Takuetsu no gakuen
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Un air de violon au petit mâtin. [PV Ishiro ]

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Un air de violon au petit mâtin. [PV Ishiro ] Vide
MessageSujet: Un air de violon au petit mâtin. [PV Ishiro ] Un air de violon au petit mâtin. [PV Ishiro ] EmptyDim 7 Juin - 20:53

-Hum...
Une adolescente battit des paupières, elle était en train d'émerger de son sommeil. Le réveil avait-il sonné ? Elle se retourna silencieusement et posa son regard doré ensommeillé sur l'appareil. 5h30, les cours commençaient à huit heure et le petit déjeuner était seulement à 7h15. Attend ! Hier c'était vendredi non ? Donc pas cours aujourd'hui. La main de l'adolescente tâtonna sur la table de nuit jusqu'à trouver l'appareil, elle appuya sur un bouton et l'heure de l'alarme s'afficha : 7h00. Elle désamorça l'alarme et tenta de se rendormir en tirant la couette par dessus sa tête. Michiko attendit que le sommeil viennent mais il semblait l'avoir complètement abandonnée. Elle s'assit en baillant aussi grand que sa mâchoire le lui permettait.

*5h45, bon ptit dej dans une heure et demi au minimum qu'est ce que j'vais faire pendant une heure et demi??? A cinq heure du mat y'a rien à faire!*

Tout à son ronchonnement mental la multicolore regarda autour d'elle en se grattant la tête. Sur les bureaux un enchevêtrement de cours et de bouquins scolaires, Ayumi dormait paisiblement, la réveillée eut un pincement de jalousie en voyant sa colocataire dormir si tranquillement, au pied de son lit l'étui contenant son violon, et l'uniforme de Michiko suspendu à un cintre sur la poignée de son placard, posé sur le vêtement il y avait sa ceinture bleu roi. Son regard revint sur l'étui, à cette heure si il n'y aurait personne pour l'entendre et elle pourrait jouer tranquillement. Mais où ? Bah, elle avait trop le cerveau H.S. pour réfléchir plus, déjà elle savait quoi faire jusqu'au petit déjeuner et c'était pas mal. Elle s'étira comme un chat et alla chercher en silence des fringues à ce mettre dans son placard. Dilemme, robe ou jean tee-shirt ? Finalement ce fut son bermuda en jean effiloché sur l'ourlet et son tee-shirt blanc avec une étoile kawaï sur la manche droite qui l'emporta. Elle pris ses bracelets dans sa main pour ne pas les faire tinter et qu'il ne réveillent la dormeuse puis elle sortit de la chambre avec son étui dans l'autre dans la même main(l'autre il fallait bien qu'elle serve à ouvrir et fermer la porte à clefs).

Une fois sortit du dortoir elle passa les deux anneaux qui vont à ses chevilles et le reste aux poignets. L'air frais du mâtin la réveilla complètement, elle respirait à plein poumons en finissant de s'étirer. Après quoi elle se transforma en brume et se rendit à l'auditorium, destination choisie en cours d'habillage. L'épaisseur de son corps brume n'était pas très légère, on aurait plutôt dit une sorte de silhouette féminine immatérielle qui volait à 1m du sol, la seule chose qui physique était l'étui qui, bien qu'il soit en contact direct avec sa peau, ne pouvait être transformer en brume car cela demandait trop d'énergie de "brumiser" l'étui, le violon et l'archer pour pas grand chose au final.

Lorsqu'elle arriva la Shiraishi fut agréablement surprise de voir que le bâtiment était ouvert, elle comprit en entrant qu'elle devait cela aux équipes de ménage. Elle fut héler par la gardien apparemment habitué à voir des gens entrer comme cela. Elle se re-densifia et lui expliqua poliment qu'elle venait s'entrainer et qu'elle voulait savoir si c'était possible bien qu'il soit presque six heures et demie. L'homme parut hésiter mais après quelques arguments il céda. La lycéenne le gratifia de son plus beaux sourire et fila dans la salle de spectacle. Elle fut intimidée devant le vide imposant de la salle, et tous ces sièges ! Rien à voir avec la petite salle de spectacle de la ville où elle avait grandie. Elle peinait à imaginer cette salle pleine à craquer de monde pour seulement une poignée de musiciens ! Elle se gifla mentalement et alla s'assoir sur le bord de la scène. Elle déposa les bracelets d'or de ses poignets au bord du plancher, elle ouvrit ensuite la mallette de cuir noir et en sortit le précieux instrument. Elle le plaça au creux de son cou basanée, saisit l'archet et s'éleva en nuage jusqu'au milieu de la scène. Michiko atterit dans le même temps qu'elle réapparaissait avec grâce, l'archet à quelques millimètres des cordes elle ferma son regard de levé de soleil et se mit à jouer avec douceur.