Une rencontre attendue {PV Yuka}

Invité

Jiyuu…

Je ne suis pas contre vous.

[Je place ce RP derrière celui avec Megumi pour que ça colle avec la date que t’as choisi. ^^]

Finalement, comme prévu, Yuka, a ne pas se presser, était arrivée en retard en cours. Megumi était déjà là-bas depuis près d’une demi heure lorsque la jeune fille avait pénétré dans la classe. Cinq minutes de retard, cela pouvait passer…mais une demi-heure…la prof n’avait pas vraiment apprécier. Sans lui laisser le temps de s’expliquer, elle avait renvoyé la collégienne de son cours.

Flash back :

« Mll Kunimoto, puis-je savoir à quoi dois-je l’honneur d’un retard si important ? »avait commencé faussement mielleuse la prof d’anglais car, contrairement à ce que pensait la jeune fille, ce n’était pas français, mais anglais qu’elle avait maintenant. Encore une preuve de son incroyable investissement dans les cours me direz-vous…
« Un manque de motivation ?[/b] » Tenta la collégienne comme si elle répondait à une question banale de milieu de cours. On pouvait trouver mieux comme excuse, mais étant donné que cela n’en était pas…
«[b] Eh bien dans ce cas…vous ne verrez pas d’objection à ce que je manque de motivation à vous exceptez en cours mademoiselle ? »
« Nullement madame. » Avait-elle répondit tranquillement avant de tourner les talons pour sortir de la salle.

Fin du Flash back.

Voilà comment Yuka Kunimoto avait fini par déambuler dans l’académie sans but précis. Ses pas la guidèrent jusqu’au salle de cours des primaires. Elle poussa sans se poser de question le battant du bâtiment. A peine avait-elle fait un pas à l’intérieur qu’une mini-fusée lui rentra dedans de plein fouet. Parmi la couche de boucles brunes mal coiffés, elle put distinguer le visage poupon d’une mignonne petite de primaire.

« Yuka-sempai !! » Avait crié celle-ci en la serrant du plus fort que ces petits bras le lui permettaient.
« Coucou Nadeshiko-chan. Tu vas bien ? » Sourit-elle en lui ébouriffant affectueusement les cheveux.
« Oui ! Oui ! On va jouer ! Les autres sont là-bas ! »

Et, sans lui laissez le temps de répliquer, elle la tira par la manche jusqu’au jeux dehors. Il faut dire que le samedi, les primaires contrairement à eux n’avait pas cours. Ils pouvaient donc jouer librement. Quelques minutes passèrent où elle joua avec eux…puis une heure…deux heures…trois peut-être…elle ne savait plus bien. Toujours est-il que la cloche du couvre feu la surpris à sonner si tôt. Les petits la remercièrent tous d’une bise sur la joue. Mais au final, elle avait loupé la totalité des cours du samedi. Non…non, elle n’avait pas « séchée les cours ». Tout de suite les grands mots ! Disons plutôt qu’elle a pris une pause un peu plus longue qu’à l’accoutumer…

Mais bon…pour assurer le coup quand même, Yuka décida de passer par la porte de derrière. Celle-ci conduisait directement à la fontaine aux vœux. Que de souvenirs…
Il faisait déjà sombre dehors, et surtout très froid…enfin, quand on était en jupe écossaise courte et chemisier en tout cas il faisait froid ! Une branche craqua. Ses muscles se raidirent, alertes.

" Jiyuu…"

Un mot, un seul mot…mais c’était le mot ! Il avait été murmuré et pourtant, c’était comme si on lui avait hurlé ce mot. Une véritable douche froide…comme si le temps le permettait tien ! Elle se raidit un peu plus (si cela était possible), sans se retourner, sentant le souffle chaud de la personne qui avait parlé derrière elle.

