The Little Coffee Strange [PV Shinobu - FINISH]

C'est par une fin de matinée ensoleillé, cherchant à fuir le bruit, que Meilin prit l'initiative de se balader et de cesser de "glander" à la galerie marchande. Durant une partie de son trajet, Meilin entonna l' air enthousiaste une chanson à forte tonalité, ce qui la fit passer pour une fille dérangée aux yeux des autres passants. Le remarquant, elle décida de s' arrêter et de partir occuper sa bouche autrement.
Trois rues plus loin, Meilin se retrouva dans un café, dont elle ne connaissait même pas le nom, mais dont elle s' était approchée uniquement car ses papilles ne pouvaient résister au message succulent que leur envoyait ses narines.
Assise dans le café, Meilin ne cessait de scruter la salle, attendant impatiemment qu'un serveur ne vienne la servir. Après quelques minutes d' attente ( ce qui parut une éternité pour Meilin qui ne pouvait s' empêcher de regarder les autres savourer leurs repas ), un serveur arriva, un bloc-notes à la main et lui demanda d'un ton aimable :

" Puis-je prendre votre commande ? "

Complètement indifférente à ses propos, Meilin ne prit la peine de lui répondre sur un ton aussi doux que le sien:

" Vous en avez mis du temps ! Je prendrais donc, un cappuccino, un muffin, deux croissants, un mokaccino, un café glacé et la direction des toilettes."

Étonné, le serveur nota tout ce que Meilin lui dit, et lui indiqua ensuite la direction dans laquelle se trouvait les toilettes.
Attendant sa commande, Meilin se remit à scruter les clients, ses yeux s' arrêtèrent sur une jeune fille qui semblait plus préoccupée par les nuages que par sa commande. Voyant le serveur arriver, Meilin tourna brusquement la tête et attrapa sa commande. Cela faisait environ trente minutes que Meilin était entrer dans le café, et depuis sa brève altercation avec le serveur, elle avait englouti plus de la moitié de sa commande sans décoller son regard de cette mystérieuse passionnée des nuages qui l' intriguait depuis son arrivée.
Ne pensant être découverte, Meilin continua son investigation, jusqu'à ce que le serveur ne revienne et la perturbe en lui disant que ce café n'était pas un observatoire, mais un endroit pour manger et que si son estomac avait cesser d'appeler à l'aide, elle pouvait s'en aller, jusqu'à ce qu'elle ne lui rappelle à son tour qu'elle lui avait demander de lui indiquer la direction dans laquelle se trouvait les toilettes et qu'il ne la lui remontre gentiment avant qu'elle ne se déplace dans cette même direction afin de vider sa panse.
De retour à son siège, Meilin se vit zieuter par le serveur qui, à ce qui lui paraissait, n'avait pas l'intention de la quitter des yeux. Le remarquant, elle lui fit signe de venir et lui cita ce qu'elle désirait commander:

" Il est bientôt midi, je crois que je vais prendre deux salades, une grec et une de pommes de terre, des yakisoba, un tiramisu et de la crème brûlée s'il vous plaît. "

Le serveur partit vers les cuisines et leur indiqua sa commande, toujours, sans la quitter des yeux. Meilin, quant à elle, se remit encore à espionner cette pauvre cliente, qui d' après moi, devait se sentir observer. Sans savoir pourquoi, cette cliente intriguait Meilin, elle lui semblait un chouilla familière, tout en étant un chouilla étrangère, bizarre non ?
Le serveur revint sa commande à la main, tout en continuant à la zieuter, ce qui lui déplut fortement, mais elle ne fit pas la seule à être déplut, la cliente voisine, quant à elle, semblait, d' après moi, assez énerver d'avoir soit été observer pendant toute la durée de sa présence en ces lieux, soit d' avoir été dérangée en pleines rêveries, voilà pourquoi, elle se leva et se dirigea en direction de Meilin, ce qu'elle remarqua...

