Boys Band? [PV Erian] [Terminé]

Quelle étrange journée, une journée maussade qui se caractérisait par une pluie fine mais assez soutenue pour percer les vêtements de petite épaisseur ou qui n'étaient pas imperméables. Parfois, un petit coup de tonnerre se faisait entendre dans les profondeur du paysage, prévoyant un orage douloureux et violent dans les heures qui suivront. Aucun rayon de soleil n'arrivait à percer cet immensité de nuages qui baignait la ville. On pourrait même croire que le ciel avait changer de teinte tellement les différents nuages ne pouvaient être distinguer et laissant à la place une surface uniforme et sombre qui voyage au dessus de toute personne. La température n'était pas très élevée au vue du peu de rayonnement solaire que la terre a pu profiter. Néanmoins, les habitants ne se baladaient pas avec des tonnes de vêtements sur eux, preuve que la température est encore soutenable.

Shinji progressait dans les ruelles sombres et malheureuse de la ville, il pouvait visionner les souvenirs douloureux de la sombre époque de certains quartier. Parfois, un vieillard aimait raconter cette histoire aux jeunes pour les obliger à ne pas commettre deux fois les mêmes erreurs. Le temps semblait jouer contre toute attente avec les nerfs des habitants. Ainsi, le vent se levait péniblement de sa torpeur et commençait son rituel incessant de brise d'ambiance. Ainsi, les feuilles commençait à se battre contre ce nouvel élément pour ne pas mourir dans un baptême de l'air. Une fois sortit de ses quartiers peu accueillant, le jeune homme se trouva dans une allée de la ville qui était considérée comme une route principale destinée à se déplacer vite d'un côté à un autre de la cité. Et dans cette allée, un spectacle magnifique berçait les yeux des petits enfants. Un spectacle hauts en couleurs et digne des grands cabarets de Broadway. Ce spectacle était caractérisé par de nombreux champignons de toutes les couleurs qui se déplacent dans tous les sens et donnant vie à une fourmilière qu'est une ville. Quand je parle de champignons, je parle bien sûr de tous ses parapluies ouverts pour la petite protection de nez trop sensible à la goutte qui fait déborder le vase qui peut faire basculer ainsi une personne dans la maladie et lui faisant perdre son immunité de toute puissance sur Terre. Ainsi, Shinji progressait lentement dans le nombril de la cité, dans coeur de cette société tout en regardant les gouttes tombés l'une après l'autre devant lui, lui montrant ainsi le chemin qu'il devait prendre pour arriver à destination. Et quelle est-elle? Et bien, le jeune homme avait besoin de se ressourcer l'esprit et le meilleur endroit pour cela est un bar. Pourquoi? Parce que c'est le lieux idéal pour oublier tous les petits tracas de la vie quotidienne tel qu'une soirée douloureuse où le vague souvenir qu'il lui reste est une porte qu'il va fermer, une porte qu'il connait très bien mais dont il a peur de parler pour le moment. Cette porte qui fait surement rêver plus d'un mais attise surtout la curiosité de certains. Et bien pour lui, toute cette curiosité avait disparu lors de son entrée en ces lieux peu commun pour les élèves. Est-ce une aubaine ou au contraire, une malchance? Les clés du Paradis ou l'épée de Damocles? Une bénédiction ou un malédiction? L'avenir nous répondra. En tout cas, il ne craignait plus grand chose vu tous les risques qu'il a prit dans cette soirée... Même si la plupart de ceux-ci ont disparu de la mémoire du jeune homme.

Shinji entra dans un bar qu'il ne connaissait point. A vrai dire, c'est la première fois qu'il trainait dans ce quartier et le bar était l'occasion qu'il cherchait pour oublier tous ses soucis [Hakuna Matata]. Il avait au départ une destination bien précise mais celle-ci sera pour une autre fois au vue de l'immense honneur qu'à le jeune homme à découvrir un nouveau bar. Ou du moins pour lui. Peut-être le recommandera-t-il à Atsushi... C'est une idée. L'ambiance était de type Western, portière comme dans les vieux saloon américain, décoration typique. Il y avait aussi une tête de cerf empaillée qui était pendue au mur, preuve que la chasse était encore permise au temps où ce bar a été construit. Si on en croit la plaque d'indication à l'entrée du saloon, cela aurait été construit en 1859, avec une rénovation 2006... Enfin quand je dis rénovation, c'est plutôt reconstruction car les photos d'origines nous donne l'impression d'être dans un endroit différent de ce lieu d'antan.

Le jeune homme s'approcha du comptoir et observa les bouteilles une par une. Ainsi, peut-être qu'une bonne bouteille lui ferait du bien pour oublier les mésaventures du passé. Il pouvait y voir toute sorte d'alcool mais aucun ne semblait lui donner envie. Le serveur s'approcha du jeune homme.

« Que puis-je vous servir? »

Le jeune homme regardait toujours les bouteilles.

« Quelle est la meilleure boisson pour oublier toutes les conneries et problèmes du passé? »

Le barman se retourna et prit une bouteille. Ensuite, il l'avança vers le jeune homme.

« Celle-ci est parfaite pour les coups de blues. »

Il se retourna et en prit plusieurs à la fois.

« Il y a encore celle-ci, ou celle-là ou encore celle-là... Alors, avez vous fais votre choix? »

Le jeune homme regardait avec minutie toutes les étiquettes, aucune ne semblait lui rappeler quelque chose. Enfin, il se redressa et regarda le serveur.

