Vent, es-tu?

« Je le tue.. Je ne le tue pas. Je le tue.. Je ne le tue pas. Je le tue. »

Kenshiro se baladait dans le jardin de l'académie. Il venait d'arriver dans l'établissement depuis hier et les seuls endroits qu'il avait put voir, c'est le bureau d'un directeur pathibulaire et sa chambre. Enfin, si on pouvait appeler ça une chambre. Il décide donc de profiter un peu de la journée pour visiter les lieux et décide donc de commencer par le jardin du lycée. Le lieu est très bien entretenut, ce qui fait un endroit agréable à voir et à aller pour se détendre un peu. Du moins, c'est ce que Kenshiro pensait. Bien qu'il ne soit pas en cour, il porte la tenue réglementaire de l'école, même si la tenue en question est un peu "négligé".

Alors qu'il voguait dans le jardin, sans vraiment faire attention où il allait, il pensai alors à ce que lui avait dit le directeur de l'établissement. Ce dernier était apparement très interessé par sa maîtrise temporelle, apparement un don assez rare et peu maîtrisable. Il lui dit aussi que l'établisement aurait un jour besoin de son don pour régler des "problèmes", c'était les mots qu'il avait utilisé et cela avait troublé Ken. Le sourire sombre du directeur ne le rassurai pas non plus, il fut bien content de sortir du bureau et de fuir sa présence.

Revenant à la réalité, il croise alors une jeune fille au long cheveux châtin, le regard perdu sur l'horizon. Très mignonne, elle semble par contre très triste (Pas au point de pleurer, mais pas loin). Ne connaissant encore aucun élève de l'établissement, il déide donc de faire le premier pas, et celui ci se dirige vers la jeune femme, qui se retourna enfin vers lui maintenant qu'elle à prit concience de sa présence. Ken se présenta avec un grand sourire naturel

-"Belle journée, n'est-ce pas? Je viens juste de m'installer dans l'académie et je me suis un peu perdu, donc je me ballade ici et là. Je me présente, je me nomme Kenshiro Tokisei. "

" Belle journée, n'est-ce pas? Je viens juste de m'installer dans l'académie et je me suis un peu perdu, donc je me ballade ici et là. Je me présente, je me nomme Kenshiro Tokisei."

- En gros, t'es sans ami quoi.

- Faut vraiment que vous donnez vos prénoms à toutes les personnes que vous croisez hein.. Je ne vais pas me présenter à n'importe qui moi.

- Eum je ne devrais pas être aussi désagréable hein.

Je m'appelle Rei.

Ken fut trés surpris de voir sur quel ton froid elle lui avait répondut. Il s'en demendai presque si il n'avait pas dérangé le jeune femme qui semblai apparement préferer la solitude sur le moment. Mais la jeune femme semble se reprendre peu aprés, le regardant enfin afin de voir qui venait lui parler. Aprés avoir marmonné sur un ton bas quelques mots, elle se présente enfin sous le nom de Rei. Malgré un début un peu "méchant", Ken garde le sourire et peut enfin admirer le visage de Rei.

De profil, elle était déjà jolie, mais de face, ce visage était aussi sublime. Elle ressemblait à une véritable poupée de porcelaine, sauf qu'elle pouvait marcher, penser et parler. Déjà que sa peau pâle offrai bien cette impression, il découvre aussi les yeux de Rei, un subtile mélange de bleu et de vert. Mais il fut plus frappé par la tristesse cachée à l'intérieur de ces yeux, cachée par l'indifférence et la colère. Ken ne préfère pas entrer dans le sujet et décide donc de continuer la conversation.

-"Dans ce cas, je suis enchanté de faire ta connaissance, Rei-chan. Je tiens à m'excuser si je venais de te déranger dans tes pensées. Et quand au fait que je n'ai pas d'ami, je dois avouer que c'est bien le cas. Aprés tout, il est difficil d'avoir des amis quand on vient juste d'arriver dans un pays, même si ce pays fait partie de vos origines. Enfin, ce n'est pas bien grave, chaque chose en son temps. Et puis, il m'est difficil de laisser une fille aussi charmante toute seul."

