Takuetsu no gakuen
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Takuetsu no gakuen


 
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Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV]

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Yuka Kunimoto
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Yuka Kunimoto

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Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] Vide
MessageSujet: Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] EmptyLun 22 Juin - 21:27

La nuit, tous les chats sont gris.
La nuit, il n’y a pas que les chats qui deviennent gris…

Dans une chambre haute, une jeune fille dans une chambre de reine aurait tout à fait pu dormir tel une princesse dans son château. En apparence, elle possédait tout ce dont elle avait besoin après tout. Toute la journée, ses sourires n’avaient été que mensonges et fausseté, ses yeux n’avaient eu de cesse que d’éviter le regard des autres, ses mains n’avaient cherché qu’à s’occuper pour soulager son esprit. Le jour, tout pouvait être beau, scintillant et rose. Que ce soit ou non la vérité, peut importait. Cependant, la nuit, alors que les lumières se tarissaient une à une, que chacun retournait dans sa propre chambre, que l’on se retrouvait seul avec soit même…il devenait impossible de mentir.

Peut-être en avait-elle assez de tout cela ? Peut-être n’était-elle pas aussi forte que ce qu’elle semblait prétendre ce matin même. Peut-être n’était-elle qu’une adolescente après tout…

Entraînée comme une machine de guerre, on lui avait appris à tuer, à ôter la vie si elle le devait. Aillant flirter avec la mort plus près que la plupart des enfants de son âge, elle pouvait tout à fait se représenter ce que cela faisait. Tuer ou être tuer chez les SA cette règle d’or primait souvent. Bien que grâce à son don la jeune fille puisse souvent seulement faire tomber dans la paralysie car elle détestait tuer…tout comme elle détestait que son don lui échappe pour la même raison.
Cependant, jamais une mission n’avait été aussi difficile et aussi perturbante que celle que Matsuri lui avait confié.
Et, elle avait appliqué.

Je suis lassée de la fureur, du prix des larmes et de la douleur,
J’aimerai tellement me reposer.


Pourtant, tout au fond d’elle, quelque chose lui disait que ce n’était pas vraiment les ordres qu’elle avait écoutés. Non, en voyant Atsushi avec Megumi, et surtout, en le voyant la protéger, elle avait vraiment voulu faire quelque chose, les séparer même?
L’excuse de l’ordre sagement appliquée n’était venue que bien après. Camouflant la déception et ce pincement au cœur qui lui donnait encore la nausée aujourd’hui. Pourtant, malgré tous les défauts qu’elle pouvait adopter, la jalousie ou la possessivité n’en faisait pas parti. Atsushi était libre de choisir de protéger Megumi bien plus qu’elle s’il le souhaitait, si il en ressentait le besoin, non ?
Non, cette fille n’était pas comme toutes les autres un nom de plus à ajouter à son palmarès. C’était trop différent. Et cela faisait bien plus mal qu’un pari stupide.

Trop de rancune, trop de rancœur,
Je n’ai pas su écouter mon cœur…


Maintenant, il était trop tard. Sa nausée montait à mesure que ses paroles se frayaient un chemin dans son cerveau. La Kunimoto se laissa glisser contre le mur dans un coin de la pièce, jouant avec la lame de son couteau suisse du bout des doigts. Cette sensation, elle l’avait déjà ressentit au par avant. Ce sentiment de se sentir trahie qui vous lacérait le cœur tel un scalpel dans votre chair à vif. Elle s’était jurée de ne plus se faire avoir. De ne plus jamais souffrir à cause d’un garçon.
Yuka Kunimoto avait juré de ne plus jamais tomber amoureuse.

J’ai rêver d’une vie meilleure, où le bonheur, ne serait pas volé.
J’ai renoncé à la chaleur de mon foyer, de ses couleurs, pour un rêve ensorcelé.


La jeune fille dont on avait découvert le don bien trop jeune avait tout quitté pour repartir à zero dans cette école. Son père lui manquait bien sûre, et, sans sa sœur, une partie d’elle semblait presque incomplète. Mais, elle avait pu fuir ce frère qui l’avait tant blessé, comme une lâche certes, mais elle savait qu’elle n’aurait pas pu l’affronter.
Keito…pourquoi es-tu revenu ?

|
Je suis lassée de la fureur, du prix des larmes et de la douleur,
J’aimerai tellement me reposer…


Une larme roula sur sa joue avant d’aller s’écraser sur le couteau qui se retrouva au même instant pointé sur une veine aux couleurs bleutées de son poignet. Tentant…probablement aurait-elle moins mal. Elle voulait que tout cela cesse. Arrêter de se battre. Faire comme si ce monde n’avait jamais existé. Et pourquoi pas, comme si elle n’avait jamais existé. Une goutte de sang glissa le long de son poignet bientôt rejointe par une seconde. Les yeux vitreux, Yuka n’aurait même pas su dire si elle pleurait du sang ou si son cœur seul saignait. Ses paupières se fermèrent, sa main se décrispa quelque peu laissant une légèrement marque sur sa pomme.

Monstre…sang…faible…idiote…irresponsable…
Ses mots tournaient en boucle dans son esprit à lui en donner mal à la tête. C’était ça, sa tête allait exploser. Par reflex, ses mains saisirent sa tête des deux côtés. Voilà crier à ces voix d’arrêter, qu’elle allait devenir folle. Au coin de ses yeux une autre larme ne demandait qu’à suivre le chemin de ses congénères. Elle n’y pouvait rien. C’était plus fort qu’elle. Sur son visage, un rayon de Lune semblait rire de ces légères traces d’eau disséminées sur son visage et sur lesquelles il pouvait jouer, donnant aux traits de la jeune fille la saveur toute particulière de la nuit. Car, malgré la situation, Yuka restait Yuka et son charme ne faisait qu’évoluer. Passant de l’envoûtement sauvage à la fleur sensible aux doux pétales déchirés.

En fermant les yeux, je ferais taire les voix qui me poussent à l’erreur
En fermant les yeux, je trouverais en moi, ce que je cherche ailleurs.


Mais que cherchait-elle au juste ? Que tout cela cesse ?
Le couteau vola d’un cou, déséquilibrant la lampe de porcelaine qui vint s’éclater au sol dans un bruit fracassant. En écho, un bruit étrange se fit entendre, entre grésillement et crac sonore, suivi d’une extinction globale de toutes les lumières du bâtiment.
Tan pis pour l’objet. Elle était moche cette lampe. Mais, s’éclairer à la bougie n’était pas une bonne idée par contre. Heureusement que l’heure du couvre feu était dépassé. Personne ne devrait s’en rendre compte. Quoi que, cela ne paraissait pas en liste de ses préoccupations du moment. Non, mieu, elle s’en fichait royalement.

D’un revers de manche l’adolescente s’essuya les yeux avant d’enrouler ses bras autour de ses jambes repliées sur elle-même. Son front vint se poser sur ses genoux alors qu’une mèche de cheveux d’un blond terne vint cacher légèrement l’ensemble.
Enfermée…

S’il vous plait laissez moi, je voudrais sortir de là.
Je ne sais pas si je rêve c’est comme un monde à l’envers un monde qui me désespère il faut que je m’enfuis.

Que je vole assez haut, pour échapper à mes peurs.
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Atsushi Ootani
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Atsushi Ootani

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Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] Vide
MessageSujet: Re: Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] EmptyMar 23 Juin - 20:13

People equal shit.... poumpoumpidouwa....

Atsushi marchait d’un pas allègre en entrainant dans les sombres couloirs et regorgeant d’histoire en tout genre, du dortoir des filles. Il avançait obscure dans le nuit solitaire (Cf Virgile dans l’Enéide), chantonnant à mi-voix une petite chanson improvisée. Ses pensées vaquait dans un autre-lieu que celui où il était. Il repensa au reste de sa soirée qu’il avait passé avec Shinji, Ai et surtout Matsuri, dans ses quartiers. Il s’évoqua les différents événements qui avaient ponctués cette petite fête improvisée, certes, mais mémorable à plusieurs point de vue. Petit 1 : Shinji après s’être baladé entièrement déshabillé, nu comme un nouveau né et surtout complètement bourré, devant Matsu et Ai, n’osera plus jamais allé voir Ai. Matsu c’était moins sûr. Et surtout le grand 2 : il laissa flotter sur ses lèvre le gout suave du baiser que lui avait dérobé Matsuri, l’air coupable, au détour de la conversation. Il huma l’odeur de son parfum qui s’était si délicatement et furtivement déposé sur ses lèvres, succincte, comme la saveur onctueuse de la crème d’un gâteau particulièrement réussi, chef d’œuvre de la longue liste des pâtisseries sucrées inventées et créées par un boulanger de renom. Il repensa à tout ce qui avait suivi ce baiser si particulier, doux comme la nuit mais surtout intense comme un brasier brûlant ; discret comme une feuille de laurier s’étalant nonchalamment au contact sol, elle en possédait le gout, mais surtout, incandescent comme le feu le plus rougeoyant, brûlant, en éclairant de sa puissance lumière la nuit tamisée. Un flash, une crème, un courant d’air et un sortilège.

