Rencontre mystérieuse au coucher de soleil [PV: Megumi et Hikari]

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Alors d'une matinée quelque peut fiable, Korosu était partit encore à l'école malgré tout. En hiver il fesait froid, mais Korosu n'avait point froid du tout sur cette vague de neige affolante. Il s'en contre-foutait surtout si une petite couche de noirceur était présente, il pouvait se réchauffer au maximum en ayant aucunement froid et ainsi protèger ses amis du froid. Il fesait les cours comme à son habitude de journée, des cours ennuyeux, mais qui était un peut interessant. Encore une revision pour Korosu il ne savait plus trop quoi faire. Après l'heure des cours du matin, il partit dinner et entendit une bande de gars parler de quelque chose, il décida d'écouter attentivement en écoutant pas la noirceur produit par leur ombres. Il entendit qu'un complot allait se produire au centre-ville et que eux même ont entendue parler de cela. Ils avaient peur et ne voulait pas s'y aventurer ce soir là. Korosu décida lui-même d'agir, il allait s'y diriger après l'heure de cour. Après son dinner, une affolante période d'éducation physique eux lieux, ensuite une période d'anglais ennuyante auquel il avait déjà appris tout cela. Il penssait à ce soir, le soir ou il devait empêcher quelque chose, mais quoi donc. Après la cloche et les quelques paroles du devoir de ce soir, Korosu se dirigea vers la machine à sandwich, en prit un au jambons, le mangait en cour de route et arriva sur le trotoir de l'autobus qui emmenait les gens au centre-ville. Le voyage en autobus lui permit de manger son sandwich et de se préparer au pire. Arriver au centre-ville, personne il penssait vraiment à regarder partout, le coucher de soleil allait être bon pour découvrir plus facilement les personnes. Korosu devait immédiatement savoir ce qui se tramait derrière tout cela, était-ce une fausse alerte, ou plutôt une mise en route pour caché un plan derrière celui-ci. Korosu avait sûrement tort, il avait vue trop de film pour cela, il devait imaginer des choses plutôt torride avec du n'importe quoi. Il marchait dans les environs, quand soudaint un cri d'hurlement provenait du restaurant à l'opposé de Korosu. Il y courait rapidement lorsqu'il apperçue une fille qui se fesait courir après par des zombies. Il se rapprocha et rigolait en même tant, dire qu'il c'était fait avoir. Le complot de cette soirée était enfaîte de tourner un film au centre-ville, c'est pourquoi personne ne devait être là pour tourner le film en paix. Il partit se reposer dans un bar non loin de ce tournage de comédien amateur. Korosu prit un bon brevage avant de pouvoir repartir chez lui, mais il voulait rester quelque chose lui disait de rester ici, mais quoi. Il attendait le quoi de cette chose en allant s'assoir sur un banc prêt du centre de tout ce charabia de centre-ville.

Hikari, comme tout les matins, s'était réveillée tard et avait du courir pour ne pas être en retard aux cours. Certains profs étaient absents, certainement car, par ce froid glacial, ils avaient dû attraper tout un tas de maladies offert généreusement de la part de certains élèves. La journée avait donc été raccourcie pour la jeune fille, qui la tête dans les nuages à la fin de son dernier cours, se demandait ce qu'elle pouvait bien faire du reste de sa journée. Elle avait déjà relue plusieurs fois tous les livres qui étaient en sa possession et avait lu une bonne partie de ceux de la bibliothèque depuis qu'elle était arrivée, il y a environ huit ans. Dans son dos, elle entendit des filles parler du Centre Ville, cet endroit qui en faisait rêver plusieurs tant on pouvait s'y amuser. Hikari, qui ne fait d'habitude ce que les autres ne font normalement pas, décida de passer le reste de sa journée dans ce lieu si connu et si fréquenté par des étudiants de tout les âges. Mais, elle avait décidé de s'y rendre, non pas pour se divertir et s'amuser comme l'aurait penser la majorité des élèves, mais pour aller s'acheter de nouveaux livres. Son argent de la semaine avait liquidé en partie à cause de ses nombreux achats littéraires et elle ne pourrait sans doute pas s'acheter beaucoup plus qu'un livre et une sucette, mais, sa décision était prise et jamais elle ne cèderai.

