Fuite du quotidien ( Venez-euh TT_TT )

Mii arborait un mini quart de sourire. Et pour être mini, c'était mini. On pouvait le remarquer ... Qu'avec une loupe ! Tout pour vous dire que l'enfant était très heureuse aujourd'hui, bien que son visage ne le montre pas. Dans son silence habituelle, elle balançait son très grand sac d'avant en arrière. Très inhabituelle pour l'enfant. Mais aujourd'hui est un grand jour ... ! Elle venait d'achever, au bout de deux mois de travail, un tout nouveau robot sur le point de fonctionné. il lui fallait encore un peu de temps pour raccommodé le physique et le design de la chose. Sinon, bonjour la cata ... Surtout que la réalisation risquait de se détruire facilement. Il fallait donc à l'enfant de quoi empêcher l'eau de s'infiltre, un para-chocs, et bien sur, un truc mignon.

Tout un paragraphe super court, sans ironie, pour vous dire qu'il lui faut travailler son robot, et qu'elle est quand même contente.

De son visage qui, comme à son habitude, était neutre, ou naïf, on ne voyait pas son bonheur, pourtant sur le point de tuer l'enfant sur place. La pauvre allait faire un arrêt cardiaque dû à l'ivresse du bonheur si elle ne se calmais pas ! ( Pour vous dire à quel point elle est calme à son habituelle ). Le bonheur, d'ordinaire, ne tue pas, mais quand vous ne savez pas ce qu'est cette drôle de chose, et que cela vous tombe dessus, vous vous sentez pas forcément dans le même état qu'au quotidien. La fillette savait ce que cela était, mais pas à ce point. Avant, ce n'était qu'un minuscule contentement. Maintenant, l'émotion de la chose était indescriptible ... ( Surtout pour une looseuse de l'écriture comme moi ... )

Pour son robot, elle décida de se renseigner à la bibliothèque. Elle détestait ce lieu pour ces étagère n bois et ces livres en papier seulement. Pas d'acier, pas de métal, rien de spécial rappelant ces futurs androïdes parfaits, donc, rien d'intéressant. Elle arriva donc dans cette grande pièce qu'est d'ordinaire la bibliothèque, et Mii jeta d'abord des regards imbéciles dans tous les sens. Par regards imbéciles, j'entend plutôt, regards inutiles. Parce que, quand un lieu est presque bondé, regarder autour ne sers pas à grand chose : Vous ne verrez que les dos de compatriotes. La fillette se glissa vers le rayon robotique, étonnamment vide, pour se plonger dans les ouvrages entreposés. Passant ces petits doigts sur le bord des livres, elle en attrapa cinq ou six au hasard, selon le titre du livre. ( Plus le titre parait intéressant, plus elle l'aimait sans le lire. ). Elle se laissa tomber dans un coin, seule, les lourds ouvrages posés à cotés d'elle.

Après en avoir feuilleté deux, elle s'entreprit de tous les ranger. Elle avait trouvé, plus ou moins, ce qu'elle cherchait. Les replacer n'était pas compliqué, l'enfant sachant encore où ils avaient été placés. Mais il y a en avait un ... Dans les 300 ... Non, 600 ... Ou dans les environs ... Bon, je vous cause du nombre de pages. Non seulement le livre était énorme, mais en plus, il était haut à placer. Mii se demanda comment elle avait fait pour le prendre. Logique, c'était le dernier pris, elle l'avait bêtement fait tomber dans ses bras, sur les autres. Pour le remettre ... La primaire se mit sur la pointes de ses pieds. Ainsi, elle touchait l'étagère. Elle entreprit de placer le livre.

1 ...
2 ...
3 ...
Et boum !

Mii tomba sur le postérieur, tandis que le livre valsa un mètre plus loin. Aux pieds d'une personne. L'enfant se dépêcha de le ramasser. Une fois dans ses bras, elle s'excusa.

- Pardon ...

C'est tout ce qu'elle dit.

