Takuestu by night. [POV Mitsuko/ Ishi/ libre]

Minuit…Une cloche sonne au loin…Un chouette hulule et se prépare à fondre en piqué sur son repas de ce soir, quant au pauvre petit mulot égaré, il ne finira pas la nuit. Une ombre passe sous un réverbère, laissant entrevoir un bref instant une silhouette dessinée par les mains du diable en personne tant les courbes brillantes s’harmonisaient avec soin entre elle. Son visage d’ange n’avait pu être révélé qu’elle s’engouffrait déjà dans une rue adjacente. Une seconde ruelle, et la jeune fille se retrouva dans une rue splendidement éclairer.

« Va donc leur montrer ce que c’est que de danser Yuka ! »

Une bouteille de verre

Oups.

« Je l'avais pas prévu celui-là...Gomenasai. »

Le pourquoi et le comment. Voici les deux mots qui régissent la vie des être humains. Les Hommes ne peuvent vivrent sans se poser de sempiternelles questions telles que ‘Pourquoi moi ?’ ou ‘Comment a-t-il fait ça ?’ et tant d’autres. Mais il peut arrivé qu’à ces question, nul ne peut répondre. Pourquoi les Italiens font-ils de si bonnes pizza ? Pourquoi les kebabs sont les meilleurs dans les fast food maghrébins alors que ce sont les scandinaves qui l’ont inventés ?
Une autre question : pourquoi ai-je fait tant de référence à la nourriture sur des questions qui auraient pût pourtant tourner vers un aspect philosophique ? Parce que le jeune homme à la chevelure rouge, assis non loin d’un bord du bar de la discothèque, n’avait pas que la volonté de boire en ce moment précis : la faim commençait le tenailler. Et qu’y a-t-il de plus casse l’ambiance qu’un homme qui a fin ? Ainsi, sans être mauvais, c’est un regard dur qui trônait sur le visage d’Ishiro. De ce fait, on pouvait à juste titre dire qu’il se trouvait une sorte de no man land autour du jeune étudiant de Takuetsu no Gakuen qui sirotait le contenu de son verre sans réellement porter attention à ce qui se passait autour de lui.

Cependant, il sortit légèrement de sa torpeur lorsqu’une veste changea de main au-dessus du bar. Quelques mots furent mais il ne les écouta pas et à vrai n’avait même pas l’envie de savoir de quoi il retournait. Tout ce qui comptais pour lui était que cela ne le concernait pas. En effet, après des années passées dans cette institut où on le surveillait étroitement, Ishiro ne rêvait plus que d’une chose : qu’on le laisse tranquille et qu’on arrête de surveiller tout ses faits et gestes. Car, et Ishiro en avait la certitude, même dans leur soit disant moments de liberté en centre ville, les étudiants étaient surveillés. Marchands, membres administratifs, simples habitants, tous étaient à la botte du directeur de Takuetsu. Mais était-ce réellement le moment de se morfondre ? Plus que un an et Ishiro pourrait repartir…en tout cas il l’espérait.

Il ne savait pourquoi, mais il sentit plusieurs regards se tourner vers la piste de danse. Le jeune Idogawa n’est pas pour ainsi dire curieux mais cela ne l’empêcha pas de tourner la tête pour voir une jeune fille danser avec une aisance hors du commun. Quand il arrêta de focaliser sur la danse en elle même, Ishiro reconnut la danseuse. Il s’agissait là de Yuka, élève des classes SA à Takuetsu, du moins c’est ce qui lui semblait. Contrairement à beaucoup d’autres élèves, pour ne pas dire tous, Ishiro ne ressentait à vrai dire aucune admiration pour les élèves de SA. Etaient-ils meilleurs que lui ? Il ne savait pas et n’était pas curieux au point de vouloir vérifié par lui-même. La seule chose qu’il souhaitait c’était qu’on le laisse en paix. Mais peut-être que mon discours devient là redondant.