- Je ne faisais rien à part tuer quelques bêtes qui passaient par ici de toute façon.

- Ce n'est pas en continuant sur ce ton que tu te feras beaucoup d'amis.. Et je préfèrerais que tu ne m'appelles pas "Rei-chan", on vient à peine de se connaître alors. Mais..

Que dis-tu d'un petit défi? Duel d'épées, usage de nos pouvoirs autorisé. Si je gagne, tu me laisses tranquille jusqu'à la fin de mes jours, je n'entendrai plus parler de toi. Si tu gagnes.. On verra bien si tu gagnes.

Si lors des premières parôles de Rei, Kenshiro fut surpris, là, il fut presque choqué en apprenant l'étrange passe temps de la jeune femme. Tuer quelques bêtes par-ci par-là, il faut vraiment avoir une personnalité torturé pour faire ce genre de chose. Kenshiro, qui avait tout le temps gardé le sourire, venait de le perdre sur le coup. Pour lui, chaque vie était trop précieuse pour se permettre de jouer avec autant de légereté. Mais au lieu de la fuir, comme tout être douée de raison le ferait, il décide d'attendre afin de mieu comprendre cette étrange poupée. Le sourire de Kenshiro, devenue plus tendu, était revenu dès qu'elle avait parlée du défi. Il fut presque admiratif à la vue du don de Rei, faire apparaître des épées comme ça.

-"Impréssionnant. Tu ferais fureur dans un cabaret. Ainsi, tu me propose un duel. C'est très interessant, mais je ne suis pas un pratiquant de Kendô ou de l'art de l'épée. Mais je ne suis pas quelqu'un qui refuse un défi, surtout si elle vient d'une belle fille dans ton genre. Ne crois pas que parceque tu es une fille, je retiendrai mes coups. De plus, le pari est très interessant, même si j'ignore totallement ce que j'aurai si je gagne. J'accepte le défi, ainsi que ses conditions."

Kenshiro prend alors l'épée tendu par Rei. La lame était pas trés lourde, mais elle semblait bien coupante. Ken ne se sentait pas vraiment à l'aise avec cette chose entre les mains. Une épée est un instrument crée pour tuer des gens, et cette idée ne lui plaisait guère. Il posa la lame sur son épaule et attend que la jeune fille décide de faire le premier pas. Si elle n'était pas déjà assez énervée par son comportement, Ken décide alors d'en rajouter une couche.

-"Les dames d'abord, Rei-chan."

- Hmpff.. Tu me vois dans un cabaret? Qu'importe.. j'espère que tu ne vas pas trop souffrir !

Connaitre son adversaire et se connaitre soi-même, voilà comment on peut gagner facilement un combat. Ken le savait depuis longtemps et s'avait trés bien comment utiliser cette philosophie. Même si la patience n'était pas son fort, l'observation était par contre une de ses nombreuses qualités. Il observa donc la poupée qui arrivai droit sur lui, l'épée en avant, ou plutôt les épées en avant. Pour le peu qu'il en a vu, elle pouvait "invoquer" des épées de toutes sortes et les manipuler dans l'espace. De plus, sa manière de tenir l'arme dans sa main montre qu'elle sait utiliser ce genre d'arme. Donc, logiquement, elle est sur son terrain et Kenshiro risque bien de perdre.

D'ailleur, ça risque bien d'être le cas. Les épées l'encerclèrent, ne lui laissant aucun moyen de s'échapper. Mais elles disparurent quand Rei le frappa. Un coup simple sur le poignet l'oblige à lacher l'arme qui se trouvai alors dans sa main avant de se mettre à couvert derrière un arbre. Ken pourrai alors la poursuivre et tenter de gagner, mais il préfèra alors adopté une meilleurs stratégie.

