Takuetsu no gakuen
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Takuetsu no gakuen


 
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Bonsoir Amour

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Auteur Message
Kaoru Mikari
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Kaoru Mikari

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Bonsoir Amour Vide
MessageSujet: Bonsoir Amour Bonsoir Amour EmptyJeu 12 Mar - 23:16

    < Qui ose pénétrer ces terres interdites, terres que sont mes pensées, mes secrets, mes incompréhensions, ma méfiance, mes désirs, terres que je suis ; et que la folie m'ait gagnée, qu'elle s'empare de moi, et qu'elle m'ordonne les fantaisies les plus inimaginables, jamais vues, ô folie qui s'empare de moi... >

    Aviez-vous déjà rencontré une personne fatiguée, troublée psychologiquement, qui ne mange et ne s'hydrate pas assez, et qui fréquente des personnes plus bizarres les unes que les autres? Non? Nous vous présentons alors Kaoru Mikari, lycéenne à l'apparence banale, mais qui ne cesse d'étonner et de surprendre ceux qui ne la connaissent pas -et ceux qui la connaissent aussi- ; c'est comme un démon qui s'empare d'elle, qui parfois s'endort et laisse découvrir une (adorable?) jeune fille, innocente mais plongée dans une brume noire. Et si le démon décide de faire des siennes, elle n'hésitera pas à faire couler le sang dans l'inconscience la plus totale (ou pas), aimer n'est pas de son langage, ce n'est que sottise à bannir.

    < Qui ose transpercer les glaces, se noyer dans une eau gelée, récompense de son audace, admiré par par les yeux larmoyants de celle qui ne voulait répandre le Mal.. ô Démon. >

    C'est qu'elle avance dans la nuit, habillée d'une longue et légère robe noire, et elle s'enfonce dans les ténèbres des couloirs, prononçant quelques paroles incompréhensibles, dans une langue que peu maîtrisent dans ce sol nippon : le français. La France, dont beaucoup ont une image élégante, raffinée, pays de la mode, pays des différences, pays de la beauté. Image trop belle pour être vraie, la vérité n'est jamais ce que l'on souhaite être, il n'y a que des illusions, mais qui voudrait d'une image laide? Si on peut ne garder que les points positifs, pourquoi s'entêter à être réaliste?

    < Qui ose... >


    Et que la même scène se répète inlassablement, elle traverse les mêmes couloirs, chaque nuit, violant les règles de l'établissement, mais qu'importe le couvre-feu, la nuit l'appelle, elle ne peut pas y échapper. Un vampire? Fantôme? Qui sait pourquoi elle ne peut vivre que de nuit. Le jour l'aveugle, elle a du mal à fréquenter d'autres personnes, elle qui s'est fait trop souvent trahie, elle qui a subi la torture de voir ses proches mourir devant ses yeux, elle qui ne pardonne pas ; trop déçue de quelques comportements et actes qu'elle ne comprend pas, trop déçue pour avoir le courage de faire réellement face à une autre personne, et ce, en toute sincérité. C'est ainsi que la fleur s'épanouit, nourrie par quelques douleurs et doutes, puisant sa lumière dans la clarté de la Lune, ce n'est qu'une fleur grise tâchée de quelques gouttes rouge sang. Ce ne sont que des allusions, elle refuse de faire face à la vérité. Elle se compare, elle observe, elle regarde, qualifie, mais non.. elle ne peut pas se regarder. Son visage est sali à jamais.

    < Démon fou, provenant des abysses les plus profondes. Oses-tu? >

    Depuis quand s'est-elle réfugiée dans son élément, la glace? Élément qu'elle regrette de ne pas maîtriser, elle ne peut que trancher et faire surgir le sang par de fines et tranchantes lames, il n'y a pas plus inutile. Oui, cela fait un moment qu'elle danse dans la grande patinoire de l'école, patinoire vide à une heure si tardive. Il y a des lieux que personne ne fréquente une fois la nuit tombée, la patinoire en fait partie ; les rares élèves qui sont assez téméraires pour se promener dehors, 23h passé, vont souvent faire un tour dans les forêts sombres, le parc ou les jardins, mais jamais à la patinoire. Depuis quand patine-t-elle? Le temps n'est pas important aussi longtemps qu'elle se sente bien ici. Qu'elle soit elle-même. Hésitante, elle fait de petits pas, glisse un peu par ci, par là, puis s'arrête soudainement. Elle ne sait pas patiner. Elle ne sait pas ce qu'elle fait ici. Qui pourrait lui dire? Mademoiselle Amour?