Mouhahahaha j’ai gagné le pari !!!!!!!!!! Avec ça Shinji était battu à plat de couture. Cependant cet abruti avait oublié qu’il ne tenait pas l’alcool était maintenant trop occupé à ronfler sans honte aucune dans un certain appartement où il s’était un peu trop laissé allé. Demain il n’en paraitrait plus rien. Atsushi se demanda néanmoins la tête que tirerait Shinji à son réveil. « Bonjour madame la professeur, qu’est ce que vous faite dans ma chambre et pourquoi j’ai mal à la tête comme ça moi ? Vous me passeriez bien un tisane vous serez gentille... ». Alors, maintenant, à qui pouvait-il allé clamer sa victoire ? A qui pouvait-il réciter la trame de ces hauts faits, digne de David contre Goliath (nous vous rappellerons que David était un Hobbit et Goliath un grand bonhomme méchant !), tout en enjolivant certains détails pour en rendre le récit encore plus croquant et exceptionnel. Raconter, aux auditeurs ébahis, comment il avait arraché, dans les larmes et le drame, le baiser d’une Matsuri tombé follement amoureuse de lui, agrippé à son T-shirt comme une âme en peine, un bateau à la dérive perdu dans la houle furieuse de la mer sans navigateur, comment il s’était imposé comme la nouvelle boussole, le nouveau sextant de son cœur et de ses sentiments (sans préciser les effets de l’alcool bien entendu)...

Mais c’est bien sûr ! (Le coupable était tout désigné) A Yuka ! Qui d’autre pourrait écouter le résultat de ce genre de défis sans but, ni aucune utilité et les apprécier à sa juste valeur. Yuka la battante, la partante, la prête à tout...

Prête à tout ? Peu être un peu trop parfois... mais ça tu ne le sais pas encore Atsu...

Atsushi se dépêcha et accéléra le pas. Pourquoi avançait-il plus vite ? Peut être était-ce les couloirs chargé d’histoire qui le terrifiait un peu ? Il accéléra encore un peu plus le pas. Peut être était-il simplement pressé d’aller tout raconter à Yuka ? Peut être avait-il juste envie d’un petit sprint final ? Il en était rendu à courir à toute jambe dans les couloirs. Peut être avait-il oublié quelque chose ? Peut être était-il en train de vérifier sa vitesse lors de l’épreuve de cent mètres ? Il se démenait avec l’énergie du diable (Mitsu ! « spécial Erian... ^^ »), au travers les couloirs, galopant à toutes vitesse. Peut-être avait-il perdu le contrôle de ses jambes ? Peut être, et cette possibilité était la plus sûr, cela était-il du à l’oppressante onde qu’il était en train de recevoir périodiquement et qui exprimait toutes sortes d’émotions affreuses ? Désespoirs, craintes, tristesse, mort... Emotions affreuses surtout lorsqu’on savait d’où elle provenait...

Yuka !

Il ouvrit la porte d’un coup sec. La battant de cette dernière claqua contre le mur. Le sang battait sa tempe comme le marteau du forgeron s’abat sur le fer rougis. Boum boum boum... Le coup sec des allées et venu de l’hémoglobine dans son crâne assourdissait tout le bruit de ses pensées. boum BOum BOUM. Il haletait dans l’encadrement de la porte. Il suait à grand goutte, en proie à une peur violente, effrayé comme poursuivis par le fantôme de la mort et sa faux, porteuse de mort. L’onde était tout ce qu’il y avait de plus triste, dépressif et morbide. Il ne ressentait jamais cela que chez les gens qui savaient leur mort certaine lors des missions des SA, au moment où elle s’abattait sur eux tel les vautours sur la charogne. Jetant un regard autour de lui, sans prendre le temps de retrouver ses esprit, il s’élança dans la pièce où se trouvait Yuka. Le temps pressait. Les secondes s’écoulaient. Lentement, surement, inexorablement, divinité implacable décidant de la vie et de son écoulement elles s’écoulaient. Vite...

Elle était là. Assise à même le sol, recroquevillé sur elle-même dans un coin de la pièce, cachant son visage d’ange entre ses bras inanimé, arrimé à ses genou. Mais l’ange état déchu. L’onde émise par Yuka, habituellement ressentie de la même manière que lorsqu’on vous pointe une lampe dans le yeux, s’apparentait plutôt à un vague trou noir qui aspirerait toutes luminosité qui aurait le malheur de s’en approcher. Une mèche de cheveux blonds pendait mollement, sans vie, au dessus de ses jambes et ses bras. Rien ne bougeait. Une magnifique statue de cristal fixé dans l’éternité du temps.

Atsushi se précipita paniqué.

« Yuka... » Articula-t-il difficilement. Les mots se bousculait mais aucun ne voulait sortir, ne pouvant exprimer ce qu’il ne pouvait pas concevoir. Il écarta les bras de la jeune fille. Ce faisant, il découvrit les taches de sang incrustées sur la laine de son pull, il vit le liquide écarlate couler doucement le long de son poigner, il remarqua ses yeux rougis par les larmes qu’elle avait versé. Et surtout, il vit l’ampleur de sa tristesse. Elle vient le frapper en plein cœur. Elle vient se briser contre son âme, se fracassant contre elle comme l’écume se brise sur les récifs.

Ses genoux tombèrent au sol, comme implorant. Ses bras tombèrent amorphes sous le poids d’autant de preuves évidentes qui s’affichait sans honte devant lui.

Automatiquement, les larmes se mirent à glisser le long de ses joues tremblantes. Tout d’abord doucement, comme une fine rosée, puis de plus en plus fort pour finir, torrentielles, par venir à ses yeux de manière totalement incontrôlé. Les mots refusaient toujours de sortir.

« Mais qu’est ce qu’y t’as pris, Bon Dieu ! » Il attrapa violement les épaules de Yuka « Comment t’as pu penser à ça ? » Dans l’élan, il la sera soudainement contre lui, doucement, puis de plus en plus fort, l’étreignant avec l’énergie du désespoir, comme pour l’empêcher de réitérer cet effroyable acte qu’elle avait failli commettre « Comment t’as pu ? » Il pleurait « Qu’est ce qu’on ferait sans toi ? qu’est ce que je deviendrais si tu fais ça ? » Les larmes continuait de couler le long de ses joues alors qu’il repensait à ce qui avait été évité. « Comment tu pense que je pourrais survivre à ça ! Bon Dieu ! »

« Yuka ! ».

Il regardait Yuka. Ils étaient à quelque centimètre l’un de l’autre. Ses yeux embuées de larmes fixaient les siens, rougis par la tristesse. Leurs regards se fondaient en une seule et même vision.

« Pourquoi tu m’en as pas parlé ? »... demanda-t-il, peiné...
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Yuka Kunimoto
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Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] Vide
MessageSujet: Re: Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] EmptyJeu 25 Juin - 0:09

Des pas au loin semblaient raisonner, accentuant cette sensation de résonance dans sa tête. Etait-ce la porte qui claquait ainsi ?

Peut-être, peut-être pas.

Peu lui importait. Elle ne voulait même pas le savoir.
Le bruit se rapprochait pourtant à une vitesse fulgurante jusqu’à atteindre son apogée lorsque avec grand fracas la porte alla embrasser littéralement le mur. Quelques morceaux de peinture déjà craquelés se détachèrent, allant finir leur vie sur le parquet du plancher. Eparpillés comme les sentiments de son cœur.

Malgré tout ce qui pouvait bien se produire autour d’elle, la jeune fille recroquevillée dans la position protectrice du nouveau né ne souhaitait en aucun cas lever ses yeux embués de larmes qu’elle gardait au contraire obstinément fermés au creux de ses bras afin qu’aucune larme traîtresse ne s’en échappe.

« Yuka... » Articula difficilement une voix qu’elle ne connaissait que trop pour l’avoir tant côtoyer.

Une voix dont son esprit embrumé n’arrivait pas à définir clairement si elle lui était bénéfique ou si, au contraire, il ne fallait plus jamais qu’elle l’entende. Une voix source de ses tourments, une voix source de sa confusion, une voix dont elle ne pouvait désormais plus se passer.

Le corps si frêle qu’il paraissait pouvoir se briser à tout moment resta presque inerte lorsqu’il sentit qu’on l’obligeait à se mouvoir d’une façon ou d’une autre. A quoi lui aurait-il servi de se débattre après tout ? Elle était lasse de se battre…

D’ailleurs, celui qui l’obligeait à sortir de sa torpeur aurait pu presque tout obtenir de l’insaisissable Kunimoto à ce moment là. Presque…presque parce que, même si il le lui avait demandé, elle n’aurait pas réussit à le regarder droit dans les yeux.
La courageuse Yuka ne pouvait se résigner à montrer toute l’étendue de sa faiblesse à son meilleur ami qui l’avait toujours connu pétillante de vie et capable de tout affronter…ou presque, encore une fois. Non, elle ne pouvait pas regarder en face ce garçon aux bras ballants qui devait se répéter qu’elle était bien morne et fade la petite Yuka dont il proclamait à tort et à travers être amoureux.
Elle était nulle n’est ce pas ?