-Récapitulons : Elle fait apparaitre des épées et s'en sert comme leurs pour me frapper au poignet pour ensuite se cacher derrière cet arbre. Trés bien, je sais ce qu'il me reste à faire pour contrer cette parade. Pourvu que mon entrainement au baton soit suffisant pour ça.

Kenshiro se concentre alors et utilise son pouvoir pour revenir dans le temps. Durant ce retour en arrière, Ken revois la scène, bien que le terme "revivre" est plus adapté à la situation. Tout revient donc à ce qu'il était il y a trente seconde. La jeune femme se trouvait alors devant lui, légèrement désapointée sur la remarque de Ken. Et comme à chaque fois qu'il utilise son don, ses interlocuteurs ignore alors ce qui vient de se passer, car il ne s'est encore rien passé.

Kaoru# "Hmpff.. Tu me vois dans un cabaret? Qu'importe.. j'espère que tu ne vas pas trop souffrir !"

Et ainsi, elle recommence à avancer vers lui, tout en créant des épées pour tenter de l'encerclé. Ken ne reste pas de marbre et se place en consequence. Une fois qu'elle fait disparaître les épées, Ken fait alors un bon en avant pour contrer le coup qu'elle allait lui porter, déviant ainsi la lame loin de sa cible. Et avant qu'elle ne put faire un autre mouvement, la lame se trouva sous la jugulaire de Rei. Ken, la tenant en joug, avait le visage un peu proche de celui de Rei.

-"Je propose que l'on s'arrête là. Ce serait vraiment dommage d'abimer un si jolie visage."

- Que.. ?!

- Tu m'as eue..

- Je dois reconnaître que tu te débrouilles pas mal, pour un nouveau.

- Bien..

On se reverra peut-être une autre fois..

Ken avait gagné ce duel dans les règles de l'art. Nul ne pouvait dire qu'il avait triché, vu que l'utilisation des dons était autorisé dans cet affrontement. Il fut néanmoins soulagé de voir qu'aucun des deux ne fut blessés, malgré le fait qu'ils aient tout deux utiliser des armes dangereuses. Les épées, justement, disparaissent dans le néant qui les avaient vu naître. La jeune fille s'éloigne un peu, la déception se voyait sur son visage. Ken s'amusai de voir la belle poupée se poser des centaines de questions sur les raisons de sa défaite, elle y pensait tellement fort que ses questions se lisaient au dessus de sa tête.

A présent, la seul chose que voulait faire la jeune fille, c'était de s'en aller et de se trouver seul de nouveau. Ken se demandai si il devait accepter de laisser la jeune femme seul pour éviter qu'elle ne commence à le haïr, ou bien alors au contraire l'accompagné encore un moment. Aprés tout, il avait gagné le combat, il avait le droit à sa récompense. Mais il se dit qu'avoir déjà gagné est suffisant et qu'il devait se contenter de ça. La jeune fille s'en alla lentement, avant de se retourner.

Kaoru# Bien...[En français]On se reverra peut-être une autre fois..

Kenshiro fut agréablement surpris. Elle parlait trés bien le français, sans accent, tel une parfaite bilingue. Pour avoir ce parlé, il fallait qu'elle ai vécu en france, ne serait-ce qu'un peu. Ken aurait bien voulut continuer à parler avec elle pour mieux la connaitre, mais il décide de faire autre chose, pour voir comment elle réagit.

-[En français]Si c'est ce que tu désire, alors je te souhaite quand même une bonne journée. Quand à ma victoire, je me contenterai simplement de ton amitié comme récompense de victoire. Et même si je pense que tu n'en prendra pas compte, mais la solitude n'apporte ni réponse, ni réconfort, ne reste donc pas avec trop longtemps.

- Ca doit faire.. trois ans maintenant. Trois ans jour pour jour.

- La solitude, ce n'est pas si mal que ça. Elle est de toute façon imprégnée en moi. Il y a des personnes qui peuvent s'entendre avec tout le monde. Moi, je préfère être seule.

