Queen of <strike>your heart </strike>the academy [V]

Selena Mc Hearther
the queen
Queen of <strike>your heart </strike>the academy [V] Fille26

Identité

Nom : Mc Hearther...vous connaissez?
Prénom : Selena dites Lena pour les intimes.
Age & date de naissance : printemps 88.
Niveau scolaire : universitaire.

Pouvoir : Tout comme elle, son don est à la fois très complex et très simple si l'on puit dire. Il consiste en ses facultés de marionetiste, mais, contrairement à une professeur des SA bien connue, elle ne s'amuse pas (plutôt ne peut pas) contrôler ce qui est animé de vie et dont du sang coule dans les veines. Seul les objets et esprits peuvent entrer en son contrôl. Alors qu'elle n'utilise que très peu d'energie une fois ce qu'elle souhaite en sa possession totale, pouvant alors l'animé et le faire bouger comme un être humain mais avec sa propre forme, le changement de "partenaire de combat" lui cause de gros problème. En effet, chaque nouvel objet agit comme une connexion direct avec son esprit et la fatigue non incontestablement. De plus, une douleur physique à sa marionette alors que son esprit est encore en contact avec elle peut lui être fatal.

forme du don: type 2

concernant les cours: Lena est une élève conciencieuse et appliquée. Autrefois, elle fut déléguée de classe. Les professeurs l'apprécient en général pour son calme et son sérieux en cours.

Avec ou contre l'école?:

Ancienne SA, Selena a eu le temps de s'acclimater aux moeurs de l'académie. Elle en est venue à la conclusion qu'étant donné ce que des élèves dotés de dons pourraient attirer comme convoitise, l'académie qui les protège pouvait être considéré comme une chance. Aussi, ne s'est-elle jamais opposée au directeur. Peut-être est-ce cela qui lui a valu son titre de reine au côté de Kazuma?

Qui se cache derrière l'écran?!

[list][*]Prénom : il est passé par ici! Qui ça? Le lapin blanc!
Vous en êtes sûre? Sûre de quoi? Qu'il est passé par ici. Qui ça?
[*]Comment avez vous connu le forum ôô ? : no comment. x)
Qu'en pensez vous ? : Ba je l'aime mon petit asile psychyatrique, j'ai plein de copains. ** /sbaf/ ><
[*] code ? : bon je m'auto-valide comme une grande fifille. (oh moins j'y ais pensé...)

Personalité

[list][*]Caractère :
Lorsqu’on lui demandait de se présenter, l’unique descendante de l’une des plus prestigieuses familles nobles d’Ecosse, appliquait sur son visage d’ange un masque impénétrable d’impassibilité, avant de prendre la parole d’une voix oscillant entre la douceur et la froideur selon son interlocuteur :
« Selena McHearther, troisième du nom, enchantée. »

Les longues et ennuyeuses réceptions données par ses parents et auxquelles la gamine, tout juste âgée de cinq ans, avait été contrainte de se rendre, lui avaient d’une part appris à se tisser une image en publique, d’autre part, lui avait permis de saisir que les longs discours ne menaient à rien, et, qu’au contraire, peu de paroles bien placées dans la conversation permettait de captiver toute l’attention et de faire bonne impression dès le début. Drapée dans cette noble froideur, la jeune Hearther imposait naturellement le respect.
Devant tous ces hauts-placés sur l’échelle sociale qu’elle se devait de rencontrer, Selena savait, et sait encore aujourd’hui, devenir une belle et fervente admiratrice de leurs soit disant exploits. Mais, pas ce genre de femme objet que l’on pose dans un coin lumineux du salon dans le rôle de trophée décoratif dont la seule fonction doit rester de sourire et d’approuver sans réfléchir ce qu’on lui compte.

Non, la beauté de glace n’en demeurait pas moins d’une vive intelligence. Son éducation lui avait inculqué les bases de la bienséance mais aussi des cours d’un niveau toujours plus élevé que son âge, changeant de maître au fur et à mesure de son apprentissage.

Ajoutons que si la capacité à savoir manipuler les gens à sa guise était une seconde forme d’intelligence, Selena pourrait aisément se hisser au sommet. Enfin, manipulatrice, oui, elle l’était. Dans le sens où elle connaissait par cœur chacun des dossiers de l’académie, pouvant aisément connaître les points forts et les secrets de beaucoup d’entre eux ; alors que eux, ne savait absolument rien d’elle. Si nous devions nous placer dans un jeu d’échec afin de mieux vous faire suivre mon raisonnement, Selena McHearther serait incontestablement à la place de la reine. Son père et sa tendre mère remplaceraient les tours, fiers protecteurs de leur trésor. Son cher Kazuma n’aurait d’autre place que celle du roi, faisant respecté les règles avec la même implacabilité. Ne donnant jamais de seconde chance à qui aurait le malheur de faire un faux pas devant miss parfaite sous tout point de vue.