( Quelqu'un veut bien me parler ? TToTT )

Il était devant la fenêtre (minuscule fenêtre) qui donnait au dessus des étagère de la bibliotèque : Il y voyait tout le monde à l'interieur.c'était immense. Pourquoi se baladait-il comme un voleur dans cet immense endroit ? Ah oui. Il s'en souvient : Marya-nee est avec un homme aux ailes noires de base et déchirées pour leur chercher une "nouvelle maison". Depuis que ces hommes leurs demandait de rejoindre cette maison, il y a deux ans, Marya-nee avait refuser beaucoup de fois, de peur, disait-elle, "qu'on leur ôte la liberté"... Mais ces dernier temps, les cartes et le hazerd, marlgré qu'il soit couplé avec l'intelligeance de la grande soeur, ne ramenait plus asser pour manger. Ne traporté plus asser pourdormir chez des gens. Ces gens qui acceptaient cet argent pour nous loger une nuit ou deux en échange de "petits services" que leur rendait Marya.

Alors maintenent, il était devenu imposible de refuser qu'on nous loge et nous nourisse gratuitement, même si il fallait pour cela que Marya-nee ravale sa fièrté.
-"Cest mieux pour nous Daiichi. C'est mieux pour toi."
Mais c'était faux ! Totalemment faux ! Et c'est toujours faux ! Ici, il ne voit que des âmes tachées, noires, blessées ! Il recommancais à le voir ! A voir "L'Enfer" !

Marya était seule devant ce monstre, ce demon dont la simple vu avait faillit le faire mourir ! Marya était seule contre ce monstre ! Maintenant ! Il lui fallait de l'aide ! Tout de suite ! Mais comment ? Il n'y a que des gens triste et malheureux, des gens qui ne pense qu'a soufrir et à faire soufrir ! A qui demander de l'aide ? Qui sera plus fort qu'il ne l'es pour pouvoir aider sa grande soeur ?

Daicchi était appeuré, paniqué. Il ouvit la minuscule fenêtre et s'engoufra dedans. Il était sur une étagère, pas bien solide apparemment. Il pouvait l'entendre crisser, le bois près à casser : il déscandit en vitesse en manquant de se casser les jambes : il pouvait remercier sa petite taille et son ossature encore cartilagineuse, quoi-que, à 5 ans, ne soit-àon pas encore au courrant pour ces chose là ...

Il entendit alors un choc, quelque chose qui tombait. A ces pied glissait un énorme bouquins. Une fille d'une dizaine d'année vient précipitemment rammaser le livre et s'excusa :

- Pardon ...

Il vit des ailes grisées, tirant vers le blanc, sans une tache de sang, et à peine quelque trace d'encre, qui n'étaient même pas noir-rouge : des peties taches de désepoir, un noir profond aux reflets bleuté, dilué et non top présante.

-Marya-nee wa ... ! [Marya-nee est]

Il s'arrêta : il se surpris qu'elle ne serais pas asser forte pour sauvé la grande soeur : il ,lui fallait quelqu'un de fort, qui puisse tenir tête au monstre aux ailes de démon. Rien que d'y penser, il en avait la nausée...
Il vit des ombres vennant de la petite fenêtre : "ILS" le cherchaient !
Vite, il fallait trouver quelqu'un, quelqu'un :

-Marya-nee est en danger ! Elle est avec un homme mauvais ! Mauvais de fond ! Aide-moi ! Trouve quelqu'un ! Il faut faire vite ! Quelqu'un d'asser fort pour la sauver !

Il la regarda dans les yeux et s'enfuit.

Quelque minutes plus tard, des hommes lui ont barré la route ; ils le prirent de force et le ramenèrent là bas. Marya était là, sans blessures aucune, mais avec un sourir triste sur le visage :

"Ne t'inquiète pas Daiichi : tout va bien : nous sommes dans notre nouvelle maison."