- Parce qu'on ne peut compter sur personne.

Ken avait apparament touché dans le mille, sans le faire exprés, comme à son habitude. Le monde possèdai beaucoup de gens dont les blessures sont trés profondes, beaucoup trop selon le jeune homme. La tristesse dans les yeux de la jeune fille était devenu perceptible durant un petit moment, comme un petit moment de faiblesse volontaire. Kenshiro se demandai qu'elle blessure elle pouvait bien avoir dans son coeur, mais il ne préfère pas le demander, il ne veut pas perdre sa tête (ou autre chose d'aussi précieux).

Kenshiro s'était apparement trompé, ce n'était pas une poupée de porcelaine, mais plutôt une poupée de glace. Aussi magnifique, mais beaucoup plus térrifiant. Ce genre de poupée était de véritable oeuvre d'art, mais elles sont impossible à cerner, comme si leurs âmes avaient été enlevées de force. Leurs coeurs, ou ce qu'il en reste, était protégé par une carapace aussi dur que le diamant, mais qui se brise facilement à la chaleur humaine.

Ken ne fut que peu surpris en voyant la lame crée se diriger vers lui, tenue par sa créatrice avec force et élèganse. Mais il ne fit aucun mouvement pour l'éviter, il avait vu dans ses yeux, elle n'avait pas l'intention de le blesser, et encore moins de le tuer. Mais la lame se trouvai au niveau de sa gorge, le moindre mouvement brusque risque de lui être fatal. Malgré ce fait peu agréable, il garde encore son sourire confiant. De toute manière, il avait le "temps" avec lui.

-"On ne peut faire confiance à personne. C'est à la fois vrai, mais aussi totalement faux. Je parle en concéquence de cause, je dirai même que je suis une execption dans ce terme. J'ignore totalement ton passé, et encore moins ce qui t'es arrivé, mais j'aimerai que tu écoute ce que j'ai à dire, et il ne tiendra à toi de les accepter ou non. Au passage, je ne te fais pas la moral. Et je me sentirai bien mieux à l'aise si j'avais pas cet acier sous la gorge, mais je m'y accomoderai pour le moment.

Tu dis que tu préfère être seul, je ne le pense pas, je pense plutôt que tu as été "obligée" de te retrouver seul. Nul être humain ne vient au monde pour rester seul, il lui suffit juste de trouver les personnes avec qui elle se sentira le plus en confiance. Certes, c'est quelque chose de facil à dire et de difficile à faire, mais ce n'est pas irréalissable.

Tu dis aussi que l'on ne peut faire confiance à personne, c'est bien vrai. Aujourd'hui, le monde est égoiste et d'une cupidité sans borne. Il ne donne jamais rien sans avoir la certitude d'obtenir quelque chose en échange. Mais il existe encore des gens désinteressé par cela, même si ils ne sont qu'une poignée, il existe. Et c'est peut être faire preuve d'orgeuil que de dire ça, mais j'en fais partie.

La cicatrice que j'aborde sur mon visage est une preuve de ce que j'affirme, mais c'est aussi une preuve de mon orgueil et de ma stupidité. J'ai pensé qu'avec mon don, je pourrai me permettre de sauver les autres, mais j'ai me suis surestimé et j'ai surestimé mon pouvoir. C'était lors d'un incendie dans une de mes écoles, un garçon, que je ne connais pas, et avec qui je n'ai jamais parlé, était coincé dans une salle de classe. Je suis entré pour lui porter secours, mais je n'étais préparer à affonter une telle situation Mais ne te trompe pas, je n'ai pas eu cette cicatrice pour avoir la gloire ou être considéré comme un héros, j'ai fais ce que j'ai fais parce que j'avais le "pouvoir" de le faire, ni plus ni moins.

Enfin, comme je le dis toujours, chacun à son point de vue, et libre à toi de croire ou non à mon histoire. Par contre, retire moi cette épée d'en dessous la gorge, elle me gratte à chaque fois que je déglutis."

