Punition : Kenshiro Tokisei [privé : Kenshiro] [TERMINE]

Assise à son bureau, ou plutôt assise sur son bureau, ses fines jambes croisées, Matsuri lisait d'un air intéressé le dossier de l'élève qui ne devrait pas tarder à entrer dans son bureau, situé au fond de la salle des professeurs. Bureau spacieux, qui ressemblait plus à un studio qu'à autre chose. Mais comme Matsuri ne sortait pas beaucoup de son bureau ... Bref, elle avait un coin très confortable pour elle, et à côté un espace où il n'y avait rien. Elle pouvait y faire du yoga, ou tout autre sport ... et c'est là aussi que se déroulaient certains de ses cours.

L'étudiant. Puisqu'il n'était pas dans sa classe, elle avait été obligée de remplir une convocation et de la lui faire parvenir (dans le genre sobre, prenez une convocation et lisez, vous verrez ... c'est sobre). Travail ennuyeux qui ne faisait que l'agacer d'avantage encore que la punition qu'elle avait à donner ...

Convacation a écrit:: Kenshiro Tokisei. Lycéen, classe F. Chambre n° XX

Vous êtes convoqué à 15h00 dans le bureau de Melle Matsuri Amamiku.
Motif : punition

Amicalement,
La Direction

Kenshiro Tokisei.

Un lycéen qui avait tenu tête au directeur, s'était invité à la fête (comme d'autres d'ailleurs) et ne respectait pas vraiment la tenue vestimentaire reglementaire ... chose qu'elle ne faisait pas non plus, sauf qu'elle, elle avait le droit. Elle avait d'ailleurs opté ce jour-là pour un haut noir possédant un décolleté assez plongeant, assorti avec un pantalon également noir tombant droit sur ses bottes à talons hauts. En effet, pas très reglementaire, la tenue ...

Le directeur lui avait demandé de lui donner une punition (à Kenshiro, pas au directeur ...) sinon il demandait à sa fille de le faire. Elle n'avait pas vraiment d'idées, mais hors de question que cette peste fasse quoi que ce soit.

rapport sur les élèves a écrit:: Nom : Tokisei
Prénom : Kenshiro
Classe : F
Don connu : maitrise temporelle
A noter : caractère fort remarqué, tendance à désobéir au règlement.

Maitrise temporelle ... Voilà un don qui était intéressant ... et puissant. Elle leva la tête et regarda la pendule qui trônait au-dessus de la pote, puis replongea dans sa lecture. Dans ce dossier se trouvaient en l'occurence tous les renseignements possibles et imaginables sur Kenshiro. En attendant qu'il arrive, elle allait en apprendre un peu plus sur lui ...

14h58. Les "rendez-vous" étant fixé à 15h00, il avait deux minutes pour apparaitre dans l'encadrement de la porte, car aucun retard ne serait toléré ...

Bonne année, bonne santé.........SBAM. Voilà en gros la mandale mentale que Kenshiro vient de se prendre pour avoir eu la malchance d'être vu dans une fête où les lycéens ne sont pas conviés. C'est quoi encore cette connerie? En plus, il n'avait absolument rien fait de mal, à part danser avec une collégienne, et je ne pense pas que ce soit marqué sur le réglement intérieur qu'il est interdit d'offrir un peu de plaisir à quelqu'un. (Pour certain, danser est un plaisir. Qu'est ce que vous allez encore imaginer.) Mais il devait avouer que, malgré la future punition qui l'attend, le jeune homme était assez content de la soirée.

Il arrive enfin devant la classe nommée dans la convocation. Il lève son bras pour voir l'heure sur sa montre : 14h59. L'une des règles importantes dans toutes les situations : être ponctuel, même pour un cours chiant et barbant avec un prof dont la réputation ferait trembler un ours polaire en plein été. Lorsqu'il avait demandé des détails sur la fameuse Amamiku Matsuri, soit les élèves fuyaient en hurlant de terreur, soit ils préfèraient ne pas en parler, le regard bas et la mine sombre. Il frappe à la porte pour prévenir de sa présence, une voix ferme lui somne d'entrer. Kenshiro emboite le pas pour obeir.

Kenshiro fut étonnament surpris de voir l'institutrice dans un tel état. Elle n'était absolument pas ce que Kenshiro s'imaginait. Il s'attendait à voir une institutrice habillé d'un tailleur serré, portant des lunette et les cheveux tirés en chignon, mais il en fut tout autre. Ses vêtements était bien serrés, certe, mais elle n'était pas ceux que portent "habituellement" les professeurs dignes de ce nom. Comme quoi il ne faut jamais croire les à prioris et les sous-entendus. Kenshiro avait néanmoins fait l'effort de venir en tenue (quoique, débraillé comme un clochard, on a plutôt l'impression qu'il vient de se faire attaquer par des folles en chaleur.), même s'il ne porte pas la veste, vu qu'il a pas recroisé Kaoru depuis la dernière fois.