« Un thé à la menthe me fera le plus grand bien. »

Le serveur rangea les bouteilles et se marra dans son coin. Ensuite, il partit dans une pièce et il n'en ressortit pas. Le jeune homme conclut qu'il était partit prendre sa commande dans je ne sais quel endroit. Il profita de ce moment pour regarder autour de lui et là, il fut surpris de voir que la majorité de toute la populace de cette taverne n'étaient que des Anglophone. Cela le fit rire et il reprit sa position initiale pour boire la boisson qui lui était donnée, accompagnée de l'addition.

« Merci!!! »

Il me regarde triomphant, il pense que ça ne se voit pas mais je comprends très bien ce qu’exprime son regard. Persuadé qu’il va gagner voilà son état actuel, et même les yeux bandé je le devinerais, a vrai dire personne ne pouvait imaginer qu’il allait perdre, ses mains étaient sans conteste plus forte que les miennes, nul ne pourrait en douter, pourtant quelques chose le gênais, mon calme sans doute, il trouvait que quelques chose clochait, je perdait toujours a petite dose, comme si je savais pertinemment ce qui allait se passer, bien sur comme tous il était conscient que les élèves de l’académie étaient particulier, et il était évident que j’en étais un, cependant si mon don me permettais de prévoir ce qui allait se passer je n’aurais pas du commencer a perdre. Il était convaincu que voir l’avenir ne faisait pas parti de mes talents et il avait raison. Mais présentement mon talent était bien plus utiles que tout autre.

Face à face avec un pseudo cow-boy à une table de poker je menais une véritable lutte mentale(bien qu’a sens unique puisque moi je savais) pour le persuader de sa propre victoire, je n’avais pas touché le tas de carte depuis le début de la partie donc il ne pouvait pas m’accuser de tricherie, cependant mon attitude ne pouvait qu’immiscer le doute en lui… A vrai dire j’avais fait un test lors de la partie précédente, et alors qu’il aurait seulement du obtenir une paire de 5 il avait eu un brelan de 9, signe évident de tricherie, d’ailleurs je pense qu’il savait que j’avais compris son petit manège, mais bon comme je m’étais arrangé pour qu’il ait naturellement une bonne main, histoire qu’il se sente en confiance et soit près a miser gros, moi pour ma part je me contentais d’attendre fixement sans regarder mes propres cartes, je connaissais a la fois ma main et la sienne sans y avoir jeter un œil, la était la toute puissance de mon pouvoir dans le domaine ou nous étions. Il avait tout misé et moi aussi, et il révéla son jeu avec un air de triomphe : Un full as par les rois…une mains bien plus que forte, cependant avec un sourire en coin je révélais une par une par une mes cartes en annonçant :

« Quinte flush »

Quelques chose d’assez simple : 6,7,8,9,10 le tout de pique, la deuxième mains la plus forte existante. Je le vis devenir cramoisie, vision ô combien amusante, et qui laissait évidemment prévoir la suite, quel cow-boy de un mètre quatre-vingt quatorze et de cent-vingt kilo digne de ce nom se laisserait ruiner par un gringalet sans réagir ? Première action, se jeter sur la table pour m’attraper par le col, une réponse toute trouvée était de lui envoyer la table dans l’estomac d’un coup de pied bien placé, ensuite le regarder d’un sourire moqueur pour que son prochain réflexe après avoir repris son souffle soit d’essayer d’effacer ce sourire d’un coup de poing sur le visage, ce baisser au prémisse du mouvement et avancer jusqu’à contacter son corps alors déséquilibré par le coup qu’il vient d’envoyer dans le vide, ensuite attraper son bras d’une main et agripper sa ceinture de l’autre,, tirer sur son bras pour le fait basculer en avant, se relever et pousser de l’autre main, tout lâcher et vous devriez voir un imbécile de cow-boy voler dans la pièce.

Et voilà que le patron allait engueuler son cow-boy pour la casse, il est vrai qu’il aurait du m’engueuler moi, mais les cartes qu’avait perdu le gros en se prenant pour superman lui avait fait changer de cible. Ignorant la scène qui avait lieu non loin de moi(et a cause de moi) je ramassais l’argent que j’avais plus ou moins durement gagné avant de jeter un regard curieux sur la salle… Outre le patron qui sortait son fusil pour forcer l’autre a signer la reconnaissance de dette soigneusement écrite par habitude, la seule chose qui attirait le regard était ce garçon, un élève était une chose rare dans l’endroit, à vrai dire je devais être le seul a venir dans l’endroit, car pas des mieux fréquenté il faut l’avouer, mais bon c’était l’un des rares endroit ou se jouait de l’argent, et comme j’aimais bien joué(notons que je ne trichais que contre les tricheurs).

Je m’approchais du comptoir et voyant le patron toujours occupé avec son fusil, je passait par dessus le comptoir me prendre un coca car je n’avais pas vraiment envie d’alcool alors qu’un cow-boy en colère m’attendrait probablement à la sortie, je pris juste assez dans l’argent que j’avais gagné pour payer la consommation et le posait devant la caisse.

« Je te prend un coca, l’argent est devant la caisse. »

Le patron acquiesça tandis qu’il relevait l’identité du cow-boy avec carte d’identité a l’appuie… Alala le pauvre, enfin ça lui apprendra a tricher… Je retournais sur le côté client du comptoir en m’installant a côté de l’autre garçon, je décapsulais ma bouteille a l’aide du coin du bar et en bu une gorgé avant de m’intéresser à mon peut être futur partenaire de conversation, plus jeune que moi c’était indéniable, un lycéen donc…Des cheveux gris bien qu’il ne soit pas en age de les avoirs, c’était assez étrange mais bon, après la fille au cheveux rose je crois que plus rien ne me choquera ici. Je regardais ce qu’il buvait… Bon au moi je n’aurais pas a le ramener au dortoir en fin de soirée.