- Si je m'endormais ici, dans la neige, alors tout sera terminé. Il fait si froid. J'ai froid. Tellement froid. Où suis-je? Pourquoi est-ce que tu t'approches de moi? Et qui es-tu? Un lapin? Une montre? Je ne comprends pas. Tu ne parles pas. Qu'importe.. si je m'endormais ici dans la neige.. alors tout sera terminé. -

- J'aurais aimé m'appeler Rei. Et vivre autre chose. N'importe quoi. Mais autre chose.

- Je me demande si tu penseras toujours la même chose après avoir passé du temps ici.

- Je m'appelle Kaoru. Kaoru Mikari.

- Si je m'endormais ici, dans la neige.. -

Invité

Yui entra dans le jardin en trombe. Elle courait très vite. Perdu dans ses pensées, elle courait de plus en plus vite... Tellement vite qu'elle ne vit pas les personnes debout en train de se parler. Elle bouscula une jeune fille, puis perdant son équilibre, tomba sur un jeune homme en face de la jeune fille. Elle se releva rapidement ses yeux et ses cheveux avait changé de couleur depuis qu'elle avait bousculé la jeune fille. Yui se courba et dit :

-Désolé de vous avoir bousculé Kaoru et de vous être tombé dessus Kenshiro.

Les cheveux et les yeux de Yui redevinrent normal. Elle se redressa et regarda les deux personnages d'un air inquiet et triste. Yui était figée comme si ce qu'elle venait de voir était d'une atrocité absolu. Elle s'en voulut d'abord de les avoir cité sans les connaître, puis d'avoir vu leur avenir sans le vouloir. Elle ne savait pas quoi dire. Aucun mot de voulait sortir de sa bouche. Alors elle ne dit rien et baissa les yeux, un air de regret s'installant à l'intérieur.

Ken regarde alors la jeune fille, toujours avec l'épée sous la gorge. Rei avait le rergard un peu bas, comme si elle voyait devant ses yeux des souvenirs proches, et pénible, douloureux. L'épée tombe alors au sol avant de disparapitre, Ken s'attendait presque que Rei en fasse autant, mais il n'en est rien. Elle resta debout, impassible, mais quand même déconcertée. Elle commence alors à parler et à avouer son mensonge, le seul qu'elle avait dit depuis le début de leurs rencontres, son nom. Ken fut surprit, mais pas choqué. Si elle avait décidé de ne pas lui dire son identité, peut être était-ce par ce qu'elle n'en voyait pas la nécésité. Ken se moquai de savoir exactement son vrai prénom, et il tenait à le faire savoir. Toujours dans la joie et la bonne humeur.

-"On aimerai tous changer quelque chose de notre vie. Avoir une nouvelle éxistence, différente de l'ancienne. Avoir une nouvelle vie, moins contraignante. Certain préfère juste avoir une seconde chance. Tu dois bien connaitre cette phrase [En français]"L'herbe est toujours plus verte ailleurs"[/f]. Tu t'es présenté à moi sous le nom de Rei, peut être parce qu'elle fait partie de toi, il ne tient plus qu'à lui trouver une place. De plus, si ça ne te dérange pas, je continurai à t'appeler ainsi.

Concernant l'école, tu n'es pas la première à m'en faire la reflection. Seulement, j'estime que chacun doit avoir son propres point de vue et ne doit en aucun cas être influencé par d'autre. C'est là l'un des rares dons naturel du genre humain : Le libre arbitre. Seul le temps nous le dira, et je suis le temps."

Avant qu'il n'ai put expliquer sa phrase, on pouvait entendre des pas se diriger vers eux, avant que le, ou la, propriétaire des pas n'entre en collision avec Kaoru. Dans la foullé, elle entraine Kenshiro dans sa chute et tombe sur lui. Elle se retrouve à califourchon, le visage proche de celui du jeune homme. Ne pouvant s'en empêcher cette fois, il décide de sortir une belle phrase sarcastique.