Kenshiro regarde alors la jeune femme présent devant lui. On semblai la surnommer "la vampire", ou "la démone écarlate", et Kenshiro se demandai quel genre de démon il pourrait bien s'agir. Etrangement, il pensa au nom "succube"

-"Kenshiro Tokisei, classe F. Vous m'avez convoqué, madame?"

15h00 pile. Elle lève les yeux de son dossier alors qu'il s'adresse à elle après être entré. Il a frappé, c'est déjà ça. Question tenue ... ben, à part la veste, qui est on ne sait où, c'est assez rglementaire. Le jaugeant d'un oeil qui pourrait paraitre appréciateur, elle lança tout bas se remarque.

- J'apprécie l'effort vestimentaire déployé ...

Elle ferma d'un geste précis le dossier qu'elle posa ensuite délicatement derrière elle. Elle resta un moment ainsi, à l'observer, avant d'éclater de rire et de reprendre la parole.

- Tu sais, je suis bien embêtée. Je dois te donner une punition, mais je n'ai aucune idée de ce que je pourrais te faire.

Oui, "te faire", et non pas "te faire faire".

- Le plus simple .... je vais te poser une série de question, et tu vas y répondre. J'aviserais après, ok ?

En même temps, il n'avait pas vraiment le choix ... C'était ça ou elle s'énervait ... et honnêtement, on n'a jamais envie d'énerver Matsuri si on veut avoir une chance de ressortir vivant ...

- Alors ... Pourquoi es-tu allé à la fête, sachant pertinemment que tu n'avais pas le droit d'y aller ? Pourquoi ne respectes-tu pas le code vestimentaire en temps normal, et enfin ...

Elle vrilla ses yeux bleus perçants au fond des siens.

- Puis-je savoir ce qui t'as poussé à tenir tête au directeur ?

Kenshiro était là, à attendre que l'institutrice décide enfin à lui dévoiler la raison de sa présence ici. Ils se regardaient silencieusement et longuement, sans qu'aucun des deux ne disent quoi que ce soit. C'est alors que Matsuri éclate de rire, surprenant un peu Kenshiro, et daigne enfin à éclairer la lanterne éteinte du jeune homme.

Matsuri# "Tu sais, je suis bien embêtée."

-"C'est ça oui, c'est pour ça que vous me convoqué un week end?"

Matsuri# "Je dois te donner une punition, mais je n'ai aucune idée de ce que je pourrais te faire."

Kenshiro déglutit difficilement et cru qu'il n'avait pas bien entendu la phrase. Il refait un retour dans le temps de quelques secondes pour réécouter la phrase, et il a entendu ce qu'il avait bien entendu. Il ignorai si il était en train de palir ou de rougir, car trop de scénario se chamboulait dans son esprit. Il les chassa rapidement et reprend alors le cour de l'histoire.

Matsuri# "Le plus simple .... je vais te poser une série de question, et tu vas y répondre. J'aviserais après, ok ?"

-"Parce que j'ai le choix, peut être?

Matsuri# "Alors ... Pourquoi es-tu allé à la fête, sachant pertinemment que tu n'avais pas le droit d'y aller ? Pourquoi ne respectes-tu pas le code vestimentaire en temps normal, et enfin ... Puis-je savoir ce qui t'as poussé à tenir tête au directeur ?"

Nous y voilà, il s'avait bien que, d'une manière ou d'une autre, l'autre face de poulpe avait quelque chose à voir avec la raison de sa venue ici. Sa présence à la fête ne fut qu'un pretexte pour pouvoir le punir d'avoir empêché O-yama d'abuser mentalement et physiquement d'Ayumi. Kenshiro devait faire attention. Il ignore totalement les pouvoirs de la jeune femme, et elle semble jouir d'une protection de la part de ce salopar de directeur. Elle le regardai tel un chat à l'affut d'une petit souris, qui attend que cette dernière fuit pour lui donner la chasse.

-"Et bien, pour répondre à vos questions, nous allons commencer dans l'ordre. Bien entendu, tout mes réponses dépende de mon point de vue personnel.

Pour commencer, les lycéens n'était, certe pas conviés à la fête, mais elle ne leurs était pas interdit non plus. J'y suis juste allez car c'est un peu triste de passer la nuit de noël seul, vous ne pensez pas? De plus, contrairement à certain, je n'y suis pas allez pour faire le bazard, mais pour me détendre un peu et offrir une danse à ... une charmante jeune fille qui avait besoin de se changer les idées.

