Folies, sommeil, épées. Folie. [PV Atsushi - Sisley ; finished]

Invité

[j'ai pas fait de RP depuis longtemps, donc j'espère que ce n'est pas trop court...]
Au moment où une épée fendit l'air devant elle et faillit l'écorcher vive, Sisley comprit que sa petite promenade hebdomadaire en forêt risquait d'être plus mouvementée que les fois précédentes...D'habitude, elle ne croisait personne dans la forêt, a fortiori la nuit, ce qui expliquait pourquoi elle aimait tant s'y rendre, même lorsqu'il faisait un froid de canard et que son gros blouson noir ne l'empêchait pas de sentir le froid mordant jusqu'au fond de sa poitrine, parce que pour elle, la tranquillité avait toujours un prix, et elle était prête à payer le prix fort pour quelques instants de solitude, alors pour plusieurs heures, le froid était vraiment un prix honnête...
Revenons-en à ses déboires : après s'être baissée juste à temps pour ne pas se retrouver estropiée à vie, elle se livra à une brève analyse qui lui permit de conclure qu'une épée volante n'était pas un phénomène naturel, et que ce devait être un effet du don d'un des élèves de l'université.
Qui possède un tel pouvoir ? se demanda-t-elle, avant de reconnaître qu'elle ne connaissait pas assez ses congénères pour être capable de déterminer à qui appartenait tel pouvoir. Et sa prudence naturelle lui conseilla de détourner son chemin, si elle ne voulait pas se faire décapiter.
Cependant, elle choisit d'écouter une autre voix dans sa tête, qui répétait sans cesse que sans le goût du risque de ses parents, elle ne serait pas vivante, ou alors elle ne serait qu'une humaine ordinaire. Et la voix d'ajouter que c'était en prenant des risques que Christian, le père de Sisley, avait pu survivre.
La voix de la prudence et de la raison tenta de dire que l'existence de Christian et celle de Sisley n'avaient rien de commun, c'était trop tard : à pas feutrés, les oreilles grandes ouvertes pour pouvoir entendre le sifflement strident qui annonçait le passage d'une épée, la jeune fille s'avança vers le centre du ballet de lames qui se déroulait dans la forêt, prête à se jeter à terre au moindre bruit suspect. Elle finit par entendre des gémissements venant du haut d'un arbre.
_Une folle qui contrôle les épées s'est perchée en haut d'un arbre ? s'exclama-t-elle sous le coup de la surprise.
A nouveau, la curiosité lui donna envie de grimper à l'arbre pour voir ce qu'elle y trouverait. L'arbre était un frêne, au tronc lisse, donc difficile à escalader. Heureusement, Sisley avait un peu d'expérience dans l'escalade des arbres lisses, sans aspérités et sans branches basses pour s'accrocher, et elle savait comment s'y prendre pour monter : elle sortit de ses poches deux statuettes qu'elle avait façonnées à partir de couverts volés au réfectoire, et les transforma en pioches miniatures avec lesquelles elle entailla l'écorce, et commença à grimper. Elle avait de la chance : le tronc n'était pas humide et glissant comme elle aurait pu le craindre, et les épées ne semblaient pas spécialement décidées à l'attaquer.
Arrivée en haut de l'arbre, elle vit une jeune fille à moitié endormie, au sommeil visiblement agité : son corps était agité de convulsions, et elle prononçait des paroles indistinctes. Sisley s'assit sur une branche un peu en-dessous de la fourche où était allongée la dormeuse, et hésita un moment : fallait-il la réveiller et risquer de déclencher une réaction agressive, ou descendre prudemment et passer son chemin ? Finalement, elle décida à nouveau de prendre des risques, mit sa tête à la hauteur de celle de la jeune fille et lui dit doucement :
_Allô, la dormeuse, il est l'heure de se réveiller...

- Une folle qui contrôle les épées s'est perchée en haut d'un arbre ?

« Ils s'approchent.. ils s'approchent.. ils arrivent.. ils vont m'avoir.. AAAAAAAAAAAAH ! »

- AAAllllloooOoooO laaAaa dooorrOOOrmmeEussee.. Illeeest deeemppps de ze réébeeilleer..