    « Bonsoir Amour. Oseriez-vous? »
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Anny Schöls
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Bonsoir Amour Vide
MessageSujet: Re: Bonsoir Amour Bonsoir Amour EmptyJeu 26 Mar - 21:41

    <Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers ! Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ? >


    Anny…Fille, non plutôt femme, de 19 ans, à l’allure mature, hautaine et sure d’elle. Mais tout ça n’était qu’une façade, car à l’intérieur la beauté de glace est fatiguée, et écurée. Non pas parce qu’elle est fragile à l’intérieur, loin de là, mais plutôt à cause de cette classe : La SA. Les missions, et tout le tralala, l’énervait vraiment. Aujourd’hui plus que tout autre jour Anny était à cran. Mais tout cela n’était dût qu’a une seule et unique chose. La solitude. Même si elle ne veut pas se l’avouer elle est seule. Ce n’est pas un problème pour elle, car elle n’a jamais trouvé personne qui la comprenait, mais toute personne – même la plus frigide – ressent un jour la solitude. Et c’est ce qui en quelques sortes arrivait à Anny, même si elle ne le comprenait pas encore. Elle se fait à chaque fois une carapace, parce que pour elle, le monde est faux…le monde est mauvais, et cela ne changera jamais.

    < L'amour est un tyran qui n'épargne personne. >


    Comme tous les soirs, la jeune fille était sortit, pour prendre l’air frais nocturne. Ses journées étaient répétitives, frôlant l’ennuie. Pendant la journée, elle exerçait ses talents de pianiste, la nuit, elle sortait, et allait en forêt. Le soir…la lune, les étoiles, et le plus important la solitude. Mais cette soirée, n’en était pas une comme les autres. Son sanctuaire, lui avait été interdit, par ce cher directeur qu’elle aime tant. La nuit dernière, par elle ne sait pas qu’elle moyen, les agents de l’administration, l’ont aperçu, dans la forêt, alors que cela lui avait été interdit. Maintenant, elle est en quelques sortes « interdit » de sortit la nuit, comme tous le monde d’ailleurs, mais qui a dit qu’elle respectera cela ? Les douze coups de minuit allaient bientôt sonnés, qu’elle était déjà à l’extérieur, rodant, dans les immenses couloirs de l’Académie…Sa longue robe blanche et ses longs cheveux de paille, lui donnait une allure d’ange. Une allure…

    < Ô cruel souvenir de ma gloire >


    De sa gloire passée…la gloire de son ancienne vie, sa vie normale, Anny ne cessera de s’en rappeler, même si cela lui fait du mal. Elle ne compte plus les années, les mois, ni les semaines, non, pour elle le temps s’est arrêté dans cette spirale de tuerie. Elle ne comptait même plus le nombre de personnes qu’elle avait tué de ses propres mains, et celle qu’elle avait blessé, à cause de ce don ; maudit. Elle n’a jamais voulu porter cette malédiction, qui par certains se voit pas un privilège. Le jour où elle trouvera le moyen de s’en débarrasser elle le fera. Le nombre de fois où elle avait entendu, les enfants en pleine admiration devant elle, à cause de celui-ci. Si seulement il savait tous les dégâts que le leur ferait quand il évoluerait ? Anny, ne pouvait cesser de penser à cela. La jeune fille marchait, sans même savoir, où elle allait. Pour elle, juste sortir la nuit était suffisant, même si elle ne trouvait pas d’endroit fixe. Mais, même si elle ne savait pas où elle allait, à force de marcher elle arriva dans un endroit froid et glacé tout comme elle. La patinoire. Un endroit où elle ne vient que rarement, car à part l’auditorium elle n’aime pas les endroits fermés. Mais comme elle était ici, pourquoi partir ? – Parce qu’il y a quelqu’un…- Elle n’avait pas encore repéré la personne, alors elle avança, toujours d’un pas léger, vers les gradins du lieu sportif. Puis elle arriva devant, le seul endroit où elle pouvait accéder au sol glissant de la patinoire. Bien sûr elle ne savait pas patiner, mais elle voulait juste voir son visage dans la glace, toucher cette chose si froide…glacée.

    < Le trop de confiance attire le danger >


    Son reflet était tremblant…on dit que la glace révèle tous les défauts d’un personne, tous ce qui est cachée à l’intérieur, et qui ne peut être perçu à l’extérieur. Anny tremblait ; tremblait trop. Cela voulait-il dire que sa vie était faite d’incertitude ? Elle ne voulait rien savoir, car elle avait peur de voir son vrai elle. Etait-elle encore plus effrayante que celle actuelle ou alors beaucoup plus douce ? Elle ne voulait encore une fois pas le savoir. Elle releva la tête, puis vit une fille qu’elle avait déjà vue auparavant, mais ne lui avait jamais parlé. Il y avait tellement de personne dans cette Académie. La fille avait l’air confiant, trop confiant. Etait-elle une professionnelle ? La n’était pas la question…surtout qu’elle lui parlait d’un langage qu’elle comprenait…Le Français. Langue qu’elle avait étudiée, lors de ses études en Allemagne, et qu’elle avait d’ailleurs eu du mal à apprendre. Enfin, pour parler cette langue, il fallait être cultivé, et la brune avait l’air de l’être. Son visage ne ressemblait pas à ceux qu’elle voyait d’habitude. Non, pas ces visages, qui expriment la joie et l’innocence : son visage ressemblait plutôt a celui de quelqu’un énigmatique, à qui on voudrait s’intéresser…sans pour autant voir les dangers qui étaient à envisager. La confiance attire le danger et ça elle le savait. Oser ? Oser quoi ? La déchiffrer ?