Ensuite, concernant ma tenue, je ne me sens pas à l'aise avec des vêtements scolaire alors que l'on a pas cour. C'est assez stupide dans un sens de les porter 24h/24. Et vous même ne portez pas la tenue profesoral, a moins que l'administration académique est changé en peu de temps.

Et pour finir, concernant notre chèr directeur, je ne vois pas quoi vous parlez. Si ce n'est que j'ai empêché une élève de lui refaire sa permanente à coup de griffe.... Mince, je crois en avoir trop dit, là....."

Un temps de silence, comme pour assimiler les données énoncées. Puis Matsuri se lève. Inconsciemment, Kenshiro se crispe. Dommage pour lui, elle sait qu'il n'est pas rassuré maintenant. Elle se place face à lui, debout, les bras croisés, son regard bleu toujours vrillé dans ses yeux, mais maintenant, ils étaient emplis d'un étrange mélange de colère et d'amusement. Colère parce que ses réponses n'étaient pas celles qu'elles auraient du être. Amusement, parce qu'elle venait de trouver une punition ...

Spoiler:

- Si tu n'es pas invité à un gala de charité organisé par ... Hum, disons, Madonna. Tu crois vraiment que ça ne veut pas dire qu'il t'est interdit ? Enfin bon, ça, passe encore. Passer la nuit de Noël seul n'est certes pas bien agréable, mais rien ne t'empêchait de la passer vec une lycéenne ... C'est déjà plus de ton âge ...

Spoiler:

- Dauxième question ... Mauvais réponse.

Ton dur, froid, présage à l'autre réponse de Matsuri. Sans qu'elle ai fait aucun mouvement, le bras de Kenshiro le lance terriblement. Quand le sang coagule dans les vaisseaux, c'est vrai que ça fait mal ... Mais bon, en même temps ... Elle ne va pas le laisser comme ça hyper longtemps. Et dire qu'il ne sait pas vraiment ce qui lui arrive ... On ne ressens pas la circulation du sang, il a juste mal, c'est tout. Bien avisé celui qui trouverait son don juste en la voyant, là.

- Je te déconseille d'arrêter le temps, ça n'arrêtera pas ce que tu ressens, et si tu restes comme ça trop longtemps ... il y a des fortes chances que tu perdes ton bras, ce qui serait assez facheux, je te l'accorde. Maintenant que tout est clair, je t'explique en quoi ta réponse est mauvaise. Dans le règlement, il est marqué que tous les élèves doivent porter l'uniforme. A moins que tu aies une autorisation spéciale du directeur, ce qui n'est pas franchement le cas je pense, tu dois le mettre. Que ça te plaise ou non.

A vrai dire, elle s'en foutait un peu (beaucoup ?) qu'il mette son uniforme ou pas. Ce qui l'avait agacé, c'était son allusion à elle.

- Ensuite, sache que moi, contrairement à toi, j'ai une autorisation. Mais sache aussi, et retiens-le bien, que ce que je fais ne regarde que moi. Moi, et moi seule. Je n'accepterais aucune remarque sur mes actions, et ce de la part de quiconque. Même le directeur ne peut rien contre moi. Mets-toi bien ça dans le crâne. Sur ce, j'espère que c'est bien clair.

Difficile de faire moins clair ... Elle relacha un peu la pression sanguine, mais pas totalement. La douleur s'atténua seulement, le danger ne disparaissant pas totalement.

Spoiler:

A coup de griffe ? Tiens, le directeur n'en avait pas parlé de ça ... Elle fouilla dans sa mémoire à la recherche de personnes possédant un don susceptible de se rapporter à des griffes. Une seule personne lui venait en tête, personne qu'elle connaissait très bien, mais en même temps, elle n'avait pas lu toutes les fiches de tous les élèves [ hrp : yuka, no comment =p ] ce qui ne voulait pas dire que cette chère Ayumi n'était pas la resonsable, mais que la possibilité qu'ele soit innocente n'était pas nulle.

- C'est charmant de ta part d'aider ton directeur, mais malheureusement pour toi, ce n'est pas la version que j'ai eu de sa part sur ton rôle. Et j'aurais plus tendance à le croire sur ce point. C'est bête n'est-ce pas ? Alors je te repose ma question. Qu'est-ce que tu as fait ? Ne m'oblige pas à te faire parler, je préférerais garder un bureau assez propre.

Matsuri# "Deuxième question...mauvaise réponse."

Kenshiro n'avait pas le temps de comprendre ce que voulait faire quoique ce soit qu'une douleur au bras se fait alors sentir. D'abord légère, puis devenant de plus en plus intense. La douleur se situe dans tout le bras gauche de Kenshiro, plus exactement l'intérieur du bras du jeune homme. Kenshiro commence alors à se masser inconciement le bras, afin d'en faire partir la douleur, mais sans réussir. C'est à ce moent là qu'il comprit, c'était sans aucun doute lié au pouvoir de la jeune femme. Elle le toisa avec un sourire mauvais et sadique.