Elle le pris dans ces bras. Daicchi a peur. Il a peur pour lui. Peur pour Marya. Peur que cettte maison lui montre encore les "Enfers".

Mii regarda ce drôle de garçon. En pleine action de clignation d'oeil niveau pro, elle se demanda ce qu'il voulait dire exactement. Elle ne comprenait presque rien de se qu'il disait ! Récapitulons ... Il cause d'une certaine 'Marya'. Cette personne était ... En danger ... Donc ... Ah ! D'accord. Malheureusement, il partit en courant. La primaire hésita à le suivre. Il avait dit qu'il avait besoin d'une personne forte. Il est vrai que l'enfant est tout ce qu'il y a de plus faible. Et ces robots se basant plus sur une certaine technologie que sur la puissance. Mii resta planter là, sans bouger.

Toute seule. Elle se mit donc à marcher vers l'endroit où le garçon était parti. Lentement, du genre, je pars en rando. Marchant en balançant ses jambes dans un rythme enfantin.

- Eeeeh ...

C'est tout ce qu'elle dit. Après, elle s'arrêta, et ne bougea pas. Plus immobile qu'un arbre, un poteau. Même si l'enfant ,'est pas très grande. Elle ne voualit pas avoir l'air de poursuivre quelqu'un. Surtout si elle n'aurait aucunes utilités, ce genre de chose la gavent. Ne servir à rien. Mais après tout, ce 'est pas pour cela qu'elle est là ? Car avant, elle ne servait à rien ? Peut-être ...

- Ah ...

Seconde réplique, mais qui ne servait pas plus que la première. Juste pour signaler aux gens qu'elle existe ! Il y a d'autres moyens, Mii-chan. Tu pourrais crier, ou te mettre à chanter. Mais non, tu ne peux pas ... Tu passerait pour une folle, ou pour quelqu'un de trèèèèèèès extravertie. Ce que tu n'es pas, ma pauvre ... Quoique, je compatis ! Il est vrai que la vie est dur pour nous, petits timides ou introverti de première ! Bon, je m'égare.

Mii soupira, un truc rarissime, et cessa de cligner des yeux, seconde chose inestimable à voir. Le garçon avait tant de problèmes que cela ? Elle sortit de son sac son tout premier robot qui pouvait faire office de téléphone. ( quoique, je vous garantis pas la qualité ... ). C'était une espèce de cube, avec une sorte de tête de souris sur une face. Sur cette tête, cinq boutons. A reconnaissance vocale, facile à manipuler, quoique embêtant à transporter. Elle tapota dessus, se demandant si elle devait appeler quelqu'un avec ou pas. Et puis, si oui, qui appelé ? Ca, c'était autre chose ...

"Marya... Tu ne cessera donc jamais... Jamais de garder tes larmes coincée dans ton coeur... Serait-ce ta fièrtée ? Ta fièrtée de parêtre comme une femme ? Adulte, forte, intouchable, sur qui cet enfent pourrais se reposer ? Pourquoi ne laisses-tu pas couler les larmes qui te font si mal ? Qui, plus elles restent longtemps en ton coeur, plus elles se changent en cristaux de glace ? Est-ce dont cela ta fièrtée ? Omaeno Pride ? [Ta fièrtée/ Ton orgeuil ?]"

-"Tout vas bien, Daiichi. C'est notre nouvelle maison. Nous n'aurons plus jamais froid. Nous n'aurons plus jamais faim. Je te le promet ; tu sera bien ici."

Gomen... Gomen, Daiichi... Gomenasaï...[ désolée, Daiichi, pardonne moi]

-"Tu verras, tout ira bien."

Usotski. Watashiwa Usotski. Usso Des.[Menteuse. Je suis une menteuse. C'est un mensonge.]

-"Il nous ne ferrons jamais de mal."

Shigauw ! [c'est Faux !]

Les tempan de Marya commencairent à vibrer : Quelqu'un marchait, tenait quelque chose dans la main. Quelqu'un de petit. 9, 10 ans peut-être.
Elle se releve. Prend la main de Daiichi et se retourne vers l'homme.