    « J’oserai peut-être, le jour où mon âme, en secret reposera en paix...Amour.»


    J'ai essayé d'adopter le même style que toi, pour que ce soit harmonieux /HRP
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Kaoru Mikari
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Bonsoir Amour Vide
MessageSujet: Re: Bonsoir Amour Bonsoir Amour EmptyJeu 26 Mar - 23:42

    Amour? Qu'est-ce donc? Un sentiment d'affection, l'envie de protéger, le bonheur infini, la haine de ne pas être capable envers l'autre, la frustration face à sa propre faiblesse. Si c'était cela, alors Kaoru ne la vivait-elle pas partiellement? Elle, dont l'envie de protéger le peu de personnes à qui elle tient la ronge sans cesse, qui ne supporte pas ses lacunes, qui perd trop souvent contrôle d'elle-même. Plongée dans l'ombre, elle ne vit que la part obscure des Joies ; et, lorsqu'enfin elle frôle la lumière, et réussit à s'échapper de cette zone négative, les Démons les plus vils la rattrapent, et la ramènent à sa place : sorcière parmi démons. Impossible de goûter ne serait-ce qu'un instant à ce fruit de l'euphorie, déposer ses lèvres dessus, profiter de la saveur éphémère de vivre en écartant un moment les soucis. Elle aspire à ces fantaisies, ce monde qui lui est désormais inconnu. Elle observe, jour après jour, les primaires, les collégiens, et les lycéens, rire, s'amuser dans une atmosphère pourtant follement horrible : comment peut-on considérer rien qu'un instant le bonheur lorsque la Liberté même a été volée ? Amour, répondent-ils. Désespoir, répondrait Kaoru. Elle n'a de toute façon plus de famille en dehors de l'académie, mais qu'importe, ce n'est pas un prétexte suffisant pour combler son envie d'évasion. S'évader, loin... Retrouver la prospère Versailles des temps anciens, chanter parmi les sirènes, mourir dans un champs de roses ; retrouver son innocence perdue. Elle se perd jour après jour, elle-même ne sait plus trop ce qu'elle fait, qui elle est, sa mémoire s'efface, les souvenirs avec, seule, la douleur témoigne de l'existence de la lycéenne. Ce n'est pas assez. En fait, être enfermée ne la dérange pas. Mais elle ne veut plus rester seule. Ainsi, au rythme de ces sombres pensées, Kaoru continue de patiner, seule, sur cette glace dont elle se lasse. Cette glace sous ses pieds, cette glace en elle, cette glace qui la sépare d'autrui. Elle est plongée dans l'opprobre le plus total, n'osant même plus regarder en face ses yeux trop incertains.

    « J’oserai peut-être, le jour où mon âme, en secret reposera en paix...Amour.»

    Arrêt pour le moindre... glacial, les jambes de la lycéenne refusèrent d'obéir, elle ne eut plus avancer. Léger crissement sur la glace, pour manifester le sentiment de malaise de la jeune fille. Depuis quand le cercle de solitude s'était-il brisé? Autant pour l'une que pour l'autre. Surprise, Kaoru resta figée là pendant une bonne poignée de secondes ; non seulement elle n'était plus seule, mais on l'avait écoutée, on lui avait répondu. Une autre française ? Elle ne montra alors qu'une image insensible, indifférente à cette nouvelle apparition, mais derrière le miroir, tout un processus de panique s'était mis en place. « Que faire? Que dire? Dois-je sourire et me présenter, discuter? Dois-je l'ignorer et me retirer très poliment de la salle? » Comme à son habitude, après un bref moment de silence, la lycéenne se retourna lentement, tout en essayant de paraître sûre d'elle. Elle qui est bonne actrice, personne n'aurait pu deviner son incertitude, mais au fond d'elle, elle ne veut que cela. Que quelqu'un comprenne son maudit jeu, que quelqu'un l'aide à sortir de ce tourbillon infernal. Elle n'en peut plus de mentir et de fuir sans cesse, les paroles sont toujours belles, les vrais sentiments ne reflètent que laideur.

    « Piètre amour que celui qui se laisse mesurer.. ? »


    Et une sottise, une belle sottise... Les mots étaient sortis naturellement, sans qu'elle puisse rien y faire, dans la langue de Molière, cette langue que sa camarade semblait comprendre. Citation cependant de Shakespeare, un de ses sources d'inspiration. Grand charabia, incompréhension la plus totale, elle même ne savait pas trop ce qu'il se passait. Mais la rencontre promettait d'être pour le moindre... intéressante. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour que Kaoru reconnaisse son interlocutrice. Anny Schöls.. la très renommée, magnifique, adulée de tous, Anny Schöls. La beauté de glace de l'école, poupée de glace l'appelait-on parfois aussi, qui attirait nombreux prétendants, elle à l'image douce et gentille ; qui était-elle pour apparaître aussi pure ? Beauté de glace, poupée de glace. Dès la première impression, Kaoru se sentit très simplement misérable. Elle était le revers de la médaille, celle qui ne méritait rien. Pour la première fois, elle eut comme l'impression d'être contente de ne pas être heureuse, et de souffrir en silence : c'était peut-être son rôle, elle n'avait pas le droit de prétendre à la Joie face à une telle personne.

