Takuetsu no gakuen
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[Chambre 24] Lorsqu'un ouragan rencontra un rêve || Matt

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[Chambre 24] Lorsqu'un ouragan rencontra un rêve || Matt Vide
MessageSujet: [Chambre 24] Lorsqu'un ouragan rencontra un rêve || Matt [Chambre 24] Lorsqu'un ouragan rencontra un rêve || Matt EmptyVen 19 Juin - 13:14

    La chambre était calme, on n’y entendait aucun bruit si on omettait celui d’une respiration lente et profonde, le souffle d’un être humain endormi, plongé dans le pays des rêves, peut-être précipité par Morphée en pleins milieu de l’après-midi.
    William passait son temps, même réveillé, à rêver ; pour lui, la réalité était une illusion que ses rêves annihilait dès la moindre occasion… Lorsqu’un miroir se présentait à lui sur son chemin, il s’abandonnait à la longue contemplation de son reflet, comme un être narcissique, enregistrant les moindres détails de ce visage pâle et féminin, le moindre épis de ces longs cheveux gris, la moindre tache sur ses vêtements qui habillaient ce corps frêle. Le jeune homme avait conscience de son état mais cela ne semblait pas l’inquiéter puisqu’il ne faisait rien pour se sortit volontairement de la léthargie qui l’habitait.
    Et le voir dormir, c’était comme l’observer s’admirer ou même rêvasser pendant les heures de cours… Sauf que ses paupières étaient fermées… Et qu’on ne pouvait apercevoir se refléter au fond de ses prunelles ces images fictives que son esprit lui imposaient.
    Non, ces images qu’il imaginait.

    Il y eut un soupir s’échappant de ses lèvres puis ses paupières papillonnèrent ; doucement, un vent léger faisait voleter les fins rideaux de la chambre qu’il partageait depuis un moment déjà avec Matt Nodewl, et la brise fraiche faisait trembler son corps vêtu d’une simple chemise de lin blanche – trop grande pour lui et dont les deux premiers boutons avaient sauté depuis longtemps – et d’un pantalon brun de la même matière.
    Assis dans un fauteuil confortable en face de la fenêtre, il tenait serré dans ses doigts son MP3 et son miroir de poche et ses yeux encore endormis ne savaient plus vraiment ce qu’ils voyaient : fiction ou réalité.
    Le temps que ses neurones se connectent, il comprit enfin que son rêve avait pris fin depuis quelques minutes et qu’il voyait le monde réel à travers ses pupilles sombres.
    Nouveau soupir.
    Du couloir lui provenait des cris et des rires et il ne se rendit pas tout de suite compte de la seconde présence dans la pièce.
    Passant une main dans sa longue chevelure terne, qui possédait cette couleur tellement inhabituelle, il se frotta ensuite les yeux et observa mollement le mouvement des rideaux dansant au gré du vent.
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MessageSujet: Re: [Chambre 24] Lorsqu'un ouragan rencontra un rêve || Matt [Chambre 24] Lorsqu'un ouragan rencontra un rêve || Matt EmptyVen 19 Juin - 13:45

Matt était couché sur son lit. Il avait les yeux fermés. Non non, il ne dormait pas, il pensait juste, comme à son habitude. A quoi pensait-il un peu à tout et à rien. Mais ces jours-ci, il pense principalement à ce qu'il se passait dans cette académie au mur d'or, a cette prison où il est depuis maintenant prèsque 12 ans. Il pensait beaucoup au SA et au Jiyuu. Les SA, ils s'ntrainaient et "travaillaient" naïvement pour le projet du directeur. Sauf certain(e)s qui avaient fondés la Jiyuu, dont cette Yuka, qu'il a rencontré plusieurs fois depuis son arrivée dont une fois il n'y a pas longtemps, dans le bureau du directeur lors d'une de ses missions. Jiyuu, faisaient des missions pour mettre des batons dans les roues du directeur.
Matt lui, travaillait en solo pour l'instant, il préferait rester solitaire. Il prévoyait un plan pour sortir de cette prison. Ce n'était pas pour tout de suite, bien qu'il aimait le solo, il avait besoin d'autres personnes pour s'échapper...
Un soupir sortit de la bouche de son colocataire alors que les rideaux de leur chambre se secouaient à cause du vent.
Matt poussa un soupir à son tour et se leva. Il vit que son colocataire revassait bien que ne dormait plus depuis quelques instants.
Il s'approcha de la fenêtre et ouvrit les rideaux pour qu'ils ne bougent plus. Il s'appuya contre la fenêtre et jeta un coup d'oeil dehors. Il vit des jeunes, parfois plus vieilles qui lui même, parfois plus jeunes rigoler, en pensant naïvement que s'ils faisaient les sages, il sortirait un jour de cette académie alors qu'ils n'étaient qu'exploité par le directeur.
Il se retourna et se rassit sur son lit.Il se tourna vers son colocataire qui écoutait de la musique via son MP3