Des mains agrippèrent ses bras avec force, la faisant légèrement grimacer sous la douleur car, maintenant qu’elle y repensait, son poignet lui faisait tout de même un peu mal. Le sang imbibant doucement le pull qui se plaquait sur la plaie comme si il essayait de la cacher. A cet instant, l’aînée des Kunimoto faisait simplement penser à une poupée de chiffon qu’un chien déchaîné aurait déchirée et que son propriétaire encore au stade de l’enfance et du rêve tentait de ranimer et de lui rendre tout l’éclat qu’il lui avait connu grâce à tout le désespoir du dernier espoir. Tout bonnement Inutile et vain… En somme, pathétique…

Cependant, lorsqu’elle se sentit basculée en avant par ses mêmes mains sur un bloc de chaleur à l’odeur apaisante, l’espoir inutile lui parut avoir tout à coup une saveur plus douce. Comme un velours noir l’entourant dans une douce protection auquel la jeune fleur se laissa aller sans bruit, tel ne bouée de sauvetage dans la tempête de ses sentiments.
Ses doigts dans un mouvement quasi désespéré agrippèrent le T-shirt du brun resserrant leur prise comme si cette chaleur représentait le dernier rempart qui la maintenait encore dans ce monde. L’étreinte se faisait de plus en plus forte, de plus en plus désespéré ? Non, protectrice…

Sur sa main, la délicate rose sentit une fine gouttelette se poser, fraîche et pure. Un instant elle se demanda si ses yeux lui faisaient défaut encore une fois dans ce moment critique où elle aurait du rester stoïque comme on le lui avait appris. Mais, lorsqu’une seconde atteignit directement sa joue, elle du se rendre à l’évidence que ce n’était pas elle qui pleurait. Mais Atsushi.

Non, il ne devait pas pleurer ! Elle avait besoin de son sourire, de ses mots rassurants, de ses vannes idiotes pour oublier. De n’importe quoi mais pas de ce visage là. Pas de ces larmes qui pourraient lui donner une raison de plus de se sentir coupable, d’espérer égoïstement qu’il pouvait l’aimer.

« Comment t’as pu ? »

Il voulait qu’elle lui fasse un dessin de comment prend-on un couteau et peut-on se couper bêtement avec ? Ou de comment faire éclater toutes les lumières de l’établissement ? Dans son ironie habituelle, voilà ce qu’elle lui aurait répondu. Ses paroles lui traversèrent d’ailleurs rapidement l’esprit, se disant que cela pourrait peut-être orienter la conversation sur une autre persepective. Mais, elle n’en avait même pas envie

« Qu’est ce qu’on ferait sans toi ? Qu’est ce que je deviendrais si tu fais ça ? »

La dernière phrase eut dans sa tête l’effet d’une bombe, la jeune fille releva la tête, croisant enfin les yeux du jeune homme en face d’elle, ne pouvant croire à ce qu’il racontait. Probablement pour vérifier qu’il était sincère. Après tout, lorsque l’on panique face à une situation qui nous échappe, on se met à chercher ce que la personne veut entendre. Et non plus ce que vous souhaitez vraiment lui dire. On dit que les yeux sont le miroir de l’âme. Alors, lorsqu’elle vit des larmes, de vraies larmes versées par sa faute et surtout toute la profondeur de ses yeux dans lequel elle ne souhaitait que se noyer pour l’éternité afin de ne plus penser à rien d’autre qu’au noisette fondant de ses prunelles, elle su qu’il était sincère. Un sentiment étrange vint mesquinement grignoter la place des autres, un sentiment qu’elle n’avait pas du ressentir depuis bien longtemps, la culpabilité. Prise en faute, dans un de ses pires moments probablement, cela ne lui servait à rien de conserver les débris de son masque plus longtemps. Accentuant un peu plus ce reflet brillant au fond de ses yeux, des perles d’eau salé glissèrent sur ses joues rosies silencieusement.

« Comment tu pense que je pourrais survivre à ça ! Bon Dieu ! »
Elle se noyait. Cela y était, elle était de nouveau perdue. Sauf que cette fois-ci c’était dans son regard dont elle ne pouvait plus s’échapper. De toutes manières, quand bien même elle l’aurait pu, elle ne l’aurait pas souhaité.

« Yuka ! »
Non, Atsushi, ne devais pas l’appeler ainsi où elle sera bien incapable de continuer à résister. Ne pas non plus prononcer son nom de cette manière comme si ta vie s’attachait inexplicablement à la sienne. Cela faisait trop mal…

« Pourquoi tu m’en as pas parlé ? »

Elle inspira un grand coup, sa voix se faisant très basse, tel un doux murmure de vent d’hivers. Détachant son regard du sien, ses yeux fixèrent le sol comme si il pouvait lui donner la réponse. Parler, pour dire quoi ?

« Parce que je ne suis qu’une…idiote ? »

Une idiote qui n’aurait jamais du tomber amoureuse…
Sa voix resta en suspend sans terminer de conter le fond de sa pensée. Ses prunelles étaient remontées au niveau des yeux de son interlocuteur, grave erreur. Leurs visages étaient si rapprochés qu’elle pouvait sentir son souffle chaud sur son visage. Lentement, sa main se porta sur le visage du jeune homme, essuyant du bout des doigts une goutte d’eau de trop avant que son index ne vienne se poser sur ses lèvres afin de l’empêcher de lui demander autre chose. Les mots de velours liquide sortir d’eux même :
« Atsu.. »
La voix était différente de celle utilisée habituellement, tout comme le surnom. Mais les mots qui suivirent le furent encore plus.
« Embrasse moi… »

Et, avant qu’il ne puisse réfléchir à ses paroles, le visage de la jeune fille franchit l’infime distance qui les séparait. Prenant l’initiative de poser doucement ses lèvres sur les siennes alors que la main qui y était posé un instant plutôt glissait vers le cou du jeune homme. Ayant pour seuls témoins de ce soir, la Lune et ses étoiles.

Il pouvait bien sortir avec qui il voulait.
Elle pouvait bien flirter avec qui elle voulait.
Rien ne changerait les faits. Cœur pris au piège, esprit enlisé.
Yuka Kunimoto était tombé amoureuse de son meilleur ami.
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Atsushi Ootani
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Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] Vide
MessageSujet: Re: Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] EmptyDim 28 Juin - 1:29

Quel était ce monde, quel était cet univers où tout était différent ou rien n’était pareil ? Atsushi, dont les yeux larmoyaient une rosée désespérément agréable, ne le savait pas, ne voulait pas le savoir, n’aurait jamais voulu le savoir. Cet univers étrange dans lequel il s’était égaré était celui d’une Yuka perdue, d’une Yuka triste, d’une Yuka toujours aussi magnifique mais aussi incroyablement sombre et peinée. L’heure n’était pas aux questions de métaphysiques pures.

Les yeux de la jeune fille s’enfoncèrent dans les prunelles d’Atsushi, deux lances envoyées à pleine vitesse, au fil de la lame aussi tranchant que la plume acerbe d’un orateur. Et comme elle, rien n’était plus beau, rien n’était plus dangereux. Dieu qu’ils étaient beaux ! Dieu qu’ils étaient profonds ! Des larmes coulèrent, sensuelles, tels des billes cristallines et aqueuses le long de ses joues rosies par la marque laissée par ses genoux. S’agrippant aux cils qui bordaient ses yeux ambre, elles tombaient, une fois leur poids trop important, le long de son visage, s’écoulant tel les millions de mort qui, dans la mythologie grecque, se ruaient vers le rivage pour prendre la barque du passeur Charon, feuilles mortes aux milles couleurs et aux milles reflets, s’étalant dans un paysage automnale. Elle ouvrit ses lèvres charnues dans un moue coupable. Dieu qu’elle était belle ainsi.

Certes, elle devait le trouver stupide de s’être mis à pleurer aussi facilement, d’avoir prononcé ces phrases avec emphase si soudainement. Elle devait le trouver un peu naïf d’avoir pris cela tellement au sérieux, d’avoir pensé qu’elle allait si mal. Elle devait le trouver carrément stupide d’avoir pensé que c’était grave, d’en avoir encore fait trop. Mais il n’avait pas pu s’en empêcher. Le fou Atsu aimait l’indomptable Yuka. Et c’était comme ça depuis le début. Mais la folie quand on parle d’amour est un péché aisément pardonnable, n’est-ce pas ?

« Parce que je ne suis qu’une…idiote ? »


Juste quelques ridicules petits mots. Quelques ridicules petits mots qui le percutèrent de plein front, qui vinrent le frapper de plein fouet, le laissant ébahi alors qu’il nageait dans l’incompréhension totale face à l’attitude de Yuka. Ces quelques mots ne firent qu’accentuer l’impression de noyade qu’il ressentait. Il laissa tomber au sol ses mains qui le soutenaient. Que faire ? Il était perdu, il avait l’impression de la perdre. Que faire ? Elle n’était plus elle-même, elle était changée, jamais Yuka n’aurait dit, n’aurait osé avoué à quiconque qu’elle était une idiote. Que faire ? Car jamais ces mots, aujourd’hui si durement prononcé, n’aurait du réussi à franchir la muraille imprenable de sa fierté. La vrai Yuka n’avouait pas ses faiblesses facilement. Ou alors très rarement, elle détestait être prise de pitié par autrui. Comment, ces quelques mots avaient-ils pu sortir ? Comment avait-elle pu prononcer ces paroles ? Qu’est ce qui lui prenait de dire ça si soudainement ? Il sentait l’âme de Yuka s’effriter entre ses mains comme autant de grain de sable qui filerait entre ses doigts, tel un sablier humain, découlant le temps qu’il restait avant de la perdre. Et il était impuissant à les retenir. Pourtant il le devait...

Car tout était faux !!!

Il releva la tête, ses cheveux roux-brun s’étalant tristement devant ses yeux opaques, masqués par les larmes. Ces larmes qui faisait de la tristesse de Yuka la sienne.

Et alors qu’Atsu allait lui répondre, il dut rapidement ravaler ses larmes morose et ses mots tremblant car Yuka l’embrassait.