« Il est peu habituel de voir un élève de l’académie ici, tu t’es perdu ? »

C’était con comme question mais je dois avouer que je n‘avais pas de meilleure explications à sa présence ici, c’est d’ailleurs comme ça que j’avais trouvé ce bar la première fois après tout… Hum peut être se présenter aussi par politesse non ? Après tout j’avais peut être trouvé un compagnon pour la soirée, parce qu’il faut avouer que les pseudo cow-boy étaient loin d’être passionnant.

« Je suis Uriel habitué du coin et étudiant a l’université, si il te faut un coup de main pour quelques chose je te déconseille de t’adresser a quelqu’un d’autre qu’a moi ou au patron ici. »

« Il est peu habituel de voir un élève de l’académie ici, tu t’es perdu ? »

Le jeune homme releva la tête et vit son interlocuteur à côté de lui. Il était assez stylé, plus grand que lui, c'est à dire surement à l'université. Il garda ses mains sur la tasse de thé à la menthe commandée peu de temps avant.

« Je suis nouveau dans le quartier... A vrai dire, je recherche réconfort dans les boissons. Je m'étais dis que l'alcool allait m'aider mais l'envie est vite partie et tu vois maintenant à quoi je tourne. Oh pardon, je vous ai tutoyé. »

Il baissa la tête et repris une gorgée de ce breuvage avec un goût qui ne le plu gère. Mais il devait faire avec et oublier les erreurs du passé. Erreurs qui le hantent pour le moment et il n'a pas d'autre choix que de laisser couler la rivière jusqu'à que le courant prenne ces souvenirs vers un long voyage où le retour ne sera possible. Oublier et ne plus se souvenir de tout cela lui ferait du bien. L'alcool l'aidera pas, cela est certain. Il devait donc trouver une meilleure manière de changer les choses et surtout de ne plus se souvenir de tous ces détails insignifiants du passé.

« Je suis Uriel habitué du coin et étudiant a l’université, si il te faut un coup de main pour quelques chose je te déconseille de t’adresser a quelqu’un d’autre qu’a moi ou au patron ici. »

« Merci de la proposition, je retiens tout cela. »

Serait-ce une baisse de moral de la part du jeune homme. Il regarda tout de même son interlocuteur et le dévisagea. Ensuite, il vit une table de poker reversée ainsi que beaucoup de jetons par terre. Il se souvint de ses premières parties de poker. La où l'on jouait ses desserts pour ne pas devoir jouer de l'argent. Que de bon souvenirs mais ce temps est révolu.

« Une partie de Poker? »

Il n'attendit pas la réponse que le jeune homme bu d'une traite toute sa tasse de thé et se dirigea d'un pas lourd vers la table de poker. Il commença à mélanger les cartes tout en invitant sa nouvelle rencontre à s'asseoir.

« Au fait, je ne me suis pas présenté. Je me nomme Shinji, je suis au Lycée à l'académie. Et je suis un très mauvais joueur de poker. Mais au vue de votre performance, je me dois de voir mes propres capacités à manier l'art de bluffer ou encore manier la chance à son avantage pour gagner une partie avec délicatesse. »

Tant de mots pour peu de chose à dire.

[Post nullissime... >.>]

Trouver se bar par hasard il fallait le faire tout de même(bon ok JE l’avais fait mais bon ça n’avait rien d’étonnant puisque c’était moi et que mon stupide mais divertissant pouvoir me permettais de trouver tout et n’importe quoi en posant les bonne question au dé/à la pièce). Enfin bon j’imagine qu’il aurait pu tomber sur pire endroit, a part un patron un peu trop a cran sur la gâchette du fusil il n’y avait rien de vraiment dangereux ici pour quiconque savait un minimum se défendre. L’avantage de l’endroit était que l’on ne risquait pas de croiser quelqu’un de l’école ou une quelconque connaissance, car trop mal fréquenté, et trop dure a trouver.

Très étrange de finir au thé vert pour quelqu’un qui venait oublier ces problèmes…très inhabituel surtout, habituellement on ne changeait pas d’avis en cour de route dans ces cas la…Enfin c’était son choix après tout je n’avais pas a m’en mêler.

Il s’intéressa ensuite à la table de poker… Amusant il voulait jouer contre moi ? Le pauvre je doute qu’il sache a quoi il s’attaquait, j’avais privé de repas pendant plusieurs jours bien des lycéens lorsque je jouais par manque d’argent. Enfin bon autant le prévenir de ce qu’il risquait, c’était un étudiant lui aussi après tout et je n’avais pas de raison de le plumer pour le moment, je m’asseyais sur la chaise qu’il m’indiquait, et lui signalait qu’il pouvait distribuer. J’usais de mon pouvoir et ne pris même pas la peine de regarder mes cartes, posant mes coude sur la table et joignant mes mains pour pouvoir poser ma tête dessus et le regarder faire.