Invité

Vers sept heures finalement, une petite blondinette se leva et s'étira, joyeuse mais fatiguée. En effet, Shinobu Kawasaki n'avait pas dormi de la nuit. Pourquoi donc ? Elle ne l'ignorait que trop bien. Aussi durant toute la durée de la nuit la demoiselle qui ne trouvait pas le sommeil s'amusa à tester les consistances qu'elle pouvait prendre, ouvrant et refermant sa barrière mentale. Une deux, une deux . . . Liquide, glacée, rocheuse, humaine, gazeuse, sablonneuse, aérienne, vaseuse, gélatineuse . . . Tout un panel de transformations que Shinobu métrisais désormais à la perfection – ou presque. Après plusieurs heures de ce jeu, la blonde se leva finalement et remercia Ayumi Suzuki pour l'avoir obligée à perfectionner son don.
Levée, étirée, puis bientôt habillée et chaussée, la demoiselle attrapa ses clefs à la volée, fourra son carnet à dessins dans son sac à main bleu ciel déjà rempli et verrouilla sa chambre en en sortant. Ces derniers temps, sa barrière mentale pouvait se relâcher sans craintes, puisque les entrainements intensifs de Shinobu l'avait conduite à pouvoir se détendre. Ainsi son esprit d'ordinaire retenu dans une inexpression robotique s'autorisait désormais à être un petit peu plus humain.

Shinobu dévala les escaliers, sifflotant un air de baroque qu'elle avait entendu en compagnie de quelqu'un dont le nom lui échappait encore. Elle sortit du bâtiment, puis ensuite de l'enceinte du collège et enfin elle arriva en ville. Il était alors huit heures et demi, elle avait beaucoup trainé en déambulant dans la cour de récréation. Finalement Shinobu s'attarda à regarder les vitrines des boutiques, marcha distraitement dans les rues et s'arrêta devant un café-restaurant.
Les odeurs étaient alléchantes, elles titillaient le petit nez blanc de Shinobu qui entra vivement dans le restaurant miraculeusement ouvert à cette heure. Il n'était pas plus de neuf heures ! Shinobu s'assit à une petite table et, en attendant qu'un serveur arrive et lui demande ce qu'elle désirait, se mit à observer les nuages par la fenêtre. D'après elle il ferait beau toute la journée, et le vent ne pouvait apporter qu'une dose supplémentaire de soleil. Enfin le serveur arriva, tout bien habillé dans son smoking blanc et noir à queue de pie. La blondinette le regarda sans vraiment faire attention à lui et lui dit d'un air dégagé :

« Je prendrais un café bien serré avec si possible trois petits gâteaux occidentaux. Vous savez, ceux qui ont un petit gout de sel beurré et qui croquent sous la dent ? »

C'est à ce moment là que Shinobu remarqua sans en avoir l'air la brune qui la regardait de sa chaise. Des yeux gris. Ou peut être verts. En fait, la blondinette s'en fichait un peu de la couleur des yeux de l'inconnue indiscrète qui la détaillait sans gêne apparente. En même temps, Shinobu ne laissait pas transparaitre l'observation qu'elle retournait à son observatrice, à la regarder comme ça on pourrait croire qu'elle est aspirée dans une pleine contemplation des nuages. Finalement elle tendit l'oreille et entendit la jeune brune réprimander sans gentillesse le pauvre serveur débordé :

« Il est bientôt midi, je crois que je vais prendre deux salades, une grec et une de pommes de terre, des yakisoba, un tiramisu et de la crème brûlée s'il vous plaît. »

Shinobu retourna dans son observation des nuages en écoutant cette phrase lorsque sa vision panoramique lui laissa entrevoir que cette cliente continuait de la regarder. Alors vainement agacée, Shinobu sortit son carnet et son stylo noir, déchira un petit morceau de papier plissé et gribouilla une petite phrase dessus. Alors arriva le serveur qui lui apporta son café et ses petits gâteaux occidentaux – ah oui ! des sablés. La blondinette les mangea rapidement, comme ils étaient bons ! Ensuite elle avala d'un trait son café bien serré et quelques peu amer, mais ce gout ne lui déplaisait pas. Enfin la collégienne posa sur la table l'argent demandé sur l'addition et se dirigea vers la table de la brune, son papier tout plié et plissé dans son poing serré. Elle le déposa rapidement sur la table de la brune et s'en alla sans demander son reste.

kumo-kumo@takuetsu.com
Vous voulez me parler au lieu de me fixer comme ça ?