Pendant qu'elle cogitait toutes ces idées dans sa petite tête, un bon nombre des élèves de la classe était déjà parti et il ne restait dans la salle qu'elle, le professeur et certains élèves endormis sur leurs tables. Doucement et avec la légèreté qui la distinguait de nombreuses filles, elle se leva, prit son sac et partit de la salle sans faire le moindre bruit. Elle se dirigea vers sa chambre, celle-ci n'avait pas été rangée depuis des lustres, des affaires traînaient par ci par là et le plancher était devenu noir d'objets en tous genres. Heureusement d'ailleurs qu'elle était pour le moment la seule occupante de la chambre, car, à un moment ou à un autre, il faudrait bien la ranger pour laisser la place à de nouvelles personnes. En cherchant son porte-feuille, elle tomba sur les dossiers qu'elle avait réalisé sur les élèves de l'Académie, en tout cas, sur ceux qui lui avait paru intéressants, il n'y avait donc que très peu d'élève de primaire. Elle remarqua alors qu'il lui manquait plusieurs photos pour finir certains fichiers. Après quelques minutes et toujours sans une seule parole, elle remit les dossiers sur son bureau et continua à chercher son porte-feuille, mais, bizarrement, mais lorsqu'elle l'eut trouvé, elle continua à chercher. Elle tomba alors sur l'objet qu'elle désirait, c'était un appareil photo numérique très fin qui pouvait facilement se glisser dans sa poche tout en passant inaperçu. Il était de couleur grise et assez petit, mais, au vu de sa propreté, il devait être neuf et devait donc contenir des milliers de giga de mémoire. Elle fourra le précieux objet ainsi que son porte-feuille dans un sac et partit de sa chambre en prenant bien soin de fermer à clé, on est jamais trop prudent.
Elle remarqua alors que dehors, il neigeait et retourna dans sa chambre pour reprendre sa belle veste. Cette dernière n'était pourtant pas si chaude que ça, mais c'était la seule qu'elle avait. Hikari l'enfila rapidement et retourna dans le couloir. Referma la porte et se précipita vers les escaliers.

Le jeune fille descendit les escaliers, elle avait passé environ une demi-heure à chercher dans tout son bazar et n'allait pas avoir le tempos de se rendre au Centre-Ville et d'acheter son livre et ses sucreries. Elle commença à marcher rapidement, de plus en plus vite, mais elle ne courait pas. Bien qu'amatrice de la vitesse, elle refusait obstinément de courir. Ses petits pieds frôlaient légèrement et gracieusement le sol. Ses cheveux au vent battait sur ses épaules. Bien évidemment, il n'y avait personne dehors dans ce froid, tous les élèves devaient être en cours ou bien au chaud à l'intérieur de l'établissement. Elle s'arrêta à l'arrêt de bus et attendit dans le froid. Il faisait tellement froid que la pauvre fille grelotait. Heureusement pour elle, le bus ne tarda pas et ce n'est que quelques minutes après qu'elle se retrouvait au chaud et à l'abri. Qui aurait pu croire que cette personne qui parait si froide de l'extérieur craignait justement cette température hivernale? A mon avis, personne, à part peut-être si Hikari avait greloté en public, mais ceux qui aurait eu l'occasion d'assister cette scène aurait sans doute été très surpris.

Le trajet ne fut pas bien long, mais vu l'heure à laquelle Hikari était partie de Takuetsu, c'était prévisible qu'elle n'arrive au Centre Ville qu'au coucher du soleil, qui plus est, les jours sont courts en hiver. Elle descendit du bus avec tout autant de souplesse et de grâce qu'à son habitude. Elle se retrouva à nouveau dans le froid de cet hiver. La jeune fille était encore en uniforme scolaire et ses jambes étaient donc en partie découvertes. Heureusement, elle portait, comme d'habitude, ses longues chaussettes, ces dernières la protégeaient quelques peu du froid mordant.

Sans perdre une minute, Hikari se mit en direction de la librairie, en espérant que cette dernière ne soit pas déjà fermée. La neige était plus glissante qu'elle n'y paraissait, et Hikari avançait avec difficultés sur les plaques de verglas. Si bien que, arrivée à la librairie, cette dernière fermait. Hikari se présenta à la porte et demanda d'une petite voix si délicate, si cristalline.

"_Excusez moi madame. Est-ce que je peux acheter un livre? Ou peut-être est-ce trop tard. Si c'est le cas, je reviendrais un autre jour.
#_Entre, mais dépêche toi.#
_Merci madame"

Hikari entra dans la boutique. La vendeuse ralluma les lumières et la jeune fille inspecta les étagères de livres qui s'étendaient devant elle. Rapidement, elle fit son choix. C'était un auteur qu'elle connaissait bien et qu'elle appréciait particulièrement, et de plus, elle n'avait pas déjà lu ce livre. Elle le prit dans ses doigts fins et blancs et le déposa sur plateau de la caisse enregistreuse. La vendeuse, revenue à son poste, reprit la conversation.