Refixant son attention au verre qui se trouvait devant lui, Ishiro fit sortir de sa tête cette courte réflexion sur les classes supérieures. Il était en dernière année et bientôt, tout cela lui paraîtra futile. Il but une longue gorgé du contenu de son verre. S’agissait-il là d’alcool ou non ? Je ne vous le direz pas sinon qu’aurait de mystérieux mon perso ? C’est vrai : si vous tous vous suivez ses épopées, c’est bien parce que vous le trouvez mystérieux. Mais je m’égare. Il but donc sa gorgé et ne prêter plus du tout attention à se qui se passait autour de lui. Même la musique semblait devenir de plus en plus lointaine. Chose étrange dans une boîte n’est ce pas ?

Et puis ce fut comme on le voit dans les films : la musique semble s’arrêter, la foule retient son souffle, Ishiro se retourne lentement vers la bouteille qui se trouvait désormais à 10 centimètres de sa face. Mais n’est as en dernière année de Takuetsu qui veut. Avec des réflexes hors du commun, Ishiro mis ses bras en croix devant son visage pour se protéger. Comme mû d’une volonté propre, les bracelets de métaux divers que le jeune homme portait aux poignets changèrent de formes et vinrent former un bouclier de métal contre lequel la bouteille vint se fracasser. Le contenu se déversa sur le sol et les alentours et des éclats partirent en tout sens ne blessant miraculeusement qu’une seule personne au niveau de la joue : Ishiro. Le sang ne coulait pas abondamment, la blessure n’était que très superficiel mais les yeux d’Ishiro brillait d’un éclat métallique. Autour de ses poignets, les bracelets reformés tournaient tout seuls. La colère était là.

Je l'avais pas prévu celui-là...Gomenasai

Désolée ? Tu me balance une bouteille à la face et tu es seulement désolée ? Tu crois que tes danse attire l’œil m’a embrumé l’esprit comme tout les pecnots de cette boîte qui semblent prêt à faire tes quatre volontés ? Ça ne passe pas comme ça avec moi.

Ishiro n’était pas quelqu’un de spécifiquement colérique – à vrai dire il était tout le contraire – mais dès que son sang coulait, il perdait un peu le contrôle de soit et son don prenait le dessus : il devenait aussi inflexible et froid que le métal, rendant coup pour coup.

Mitsuko adorait la soirée. Une des ces soirées qu'elle pouvait passer seule dans le centre-ville, loin de toutes ses missions, loin de son père, loin de ses "camarades" qui la détestaient tant. Une de ces soirées où elle rencontrait des gens normaux et où elle pouvait se lacher et s'amuser.

Sauf que.

Sauf que déjà parmi les gens normaux, elle avait repéré des élèves de Takuetsu. Déjà ça lui gachait un peu le truc, mais bon, elle pourrait toujours aller dans un coin opposer où elle ne les verrait pas et surtout, où ils ne la verraient pas.

MAIS, car il fallait bien qu'il y ait un mais, elle ne suporta pas l'arrivée de Yuka Kunimoto.

Non seulement par le simple fait d'arriver elle lui gachait toute sa soirée, mais en plus elle lui volait la vedette en attirant toutes les insupportables mouches de la discothèque. Ca, c'était trop fort. De pl;us, Mitsuko ne pouvait pas la voir parce qu'elle était en SA. Privilégiés, toujours en train de se plaindre de ce qu'on leur fait faire, alors que ce sont des élèves protégés par Matsuri ... même si la protection est bizarre, je vous l'accorde. Bref, Mitsuko ne peut pas sentir les SA, et encore moins les filles SA, mais ça c'est de la rivalité féminine totalement normale.