« Ne fais pas de mise, je tiens à t’expliquer quelques chose avant, contente toi de jouer, 5 cartes par joueurs et on a le droit de jeter de une à quatre carte de d’en reprendre le même nombre. »

Il distribua et je ne pris même pas le peine de soulever mes cartes, les laissant devant moi sans prendre la peine de les ordonnés… Je savais parfaitement ma mains : quatre as accompagné d’un roi pour faire joli. La sienne se composait d’un brelan de dame accompagné d’un neuf et d’un six, les cartes suivantes étaient : un six, un deux, un quatre et un roi. Je ne jetais aucune carte, gardant celles qu’il m’avait donné et le laisser jouer. Quand vint le moment de révéler les cartes, je retournais les miennes une part une après qu’il eut abattu son jeu et déclarais a haute voix :

« La main que j’ai obtenu dès le départ a très exactement, une chance sur six million, quatre-cents quatre-vingt dix-sept milles quatre cent d’arriver, et pourtant dans la vie j’ai la poisse tu vois. »

Je lui lançait alors un regard inquisiteur, attendant ses réactions dans les moindres détail… Puis j’attrapais un groupe de six dés a six face servant à un autre jeu et les lançait sur la table, chacun d’entre eux tombant sur un magistral six, avant de lancer d’une voix calme et posé qui pourrait presque faire froid dans le dos :

« Première règle et la plus importante ici si tu tiens un tant soit peu à ce qui t’appartiens : Ne jamais me défier a un jeu de hasard et parier quelques chose. »

Erian s'installa à la chaise indiquée par le jeune homme et lui fit un signe qui désignait qu'il pouvait distribuer les cartes. Après tout, c'est bien lui qui lui a demandé de jouer, c'est donc bien à lui de distribuer. Il commença à mélanger les cartes de manière traditionnelle, tout en ayant une petite appréhension sur cette proposition qu'il vient de faire, à savoir de faire un poker avec un gars qui a quand même réussi à avoir la quinte flush, l'avant dernière meilleure combinaison. Était-ce un coup de chance, une manipulation ou de la triche?

Le jeune homme ne se posa pas la question et prit ce coup comme un défi, oui un défi. C'était pour lui une révélation qui devait avoir lieu et qui devait lui donner envie de jouer contre cette personne. Peut-être avait-il tord... Le peut-être doit se transformer en sûrement mais c'est là tout le plaisir de jouer. Jouer, c'est avant tout essayer de se surpasser et s'il arrivait à battre cet universitaire qui avait beaucoup de chance sur le coup qu'il avait pu observer de loin, ce serait la grande victoire du jour pour lui. Et puis, comment faire pour oublier un souvenir qui nous tracasse pendant des journées? Simple, il suffit de s'occuper et de ne plus penser à celui-ci. C'était donc la possibilité du siècle pour se sentir mieux tout en s'amusant. Enfin s'amuser était peut-être pas le bon mot mais bon, tant qu'il ne s'embêtait pas à rien faire dans un bar, le jour est gagnant.

Il distribua les cartes une par une comme le veut la tradition du poker. Maintenant, il ne s'attendait pas à jouer sur ce poker là. Quand il avait regardé ce jeu à la télévision, ils ne jouaient pas de cette manière, ils jouaient où chaque joueur avait 2 cartes en main qu'ils ne pouvaient défausser pour en avoir des nouvelles et 5 cartes allaient passer au centre de la table, servant de carte de base pour les combinaisons. Mais après tout, cela peut être plus facile si ça tombe. Mais d'un côté, il ne connaissait que les règles générales et il n'avait jamais joué avant cette expérience. C'est donc pour lui une première, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il ne pensait pas réellement qu'il allait gagné. Après tout, on dit la chance du débutant mais là, il ne faut pas non plus exagérer, sachant surtout que son adversaire a fait une main miraculeuse peu de temps avant qu'il ne se lance dans ce jeu de folie. Devait-il avoir confiance en lui ou devait-il se laisser guider par la lame de son ami qui est sûr de gagner? Et pourquoi ne voulait-il pas qu'il mise? Serait-ce parce que c'est sa première partie ou pour limiter les dégâts. Il prit part pour le deuxième choix tout en admettant que la chance peut parfois tourner, et dans ce cas-là, ce serait Shinji le grand gagnant de cette partie. Mais tout en sachant que le jeune homme a très peu de chance aussi, il convient mieux d'écouter son adversaire et se contenter d'une partie pour du beurre. Après tout, ce n'est qu'un jeu.

Ce qui étonna plus le jeune homme était la réaction de son adversaire face à ses cartes, à savoir le fait de ne pas les regarder une seule fois. A croire qu'il voulait frimer devant le jeune homme et après se prendre une raclée comme il la méritait. Mais il retira vite cette idée de sa tête. À présent, le jeune homme prit ses cartes et les regarda une par une comme le faisait les professionnels [*o*]. Il se doutait qu'un brelan de dame, un six et un neuf n'était pas une mauvaise combinaison, même s'il y avait mieux, et il se doutait aussi qu'il ne pourrait guère avoir mieux. Cependant, il prit le six et le neuf et les retira. Ensuite, il prit les deux cartes suivantes, à savoir un six et un deux. Il fit une mine dépitée car il avait la possibilité de faire un full des dames par les six mais bon... Il ne pouvait deviner les cartes qui se trouvaient dans le pot. Ainsi, il montra ses cartes toutes ensembles en premier pour voir s'il était étonné de son jeu. Et c'est là que tout devint incroyable pour les petits yeux du jeune homme mais aussi pour les neurones de celui-ci. Le fait de voir le carré d'as et le roi sortir de ses cartes était pour lui la pire des solutions possibles.

Il n'a même pas touché à ses cartes et il sort l'une des solutions les plus rare au monde... Comment c'est possible...