Cruelle me direz-vous ? Absolument pas ! Il lui arrivait même de montrer une personnalité très douce. Oh, bien entendu, pas avec n’importe qui. Cependant, lorsqu’elle était plus jeune, son frère d’adoption avait pu avoir le monopole de cette partie de son caractère plus expressif. Ils avaient le même âge et avait grandi ensemble. Avec lui, Selena pouvait rire, être moins sur ses gardes pour être « bien-sous-tout-rapport », parfois même le titiller un peu.
Au fil des années, tout deux se sont entourés d’un réseau très fermé d’amis. Sa confiance demeurait et demeurera une denrée rare difficile à acquérir puisque, lorsque vous vous pensez suffisamment proche d’elle pour pouvoir (enfin) la poignarder dans le dos, vous vous apercevrez que la vraie marionnette n’est pas celle que vous pensiez. En revanche, si vous arrivez à briser ses barrières invisibles, vous aurez le plaisir de découvrir l’étendue d’une autre Selena. Une douce protectrice qui aimait aider les autres.

En effet, malgré l’apparence froide qu’elle se donnait, la demoiselle se faisait un plaisir non dissimulé de venir en aide aux petits nouveaux égarés dans les vastes couloirs de l’académie ou de cuisiner quelques douceurs pour égayer les longues réunions du conseil. Vous avez un problème ? Selena saura être une oreille attentive et même vous conseillez si vous le lui demandez. Son visage s’éclairait alors d’une aura chaleureuse, vous réchauffant le cœur plus intensément que n’importe quel pâle Soleil.
Ne vous avisez cependant pas d’abuser de cette gentillesse, vous risqueriez de découvrir l’autre facette de son caractère et de vous en mordre les doits jusqu’au sang. Bien moins adorable et parfaite, lorsqu’elle se mettait vraiment en colère, ses sautes d’humeur aussi rare que violent faisait un veritable carnage. Il devenait alors quasiment impossible de la calmer. Et bien téméraire celui qui s’y tenterait.

[list][*]Qualités: douce, protectrice, charismatique
[list][*]Défauts: froide en apparence, dangereuse une fois en colère

[*]Aime & aime pas :

Elle est mignonne notre petite reine de Takuestu n’est ce pas ? Délicate, et délicieuse rose fraîchement épanouie, les élèves la regarde passée sans même s’en apercevoir. Cependant, ne vous fiez pas trop aux apparences, cette magnifique jeune femme n’aime en réalité pas personne….

Bon, j’exagère peut-être un peu. Pour tout vous confiez, face aux élèves de l’académie, contrairement aux apparences, Selena adopte une position dite « neutre ». Schématiquement, dans un jeu vidéo, vous partiriez tous avec le même nombre de points de vie. Mais, aux moindres faux pas, ceux-ci diminueraient considérablement, et sa considération suivrait le mouvement. Aussi, si vous souhaitez rester dans ses petits papiers, mieux vaut pour votre noble personne adopter une attitude irréprochable car sa confiance est difficile, pour ne pas dire impossible, à regagner.

Sur « liste noire » me direz-vous ? Pour qui la prenez-vous donc….Selena ne s’abaisserait jamais à ce genre de gaminerie. Cependant, la confiance de la reine demeure un trésor bien plus inestimable que l’on pourrait le penser, et, vous n’aurez pas de seconde chance. Et, lorsque l’on dit que la haine est l’opposé de l’amour, c’est que l’on ressent encore des sentiments pour cette personne. Alors, ne vaut-il pas mieux ignorez pour mieux régner dit le dicton ?

Enfin, malgré ce que je viens de vous comptez, la Mc Heather est loin d’être sans cœur. Si elle apprécie tant cette école, cela provient notamment du fait que cette dernière lui permettait de voir son frère d’adoption tous les jours et de se faire quelques vrais bons amis. Car, malgré ces apparences froides et distantes, Selena les appréciait beaucoup, autant qu’elle aimait ses parents même. Fille unique choyée et adorée, ceux-ci lui ont toujours fait ces quatre volontés. Il tenait à elle plus qu’à la prunelle de leurs propres yeux, chose assez rare dans la famille. Si la belle devait choisir entre eux et Kazuma, le choix serait probablement difficile à en mourir puisque, même si leur marque d’attention l’un envers l’autre demeurait discrète, leur relation était presque fusionnelle. Ils se comprenaient.

