Bonne action du matin [PV anny] [ Clos ]

« Vivre libre ou mourir » Qui avait dit cela déjà ? C’était la question qui avait hanté mon esprit durant tout le temps durant lequel j’avais observé le soleil se lever au delà des murs qui nous enfermaient et que je pouvais voir tous les matins depuis ma fenêtre. Jouant avec une pièce de métal dans ma main droite je méditais sur cette phrase. J’étais a la fois l’être le plus libre de la terre parce que je n’avait pour règle que cette précieuse amie qui trônait dans ma main droite. Mais j’étais aussi un simple esclave, l’esclave du hasard, car même si j’étais capable de le manipuler en majorité, je restais tout de même soumis a lui dans la plupart des cas. Après tout ce n’était pas mon choix de me retrouver ici, ni celui d’un autre d’ailleurs, juste celui d’une pièce. Mais au final il ne fallait pas oublier que c’était moi qui choisissait la question que je souhaitais lui poser. Et pour moi c’était ça la liberté, accepté un choix sans être soumis au conséquence et forcé d’en prendre un autre pour éviter les ennuis.

Bon c’est pas tout ça, mais puisque j’avais las liberté avec moi il serait peut être temps que je me lève. Je quittais donc les draps de mon lit et pris une rapide douche sans vraiment prendre la peine de sécher mes long cheveux blond qui pendaient par mèche sa et là sur mon visage. Pour m’habiller je choisit un style plutôt décontracté, un simple jean que l’age n’arrangeait pas et qui était par conséquent délavé, s’ensuit une simple chemise blanche en coton sans motif particulier ni dessin. J’enfilais ensuite une paire de chaussette et des basket blanche elle aussi avant de me diriger vers la sortie et de circuler jusqu’à atteindre la ville.

Cela m’avait parut un peu surréaliste cette ville enfermé comme l’académie dans cette enceinte a l’écart de tout. Mais après avoir vu certain des pouvoir qui existaient ici ceci devenait totalement compréhensible. En fait je me demandais si j’avais atterrit dans une prison pour danger potentiel, ou bien dans un havre de paix pour mutant. C’était assez étrange, cet endroit nous protégeait d’un monde qui ne voudrait probablement pas de nous. Voilà pourquoi je préférait toujours choisir au hasard : Je me posait toujours trop de question et amenait trop de réponse obligeant au compromis plutôt qu’a l’action réelle. Je soupirais et choisis d’observer les alentours pour éviter de m’enfoncer plus loin dans les méandres de ma réflexion. J’avançais lentement, pas à pas vers le centre de la ville, non pas que je sache quoi y faire, mais cela m’occuperais.

Il était dommage de constater que l’architecture de celui-ci soit banale, une simple place couverte de gravier couleur sable, au centre de laquelle se trouvait une simple fontaine dont la sculpture n’avait rien de particulier. C’était navrant…avec le regroupement de pouvoir et de talent qui caractérisait l’endroit il y avait tant de moyen de faire tellement mieux. Quelques arbres traînaient ça et là mais rien d’impressionnant par rapport a ce que l’on aurait put faire. Nan décidément les pouvoir des élèves de Takuetsu était vraiment sous-exploité, ce qui faisait de cette ville un endroit banal alors qu’en unissant les divers dont et en forçant au travail d’équipe ce pourrait être un lieu magnifique.

Bien maintenant que j’étais la il me restait à trouver quelques chose d’intéressant à faire, il faut avouer que j’avais été surpris par la banalité des activités qu’offrait l’école et la ville, en fait tout était comme dehors, ce qui m’avait profondément surpris et déçu. Mais bon j’avais vite compris que pour beaucoup le pouvoir dont la nature leur avait fait don était quelques chose qu’ils n’exploitaient pas ou peu(contrairement a lui qui avait pris l’habitude de le sur utiliser pour de petite chose).