-"Quelqu'un arrive Monsieur. Nous ferrions mieux de vous laisser. Je préfairerais ne pas me faire voir par vos élèves avant notre incription deffinitive.
-Je comprends Mademoiselle. Répondit-il avec un sourir qui se voulait rassurant. Mais ce sourir faisait plus peur qu'autre chose. Si vous souhaitez quoi que ce soit ...
-Très bien."

Marya baissa la tête respectueusement.

-"Itsuleïshimasu" [Formule de politesse : Ici, Veuillez m'excusez (sous entendu "je m'envais")]

Elle fit un sourir à Daiichi qui se sentait encore mal devant cet homme. Elle s'élogna avec lui, persevant derière elle les ondes ultra-son qu'elle avait envoyée. Elle pu ainsi, grace à son ouïe étandue jusqu'a 20100Hz, entendre le mouvement de semi-ricanement de l'homme qui venait de lui faire passer son entrée et celle de Daiichi dans cette école. Ecole de La Supériorité.
Superirité. Un mot qui en dégouterait plus d'un. Pas Marya. Marya, ces choses là l'indiffère. Il n'y avait rien à juger ici. Tout les informations qu'elle devait prendre en compte à présant, c'était qu'elle serait ici avec Daiichi pendant très longtemps. Un lieu sécurisé où l'on allait s'occuper d'eux convenablement, et où ils apprendraient tout deux a maitriser leur capacitées. Un endroit parfait. Trop parfait mais temps pis. Elle devait maintenent, ignorer la faiblaisse des hommes et se contruire un rempart infranchissable pour protéger Daiichi.

La personne qu'elle avait repérer plus tôt s'approchait. Cet entretien l'avait énèrvé et elle se demandait si elle devait partir avant de se passer les nerf sur quelqu'un. Mais, sans prévenir, Daiichi lui tira sur les vêtements.

-"Marya-nee ! Il y avait une petite fille. Elle était grise ...
-Je t'ai déjà dis de ne pas parler comme ça.
-Demo Marya-nee ! [Mais Marya-nee !]
- Qu'il y a-t-il ?
-Je lui ait demander de prévenir quelqu'un. Il ne t'a pas fait de mal ?
-Bien sûre que non, Daiichi. Il n'a rien fait c'est juste le ...
-Il est mauvais. J'ai eu très peur et je me suis enfuis pour demander de l'aide.
-Et cette fille, c'est celle qui est là-bas hein ?"

Daiichi fit oui de la tête. Il tira encore sur la jupe de Marya afin de lui faire comprendre qu'il voulait lui parler à l'oreille.

-Marya-nee, Tekulasaï ... [S'il te plait]
-D'accord. Juste le temps que tu la rassure. Si tu n'es pas revenue dans 10 minutes, je viens te chercher, et qu'importe ce qui arrivera aux passants c'est bien clair ?
-Haï ! "[oui]

Marya n'avait pas le choix ; déjà que quelqu'un avait vu les yeux verrons de Daiichi, il était hors de question de faire apparêtre une rumeur sur un fantôme blanc ou je ne sais quoi. Surtout en ces heures de Noël où on entendait des rumeur sur un loup-garou ... Il était temps qu'elle parte ; son admission officiel reglerait le problème. Elle s'en alla dans l'inquiétude de le laisser seul. Mais est s'en va quand même. Quand même ; il était temps de lui fair confiance.

Marya-nee est repartit. Il ne faut surtout pas qu'elle s'inquiète : il allait revenir vite. Juste le temps de dire à la petite fille que tout allait bien. Il ne fallait apeller personne. Il fallait qu'elle ne previenne persone. Daiichi se rendait compte que Marya ne voulait pas que les autres la voit. Que lui non plus, il ne fallait que personne ne le voit. Mais pour quelle raison ? Les grandes personnes sont compliquées à comprendre ...