Ils se comprenaient tellement bien d’ailleurs qu’ils attirèrent des regards envieux de leurs camarades qui ne comprenaient pas bien ce qui les liait, enfin, c’est ainsi que Selena traduisit ses coups d’œil en biais qu’ils leur arrivaient de croiser. Confortée dans l’idée que la plupart des élèves n’étaient que des idiots qui ne méritait pas la moindre once d’attention, elle les ignora royalement. Il ne voulait pas comprendre ? Bien, ce n’était pas elle qui allait le leur expliquer.

Cependant, si l’un d’entre eux s’avançait vers elle afin de lui demander un conseil ou tout autre problème, le masque tombait et révélait alors une Selena aimant aidée comme une véritable mère. Etre féminine et maternelle signifiait aussi qu’elle se devait de savoir cuisiner, coudre et savoir faire tous autres petits travaux ménagers. Bien entendu, dans un monde moderne comme le notre, cela pouvait être pris comme une marque de femme fragile, soumise à la volonté des hommes même. Mais, détrompez vous vite. Si elle vous apportait des gâteaux sur un plateau garnit de porcelaine de chine, c’était tout simplement qu’elle aimait ça. Et, son éducation n’avait rien à voir là-dedans.

Physique

« Hep ! toi là-bas ! Viens donc par ici… »

La jeune fille qui n’avait pas vraiment l’habitude de se faire héler de cette façon s’arrêta net dans son élan, certaine que c’était bien à elle que l’on parlait. Mais, la chambre de l’appartement particulier de la belle banlieue de Takuestu No Gakuen exclusivement réservée aux universitaires était incontestablement vide.

« Par ici jeune fille. » héla de nouveau la voix.

Cette fois-ci, l’interpellée se retourna complètement et pu apercevoir un miroir doté de deux grands yeux et du bouche dans l’entrebâillement d’une porte de placard. Elle hésita un bref instant avant que la curiosité de l’emporte sur la raison. L’adolescente connaissait bien ce type de miroir « magique », ils étaient très à la mode quelques années au par avant car leur faculté d’observation étaient hors du commun. Mais, leur créateur n’avait pas prévu en les dotant de paroles qu’ils prendraient un malin plaisir à clamer haut et fort leur analyse. Certain n’étaient pas prêt à l’entendre, mais elle, cela ne semblait pas la perturber.

« Hum…une démarche légère, la tête haute et le regard comptant sa propre histoire…pas de doute, le sang d’une SA accomplie coule dans tes veines. » Réfléchit-il à haute de voix.

Pour toute réponse, la demoiselle se contenta de lui retourner son regard. Il ne comptait pas lui faire perdre son temps tout de même ? Après tout, Kazuma lui avait demandé de s’occuper de certains dossiers en retard, et il était hors de question de les laisser s’empoussiérer trop longtemps.

« Quel est donc ton nom jeune fille ? »
[g]« Selena Mc Hearther. »[/b] répondit la concernée d’un ton neutre, attendant que le miroir lui dise enfin quelque chose qu’elle ne savait pas.

« Oh ! Une Heather ! Tu es donc rattachée à la famille royale d’une manière ou d’une autre…je comprends mieux d’où te viennent ces cheveux blonds comme les blés qui te tombent en une cascade soyeuse sur les épaules. Ces mèches blanchies par le Soleil leur sont caractéristiques. En revanche, je les sens bien lisse pour être naturel, tu dois passer des heures à t’en occuper dans le miroir n’est ce pas ? Une teinture peut-être même… »

La mine si froide il y a un instant, laissa entrevoir une fraction de seconde son étonnement. Mais, se ressaisissent bien vite, répondant en regardant ailleurs, enroulant inconsciemment une de ses fameuses mèches d’or autour de ses longs doits manucurés, légèrement vexée d’après son timbre de voix:
« Non, ils sont ainsi naturellement. »
…
Ou presque… Le miroir avait fait une légère erreur de parcours car certes cette couleur claire hors du commun était un héritage familial, mais, bien que leur souplesse soit tout à fait naturel, il n’était pas rare que Selena utilise une lotion découverte il y a de cela bien longtemps au cours d’une virée au centre ville. Un mauvais chemin, un petit panneau discret et un vieux monsieur sympathique avaient fait le reste. Et, depuis cet après-midi de printemps, son entourage n’avait que pu constater un léger changement. Comme si soudainement le Soleil se faisait une joie de jouer dans sa chevelure, lui créant mille et un reflets aux dégradés exquis. A moins que cela ne provienne de cette sensation de douceur qui semblait inciter les garçons à vouloir glisser leur doigt afin de caresser le velours liquide que la providence mettait à leur portée.