"Pfff, je crois que je ne te comprendrai jamais... Tu restes là, à écouter de la musique et à t'en foutre d'être enfermé ici. Tu révâsses sur ton lit alors qu'il y a tant à faire derrière ces murs..."

William n'avait pas l'air d'entendre, s'était-il rendormi, la musique était-elle trop forte ou n'avait-il tout simplement pas envie de s'embêter à se poser des questions ...
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MessageSujet: Re: [Chambre 24] Lorsqu'un ouragan rencontra un rêve || Matt [Chambre 24] Lorsqu'un ouragan rencontra un rêve || Matt EmptyVen 19 Juin - 14:38

    Pour une fois que William était tout à fait conscient, il aurait préféré être de nouveau aspiré par le rêve merveilleux dans lequel il était encore plongé, quelques minutes auparavant. Les écouteurs dans ses oreilles avaient le volume au minimum mais pour son ouïe fine, non détériorée par son baladeur, c’était déjà trop fort ; dehors, les silhouettes colorées lui rappelaient qu’il était bien à l’intérieur, à l’abris du soleil et de ses couleurs si vivent qui irritaient ses belles iris pâles.
    Non, le jeune homme n’avait pas les yeux bleus ou verts mais d’une belle teinte ambrée, claire et légèrement cuivrée ; ainsi il avait les yeux clairs et de ce fait, fragile. La chanson qu’il écoutait venait de se terminer et la suivante commença, téléchargée récemment puisque l’album dont il était tiré datait de février ou mars… En France.
    Bien sûr, le demi-japonais ne comprenait pas un mot de ce dialecte – déjà qu’il avait du mal avec ses propres langues, maternelle et paternelle ! – mais il sentait la puissance des mots envahir son esprit et l’emmener divaguer ailleurs.


    { A-pprend-moi… Les choses de la vie, les mots qu’on se dit… }

    Il était vrai qu’il n’avait pas la moindre envie de réfléchir ou d’amener son cerveau à travailler plus qu’il ne le faisait déjà actuellement pour maintenir l’âme en peine qu’il était en « vie ». Enfin ce n’était qu’un semblant de vie puisque son cœur ne battait plus que pour lui permettre une bonne circulation sanguine et une bonne aération de ses muscles.
    Puisqu’il était déjà mort, douze ans auparavant, dans cet incendie qui ne l’avait pas frappé… Oui, il était mort le jour où il avait appris dans le journal le décès de ses deux parents.
    Alors, a quoi bon, comme Matt, mordre la vie à pleine dent et aller s’amuser dehors, se fatiguer inutilement, ou même juste tourner en rond en s’ennuyant ?! Car sans action, il l’avait vite compris, la morne vie de l’institut ennuyait son camarade pourtant si vif en toute occasion.
    Et puis, William n’appartenait pas à ce monde, non, il n’y avait pas de place pour lui ici ; sans doute était-ce pour cela qu’il avait préféré mourir ce jour-là, inconsciemment néanmoins puisque le directeur n’aurait jamais permis que l’un de ses « précieux trésors » ne finisse d’une telle manière. Et puis, de toute façon, il n’était pas du tout suicidaire.

    Levant son regard éteint, vide, morne mais rêveur sur le brun, il lui fit un timide petit sourire avant de souffler doucement, totalement à côté de la réponse à laquelle Matt devait s’attendre.


