pour une question, c'en était une. Et une très bonne ! À vrai dire, même la collégienne en question ne savait quoi y répondre. Pourquoi l'avait-elle fixé ainsi ? Si ça ne tenait qu'à elle, Shinobu répondrait que c'était à cause du dessin. Mais pourquoi l'avait-elle dessiné ? Là était la vraie question. Et, pour le coup, il n'y avait pas trop de réponse. Spontanément, la jeune blonde tendit son bout de papier à l'inconnu-qui-faisait-de-grands-sauts-dans-le-vide. C'était la seule réponse envisageable. Mais en était-ce bien une ? Se posant la question, Shinobu répondit au brun :

« C'est pour ça que je me demandais si on se connaissait. »

À court d'idée pour un éventuel discours avec cet inconnu, Shinobu reprit subitement son dessin et s'apprêta à faire ce qu'elle savait faire de mieux, s'emparant au passage d'un crayon et s'appuyant contre son carnet. Rapidement, elle griffonna une petite demoiselle blonde aux côtés du jeune homme, et ajouta, en tout petit et en bas de page :
De Shinobu Kawasaki. Pour celui qui fait des grands sauts dans le vide.


Une fois que ce fut fait, la blondinette tendit derechef son dessin au brun. Aussi, mal à l'aise, elle s'apprêta à quitter la bibliothèque sans se faire prier, se dirigeant promptement vers la sortie...
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MessageSujet: Re: C'est vous, sur ce dessin ? [PV Nathan] C'est vous, sur ce dessin ? [PV Nathan] EmptyDim 2 Aoû - 16:56

  • La bibliothèque, l’un des endroits les plus calmes de Takuetsu…

  • Mais pourtant, certains cancres, aiment y faire les quatre cents coups, car souvent vide, personnes ne les verra.

  • Le temps passe…passe… et dans au fond de la bibliothèque, un jeune enfant, s’amuse…
    Frotte, frotte petit papier, encore et encore, pour faire une petite étincelle.

  • Une petite étincelle, puis finalement plusieurs, qui forment une petite flamme.
    L’alarme incendie se déclencha.

  • L’eau s’était rapidement rependue dans la bibliothèque, mouillant à peu près tout ce qui se trouvait à l’intérieur du bâtiment.
    Jeunes élèves déjà trempés jusqu’au os, il faut rapidement évacuer…
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MessageSujet: Re: C'est vous, sur ce dessin ? [PV Nathan] C'est vous, sur ce dessin ? [PV Nathan] EmptyLun 24 Aoû - 17:35

Une odeur désagréable, que celle du fumé d'un petit papier blanc, surtout lorsque ce petit fumé déclenchera une grande alarme... D'un coup d'un seul, le cri strident de l'anti-incendie se déclencha et perça les tympans des élèves, ceux de Shinobu compris. L'alarme forme une mélodie écœurante qui arrache à la blondinette un sentiment soudain d'insécurité. Ce n'est pas du feu qu'elle a peur, pas du feu. L'eau arriva bien vite jusqu'à la salle remplie de livres précieux et bientôt tombèrent du plafond des litres et des litres de liquide. C'était ça que Shinobu craignait : l'eau. L'eau mouille, l'eau trempe. L'eau dilue l'encre et le crayonné. Le dessin. Shinobu devait le reprendre, maintenant.
Mais en vitesse les élèves affluaient vers la sortie, et la malheureuse était prise dans le tumulte, le torrent, sans pouvoir avancer. Les êtres humains lui gâchaient la vue, l'eau imprégnait ses cheveux et ses vêtements, dégoulinant sur son visage et embuant ses yeux. Sa vision de la bibliothèque se faisait de plus en plus brouillée. La collégienne était désormais incapable de savoir si le jeune homme brun qui avait sauté du haut d'un meuble était encore dans la pièce, si il avait abandonné ou bien sauvé le précieux bout de papier – précieux sentimentalement au regard de Shinobu. Cette dernière devait en avoir le cœur net. Elle devait sauver son œuvre. C'était important. À quel point ? Bonne question. Elle-même ne le savait pas. Était-ce assez important pour qu'elle s'extirpe de cet enfer d'élèves ? Cela valait-il la peine de marcher à contre-courant ?

Mais après tout, qu'avait-elle à perdre. Elle avait toujours marché à contre-courant, alors aujourd'hui ou hier, cela n'avait pas grande importance. La collégienne trempée plongea ses deux mains entre deux personnes et écarta les bras brusquement, se frayant un chemin sans prendre compte des jurons lâchés par les autres. Les autres. Ce n'était pas le moment de penser à eux.
Shinobu eut vite chaud, au beau milieu de cette foule. Tout ces élèves venaient-il de la bibliothèque ? Peut être que oui, peut-être que non. Il n'avait pas paru à la jeune fille que la salle était autant remplie, mais elle n'y avait pas énormément prêté attention. Malgré la chaleur étouffante et la sueur qui s'ajoutait à l'eau, Shinobu réussissait à avancer, sa progression dans le flux d'humains était plutôt satisfaisante, proportionnellement à la difficulté. Est-ce qu'ils étaient bientôt partis ? Tout ce monde rappelait à la petite blonde l'enfer des rares concerts où elle s'était rendue : des gens partout, collés les uns aux autres, une chaleur accablante et une odeur de transpiration insoutenable. Oui, Shinobu n'aimaient pas beaucoup les concerts.

La jeune Kawasaki n'avait plus aucun repaire dans la bibliothèque. Elle ne savait pas si elle était proche de la table où elle avait dessiné ou à l'extrême opposé. Elle aurait bien pu être en salle de mathématique qu'elle ne le saurai pas plus. Mais elle avançait toujours, fidèle à son but fixé, mentalement proche de la victoire – sa victoire. Un court instant, la collégienne crut tout arrêter et suivre le courant en se dirigeant vers la sortie. Un court instant, Shinobu crut que les humains grouillants avaient eut raison d'elle. Mais rapidement, elle se ressaisi, elle avança d'un pas, puis d'un autre...

Soudain, le cauchemar fut fini. Shinobu fut comme propulsée hors de la foule, et dans son élan elle se cogna la tête contre une bibliothèque, si fort qu'elle crut que la vitre allait se briser. Mais il n'en fut rien, et le seul son qui émana de ce choc fut un « bam » sourd. La collégienne ferma les yeux quelques secondes et pris le temps de vider sa cervelle. Elle ne devait pas quitter son humanité. Pas maintenant. Après un gros effort, Shinobu réussi à fermer à double tours sa barrière mentale et même à se relever. Elle fit quelque pas trébuchants sur ses pieds avant de retomber sur le sol, épuisée. Non. Elle n'allait pas tout abandonner maintenant.

Après tout, pourquoi pas ? Et si elle abandonnait quand même ? Il se passerait quoi ? Quoi de plus, quoi de moins ? Rien. Peut-être bien rien. Même, c'était très probable. Shinobu avait été idiote de croire que le brun serait toujours là, à l'attendre. Comme si ce... type allait l'attendre. La blondinette ferma les yeux et, sans prendre compte des quelques personnes qui la regardaient, se fit petit monticule de sable au milieux de la pièce.


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C'est vous, sur ce dessin ? [PV Nathan]

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