Et c'était à ce moment que les statistiques entre en jeu, pour encore faire plus spectaculaire et plus irréaliste. Serait-ce de la chance, non c'était impossible, la chance ne tournait pas la dessus. Ce n'était point possible. Alors serait-ce de la triche? Mais dans ce cas, comment a-t-il fait, ce n'est pas lui qui a distribuer les cartes, il n'a pas touché ses cartes sauf en les donnant. Il ne pouvait donc pas aller chercher les cartes dans le paquet. Est-ce le Dieu du poker? Et c'est après ce lancer de dés que le jeune homme comprit tout. Ainsi, lancer 6 dés et surtout, qu'ils retombent tous sur le 6, soit une chance sur quarante-six milles six-cents cinquante-six. Et comme par hasard, deux fois la chance lui sourit. Mais Shinji avait compris que ce n'était pas la chance mais bien autre chose qui le faisait gagner. C'est d'ailleurs cette règle qu'il lança à Shinji qui le fit comprendre qu'il contrôlait tout ce qui venait de passer. Si les dons n'existaient pas, le jeune homme aurait pu croire que c'était un magicien mais c'est la toute la différence. Vu que les dons existent, le jeune homme ne pouvait conclure qu'une chose: il contrôle le hasard. Et c'est donc ainsi qu'il gagne les parties de poker. Ce qui lui l'aida en plus dans cette réflexion qui pouvait paraître absurde, c'est une de ses phrases qu'il a dit lors de la rencontre des deux personnes. Il dit, mot pour mot, ''Il est peu habituel de voir un élève de l’académie ici'', prouvant ainsi qu'il en faisait partie de cette académie dans l'université. Si cette phrase avait été oubliée, il n'aurait pu deviner que c'était un don qu'il possédait. Un simple universitaire qui gagne toujours au poker, un doute planerait, mais maintenant que l'on connait son origine, l'arnaque se fait comprendre.

« Alors c'est ainsi que tu agis, tu utilise ton don pour que la chance tourne en ta faveur et te fasse gagner de l'argent facilement? J'avoue que l'arnaque fait rêver. Mais n'est-ce pas dangereux que quelqu'un le découvre comme moi je l'ai fait? »

C'est alors qu'une question se mit à germer dans la tête du jeune homme. Il ne prit pas beaucoup de temps pour la mettre à jour devant son adversaire de poker.

« Pourquoi ne pas m'avoir fait parier? J'étais une belle cible pourtant. Un garçon qui n'aurait jamais pu imaginer une chose pareille avant ce lancé de dés. Maintenant, je vais avouer que j'ai, pendant un bref instant, cru que tu trichais. Mais le fait de ne pas toucher les cartes m'en a dissuader. »

À force d'utiliser ses méninges, le jeune homme commençait à avoir très soif. Et oui, réfléchir ça donne soif, tout le monde sait ça. Il se dirigea vers le bar et fit signe à roi de la chance s'il voulait boire.

Alcool ou pas?

C’était l’une des plus grande joie du poker…Observer les réactions et attitude de son adversaire lorsque l’on affichait clairement qu’on allait gagné. La plupart des joueurs expérimenté considéraient que leur adversaire était soit fou, soit un bluffeur prétentieux, et les débutant voyaient soit un frimeur soit un dieu, mais dans l’esprit ça n’en restait pas moins déstabilisent… Surtout lorsque le regard de l’adversaire était fixement posé sur vous et détaillait le moindre de vos geste, la moindre petite expression du visage… D’ailleurs les siennes étaient plutôt amusantes… Il essayait de faire pro dans la manière de regarder les cartes mais sa manière de loucher dessus indiquait clairement un jeu pas mauvais mais encore battable… Ce que je savais puisque c’était moi qui lui avait donné en fait. J’aurais peut être du faire soft et faire en sorte qu’il puisse gagné en jetant la bonne carte…Mais bon il fallait que je prenne la peine de lui apprendre qu’il devait se méfier en défiant quelqu’un au carte, car quand il était question d’argent bien peu d’humain étaient honnête, je savais qu’ici la plupart des joueurs étaient des tricheur plus ou moins talentueux, mais bon grâce à mon pouvoir je détenais la palme sur le sujet.

Il jeta deux cartes et en piocha deux autres…Et sa mine indiquait qu’il regrettait…. Et oui lui ne pouvait pas prévoir ce qu’il piochait contrairement à moi, qui « choisissais » les cartes. Enfin même avec un Full il n’aurait pas pu me battre puisque je m’étais réservé une des meilleurs combinaisons possible. C’était quand même trop simple comme ça…on perdait tout l’intérêt du jeu(pour ça que j’avais pas demandé de mise d’ailleurs), mais bon on y gagnait en voyant la tête de l’adversaire devant notre tirage par contre. D’ailleurs à l’instant d’abattre la sienne fut mythique, prise à la fois par l’étonnement et la confusion, essayant tant bien que mal de comprendre une situation qu’il ne s’expliquait pas du tout. Mon lancé de dé et mes paroles semblèrent cependant mettre en marche l’engrenage de la compréhension en route dans son esprit… Finalement pour un élève de l’académie la chose était assez évidente après ces deux démonstrations de force. Vinrent ensuite les habituelles questions, pour s’assurer d’avoir supposé juste, et aussi les pourquoi, les comment, bref tout le tralala pour comprendre une scène difficilement imaginable et surtout pour arriver a expliquer mon comportement qui devait défier toutes logiques au vu de la situation…ça tombait bien d’ailleurs puisque je n’étais pas logique…Enfin si dans mes réflexions je l’étais souvent mais quasiment jamais dans mes actes, c’était ça qui faisait tout le charme de mon caractère.