« Admettons…Ils ont au moins le mérite de s’accorder à merveille avec ton style de vêtements. » Reprit-il pas vraiment convaincu avant de s’attarder sur son ensemble

« Il me semblait me rappeler que les universitaires n’étaient pas contraints de porter l’uniforme…Tu devrais arrêter aussi, cela rajeunit ton joli minois à l’état de lycéenne pure.»

Oui, il était incontestable que dans les larges couloirs de Takuetsu, la reine se promenait la plupart du temps en uniforme. Peut-être pour donner l’exemple, ou bien parce qu’elle s’y était attachée et qu’il avait finalement pris une valeur plus sentimentale que marchande. Probablement un peu des deux en fait. Cependant, lorsqu’elle sortait, ou tout simplement au cours du week-end, comme aujourd’hui, Selena s’habillait bien différemment. Issue d’une certaine lignée, elle avait été depuis l’âge du berceau habitué aux longues étoffes aux prix aussi exorbitants que leur tissu était fin et délicat. Certain aurait craqué. Voulant en passant par l’adolescence changer leur style du tout au tout pour des versions punks, rocks, gothique et j’en passe. Mais, pas la marionnettiste. Elle, n’avait jamais cessé d’apprécier à leur juste valeur toutes ses belles étoffes qui constituaient la plupart de ses robes aux dentelles compliquées. Importés d’Angleterre ou d’Allemagne, du Portugal ou d’Espagne, peu importait tant que cela lui plaisait. Et, la plupart du temps, son choix se portait sur des robes ou des jupes, car, féminine jusqu’au bout des ongles, la jeune adulte dénigrait les jeans et vieux baggys avec désinvolture.

« Tourne toi que je t’observe un peu mieux… Une vision d’ensemble pour juger de tes proportions pourrait être intéressante. »

Décidément…il en avait de drôle d’idées son interlocuteur inanimé. La poupée de glace pure finissait par comprendre pourquoi ces objets ne se trouvaient plus si facilement sur le commerce. Pourtant, sagement, avec une lenteur mettant un peu plus en relief sa grâce, Selena s’exécuta.
« 1m70, plutôt grande donc…pour une taille fine. Tu pèses combien ? 57 kilos ? »

Par reflex, Selena détourna les yeux du miroir, sans toutefois les poser sur le sol.
« Ce ne sont pas des choses que l’on demande à une jeune fille… » Répondit-elle d’un ton cassant.

« Oui, oui, tu as raison…reprenons. Je ne vais donc pas m’attarder sur ta taille de soutient gorge, et puis, je suppose que tu la connais. Selon moi, tu pourrais oser un peu plus les décole.. »
« Cela ira, merci. » le coupa-t-elle de nouveau alors que ce n’était pas du tout dans ses habitudes. Cependant, si quelqu’un s’avisait de passer la tête par l’entrebâillement de la porte à ce moment là…Non, mieux valait ne même pas l’imaginer !

« Oh ? Serais-tu, à tout hasard, gênée? » S’amusa le miroir dont la bouche s’étira en ce qui devait correspondre à un sourire mais qui donnait plutôt l’impression d’un rictus à vous provoquer des sueurs froides.
Rougissant légèrement, elle se refusa cependant à perdre totalement la face devant ce…miroir… et tourna vivement la tête pour planter son regard pénétrant sur lui.
« Magnifiques yeux. D’un bleu profond qui doit probablement viré à l’argent sombre lorsque le ciel est gris. Tu as du en séduire plus d’un avec des joyeux pareils, surtout si tu les rehausses par un peu de maquillage gris…Pauvres adolescents noyés à jamais dans l’océan des yeux de Selena Mc Heather…perdu à jamais hors de portée de l’humanité. »
Le miroir se recyclait poète maintenant ? Et bien, il y avait encore des progrès à faire. Lui, devait avoir eu ce qu’il souhaitait, mais, la détentrice de ces perles rares semblait d’un avis un peu différent et donc, par conséquent, bien plus proche du notre, puisqu’elle ne répondit que par un vague « possible. » alors que le miroir continuait sa tirade digne des plus anciennes tragédies grecques. Il changea enfin de sujet pour s’en prendre à…son nez !