« Embrasse moi… » Entendit-il comme lors d’un songe. Ces autres quelques paroles, lancés comme lorsqu’on envoie des pétales de roses en l’air ; comme elles, elles flottent légèrement avant de se poser délicatement au sol, toujours gracieuse ; ces quelques mots, arrivaient à peine à son cerveau embrumé, faisant écho à l’acte plutôt que l’inverse. Yuka l’embrassait. Yuka l’embrassait dans les larmes, la passion la tristesse et le désespoir. C’était la deuxième fois, non ? La fine main de la jeune fille glissa jusqu’à son cou penché en avant vers la triste adolescente. Il savoura l’initiative et goutta pleinement tout l’arôme qu’avait cette situation. La peine, la tristesse et la peur, mais aussi un peu de joie, d’espoir et de mélancolie venaient se mélanger tous en même temps au travers ce baiser où étaient confondus les sentiments d’Atsu et ceux qu’il recevait de Yuka créant un maelstrom surprenant d’émotions pour un tableau étonnant.

Et il lui rendit son baiser. Mais, pour la première fois, il ne fut ni intense, ni violent, ni passionné, ni même surprenant. Il fut tout simplement tendre.

On continu ou on arrête ? Ca dépasse l’entendement. C’est fou, c’est inattendu, c’est...

Tellement bon.


Les cheveux blonds de l’adolescente pendent mollement devant le visage d’Atsu, comme autant de filaments subtiles alors qu’elle est penchée tout contre lui, donnant à la scène un caractère magique et fantastique dans le premier sens du terme. Tendis que le souffle lent de Yuka baigne le visage d’Atsu d’une douce brise tiède, que ses doigt remontent le long de son col jusqu’à son cou comme deux petites bestioles se baladant en terre inconnue, son corps enivré est abandonné de toute volonté. C’est comme de vivre un rêve éveillé. Il bascule délicatement Yuka en arrière. Atsu avait choisi de croire au rêve. Les longs cheveux dorés s’écoulent lentement vers le sol. C’est une pluie fine, divine, s’y répandant comme une sublime mer d’un million de crin d’or. La main gauche du jeune garçon se délie délicatement autour de la tête de la jeune fille, caressant dans un mouvement lent et doux ses somptueux cheveux lâchées. Pendant ce temps, ses lèvres continuent de flâner contre celle de Yuka, qui finalement est allongé à même le sol. Il attrape, de la main qui était derrière son cou, la main légèrement moite de la jeune fille, la sert tendrement, et, toujours en l’embrassant, son autre main va chercher la taille de Yuka alors qu’elle est allongée sur le dos, Atsu a moitié sur elle. C’est comme un étrange jeu de cache cache à la fois sensuel et délicat où on sait déjà où trouver l’autre, où on sait quoi faire à l’avance et sans aucun doute. La trace laissé par les marques des larmes d’Atsu sur ses joues va rejoindre celles laissée sur celles de Yuka. Il l’enlace dans ses bras, plaquant son torse contre le sien, sentant sa poitrine et son cœur battre à tout rompre contre le sien. Il sentit Yuka tressaillir à ce contact. Il sentit ses lèvres qui lui étaient offertes posées contre tout les siennes. Sa langue va doucement chercher la sienne alors qu’il la sert contre elle. D’un seul coup, il se décolle légèrement du visage de l’ange blond, fondant son regard dans le sien, véhiculant un message que les mots ne peuvent pas traduire. La main qui était auparavant contre la hanche remonte jusqu’à rejoindre la nuque sensible de Yuka. Ils plongea littéralement contre cette fille qu’il aime et qui ne lui avait pour l’instant jamais dit qu’elle aussi, elle l’aimait. Ils se serent de plus en plus fort l’un contre l’autre, toujours plus fort. Et, alors que l’intensité allait atteindre son paroxysme, aussi soudainement mais aussi délicatement que cela avait commencé, Atsu s’arrêta. Ses prunelles noisettes fixèrent les pupilles ambres qui lui faisaient face, encore rougies par tant de larmes versées.

Comment ça il jouait avec les nerfs de la jeune fille ?

« Pourquoi maintenant ? »Demanda-t-il allongé sur Yuka. Il mourrait d’envie de continuer ce qui n’était plus un jeu cette fois-ci, du moins le pensait-il, l’espérait-il de toute son âme, de tout son cœur. Mais il avait besoin de savoir jusqu’où tout ceci allait mener au final.

Dès qu’elle lui aurait répondu et il espérait qu’elle le ferait vite, on reprendrait. Et on reprendrait réellement. Car ce n’était pas comme les dernières fois, ce n’était pas lors d’un instant fuguasse ou pour un défis stupide. Non, c’était plus véridique. C’était différent. Du moins il l’espérait. Il l’espérait vraiment fort. Il sentit son estomac se nouer en attendant la réponse. Ils étaient allés si « loin » par rapport à d’habitude, ce n’était pas du tout pareil qu’avant. Ses pensés se mélangèrent, toutes attentives à la réponse de la jeune fille. Pour la première fois, Atsu avait vraiment baissé ses défenses, il s’était vraiment ouvert totalement à Yuka en la voyant pour la première fois autant dans la détresse. Il s’était même peut être un peu trop ouvert à elle. Si Atsu comprend les sentiments des gens, il les ressent et les comprend parfois trop bien ! Il en était rendu à être aussi à fleur de peau qu’elle. Et la réponse qu’elle allait lui fournir pouvait bien lui être fatale...

[plus de deux heures pour ça.... >> j'arrive plus àa savoir si ça passe le présent au milieu... quelqu'un pour m'aider ;) ]
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Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] Vide
MessageSujet: Re: Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] EmptyVen 3 Juil - 13:05

Le contact de sa main sur la nuque du brun se crispa imperceptiblement lorsqu’elle sentit les lèvres du jeune homme répondrent à la pression que les siennes exerçaient, avant que tous ses muscles ne se détendent complètement. Son corps, en accord avec son état d’esprit actuel, se laissa aller dans les bras rassurant, basculant dans un gouffre sans fond où seul ses bras semblaient encore la retenir, ne sachant probablement pas qu’ils allaient peut-être le regretter plus tard. Choisissant que le temps des remords n’avaient pas encore à sonner à la porte de leurs esprits.

Ensemble ils n’avaient peut-être aucun futur, prédéfinis à ne jamais trouver le vrai amour pour favoriser les relations sans avenir, cependant, à cette minute là, alors que les doigts de son amant d’un soir parcourait ses cheveux de miel, la question ne la frôlait même pas. Le présent demeurait un cadeau qui se devait d’être vécue avec toujours la même intensité de chaque heure, de chaque minute, de chaque seconde, sans penser ni au passé déjà trop loin et trop gorgé de regrets, ni se laisser aller au brouillard d’un futur incertain. Et ces idéaux, la Kunimoto les avait toujours appliqué si fidèlement, que ce soir, elle pouvait enfin les trouver véritablement utile.

Son dos touchait le parquet dur de la chambre mais tout comme le reste cela n’avait pas d’importance. Seule cette bouche si tentatrice importait lorsque ses paupières se fermèrent d’elle-même, savourant la sensation de ses lèvres ensorcelantes sur les siennes. Douces et chaudes comme un printemps de mai. Tendres et délicieuses comme les baisers décrits par les images de fausseté du cinéma.

Sa main gauche, restée au par avant au sol pour la maintenir, remonta vivement, puis, comme dans une brève hésitation, vint se poser délicatement sur le torse bien trop musclé du jeune homme. L’endroit où Atsushi avait déposé ses doigts sur sa hanche sembla la brûler vivement, alors qu’une chaleur insoupçonnée se répandait dans tout son être en ressentant l’écho à ce contact sensuel. Un frisson lui parcouru l’échine qu’elle réprima en glissant sa main sous le T-shirt avant de remonter, caressante, le long de sa peau avec une infinie lenteur, dessinant les muscles abdominaux qu’elle n’aurait du connaître que de vue, comme jusqu’alors.
Mais il était bien trop tard pour reculer et son esprit s’était perdu dans l’océan de sensations et d’émotions enchevêtrés que son cœur lui envoyait pêle-mêle, ratant un battement lorsqu’il se retrouva aux cotés de celui qui était la cause de son trouble. Ainsi positionnée, l’odeur d’Atsushi enivrait tous ses sens déjà en éveillent. Alors que la langue du jeune homme se frayait doucement un passage vers la sienne, répondant une légère odeur de sake dans la sienne, pourtant, alors qu’elle allait répondre à ce nouvel élan avec une passion encore reservée, la musique de film s’estompa, pour ne laisser place qu’aux deux protagonistes principaux.

Seul ses yeux s’encraient dans son esprit tels deux essences de vie couleur de l’automne. Les reflets de la Lune faisaient miroiter dans ses iris noisette une lueur dorée qui leur était propre et qu’elle n’aurait pas voulu voir s’éteindre pour tout l’or du monde. Ses yeux retranscrivaient bien trop d’émotions pour qu’elle veuille s’en détacher un seul instant.
Flamme de vie, feu de la passion. De l’amour ou du désir ? Aimer à mourir…
Leur divertissement habituel n’y ressemblait plus vraiment. Il s’agissait bien d’un jeu, mais d’un jeu des sens, et non d’un défi. Ce n’était pas à celui qui craquerait en premier puisque la jeune fille se donnait. D’un geste, elle avait peut-être tout brisé. D’une parole, il avait tout cassé :

« Pourquoi maintenant ? »

La question paraissait étrange en soit.
Comment avait-elle pu tomber amoureuse de lui après tout ? Lui son idiot d’ami, toujours prêt à la suivre dans ses délires impétueux à n’importe quelle heure du jour, parfois même de la nuit. Lui avec qui elle avait grandi, qui l’avait vu grandir et malgré tout était resté plus ou moins le même à l’intérieur. A vivre ensemble, avaient-ils fini par se ressembler ? Peut-être était-ce cela qui les liait après tout. Ils étaient dans leur monde ailleurs. Il était devenu le seul encore capable de la suivre ainsi sans s’emporter et à ne jamais faire d’un cas une conséquence.
Tout casser pour mieux reconstruire.