Je rejoignais le garçon au bar et m’accoudant a celui ci j’entrepris de répondre au question qui m’avaient été posée :

« Je n’utilise mon pouvoir que contre les tricheur, les inconscient, et ceux qui m’énervent, autant dire que pour le coup tu appartiens à la deuxième catégorie, dans la mesure du possible j’essaye de rester honnête mon pouvoir nuisant à l’intérêt du jeu. Si je ne t’ais pas fait parié c’est simplement parce que ça n’avait pas d’intérêt, je n’ait pas de problème d’argent et il n’y a pas vraiment d’utilité a plumé quelqu’un pour rien. Quand au risque…. Tu pense vraiment être crédible en l’affirmant ? »

Je souris et me retournais vers le bar en commandant deux coca…pas la peine de se saouler maintenant on est toujours mieux sobre dans ce genre d’endroit…De toute manière je ne buvais plus depuis une certaine soirée moi.

« Deuxième règle : tout faire pour finir sobre…être ivre est une mauvaise idée ici »

Je fermais les yeux un instant, écoutant la musique qui se diffusait dans le bar, du vieux country, sans vraiment d’intérêt…Antique, comme la plupart des musiques que l’on pouvait entendre dans l’établissement et tout le complexe académique(ville incluse), mais bon il faut avouer que sens le net pour la diffusion rapide de ce genre de chose l’académie était un peu old school niveau musique, a part de temps en temps quand un nouveau se ramenait avec une pile de Cd(j’ose même pas vous raconté combien j’avais du en prêter en arrivant). Mais il faut avouer que le manque de Radio, et le peu de contact avec l’extérieur empêchait de vraiment profiter des dernières nouveauté. Je ne put m’empêcher de marmonner a l’attention de mon « camarade » :

« Franchement pas terrible la musique entre les mur de Takuetsu n’est ce pas ? Toujours la même chose dans toutes les boites et dans tout les bars, rien d’innovant par manque de contact extérieur…C’est navrant tu ne trouve pas ? »

Si j’avais su ou cette simple phrase allait nous mené, je crois que je l’aurais dites plus tôt dans ma vie.

Tricheurs, inconscient et énervant, voici donc les cible de ce don qui pourrait rendre une personne riche en quelques coups de dés. Cela semble plutôt raisonnable. À sa place, je ne me serais pas gêné de me faire un paquet d'argent sur le compte de la chance. Mais bon, chacun ses priorités après tout. Mais pourquoi classer le jeune homme dans la catégorie des inconscients? Parce qu'il est entré dans ce bar aux allures un peu, comment dire, différentes de celles des autres cafés et bars de la ville? Ou alors parce qu'il a voulut jouer contre le roi du poker? Si c'est cette dernière qui prend le dessus, n'oublions pas qu'il ne pouvait guère se douter au départ que ce dernier avait un don avec la chance. Il ne pouvait juste espéré que ceci était juste un coup de chance, comme les débutants ont parfois la chance d'avoir. Peut-être était-ce réellement si imprudent de sa part.

Et puis, qu'est-ce qu'il a à toujours parler de règle, comme s'il était commandé par ce dernier. Il ne faut pas non plus pousser bobonne trop loin. Shinji hésita à réagir mais après tout, il était tout de même sympathique, un peu arrogant mais sympathique. En plus, il paye même certaines tournées, bref le bonheur quoi.

Erian commença à murmurer trois petites phrases au jeune homme, ces dernières semblaient refléter d'une petite réflexion qui était, malheureusement pour la majorité des personnes avec des goûts musicaux, juste. La musique est importante dans la vie de tous les jours, imagineriez-vous une vie sans une douce mélodie pour nous bercer la nuit, sans une musique d'accompagnement pour toute cérémonie barbante, sans une musique mouvementée pour les soirées d'été, sans une musique calme pour nous aider à sortir des mauvaises passes. La musique est importante et le fait d'être reculé de tout contact avec l'extérieur ne nous aide pas réellement à avoir de la musique de bonne ''qualité'' pour nous, jeunes.

« Je l'avoue que, question musique, on pourrait trouver mieux... »

Il arrêta sa phrase pour se concentrer sur la musique du bar qui était, sans être trop critique, très très démodée pour un monde comme le notre.

« ... que celle que l'on entend actuellement... Comment ils peuvent passer une horreur pareille? »

Le patron du bar regarda le jeune homme du coin de l'oeil. Peut-être voulait-il être menaçant, en tout cas, il ne craignait pas ce regard. Et on ne sait pour quelle raison, les paroles du jeune homme porta leur fruit, dans un côté négatif ou positif, cela dépend du type de personne et surtout de leur goût de la musique. Au lieu d'entendre de la musique country à longueur de temps, on ne pouvait entendre que les discutions des personnes présentent dans la salle. Et oui, le patron, entendant le jeune homme parler si fort, éteignit la radio, laissant à la place un brouhaha de paroles volantes et incompréhensible par le nombre de personnes présentes dans le bar.

Le jeune homme sourit et se tourna vers l'homme de la chance. Il avait raison, mais que faire pour changer ce goût musical trop commun pour le moment?

« Oui je suis d'accord avec toi sur le fait que la musique dans cette ville n'est pas de bon goût. Mais nous ne pouvont pas faire grand chose. À moins que tu compte monter un groupe en quelques mois et changer la tradition musicale qui s'est installée. »

Le jeune homme disait cela pour rire, mais c'est après réflexions et surtout une partie de la boisson dans l'estomac que le jeune homme comprit que sa proposition n'était pas une mauvaise idée. Enfin, elle pourrait ne pas l'être pour des personnes qui savent faire de la musique. Mais dans le cas de Shinji qui n'a jamais appris à jouer d'un instrument, le parcours était impossible pour lui. Mais peut-être pourrait-il aller dans un autre poste? Mais ne réjouissons pas trop vite, ceci n'était qu'une remarque qui aurait peu de chance de prendre forme.