Matsuri# "Je te déconseille d'arrêter le temps, ça n'arrêtera pas ce que tu ressens, et si tu restes comme ça trop longtemps ... il y a des fortes chances que tu perdes ton bras, ce qui serait assez facheux, je te l'accorde. Maintenant que tout est clair, je t'explique en quoi ta réponse est mauvaise. Dans le règlement, il est marqué que tous les élèves doivent porter l'uniforme. A moins que tu aies une autorisation spéciale du directeur, ce qui n'est pas franchement le cas je pense, tu dois le mettre. Que ça te plaise ou non."

-"Je vois, et il tombera de la merde bien avant qu'il ne m'en donne l'autorisation."

Matsuri# "Ensuite, sache que moi, contrairement à toi, j'ai une autorisation. Mais sache aussi, et retiens-le bien, que ce que je fais ne regarde que moi. Moi, et moi seule. Je n'accepterais aucune remarque sur mes actions, et ce de la part de quiconque. Même le directeur ne peut rien contre moi. Mets-toi bien ça dans le crâne. Sur ce, j'espère que c'est bien clair."

-"Très clair, sensei. Tu as du avoir ton autorisation en lui mettant ton décoleté sous le nez"

La douleur dans le bras s'attenue soudain, mais elle était encore bien présente, elle était encore en train d'utiliser son pouvoir pour lui faire bien comprendre qu'elle n'acceptai pas ce genre de mentalité. Elle se met alors à pensé à la réponse à la dernière question, celle qui concernait le directeur.Il se mordai la lèvre d'avoir parlé d'Ayumi, même si il n'avait pas nommé le nom de la jeune fille.

Matsuri# "C'est charmant de ta part d'aider ton directeur, mais malheureusement pour toi, ce n'est pas la version que j'ai eu de sa part sur ton rôle. Et j'aurais plus tendance à le croire sur ce point. C'est bête n'est-ce pas ? Alors je te repose ma question. Qu'est-ce que tu as fait ? Ne m'oblige pas à te faire parler, je préférerais garder un bureau assez propre."

Kenshiro déglutit difficilement. Il imaginai la scène, son corps déséché, son sang sur le mur comme une oeuvre d'art abstrait, un peu comme la petite Nina dans Fullmetal Alchemist, aprés que son père l'ai transformé en chimère. L'horreur. Seulement, il ne pouvait rien dire, car il ne s'est rien passé, d'un certain point de vue.

-"Bon, d'accord. J'étais en compagnie d'une collègienne qui m'a gentiment fait visiter l'établissement. Et là, O-yama est arrivé et à commencé à prendre la collègienne par le menton et à lui faire mal. Soudain, il l'a lâche d'une manière un peu brusque et commence alors à lui lancer un vanne assez vache. C'est là que j'ai empêcher la collègienne de lui offrir un allé simple pour la clinique chirurgicale le plus proche. Je me demande si je n'aurai pas du la laisser faire, ça ne lui aurait pas été du luxe."

Il le faisait exprès ou pas ? C'était une bonne question, parce que s'il ne le faisait pas exprès, c'était grave. Vraiment grave.

- Es-tu suicidaire ?

Gloups, là c'est vrai, ça reffroidit l'ambiance. Toujours droite, les yeux plus furieux que jamais, Matsuri ne bougeait pas d'un pouce. Ou plutôt, elle rassemblait toutes ses forces pour s'obliger à ne pas bouger, à rester immobile.

- Je n'aime pas m'énerver, et lorsque je m'énerve, comment dire ... il n'y a pas beaucoup de survivants qui peuvent raconter ce qui se passe.

Ton neutre, comme toujours. Trop neutre pour l'être vraiment en fait. Rester calme. Ne pas l'étrangler. Heureusement pour lui qu'elle n'était pas télépathe, à son avis ... Oui, sûrement.

- Je m'étais imaginée que cela allait se passer dans le calme, et que tu ressortirais en assez bon état d'ici. Mais vois-tu, tu ne me laisse pas vraiment le choix. Dommage, tu es pourtant assez mignon je dois dire.