« Laissez moi tranquille... je n'ai rien fait de mal.. Laissez moi.. »

« Je veux rentrer à la maison. »

Aujourd’hui farniente ! Après une longue semaine éreintante de devoirs et contrôles subient de manière continus, Atsushi profitait de sa première après-midi libre. Le repos, le néant, la bonheur, le nirvana, les patates, tout ce que vous voulez t’en que c’est calme, c’est reposant et c’est sans efforçant... Alors revenons à notre Atsu, simplet bienheureux, gambadant joyeusement dans la forêt sombre de l’école, un sourire béat sur les lèvres. Car Atsushi dans son idylle fantasmagorique souriait dans le vide, à des fantômes de son imagination.

D’ailleurs, son sourire était tellement immense, qu’il ne remarqua même pas la lame finement aiguisée tomber soudainement du ciel et s’enfoncer mollement, sans un bruit, à cinq centimètre de son visage, dans le sol caillouteux de la forêt. Ha si ! Il l’a vu en fait... son visage se figea dans une pose des plus expressive : peur, horreur, incompréhension, remerciant Dieu d’avoir épargné sa vie. Il venait d’éviter un jugement divin, une sentence sacrée. Une épée vengeresse venait d’être envoyer contre lui, de nulle part, éventrant le sol sans la moindre difficulté. Qu’avait-il donc fait à Dieu pour recevoir cet avertissement sans équivoque ? Il draguait trop, il aurait dû plus travailler ses contrôle de la semaine, il n’aurait pas dû créer cette bataille de yaourt à la cantine (dont il était sorti vainqueur, mais pas sans perte) ou alors... pire... il n’aurait pas dû... non, ça jamais ! Ose penser cela Dieu ! Si tu ose, alors, moi, Atsushi premier du nom (et surement dernier si tu relève mes paroles et me prend au mot) je te défis, tu ne m’empêchera pas. Deferre ta lame, tu ne peux me navrer manant ! Jamais je ne renoncerais à Yuka ou Ayumi pour toi ! Je ne les laisserais pas devenir none et servir ta cause ! A cette pensé, il sentit son corps entrer en ignition, tous ses sens s’embraser de colère ! Si Dieu est aussi injuste, je m’allierais au diable ! Mouahahahaha !

Une épée s’enfonça à deux mètre de sa personne, explosant une souche en deux. L’explosant réellement ! Boum coupée la souche, a pu, bye, heureux de t’avoir connu ! Ok, j’abandonne le diable et je convertis à la religion. Pardon !!!!! Je le ferais plus promis.
Et ils les capta enfin, deux personnes plus haut... plus haut ? Dans un arbre ? Ca parait étonnant. L’une était paniquée, l’autre plus calme. Elles étaient proche de lui. Et pouf, une épée dans le sol proche de lui... et rien pour se protéger ! Et tout disparu d’un coup, aussi vite que c’était arrivé, le jugement divin disparu.

Atsushi se releva heureux d’être en vie, et se dirigea vers la source des ondes, tout en vérifiant que les épées avaient bien disparues, après tout, la sécurité d’abord ! Il arriva rapidement au lieu dit, il en était très proche en fait. Il y avait deux filles l’une dans les bras de l’autre, l’un enfonçant ses ongles dans la chair de l’autre. Mon Dieu (oups pardon de prononcer votre nom illustre illustrissime, nooon pas l’épéeeee...) Une bataille de filles ! Pour ceux qui n’en ont jamais vu c’est un truc sacrément violent où tout les coups sont permis. Ongles, dent, yeux tout est utilisable tout est un point d’attaque. Retenez bien ça les gars, ne faite jamais un câlin à une fille vraiment triste... vous y laisseriez la peau de votre dos ou l’étanchéité de l’épaule de votre veste, noyé dans les larmes. Enfin, la deuxième option est plus enviable que la première. Alors que Atsu allait se précipiter, pour faire cessez cette acte d’une cruauté barbare sans limite, il entendit l’une des deux valkyrie-amazone dire dans un sanglot :
« Je veux rentrer à la maison. »

Onde. L’onde était troublée, densément troublée, profondément troublée, profondément paniquée. Contrôle, ne pas « tomber » dans la fréquence.