« Je ne suis pas contre vous. »

Qu’est ce que cela pouvait bien signifiez ?
Doucement, avec une infinie précaution, Yuka se tourna vers son interlocutrice. Ses yeux s’écarquillèrent sous la surprise. Se retenant à grande peine de crier, les mots avaient déjà dépassé la pensée :

« Rima-chan ! Cela ne va pas de me faire une peur pareille ? »

Rima Touya, élève de la classe D au collège, membre de la SA. Une fille plutôt discrète et mystérieuse malgré le temps qu’elles avaient pu passer ensemble. De mémoire, son pouvoir s’apparentait à la maîtrise de l’air, enfin elle ne savait plus exactement. Cette mini-analyse ne suffirait cependant pas à répondre à une question qui la tiraillait depuis le début :

« Comment es-tu au courant pour…ça? »

Elle avait dit « ça » parce que malgré l’heure tardive et l’endroit, on ne pouvait pas dire qu’il n’y avait aucun risque à parler librement par ici.
L’esprit de Yuka tournait à 100 à l’heure. Elle avait dit ne pas être « contre eux »…mais cela ne signifiait pas qu’elle était « avec eux »…Mais, dans ce cas, pourquoi prendre la peine de venir la voir ? Elle pouvait très bien faire comme si elle n’avait rien entendu…Ou alors, ceci n’est qu’une ruse pour s’attirer leurs confiances et les trahir ensuite ? Pouvait-elle lui faire confiance ?

Invité

Rima-chan ! Cela ne va pas de me faire une peur pareille ?

Comment es-tu au courant pour…ça?

Je suis passée à côté de votre porte quand vous en aviez parlé, même si je n’ai pas pu tout écouté comme Ootani est arrivé.

Mais j’ai pu comprendre en parti de quoi il s’agissait.

Les surveillants sont réunis au collège parce qu’un élève a encore tenté de s’échapper et nous nous trouvons sous la fenêtre d’une salle regroupant des outils ménagers. Les enfants sont déjà partis et passent habituellement par la porte principale.

Je n’ai aucune raison d’aider l’académie.

J’aimerai… rejoindre Jiyuu.

[Sorry pour le retard. >< J'avoue ne pas avoir remarqué au début que tu m'avais répondu...^^']

Une longue minute d’un silence que Yuka jugeait pesant s’écoula avant que la jeune fille ayant abordée sans raison apparente le problème « Jiyuu » ne se décide à parler.

« Je suis passée à côté de votre porte quand vous en aviez parlé, même si je n’ai pas pu tout écouté comme Ootani est arrivé. »

Ceci expliquait cela comme on le dit si bien de manière très vague. Enfin, cela confirmait aussi ses doutes. Une chambre était loin d’être un endroit où l’on pouvait se permettre de raconter tout et n’importe quoi. L’expression « les murs ont des oreilles. » n’était pas apparu tout seule, il avait bien fallu qu’un pauvre garçon se fasse avoir en se rendant compte un beau matin que le secret qu’il avait confié à son meilleur ami concernant la fille dont il était tombé amoureux faisait la une des ragots à la mode dans le village de Sarasoubstrat. A moins que ce ne soit cette gamine qui s’appliquait jour après jour à relater ses journées à son seul ami fabriqué entièrement de papier blanc de récupération (en clair: son journal intime.) mais qui en retrouvait des centaines de photocopies placardées au quatre coin de son école devant des élèves avides d’en apprendre plus sur sa vie privée qui ne les concerne pas.
Toujours est-il que la curiosité des gens étaient sans limite et qu’il deviendrait dangeureux d’ébruiter ce genre de rumeurs…Yuka voyait le tableau d’ici : « Hé, tu ne connais pas la dernière, les SA, ces failliots qui se croit tout permis parce qu’ils ont des dons super puissants en veulent encore plus ! » diraient les rageux…ou encore : « Ouais ! Révolution à l’académie ! » Pour les plus bakas. Olala, quelle galère !
Mais, Rima n’était d’aucune de ces catégories-ci…Non, Rima Toya était plutôt du genre inclassable. Donc…

« Mais j’ai pu comprendre en parti de quoi il s’agissait. »
...Donc elle avait rapidement compris ce qui se cachait derrière le mot Jiyuu. La collégienne ne faisait pas partie de la special classe A pour rien ! Ce simple mot en évoquait beaucoup d’autres pour chacun d’eux. Restait à savoir ce qu’en pensait l’espionne de l’académie devant elle (ce n’est pas à titre péjoratif…SA=espion. ^^’). Cependant, si Rima avait voulu les vendre, elle aurait déjà eu l’occasion de le faire il y a longtemps. Cela signifiait-il qu’elle s’intéressait à titre plus personnelle à leur idée ?
Un coup d’œil furtif à sa droite, une oreille gauche aux aguets, Yuka restait malgré tout sur ses gardes. Tout d’abord parce qu’il commençait à se faire tard et que si les deux adolescentes étaient vu par ce surveillant zap-partout, elle ne pourrait en aucun cas justifier leurs présences chez les primaires. La seconde raison relevait des mêmes points cités plus tôt : on ne peut savoir si l’on n’est pas sur écoute constante.

