Arrivée [libre ( profs evidemment ;) )]

Invité

Le nouveau professeur avait parcouru les différents bâtiments de l'Ecole avant de se rendre à son dortoir. Ayant effectué ses études ici il connaissait plutôt bien les lieux et se repérait facilement. A son passage, il avait nettement pû observer les diverses mentalités suivant la maturité des élèves. En effet, ses cheveux gris pour un visage encore jeune attiraient les regards mais aussi les remarques. Lorsqu'il se trouvait proche de primaires, il entendait des chuchottements d'un niveau sonore plus ou moins élevé, constatait des regards fuyants ou apercevait des mains rapprochées des oreilles d'autres enfants en se retournant. Bien que s'ils avaient conscience d'être vus les petits rabaissaient vivement la main et lui faisait un signe de tête poli pour le saluer. Surement accompagné d'un "bonjour, monsieur" mais déjà trop éloigné par son pas rapide Nikita ne les entendait pas. Les collégiens, eux, avaient un autre type de discution sur se sujet capillaire. Si les primaires donnaient l'impression de s'interroger ou de craindre, leurs ainés étaient beaucoup plus moqueurs. Principalement certains groupes de filles d'ailleurs. Heureusement pas tous ! M. Westenra se serait fâché... Mais laissons les gosses grandir. Il leva les yeux au ciel la première fois qu'il entendit ce genre de pouffements puis n'y fit plus tellement attention. Les lycéens quant à eux avaient des attitudes contrastées. Des bribes de conversation qu'il entendit il retint que certaines trouvaient cela "chou", "kawai" ou "coooool" et d'autres "pathetique", "ridicule" ou encore "le pauvre". Pas de moqueries, pas d'interrogations, juste un jugement de goût. Les différences entre niveaux n'avaient donc pas changées depuis le temps où lui-même était un "apprenant". Et sans grande surprise, ce n'était pas la majorité qui avait exprimé son opinion, en réalité peu de gens étaient réellement interressés par ce sujet... ce qui en soit n'avait rien d'étonnant. C'était juste que les oreilles pas plus développées que la normale, se "dressaient" lorsqu'elles entendaient un mot-clef comme "cheveux" ou "gris" voir dans ce cas "type là-bas". C'était un peu paranoïaque, mais involontaire.

Pratiquant la natation matinale pour rester en forme à un niveau amateur mais plutôt régulier l'été, il avait suffisament de force dans les bras pour avoir pu tenir avec ses bagages aux mains durant son petit tour des infrastructures. Bon, évidemment il n'avait pas des tonnes de fringues en tous genres, des trousses de maquillages à ne plus savoir quoi en faire et autres appareils de beauté très souvent indispensables à la gente féminine. La nature était mal faite. Les dames avaient le plus d'affaires à transporter et les hommes la force pour. Alala. Fort heureusement aucune femme ne l'accompagnait et ses valises n'étaient pas trop lourdes et chargées. Cela ne l'empêcha pas de les poser avec soulagement une fois arrivé devant cette sacro-sainte porte qu'il avait souvent apperçue mais jamais traversée. Cette fois il faisait partie de l'autre "clan", il avait retourné sa veste, changé de camp, et sans trahir personne. Nikita s'aventura à l'intérieur de cette pièce autrefois interdite et qu'il fréquenterait désormais quotidiennement. Son coeur battait sensiblement plus vite. Un peu nerveux et excité, c'était presque comme s'il redevenait adolescent.

*poussage de porte*
*faufilage de la tête*
*coup d'oeil à droite, à gauche, en face*

*Finalement ce n'est pas si intriguant*

Nikita qui avait repris en main ses bagages en posa un pour fermer la porte puis les apporta tous les deux près d'un lit et d'une armoire qui ne semblaient pas attribués. Il entreprit alors de commencer la partie la plus pénible de tout emménagement, qu'il soit dans un hôtel, une nouvelle maison, chez des amis, etc : défaire ses affaires et les ranger. Quelle tâche fastidieuse. Nikita n'aimait pas, mais il fallait le faire. La vie était faite de concessions et d'obligations. Quand ce n'était pas de soucis et d'horreurs... Ses deux sacs ouverts il débuta le travail.