    « Oserais-je vous demander ce qui vous amène ici, par une nuit aussi... froide ? »

    Sottise n°2 ; going on ! C'était l'une des rares fois que Kaoru agissait avec autant de spontanéité. Mais spontanéité est synonyme de maladresse ; la conversation n'avait aucun sens, sa question était incroyablement stupide. Elle n'aimait pas agir ainsi, elle ne se reconnaissait plus. Mais c'était la « vraie elle », celle qu'elle justement ne connaissait plus.. Ainsi, les minutes passaient. La lycéenne fut de plus en plus intriguée devant cette beauté hypnotique. Elle avait envie d'en savoir plus. Inconsciemment, elle glissa de nouveau pour se rapprocher d'Anny. Très lentement, ses jambes tremblaient, très lentement, et pourtant... La chute fut inévitable, elle se retrouva très vite au sol : un faux pas, une longue glissade, voilà qui était fait au moins. Souriant de maladresse, elle ne put s'empêcher de rire un peu, comme pour se moquer d'elle-même.

    « Désolée. »
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Anny Schöls
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Bonsoir Amour Vide
MessageSujet: Re: Bonsoir Amour Bonsoir Amour EmptyMar 31 Mar - 21:41

    Elle avait émis quelques paroles…toujours aussi littéraires. Il semblait que son interlocutrice était aussi très cultivée, ce qui l’a « réjouissait ». Rare étaient les personnes, avec qui elle parlait et de plus celles avec qui l’on pouvait tenir une conversation. Elle parlait…mais Anny n’entendait rien. A vrai dire elle était dans ses pensées comme d’habitude. Sans paraître rêveuse, ni préoccuper, elle avait l’air normal, si ce mot existait dans son vocabulaire. On va dire qu’elle avait juste un air intéressé, par la jeune brune, mais personne ne l’intéressait, parce que personne ne pouvait la comprendre. Passons. Les proverbes, citations et autres choses venant de grands auteurs elle les magnait à la perfection, mais n’aimait pas les utiliser. Dans les regards de la brunette, dans ses gestes, elle sentait de la fausse assurance. Cela se voyait, qu’elle se sentait mal ? Un peu…Anny se sentait comme un ovni, dans ce monde sans issue. Elle avait l’impression d’être idolâtré, trop idolâtré. Elle ne comprenait pas pourquoi toutes ses courbettes, tous ses gestes attentionné juste pour sa pseudo beauté ? Qu’est-ce la beauté ? Quelques choses dérivées, qui n’a pas de sens. Chacun ses goûts, et elle ne comprenait pas pourquoi ce monde tournait autour d’elle. Elle en avait marre, de cet air «baba » qu’avaient les gens en l’a voyant, et de tous ses commérages qui ne cessaient de s’ébruiter…C’est à cela qu’elle pensait, perdu dans ses pensées. Réveillé, par les secondes paroles de la jeune brune, elle ne fut pas étonnée, par les paroles de celle-ci. Les gens de ce monde, posent toujours ce genre de question, lorsqu’il rencontre quelqu’un, et la poupée de glace ne fut pas une exception.

    « Osez-donc, osez…La nuit est froide, la lune s’assombrit, et mon envie de sortir s’accroissait de secondes en secondes…»


    Elles se vouvoyaient…respect ? Peut-être. En tout cas dans la langue de Molière, enfin, l’ancien Molière, car le Français d’aujourd’hui n’est plus aussi beau, et à perdu sa splendeur passé. Les gens polis se vouvoient, et ne se manque pas de respect comme maintenant. Surtout à leurs aînés. Hum…Qui était la plus grande ? La poupée glacée avait l’air mature, que ce soit par son langage que par son allure, mais Anny, l’était aussi. Qui devait avoir le plus de respect ? Elle voulait le savoir, mais ne voulait pas lui demander, comme tous ses gens, qui dès qu’ils rencontrent une personne s’empresse de se présenter. Au moins ça elle n’aurait pas à le faire. « Sa popularité » l’avait déjà fait pour elle. Elle arrangea une mèche, qui se baladait sur son visage, puis d’une voix aussi nonchalante que d’habitude, recommença à parler.

    « Une présentation ne serait pas de refus…Amour »