« Bonjour, bonjour ! Qui c’est l’archange divin qui a failli me décapiter à l’instant ? Besoin d’aide ? J’m’appelle Atsushi, mais on m’appelle Atsu, c’est moins long. Alors, qu’est ce qui se passe ici ? »

L’humour était une des seules manières qu’il possédait pour éviter une mise en phase. De plus il utilisait son don, pour forcer l’onde des deux autres filles présentes. S’il était triste ou effrayé, ce seraient les émotions qu’il véhiculerait. Alors, pas le choix, en plus, c’est super dur de forcer les ondes des autres. Atsu, sentit la sueur commencer à perler sur sa peau. L’effort était conséquent, surtout pour celle qui avait l’onde la plus troublée. Mais il devait le faire pour ne pas mourir sous les lames et le jugement divin car il était évidant qu’il s’agissait d’un don.

« Alors, c’est quoi vos noms ? » dit-il avec un grand sourire-genre-je-viens-pas-de-frôler-la-mort.

« Bonjour, bonjour ! Qui c’est l’archange divin qui a failli me décapiter à l’instant ? Besoin d’aide ? J’m’appelle Atsushi, mais on m’appelle Atsu, c’est moins long. Alors, qu’est ce qui se passe ici ? »

« Atsuuuuuu !!!!!!! »

« Atsu-tsu-tsu-tsu-tsu !!!!!! »

« GnebeuuuxretourneeernàààVersaiilleees!!! »

« Que ? »

« Perveeeers ! »

« Pourquoi tu me regardes comme ça toi?! »

« Atsuuuuuu !!!!!!! »

Mon Dieu, qu’est ce que c’est que ce regard de fou ? De fou ? C’était le cas de la dire. Le jeune fille s’approchait de notre garçon peu rassuré, d’un démarche boitante, incertaine et pour le moins claudicante ! Avec l’air d’être possédé par le diable en personne, elle avançait lentement, tel un zombie à la volonté inébranlable, dirigé par l’odeur de la chair humaine vivante, d’un pas irrégulier mais sans jamais s’arrêter, vers Atsu. Elle prononçait d’une faible voie, quelques mots qui ressemblait à des « ayje ; zeflmlzj ». En clair des chose incompréhensible. Une formule incantatoire maléfique transmise par la science occulte de quelques babylonien vétuste sans aucun doute. Un mauvais remix de l’exorciste ou une version retravaillée des sorcière de Salem ?

« Atsu-tsu-tsu-tsu-tsu !!!!!! »

Ce met-elle à répéter inlassablement. Atsu-tsu-tsu-tsu-tsu... c’était sans fin, la pensé circulaire infini d’une folle ? Et elle s’approche toujours. Toujours plus près. Toujours. Tsu-tsu-tsu... encore plus près. Tsu-tsu-tsu... toujours. Tsu-tsu-tsu...

Trop proche.

...

Mais c’est qu’elle m’a éventré le bras !!! Enfin, pas sûr que éventrer un bras ça soit vraiment possible. On retente ! Mais c’est qu’elle m’a arraché la biceps la sorcière ! Pas génial non plus. Encore ? Mais c’est qu’elle m’a défoncé le bras avec sa mâchoire ! Bon, c’est correct ! Vous l’aurez compris : le bras d’Atsu n’était plus. Il avait passé l’arme à gauche . Surprise totale. Il poussa un le muscle dans la mâchoire à Elle... hurlement de douleur.

« GnebeuuuxretourneeernàààVersaiilleees!!!

Et tu m’adresse la parole au travers mon bras. Une manière de communiquer que je ne connais ? Versailles. C’est en France ça non ? Pourquoi Versailles ? C’est un asile Versailles peut être. Toujours est-il, ne pas contrarier la malade :
« Heu... Oui tu vas retourner à Versailles, t’en fais pas ! » Annonça-t-il, entre deux spasmes de douleur, bien moins sûr de lui qu’il n’en avait l’air. Pourquoi donc Versailles ? Aiiiiie ! Enfin, elle a relâché la pression sur mon bras. Bon Dieu, que ça fait mal. J’ai du sang plein le visage, mon bras est une loque ! Je veux pas mourir ! Et la « fille » (en est-ce véritablement une ?) continue sa folle incantation :

Mode opératoire :