    « La vie n’est joie que pour ceux qui ne savent pas se morfondre. »


    Et puis, de quoi avait-il à se plaindre ? Il avait un fauteuil confortable où poser ses fesses, il possédait un lit moelleux et chaud à ravir, un couvert chaque fois qu’il le désirait, un toit pour le défendre des intempéries – qu’il affectionnait pourtant – des tas de personnes avec qui discuter et surtout il avait Oliver dès que tout allait mal, dès que tout allait bien.
    Alors, oui, de quoi avait-il à se plaindre, franchement ?
    La seule chose que son esprit déplorait s’était son absence de socialisme, William était incapable de tisser des liens avec les autres de lui-même.
    En même temps, quand on était incapable de parler correctement ou même juste d’écouter plus de deux minutes, c’était totalement compréhensible.
    Baissant les yeux sur ses mains, il vit le reflet de ses prunelles dans la surface polie et de nouveau, il n’accorda plus aucune importance à Matt, lui faisant toujours face, en l’attente vaine d’une réponse correcte et logique…
    Qu’il n’aurait sans doute jamais, puisque c’était avec Willy qu’il était en train de discuter.

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MessageSujet: Re: [Chambre 24] Lorsqu'un ouragan rencontra un rêve || Matt [Chambre 24] Lorsqu'un ouragan rencontra un rêve || Matt EmptyVen 19 Juin - 15:06

« La vie n’est joie que pour ceux qui ne savent pas se morfondre. »

Avait dit son colocataire avant de replonger son regard vide vers son mirroir. Matt ne connaissait presque rien de William mais il n'était pas vraiment fan de sa façon de penser.

"J'avoue ne pas vraiment connaître ton histoire qui a dû être assez difficile pour que tu penses ainsi...Mais être pessimistes ne t'aidera pas à te sentir mieux ... Il faut savoir touner la page... Moi, mon père a voulu me tuer à mes six ans et ma mère et morte quelques temps après ce qui m'a rendu orphelin, mais tu vois bien que j'arrive tout de même à vivre non ? Il n'y a pas que du mal dans ce monde! Tu n'as vécu que 17 ans, dont 12 ici et 5 autre avec tes parents ou je ne sais pas vraiment qui. Mais si tu sors tu verras que c'est mieux que tu ne le penses...
Maintenant c'est toi qui voit."


Matt se recoucha, il regarda le plafond un instant ensuite il ferma les yeux repensant à tout ce qui s'était passé depuis qu'il était ici. Bien qu'il appréciait pas vraiment cette académie, il avait quand même eut une assez belle vie, tranquille... Il se demandait comment William avait pu vivre s'il était comme ça depuis son arrivée, à se morfondre, rester seul dans sa chambre... Matt repensait aux amis qu'il avait eu, même si certains avaient changés, il était attaché à eux.
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MessageSujet: Re: [Chambre 24] Lorsqu'un ouragan rencontra un rêve || Matt [Chambre 24] Lorsqu'un ouragan rencontra un rêve || Matt EmptyVen 19 Juin - 15:30

    L’avis de Matt était le cadet de ses soucis et même s’il aimait bien l’adolescent avec qui il partageait sa chambre depuis douze ans maintenant. Et bien sûr, puisque ça n’avait pas vraiment d’intérêt pour lui, tout ce qu’il venait de dire était rentré par une oreille pour sortir par l’autre… Sans laisser aucune trace de son passage imprimé dans l’esprit tortueux de William ; enfin, ça, il fallait s’y attendre et son camarade de chambré devait en avoir l’habitude. De toute façon, il avait réussit plus d’une fois à le sortir de sa léthargie et à lui faire vivre des choses qu’il n’aurait jamais connu sans le rencontrer…
    Oui, en fait Matt, c’était un peu son exemple, son model, lorsqu’il s’agissait de s’éveiller et de s’ouvrir au monde extérieur, d’oublier son miroir, son reflet et surtout, son monde.
    Mais tôt ou tard, le monde entre les mondes le rappelait à lui, comme un charme qu’on lui aurait jeté dans un bouquin de fantasy, l’appelant sans cesse, sorte d’alarme incessante qui s’éveillait alors et vibrait dans sa tête, analyser par son esprit comme le message qui suit : « vient te reposer chez moi, je ne te manque donc point ?! »
    Et ceci, en boucle, tournant encore et encore jusqu’à ce qu’il abandonne et ne succombe à cette paraisse, disparaissant corps et âme dans ce monde si accueillant qu’il avait fait sien, pour une vingtaine de minutes au moins.
    La voix de Matt ne résonnait plus, la crise avait dû passer mais Will fixait toujours ses iris dans son miroir, inlassablement, et lui enlever à cet instant aurait sans doute été le pire crime jamais commis… Oui, ce miroir-là, mieux valait ne pas y toucher, au risque de le voir vous sauter dessus pour tenter de toutes ses maigres forces le récupérer avant qu’un mal ne lui était fait.
    D’ailleurs, il bichonnait l’objet comme s’il faisait partie de lui-même, et ne semblait pouvoir s’en séparer pour rien au monde… Dire qu’il ne le quittait jamais, même lors de ses nuits, de ses bains, de ses voyages, n’était que pure vérité.