Alors quand Yuka envoya une bouteille en plein sur le visage d'un autre élève de l'académie, Mitsuko hallucina. Se pouvait-il vraiment qu'on lui offre une chance comme ça ? Elle ne pouvait pas la manquer. Elle sentit la colère envahir le jeune homme qui engueula furieusement Yuka. Mitsuko sourit. La soirée allait finalement être bien amusante, même si c'était d'une autre manière ... La jeune lycéenne allait laisser sa place à la marionettiste professionnelle ...

Tout d'abord, elle repassa prendre son manteau. Si on la reconnaissait, ce serait foutu. Une sorte de cape noire à capuche, qu'elle rabattit sur sa tête, elle se fondit dans l'ombre de la discothèque comme seuls savent le faire ceux qui en ont l'habitude.

*Yuka ... tu vas me le payer ...*

[Enclenchement don ... Ok

Cibles repérées.

Yuka Kunimoto. Electricité. Ishiro Idogawa. Métal.

Yuka ... manipulation ... colère, forte animosité ... Ok

Ishiro ... manipulation ... rancoeur, envie de vengeance ... Ok

Suite du programme après la pub ...]

[hrp : notez la metaphore des mouches x)]

Dans l'épisode précédent...

"Désolée ? Tu me balances une bouteille à la face et tu es seulement désolée ? »

Tu crois que tes danse attire l’œil m’a embrumé l’esprit comme tout les pecnots de cette boîte qui semblent prêt à faire tes quatre volontés ? Ça ne passe pas comme ça avec moi.

Bien… résumons la situation… On ne se connaît pas… Tu sous-entends de façon assez explicite que je suis une allumeuse de première catégorie… Bien, pourquoi pas…chacun ses métodes de présentation.

Ote moi d’un doute, tu viens de te faire plaquer et tu noies ton chagrin dans l’alcool ou tu es naturellement associable ? Non, parce qu’aller jusqu’à penser que je t’ai « balancé une bouteille dans ta face» juste parce que j’avais envie de voir ton visage ruisselé de sang, c’est un peu fort tout de même. »

Dans le prochain épisode... Vous en apprendrez plus sur les réactions d'Ishiro face à l'impétueuse Yuka.

Ote moi d’un doute, tu viens de te faire plaquer et tu noies ton chagrin dans l’alcool ou tu es naturellement associable ? Non, parce qu’aller jusqu’à penser que je t’ai « balancé une bouteille dans ta face» juste parce que j’avais envie de voir ton visage ruisselé de sang, c’est un peu fort tout de même.

Tout aurait pourtant dû se calmer là, non ? Voyons , pourtant tout y était : Ishiro écoutait ce qu’avait à dire Yuka, Yuka lui expliquer en quoi sa conduite était stupide, Ishiro reconnais ses torts et l’affaire est réglée, tout le monde peut aller dormir tranquille. Mais voyez vous, tout n’est pas si simple à Takuetsu no Gakuen. Quand quelque chose peut tourner mal, tout tournera mal et même si un caillou sort des rails de la catastrophe le train du Destin, il y aurait toujours un de ces foutus ouvriers de la SNCF (Société donnant Naissance aux Catastrophes Farfelus) pour remettre ce fichu train sur les rails qui mènent à la catastrophe. Ce soir, l’agent de la SNCF avait pris lieu et place en la personne de Mitsuko Ogawa. S’il n’avait été que spectateur de tout ça, Ishiro aurait bien médit sur le Destin et surtout sur cette Mitsuko qui ne se mêlait pas de ses affaires mais en l’instant présent, il ne savait rien de la présence de la jeune fille en ce lieu et bien qu’il ne sache pas pourquoi, c’est une profonde envie claquer Yuka qui lui monta du cœur pour embrumer son cerveau déjà mis dans le flou par la plus que hasardeuse éducation de Itashi.

Je n’en serais pas étonné. Vous, les SA, ne vivaient que pour ça : voire le sang couler. A croire qu’il n’y a que cela qui vous fais paraître vivant.