-"Je suis désolé, Rei-chan, mais je ne fais pas ça au premier rendez-vous."

- Je m'appelle Rei.

Lui c'est.. Kenshiro.

- Et toi? Qu'est-ce que tu fais ici?

Invité

Yui fut surprise de la manière que lui répondait Kaoru, elle fut étonnée aussi du nom qu'elle lui donna. Rei? Elle n'avait pas entendu ça dans sa vision...
Peut lui importait ce qui la surprenait plus c'était la manière détendue dont elle avait prononcée ces paroles. Elle répondit alors, en se courbant un peu :

- Je m'appelle Yui Yakishi. Je...Je...

Elle chercha un mensonge à raconter pour ne pas dévoiler la véritable raison. Elle dit alors en se relevant, un sourire au lèvre dont on pouvait voir qu'il était faussé et forcé:

- Je voulait me promener un peu et le jardin est une source de détente...

Elle se sermonna dans sa tête : "Me promener! Je pouvais vraiment pas trouver mieux! Mais quelle idiote! Ils vont tout de suite savoir que c'est faux!"
Yui montrait son embarras plus qu'elle ne le voulait et baissa les yeux, son sourire disparut.

Ken s'attendai à voir des lames apparaitre autour de lui, prêtes à lui trancher la gorge, mais il n'en est rien, ce qui le soulage grandement. Au lieu de ça, Kaoru ne trouva rien de mieux que de s'asoir sur lui comme si c'était un siège. Sans se soucier de savoir si Ken pouvait respirer, elle commence donc à lancer une disction avec la nouvelle venue. Ca ne le dérangeai pas plus que ça qu'une jeune fille se trouve sur lui [Hrp]Vous ne connaitrez pas beaucoup de jeune homme qui serais contre[/Hrp], mais Ken pense que pour son confort, et pour celui de Kaoru, ce serait bien mieux si elle se levait. Ce serait aussi une marque de politesse envers la nouvelle venue.

Cette dernière attisa enfin la curiosité de Ken. Il déplaç sa tête pour voir enfin à quoi elle ressemble. (Ce qui n'est pas facile avec un postérierur qui vous bouche la vue.) Il l'a trouve un peu étrange, mais sans plus. Pas plus étrange en tout cas que Kaoru. Elle sembla géné de les avoir dérangés. Mais ce qui étonne le plus Ken, c'est le fait qu'elle connaisse déjà son nom avant qu'il le lui ai donné. Sans aucune gène, et avant qu'il ne puisse plus respirer, il posa ses mains sur les fesses de Kaoru et la soulève rapidement. Poussant un cri de surprise, elle se mit aussi rapidement debout que si il lui avait pincé les fesses.

-"Pardon d'avoir prit autant de familiarité, Rei-chan, mais bien que j'accepte la présence de belle fille sur mon corps, j'apprecie néanmoins qu'elle m'en demande l'autorisation."

A peine eut-il fini sa phrase que la main de Kaoru entra en contact avec sa joue. Le claquement fut si violent que tout le lycée avait dû l'entendre. Même si il sait l'avoir mérité, il décide de faire une retour en arrière et de s'arrêter juste avant qu'elle ne lance sa main. Alors qu'elle arriva droit sur sa joue, Ken fit un pas de coté pour esquiver le coup. Emporté par son élan, elle tituba sans tomber. Ken dirige son visage vers Yui. On savait tous que l'histoire de la ballade était un mensonge, mais Ken décide alors de lui remonter le moral. Du moins, il essaye.

-"Je suis enchanté de faire aussi ta connaissance. Et ne soit pas si géné, tu as le droit de faire ta ballade sans pour autant fournir une quelconque excuse à qui que se soit. Et puis, plus on est de fou, plus on rit."

Soudain, il se dit qu'ils devraient se déplacer rapidement, avant qu'ils ne tombe sur le cadavre d'un oiseau fraichement disséqué par Kaoru

- Dans ce cas, enchantée Y.....