    Un soupir fataliste glissa hors de ses lèvres et un murmure les franchit alors, assemblages de mots qui n’avaient de sens que pour lui-même.


    « C’est ainsi, le miroir des sentiments a brûlé cette nuit, à quelques semaines de noël… Et la porte de la cage a été ouverte, libérant l’oiseau qui y était enfermé… Mais cet oiseau, n’avait plus d’endroit où retourner. Choisissant lui-même sa destiné, il s’est coupé du monde où on avait voulu le maintenir éveillé… Te souviens-tu de l’oiseau qui chantait gaiment ? Te souviens-tu de l’oiseau qui piquait les barreaux dorés, essayant par tous les moyens de retourner chez lui ? Te souviens-tu enfin, de celui dont on a brisé les ailes ? »


    William se comparait à un oiseau ; parce que son regard vide lui montrait une mésange qu’une jeune fille voulait tenir captive pour qu’elle l’entende chanter jusqu’à la fin de sa vie ; mais une fois l’oiseau enfermé, il n’avait plus jamais chanté. Se laissant un peu plus chaque jour dépérir, il allait finir par en mourir.
    Et le jeune homme avait été ainsi… Et lui aussi avait fini par périr… Même si son cœur battait encore, même s’il riait encore avec ses camarades, même s’il aimai toujours autant les Hommes malgré tous leurs défauts… Même s’il la vie qu’il s’était choisie avait perdu toutes ses couleurs.
    Mais tout cela, Matt n’aurait pu le comprendre, car Matt était différent. Là où il avait gravi la pente pour s’en sortir, Willy s’était laissé glissé et il avait sombré, se laissant envahir par l’agonie de ses regrets.
    Et pour oublier un peu cette lente mélancolie, il n’y avait que quelques personnes dans cette école. Et son camarade en faisait partie lorsqu’il l’emmenait crapahuter à l’aventure, lui montrant les dangers mais aussi les trésors de sa vie.
    Avec des gestes lents et précis, l’adolescent de dix-neuf ans laissa tomber ses écouteurs, il éteignit son MP3 et commença à enrouler les longs fils noirs autour de l’appareil d’un blanc pure comme une âme d’enfant.
    William ne savait simplement pas évoluer.
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MessageSujet: Re: [Chambre 24] Lorsqu'un ouragan rencontra un rêve || Matt [Chambre 24] Lorsqu'un ouragan rencontra un rêve || Matt EmptyVen 19 Juin - 16:38

*Encore en train de m'ignorer. J'ai vraiment du mal à le comprendre...*

Matt, toujours les yeux fermés, s'endormit. À son réveil, quelques heures plus tard, il baîlla un grand coup.

*Y'aura jamais de vraie action dans cette académie je parie ...*
Il a l'air lui aussi d'être endormi... Un peu comme à son habitude en fait...


Matt se mit assi sur son lit. Il se frotta les yeux pour se lever enfin. Il retourna près de la fenêtre et regarda dehors. Tout le monde était à la même place qu'avant qu'il ne s'endorme. Il se tourna vers son colocataire endormi... Un de ces jours, va falloire le réveiller...

*Quand j'y pense, j'ai aussi du mal à comprendre Yuka. Elle a énormément changer depuis qu'elle à rejoind les SA. Cette académie à changer presque tout le monde en fait... Je me demande si le dirlo s'en rend compte qu'il nous pourri notre vie... Enfin, en tout cas la mienne, les autres ont peut-être un autre avis. Vivement que je sorte de cet enfer...
Bon bah comme le coloc dort...*


Matt disparut, on ne pouvait plus le voir, ni lui, ni son jeans bleu, son t-shirt blanc, ses yeux verts, ni ses cheveux bruns. On vit la porte s'ouvrir et se refermer...
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