    Elle avait déjà vu son visage…la seule chose qu’elle voulait c’était d’avoir son nom, et son âge. N’étais-ce pas mieux de connaitre l’identité de son interlocuteur ? Elle espérait qu’elle allait répondre. Se sentant un peu mal à l’aise accroupit face à la glace, elle s’assit sur le long muret qui s’éparait, le béton de la glace artificiel. La jeune fille était loin d’être une professionnelle, et cela se voyait au tremblement de ses jambes. Mouvement plus que prévisible. Voulant s’approcher d’Anny, pour une raison encore inconnu, elle tomba. Anny, revit la scène passé plusieurs fois dans son esprit, et esquissa un petit sourire. Une personne normale aurait éclaté de rire, mais pas elle. Enfin, l’action, l’avait déjà fait sourire. Anny aurait bien voulu aider la jeune fille à se relever, mais elle n’avait pas les chaussures prévues pour cela. Enfaite elle avait une envie de patiner…ce qui ne lui était jamais arrivé. Elle regarda à gauche à droite, puis vit, une mini-caisse. En faisant un signe de la main à celle qui était tombée, elle se mit debout, et alla fouiller à l’intérieur. Il n’y avait casiment rien à l’interieur, juste une paire de patin blanc scintillant…Elle les prit, puis s’assit au sol. Anny, n’avait honte de rien, après tout, c’était une « humaine » - mis à part le dont- comme tout le monde. Elle les enfila un peu difficilement, puis avec un peu de mal à marcher, elle arriva sur la glace, son élément…Mais ça se sentait que ce n’était pas de la vrai…trop artificiel à son goût. Elle glissa un peu, et n’était pas encore tomber. On lui disait que tous ce qu’elle faisait elle le réussissait…Etais-ce la même chose pour le patinage ? Peut-être…passons. Elle arriva devant la brunette au sol, puis s’accroupit, pour se mettre à sa hauteur. Ensuite, elle l’a pris par le menton, et la regarda dans les yeux. Ses beaux traits, sa longue chevelure brune…La poupée de glace était belle en son genre. Anny savait remarquait les personnes qui se distinguait de la populace vulgaire qui polluait le monde. Et la brunette n’en faisait pas partit. Elle commença a toucher ses cheveux, toujours en l’a regardant.

    « Amour…Que vous avez de beaux cheveux… »


    Puis en toujours en la prenant par le montant, remonta un peu sa tête, et regardait ses yeux.

    « Que vous avez de beaux yeux… »


    Puis rebaissant la tête, et appréciant, son beau visage conclue par…

    « Les gens comme toi ne doivent pas toucher, même frôler le sol, de peur de laisser une trace de leur beauté…Relève-toi. »


    Anny mesurait toujours ses paroles, et ne disait jamais rien sans y avoir réfléchit…Jamais.
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Kaoru Mikari
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MessageSujet: Re: Bonsoir Amour Bonsoir Amour EmptyJeu 2 Avr - 22:44

    Désolée? De quoi était-elle désolée justement? Ce mot s'échappait trop souvent, rare étaient les conversations dans lesquelles elle ne le disait pas au moins une seule fois. Que ce soit avec des inconnus ou ses proches, elle était sans cesse navrée de ce qu'il se passait, jamais capable de relever la tête et de regarder avec espoir la lumière au loin qu'elle se devait de rattraper. Non, elle se contentait trop simplement de juste faire des excuses et de s'en aller ensuite, le poids n'en était qu'allégé, les cicatrices de son coeur restaient telles quelles, sans se rouvrir, ni s'enfoncer encore plus, mais sans guérir. C'était la meilleure solution qu'elle eut trouvé pour mettre fin à ses problèmes sans grande importance. Ne pas faire preuve d'égoïsme, de pas trop vouloir, sans trop sombrer ; un parfait équilibre, poupée de Glace, tu n'es pas assez égoïste, il te faut être encore plus froide.

    Léger soupir, Kaoru fixait de ses petits yeux bleu-gris la glace, qui reflétait une image floue, trop trouble, un reflet de vérité? Elle voyait toujours trop flou, perdant de jour en jour la capacité même de trouver sa voie, il y a des moments où elle a une pure envie de s'enfuir de là, au prix même de sa vie, d'autres où elle serait prête à aider l'académie si cela pouvait faire d'elle une personne inutile. Toujours coincée entre deux contraires, elle n'était que la contradiction en personne ; une contradiction parfaitement neutre ; contradiction? Hésitante, elle traça, de ses mains frêles, quelques traits sur la glace fragile, ce qui donna l'impression que des larmes coulaient sur son reflet. Reflet d'illusion ou vérité? Contradiction.

    Ainsi, ne supportant pas plus longtemps d'observer un tel visage meurtri, elle leva sa tête pour contempler l'étrange beauté qui se trouvait devant elle. Ce n'était pas normal, ce n'était tout simplement pas normal d'être pourvue d'autant de Beauté, Beauté Pure. Si bien que pendant un moment, Kaoru se demanda si son don n'était pas d'être jumelle de la Belle au Bois Dormant.

    « La plus jeune (fée) lui donna pour don qu'elle serait la plus belle du monde, celle d'après qu'elle aurait de l'esprit comme un Ange, la troisième qu'elle aurait une grâce admirable à tout ce qu'elle ferait, la quatrième qu'elle danserait parfaitement bien, la cinquième qu'elle chanterait comme un Rossignol, et la sixième qu'elle jouerait de toutes sortes d'instruments à la perfection. » cita alors Kaoru d'une voix claire, citation du conte de Perrault. Tout en parlant, elle regardait celle admirée s'approcher d'elle, celle qui incarnait ces différents dons. « Amour... vous m'effrayez tant votre Beauté est pure. » Oui, l'amour l'effrayait, elle n'y comprenait rien, elle ne pouvait pas, et n'y avait jamais goûté. Ses lèvres étaient définitivement souillées, son corps l'était aussi, elle était trop sale, impossible de s'approcher d'un tel sentiment éthéré, le champs de force protecteur de Vénus la repoussait à chaque tentative d'approche. Oui, Anny l'effrayait, il n'était en définitive pas possible d'être aussi angélique. Elle voulait savoir, elle voulait connaître, elle voulait le pourquoi du comment, elle voulait ses défauts, ses impuretés, ses vices. Elle le voulait, elle la Sorcière perfide.