« On sens ta noblesse jusqu’au niveau du nez…En posséder un aussi fin…tout bonnement étonnant. Mais, ce qui me fascine réellement chez toi, reste ton air d’ange tombé du ciel… Cela doit provenir du teint pâle de ta peau sans imperfection apparente superposé à des traits si fins. Ta petite bouche rose soulignée par une légère pointe de gloss me ferait par contre pensé à une poupée de porcelaine, prête à se briser au moindre choc. Ce serait dommage d’abîmer un si ravissant visage, fais bien attention. »

Il l’a comparait tour à tour à un ange, puis à une poupée… Selena ne savait trop si elle devait bien ou mal le prendre, mais préféra la première solution : elle était belle et le miroir la complimentait objectivement… ou pas. On l’avait payé combien ?

« Si je peux te donner un conseil, portes les bijoux que tu caches dans la troisième commode près de ton lit, en particulier le collier d’or blanc avec la petite couronne dont les embouts sont de discrets saphirs bleus, il mettra en valeur ton regard limpide et s’accordera avec ta bague favorite.
Bien, j’ai fait mon travail, je dois maintenant te quitter princesse, ce fut un honneur de pouvoir m’occuper de toi. »

Sur ces mots, le visage disparu, et la glace redevint aussi inerte qu’avant. Avec une dernière pensée pour cet étrange objet qui connaissait la cachette secrète de ses bijoux, Selena s’empara du collier et quitta sans un mot sa chambre.

En effet, sa bague préférée lui avait été offerte à son anniversaire par Yagami Kazuma, une bague Claddagh. En Irlande, il s’agit d’un symbole d’amitié. Elle se compose de trois symboles forts : d’un cœur aussi bleu que ses yeux représentant l’amour, de mains qui tiennent le cœur pour la philanthropie et l’amitié, tandis que la couronne au dessus symbolise la loyauté et la fidélité. Il existe plusieurs manières de la porter. D’après la légende, tourner la couronne vers soit en la portant à la main droite signifierait « je cherche un(e) petit( e) ami( e) » alors que dans le cas contraire, on traduit cela par « Je suis fiancée. ».

Pour l’instant, il paraissait évident que la princesse de l’académie portait ce bijou tourné vers soit, mais qui sait, peut-être trouvera-t-elle une occasion de changer sa direction grâce à un ~~suicidaire~~ valeureux chevalier.

Passé

Son histoire :

Enfance et décadence ? Non, enfance et importance !

23 avril 1993 : (5ans)

Bonjours monsieur le journal,
Je m’appelle Selena et je suis née dans un grand hôpital de Londres le 23 avril 1988. Donc, aujourd’hui c’est mon anniversaire, j’ai cinq ans ! Et, maman a dit que puisque j’avais appris à écrire à la plume de cygne, elle m’offrait un joli journal de princesse. Elle me dit souvent que c’est moi sa princesse. Je l’aime beaucoup ma maman tu sais ! Elle s’appelle Diana et elle est très belle avec ses longs cheveux blonds qui lui tombent au milieu du dos. On dit que je lui ressemble parce qu’on a aussi les mêmes yeux. Alors j’ai dit que plus tard je serais comme maman pour me marier avec un noble et droit monsieur comme mon papa. Tu ne sais peut-être pas ce que c’est un « noble» ? J’avoue que je n’ai pas encore très bien compris. Mais, d’après ce qu’on m’a dit, ce sont des gens mieux que tout le monde. Ils sont beaux, et maîtrise même des dons parfois. J’espère que j’en aurais un aussi un jour. Je suis sure que cela ferait plaisir à maman… Mais pas un pouvoir comme les sorcières hein ? ! Oh, pas celle dans les comptes qui emprisonnent les enfants pour les manger ensuite…Non, je veux être comme la fée qui fait de la bonne magie. Maman sait en faire elle et me créée des poupées qui bougent. Elles sont si jolies que je n’ais pas le droit de les promener. J’en ais une nouvelle pour chaque anniversaire. Je suis gâtée tu as vu ?
Mais, je ne sais pas pourquoi, mais après chacun de mes anniversaires, maman reste ensuite couchée dans son lit pendant une semaine. Tu crois que c’est les changements entre hivers et été qui ne lui réussissent pas ?

26 avril 1993 :(5ans)

Ce que cela peut-être ennuyeux les leçons de princesse…Tellement que j’ai décidé d’écrire discrètement pendant qu’il parle. Tu verras par toi-même, je vais tout te retranscrire.