Sa réponse fut dite dans un murmure à peine audible. La voix avait la volupté du vent et, comme lui, l’écouter provenait plus d’un ressentit que de l’audition d’un son véritable :

« Pourquoi pas ? »

Profitant de cette pause imposée et de ce léger instant de doute pour inverser les rôles et le faire basculer sous elle. Elle se redressa un peu, s’essayant sur lui comme si cela lui était naturel. Son buste bascula en avant, retenue seulement par ses bras disposés de chaque côté du corps d’Atsushi. Le fin filet de sang sur son poignet glissait délicatement le long de sa main avant de laisser tomber une nouvelle goutte sur le sol.
Sa poitrine se retrouva collé à son torse, les yeux d’ambres vrillés dans les siens. Elle approcha un peu plus son visage de celui de son meilleur ami dans un ultime mouvement pour capturer ses lèvres qu’elle ne voulait plus quitter. Néanmoins, au dernier moment, alors qu’elle n’était plus qu’à quelques centimètres de ce somptueux dessein, la trajectoire de ses lèvres changea, ne faisant que frôler les siennes avant d’aller se poser près de son oreille.

« Mais toi, qu’est ce que tu attends de moi ? »

Sa tête s’était redressée, révélant un regard plus enfantin. La luminosité baignait sa peau d’une clarté qu’aucune autre lumière n’aurait pu lui donner.
Un instant unique, presque romantique, et pourtant…
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Atsushi Ootani
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Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] Vide
MessageSujet: Re: Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] EmptyDim 12 Juil - 17:15

De doux doigts remontaient lentement tout le long de son ventre, se coulant à fleur de peau, se faufilant doucement entre le tissu de sa chemise et lui, caressants et tendres. Alors qu’Atsu embrassait la jeune blonde, ce n’était plus un défis comme d’habitude. l devait y avoir deux vainqueurs, tout deux à égalité. Le but n’était pas de faire craquer l’autre le premier, il ne devait pas y avoir un vainqueur et un vaincu. Il fallait faire durer le plaisir le plus longtemps possible, faire monter le désir le plus surement mais le plus lentement possible pour que cet instant féérique ne semble jamais avoir à s’arrêter. Ils étaient prisonnier volontaire d’une bulle temporelle dont ils ne voulaient jamais avoir à sortir. Qu’était-ce donc que ses lèvres bien trop longtemps désirées pour qu’elle fussent soudainement si proches? Qu’était-ce donc que cet ange, tombé inanimé dans ses bras, qui maintenant s’offrait à lui ? Non, elle ne s’offrait pas. La vrai question était : qu’était ce donc que cette ange, qui, sans se laisser faire, sans attendre simplement qu’on lui offre la tendresse dont elle avait besoin, en donnait autant qu’elle recevait ? C’était un jeu des sens d’une harmonie parfaite, une symphonie, pourtant classique, aux variations complexes, qui avait cependant un étrange gout de nouveauté, et qui semblaient tellement évidente aux musiciens, que les sonorités obtenues en étaient surnaturelles. Chacun se noyait simultanément dans un océan de gestes amoureux, sans jamais suffoquer, ne cherchant pas à revenir à l’air libre mais s’enfonçant toujours plus profond dans cet océan de cajolerie et d’attention comme deux petits enfants qui se complaise à rester dans les bras de leur mère pour ne pas affronter le monde extérieur menaçant. Ils étaient dans leur élément naturel, s’étonnait de leurs capacités soudaines, comme des animaux marins qui auraient vécu sur terre et qui soudainement seraient retourné à l’eau.

Pour Atsu, l’instant était tellement fort et intense qu’il annihilait toute capacité de réflexion sur le futur ou même le présent. Il le vivait pleinement, ne cherchant pas à le comprendre ni à l’analyser. Et puis ainsi, il n’avait pas à se demander qu’elle conduite serait la meilleure à adopter, qu’elle attitude serait la plus efficace. Il vivait à l’instinct, tel un animal sauvage plein de tendresse, un lion félin qui protégerait sa lionne dans la tristesse et l’aimerait comme on n’aime qu’une seule fois dans sa vie.

La lueur ambre de ses yeux se reflétait comme un mini soleil qui éclairait son cœur, réchauffant son âme. Elle faisait plaisir à voir, sans ses larmes, sa tristesse évanouie, dissolues par les événements. Seul le petit filet de sang écarlate, maintenant coagulé sur son poigné, trahissait sa peine, faisant écho à la rougeur de ses yeux. A eux deux, ils formaient un monde, ils étaient le monde, ils étaient tout. Pour Atsu, Yuka était la personne la plus importante à ses yeux à ce moment. Peut être même la seule qu’il connaissait. Elle obnubilait son esprit, engourdissait ses idées comme un froid intense engourdit les membres. Ses longs cheveux blond étaient autant de fils qui emprisonnait son âme, ses lèvres était un piège funeste dans lequel il plongeait volontiers, s’enfermant lui-même. Les yeux de la jeune fille étaient la seul lumière qu’il avait et qui éclairait son chemin, ses mains posées sur lui étaient comme un étau qui le maintenait emprisonné, non pas contre mais avec sa volonté. Et lui, se jetait volonté dans la cage doré, conscient qu’il se donnait. L’amour s’offre. Il ne s’accapare pas...

« Pourquoi pas ? »

Elle souffla cette bourrasque à son oreille, une brise qui éventa ses sens et le souffla au sol dans le même instant comme le mistral allonge les épis de blé dans les champs. Il se retrouva dessous et cette position n’était pas pour lui déplaire. Du moins était-elle simplement moins forçante. Elle, était assise à califourchon sur lui ses deux mains posé de chaque côté de lui. Son odeur l’enivrait, sa vision transportait son esprit dans une autre dimension. Il retrouvait un peu de sa Yuka joueuse toujours prête à renverser les situations simplement par envie de mouvement. Et ce n’était pas pour lui déplaire : allongé il pouvait à loisir observé furtivement la courbe gracieuse de ses formes, apprécier son poids plume, admirer les traits fins de son visages et cette lueur, cette magnifique lumière qui irradiait son visage. La lumière se fit de plus en plus intense, de luciole, elle était passée à un véritable astre solaire venant capturer ses lèvres impatiente. Alors que les mains de la jeune fille était posé de chaque côté, ses cheveux dorés encadrant ce superbe tableau, il la vit se courber vers l’avant jusqu’à tomber littéralement sur lui. Il sentit la poitrine de Yuka se déposer doucement contre son torse, un contact sensuel et agréable, qui reposait, en appuie sur lui. Ce n’était pas un simple frôlement comme les dernière fois. Cette fois ils étaient vraiment enlacé l’un à l’autre, chacun ayant l’impression de faire partie de l’autre, ressentant les battement de cœur, voyant les battements de cils. Chacun était la pierre de soutient d’un édifice apportant une paix intérieur. Ils étaient serein, heureux de ce contact et il n’est rien de plus agréable que la présence, si proche, d’un personne avec qui on désire cette proximité.

Un murmure s’élança doucement dans son oreille, alors que ses lèvres frustrées décrivait une moue de mécontentement contredite par l’amusement que trahissait son regard.

« Mais toi, qu’est ce que tu attends de moi ? »

Il passa ses deux mains derrière le dos de Yuka les posant liées dans le creux au bas d’un dos doucement arqué. Posé contre lui, elle avait relevé la tête le regardant de ses yeux rougis un sourire amusé en coin. Il soupira.

« Qu’es tu prête à me donner ? Je ne vais pas te céder si facilement ce que je pense. Ce serait trop facile. » Un sourire se dessina, discret dans le coin inferieur gauche de ses lèvres.

« A toi de le deviner comme tu le pourra... » Conclue-t-il se relevant doucement se servant de ses mains en appuie sur son dos pour ce faire. Il finit assis au sol, Yuka posé sur ses cuisses. Il était néanmoins resté collé l’un à l’autre. Volant le coin de lèvres de Yuka d’un baiser rapide il glissa le long de sa joue jusqu’à son coup y déposant un léger susson pendant que ses mains se frayait un chemin sur son dos sous son léger T-shirt. Relevant la tête, il chuchota :

« En fait, c’est logiquement plutôt à toi de me dire ce que veux vu la situation... »
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MessageSujet: Re: Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] EmptyMar 14 Juil - 22:54

Elle ne quittait pas son regard qui semblait pourtant la tourmenter au plus profond de son être puisqu’il pouvait changer du tout au tout. Qu’attendait-il vraiment d’elle, celle qui l’avait toujours repoussé ? Celle qui malgré tout semblait pendue à ces lèvres comme si sa vie en dépendant, et ce, même si elle ne se l’avouerait jamais. Pourtant, son soupir ne traduisait pas qu’il pouvait lui en vouloir ne serait-ce qu’un instant. Au contraire, il se contenta de retourner la question alors qu’elle sentait comme une brise salée, caressant et lointaine, d’un matin d’automne, ses mains glisser le long de son dos pour la retenir. Même si ces mains étaient factices puisque pour rien au monde elle n’aurait souhaiter être autre part, loin de lui, elle se sentit obliger de joindre à ses bras les siennes, renforçant le lien qu’ils s’étaient créés, voulant toujours être plus proche jusqu’à réduire à néant cette proximité dévastatrice.