    Enfin arrivée auprès d'elle, néanmoins, depuis un moment, la lycéenne s'était tue, ne répondant pas aux questions d'Anny. Elle ne voulait pas rompre ce magnifique silence, où, apaisée, elle pouvait admirer sa sempai, prise par un Mal encore inconnu. Elle la fixait, yeux dans les yeux, émerveillée, dégoûtée, Contradiction. Et enfin, elle répondit d'une voix basse cette fois-ci, elle répondit tout en gardant ce contact visuel.

    « Lune assombrie, et pourtant, c'est qu'elle brille, elle brille pour éclairer ses confrères les Etoiles. Ou serait-ce les Etoiles qui aident la Lune à ne pas se noyer dans l'obscure du Ciel? Néanmoins, le temps s'échappe, le Soleil revient, chasse toute vie, ne se souciant point des pensées et sentiments éventuelles des autres. Il s'installe, et prétend rendre la vie belle en éclairant nos coeurs. C'est un usurpateur. C'est l'homme. Et, autant en emporte le vent... » Un faux discours, des mots faussement trouvés, il n'y a point de beauté dans ses paroles, rien d'autre qu'un semblant de philosophie. Une imitation, une contre-façon. Et oui, autant en emporte le vent.. « Rien ne restera, tout sera emporté. C'est l'aspect fugitif et dérisoire des choses humaines : amours, ambitions, désirs, tout est promis à disparaître, comme emporté par le vent. Mon nom... est Kaoru Mikari. » Tant de mots trop inutiles pour se présenter...

    Minutes, silence, regards.

    « Amour… Que vous avez de beaux cheveux… » - « Que vous avez de beaux yeux… »


    La jeune fille se laissait faire, jamais encore elle n'avait été complimentée, et le moindre que l'on puisse dire, c'était que qu'il est en tout point agréable d'être enfin reconnue, en quelque sorte. Ces mots lui firent réellement plaisir, et pourtant, elle n'en montra aucun signe, comme pour respecter ce contrat de glace qui s'était installé. Devait-elle réagir? Elle ne savait pas. Mais, dans un état de béatitude, elle se laissa emportée par le mystère qui régnait dans la sale. Elle, Anny Schöls. Elle, Kaoru Mikari. Que se passait-il ?

    « Un soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux. – Et je l’ai trouvée amère. – Et je l’ai injuriée. ; Rappelons-nous donc, ne nous laissons pas emporter par quelques élégants aspects. »

    Les phrases échangées devenaient vraiment incompréhensibles, elle-même ne savait plus trop ce qu'elle disait. Mais la vague l'avait emportée, elle n'arrivait plus à revenir. Quelle douce sensation que d'être bercée dans cette eau, dans ces flots de mots, des mots, encore des mots. Comme hypnotisée, elle se releva, obéissant à l'allemande, et, pour ne pas perdre l'équilibre, elle prit instinctivement la main de sa camarade. Ses mains brutes dans d'autres plus délicates, quelle étrange sensation.

    « Vos mains ne sont-elles pas gelées? Mais il est mieux d'être gelée à présent, que gelée dans un passé lointain. »

    C'est vrai, elle faisait partie de ces personnes, emprisonnées sous l'épaisse glace, impossible de s'en sortir. Elle était restée dans ce passé, cependant, la roue a continué de tourner, et elle n'a pas pu suivre la cadence, elle n'a pas pu sortir de son propre Enfer, Enfer de souvenirs. Pour enfoncer un peu plus le clou, elle s'est elle-même recouverte de glace. Glace autour d'elle, glace au-dessus d'elle, enfermée à jamais dans cette eau gelée, est-ce là son destin? Regarder le temps passer, sans jamais pouvoir le rattraper, sans jamais connaître le véritable présent. Il fait un peu froid.

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Anny Schöls
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Bonsoir Amour Vide
MessageSujet: Re: Bonsoir Amour Bonsoir Amour EmptyMer 8 Avr - 15:44