Dans cette courte réplique, on pouvait sentir toute la haine que Ishiro pouvait avoir contre un être humain. Mais quelqu’un qui connaissait Ishiro aurait pût le constater : ça n’était pas sa façon d’être. En tant normal, ses yeux aurait perdu tout signe de sentiments et le roux serait partit sans prononcer un seul mot. Là, c’était tout le contraire du jeune Idogawa que certain pensait connaître. Là, au contraire, il éprouvait et faisait preuve de trop de sentiments. Il allait sûrement faire une overdose arrêtez le *ZBAF*. Dans son esprit, deux pensés s’affrontaient. L’une lui criait à pleine voix que la vengeance était le seul moyen d’être apaiser et que de toute manière, cette petite sotte le méritait pour le simple fait de prendre tout le monde de haut du fait de son appartenance aux SA. L’autre voix, elle, prônait l’indifférence la plus totale. Après tout, n’avait-il pas résolu tout ses problèmes jusqu’à aujourd’hui en ne montrant qu’une très grande indifférence envers le monde qui l’entourait ? Et bien si. Alors pourquoi ne pas continuer ? Parce que l’autre voix se faisait oppressante et chassa la voix de la raison très vite.

Les bracelets de Ishiro tournaient de plus en plus rapidement. Déjà, les gravures qu’ils portaient n’étaient plus discernables tant la vitesse était grande et les bijoux semblaient se fondre les uns dans les autres pour ne former plus qu’un unique bracelet, une unique réserve de métal. Plus que de la colère, c’était presque une folie furieuse qui apparaissait là. Nul n’avait vu Ishiro dans un tel état et si personne n’intervenait dans le futur, on ne le reverrait pas de si tôt dans un tel état. Mais restons en au présent et regardons Ishiro bander tous ses muscles dans l’atteinte du prochain coup à encaisser….ou à donner.

Bon, ça prenait un tournant bizarre là ... Enfin, un bizarre du style intéressant. Très intéressant même puisqu'Ishiro semblait prêt à se battre contre Yuka. Les bracelets de métal tournaient, hypnotisant presque ceux qui les regardaient. Mieux vaudrait ne pas être là quand ça exploserait ... Cela dit ...

Bon, allez hop, juste un dernier coup avant de partir ... Mode vengeance pour les deux ... Après tout, il avait bien insulté les Sa, non ? Yuka n'accepterait jamais cela ... Mitsuko beaucoup plus. Elle ne les supportait pas. Mais bon, là, ça ne la regardait plus. Et puis, ce serait marrant qu'un scandale éclate parce qu'une SA s'était battue dans un lieu "public" ... Matsuri serait furieuse, ou pas, mais ça lui donnerait du travail, et donc moins de temps vers le directeur ... un point pour Mitsuko !

Elle enleva sa capuche et passa derrière Ishiro pour prendre un verre de Tequila. Elle sourit à Yuka en passant. Que la jeune fille la remarque ou pas n'avait plus d'importance. La marche était enclenchée, et elle ne pourrait rien faire. Après un dernier clin d'oeil, elle se fondit dans la foule.

Attrappant un jeune homme anonyme au passage pour l'entrainer dehors avec elle ...

[oui, je sais, c'est court ... mais bon ... ^^''''']

« Je n’en serais pas étonné. Vous, les SA, ne vivez que pour ça : voire le sang couler. A croire qu’il n’y a que cela qui vous fais paraître vivant. »

Hypnotique…captivant…ensorcelant….

Suivra…suivra pas…

Calme….trop calme…

"Pourquoi tu cherches tant à m'énerver? »

« Tu ne me connais pas peut -être? »

« … pourtant j'aurais dû m'en douter: les crétins de la SA ne s'intéressent qu'à leurs petites personnes car ils se sentent bien supérieurs aux autres. Ce que vous pouvez être naïfs !"

« Ne parle pas de ce que tu ne connais pas. Tu ne sais rien de nous et tu penses nous connaître.»

«Et bien, tu as tort. »