Si Shinji était classé dans les inconscient c’était simplement parce qu’il avait considéré le poker comme un jeu de hasard justement, alors qu’il s’agissait en réalité plus de stratégie et de calcul qu’autre chose, bien que la chance ait un minimum d’influence tout de même, il fallait toujours estimer la force de notre main, le pourcentage de chance de chopper la carte qui la rende valable et surtout estimer le nombre de combinaison battant la notre et savoir à partir des cartes que l’on a vu combien restaient encore possible. Bref si après cette courtes explication vous considérez que le poker reste uniquement un jeu de hasard je ne peux plus rien pour vous. Bon certes un pouvoir comme le mien ça ruine un peu tout mais bon on fait avec ce qu’on a hein. (et puis bon faut avouer que c’était l’aspect tactique du poker qui m’intéressait….plumer les gens c’était quand même beaucoup moins drôle)

Mes remarques sur la musique semblèrent produire leur effet et mon camarade suivait ma lancé et commençait a faire comme moi et a radoter comme un vieillard sur la qualité de la musique qui nous étaient offerte, enfin bon c’était amusant en un sens de constater que malgré l’enfermement que nous subissions en étant ici, on trouvait le moyen de se plaindre et de réclamer quelques choses, preuve si il en fallait une que nous n’étions pas vraiment en prison. A vrai dire lorsqu’il donna son avis sur la musique que nous entendions je m’attendais à voir le patron pousser une gueulante… mais finalement il ne dit rien et ce contenta de couper le son avant de retourner a ses activités…. Peut être avait-il apprit à mon contact a redouter les élèves de l’académie ? Normal vous me direz, enfin bon toujours est-il que malgré l’extinction de l’agression sonore une autre subsistait : celle de brouhaha ambiant provoqué par les divers clients… Au final je comprenais parfois ceux qui évitaient se genre d’endroit(surtout que dans mon cas je ne buvais plus donc encore moins d’intérêt).

Bref toujours est-il que la discutions autour des genres musicaux continuait… Je soupirais…évidement comme on nous interdisait la radio, la télé, ainsi que l’ordinateur et toute autre chose venant de l’extérieur en général, donc c’était forcément peu évident de faire venir de nouveaux goûts musicaux dans le coin, étant dans l’impossibilité de graver un cd pour le faire circuler… Au fond c’était assez…Sinistre en y repensant, savoir que nos goûts musicaux allaient devoir se limiter à ce que nous écoutions avant de venir là…. Créer un groupe hein ? Si c’était le seul moyen de faire évoluer le genre musical de l’académie c’était mal parti… Il faudrait qu’un groupe d’individu bon dans les instrument et avec un chanteur, se lance dans l’affaire, et essaye de faire un peu de tout les genre pour satisfaire tout le monde… C’était un pari fou dans lequel peu de gens devaient être près a ce lancer… Un pari hein ?

Je souris…. Puis sortant ma pièce de ma poche je la lançais en l’air…pile je prend le pari, face je me défile… je ne touchais pas au probabilité, l’idée me semblant certes séduisante mais bien difficile à mettre en place ce qui freinait clairement mon enthousiasme. Je laissais retombé ma pièce sur la paume de ma main, et celle-ci m’afficha un magnifique pile… Bien reste plus qu’a reprendre mes bases en instrument et trouver des gens pour m’accompagner dans cette folie… Je me tournais en premier lieu vers Shinji :

« Tu t’en sens capable ? »

Je buvais une grande gorgée de ma boisson et la reposait sur le comptoir avant de me lever et de regarder le plafond pensivement, puis en m’adossant au bar je continuais, fermant les yeux pour réfléchir a comment organiser tout ça… Après tout il allait falloir apprendre a jouer d’instrument en un temps record pour certain…remarque c’est aussi dans ce genre de situation que mon pouvoir était d’une grande utilité :

« En fait, il y a juste besoin de trouver des gens motivées, pas vraiment besoin qu’ils sachent jouer d’un instrument puisque avec mon pouvoir je peux m’arranger pour que chacun tombe sur un instrument pour lequel il est naturellement doué, donc à la limite l’apprentissage ne devrait pas être trop long en s’y mettant sérieusement, d’autant plus que je peux aussi m’arranger pour trouver facilement de bon prof. »

Je ris tant l’idée paraissait simple vu comme ça… Puis je m’adressais encore a mon camarade :

« Alors tu te sens près a révolutionner la culture musicale de Taku’ ? »

Shinji n'arrivait pas à en croire ses oreilles. La simple proposition qu'il avait fait précédemment n'était qu'une pure blague comme il le dirait si bien. Et pourtant, cela était très sérieux pour cet universitaire jouant avec la chance. Mais d'un côté, il pouvait aussi avouer que l'idée était bonne car pour le moment, les musiques se ressemblent toutes, ne laissant guère de plaisir à entendre. Parfois, un nouveau groupe entre dans la compétition dure de la vie dans Taku', mais cela reste qu'un murmure à l'orée de la radio. Seuls quelques intrépides fous se laissent vivre dans la musique et réussissent dans ce domaine difficile et peu prometteur.