« Qu’est ce que tu es prête à me donner ? Je ne vais pas te céder si facilement ce que je pense. Ce serait trop facile. »

Trop facile…Plus simple aussi. Mais, ils n’avaient jamais fait dans l’ennuie de la facilité. Au contraire, ils s’étaient toujours vantés d’être différents des autres, revendiquant leurs esprits joueurs qui les empêchaient de tomber dans l’ennuie de l’étau de l’académie. Jamais celle-ci n’avait d’ailleurs réussit à les tenir prisonnier de son conditionnement car ils avaient toujours trouvé une échappatoire. Idiote parfois, certes…Mais, divertissante. Néanmoins, aujourd’hui, alors que rien ne les obligeait plus à rien, que le seul témoin de leur jeu sensuel se trouvait être aussi discrète que l’astre de nuit, Yuka n’avait pas envie de réfléchir. Juste de se laisser couler dans la bienveillance l’obscurité.

« Je ne sais pas… »

La réponse n’avait été que murmure. Sincère comme la nuit. Délicate comme une rosée. Unique pour lui. Elle se laissa aller dans ces bras protecteurs sans se retenir tel une enfant vulnérable qui trouvait enfin le réconfort que son cœur meurtri par l’ignorance avait recherché si longtemps. Une affection qui n’était pas créée. De la position assise où elle se trouvait, le corps à l’apparence si forte d’autrefois se sentit glisser lentement sans que l’emprise qu’il avait sur elle ne s’estompe. Ne bougeant pas, se laissant faire avec cette touche de surprise dans le fond des yeux qui s’animait pareille à de minuscules charbons ardents.

« En fait, c’est plutôt à moi de te demander ce que tu veux de la situation. »

Après tout, il avait raison, que cherchait-elle à cet instant alors que ses doigts remontait le long des bras musclés par les coups de battes et les entraînements, ressentant chacun de ses muscles? A oublier lorsqu’ils atteignirent son cou blanc et tentant? Oublier qu’elle ne le devait pas…qu’elle ne devait pas céder même si sans qu’elle s’en rende compte l’une de ses mains avaient passé ses mains sous le col, l’agrandissant probablement. Boutons…pas boutons….Mais comment réfléchir alors que ses lèvres si douces juste pour elle parcouraient sa joue avant de s’arrêter plus insistantes sur son cou. Sa respiration se faisait plus saccadée, sa voix encore plus lointaine à mesure que les secondes s’écoulaient:

« Je…ne…sais… »

… plus ce que tu veux ? Ou tu en es ? Si tu dois continuer ou arrêter ici ?
L’adolescente souffla longuement, se contentant de profiter de ce contact sans raisonner plus. Ainsi positionné, elle pouvait ressentir la caresse de ses cheveux sur sa peau dénudé. Avait-il toujours eu les cheveux si longs alors même qu’ils jouaient dans ce parc à l’herbe chatouillante ? Avait-il toujours eu ses lèvres corruptrices alors qu’ils se partagaient les bonbons récoltés de ci de là dans la cours de récréation ? Ce corps bâtit au fil des années prenait une toute nouvelle ampleur.

« Tu ne m’aimes pas… » dit-elle d’une voix qui n’était pas la sienne pour sa lucidité, le regard perdu vers le sol. Plus dur, elle le planta droit devant elle, comme certaine de ce qu’elle avançait. Lui démontrant et se prouvant par la même occasion que tout ceci n’était rien que fausseté.

« Tu me désires seulement parce que tu ne pouvais m’avoir… c’est différent. Mais, pour ce soir, laisse moi en profiter. »

On veut toujours ce qu’on ne peut avoir. Et d’autant plus lorsque cette chose vous résiste, refusant de s’offrir à vous. Puis, un bon jour, sans que vous vous attendiez, vous touchez enfin au but promis. Un instant de bonheur dans un océan de coton saveur bubble gom, une terre promise qui vous enivre sans que vous puissiez le comprendre. Mais, le bonheur est éphémère. Et demain déjà il se désintéresserait de son cas, de cette rose fanée qu’il a pu avoir, gouté et ressentir mais a déjà perdue de ces attraits.

« Je te rendrais à Megumi demain.. »

Et, sans qu’il puisse la contredire, elle ramena sa bouche contre la sienne. Profitant de chaque parcelle de ces lèvres auquel un soir de Noël n’aurait jamais du lui faire goûter. Un léger gout de sang lui emplit la bouche. Son imagination travaillait-elle ou l’un d’eux avait-il mordu l’autre ? Un gout acre tinté de souvenirs lui emplit la bouche. Son sang lui rappelait bien trop son évanouissement qui la ramenait imperceptiblement vers Keito.

« Je.. suis…désolée. »

Désolé pour le sang ? Non…de s’être retirée sans plus de cérémonie. Rompant le contact alors qu’elle n’aurait du que l’approfondir. Désolée pour ce qu’elle faisait. Désolée de l’obliger à tromper Megumi pour elle, simplement pour qu’elle se sente mieux. Désolé de l’avoir tué sans rien lui expliquer…Désolé pour ses yeux qui tendaient déjà à se remplir de larmes alors qu’ils n’en avaient pas le droit !
Une jeune fille à fleur de peau est bien trop difficile à comprendre….même pour elle-même.

[dans ma tête le sang est un effet de son imagination. Mais, si tu as besoin que ce soit réel, libre à toi. ^^]
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Atsushi Ootani
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MessageSujet: Re: Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] EmptyMer 22 Juil - 0:29

« Je ne sais pas » répéta-elle par deux fois. La première fois était comme concédée, dans un murmure se glissant à son oreille, presque sensuelle s’il n’était pas aussi indécis. Le second, jamais fini, était haletant, s’échappant à tâtons de sa gorge pour se jeter dans le tornade de leurs actions, écrasé et retenu par la bouche d’Atsu. D’ailleurs il semblerait que la fin de sa phrase se soit perdu en chemin...

Un soupir se fraya une route vers l’air libre alors qu’elle commençait à déboutonner la chemise du jeune homme. Elle était comme contrôlé par une entité extérieur à qui elle s’abandonnerait confiante. Ses gestes ne correspondait pas à ses mots, ses paroles ne collaient pas à ses actions. Les paroles s’envolent les écrits restent. Atsushi cru donc en ses gestes plus qu’en ses paroles, simplement parce que ça l’arrangeait le plus. Et non pas parce que l’adage populaire le dit.

De plus, quelque chose de marquant arrivait en même temps que tout le reste. Plus le temps passait, plus le corps de Yuka prenait une allure féminine avec le temps, alors qu’il redécouvrait ses courbes et ses formes. Ses bras n’étaient-ils plus ces bras contre lesquels il avait mainte fois lutté, soit physiquement lors d’assaut chevaleresque, ou lors de bras de fers mentaux pendant chacun des nombreux défis qu’ils avaient fait ? Non, aujourd’hui, c’était de gracieux bras blanc, noble et d’une beauté toute neuve, qu’il prenait plaisir à caresser plutôt qu’à vaincre. Une métamorphose s’était opéré, non pas dans la manière dont Atsu voyait et aimait Yuka mais dans la façon dont elle se montrait à lui, dont il pouvait l’observer. Et quel changement fabuleux.

Vous savez, on a beau imaginer l’instant pendant longtemps, le premier baiser que l’on parvient à arracher à quelqu’un reste à jamais quelque chose de spécial. Il n’est pas spécial par le fait qu’il est le premier, en effet, comme les autres il reste un simple baiser en lui-même. Il est différent simplement parce que, étant le premier, il est timide. Réservé, hésitant, anxieux sont des termes qui lui conviennent à merveille. Les visages surpris se penchent lentement, se questionnant doucement sur le pourquoi, avant l’instant ; les lèvres s’approchent pour la première fois, s’observe, se demande si elle vont vraiment (enfin !) pouvoir le faire. Soudainement on se fige et on réalise ! On réalise, alors que les lèvres se touchent, qu’un frisson dévale notre dos dans une cavalcade effréné, que, d’un seul coup des mains se serrent pour la première fois à notre taille, réduisant encore la distance nous séparant, que nos yeux se ferment pour ne laisser place qu’aux sensations, que deux langues entre en contact, se bouscule, se culbute et se découvre. Cependant, les gestes sont timides, hésitant car on a peur de mal faire, de ne pas faire comme l’autre voudrait, on découvre la manière dont l’autre agis et réagis. Peut être découvre-t-on plus sincèrement l’autre dans la manière dont il aborde ce premier baiser. Car le premier baiser qui n’est pas un défis, ni même un incident, ne permet pas de triche. Il est franc et réel. Un baiser de défis est violent, fort et intense simplement par envie de vaincre l’autre de prouver qu’on peut le faire. Un baiser concours-de-circonstance n’est rien du tout. Un premier baiser est terriblement, affreusement, sincère.

Voilà pourquoi Atsu redécouvrait Yuka sous un autre angle. Enfin, après le premier baiser, on ne découvre pas une personne, elle reste toujours elle-même, mais elle acquiert un nouveau côté, une face sentimental que l’on ne peut pas ne serait-ce qu’imaginer concrètement avant.

