Recherches en cours, veuillez patientez ... {INTRIGUE}

[suite de spicy revenge jusqu’au « … », pas utile à la compréhansion.]

Lorsqu’elle avait sentit ses muscles se crisper sous ses doigts, et entendu le léger soupire du jeune homme, la Kunimoto n’avait nullement été déstabilisée, en pensant, par exemple, qu’il soupirait d’ennui en sa présence. Bien au contraire, son sourire s’agrandit, encore plus dangereusement, prenant ceci pour une résignation et une forme de respect un peu spéciale de sa part vis-à-vis de son professeur particulier.

Elle faisait peur ? Il en bégayait ? Parfait ! C’était le but escompté!

Et cela l’inciterait peut-être à ne plus recommencer à lui poser un lapin ou bien, chose bien plus réprimandable selon elle qui méritait qu’elle s’énerve maintenant qu’il l’avait implicitement avoué, qu’il l’ignore une nouvelle fois après lui avoir posé un lapin.
N’allez pas croire qu’il s’agissait d’un souci d’égo bafoué par le fait que l’on ne pouvait dans les bonnes mœurs éviter une SA qui daignait vous porter un minimum d’attention. Certains extérieurs y auraient donc rapporté des rumeurs sur une vengeance hautaine du conseil des élèves sur les SA. Mais, la vérité était tout autre. La gamine était vexée que son ami lui fasse si peu confiance pour accepter le fait qu’il n’ait pas eu le courage de venir. Elle avait espéré donner un grand coup de pouce dans la continuité de Noël, mais avait vu un peu grand et voulait bien l’admettre…

Imperceptiblement, la blonde desserra son emprise, sans pour autant changer de position, aussi inconfortable soit-elle. Ses yeux ne quittaient pas les siens, comme s’ils voulaient connaître la vérité, et toute la vérité…Le jurer entra dans la salle alors qu’elle commençait son plaidoyer d’ailleurs :

« Te ligoter… l’idée n’est pas si mauvaise mais je doute de trouver des bandages dans le placard assez l… »

La lueur semi-amusée, semi-vengeresse qui animait son regard du laisser place un étonnement léger lorsque les prunelles chocolats de l’adolescente se posèrent sur le profil bien connu de l’infirmière. Yuka eu tout juste le temps de relever un peu son visage pour que l’on n’est plus la désagréable impression qu’elle s’apprétait à embrasser Nakao, affichant un sourire contrit au coin relevé par l’amusant, que cette dernière les congédia dans le couloir.
…

1 secondes…l’infirmière leur jetait un dernier regard…
2 secondes…l’infirmière fermait finalement la porte sur eux…
3 secondes…Yuka jette un regard à ce pauvre Nakao qui ne devait pas avoir l’habitude de ce genre de situations.

Mais, quatre secondes s’étaient trop lui demander et à 3,6 secondes très exactement, un rire non-retenue emplie les couloirs de l’infirmerie, se perpétuant jusqu’en bas de la cage d’escalier.

« Tu crois que Koro m’en voudra si cela s’ébruite ? » le titilla-t-elle, toute trace de colère envolée comme si rien ne s’était passé.

C’était bien connu après tout, une Kunimoto pur sang changeait d’humeur plus souvent que l’on changeait de sous-vêtements. Néanmoins, dans des cas comme celui-ci, ce lunatisme pouvait avoir du bon, même si Nakao ne devait guère être plus à l’aise qu’elle attaque sur ce genre de plan. Après tout, était-elle seulement sensée le savoir ? Mais, si vous en doutiez, avec un minimum de relation, tout se sait par ici… Et, si Yuka connaissait pas les détails de l’histoire, elle savait que Koro et Nakao était aussi possessif l’un que l’autre, à moins que ce soit elle qui ne le soit pas du tout vis-à-vis des personnes et aient donc un baromètre un peu différent de la norme, allez savoir…

Ce fut alors qu’elle observait la réaction de l’infirmier de remplacement viré de sa propre antre par sa faute, se balançant légèrement d’avant en arrière, les mains dans le dos comme une enfant attendant une sucette, qu’elle repéra une silhouette se faufiler non loin d’eux. Elle ne distinguait pas bien son visage, mais, à en juger par sa posture, il semblait légèrement perturbé, à se demander à quoi on avait bien pu le droguer dernièrement.
Sans réfléchir, la jeune fille décida de le suivre, descendant les marches quatre à quatre. Elle se retourna tout de même lorsqu’elle se souvint qu’elle avait laissé en plan Kuroshima.

« Je vais juste voir… »

Mais, encore une fois, à croire que c’était sa journée et qu’elle aurait du mal à finir ses phrases aujourd’hui, Yuka fut interrompue. De plein fouet, son visage se hurta à quelque chose de non-identifiée dans la zone au préalable. Dur. Pas froid. Inconnu au bataillon. Sous le choc, elle avait reculé légèrement, rencontrant le bord de la marche précédente qui lui fit un instant perdre son équilibre et se retrouver contre un torse qu’elle connaissait un peu mieux (par le plus grand des hasards seulement voyons) étant donné que Nakao se trouvait juste derrière elle. Quelques infimes secondes lui suffirent à recouvrer une position adéquate hors de la stature du brun. La lycéenne leva alors les yeux vers celui qui avait interrompu sa course, ne cillant pas du regard alors qu’elle aurait peut-être du rougir de lui être rentrée si indifféremment dedans. Comme méthode pour draguer en tout cas, il était certain que l’on avait fait mieux.

« Excuse moi, je suivais cet homme. Tu ne saurais pas où il est allé ? »

Pour la politesse on repassera hein.
C’était qu’elle pouvait pas penser à cette histoire si intriguante et soigner une image qu’elle bafouait toutes les deux minutes non plus hein!