Invité

Depuis les quelque petits accidents depuis sont arrivée à takuetsu, Ai ne cessait de pensé qu’elle n’était pas faite pour faire ce boulot aussi fatiguent soit-il. Elle était étendue sur sont lit, presque immobile, tenant une bouteille de saké a la main à moitié vide, oui sa vie était a moitié vide, la solitude la gagnait et elle ne supportait pas ce manque d’affection. L’affection parental, elle ne l’a presque jamais connue, cette chose que l’on nomme « amour » était pensait-elle, éphémère presque intouchable. Les minutes passèrent sans aucune signe de vie, et Ai trouvait le temps long. Elle leva la bouteille jusqu’à sa bouche pour faire écoulé le liquide qu’elle adorait tant. Elle essuya les quelque goutes sur sa bouche et reposa la bouteille vide au milieu de toute les autres bouteilles qu’elle avait bue auparavant. Mais le silence ce brisa. Le bruit de la porte d’entré qui venait de s’ouvrir timidement la réveilla aussitôt.
Qui cela pouvait-il bien être ? Aucun des professeurs ne finissait les cours aussi rapidement car Ai était la seul à pouvoir terminer ses cours avent tout le monde puisque les cours d’art plastique ne sont pas obligatoire et qu’il y a seulement 2 heures par jours l’après midi juste après manger.
La curiosité de Ai ce fit grande, et, comme elle ne pouvait pas ce l’en empêcher, elle jeta un coup d’œil a la personne qui avait ouvert la porte. Ai sortit sa petite frimousse de la porte et constata que c’était, un homme, aux cheveux gris et au visage si jeune qui avait poussé la porte. Il portait de grosses valises mais pas beaucoup comparé à Ai, n’empêche les hommes font toujours dans le minimum. Ai regardait l’homme gagner une des chambres du couloir.

Ai : (pensé) surement un nouveau ! Il tombe à pic celui la !

Ai sauta sur sont lit et attrapas deus trois cannette de bière fraiche qu’elle gardait dans une petite glacière puis elle ressortit aussi tôt.
Ai était maintenant devant la porte de la chambre du type aux cheveux gris et frappa.

Ai : salut tu peux m’ouvrir je viens juste te souhaiter la bienvenue ^^ !

Une pièce presque vide...une fenêtre...un carreau...

Une pierre rompit le silence qui aurait pu s'installer dans la pièce, attérissant avec fraccas sur le bureau de la salle des professeurs en brisant cette même fenêtre. Autour d'elle, un petit papier blanc:

"Professeur Nikita,
ils vous auront vous aussi...
Ils savent pour ..."

La fin du message était illisible, une tache de sang imprégné l'ayant entièrement effacé.
Etait-ce un élève voulant simplement leur faire peur par un petit canular de bienvenue? Ou devait-il y voir quelque chose de plus personnel?

Invité

Le jeune homme commençait à prendre ses quartiers lorsqu'il entendit qu'on frappait à sa porte. Il avait terminé de ranger ses vêtements pour commencer à investir la salle de bain. chose qui ne lui prendrait que peu de temps : un rasoir, un peigne, une brosse à dent et de quoi se laver, cela représente bien peu. Pas la peine de chercher où caser son fard à joue, ses nuances de rouge à lèvre, son fard à paupière, ses pinceaux pour les yeux, ses crayons, ses mascaras, ses fonds de teint, ses crêmes diverses et cariées ou autre quelconque produit "de beauté". Bref, là il n'avait mis en place que son rasoir sur le rebord près du miroir -dont il ne s'inquiètait pas de l'éclairage qui pourrait différer la perception du maquillage-. D'une voix assez grave et forte il cria à la dame (!) qui voulait venir :

"Entrez !"

Il laissa en vrac ses affaires pour quand même se rapprocher de la porte bien qu'il doutât qu'on ne l'eu pas entendu. Sauf qu'on ne lui en laissa pas le temps. En effet un autre bruit retentit mais ce n'était plus quelqu'un qui frappait pour entrer dans sa chambre. Il s'agissait d'un bruit de vitre qui se brise suivit d'un objet tombant sur un morceau de bois surelevé par quatre pieds, plus courament appelé bureau. Nikita s'en approcha, intrigué. Il déplia lentement le papier pour lire. Probablement que la femme qui avait frappé à la porte était entrée, si c'était le cas il ne l'avait pas apperçue. Par contre son teint avait viré pâle, même très pâle. Non... Personne ne pouvait savoir... Il n'était pas si impliqué... Qui... ?
Il courut vers la fenêtre. Heureusement qu'il portait des chaussures où les débris de verre lui auraient coupé le pied, du moins entaillé sérieusement. Nikita se pencha pour voir mais il n'y avait personne. Il se retourna donc, l'air préoccupé, la mine toujours blanche -déjà qu'il n'était pas trop bronzé...-