Et, alors qu’Atsu était en tain de s’évoquer cet instant réalisant enfin sa chance, quelques mots, les paroles de Yuka, lui firent l’effet d’une bombe ,tel le marteau de Thor frappant et électrocutant le pauvre grçon de plein fouet. Une lame de fond, tranchante par sa lucidité, cisaillante par sa sureté.

« Tu ne m’aimes pas… »

Et elle envoyait ça comme ça, sans cérémonie. Mais n’avait-elle pas vraiment tort ? Il le lui avait dit tellement de fois... comment ne pas s’assurer qu’il ne s’agissait pas simplement d’un jeu, d’une vieille habitude. D’un défis personnel qu’il essayait vainement de remporter ? Comment être sûr de ses sentiments ? Lui-même n’était-il pas le jouet d’une manie, d’une sale manie qui consiste juste à vouloir ce qu’il n’avait pas ? De la bête possessivité sans rien derrière ?

« Tu me désires seulement parce que tu ne pouvais m’avoir… c’est différent. Mais, pour ce soir, laisse moi en profiter. »

Qu’est-ce que je vous disais ? Peut-être avait-elle raison ? On finit vite lassé de ce que l’on a obtenue trop facilement. Et trop rapidement, on s’en écarte. Cependant, juste une soirée. Cela restait peu au gout d’Atsu. Elle ne voulait en profiter qu’une soirée ? Yuka qui était plutôt du genre boulimique sur les choses qu’elle aimait, ne voulait de lui qu’une soirée ? Comment devait-il le prendre ?

« Je te rendrais à Megumi demain.. »

« Maint... mmmmmm »

Ne lui laissant pas le temps d’arquer son argumentation, elle l’avait dors et déjà embrassé prévoyant qu’il ne la laisserait pas dire ça sans réponse. La pression se fit intense, démoniaque, un bâillon magnifique qui refusait de l’entendre. Encore une fois ses gestes n’était pas en accord avec se paroles. Il ne l’aimait pas, il aimait Megu, il ne voulait pas d‘elle, elle était juste un attrait physique et encore, attirante simplement parce qu’il ne pouvait l’avoir ? Alors pourquoi voulait-elle l’embrasser ? Comment pouvait-elle vouloir d’un individu si égoïste ?
Et d’un coup, elle s’arracha à ses lèvres, se jetant en arrière. Un air terrorisé planait dans ses yeux effrayé. Il bagailla d’une voix coupé par l’émotion.

« Je.. suis…désolée. »

Un amer gout flottait dans la bouche d’Atsu. Un gout qui lui prenait la gorge, la bouche et les lèvres. Un amer gout de défaite. Pour la première fois il avait du mal à comprendre Yuka, à savoir pourquoi elle était aussi déstabilisé par ce qui semblait évident tout à l’heure : ils avaient envie l’un de l’autre à ce moment, envie de s’embrasser, de se serrer mutuellement, de profiter... Il fixa avec détermination ses yeux ambrés.
« T’ais-je déjà menti ? Alors, comme d’habitude, je vais être franc. Megumi ? Tu pense vraiment que j’aime Megu ? Quoique ça se pourrait, l’amour se définit très mal. Cependant, ce que je sais, c’est que pour l’instant, c’est toi que j’aime à coup sûr. C’est avec toi que je veux être à ce moment, et avec personne d’autre. C’est à cause de toi que j’ai du mal à parler en ce moment et encore à cause de toi que je dois me retenir de te sauter dessus pour dévorer tes lèvres, parce que tu dis des âneries. Et ça me suffit. Débattre sur qui on aime et pourquoi on aime... c’est inutile ! »

Il marqua un silence, glissa son regard le long de la jeune fille, le perdit dans le vide à sa droite et revient à ses superbes yeux ambre qui le regardait toujours avec cette lueurs de peine qui disait « Je te veux, mais malheureusement je ne peux pas, car, tu ne le sais pas toi-même, mais tu ne le veux pas vraiment... » et ça avait le don de le mettre à la fois en rogne et de le rendre encore plus joyeux. Elle opposait un frein invisible qu’il ne pouvait, ni voir ni comprendre, à leur relation, tout en lui montrant par ce biais, l’étendu de son affection pour lui.

« Cependant, là où je te suis, c’est sur le fait que mon amour ne t’est pas dû. J’aime qui je veux, et je ne suis pas un être constant, je l’admet. Pour l’instant, c’est toi. A toi de faire en sorte que tu le reste. »

Il se pencha appuyant son front contre le sien. Nouvelle odeur. Celle du saké maintenant, fine mais résolue, donnant à la scène un soupçon de piquant, un soupçon d’interdit.

« Mais tu es sûr la bonne voix pour l’instant. »

Mordille. Relevant vivement la tête, il lui mordilla le nez.

« Change pas ma patate d’amûr, pour l’instant tu gagne haut la main avec les félicitations du jury ! »
Et il l’embrassa, tombant sur le côté avec elle. Il refusait de la voir déprimer, et pourtant il n’avait pas menti. Un garçon normal n’aurait-il pas dit, « c’est faux ! c’est toi que je t’aime ! » Plutôt que « Tu as tort, c’est vrai, je t’aime, mais pour l’instant... après c’est à toi de te débrouiller pour que ça reste. »
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Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] Vide
MessageSujet: Re: Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] EmptyLun 27 Juil - 23:09

Les larmes coulaient d’elle-même sans qu’elle ne puisse les interrompre, brouillant sa vue. En ce moment Yuka avait l’impression de ne faire que pleurer, elle qui habituellement renfermait tout à l’intérieur. Peut-être était ce pour cela d’ailleurs. Peut-être que son cœur en avait assez de tout contenir, qu’il avait besoin de relâcher la pression par n’importe quel moyen. Rattrapant le temps perdu en larmes accumulées…Ridicule.

Le pire dans tout cela était probablement qu’elle se savait idiote à pleurer comme cela comme une enfant. Une tête à claque de ses héroïne de manga qui ne savent pas faire autre chose que de pleurer en faisant leur déclaration à leur aimé ou autres idioties du genre puisqu’elle ne savait pas faire autre chose. Cependant, c’était plus fort qu’elle. Sa main se porta devant ses paupières clauses, essuyant ses larmes de ses poings fermés, ne voyant pas le garçon en face d’elle comme elle aurait du le voir. L’éclat de ses yeux fondant comme le chocolat sortant du four l’aurait pourtant fait réagir moins abruptement que ces paroles. Des paroles teintées d’un aplomb peu commun, presque difficile à entendre.

« T’ais-je déjà menti ? »

Une question rhétorique posée dans le seul but de la faire réagir. Cela du avoir l’effet escompter puisque de surprise, le sanglotement s’étouffa dans un hoquet contenu. Dans un flou léger, elle l’entendit répéter le nom de sa camarade de classe brunette aux jolies fossettes. Dans son esprit la réponse à la question de qui il aimait s’imposait d’elle-même. On aime celui ou celle que l’on veut protéger plus que tout. Alors oui, Yuka Kunimoto était certaine que son meilleur ami était tombé amoureux de la brunette sans s’en rendre compte. Oh, elle ne pouvait pas lui en vouloir. L’amour ne se contrôlait pas. Le cœur a ses raisons que la raison ignore…elle en était le parfait exemple après tout.

Sachant que la suite de ses paroles lui ferait probablement mal, Yuka fut tentée un instant de ne pas l’écouter. De laisser ses paroles dévastatrices qui saignaient son cœur dans la plaie déjà rouverte, couler le long d’elle sans qu’elle ne tente de les rattraper. Certain ricochèrent cependant, s’accrochant par leur répétition et différente déclinaison.

Toi...
aimer…
de nouveau toi…

Oui je t’aime et alors ?

« Et ça me suffit. Débattre sur qui on aime et pourquoi on aime... c’est inutile ! »

Un léger sourire, doux et sincère illumina son visage. Il avait raison sur ce point si. A quoi cela mènerait-il ? Il fallait seulement vivre l’instant présent. La main qui se trouvait sur ses paupières se porta à son poignet, faisant tourner le bracelet d’argent qu’elle portait. Il fallait qu’elle passe outre ce sentiment de culpabilité qui l’assaillait. Qu’elle passe à autre chose. Yuka Kunimoto devait simplement évoluer. Mais, était-elle la seule ?

« Cependant, là où je te suis, c’est sur le fait que mon amour ne t’est pas dû. J’aime qui je veux, et je ne suis pas un être constant, je l’admet. Pour l’instant, c’est toi. A toi de faire en sorte que tu le reste. »

Malheureusement pour elle, elle avait touché juste. Pour cette fois-ci, et juste pour cette fois, la fière blondinette aurait souhaité avoir tort bien qu’elle sache pertinemment que ce ne serait pas le cas. Pourtant, elle ne dit rien. Certaines filles auraient probablement pallient sous la révélation. D’autres ne l’auraient pas accepté et auraient mis le jeune homme dehors. Celle qui ne voulaient pas aimer et être aimer s’en serait contenter. Autrefois, peut-être l’aînée de la famille Kunimoto s’en serait-elle contentée. Mais, aujourd’hui, elle voulait que cela soit différent.

Sans un mot de plus, il se pencha vers elle, emplissant ses narines d’une odeur de saké persistante et enivrante. Une touche d’interdit. Or, on le sait tous. Dépasser les interdits avait quelque chose de grisant. Provocant une sensation inexplicable qui vous indiquait que vous ne deviez pas mais vous forçait comme un courant, un cercle vicieux infernal, à continuer dans cette voix. Faisant monter en vous, couler dans votre sang, ce soupçon d’adrénaline qu’il vous manquait. Rompant avec la monotonie de la journée pour plonger avec délice dans la vraie vie. Entêtant. Tant que vous n’aurez pas eu ce que vous voulez, vous continuerez encore et toujours à dépasser les limites, forçant cette sensation à l’extrême.