Soudain des éclats de voix différents du bruit ambiant parvinrent-à mes tympans. En regardant dans la direction d’où ils provenaient j’aperçus une jeune fille portant une longue robe de couleur sombre et qui semblait se démener avec deux êtres de sexe masculin qui tentaient visiblement de la séduire, mais se trouvaient confronté a ce qui semblait être un refus des plus total. Pile je l’aide, Face je passe mon chemin. Le bruit de la pièce s’envolant qui m’était si familier retentit dans l’air. Pile, très bien je ferait donc ma bonne action de la journée. Bon maintenant je devais réfléchir a comment m’y prendre. La réponse a la question me vînt naturellement en fait, je ne connaissais que trop bien le comportement de ce genre d’homme pour ne pas savoir qu’ils fuiraient dès qu’un homme s’afficherait comme un ami de cette fille. Je m’approchais discrètement de la fille par derrière et lui murmurait a l’oreille :

« Je vais essayer de vous en débarrasser mais tachez de jouer le jeu. »

Tachant de rentrer dans un rôle improvisé je glissais une de mes mains dans celle de la jeune fille avant de tout simplement déclarer à nos deux interlocuteur :

« Il me semble qu’il serait bon que vous ne touchiez qu’à ce qui vous appartiens. »

« Ne vous ai-je pas dit de me fouttre la paix ? »
« On ne sait jamais, tu as peut-être eu l’envie de nous revoir… »
« Fichez-moi la paix… »

« On reviendra. »

« J’aurai put me débrouiller seule… »

Si simple et pourtant si peu utilisé, la technique de l’arrivé de l’ami ou du petit copain faisait toujours fuir les dragueurs. Ceux-ci n’avaient en plus pas été tenace, décidément de plus en plus minable, entre le fait de s’y mettre a deux pour harceler une fille et celui de se barrer au moindre problème. J’avais crains que la fille n’ait un mauvais réflexe lorsque je lui avais prit la main mais tout ce passa sans aucun accroc pour une fois. Ni l’un ni l’autre ne bougea tandis que les pervers s’éloignaient, ceci afin de préserver cette fausse illusion de complicité entre eux qu’ils avaient feint d’avoir pour faire passer les mauvaise intention de leurs interlocuteur.
Dès qu’il ne furent plus en vue je m’attendit a ne plus sentir la mains de la jeune fille dans la mienne mais bizarrement elle ne les délia pas….Ce qui contrastait énormément avec le regard qu’elle me lançait et surtout les mots qu’elle m’offrit.

La réaction était pour le moins inhabituel mais pas incompréhensible, j’avais plusieurs fois fait la même chose dans le passé et je dois avouer que chaque réaction était différente mais la plupart contenaient au moins un remerciement. Enfin bon question de probabilité certainement la aussi, j’étais tombé sur l’un des rares cas qui ne remerciait pas, mais ce n’était pas bien grave après tout, si je faisait ça pour obtenir des remerciement ou avoir un quelconque gain je ne vaudrais pas forcément mieux que les personnes dont je l’avais débarrassé.

« L’important c’est de vous en être débarrassé non ? Je ne compte rien vous demandé pour se service, qu’il vous soit utile ou non de toute manière. »

Doucement pour ne pas me faire mal sur les bague de la jeune fille(sait-on jamais) je retirais ma main de la sienne, après tout il était inutile de continuer a jouer a ce petit jeu maintenant que les êtres hostiles étaient parti. A vrai dire la froideur de la jeune fille m’avait quelque peu surprise. Je ne parle pas de ses réactions hein, mais de la chaleur de sa main j’avais presque touché un bloc de glace, enfin c‘était l’impression que j’en avais. Je pris un instant pour observer la jeune fille que je venait d’aider…pas d’uniforme donc probablement universitaire, et un physique……..qui expliquait il faut l’avouer plutôt bien les comportement des deux adolescent de tout à l’heure. Mais bon j’étais différent de ce genre d’imbécile, et bien qu’il est vrai je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle était belle, mon attirance pour elle s’arrêtait la où elle avait commencé, c’est a dire à rien. Je savais apprécier la beauté d’une personne sans pour autant la désirer et je crois que c’était la a principale différence entre les « indésirable » de tout à l’heure et moi(bien que je n’ai pas forcément l’impression qu’elle désirait mais présence plus que la leur).