Elle se pencha vers lui. Malgré le décolleté plongeant qu'il avait juste sous le nez, ses yeux ne quittaient pas ceux de Matsuri. Elle posa sa main contre sa joue, remonta jusqu'à son front puis laissant uniquement son index posé sur son visage, redescendit vers le menton en passant par l'arrête du nez. Alors qu'elle passait au-dessus de sa cicatrice, celle-ci se rouvrit lentement, à mesure que son doigt, tel un scalpel, parcourait la plaie. Sa voix s'adoucit lorsqu'elle parla. Une voix calme, douce, qui n'allait pas du tout avec les paroles prononcées. Elle replaça en même temps sa main sur sa joue. Le coeur de Kenshiro fit un bond da sa poitrine, non désiré par lui, mais c'est vraiment bête pour lui, y a du sang dans le coeur, et quand la circulation à l'intérieur de celui-ce ne se passe pas correctement, ça fait des trucs bizarres ...

- Tu dois te douter que je peux te tuer sans même claquer des doigts. C'est vrai. Je ne te le caches pas. Mais vois-tu, je n'en ai pas la droit. Je trouve ça fort déplaisant en cet instant, mais c'est un des ordres auxquels je dois obéir ... un des seuls. Par contre, je pourrais te faire ressortir dans le coma, ou en pièce détaché. Tant que tu es en vie, en fait, je peux faire ce que je veux. Maintenant que les choses sont au point, je vais te dire clairement ce que je pense. Le directeur est quelqu'un que je respecte énormément, et bien que ce ne soit pas la même chose pour toi, j'aimerais qu'en ma présence tu évites le genre de commentaire que tu viens de faire. Ensuite, saches que puisque tu reffuses de parler, je n'insisterait pas. Si cette fille avait envie d'étripper le directeur, elle devait avoir une bone raison, mais je doute que tu ne sois pas interveu directement auprès du directeur. Et puisque tu reffuses de me le dire, je ne peux pas trancher pour savoir si c'est bien ça ou pas. Dommage ...

Oui, dommage pour lui. Quoi qu'il ai fait, il aurait du lui ire. Elle aurait agit en conséquence. Mais une seule personne avait le droit de lui refuser des choses, et ce n'était pas lui. D'ailleurs cette même personne lui refusait rarement des choses ...

Domme pour Kenshiro. Il ne s'était pas fait une allié. Au contraire. Il venait de se faire une ennemie dangereuse ...

Kenshiro n'avait pas bougé d'un seul millimètre lors de la remarque de l'institutrice, ni même fait la moindre grimace. Il était resté immobile, totalement immuable envers le regard perçant que lui lançait la femme au pouvoir impressionnant et au décolté ravageur. Elle s'approcha alors de lui, lentement mais surement. Son regard perçant resta implacable, lui lançant aussi une menace caché sous forme d'un avertissement étrange, morbide.

Elle se pencha alors vers lui. Kenshiro, même si c'était un garçon, ne s'interessa pas du tout au décolté plogeant que lui offrait son angle de vue, ses yeux resta totalement scotché aux yeux turquoise le Matsuri, des yeux aussi froid et glacial qu'un lac gelé en pleine hiver, aussi magnifique que mortel. Kenshiro était presque hypnotisé par ces yeux, il se demandai si ses yeux était vraiment ceux d'une femme, ou même celui d'une humaine.

Matsuri# "Je n'aime pas m'énerver, et lorsque je m'énerve, comment dire ... il n'y a pas beaucoup de survivants qui peuvent raconter ce qui se passe."

Elle passa sa main sur la joue du jeune homme, délicatement, comme si elle était une mère ou une personne dans le genre. Elle monte la mains gracieusement jusqu'a son front et y dépose juste son index. Elle descent lentement son doigt, toujours délicatement et gracieusement, jusqu'à arrivé à sa cicatrice. Elle traversa la dite cicatrice de son doigt, et Kenshiro en patit énormement. Sa cicatrice le fait soufrir, autant qu'elle le fesait souffrir à l'époque. Il sentit son sang couler de sa cicatrice qui venait de souvrir, descendant a la même vitesse que le doigt de la jeune femme.

Elle replace sa main sur la joue de Kenshiro. Au même instant où la main se pose sur le visage de Ken, son coeur fit un bond. Ce n'était pas un bond naturel, c'était elle qui avait fait ça. Une légère peur s'installe enfin dans ce même coeur que Kenshiro. Si elle pouvait faire le même avec son coeur qu'avec son bras, il était mal. Le terme de démone lui allait fort bien.

Matsuri# "Tu dois te douter que je peux te tuer sans même claquer des doigts. C'est vrai. Je ne te le caches pas. Mais vois-tu, je n'en ai pas la droit. Je trouve ça fort déplaisant en cet instant, mais c'est un des ordres auxquels je dois obéir ... un des seuls. Par contre, je pourrais te faire ressortir dans le coma, ou en pièce détaché. Tant que tu es en vie, en fait, je peux faire ce que je veux. Maintenant que les choses sont au point, je vais te dire clairement ce que je pense. Le directeur est quelqu'un que je respecte énormément, et bien que ce ne soit pas la même chose pour toi, j'aimerais qu'en ma présence tu évites le genre de commentaire que tu viens de faire. Ensuite, saches que puisque tu reffuses de parler, je n'insisterait pas. Si cette fille avait envie d'étripper le directeur, elle devait avoir une bone raison, mais je doute que tu ne sois pas interveu directement auprès du directeur. Et puisque tu reffuses de me le dire, je ne peux pas trancher pour savoir si c'est bien ça ou pas. Dommage ..."