Non mais franchement. . .

kumo-kumo@takuetsu.com
Vous voulez me parler au lieu de me fixer comme ça ?

kumo-kumo@takuetsu.com
Vous voulez me parler au lieu de me fixer comme ça ?

kumo-kumo@takuetsu.com
Vous voulez me parler au lieu de me fixer comme ça ? ...

Les mots écris sur ce petit bout de papier plissé d'une façon arrogante que la jeune collégienne avait déposée sur sa table l'embêtait, reconnaissons tout de même que Meilin n'a cesser de la fixer depuis son arrivée au restaurant ..., mais zut ! Elle s'en allait ! Meilin ne savait que faire, elle avait depuis une petite dizaine, mis son repas en standby et ne pouvait partir s'en le terminer. Elle se leva alors dans le but de la rattraper afin de s'excuser, malgré le fait qu'elle n'en ai pas fait depuis longtemps, mais le serveur la pris par le bras l'air plus ou moins furieux..

- Vous ne pouvez pas la laisser respirer ! La pauvre, vous n'arrêtez pas de l'observer, elle doit se sentir on ne peu plus gênée!

Gênée ?? C'est tout ce qui avait pu lui passer par la tête ? Laisser la par ci, Arrêtez par là, non mais j'vous jure ! Meilin ne pensait effectivement pas à mal, mais ses agissements ne faisaient que prouver le contraire. Meilin, énervée, pris alors le soin de se détacher de l'emprise de ce fou, et se mit à courir après la jeune fille. Un doux vent d'été vint caresser ses joues et emporta quelques unes de ses mèches noirs dans le vent, se fut de même pour la jeune collègienne qui s'arrêta sous la pression de celui-ci. Meilin en profita pour l'appeler de toutes ses forces tout en courant malgré l'ardeur du vent.

- Kumo-Kumo !! Attends, Kumo-Chan !!!

La jeune blondinette semblait avoir entendue les appels incessants de Meilin qui se précipita sur elle, et lui demanda pardon de son comportement, elle lui proposa ensuite de...Otoko ? Mince alors, dans la précipitation Meilin s'était ruer sur la mauvaise personne, un homme ! Kumo-Kumo qui était juste à côté devait se sentir ...comment dire... gênée ? Oui, gênée, du moins c'est ce que je pense, l'avoir confondue avec un hippie ne faisait qu'enfoncer Meilin dans sa quête d'excuses ! Après s'être ré-excuser auprès du jeune homme, Meilin se dirigea vers la vraie, l'unique, la seule Kumo-Kumo, sauf si elle avait une jumelle, quoi que Kumo-Kumo reste Kumo-Kumo ! Enfin bref, Meilin était plutôt tendue en face de Kumo-Chan, paniquée, elle lui pris alors le stylo qui, précédemment utilisé, dépassait de son sac et son carnet avec, elle y gribouilla à son tour quelques mots, déchira une des pages et lui dit

- Je ne compte pas vraiment m'excuser auprès de toi, mais je reconnais que mon comportement étais assez étrange, tu peux donc penser ce que tu veux, ...ah oui, tiens voici mon adresse Keitai, elle est écrite sur cette feuille ( Pepite_Of_munderland@takuetsu.com ), désolée par ailleurs d'avoir déchirée une des feuilles de ton cahier, je m'appelle Meilin, si tu veux faire plus ample connaissance avec cet esprit tourmenté que je suis, tu pourras me trouver au café de tout à l'heure, tu auras le droit à quelques biscuits ou ce que tu veux. Cette manière de te présenter des excuses est certes bizarre, mais puisque je ne te connais pas et que je dois m'excuser, c'est la seule chose que je puisse faire, libre à toi d'accepter ou non.

Sur ce, Meilin tourna les talons et repartit en direction du café, elle se mit à presser le pas quand elle se rappela avoir laisser sa commande sur sa table, quelle galère, elle devra surement manger froid !

[HRP]Piti post > Désolée du retard[/HRP]