Je m’apprêtais à saluer et à partir lorsque, faisant le tour de la place du regard je remarquais que même si je l’avait débarrassé de deux gêneur il semblerais qu’il y en ait bien plus dans ce seul endroit, la place semblait après tout un endroit tout trouvé pour les réunion entre personne et donc ce genre d’imbécile devait être légion ici et ailleurs dans la ville. Aussi ayant pour habitude de ne jamais laisser un travail non-fini il semblerais que je doive jouer les services d’escorte(enfin si elle était d’accord), après tout la pièce m’avait indiqué que je devais l’aider. Je reportais donc mon attention sur la fille pour lui signaler mon intention.

« Il semblerais que nombreuse soit les personnes qui comme ces deux individu ont l’air de vouloir vous importuné, aussi, si cela ne vous dérange pas, je me propose de vous accompagnez jusqu’à être assez éloigné pour que nul ne vous importune. »

Bon d’accord vu de l’extérieur ça devait ressembler a un plan de drague foireux(dommage que cette pensée ne me vienne qu’après coup >.<), donc la pour le coup je voyais trois possibilité : Soit elle croyait en ma bonne intention et acceptait(ce dont je doutais), soit elle me prenais pour un dragueur et me virait, soit elle me prend pour un dragueur mais juge que je serais moins gênant que le reste et donc choisit d’accepter… Enfin pour le coup cela ne dépendait pas de moi.

Dans ce genre de situation, Anny pouvait passer pour la méchante ingrate, car le garçon avait l’air si gentil. Enfin, cela ne lui faisait ni chaud, ni froid, et de toute manière, même si, l’universitaire lui aurait demandé quelques choses en contre partie, elle n’aurait rien fait, pas surprenant venant d’elle. Anny se demandait bien, quand le jeune garçon allait partir. Pas maintenant en tout cas, car il lui proposa de rester avec elle. La réponse, était déjà toute faîte à l’intérieur de sons esprit. Non ? L’universitaire était une personne solitaire, et rien que la présence de quelqu’un à ses côtés la gênait. Tout de fois, La S.A, n’était pas quelqu’un de méchant, enfin aux dernières nouvelles, mais ce n’est pas pour cela qu’elle accepterait, cette proposition aux allures de plan de drague foireux. Oui, l’idée lui avait effleuré l’esprit, mais n’y était pas rester très longtemps. Certes il était gentil, mais elle se passera vraiment de sa compagnie. Elle allait prendre congé.

« Il se trouve que je suis maintenant une grande fille, alors je peux dessapèrent me débrouiller seule. Merci tout de même. »

Anny, lui avait bien dit merci. Ce n’était pas dans ses habitudes, de remercier les autres, surtout si, même s’ils font de bonnes actions, ils l’importunent tout de même, mais vu qu’elle n’aura surement plus l’occasion de le revoir, et qu’elle ne voulait pas le laisser partir avec une image négative d’elle – quoique c’est déjà fait -. Sans ajouter un mot, elle prit congé de l’Universitaire. Pour elle, une matinée bien chargée, qu’elle essaiera vite d’oublier. Enfin, plus facile à dire qu’à faire… Alors que l’Allemande, d’un pas lent et léger, devait quitter la grande place, quelques mètres plus loin, alors qu’elle s’était retournée, surprise… L’autre Universitaire, qui l’avait sauvé, se trouvait derrière elle. Le suivait-elle ? Aux premiers abords, oui, mais elle ne le pensait pas vraiment. Il avait l’air aussi surpris qu’elle sur ce point. Elle pensait avoir été assez clair, et l’Universitaire assez lucide, pour ne pas avoir à arriver à ce genre de situation. S’il était vraiment, comme elle le pensait, ce n’était pas lui, qui la suivait volontairement. Enfin, espérons, car si ce n’était pas le cas, l’Allemande ne serait pas aussi gentille qu’avant. Quand elle marchait, il marchait, et quand elle s’arrêtait, il s’arrêtait…

Alors que silencieusement, sans faire attention à lui, elle essayait de trouver une cause et une solution à ce problème plus que gênant pour son envie de solitude, un des deux garçons de tout à l’heure, venait de passer devant elle, en lui laissant quelques mots. Il repartit, heureusement, aussi vite qu’il n’était venue. Anny, n’eut le temps de prononcer un seul mot. Mais lui avait tout dit. Elle avait tout de suite tilté le sens de ses paroles, et cela ne l’amusait pas du tout…