-"Dans ce cas, ma chère, puisque vous insistez tellement à savoir ce qui c'est passé, alors...."

Avant qu'elle ne fasse quoique ce soit, il arrête le temps. Si elle ouvait le tuer en un instant, ça demande quand même du temps. Même si ce n'est que deux seconde, trois tout au plus, elle devait utiliser du temps pour son pouvoir. Pas Kenshiro, il était le temps. Il arma son poing et la frappa en plein ventre, au niveau des pectoreaux. Le coup envoyé fut bien plus puissnt que le coup donné pour le directeur, mais il n'était pas trés fort non plus. Il s'éloigna le plus loin possible d'elle et se place derrière elle. Ses trentes seconde passèrent vraiment trop vite, en fait, il n'avait pas réussi à se concentré d'avantage pour maintenir le temps plus longtemps. Il tomba à genou, se tenant à moitié debout grace aux tables qui se trouvait dans la pièce. Sa tête était sur le point d'explosé, comme si il venait de retenir sa respiration durant plusieur minutes. Il respira rapidement comme si il étouffait.

L'institutrice le retourna violament et le force à rester au sol. Elle respira fortement également, le coup de poing qu'il venait de lui donner avait fait son effet. Kenshiro ne pouvait plus rien faire, il n'était pas en état de faire quoi que ce soit, il garda néanmoins son sourire confiant.

-"Ca vous suffit? Ou il faut que je refasse une démonstration?"

# Dans ce cas, ma chère, puisque vous insistez tellement à savoir ce qui c'est passé, alors....

Elle arqua un sourcil. Alors ... ? Elle le regarda dans les yeux ...

... sans rencontrer d'yeux. Douleur au ventre. Elève disparu. Avec un sourire, elle se retourne. S'approche de lui, lui attrappe le bras, et le force à rester agenouillé par terre. Elle même est accroupie à côté. Il souffre, ça se voit. Pas elle. Heureusement qu'elle est entrainée, son ventre ne lui fait presque plus mal. Elle sourit toujours. Sa voix reste calme. Même ses yeux redeviennent plus calmes.

- Tu vois, ce n'était pourtant pas si dur ... il suffit juste d'y mettre un peu de bonne volonté. Maintenant que je sais ce qu'il s'est passé, je vais pouvoir agir en conséquence. Alors ...

Il ne s'y attendait sûrement pas, mais elle s'assit confortablement en tailleurs face à lui, l'invitant à en faire de même. Ce qu'il fit, avec du mal certes, mais il le fit quand même.

- S'il y a quelque chose que je déteste, c'est qu'on me cache des choses. Avec moi en tout cas, le proverbe "faute avouée à moitié pardonnée" fonctionne. Donc tu es à moitié pardonné.

A moitié, l'autre ne l'était pas ... Mais elle était intriguée par les perspectives qu'offraient ce don. Maitrise du temps. La punition allait en être sacrément allégée.

- Ton intention était noble, la manière de t'y prendre un peu lâche certes, et assez brouillon, mais efficace. Le seul problème, c'est que tu n'as pas réfléchis.

Voilà la Matsuri professeur de SA en plein cours ... enfin, en cours de techniques, parce que, les cours pratique, c'est autre chose. Mais les cours theoriques, ça passe encore. La voix calme, posée, concentrée.

- La prochaine fois, réfléchis aux conséquences. Il est dur de voir quelqu'un souffrir devant ses yeux, je le sais bien, sauf quand on a plus assez de coeur pour en être attristé. Mais toi, tu en as un ...

Elle pose sa main sur le torse de Kenshiro. La circulation reprit son cours normal. La douleur du bras disparut. Elle fit cicatriser sa blessure au visage. Le sang chargé en oxygène coulait tranquillement dans ses veines, améliorant son état.

- Il est là dedans, et il bat. Profites-en. Mais réfléchis à qui tu affrontes la prochaine fois. Lorsqu'un adversaire est trop fort, il vaut mieux parfois fuir que ruser. Tu aurais pu arrêter le temps, et partir en l'emmenant, non ? Il aurait été sans doute été énervé, mais le frapper ... Là, c'était de la folie ... Il faut avoir un peu de jugeote ...