« Maintenant, asseyez-vous je vous prie. Que l’on me fasse apporter une table et les mets que j’ai demandés. » L’homme au costume (je ne connais même pas son nom, il m’a demandé de toujours l’appeller monsieur) frappa trois fois dans ses mains, et deux serviteurs du château s’empressèrent d’amener une petite table haute jusqu’au fauteuil.
C’est étonnant. C’est la première fois que l’on ne me fait pas réciter la leçon de la veille. Normalement, j’aurais du recracher tout ce que Tania m’avait fait écrire sur cet homme.. Comment il s’appelle déjà…shakeur…shaki…Shakespear !
(Je viens de le voir sur la couverture qu’il tenait à la main. Mais ça compte…)

On me montra le siège sur lequel je devais m’asseoir. Un peu haut et moins pratique pour écrire…Le temps de positionner ma robe…Voilà, plus discret déjà. Mais, pourquoi le maître sourit-il comme ça devant moi ?
Il reprit la parole pendant je regardais les plats défiler. Mais… il y a un problème ! Normalement les cloches sont argent, pas jaune ! Qu’est ce que…
« En considération de votre rang, vous vous devez de connaître et d’apprécier toutes sortes de plats typiques. Aujourd’hui, nous commencerons avec des escargots cuisinés selon les anciennes traditions françaises. »

Une servante souleva la première, laissant apparaître une petite tourte. A première vu inoffensive. Je te quitte un instant. Je veux d’abord savoir de quoi il s’agit.

…

Arg…Ils m’ont bien eu !
Un simple gâteau qu’ils disaient…Tu parles ! Et en plus je n’avais rien vu…
Ce n’est que lorsque sa fourchette se planta dans une cuisse de grenouille que je me suis retenu de justesse d’hurler.Une princesse ne crie pas parait-il, elle s’exprime… Mais, cela ne changeait pas le problème. Je ne pouvais pas manger… cette chose ! Lorsque j’ai repoussé la coupelle, j’ai eu l’impression bizarre que tout ceux présent dans la salle me fusillait du regard. Mais je voudrait bien les y voir moi tien !

« Mademoiselle, vous savez que ce sera votre seul repas… »

Du chantage ? Je suis sûre que c’était du chantage ! La « damoiselle » en question l’avait regardé bien droit dans les yeux du haut de ces un mètre trente, et, sans rien ajouter, était sortit de la salle.
Si j’écris maintenant c’est que je suis dans mon lit, bien au chaud sous les couvertures. Je crois que c’est maman que j’entends crier en bas. Alors, ce serait mon maître qui aurait claqué la porte ? Et ce bruit de vase brisé, il vient d’où ?

4 février 1993 : (5 ans)

Ce soir, dîner familial m’a-t-on dit. Je ne sais pas si on peut parler de premier dîner puisque d’après maman, le dernier remonte à mes un an. C’est probablement pour cela que je ne m’en souviens pas…Nany a du me coudre elle-même une robe (pour ne pas avoir la même que tout le monde je crois). Si tu la voyais ! Elle est complètement rose comme celle de la fée sur ma table de nuit, à côté de mon lit. Je voulais les mêmes ailes brillantes, mais, maman a refusé.

Dommage…

A la place, Nana a demandé à ouvrir l’armoire blanche. Je l’appelle comme ça parce qu’elle est toute blanche. Tellement que l’on ne peut même pas voir ce qu’il y a à l’intérieur. La clé que maman porte autour du cou est blanche aussi…
Tiens, la revoilà ! Elle porte quelque chose…ça brille… une couronne ?

« On appelle cela un diadème mademoiselle. » m’a-t-elle dit si doucement que j’avais du me pencher pour l’entendre.

Et, avant que je n’ai le temps de faire le plus petit mouvement, elle m’avait fait une queue de cheval haute et mit le diadème dessus. Je te raconterais, pour l’instant, Nanny me pousse dehors.
…

William…
Le buffet
Les grands qui

William. Il a dix ans et il est gentil. Enfin…je crois. On n’a pas vraiment beaucoup parlé. Il est peut-être timide. Mais, pas grave. Il a bien voulu jouer avec moi pendant tout le temps que les grands parlaient. Je crois qu’ils faisaient un concours pour savoir lequel mange le plus doucement. Et, c’est grand-mère qui a gagné ! En même temps, ils attendaient tous qu’elle commence pour goûter les plats. C’est de la triche non ?