« Si tu n’aimes pas ma compagnie, voyons si tu apprécieras la sienne, vu que vous avez l’air si proche… »

Alors c’était lui la cause de cela ? Paix à son âme, car si un jour elle le revoit dans les parages, elle ne donnera pas chère de sa peau. Il devait surement fait cela, grâce à son don. Anny ne le connaissait pas, et ne chercha pas à le connaître. La chose que l’on pouvait constater, juste en les voyants, c’était qu’en quelques sortes, Anny était l’aimant, et l’autre Universitaire, le fer. La jeune fille, ayant perdu le sourire – qu’elle n’avait par ailleurs jamais eu, mais passons – se retourna complètement, pour se rapprocher de l’Universitaire aux cheveux de paille. Elle ne savait pas pendant combien de temps, le don de l’autre vipère aurait des répercutions sur leurs actions, mais en tout cas, il semblerait qu’elle devrait rester avec lui, pendant un bon bout de temps. Elle n’arrivait pas à capter l’expression de son visage, même si cela, ne semblait pas entamer sa bonne humeur. On ne pouvait pas dire cela d’Anny, car rarement d’une humeur joyeuse, ce n’était pas aujourd’hui que ça allait commencer…

« Il semblerait que l’on soit dans l’obligation, de rester ensemble… »

Sa voix toujours aussi nonchalante, n’exprimait rien. Son regard glacé, était posé sur le sol, elle ne le regardait pas. Dans quel pétrin s’était-elle fourrée ? Elle se le demandait bien. L’Allemande, avait remarqué, que le garçon, la vouvoyait. Elle appréciait cela, mais tout de même, s’il était la personne avec qui, elle devrait passer ses prochaines heures… Il vaudrait mieux qu’ils se tutoient. Alors, elle fini par ajouter :

« Tu peux me tutoyer… »

Maintenant, il ne restait plus qu’à savoir, qu’elle serait sa réaction, dans une situation comme celle-là. Apparemment, mieux que celle d’Anny.

HRP/ Pas fameux, mais j'ai posté >///<

Bon rien de vraiment imprévisible je m’étais fait rembarré en bonne et dû forme. Nan franchement je m’y attendais, après tout elle semblait être habitué a se genre de chose et étant donné qu’elle ne donnait pas l’impression d’être une fille qui se laisse faire, elle devait avoir de nombreux moyens de se débarrasser de gêneur(Moyen qu’elle ne semblait pas envisager d’utiliser sur moi ce qui m’arrangeait pour ma propre survie en fait.). Sur le coup je pense que je n’en avais pas vraiment conscience(c’était dans ma nature après tout) mais au fond de moi cette fille me faisait froid dans le dos, ce n’était pas vraiment de la peur, chose que j’étais trop inconscient pour connaître, mais plutôt qu’elle dégageait une « aura » qui avait le don de me glacer le sang, en fait je pense que c’était ce qu’elle exprimait dans sa gestuelle et dans ses yeux qui me gênait, un besoin imminent de solitude qui je l’avoue me donnait plus envie de m’éloigner qu’autre chose. Les types de tout à l’heure devaient vraiment manquer d’empathie pour ne pas s’apercevoir de ça. Heureusement pour moi j’étais plutôt bon pour deviner les sensations des gens(pas forcément pour y réagir correctement vous noterez ). C’est pourquoi je n’insistait pas, après tout c’était son choix.

« Dans ce cas nous nous séparerons ici, ravi de vous avoir rencontré, et j’espère que plus personne ne viendra vous importuné. »

j’aurai put aussi ajouter « au plaisir de vous revoir » mais cela ne semblait pas vraiment être du genre a faire plaisir a mon interlocutrice. Pour éviter tout risque de passer pour un Stalker je choisis de prendre la direction opposée a celle de la jeune fille et de me laisser ensuite guider par mes pas. Je dois avouer que je n’étais pas forcément mécontent de me séparer de la blonde de tout a l’heure, même si elle était belle, elle me mettais mal a l’aise comme je l’ai déjà dit. Pourtant j’avais la sensation que cette impression glacial m’était maintenant lié, comme si je ne pouvais maintenant pas l’éviter, et qu’un lien invisible m’empêchait d’y échapper.