Elle lui tapota le front avec l'index avant de remettre une des mèches qui trainait dessus en place. Elle se releva ensuite d'un geste souple, celui d'une femme qui n'est pas seulement professeur ...

- Bref. Puisque je suis dans un jour magnanime, je te laisse partir après cette leçon de morale. Sauf si tu as des questions à me poser.

Kenshiro se demandai ce qu'il devait faire. Devait il prier qu'un quelconque dieu dessire lui accorder sa miséricorde? Ou alors devait il implorer le pardon de la femme à la tenue provocatrice? Il ne savait ni quoi dire, et encore moins quoi faire. A juger par ses actions passé, Kenshiro pense qu'elle va s'amuser avec lui avant de la jeter en pature à le première bête carnivore et affamé venu. Sa blessure qui s'est rouverte le fesait énormément souffrir, ce qui l'empêche de réfléchir posement. Sans compter qu'il à utiliser un "Arrêt total", ce qui lui a couté beaucoup en force mental.

Mais à la surprise de Kenshiro, Matsuri ne lui fait rien, en tout cas rien en mal. Elle lui referme sa cicatrice aussi facilement qu'elle le lui a rouvert. Elle avait posé sa main sur son torse, il crut un instant qu'elle allait lui faire sortir son coeur encore palpitant dans sa main, mais elle décide alors de défaire ce qu'elle avait fait à son corp. Son coeur et son bras ne lui fesait plus mal, comme si rien ne s'était passé. Elle le regarda alors dans les yeux et decide de continuer son discourt.

Matsuri# Il est là dedans, et il bat. Profites-en. Mais réfléchis à qui tu affrontes la prochaine fois. Lorsqu'un adversaire est trop fort, il vaut mieux parfois fuir que ruser. Tu aurais pu arrêter le temps, et partir en l'emmenant, non ? Il aurait été sans doute été énervé, mais le frapper ... Là, c'était de la folie ... Il faut avoir un peu de jugeote ...

-C'est à moi de décider de ce que je fais.

Matsuri# Bref. Puisque je suis dans un jour magnanime, je te laisse partir après cette leçon de morale. Sauf si tu as des questions à me poser.

Kenshiro fut surpris. Il aurait pensé avoir droit à autre chose en plus, maintenant qu'elle savait ce qu'il avait fait, mais elle prefère le laisser partir, comme ça. Kenshiro se demandai pourquoi il ne s'est pas encore levé et partit d'ici. Mais alors qu'il commence à partir, il se tourne vers l'institutrice.

-J'en ai une, justement. Pour quelle raison utilise t'on les élèves pour les forcer à accomplir des taches ignobles? J'avais pensé que l'intitue recherchai des gens comme nous pour nous permettre de maîtriser notre don.

# J'en ai une, justement. Pour quelle raison utilise-t-on les élèves pour les forcer à accomplir des taches ignobles? J'avais pensé que l'institut recherchait des gens comme nous pour nous permettre de maîtriser notre don.

- J'ignore qui t'as parlé de "choses ignobles", mais sache qu'il, ou elle, ne t'as pas rendu service ... en plus d'avoir, à mon humble avis, assez exagéré les choses.

Matsuri s'était légèrement crispée à l'annonce de la question. Qui lui en avait parlé ? Quelqu'un de la SA? forcément. Personne d'autre n'était au courant. Et personne d'autre ne DEVAIT être au courant ! Cette personne allait l'entendre dès que Matsuri saurait qui elle était ... Elle remit une mèche derrière son oreille, en profitant pour retrouver un calme apparant. Elle se retourna ensuite doucement.

- Avant de te répondre, je te dois te prévenir d'en assumer les conséquences, à savoir de te mettre à ma disposition comme si tu faisais partie de ma classe, la SA. Et oui, c'est moi la prof des SA. Mais personne, je dis bien personne, ne devra le savoir. Ni le directeur, ni tes professeurs, ni même tes amis. Si jamais quelqu'un venait à l'apprendre ... Je préfère te laisser imaginer. Je disais donc que tu seras à mon entière disposition, mais en revanche, tu ne participeras pas aux activités de la SA, sauf si je le décide. Si tu es d'accord, je veux bien tout t'expliquer.

Elle regarda le visage de l'élève qui était, il faut bien le dire, assez consterné. En effet, si vous demandiez aux SA, ils vous diraient que se mettre au service de Matsuri sans possibilité de revenir sur sa parole relève du suicide pur et simple ... mais ce jeune homme avait frappé le directeur ... il devait sans doute être un peu suicidaire sur les bords ...

Kenshiro était coupé entre l'envie de revenir dans le passé pour éffacer cette question et l'envie de connaitre la réponse de l'institutrice. Il savait fort bien que le choix qu'il ferait serait définitif, et qu'il n'aura jamais la possibilité de rechanger quoique ce soit. Il ne fut pas surprit quand elle lui a avoué qui elle était en réalité, mais il fit semblant de l'être. Elle lui demande d'assumer les conséquences de sa demande, il devra être à son entière disposition, le jour comme la nuit.