"#Vous êtes une étudiante?#"

Hikari opina. Ce n'était pas trop dans ses habitudes de faire la conversation. Ses yeux bleus fixaient sans relâche le visage de la vendeuse. Cette dernière avait de longs cheveux noirs et de beaux yeux verts. Ses doigts habiles parcouraient le livre. Elle leva alors la tête vers la jeune fille et remarqua la drôle de couleur de cheveux de sa cliente. La femme continua de la fixer pendant plusieurs minutes. Était-ce ses yeux, ses cheveux ou encore sa fine taille qui choquait la vendeuse? Dans tous les cas, la vendeuse ne la lâcha pas des yeux jusqu'à ce que Hikari lui fasse signe pour lui demander son livre. Comme si elle avait été réveillée, la vendeuse sursauta et s'excusa rapidement. Elle tendit le sac à la jeune fille qui se tenait en face d'elle et lui demanda le compte. Comme prévu, lorsqu'elle eut payer, Hikari n'avait de l'argent seulement pour s'acheter une ou deux sucreries.

C'est alors qu'un bruit se fit entendre. Surprise, Hikari se précipita alors hors de la boutique. Elle courut rapidement vers l'endroit d'où le bruit avait retenti. Elle courait vite, ses courts cheveux bleus volaient derrière elle. Tout en courant, Hikari rangea précipitamment son achat dans son sac.
Soudain, elle freina brusquement, ses pieds faillirent glisser sur une plaques de verglas mais elle tint bon et s'accrocha à un arbre tout proche. La nuit était en train de tombée, le couvre feu n'allait sans doute pas tarder à l'académie. Il fallait qu'elle se dépêche, mais la curiosité l'en empêchait. Quel était cet étrange bruit? C'est alors qu'elle entendit un léger bruissement derrière elle, prise de panique, elle se concentra et activa son pouvoir. Autour d'elle s'élevait maintenant un dizaine de couteaux affutés, leur lame brillait sous la lumière des derniers rayons de soleil. Sans prévenir, une lueur de rage dans les yeux, elle envoya les couteau vers les buissons derrière elle. Une souris en sortit, paniquée. La souris ne mit pas longtemps avant de se faire décapiter. Un couteau fonça vers elle et mit fin à sa vie. Lorsqu'elle fut revenue à elle, Hikari avait les pieds dans le sang. Ceci la dégoûtait profondément. Ses belles chaussures étaient tâchées du rouges le plus pur, un beau rouge cerise. Son expression n'avait pourtant pas changée d'expression, toujours aussi calme et neutre. Tranquillement elle partit, comme s'il ne s'était rien passé.

Elle vit alors une ombre, non plusieurs en réalité. Encore méfiante, elle s'approcha de l'endroit d'où émanait d'étranges bruits. Prudemment, elle vit un étudiant, il semblait plus âgés et qui grand qu'elle, il faut préciser aussi que c'était une chose facile d'être plus grand qu'elle. Elle se dirigea vers l'endroit où il avait disparu. C'était un bar, pas très propre, mais pas crasseux non plus. Elle entra et sortit son appareil photo. Celui-ci était resté dans son sac tout le temps depuis qu'elle était sortit de sa chambre. Elle alla s'asseoir à la place juste à côté de l'étudiant. Toujours sans la moindre expression, elle lui tapota l'épaule. Comme prévu, il se tourna vers elle pour regarder celle qui l'avait dérangé. Au moment où sa tête fut en face de son appareil, Hikari prit la photo. Le flash éblouit le visage du jeune étudiant, ce dernier avait sur le visage un air d'incompréhension et de surprise. Pour seule réponse à ses interrogations, il eut droit au visage morne de la jeune fille. Visiblement, il s'était attendu à tout sauf à ça...

« Il…Il…y a...Quelqu’un… ? »

/FLIQSHT/

« Eurk…Ce n’est pas jolie a voir…C’est vous qui avez fait ça ? »

C'est pourri T.T
Je me rattraperai la prochaine fois =P /HRP

Invité

Korosu était au bar en train de boire un petit brevage bien à lui, alors qu'une jeune filel arriva et sasis tout prêt de lui pour prendre une photo, le flash aveuglas Korosu et il échappa sa boisson. Il décida de la rattraper à partir de son ombre, il l'avait eu.