Selon les dires d'Erian, la création du groupe n'était guère une épreuve de décathlon, il suffirait juste de trouver des personnes assez folles pour se lancer dans un groupe et prendre leur pied sur une scène avec parfois un public vide ou sans scrupules avec les nouveaux. C'est d'ailleurs ce dernier qui élimina nombre de groupes qui auraient pu tenir, mais la pression trop grande et les critiques trop choquantes pour leur petites oreilles ont eu raison d'eux. Shinji se posa la question s'il aurait le temps pour une nouvelle activité au sein de la communauté de Taku'. Il pourrait mettre de côté la carrière de baseball qui lui est donnée mais cela semble être impossible et surtout impensable pour le jeune homme. Tant de temps à passer pour dégommer des balles à coups de bâte, ou encore rattraper des balles à une seul main alors que tout espoir semblait perdu. Non, il ne pouvait perdre cette place qui lui était due et qu'il avait surtout mérité.

« Si le temps me manque, je n'irais pas loin dans cette carrière. »

Mais après réflexions, le jeune homme ajouta.

« Mais ce n'est pas le temps qui va m'empêcher de m'amuser. »

S'il avait réussi jusqu'à maintenant à s'amuser tout en réussissant ses études, pourquoi ne pas ajouter un peu de piment et de gaité en plus. Cela pourrait lui donner moins de temps pour les sorties mais plus pour sentir la musique en lui et faire le fou sur une scène, acclamé par une foule en délire qui ne demande qu'une musique qui passe au dessus du lot. Et oui, cette musique country des vieux bars ne pourra pas arrêter le souffle nouveau de la destinée qui s'est emparé de Shinji [Jolie phrase *o*].

Maintenant qu'il s'était engagé pour ce projet aux allures folkloriques, le jeune homme se retrouva en face d'un problème qui n'était pas très amusant à régler. Ce problème était le recrutement de ce que l'on appellera plus tard des artistes. Le tout était de trouver comment agir pour que le recrutement se fasse vite et sans encombres.

« Maintenant que nous sommes 2, il nous faut d'autres personnes assez folles pour se lancer dans un groupe. Et je ne vois pas comment on peut s'y prendre pour faire une annonce au plus vite et que tous les élèves de l'académie puissent la voir... Un panneau d'affichage, un mail à tous les élèves, une banderole sur un avion qui passe à longueur de journée au dessus de l'académie? »

[Désolé de ce RP nul, mais ça fait ma 3ème tentative pour en faire un potable et c'est le meilleur jusque maintenant. Et faire attendre m'énerve plus que tout... Donc voilà ]

Partir dans telle entreprise sur un simple coup de tête… étions nous fou ? Pas vraiment puisque l’idée première était avant tout de s’amuser…Inconscient ? pas vraiment puisqu’on partait de zéro et qu’on ne risquait rien au final…. Nous étions juste… idiot… Idiot de vouloir réussir la ou bien d’autre avaient échoué, alors que nous avions encore moins d’argument en notre faveur qu’eux… mais bon… puisqu’on est jeune et c*n autant se lancer quelque soit l’inutilité de ce que l’on fait.

« L’important ce n’est pas forcément de faire carrière, au fond si on comptait être musicien on ne suivrait pas d’études non ? Le temps on a une vie devant nous…maintenant le tout est dans profiter au maximum si tu veux mon avis. »

Je pense que la même longueur d’onde dirigeait nos pensée, le fait de réussir ou pas importait peu, le plus important c’était juste de prendre son pied, en faisait quelque chose qui était nouveau pour nous…Au fond je n’avais pas l’intention de faire de la musique mon métier, mais je n’avais pas l’intention de ne faire que deux chanson et arrêter… Je comptais comme une météore, prendre de la vitesse et m’élancer vers la scène, briller en entrant sur celle-ci et l’embraser, puis finalement quand je retomberais je formerais un cratère, marquant définitivement l’endroit de mon existence en tant qu’artiste tandis qu’elle s’achèverait et que je reprendrais ma simple vie d’étudiant. Après tout les plus belle chose ne sont pas faite pour durer… Sinon bien souvent es conflit se créer pour les avoir.

Shinji exposait un problème plus qu’important… Comment vanter notre idée au près des autres ? Il faudrait trouver des êtres aussi fou que nous si ce n’est plus… Et cela me semblait a vrai dire très peu probable d’y arriver… Bah les probabilité c’était mon domaine après tout n’est ce pas… Reste a faire les recherche correctement mais après tout le hasard fait toujours bien les chose non ? Surtout avec moi après tout.

« Bah parle en autour de toi et cherche des personnes qui seraient intéressé, rien ne presse la place est vide et personne ne semble encore s’y intéresser… »

J’écrivit mon adresse Keitai sur un bout de papier et la tendis au jeune homme.

« Tu m’enverra un message histoire que j’ai la tienne… Signal moi dès que tu trouvera un membre potentiel je ferais de même, je pense que monter un groupe de 4 ou 5 personne serait parfait. »

Je regardais ma montre pour constater l’heure qu’il était… Oups…Minuit allait bientôt sonner et comment dire…j’avais cour demain…et ma coloc était pas des plus calme a se sujet…je risquais ma peau a la réveiller si jamais elle dormait… Donc je n’allais pas tenter le diable et rentrer a l’appart en espérant survivre. Je me levais et me tournais vers shinji :

« j’ai pas surveillé l’heure mais je vais devoir te laisser, sinon l’allemande va me congeler sur place si je la réveille… Au plaisir de te revoir donc, et essaye de penser a un nom de groupe se sera pas mal si on en a un. »

Je me dirigeait ensuite précipitamment vers la sortie saluant une dernière fois mon futur compagnon de musique.