…

J’ai faim…
Rêves :

[woui, quadruple post pour rien dire *O*]

Un don… un apprentissage…

5 février 1993 : (5ans)

Je n’ai pas tout compris. Tout est allé beaucoup trop vite. Peut-être que le fait d’écrire m’aidera à comprendre…

Cela s’est produit il y a à peine quelques heures. A moins que cela ne remonte à plus loin…Oui, en y repensant, maman est bizard depuis hier. J’étais en train de jouer avec une peluche qu’avait trouvée William comme je le fais avec les poupées de maman lorsqu’un des adultes est entré de la chambre. Sur le coup, je n’ai pas très bien compris parce qu’il est ressortit aussi vite qu’il était rentré. Je me suis dit qu’il devait chercher les toilettes et c’était trompé de porte. Alors, j’ai recommencé à jouer, faisant grimper Monsieur Moustache sur le dos de William, mais sans toucher la peluche, comme ça, on a l’impression qu’elle flotte dans l’air.

La porte a claqué une seconde fois, et la peluche est retombée… J’étais un peu triste quand même…surtout que maman m’a tout de suite prise par la main en me disant qu’il fallait qu’on s’en aille rapidement. Elle m’a juste laissé le temps de faire un bisou d’au revoir à William et on quittait déjà le manoir.
En revenant, c’est papa qui m’a bordé. C’est très rare, alors j’en ais profité au maximum. Il m’a lu deux histoires et m’a fait un bisou puis est redescendu. Je crois qu’il a été rejoindre maman pour discuter, mais, je ne sais pas exactement parce que j’étais très fatigué et que je me suis endormie très vite.
Le lendemain, Nanny m’a réveillé plus tôt que d’habitude. Je pensais que c’était pour mon cours, mais, elle m’a dit qu’aujourd’hui, le maître ne venait pas, mais, que papa et maman étaient là eux. Il m’attendait dans la cuisine et m’ont regardé manger sans rien dire. D’habitude, papa est déjà parti travailler depuis longtemps et maman… tiens, elle fait quoi maman normalement ?

Après le déjeuner, ils m’ont dit de les attendre dans le bureau. Je n’y étais jamais entré parce que ni l’un ni l’autre ne voulait que j’aille près de leur chambre. C’était…sombre. Du noir…du noir…et…du noir. Peu après, maman est entrée, une nouvelle poupée dans les bras. Elle me l’a tendu en me disant que je pouvais jouer avec comme je le faisait avant. Mais, elle ne parlait pas celle-là. Alors, j’ai fermé les poings, et la poupée s’est pliée en deux. Quand j’ai tendu ma main, elle a tendu le bras elle. Amusant quand même !
Maman m’a alors soudainement prise dans ses bras et m’a serré tellement fort que j’ai cru qu’elle allait m’étouffer ! Dans le coin de la porte, papa attendait et me souriait. Je ne voyais pas vraiment ce qui leur faisait si plaisir moi…Mais, du moment qu’ils sont heureux, ça me va.

« Maman, tu pleures ? Tu es triste maman ? »

« Non, c’est…merveilleux ! Tu es déjà grande ma fille…ma si jolie petite fille… »

…

Durant une bonne partie du reste de la matinée, maman m’a expliqué ce que c’était que son don exactement. Elle m’a dit aussi que je semblais avoir un « don » aussi. Je n’ai pas tout compris ensuite. Il semblerait que ce soit gé-né… géné-quelque chose. =o
D’après maman, je peux faire bouger les objets. Alors, elle a voulu me faire réessayer. J’ai pas réussi. Et j’ai dormi tout le reste de la journée. Quand je me suis rereveillée, le soleil était déjà couché.

J’ai entendu des cris, quelque chose, un vase ?, a été cassé sur le carrelage de la cuisine. Quand je les ais entendu arriver, j’ai fait semblant de jouer à la poupée. Mais, j’ai bien vu que maman avait les yeux rouges…Papa avait un air fermé. Il m’a regardé un tout petit peu, puis, a baissé les yeux et est parti. Maman s’était baissée à ma hauteur, froissant sa jolie robe :

« Je ne te laisserais pas partir ma chérie…Tu resteras ici pour que je puisse te protéger…toujours…toujours… »

17 février : [/b](5ans)

Première leçon de don avec un nouveau professeur particulier venant directement de ma famille. Un arrière cousin je sais plus trop quoi. L’ancien a (encore) été renvoyé. Il a mis une toute petite peluche qui tient dans le creux de la main sur la table en bois d’ébène du bureau en face de moi. Et m’a demandé de faire comme je l’avais fait avant, avec les poupées. Mais, j’avais beau essayé, ce n’était pas pareil. De temps en temps, la peluche semblait bouger la patte. Sans plus. Il a soupiré beaucoup de fois le monsieur.