''Mais dît donc, pourquoi tu as fait cela, je me demande bien, car j'ai failli échapper mon breuvage, une chance que je les ratrapper et que personne à vue mon... j'ai rien dit, bon qui est tu, je me nomme Korosu, enchantée de faire ta connaissance''.

Par la suite une jolie jeune fille sortie de l'ombre elle semblait avoir les souliers techetés de sang à cause d'une petite souris morte, elle avait demandé si ont avait fait cela,

''Non jolie demoiselle, je n'est rien fait pour cela, mais je peut le réparer''.

Alex prit plusieur papier spécial pour les chassures ainsi qu'il fit apparaître sans que personne ne puisse le voir par son ombre de main, il prit la chaussure de la jolie demoiselle dans ses mains et nettoya tout cela pour que tout soit propre et parfaitement reluisant afin que le monde soit jaloux de ses chaussures. Il avait fini et ensuite il dit quelque chose,

''Dît donc, quel est ton jolie nom, je vais t'appeler beauté si ça ne te dérange pas, moi mon nom est Korosu si tu veut savoir, je suis là pour t'aider ma beauté''.

Il lui dit un clin d'oeil afin de démontrer qu'il l'aimait bien, ensuite Korosu se demandait que faire de plus à cet endroit, il allait peut-être partir, mais il semblait que quelque chose tramait ici, donc il décida de rester pour servir un verre au deux jeunes autres demoiselle,

''Barman, deux de plus pour ses jolies demoiselle, je payerais tout cela à la fin, ne vous inquiètez pas j'ai assez pour tous, si vous voyez ce que je veut dire. Bon les filles de quoi voulez vous parler aussi, je vous aime bien je me demande qui vous êtes réellement, car il me semble t'avoir vue toi petite qui ma prit en photo, je me demande ques ce que tu fait réellement là-bas, ne serait tu pas une... bon j'arrête de parler de cela buvez à votre propre santé''.

Korosu décida de laisser parole aux jolies jeunes filles prêt de lui.

Soudain, Hikari entendit un vacarme terrifiant, on aurait dit qu'un objet gros comme une voiture avait volé dans les airs pour venir se fracasser sur le sol en projetant tout plein de débris plus tranchants les uns que les autres. De par ce fait, la jeune poupée de porcelaine sursauta et se retourna vivement vers la porte fenêtre en verre. Sa surprise lorsqu'elle découvrit que ce n'était pas une voiture qui avait volé dans les airs, mais un lampadaire, fut telle qu'elle se demanda pour la première fois depuis longtemps qui avait bien pu faire ça... Mais, la surprise passée, la jeune fille se dit que ce n'était pas si surprenant que ça au vu de l'école dans laquelle ils étaient tous. Elle se retourna de nouveau vers le dénommé "Korosu Kurayami", mais, lorsqu'elle voulut partir de ce bar miteux, elle ne put bouger : elle ne pouvait plus faire ne serait-ce qu’un seul mouvement. La rage bouillait en elle, que pouvait-elle bien faire? C'était bien la première fois qu'on réussissait à l'immobiliser entièrement, mais, pour combien de temps encore? Sans doute un temps des plus minimes au vu du tempérament de cette petite poupée sans cœur. Elle réfléchit vite, très vite. Quel pouvait bien être le pouvoir de cet étrange garçon? Elle n'en avait pas la moindre idée, mais s'il était ici, c'était bien car il en avait un. C'est alors que le jeune homme habillé étrangement commença à parler... parler pour ne rien dire d'ailleurs, car, ce qu'il disait n'avait pas le moindre intérêt pour Hikari. Elle entendit cependant des bribes des sons qui sortaient de sa bouche.

"_Mais... pourquoi tu... cela? Je... bien, car... failli... breuvage... chance... vue... dit... qui... Je... nomme... su... té ... co... sance."

Les mots prononcés mis les uns à la suite des autres n'avaient aucun sens. C'est d'ailleurs pour cela que Hikari ne répondit rien et ignora royalement Korosu et les paroles de ce dernier.
Il y avait d'ailleurs bien plus important pour le moment : quel était le pouvoir de ce lycéen? Si c'était l'immobilisation par le toucher ou même par la vue, il devait commencer à haleter et à s'épuiser, mais là : rien. Comment pouvait-il la garder aussi longtemps paralysée alors qu'un pouvoir pique et consomme beaucoup d'énergie? Ce n'était donc pas un pouvoir qui touchait directement le cerveau car ce sont souvent ceux-là qui utilisent le plus d'énergie... Enfin, c'est ce que l'on dit car, le pouvoir qui pique le plus d'énergie est en fait celui de cette jeune fille dont l'air est si frêle et si fragile de l'extérieur, de cette jolie demoiselle aux yeux de glace, à la peau toute aussi froide et blanche que la neige, et aux cheveux d'un bleu océan. Oui, c'était bien le pouvoir de la dénommée Hikari Saname qui puise le plus d'énergie à sa propriétaire, car, derrière son air et ses expressions impassibles, lorsque la jeune fille utilise son pouvoir, une partie de son énergie vitale disparaît. Et, je peux vous assurez que l'énergie vitale, ça ne se récupère pas aussi facilement que l'énergie physique, en réalité, ça ne se récupère pas du tout.