Elle arrive. Daiichi se plante devant sa trajectoire et lance d'une voix aussi forte qu'il pu :

-Marya-nee va bien ! Le mechant monsieur ne lui à rien fait ! C'est bon ! Tout va bien ! N'appelle parsonne !

Elle s'était arrêtée dans son élan et se retrouvais face au petit garçon. Il le regarda une nouvelle fois de ses yeux verrojns et lui fit un grand sourir !

-Arigato ! Daskete Marya-nee ! [merci d'avoir aider/sauver Marya-nee]

Mii rangea lentement la machine/téléphone dans son sac. Lançant celui-ci sur son dos, elle hocha passivement de la tête. Elle n'avait rien suivi de ce qui venait de se passer, mais n'avait pas envie de le comprendre. Du moins, pas maintenant. En rajustant les lanières de son sac, elle se demanda si elle pouvait, ou non, ce permettre de poser LA question, et de répondre avec LA réponse. Elle le fit. Tendant sa main libre vers lui, elle annonça d'une voix calme de petite fille endormie :

- Mii Kazuka. Tu es ... ?

C'est tout. Et c'est dans la nature de la fillette de réduire au minimum le moindre de ses phrases. Sans verbes, le plus souvent. Comprenez la. Elle ne parle qu'à peine avec son père, alors ne penser pas qu'elle vous feras un roman, c'est au-dessus de ses moyens. Et quand elle y arrive, c'est pour répondre à une question posé par ses professeurs. Mais toujours réduits au minimum.

Elle secoua d'un coup de tête sa tignasse rousse, clignant de ses grands yeux jaunes. Jaune, disait son père, comme le soleil et le blé. L'enfant, sachant déjà que le blé n'a pas la même couleur que l'astre solaire ( mais ça, tout le monde le sait), n'avait tout de même rien dit. Le silence, depuis toute petite, avait été son habitude.

Je ne vous cache pas que l'enfant avait un ami imaginaire. Vous voulez que j'aborde le sujet ? De toute façon, vous avez pas le choix, c'est moi qui tape sur le clavier. Il s'appelait Tipi. C'était un lapin en peluche, tout rose, aux joues bien rouges. La seule chose qui lui rester de sa mère. Une peluche. Donc, Tipi pouvait porter des robes. Au plus souvent, c'étaient celles de poupées. La famille de Mii était de loin la moins bonne en couture. La fillette avait donc beaucoup jouer seule, avec cette drôle de peluche. Tipi avait de looooooongues oreilles, dont l'une brûlée à moitié : Mii avait joué trop près de la cheminée. L'enfant parlait toue seule à Tipi, c'était son confident. Cette gamine est la moins sociable de la planète. Seul Tipi et son père ( peut-être par chance deux ou trois autres personnes ) avaient entendu la voix de la fillette. Je vous le dis, pour vous dire alors que, en disant ces quelques mots, elle avait fait un énorme effort.

Mii a décidé qu'il est grand temps d'avoir ... Un ami.

[ Pardon, pardon, pardon !! Désolée du retard ^^'' ]

[c'est pas grave, attendre forme la patience ^^ ]

- Mii Kazuka. Tu es ... ?

Elle le regardait, lui tendait la main. Daiichi regardait son visage, son faible sourir, mais pas ses ailes. Exactement ... Exactement comme Marya. Comme pour Marya.

Oui, ce n'est pas vraiment l'âme, le plus profond des gens et leur béssures intereieur qui forment les gens. Du moins pas seulement. Nous ne sommes pas ce que le passer à fait de nous. Le passer nous oriante vers la direction que l'on veut prendre. Mais Ce qui fait réellement une personne, c'est ce qu'elle veut faire de son avenir.