« Les surveillants sont réunis au collège parce qu’un élève a encore tenté de s’échapper et nous nous trouvons sous la fenêtre d’une salle regroupant des outils ménagers. Les enfants sont déjà partis et passent habituellement par la porte principale. »
Les muscles de la Kunimoto se détendirent complètement, bien qu’elle resta concentré un minimum sur ce qui l’entourait. Elles ne pouvaient se permettre de se faire prendre comme des gamines débutantes dans le milieu.

« Je n’ai aucune raison d’aider l’académie. »
Il est vrai qu’il était difficile d’avoir une raison d’aider l’académie, à moins d’être en accord avec les méthodes du directeur afin d’aboutir à un monde élitiste de gens aux dons merveilleux. D’un autre côté, il était tout aussi difficile d’être contre lui. A moins d’en vouloir personnellement à quelqu’un. Peut-être était-ce la raison de ce ton si ferme et sans équivoque qu’avait pris Rima ? Après tout, la maîtrise de l’air était un don très rare et surtout très puissant. La possibilité de méthodes pas vraiment recommandable pour s’en emparer n’était pas à exclure. Yuka demeurait silencieuse, sachant que chaque paroles de la SA se devait d’être prononcée en toute connaissance de cause, chacune la marquant au fer blanc de manière irréversiblement. Elle ne pouvait se permettre de lui mettre la moindre pression, peu importe son choix, il fallait qu’elle le fasse seule et sûre d’elle. Une brève hésitation et des tonalités sincères lui répondirent pourtant assez rapidement.
« J’aimerai… rejoindre Jiyuu. »

…
Un silence de la part de son interlocutrice accueillit sa réponse. Celle-ci alla se positionner un peu plus proche du bâtiment afin de s’appuyer sur le mur plongé dans la semi-pénombre. Son esprit tournait à cent à l’heure. Rima avait du réfléchir au danger que comportait cette simple prise de position. Elle y avait même probablement réfléchie toute la nuit. Accepter comme cela cependant dangereux, ne serait-ce que pour Rima mais aussi pour Ayumi, Shinji et Atsushi. Yuka ne pouvait se permettre de dire « oui, vient nous rejoindre ! On fera une chtite fête pour ton arrivée ! ». Enfin, cela n’aurait tenu qu’à elle, pourquoi pas…Elle souffla un grand coup, pour une fois, elle se devait d’être sérieuse.
« Je suppose que tu as bien réfléchie et que tu sais ce que l’on risque…le simple fait de m’en avoir parlé te mets en danger… »
Elle marqua un léger temps d’arrêt, scrutant le moindre changement d’expression dans les yeux de Touya. Mais elle n’y trouvera comme elle s’y était attendue, aucune peur. Un soupçon de détermination peut-être en revanche ?
« Si tu veux vraiment en faire partie, je te dirais où et quand nous rejoindre. D’ici là, tu peux encore changer d’avis…avant qu’il ne soit trop tard pour reculer. »

Pour la Kunimoto, sa décision était prise. Si Rima le souhaitait toujours vraiment, elle la ferait entrer à Jiyuu. En temps voulu, elle lui dirait où les rejoindre. Restait à savoir si les autres auraient le même point de vue qu’elle. Le nombre, une force ou une faiblesse ?

Invité

« Je suppose que tu as bien réfléchie et que tu sais ce que l’on risque…le simple fait de m’en avoir parlé te mets en danger… »

« Si tu veux vraiment en faire partie, je te dirais où et quand nous rejoindre. D’ici là, tu peux encore changer d’avis…avant qu’il ne soit trop tard pour reculer. »

« Pour moi, le choix est fait.»

« Mais ça serait peut-être mieux que tu en parles avec tes amis d’abord. »

« Tu devrais rentrer. Les surveillants ne vont sûrement pas tarder… »

« Merci… »

{. Désolé, moi, c'est pire. En plus, mon post est petit... .___.