Cette sensation, seules ces lèvres semblaient pouvoir la lui procurer. Il lui fallait donc s’en enivrant jusqu’à la dernière goutte. Ne pas changer disait-il. Elle ne pouvait elle non plus rien promettre. Son instinct seul la guidait et celui-ci pouvait s’avérer capricieux. Mais, Atsushi avait raison. Pour l’instant, celui-ci avait décidé qu’il était tant de faire bouger les choses où elle le regretterait probablement toute sa vie.

Son regard croisa le sien alors que d’une voix plus douce que du velour elle prit la parole. En réalité, était-ce vraiment à lui qu’elle parlait ou ne faisait-elle que s’exprimer à voix haute pour replacer ses idées ?

« Je suis folle…au moins autant que toi, pour vouloir faire confiance à quelqu’un qui admet qu’il risque de me briser le cœur… »

A peine eut-elle terminé sa phrase que le contact de ces lèvres qu’elle commençait à bien connaître se fit ressentir. Emprisonnée dans ce monde sans rêve qui ne voulait pas de but, la jeune fille ne sentit même pas son corps basculer sur le côté avec celui de son amant.
Le baiser ne s’interrompit que lorsque l’un des deux manquaient de souffle passant de la douceur à la passion sans intervalle ordonnée. Le parquet n’était pas fait pour cela ? Grand bien le fasse ! Ils pouvaient risquer de se faire prendre à tout moment ? Et alors, cela ajoutait une dose de piment à une relation. Ils n’étaient pas fait l’un pour l’autre ? Cela, c’est vous qui le dites. Yuka ne semblait pas d’accord avec ce dernier raisonnement à la vue de son état d’esprit actuel.

Elle avait passé ses bras de chaque côté du corps de son ami afin d’avoir un point d’appuie et délaissait maintenant ses lèvres pour faire glisser les siennes dans son cou, s’appliquant à réaliser le même travail qu’Atsushi quelques minutes au par avant. La blonde passa un doigts sur son œuvre, un sourire amusée sur son visage. Puis, se laissa tomber sur le sol à ses côtés, enlaçant par la même occasion ses doigts aux siens. Ses prunelles noisettes ne se tournèrent pas vers lui mais vers le plafond oh combien intéressant, alors qu’elle demandait :

« Tu veux bien dormir avec moi…juste pour ce soir ? »
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Atsushi Ootani
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Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] Vide
MessageSujet: Re: Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] Parce qu'une rose pique mais reste délicate [POV] EmptyMar 28 Juil - 0:43

A peine, son avis donné, ne pouvant donc plus être repris, il l’embrassa. Ses lèvres étaient pressées contre celle de Yuka qu’il en venait à connaitre de mieux en mieux. Peut être trop que ce qu’il aurait normalement du, mais Atsu n’allait pas s’en plaindre. D’un mouvement gracieux, sa main attrapa une boucle des cheveux de Yuka l’enroulant lentement autour de son doigt, comme s’il voulait attacher la jeune fille à lui pour ne plus jamais qu’elle le quitte, pour qu’à jamais Yuka soit cette Yuka qui, enfin, semblait l’aimer. Son regard croisa le sien, se coulant dedans tel du miel, son œil ambre faisant écho à l’image. Soudainement, Yuka pris la parole. Pris la parole, parlant en l’air, ses paroles vinrent frapper Atsu de plein fouet :

« Je suis folle…au moins autant que toi, pour vouloir faire confiance à quelqu’un qui admet qu’il risque de me briser le cœur… »
Lui briser le cœur ? Comme s’il avait jamais pu imaginer cette situation !

Et avant qu’il puisse lui répondre, ils s’embrassèrent de nouveau passionnément. Leur baiser n’était cependant pas à l’image d’une rivière calme, d’un flot régulier, mais passait de la violence d’une mer déchainée, retournant les navires et les émotions (sans compter l’estomac des marins), au calme plat et à la douceur d’un océan tranquille, bleu azur, berçant les bateaux au grès des vagues. Pour Atsu se qu’il pouvait advenir après cette épisode ne comptait pas. Advienne que pourra et qui vivra verra. Les bras de Yuka passèrent de chaque côté de lui l’enlaçant subtilement, alors qu’il respirait son odeur, appréciait sa présence à ses côtés et ressentait chacune de ses respiration comme une bouffée d’air.

Les lèvres de sa dulcinée se dessoudèrent de celle du jeune homme et se glissèrent dans son cou. Un frisson parcouru son dos, alors que les lèvres doucement posées sur sa peau, délicatement, embrassait son cou et appliquait un millier de petite pressions aimante sur sa peau qui était autant de frisson agréable et de sensations intenses qui parcouraient son corps. Il la sentit passer un doigt sur la marque rouge qu’elle avait laissé sur son cou. Il allait devoir mettre une belle écharpe demain. La pression des lèvres de Yuka sur son coup ayant cessée, il se redressa légèrement et pu apercevoir, tel un rayon de soleil illuminant une chambre noir, un sourire parcourir le visage de Yuka. Laissant retomber en arrière sa tête, soulagé, il soupira. « Enfin » se dit-il « je commençais à désespérer... ». Comprenez, il l’avait vu le poignée en sang, au bord de la mort. Il l’avait vu sombrer dans les ténèbres, plongé dans son enfer personnel dont elle ne semblait jamais vouloir sortir. Et enfin, elle redevenait elle même, joyeuse souriante. Et en plus elle l’embrassait divinement bien, était-il besoin de le signaler ? Et, la cerise sur le gâteau, son sourire était apparu après un de leur baiser. Que demander de plus ? Ses doigts enlacèrent les siens. Ainsi, ils étaient allongé l’un à côté de l’autre à même le sol, mains dans la mains, sachant qu’à tout moment ils pourraient reprendre ce jeu fabuleux, sachant qu’ils pouvaient enfin aimer l’autre, sachant enfin qu’il n’était rien de plus agréable qu’une présence voulu à ses côtés, qu’une présence désiré.

« Tu veux bien dormir avec moi…juste pour ce soir ? »

Peut être pourrait-il répondre pour une fois ? Il se redressa, regardant Yuka et ses yeux ambres. Son coude était posé au sol, sa tête en appuie dans sa main. Il souris à la jolie blonde, un petit sourire taquin de personne qui va répondre une phrase à double sens, plus qu’ambigüe ou inattendu alors que ses yeux pétillaient d’un éclat nouveau. Enfin il n’avait plus trop à gérer la « crise ». Juste à faire un peu attention à ses propos. Il articula sa réponse :

« Je refuse ».

Il laissa planer le silence gêné qui accompagnait sa réponse. Comment pouvait-on refuser une telle invitation. Surtout avec tous les événements ante-la demande ? Surtout après qu’implicitement elle lui ait rappelé qu’il ne devait pas lui briser le cœur ? Car Atsu n’était pas dupe. La première des remarques de Yuka signifiait clairement, qu’il n’avait aucun intérêt à lui briser le cœur, qu’elle ne se laissait plus aller à sa déprime tant qu’il l’aimait, mais que s’il lui prenait l’envie de changer, de ne plus l’aimer, s’était clairement comme s’il signait son arrêt de mort. Elle acceptait, à l’instant, de vivre, mais juste pour lui, pour la confiance qu’elle lui accordait. Et elle avait terriblement peur qu’il ne la quitte juste après cette nuit. Terriblement, pour lui dire qu’il était fou, et qu’elle aussi de se faire confiance alors que la possibilité de ce qui sonnait comme une trahison était d’or et déjà abordé. Mais la confiance ne devrait-elle pas ne jamais être enchainer ainsi ? Atsu était libre de ses sentiments, et même s’il aimait Yuka comme on n’aime jamais qu’une fois, il n’en restait pas moins un homme avec tous les droits que cela implique. Mais pour l’instant présent, être enchainer, ne dérangeait pas plus que ça Atsu.

« Ouais, je refuse de dormir durant cette nuit, si mal débuté mais si bien fini. »

Il souris de plus belle découvrant ses dents blanches.

« Et puis, pour répondre à ta phrase précédante : Tu peux pas faire confiance à des menteurs. Or quelqu’un qui te jure de ne jamais te briser le cœur est un sale menteur ! Comment tu peux savoir ça. C’est normal d’admettre ça au début d’une relation. Tu peux juste jurer de faire ton possible pour limiter la casse et dire les choses comme elles sont. Par contre, là, tout de suite, je veux être avec toi. J’imagine que toi aussi. Alors profitons ! Si ça se trouve c’est toi qui me brisera le cœur plus tard. Pourrais-tu jurer de ne jamais le faire ? Même si tu le pouvais, je ne voudrais pas, simplement parce qu’imagine : se serait d’un ennui terrible de te savoir obligatoirement « à moi » (légère intonation sur la « à moi » pour marquer le propos exagéré). Si je pouvais te promettre de toujours t’aimer et de ne jamais avoir de sentiments pour quelqu’un d’autre, en plus de ressemblé à un mariage, je perdrait tout intérêt en deux semaines maximum. Et toi aussi. »

« Ce qui ne veut pas dire que dois aller embrasser n’importe qui devant moi non plus se ne serait pas plus drôle » conclue-t-il en posant un léger bisou sur les lèvre de Yuka.
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