A la fin de la matinée, il m’a donné une « pause déjeunée » en me disant de revenir après le goûter. Cette fois-ci, c’était une poupée comme celle de maman qui était posée sur la table. Ma préférée sauf qu’elle ne bougeait plus. Il n’était pas encore arrivé. Donc, j’ai été me mettre à l’autre bout de la pièce et en fermant les yeux, j’ai essayé de me rappeler comment elle était lorsqu’elle bougeait. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, j’ai eu l’impression de voir comme la poupée. De la comprendre presque. C’est bête non ? En tout cas, elle faisait tout ce que je lui demandais. Les mêmes mouvements et cela ne me fatiguaient pas trop. Lorsque le professeur est venu, il avait l’air content parce que pour la première fois de la journée, il n’a pas soupiré mais a souri ! Après, tout est devenu noir. Et, quand j’ai rouvert les yeux, j’étais dans mon lit et papa dormait assis sur la chaise la tête sur mes pieds.

Une rencontre peut changer le cours d’une vie n’est ce pas ?

27 avril 1994 : (6 ans)

Maman a passé toute la matinée à me préparer en me disant qu’il fallait que je sois la plus jolie possible mais je n’ai toujours pas compris pourquoi… Nany m’avait cousu une grande robe blanche qui s’arrêtait aux genoux avec pleins de rubans ivoire sur les manches et un gros nœud dans le dos. Elle m’avait aussi coiffé en me tressant les cheveux avec de petites fleurs blanches (je ne connais plus leur nom). Maman l’avait même félicité ce jour là en lui disant que j’étais « parfaite habillée comme ça ». On est ensuite tous parti chez les parents de maman. Il ne m’avait encore jamais vu alors elle m’a dit d’être bien sage.

Et tout cela parce que, aujourd’hui, je vais à ma première réception. Je crois que certain appelle ça une garden party…ou quelque chose comme ça. D’habitude maman et papa refuse de m’emmener parce que je suis trop petite d’après eux. Papa doit venir me chercher dans ma chambre dans quelques minutes, je te raconterai comme cela s’est passé !

18 mai 1994 :

Olalala…si tu savais monsieur le journal ! Les grands ne savent pas s’amuser !
On est allé tous les trois au manoir de grand-père. Il y avait déjà beaucoup de voitures dehors mais, un monsieur avec un habit tout noir (qui devait être trop serré pour lui parce qu’il était tout rouge lorsque maman lui a parlé) nous a ouvert le portail de derrière. Il avait plut hier, du coup, le sol était couvert de boue. Pour que je ne tache pas ma jolie robe neuve, papa m’a porté jusqu’à la maison. Une dame nous a accueilli dans l’entrée et a pris nos manteaux. Elle n’a pas dit grand-chose mais nous a « prié » (je me demande bien pourquoi…) de nous rendre dans la salle d’à côté pour y voir…des grands, des grands et toujours des grands. J’ai du faire le tour de la salle en suivant papa et maman. Les gens riaient fort, ils embrassaient la main de ma mère, serrait celle de mon père puis lançait quelques compliments lorsqu’on me les présentait. Je ne savais pas trop quoi dire…alors je n’ai pas parlé.

Au bout d’un moment, je ne saurais dire combien de temps exactement (mais ce tour de salle m’a semblé plus long encore qu’un match de footbaal américain avec prolongation), on est arrivé devant une seconde salle où il y avait -enfin- des enfants. J’ain’ai pas vu William…dommage. Papa et maman m’ont laissé là en m’expliquant qu’ils reviendraient à la fin de la soirée et que j’allais enfin pouvoir m’amuser.

Les autres enfants jouaient à se courir après. C’est idiot comme jeu n’est ce pas monsieur le journal ? Alors, j’ai juste joué avec Sunrise. Mais, un garçon plus grand que moi d’au moins une tête a soudainement arrêté de jouer avec au foot. Il m’a saisi le bras, et a balancé la poupée de maman dans la boue. Il m’a fait mal, mais, quand je lui ais crié de me lâcher parce qu’il me faisait mal, il m’a balancé contre l’arbre. Je crois qu’il ne l’a pas fait exprès, mais ma tête s’est cognée contre l’écorce. Ma vue s’est brouillée mais j’ai cru voir un garçon venir donner un coup au grand. J’ai entendu des voix, « Pourquoi elle resterait avec un gamin ? La jolie princesse va rester avec moi maintenant. »

[b]J{/b]e me souviens plus exactement de la suite, mais, quand j’ai essuyé mes larmes, le garçon était près de moi et me tendait un mouchoir. Il m’a aidé à enlever l’écorce dans mes cheveux. C'est après que cela s'est gâté...