On dit souvant que les gens hypocryte, qui portent un masque, une façade, sont des gens horrible. Que le masque qu'il porte, ce n'est pas eux. Mais, en même temps, ce masque fait "partit" de nous.C'est ce que nous voulons montrer aux autres. C'est ce à quoi nous voulons que les gens se reffèrent quand ils pensent à nous. Le visage en lequel nous voulons "exister". Certaine personne sont maladroite pour nous montrer en quoi ils veulent exister. Comme ont peut être maladroit pour exprimer ses sentiments, pour nous faire comprendre.

Ce que nous sommes, c'est une équation entre ce que le passer à fait de nous et ce que nous voulons devenir.

Daiichi avait compris cela en ayant connu Marya. Au fil de ces deux années, il avait finit par comprendre. Comment un enfant si jeune pouvait comprendre ce que certaine personne mettent tout une vie à comprendre ?

Il la regardait, avec ses yeux vairons. Il était contant de le voir ; cette fille voulait devenir quelque chose. Devenir quelqu'un.

-"Pokuwa Daiichi !" [je suis Daiichi]

Il lui sourit ; il était, pour une raison qu'il ignorait, vraiment très heureux.

-"Je te remercie d'être venu ! Marya-nee et moi allons bien ! Il faut que je la rejoigne. Je suis contant d'avoir fait ta connaiscance. Est-ce que tu habite dans la nouvelle maison de Marya-nee et Daiichi ?" [certaines personnes parlent à la troisième personne, attitude souvant attribuer au personages mignons ou aimant les chose mignones.]

Mii nia d'un faible signe de tête. Faire un minimum de geste, cela aussi, c'était tout elle.

Puis, l'espace d'un instant, elle se demanda quel était le don de ce drôle de garçon. Mais elle abandonna vite toutes questions : ce genre de chose est trop long à dire, attendre est la meilleure solution. Et peut-être en avait-il pas ... La fillette, dans une bataille inter-mentale, se traite elle-même d'idiote, d'imbécile. Passons vite cette partie, que je n'aime pas spécialement écrire ... L'enfant, pendant cette dispute mentale, resta immobile et silencieuse. Déjà très calme, là, ça a un effet affolant ...

Au bout de deux petites minutes, elle se ressaisit, abandonnant toutes questions. Et se décida de répondre à celle qu'on lui avait précédemment poser. Dans la maison de Marya et Daiichi ? Elle fut surprise du fait qu'il parle de lui, le temps d'uns phrase, à la troisième personne. Peu de gens parler ainsi, du moins, pas autour d'elle ... Mais c'était chou, et puis, cela ne la concernait pas. Puis, elle se dit que la maison en question était cette drôle d'académie où elle avait été envoyer.

- Si ta maison est l'académie, oui.

Encore une fois, c'est court ! Mais la fillette s'en fichait pas mal. Le message important était passé, non ?

* Cher Tipi ... Je viens de rencontrer un drôle de garçon, qui court dans tous les sens et qui parle de lui à la troisième personne. Dis-moi, Tipi, c'est tout, ou il y a encore pleins de trucs encore à découvrir ici ? Tipi, je crois que j'ai un peur ... Mais je ne dois pas avoir peur. J'ai toi. J'ai papa, loin, mais j'ai quand même papa ... Mais ici ... Personne n'est là pour me protéger ... Et puis ... L'endroit est bizarre, Tipi. Les gens semblent nous surveiller étroitement, et toutes ces libertés cachent quelque chose. Ce qu'ils appellent 'mon don' me protégeras-t-il ? Non ... *

La fillette baissa un peu sa tête, pour mieux voir une fourmis par terre. C'est le truc le plus intéressant jamais vu ... Trop pas.

- Comme une poule dans un poulailler ...

* Oui, Tipi ... Nous sommes tous de pauvres poules dans un poulailler ... *

[ Merciiii ! ^^ ]

[Rapel ; Daiichi à 5 ans : il est moitier plus jeune que toi -_-' Mais c'est pas grâve ^^]

Daiichi, commance à s'interoger. Lakademie ? c'est comme ça que s'appelait leur nouvelle maison ? Il tira sur les vêtements de Mii.