Cette sensation qui me poursuivait se confirma étrangement lorsque j’eu la surprise de me retrouver de nouveau en présence de cette femme dont je m’étais pourtant assurément éloigné. Avait-elle fait demi-tour ? Nan elle n’aura pas put me rattraper et me retrouver au milieux de toutes ces rues et ruelles(et en plus cela ne collait pas vraiment au personnage), d’ailleurs la situation semblait lui paraître aussi surprenante qu’à moi . Au vu du décor qui nous entourait et de mes maigres connaissance de la ville il apparaissait qu’aucun d’entre nous n’avait fait demi tour, nous avions bifurqué l’un et l’autre jusqu’à nous retrouver réuni ici. Chose que même avec la meilleure volonté du monde(et mon pouvoir) je ne pourrais reproduite tellement elle était improbable.

Je vis l’un des deux hommes de tout à l’heure parler à ma nouvelle connaissance s’il y a 5 minutes et repartir. L’autre universitaire revint alors vers moi et me dit cette phrase qui disais que je devrais passer les prochaines heures en sa compagnie, cependant bien que cela ne me réjouissait (ni ne me mécontentait d’ailleurs) je gardais mon éternel et immuable (encore que ça c’est pas garanti) sourire, après tout ce n’était pas vraiment ça qui allait me pourrir la journée j’étais trop peu attaché a la préciosité de mon temps pour ça.

« Et bien puisque nous sommes condamner a passer la journée ensemble, je propose que nous échangions nos noms, je me nomme Erian Uriel, étudiant en informatique et universitaire comme vous avez put le remarquer je présume. »

C’est génial uriri t’es un dieu de l’ouverture de conversation \o/. Bon ok j’avais pas vraiment innové pour le coup mais il faut dire ce qui est, dans la situation actuelle je ne pouvais pas faire grand chose, a part lancé un dissert de phylo sur le fait que les situations inhabituelle sont les plus a même de créer des liens entre les gens. Bon on respire un grand coup, inspire, expire, et….Positive ! bon remarque c’était pas vraiment la chose la plus dure a faire dans le cas présent, j’étais en centre ville avec une fille de mon age franchement bien faites, donc je pouvait difficilement faire la tronche(si ce n’est l’aura de cette fille mais bon j’allais devoir m’y faire je pense).

« Bien étant donné que je n’ai rien de précis a faire je propose que tu fasse ce que tu es venu faire ici sans te soucier de ma présence pendant que je te suivrais au loin. »

Je m’apprêtais a reculer pour mettre ce que j’avais dit en œuvre lorsque je fus arrêté par une sorte de mur Invisible…Il semblerais que nous ne puissions pas franchement nous éloigner l’un de‘l’autre…dans la liste des pouvoirs a la c** je demande celui la en number one. Je soupirais avant de faire par de ma constatation a ma camarade d’infortune.

« Manquerais plus que cela rétrécisse petit à petit et on aura touché le gros lot je crois bien. Mauvaise journée pour les malchanceux n’est ce pas ? »

Je sais je sais autant essayer de parler tout seul si je ne faisait que dire des choses aussi futiles mais bon il fallait bien que je m’occupe et oublie cette foutue impression que me donnait cette jeune fille. Bon note pour plus tard, si je retrouve ces deux types penser a leur encastrer le crâne dans le premier truc qui passe a porté(si possible quelque chose de solide).

« Enfin bon, la journée en couple improvisé ça ressemble un peu a un événement de fête de saint valentin quand on y repense… Sauf que pour le coup on a rien demandé. Bref puisque nous devons passé autant de temps ensemble autant essayer de s’entendre au mieux tu ne pense pas ? »

Une discrète et plus ou moins subtiles invitation pour la jeune fille à être moins…froide et associable ? Ouai ça devait bien se résumer ainsi. Enfin bon je pense que vous de l’extérieur la scène allait ressembler au tout autre chose au vu de nos caractères…Probablement à la confrontation de la princesse des glaces et celle du bouffon du roi…Je souris à cette idée, oui se rôle me convenait bien bien que chevalier servant aurait été plus classe c’est un terme que je n’aurais pas la prétention de rattacher a ma personne.