  • La jeune allemande était comme surprise, de ces beaux discours en son égard. Elle parlait, parlait mais savait-elle au moins se qu’elle racontait ? Comprenait-elle un mot de ce qu’elle disait ? Elle ne savait pas. Anny, pesait toujours ses paroles, et chaque mot, aussi insignifiants qui soit, avait toujours été « analysé » pour ne pas qu’on utilise ses phrases à contre sens…etc. Elle ne savait pas si, Kaoru, mesurait bien l’intensité de ses paroles, car le mot Beauté, n’est pas à prendre à la légère, surtout, s’il est suivis du mot pure. Elle se méprenait énormément, car Anny, n’était pas cela, elle errait loin, de tous ses compliments, que lui alignait, la poupée de Glace. Elle ne méritait pas tous ses éloges, non. Car l’extérieur, n’a rien avoir avec la beauté, ses yeux, sa peau, ses longs cheveux de blé, ne sont que façades, qui servent à cacher son véritable, elle qui est vraiment laid. Quand Anny parlait de la beauté de Kaoru, elle parlait de son intérieure, et non de son extérieur. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas, il y a plusieurs indices de beauté tandis que la beauté, la vrai beauté intérieure ne se discute pas. Il y en a qu’une seule et unique…Voila la différence, que peu de gens savent faire, malheureusement. Flatteuse, très flatteuse, car aller jusqu'à la comparer à la Belle au Bois Dormant, est tout de même exagéré. Qu’est-ce qui pouvait autant plaire sur elle ? Ses yeux, Ses cheveux ? Tous cela n’est qu’une apparence charnelle, qui cache encore une fois, son vrai elle. Pourquoi se limiter à regarder les choses matérielles ? Elle ne le savait pas…

    « La beauté est trop classique aujourd’hui, dévoyée. Elle a perdu de son sens, les gens ont chacun leur charme. Il est trop facile d’être beau. La beauté s’observe, s’arrange, se soutient, se contemple, et se pose pour ainsi dire sans cesse dans un miroir imaginaire placé devant elle. C’est un attribut facile à adopter, et que l’on porte comme un bijou sans valeur. C’est une beauté perdue, une simple trace de soleil sur un visage endormi. »


    Elle avait dit ce qu’elle avait sur le cœur. La conversation, aussi étrange soit elle, était enrichissante, mais ce n’était pas encore la fin…La beauté de Glace, trouvait que la brune avait un langage très riche. Certes, ce n’était pas une référence en littérature Française, mais, peu de personnes se sont présentées à elle de cette manière. C’est agréable à entendre. « Kaoru », se nom résonnait dans sa tête. Cette jeune fille était énigmatique. Anny, ne se préoccupe des gens qui l’entourent, et la demoiselle, ne sera pas une exception, mais, il y a quelques choses en elle, qui fait, qu’Anny, n’est pas encore parti, continuer son chemin. Son langage ? Sa tenue ? Non, ce n’était pas ça. C’était son intérieur, qui l’intriguait tant. Anny avait compris, après cette phrase. Kaoru ne s’aimait pas. Mais où était le problème ? Elle n’était pas la seule, Anny, ne s’aimait pas, elle n’aimait pas son vrai elle. La brune, semblait parler de son visage, de son apparence charnel, mais se préoccupait-elle se son intérieur ? Elle ne le savait pas, et aurait aimé le savoir, non pas pour l’aider, mais au moins, pour qu’elle « se trouve elle-même » car, si elle ne se connait pas elle-même qui la connaîtra ? Personne.

    « La Beauté charnelle, n’est que désillusion, et mascarade. Imposteur, se dévoilant aux yeux de tous, elle cache, la beauté intérieure, qui est sans doute la plus importante à mes yeux… »


    Elle voulait que la poupée de glace se confit à elle, mais savait à quelle point cela pouvait être dur, car elle-même ne pourrait jamais se confier à personnes, ce qui lui a forgé une prison où personnes ne pouvaient entrer, mais aussi sortir. Pourquoi obliger les gens à faire ce que nous n’aurions pas fait ? Parce que l’homme est égoïste, est avide de pouvoir, et ne pense qu’à lui, et oublie les sentiments et le respect des autres. Passons… La brunette se leva enfin, mais lui prit la main. Personne, ne l’avait encore approché, touché de si près. Pourquoi ? Avait-on peur d’elle ? De son aspect renfermée et meurtrie ? Surement, mais Kaoru l’avait fait par affection, ou par pur reflexe ? La question ne se posait pas, car le problème n’était pas là.

    « Paroles de Kaoru »


    Gelées ? La glace…Bien sur qu’elles étaient gelées, elles l’étaient tout le temps, c’était l’essence même de son pouvoir. La glace, élément, qui a renforcé ses traits de caractères, et qui maintenant l’a abandonné, lui laissant seule les conséquences de ses actes. Son pouvoir était une malédiction pour elle, car c’est à cause de lui, que tout c’est fini, ce jour-là, mais Anny est restée, restée à ce moment là, pour elle le temps s’est arrêté et le futur s’est éloignée et est encore inexistant. Elle est restée bloquée dans ce passé douloureux, qui la meurtrie, et qui lui fait tant de mal. La poupée de glace, en parlait comme ci, elle savait ce qui se passait dans l’esprit de la Beauté de Glace. Savait-elle lire dans les pensées ? En tout cas, elle n’accepterait pas, d’être manipulée, à cause d’évènements passés…

    « La Glace…Cet élément auquel je ne pu échapper…Maintenant emprisonné au plus profond de mon âme, il ne peut s’échapper avant de m’avoir délivré de cette son emprise, or il a besoin de moi pour se libérer. Cercle vicieux dont je ne peux plus sortir… »