Il ne s'écoula pourtant que quelques secondes entre le moment où Hikari entendit le bruit et où une jeune fille entra dans le bar. Sa mine était choquée et stupéfaite... presque apeurée. La nouvelle venue était très jolie... De beaux cheveux bruns soyeux encadraient son petit minois, et de beaux yeux bleus dont on ne voyait pas le fond étaient entourés de longs cils d’un noir de jais. Ces yeux étaient entraînants, rien qu'en les regardant, on était emportés dans une mer sans fond, emporté loin, très loin, avant de pouvoir en ressortir. Mais, vous vous demandez sans doute si ces yeux ont le même effet sur la poupée de glace qu'est Hikari... Et bien, je suis sûre que ce ne sera pas une très grande surprise si je vous annonçais que non. C'est bien vrai car, comment une poupée telle qu'elle peut rentrer dans un monde si fermé et subjectif ?

Dès qu’il vit cette sublime princesse, le voisin de la petite poupée de glace en devint complètement fou. Non pas qu’il le soit au sens propre du terme, mais plutôt au sens de « fou amoureux ». En tout cas, c’est ce que nous laissaient penser les mille et unes tendresses qu’il eut à son égard. Il la complimenta sur sa beauté, s’empressa de nettoyer ses chaussures tâchées d’un rouge qui ne pouvait être que du sang… En parlant de ça, pensez-vous que Hikari se douta d’où venait ce sang ? Non, bien évidemment non ! Combien de souris et de rongeurs tuait-elle à chacune de ses sorties ? Un de plus, un de moins, ce n’était pas parce que les faits s’étaient produits seulement un peu plus d’un quart d’heure auparavant que Hikari s’en souviendrait d’avantage. Bref, après cette petite parenthèse, reprenons là où nous nous sommes arrêtés : Korosu était un véritable dragueur. Mais, apparemment, seul les filles à poitrine pouvaient le faire tressaillir, car devant l’immense beauté qu’était l’adolescente de 1m46, il n’avait pas du tout réagi. Il l’avait même attaqué, enfin plutôt bloqué, mais, dans l’esprit de Hikari, c’était du pareil au même : dès que l’on utilise son pouvoir sur elle, c’est un signe d’attaque.

D’ailleurs, pendant tout ce temps, le lycéen parlait et complimentait mais Hikari n’en écoutait pas une miette, pourquoi ? Car elle avait d’autres chats à fouetter, en tout premier lieu : savoir comment se libérer de cette emprise des plus gênante. Son cerveau fonctionnait à toute vitesse, bien qu’il existait de nombreux pouvoirs, ceux qui pouvaient immobiliser étaient rares. C’est alors que Hikari remarqua quelque chose de bizarre à ses pieds, non, pas bizarre dans le sens d’une chose étrange et suspecte dont on ne connaît pas l’origine et encore moins le nom, mais dans le sens d’une bizarrerie qui faisait qu’un truc clochait. Ca lui tapait dans l’œil, mais notre petit ange n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. C’était sûr, quelque chose n’allait pas, mais quoi ? Hikari commençait à s’énerver, ce qui était très mauvais signe, bien qu’elle essayait de se calmer, son cerveau, lui ne voulait pas. La preuve était que ses yeux commencèrent à prendre une teinte rouge, cette dernière était de plus en plus intense. Si elle ne découvrait pas vite le pouvoir du jeune homme assis à côté de lui, si elle ne découvrait pas ce qui clochait sur le sol, mais surtout, si elle ne découvrait pas comment se libérer, elle allait véritablement péter un plomb. Le pire était qu’elle ne voulait absolument pas perdre le contrôle de son corps, qui le voudrait d’ailleurs ? Mais, dès que la phase de perdition était entamée, il était difficile de se remettre en place. Il fallait donc qu’elle trouve et vite, car le contrôle lui était de plus en plus pesant, elle voulait lâcher, elle le sentait, cela ne soulagerait-il pas toute sa souffrance ? Cela ne la transformerait-il pas en une autre elle ? Nan, il ne le fallait pas, elle ne devait pas abandonner la lutte maintenant. Il fallait plutôt se concentrer sur « ce qui n’allait pas par terre ». Les paroles de Korosu faisaient comme un bruit de fond dans la tête de Hikari, c’était assez dérangeant mais elle n’y pouvait rien. Et ting ! Elle avait enfin trouvé l’anomalie ! Les ombres ! Mais oui ! Ces ombres ne coïncidaient pas du tout avec leur corps ! Pourquoi n’y avait-elle pas pensé plus tôt ? Qu’elle était bête ! Comment se faisait-il que son ombre touche la sienne ? C’était logiquement impossible, de plus, cette forme noire ne ressemblait en rien à la silhouette de Korosu ! Comme un déclic, le pouvoir du garçon lui apparut. Ce n’était pas bien compliqué de tirer cette conclusion, certes, mais tout de même, cela avait eu le bonheur de calmer notre jeune petite princesse, car dès qu’elle trouva le problème, ces yeux reprirent petit à petit une teinte bleutée, quoique celle-ci tirait encore sur le rouge. Je crois que vous avez déjà compris, mais bon, donc, si ce garçon avait une ombre bizarre, c’était très certainement parce qu’il avait le pouvoir de les contrôler. Ainsi, il avait pu facilement piéger notre petite collégienne.