- Pourquoi tu mens?

- Et pourquoi tu connais nos prénoms aussi?

Invité

Yui releva les yeux au même moment où elle comprit que Kenshiro suivait son mensonge tout en sachant qu'il était faux. Elle en fut un peu soulager de ne pas avoir à donner trop d'explications, mais cela ne dura pas longtemps. Kaoru demanda pourquoi elle mentait. Yui voulut répondre mais ne put sortir que "J..." avant la deuxième question.
Elle redoutait cette question. Comment connaissait-elle leur nom. Quelle réponse allait-elle leur donner? "Pas le temps de réfléchir" se dit-elle. Elle ne voulait pas qu'ils s'aperçoivent qu'elle allait encore mentir. "Autant leur dire la vérité." Yui pris un air déterminée et regarda les deux jeunes dans les yeux.

- Je ne suis pas venue me balader. J'essayais juste de trouver un échappatoire à la situation dans laquelle je me trouvais avant celle-ci. La raison pour laquelle je connais vos noms est que j'ai le don de voir l'avenir. Vous avez dut remarqué le changement de couleur de mes cheveux et de mes yeux. Cela se produit à chaque fois que j'ai une vision. Je suis désolé d'avoir vu votre avenir. Je ne dois pas assez bien contrôler mon pouvoir encore...

Yui reprit un air triste, quittant les yeux des protagonistes pendant un instant. Enfin elle déclara en les re-fixant d'un air plus déterminé que jamais :

- Evitez de venir ici pendant quelques jours.

Sur ces mots le silence s'installa petit à petit...

Ken se tourna vers Kaori et lui lança alors un regard perplexe. Elle demandai à Yui la raison de son mensonge alors qu'elle même n'était même pas honnête sur son propre prénom. Par contre, il apprécit qu'elle demande la manière dont Yui avait réussi à connaître leurs prénoms avant qu'ils ne se présente, même si il se doutait que c'était surement lié à son don particulier. Yui, apparament décidé à leurs dire la vérité, leurs explique ses capacités à voir l'avenir.

-"Décidément, cette école recèle beaucoup de jeune talent"

Ken fut aussi surpris d'entendre Yui leurs demander de ne pas trainer dans le jardin durant quelque jours. C'est vague ça, quelques jours. Mais bon, si elle ne sait pas très bien utiliser son don, il n'allait pas le lui en vouloir. Lui aussi avait eu beaucoup de mal à utiliser son pouvoir sur le temps, et il se doute aussi que le don de voyance doit être bien plus difficile à maîtriser. Aprés tout, on voit des choses que l'on ne désire pas toujours voir.

-"Et bien, c'est trés gentil de t'inquièter pour notre santé, mais je ne pense pas être vraiment en danger. Quoique, avec Rei-chan, je n'en suis plus trés sûr. Je vais t'expliquer bien sûr pourquoi je dis ça, et je pense que tu seras aussi contente de le savoir, Rei-chan. En faîte, j'ai une trés bonne mâitrise de mon don, et ce dernier manipule le temps. Peu importe ce qui arrive, je peux revenir dans le passé proche pour l'éviter. C'est ainsi que j'ai pu esquiver la claque de tout à l'heure, mais sache que dans un autre temps, le coup avait touché sa cible. Donc, a moins qu'une météorite ne me tombe sur la tête, je n'ai rien à craindre, non?"

- C'est sûr qu'il a rien à craindre lui.. Par exemple...

- Au fait, t'as vraiment l'air 'coincée' comme personne toi.

Invité

Yui se rendit compte que dire la vérité n'avait pas servi à grand chose. D'autant plus qu'elle venait d'apprendre les dons de Kaoru et de Kenshiro. Elle fut d'abord surprise de celui de Kenshiro et le compris rapidement quand il le lui expliqua, par contre celui de Kaoru était plus...plus explicite dans la manière dont elle l'utilisa pour couper les jambes et les bras de Kenshiro... Yui resta sans rien faire regardant ce "spectacle", et comprit vite que son avertissement n'était pas pris au sérieux et qu'elle n'était pas prise au sérieux non plus.
Yui tourna, leva la tête vers le ciel et dit :

- C'est toujours la même chose de toute façon, à quoi je m'attendais, vraiment?...