    Voici, les mots qu’elle finit par dire, n’ajoutant rien de plus, ne parlant pas de son passé, laissa la Poupée Brune, s’exprimer.
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Kaoru Mikari
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MessageSujet: Re: Bonsoir Amour Bonsoir Amour EmptyMer 15 Avr - 13:28

    Soupir. Tout en prononçant ces paroles, Kaoru avait l'impression de se découvrir sous un nouveau jour. Elle se rendait réellement compte de tout le mal qu'elle s'infligeait de son incapacité à accepter son triste sort : condamnée à rester seule, à agir comme une poupée dénuée de toute vie. Condamnée à rester seule, loin de ceux qu'elle aime, incapable d'aimer de nouveauté. C'était peur et angoisses, c'était doutes. C'était pire que la mort elle-même; car elle n'avait pas peur de la grande faucheuse. Ce n'était pas qu'elle voulait mourir, mais si jamais un jour il lui arrivait de quitter ce monde par accident, ce n'était pas non plus un grand désastre. Indifférente à tout, voilà ce qu'elle était devenue. Certaines jeunes filles attendent d'être libérées de leur solitude par un baiser du prince charmant. Kaoru n'attendait qu'être libérée de son passé. Peut-être était-ce enfin le soir qui allait briser ses chaînes? Mais une fois brisées, qu'allait-elle donc faire? Confrontée à son problème majeur, elle soupira alors une nouvelle fois.

    Muette, elle ne répondit plus aux paroles de sa camarade. Elle était tombée de haut en réalisant à quelle point sa situation était absurde. Trois ans qu'elle s'imaginait trop de choses. Aujourd'hui, elle était aux limites d'une porte. Une porte qu'elle a pu rejoindre, certes, difficilement, mais elle y était arrivée. Cependant, le combat ne devait pas s'arrêter là. Il lui manquait juste un tout petit peu pour passer de l'autre côté. Soit on la poussait légèrement, et la voilà remise dans le droit chemin; soit on la rejetait, et elle errerait de nouveau dans les ténèbres sans but précis, si ce n'est répandre le mal inconsciemment. Et puisque personne ne se décidait à prendre ce rôle, elle allait devoir l'assumer elle-même.

    « Mes parents sont morts il y a trois années. Cambriolage. Ou c'est du moins ce qu'ils annoncent officiellement. Lors de la fuite des voleurs, s'étant fait prendre la main dans le sac, ceux-ci décident tout simplement d'abattre ma famille. J'étais cachée à l'intérieur. J'ai vu leurs corps inertes par terre, au loin, sur la neige blanche, baignées dans leur propre sang. Mais pourquoi de simples cambrioleurs volerait la vie d'innocents? Il s'enfuirait tout simplement, n'est-ce pas? D'ailleurs, il se trouve qu'ils ont été retrouvés un peu plus loin, blessés par mes lames, et... ils se sont comme volatilisés du jour à l'autre. J'ai toujours eu des doutes à ce propos. Mais la peine a toujours pris le dessus, et je n'ai jamais cherché à en savoir plus sur ce mystérieux meurtre. Et si.. et si … »

    Et si la vérité était toute autre? Mais ses idées trop farfelues était trop peu réalistes. Quoique ce crime est lui-même peu réaliste, ce ne sont pas des cas de cambriolage que l'on croise tous les jours. Voilà la source de sa noyade dans son propre passé : la culpabilité. Elle n'en avait jamais parlé à personne, mais... et si ce cambrioleur était un envoyé de l'académie, pour confirmer ses pouvoirs? Car ce n'est qu'après le drame qu'elle utilisa pour la première fois son don. Ce foutu don. C'était envisageable non? Crime commis, coupables découverts et pourtant jamais retrouvés par la suite. C'était étrange, un détail clochait. Toujours ce foutu détail. Et, n'y avait-il pas un lien entre l'histoire de la poupée de glace, et celle de beauté de glace? Peut-être étaient-elles liées inconsciemment. Les larmes aux yeux, Kaoru ne pleura pas cette fois-ci. Elle se contenta de sourire en repensant à ses proches défunts. Enfin libérée?

    « Si on lève les yeux vers le ciel après être tombé par terre, le ciel bleu s'étend toujours à l'infini et te sourit... Je suis vivante. »


    La conversation avait pris un tout autre tournant. Fini les beaux discours mystérieux. (Bonjour les plaintes et les blessures?) Mais elle le savait très bien, ce n'était pas comme cela que ses maux allaient s'en aller. Il lui fallait du temps, maintenant qu'elle avait éclairé un peu plus son chemin. Encore frêle, fragile... Il suffirait d'un rien pour sombrer de nouveau. Reprenant une longue inspiration, la jeune fille se sentait tout de même soulagée après avoir parlé. Jamais elle n'avait osé se confier à quelqu'un sur ce sujet. Puis, comme pour inviter Anny à parler elle-aussi, elle la regarda fixement dans les yeux, tout en sachant très bien qu'elle ne pouvait pas faire parler quelqu'un ainsi.

    -RP nul, désolée. T^T-
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