-"Kazuka-nee-san [Quand un enfant appel grand frère/grande soeur quelqu'un qui n'a pas de lien sanguin avec lui, c'est un signe de reconnaiscance ou d'affection particulière] Daiichi doit rejiondre Marya-nee ; il ne faut pas qu'elle s'inquiète, sinon elle va faire du mal aux gens s'en faire exprès. Tu voudra bien venir me voir quand nous serons installer dans Lakademie ?"

Il tira un peu plus fort pour lui dire quelque chose plus doucement :

-"Je suis sûr que Marya-nee sera contente que quelqu'un soit avec moi !"

Il lui fit un grand sourir :

-"Tu veux bien hein ?"

[ Nooon >0< Pardon U_U'' Je l'ai pris pour plus grand ... ]

Mii regarda Daiichi tirer sur son vêtement. Elle ne dit rien. Comme d'habitude, quoi ! Ne changeons pas les vieilles manies ... Il lui demanda si elle viendras lui rendre visite. Mii leva les yeux pour réfléchir, même si elle savait déjà la réponse. Bien sur. Mais elle chercha le moyen le plus rapide pour le communiquer à l'extérieur de sa cervelle robotisée. Elle frotta un moment sa chevelure de couleur rouille, avant de répondre calmement.

- Bien sur.

Puis, elle se mit à réfléchir sur la seconde phrase, qu'il avait prononcé plus bas.

* Tipi, je dis quoi, maintenant ? Rien, ou j'attends ? Que dois-je faire ? Pourquoi je suis si bête ... Oh ... Attends, j'ai trouvé ... Un truc cloche ... Il est assez naïf, ou de confiance excessif ... *

Elle fit non de la tête au garçon.

- Je viendrai, oui ... Mais fais attention aux gens avec qui tu es.

Tirade ! Pour elle, du moins. Après coup, elle se dit que la naïveté n'est pas toujours mauvaise, et elle se demanda si l'enfant était alors naïf. A y réfléchir, peut-être ne l'ai-t-il pas. Elle se dit qu'elle était peut-être ce genre de personne à qui on peut faire confiance. Jeune, apparence de gamine, grands yeux innocent. Oui, on peut dire qu'elle ne parait pas si froide ou méchante. Pas le genre de personne qui vient te kidnapper ou te tuer.

Daiichi était très heureux. Pourquoi ? Pourquoi... Cette fille ... Qui voulait faire quelque chose d'elle même ... C'était surment la raison. Une des raisons. Cette gentille fille...

Daiichi tira sur ses vêtements pour la mettre à sa taille et lui deposa un rapide baiser sur la joue.

-"Matane, Mii-nee !" [A la prochaine]

Il se retourna et se mit à courir. Le sourir aux levre. Le bonheur dans le coeur. Pourquoi tant de bonheur ? Ah oui. Une amie. Il allait peut-être avvoir une amie. Ou une autre grande soeur.

Mii fut hébété, et ne dit rien. Quand le petit garçon lui tira sur les vêtement, elle se baissa, et il lui déposa un bisou sur la joue. La primaire ne dit rien, et ne fit rien, à part se relever. Il lui dit un au revoir joyeux, et partit en courant. Mii ne dit rien, resta muette. Elle passa une main dans ses courts cheveux roux, observant la silhouette de Daiichi disparaître.

- Au revoir ...

Cette phrase, elle le dit dans un souffle. Elle savait que personne ne l'entendait, et c'était le but. Ces grands yeux jaunes avaient cessé de cligner comme à leurs habitudes. Ils étaient normaux, à suivre le même rythme moyen du commun des mortels. Mii se demanda pourquoi, pourquoi était-elle si calme et apaisée d'avoir croiser cette enfant ... En partie, peut-être parce que maintenant, elle avait une raison de rester ici. Plus besoin de partir, de rester seule. Il avait 5 ans de moins. Mii eut un petit sourire, très discret, le genre de chose qu'on ne repère pas facilement.

- Merci ...