1 _ sautillez et tournez autour de "Atsu-tsu-tsu", ne faisant pas attention à ses réactions.
2 _ (battez les œufs en neige...)jettez vous littéralement sur ce dernier qui tombe à terre.
3 _ La jeune fille s'en va chercher de quoi frapper le jeune homme (Je veux pas mourir !!!).
4 _ Elle prend alors une branche trouvée dans le coin.
5 _ (une fois les œuf en neige.. )Retournez voir LA victime.
6 _ Sourire sadique n’évoquant rien de bon pour la suite des « festivités ».
7 _ MASSAAAAACREEE.
8 _ La branche tombe par terre.
Fin de la recette de comment tuer votre Atsu, dans la souffrance et la douleur en 10 secondes.
J’oubliais : 9 _ donnez une claque à Atsu en le traitant de pervers !

« Pourquoi tu me regardes comme ça toi?! »

Mais Atsu ne la regardais pas.Il ne regardait plus. Il est mort ! Ha non pas encore, il est quand même un peu coriace Le « Tsu-tsu... ». Il reste un SA non mais. Que diable, un peu d’honneur. Même si pris au dépourvu par la fille et ne s’étant donc pas défendu, il n’allait pas mourir comme ça ! Et puis Yuka serait inconsolable, non ? Il regardait dans le vide, sondant ses blessures. « J’ai beau être du matin... j’ai mal ! » pensait-il. Il était étendu de tout son long contre le sol, du sang coulant sur son visage, son bras sa charpie posé à terre, résigné. Oua comment j’ai trop mal ! Cette fille c’est une malade mentale ! C’est Hulk mais sans la couleur !

Sans bouger, Atsu articula difficilement, détachant chaque syllabe avec application :

« Effectivement, je suis un pervers. Si je suis allongé au sol, la face en sang, le nez broyé, les côtes pétées et le bassin en morceau, c’est simplement pour voir sous ta jupe... Et parce que j’aime l’odeur de l’herbe combiné avec mon sang, tout en observant les lames qui s’enfonce mollement dans le sol autour de moi. Pour je-ne-sais-quel-raison, je me retrouve souvent dans cette agréable position ! De plus, j’ai un super don, que je viens d’utiliser, carrément trop utile, génial top cool. Mon don, me permet de mettre mon bras en loque faisant croire que j’ai été mordu par un bête sauvage et enragé. Ainsi, j’ai mal. C’est super comme don, non ? »

Non, mais je me fais exploser en deux, seconde guerre mondiale, bug nucléaire sur ma face et je me fais traiter de pervers. Non mais sans rire. Et c’est en se trainant à la force de ses doigts (dur dur dur...) sur le sol jonché de lame (coupant coupant coupant...) en tout genre que Atsushi (mort mort mort...) alla s’appuyer contre un arbre avoisinant la scène du crime.
« M’approche pas, lança-t-il à la jeune fille, je tiens à ma vie tu sais ! »

« Effectivement, je suis un pervers. Si je suis allongé au sol, la face en sang, le nez broyé, les côtes pétées et le bassin en morceau, c’est simplement pour voir sous ta jupe...

« Et parce que j’aime l’odeur de l’herbe combiné avec mon sang, tout en observant les lames qui s’enfonce mollement dans le sol autour de moi. Pour je-ne-sais-quel-raison, je me retrouve souvent dans cette agréable position ! »

« De plus, j’ai un super don, que je viens d’utiliser, carrément trop utile, génial top cool. Mon don, me permet de mettre mon bras en loque faisant croire que j’ai été mordu par un bête sauvage et enragé. Ainsi, j’ai mal. C’est super comme don, non ? »

« Désolée.. désolée désolée désolée ! Pardon ! Désolée ! Excuse moi ! Désolééée ! Je te présente mes plus plates excuses.. »

« C'est comme dans la forêt des rêves bleus ici non? On serait tous amis ! Tu serais.. Winnie, et moi Tigrou ! huhuhuhu bondir c'est ce que les tigres font de mieux? Oui, c'est exactement pareil, quand Tigrou a bondi sur Winnie, et après ils sont devenus amis.. »

« Désolée.. désolée désolée désolée ! Pardon ! Désolée ! Excuse moi ! Désolééée ! Je te présente mes plus plates excuses.. »
Ouais, pas de problème, on oublie tout et on recommence à zéro. A mince, on peut pas effacer mon bras en charpie ! T’en pis, on peut pas...