Une larme coula sur sa joue gauche, Yui rebaissa la tête et essuya sa larme. Puis elle se retourna et dit:

- Désolé de vous avoir ennuyez. Visiblement je vous dérange et vous importune plus qu'autre chose. Ravi d'avoir fait votre...elle eut un petit rire connaissance...Au revoir!

Yui repartit en courant par la même ouverture par laquelle elle était rentrée.

Kenshiro avait reçut les lames de plein fouet. La douleurs était insupportable, mais il ne cria pas. Aprés avoir vut la jeune fille pleurer et partir en courant, Ken avait comprit quil devait remonter le temps jusqu'à son maximum, c'est à dire 30 secondes. Le problème, c'est que ces fameuses 30 secondes arrivai aprés la création des lames et leurs envoie dans sa direction. Il ne lui restai plus qu'à ralentir le temps pour esquiver toutes les épées envoyés. Le resultat donne une accrobatie proche de Matrix, et Ken se félicite silencieusement d'avoir réussi ce prodige, en espèrant ne pas le recommencer.

Kaoru#"Au fait, t'as vraiment l'air 'coincée' comme personne toi."

-"Voyons, Rei-chan. Ne sois pas si agrésive en disant cela. Ce serait bien plus agréable si tu fesais un vrai sourire chaleureux, comme ça."

Sur le "comme ça" il s'approche d'elle et lui oblige à sourire en étirant délicatement le coin des lèvres. Le resultat donne un sourire grotesque avec une Kaoru en colère.

Yui# "C'est toujours la même chose de toute façon, à quoi je m'attendais, vraiment?..."

Ken se retourna vers Yui et attendit le bon moment pour agir. Il se devait, d'une certaine façon, de ne pas trop changer le cours de l'histoire. Mais ses retours en arrières lui permets souvent de réparer des erreurs stupides. Comme par exemple, le fait qu'il ai été sarcastique sur le don de Yui.

Yui# Désolé de vous avoir ennuyez. Visiblement je vous dérange et vous importune plus qu'autre chose. Ravi d'avoir fait votre...connaissance...Au revoir!

Alors qu'elle se retournai pour repartir par là où elle était venu, Kenshiro l'attrape au niveau du col, manquant de l'étrangler sur le coup.

-"Allons, allons, tu ne vas pas partir tout de suite, si? Déjà, tu ne nous ennuie pas, puisque, de toute manière, nous fessions tout juste connaissance, alors qu'une autre personne entre dans la discution ne gène en rien. Et puis, je dois m'excuser et te remercier. Je m'excuse car je me suis moqué de ton pouvoir et par consequent de toi. Et je te remercie car, sans nous connaitre, tu nous met en garde sur un danger proche. Tu aurai pus ne rien dire et passer ton chemin, mais tu as préféré parler parce que tu es comme ça. Et ça, c'est un caractère qui impose le respect, même si tu es 'coincée'"

Une fois sa phrase finit, il lui donne un petit coup de poing sur le sommet du crâne.

-"Par contre, quand tu fais une prédiction, fais la à fond. PAr exemple, explique pourquoi nous ne devons pas venir ici durant les prochains jours?"

- Kaoru, remonte dans la chambre ! Vite ! Cache toi ! Ne t'inquiète pas, on revient !

- Oh non, tu ne nous déranges pas du tout, t'es juste un peu cruche et chiante.

-soupir-

Faut bien que tout le monde ait son heure de gloire ; et de rien pour le fait que tu te sentes un peu moins inutile maintenant que tu nous as prévenus d'un éventuel danger...

-pause-

Faut tous qu'on soit aussi pitoyables.