Bien que la question du pouvoir fut régler, il restait encore le problème du « comment se libérer de cette emprise ? », une ombre ne pouvait pas être prise avec les doigt, ni même être touchée. Il n’y avait pas beaucoup de choix et c’est pour cela que ce pouvoir était assez facile à contrer, car un nombre de choix limité est égal à une parade tirée plus vite. De plus, la seule faiblesse de l’ombre, c'est-à-dire des ténèbres, c’est la lumière, il suffisait donc juste de changer l’orientation de celle-ci. Mais c’était plus facile à dire qu’à faire, car, il lui était encore impossible de bouger, par conséquent, elle ne pouvait pas orienter une des lampes du bar. Il y avait sûrement une autre solution, mais la question était : « laquelle ? ». Korosu avait certainement allait sans doute avoir fini de parler prochainement vu qu’il débitait débilités sur débilité depuis déjà plus de deux minutes. Vous ai-je déjà dit que ce bruit de fond était très désagréable pour Hikari ? Surtout en ce moment où la concentration était de mise. Bref, tout ça pour dire que le temps pressait et que si elle ne trouvait pas une échappatoire vite fait bien fait, qui sait ce que ce dragueur pervers pouvait bien lui faire ? Et non, l’esprit de la jeune fille assise au comptoir n’était pas des plus saints, et malgré son esprit parfois des plus enfantin, elle pouvait aussi penser à des choses plus matures. Plus le temps passait, plus la rage bouillait dans le corps frêle de la poupée, elle avait l’impression de perdre son temps ici, elle ne voulait pas être ici mais dans sa chambre, à l’égard des bruits et des regards. Son si beau visage blanc qui, d’habitude, est inexpressif ne faisait plus preuve que de folie : ses yeux étaient grand ouverts et avait repris une couleur rouge violacée, ses lèvres s’étiraient en un sourire machiavélique et quelques gouttes de sueur coulait le long de ses joues. Comment pouvait on décrire ça à part de la folie ? Mais, vous vous demandez certainement de quoi Hikari était folle, non ? Et bien, la réponse est simple : elle était folle de son état, elle était folle de son autre elle qui la tenaillait pour sortir, et, le pire dans tout ça est qu’elle était folle d’envie de tuer. Elle qui est toujours calme, patiente, taciturne, posée, s’était transformée en une véritable machine à tuer, pourquoi ? En réalité, ce n’était pas sa personnalité à franc parlé, mais plutôt celle de son autre elle. Son autre elle qui était dépourvue de tout sentiment tel que la joie, le plaisir, mais aussi l’amour, la pitié, la tendresse ainsi que la rage et la colère. Tout ce qu’il restait dans ce corps était une once de désir incontrôlable vu que l’esprit de la dîtes Hikari avait quitté son enveloppe charnelle, enfin, pas quitté quitté hein, mais plutôt renfermée sur elle-même, entourée d’une carapace, d’une coquille increvable. Mais, Hikari, la vraie, ne voulait pas céder, elle ne pouvait pas libérer ce monstre dénué de toute humanité, ce monstre qui s’acharnerait à tout détruire, ainsi que sa vie, une nouvelle fois. C’est pour cela qu’elle devait tenir, qu’elle faisait face…
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Double post, ça passait pas en un seul --'