« C'est comme dans la forêt des rêves bleus ici non? On serait tous amis ! Tu serais.. Winnie, et moi Tigrou ! huhuhuhu bondir c'est ce que les tigres font de mieux? Oui, c'est exactement pareil, quand Tigrou a bondi sur Winnie, et après ils sont devenus amis.. »

Wow ! Elle balance ça le plus naturellement du monde ! Des excuses en sur-nombre, envoyés d’un coup comme ça + une théorie assez particulière sur l'analogie entre la rencontre fortuite de Winnie et Tigrou et la leur... Mais, qui c’est cette fille ??? Elle le met en lambeau, elle s’excuse et le prend pour Winnie... Je veux pas être un gros ours en peluche qui mange du miel, non mais ><...

« Scuse, j’ai pas tellement envie d’être Winnie, je veux juste clamser en paix là ! Laisse moi mourir peinard ! Enpls, la forêt des rêves bleus, à moins que mes souvenirs soient éronés, flous et mauvais, ne voit pas d’épées tombées sur les élèves d’une académie tout ce qu’il y a de plus banale ! Enfin, logiquement, lorsque Tigrou a sauté sur Winnie, il a pas manqué de le tuer, lui ! Les amis, ça se charcute pas les membres entre eux. »

Ce serait assez paradoxal comme situation : salut ! Pawn dans ta jambe ! Aie mon œil ! Ouais, t’es un vrai pote ! Au moins, au saurait facilement qui sont nos vrais amis. Je véritable ami serait celui qui détient ta jambe, ton nez ou ton bras et dont tu détient une parcelle de son anatomie. Fastoche, trop cool d’avoir des amis. Sans ce cas, je pense qu’on serait tous ermites, ou que la race humaine s’éteindrait rapidement.

« A la limite, aide moi à aller me faire soigner, on verra après ce qu'on peut faire... »

Cette fille était étrange et assez flippante, fallait la ménager. Si il disait qulque chose comme, genre : « casse toi, tu m’fais peur ! » elle risquait de lui faire une crise de folie/ de nerfs/ et de finir le travail déjà commencé ! Et alors, ce serait la fin ~~des haricot,~~ non, du sushi.
On pouvait noter aussi qu'il n'y avait aucun signe de vie de la part de l'autre fille présente sur le lieu du crime et de l'hécatombe. Atsushi "observa" son onde personnelle. Elle était extrèmement stable, elle n’était pas morte juste évanouie ! C’était déjà ça. Evanouie... Heureuse mortelle qui n’avait pas à stresser face à la mort, car ayant sombré dans le vide, le néant, le vacuum...

D’un côté, heureusement qu’il n’avait pas perdu assez de sang pour s’évanouir ! Qui sait ce qu’aurait pu faire madame-épée-en-folie/-en-furie avec son cadavre... Car sûr qu’il aurait fini en cadavre. Pt’être même qu’elle l’aurait enterré vivant pour cacher son crime... Ho mon Dieu! Ne pas s’évanouir ! Ne pas s’évanouir ! Ne pas s’évanouir !...

Atsushi tenta de se relever. Prenant appuie sur son bras valide, il se souleva et resta en équilibre précaire sur ses deux pieds. Il se sentait fatigué, comme abattu, la gueule de bois après une fête un peu trop... tout ! Sauf que là ce n’était pas à cause d’une fête. Doucement, il commença à marcher. A marcher lentement vers l’infirmerie (loinnn...) qui semblait au moins à 15 parsec de sa position actuelle. Il s’écrasa au sol. Il n’était pas capable de soutenir son propre poids.

« Aie... Purge ! » S’exclama-t-il.

Comment faire pour aller jusqu’à ce lieu salvateur ?

~~Telecom~~

« Scuse, j’ai pas tellement envie d’être Winnie, je veux juste clamser en paix là ! Laisse moi mourir peinard ! BLABLABLABLA »

« Oooooh pourquoi... Pourquoi donc, Mère, qu'ai-je fait de mal? Où est-ce le Mal qui s'empare de moi... je ne sais plus. »

« Eh, ça va? hihi... »

« Bon voyaaaaage ! On se retrouvera bientôt ! Tu m'en dois une maintenant ! »

Tubby little cubby all stuffed with fluff
He's Winnie the Pooh ♪