Elle était obligée à en arriver là… Les présentations, chose inévitable que pourtant elle détestait, quand elle était obligée de s’accommoder avec quelqu’un. Tout de fois, elle ne pensait pas à avoir à à se présenter, vu son statut dans l’Académie, mais il faut croire, que souvent, il y a des personnes à part, qui ne doivent pas s’intéresser aux choses de l’Académie. Enfin, le problème, n’était pas là. Anny, bien obligée, se présenta aussi à son tour, à l’Universitaire.

« Anny Schöls, Universitaire, S.A »

Le problème, c’était qu’Anny, n’était rien venu faire aux centre ville. Juste une envie bien étrange, de s’évader, qui l’avait menée, dans une situation étrange, qu’était celle-ci. Le don de l’autre idiot, semblait encore cacher de multiple facette, dont celle qu’avait évoquée Uriel. Enfin, si cela venait à arriver, Anny aurait une méthode bien fait pour y remédier, même si, ça ne serait pas forcément la meilleur. L’Allemande, ne se considérait pas comme malchanceuse en tant que telle, pour elle, s’était les autres, qui lui transmettaient leur malchance, et c’était certes, une des raisons, pour laquelle, elle restait le plus souvent seule, et que ses liens se comptaient sur les doigts d’une main.

« Effectivement… Mais si cela venait à arriver, il faudrait donc que je t’élimine pour avoir ma paix… »

Comment ça elle n’arrangeait pas les choses ? Certes, mais tout de même, Anny n’était pas du genre à changer de personnalité dans l’espace d’une journée, pour un soit disant inconnu, avec qui elle serait obligée de passer la journée. Le pire, c’était qu’elle ne disait jamais de paroles en l’air… de quoi, vraiment vous donner des frissons. Enfin, dans ce cas présent, ce n’était pas forcément voulue, elle ne disait que ce qu’elle pensait. L’ennuie, était une chose que la Princesse des Glaces connaissait plus que bien, alors le subir, une fois de plus, qu’elle était la différence ? Elle avait une infime, partie en elle, de gamine têtue, car, elle a toujours été comme cela, et ne changerai pas. Toujours d’un ton aussi froid qu’avant, elle lui répondit.

« Essayons. »

Dans la mélancolie de sa voix, on sentait que ce qu’elle disait, elle ne le pensait pas. Mais, il lui a bien demandé de faire un effort non ? Pour, elle, celui-ci était d’une taille considérable. Peut-être, que ça viendrait petit à petit, mais, donc pour le moment, il faudrait attendre. La seule chose positive, dans cette histoire, c’était que le garçon, était disposé, à la suivre, un grand problème, qui était déjà réglé. Si elle était d’humeur, elle aurait surement esquissé un petit sourire. Le centre-ville, ce n’était franchement pas sa tasse de thé, et vu qu’il se remplissait à vue d’œil, elle décida donc de le quitter. Ce qui paraissait étrange, c’est qu’Anny, avait un minimum de cœur – ça reste à prouver mais bon -, et que l’endroit qu’elle choisirait, ne serait pas ceux, où elle avait l’habitude d’aller, sinon, elle risquerait de se noyer, dans un des profonds silences, dans lesquelles elle a l’habitude de plonger, et ne supporterait, avoir à se coltiner, le garçon trop bavard à son goût.

« Evadons-nous de ce trou à rat. »

Sans un mot de plus, elle avança au loin pour quitter le centre-ville. Elle était quasiment sur que l’Universitaire la suivrait, du moins il n’avait pas vraiment le choix. La cour intérieur de l’Université, endroit où rare sont collégiens et lycéens, qui ont le droit d’y accéder. Peut-être que le calme qui règne dans cette cours, atténuera peut-être, le bavardage du jeune homme, qu’Anny a du mal à supporter.