Suite =D
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Bon, bon, bon, on a comprit, pas la peine d’en rajouter des masses non plus ! Hum hum, pardon, pardon je me suis laissée emportée. Bon, revenons à notre affaire après cette petite intervention de l’auteur. Donc, notre chère princesse-poupée doublée d’un ange était en train de chercher une solution au gros problème du « je ne peux pas bouger, comment faire pour me libérer ? » Elle était en difficulté et croulait sous la pression que lui mettait sa situation. C’est alors qu’elle se rappela d’une chose toute bête, toute simple : elle aussi avait un pouvoir. Un pouvoir dont il ne fallait mieux pas abuser d’ailleurs, enfin, c’était à vos risques et périls après. Ce qu’elle ne pouvait jamais oublier, ce pouvoir qui était, pour elle, comme une lame qui restait constamment sur son cou, pouvant lui arracher sa tête à chaque seconde, elle venait de l’oublier. Hikari pouvait faire apparaître toutes sortes de choses, à conditions, bien sûr, que ces choses ne soient pas trop volumineuse, car, plus la chose à matérialiser (enfin, elle ne la matérialisait pas vraiment, elle la faisait juste venir d’une autre dimension) était grosse, plus la perte d’énergie vitale et d’énergie physique était importante. Elle commença donc à réfléchir à ce qu’elle pouvait bien faire apparaître pour la sortir de ces conditions. Ca n’était pas bien compliqué, elle le trouva en même pas deux secondes, ce qu’il lui fallait était une lampe torche. Les lampes de poche étant des objets relativement petits et pas des plus complexes, elle pouvait donc en faire apparaître une. Contre toutes circonstances, elle fit l’effort de se concentrer à une petite lampe torche, elle le devait. Une petite lampe torche grise apparut alors, elle était déjà allumé et pointait vers les pieds de la collégienne, là où, justement, l’ombre de Korosu avait rejoint la sienne. Comme prévu, l’ombre anormale reprit sa forme initiale, mais tout était loin d’être fini : la colère bouillait de plus en plus intensément en elle : elle voulait sa revanche, ce lycéen avait utilisé son pouvoir sur elle, elle en ferait de même. Mais, une petite goutte de sang coulait sur le menton de l’adolescente : les effets de son pouvoir se faisaient sentir. Elle brûlait de l’intérieur, elle sentait petit à petit sa vie la quitter, enfin, une petite partie de sa vie. Elle se sentait mal mais n’en montrait rien, elle avait retrouvé son beau visage impassible, énigmatique. Elle fit comme si les effets du pouvoir de son voisin ne s’étaient pas dissipés, c'est-à-dire qu’elle restait complètement immobile, telle une statue. Le gars avait (enfin !) fini de parler… Hikari espérait qu’on ne lui avait pas posé une question, enfin, nan, en fait, elle s’en fichait total. Pas très sociale, les personnes qui pouvaient toucher son cœur étaient rares et, notre chibi princess (petite princesse) se foutait pas mal des autres, pour elle, seuls ses amis comptaient. C’était pour cela que même si on lui avait posé une question et qu’elle avait daigné écouter la conversation, elle n’y aurait pas répondu. Elle était comme ça et elle ne voulait pas se créer d’autres amitiés, surtout depuis ce qui c’était passé à la dernière, comment elle s’était terminée. Elle écouta tout de même les dernières paroles du baratin de Korosu.

"_…j'arrête de parler de cela buvez à votre propre santé. "

Avait-elle bien entendu ? Ce jeune homme avait dit qu’il arrêterait de parler ? Ce n’était pas trop tôt ! Cela faisait déjà environ trois minutes qu’il blablatait pour ne rien dire… Avait-on parlé d’elle ? Sans doute, m’enfin pas comme si l’opinion de ce malotru pouvait changer quoique soit au caractère et aux gestes de Hikari. Tiens… Première nouvelle : on lui avait servi à boire. Elle ne s’en était même pas rendu compte, mais croyez-vous qu’elle allait toucher à cette boisson offerte par un tel dragueur ? Nan, certainement pas ! Pourquoi lui offrir à boire alors qu’ils ne se connaissaient même pas… nan, plutôt, pourquoi lui offrir à boire tout court ? Pour faire connaissance ? Qui s’intéresse à ces amitiés passagères ? En tout cas, ce n’était pas le cas de notre petite demoiselle assise inconfortablement au bar. Et puis, s’il l’avait immobilisé, pourquoi voulait-il qu’elle boive ? C’était idiot, non ? Comment boire quand on ne peut pas bouger ? Bref, la stupidité et l’idiotie sans fin de ce lycéen n’avaient fait que renforcer la haine qu’avait Hikari à son égard. Non pas que cette dernière aimait se faire des ennemis, loin de ça, mais, lorsqu’on l’attaquait, elle ne pouvait rester sans réagir.

C’est alors, que, sans prévenir, notre jeunette se leva, ses yeux étaient plus rouges que jamais : le bleu avait été quasi entièrement englouti par ce rouge ardent. La rage et la haine bouillaient en elle, on dit que l’attaque est la meilleure défense, c’est ce qu’appliquait la jeune fille dans le cas présent. Ses cheveux volaient derrière elle et la lumière créait de beaux reflets sur le bleu azur. Le filait de sang dégoulinant sur ses beaux habits n’avait pas disparu, non, il devenait même de plus en plus grand, l’infirmière l’avait pourtant prévenue à de nombreuses reprisent qu’il était mauvais pour sa santé de faire des exercices physiques après la perte de son énergie vitale, mais Hikari se fichait bien des conseils que cette femme pouvait bien lui prodiguer. Oui, elle se battrait jusqu’à la fin, sa vie n’était faite que de combats et ce n’était pas maintenant qu’elle allait s’arrêter, même si le monde entier était contre elle, elle se battrait tout de même. Pourquoi ? Y a-t-il vraiment de pourquoi ici ? Ne serait-ce pas plutôt comme un instinct ?
C’est avec une horrible douleur qu’elle sauta sur le comptoir et fit apparaître ses premiers couteaux, faisant voler en éclats les verres, les bouteilles et beaucoup d’autres choses. Bien que son visage restait impassible, à l’exception de ses yeux rouges, elle était vraiment hors d’elle. Non, pas au maximum, sinon, elle ne serait déjà plus elle, mais assez pour perdre conscience petit à petit. Sa jupe voletait, mais la combattante n’y faisait pas attention, elle était très active en l’air, comme sur par terre d’ailleurs, et sa petite taille lui servait à de nombreuses reprises par exemple à se glisser là ou à éviter ceci. Son agilité et sa vitesse était remarquable, mais, elle ne pouvait pas oublier que les deux autres avaient aussi un don, elle en savait un sur deux, mais il lui était impossible de reconnaître la fille qui était entrée dans le bar quelques minutes auparavant. Elle l’avait déjà vu et elle était sûre de l’avoir dans ses fiches, mais pourtant elle n’arrivait pas à se souvenir de quoi que ce soit sur elle. Hikari commençait à ralentir l’allure, elle sauta sur le plancher du pub et prit un couteau qu’elle venait de faire apparaître. La situation était loin d’être à son avantage, ce n’était pas bon, elle utilisait beaucoup trop son énergie. Le petit filet du liquide écarlate de tout à l’heure s’était transformé en un véritable cracha. Au moment de la réception, la collégienne eu un vertige et tomba sur le coté, éparpillant des gouttes de sang partout sur le sol. Ce n’était tout de même pas ça qui allait l’arrêter, elle se releva hâtivement, son poignard, dont la lame luisait à la lumière des lampes, à la main. Elle fonça droit sur le lycéen dragueur qui avait osé l’attaquer, puis, mystérieusement, disparu du champ de vision de ce dernier pour réapparaître juste derrière lui. Ses yeux avaient perdu toute humanité, de pierres de glace, ils n’étaient plus que braises ardentes. C’était pourtant encore bien elle qui contrôlait son corps, enfin, plus qu’à moitié, elle ne voulait pas céder, mais petit à petit, sa conscience s’évanouissait, petit à petit, elle sombrait dans les ténèbres.

{Désolée pour le retard et pour le post un 'tit peu long ^^'
J'ai pas fait très vite et je m'en excuse bien, mais bon, j'espère que mon post vous plaira, je me suis appliquée du mieux que je pouvais =D
A vous ^^}

« Poignard… »

Vu que ça fait un moment et que Korosu n'a toujours pas répondu ni même donné signe de vie, on clôt ce RP =o

La suite ce trouvera à l'infirmerie dans le sujet "Quand tout redevient blanc" ^^
Merci aux admins ou modos de locker ce topic et de l'envoyer dans l'Atlantide =D