Il repensa justement au jour où il à tenut tête au directeur. Il avait parlé du fait qu'il ne ferrai pas partie de la SA, et Ayumi semblait fort heureuse, et elle lui avait expliqué pourquoi. Comment réagirait elle si elle apprenait que Kenshiro devenai un larbin de leurs professeur, au point de risquer d'être lui même dans des missions dangereuse. Mais si il part sans donner de réponse, Matsuri risque de se douter de ce qu'Ayumi lui à dit.

-"En gros, soit je pars d'ici en tant qu'élève ignorant, soit je deviens votre gentil toutou qui remut la queue quand sa maîtresse lui dit au pied. Ce genre de problème demande un petit moment de reflexion"

De toute manière, trop de temps avait passé, il ne peut plus revenir en arrière our effacer sa question. Il décide alors de faire ce qu'elle lui a demandé : il allait assumer sa demande et les responsabilités qui en resulte. Il se doutait bien qu'elle n'allait pas lui dire l'entière vérité, mais il pourrai utilier cet occasion à son avantage. Attendre, réflechir, puis agir, voilà ce qu'il allait faire à présent. Cette convocation lui a servit à quelque chose, en fin de compte. Il se place devant Matsuri.

-"J'accepte vos conditions, Matsuri-sensei. J'espère pour vous que votre chère directeur ne vous ferra rien si d'aventure il venait à savoir notre accord."

# En gros, soit je pars d'ici en tant qu'élève ignorant, soit je deviens votre gentil toutou qui remut la queue quand sa maîtresse lui dit au pied. Ce genre de problème demande un petit moment de reflexion.

Aucun besoin d'analyser complètement la phrase pour comprendre qu'il va accepter. C'est déjà presque sûr. Un toutou qui remue la queue ? Hum ... Matsuri préférait de loin les chats qui griffent au chiens tout sages ... mais bon, ce n'était pas plus mal un chien, ça fait moins de dégats, et c'est plus obéissant.

# J'accepte vos conditions, Matsuri-sensei. J'espère pour vous que votre chère directeur ne vous fera rien si d'aventure il venait à savoir notre accord.

- La question n'est pas ce qu'il ME ferait, mais ce qu'il TE ferait, Kenshiro. Ensuite, c'est Amamiku-Sensei, s'il te plait. Il n'y a que peu de personnes qui m'appellent par mon prénom, et tu n'en fait malheureusement pas partie.

Elle se rassit sur le bord de son bureau et croisa les bras.

- Puisque tu as accepté, je vais te dire ce que fait la SA. Elle exécute les missions qu'on lui confie. Quelles missions ? Cela, je ne peux pas te le dire en détail. Mais cela va de la protection de de l'établissement contre les attaques extérieures aux recherches de fugitifs. Enfin, c'est surtout moi qui fait la recherche des fugitifs en fait, mais lorsqu'ils sont nombreux, il arrive qu'on emploie la SA. Les attaques extérieures sont diverses, et je ne peux pas être plus précise. En théorie comme en pratique, les étudiants de la SA apprennent à maitriser leur don, tout comme vous, autres élèves. Mais ils deviennent plus vite adulte, c'est tout. Les autres élèves que je croise sont parfois si bêtes et immatures que je suis bien contente de ne pas être leur professeur ...

Elle le regarda en laissant un petit blanc dans la conversation. Elle reprit en souriant, un sourire ironique.

- Je pense avoir répondu à ta question. Si tu voulais des détails précis, désolée mais je ne peux pas t'en fournir. C'est réservé à la SA, et tu n'en fais pas partie. Une autre question ? Ou ta curiosité est rassasiée ?

Kenshiro avait retenu la phrase de la jeune femme "Ils deviennent plus vite adulte, c'est tout". C'est incroyable à quel point ça peut être véridic, surtout quand on vous force à prendre la vie de quelqu'un d'autre sans vous donner la moindre explication ou le moindre motif pour se permettre d'avoir bonne conscience. O-yama doit en jubilé d'avance en envoyant ses élèves faire ce genre d'acte, ça doit l'amuser de voir ses élèves le coeur arraché par le mépris et le dégout de soi. "Tuer un homme déchire l'âme", dit le dicton. Mais pour les élèves comme Ayumi dont l'âme à déjà été déchiré par une autre personne qui lui est trés proche, c'est comme lui demander d'ouvrir elle même la plaie qu'elle tente de toute ses forces de refermer.

Matsuri# Je pense avoir répondu à ta question. Si tu voulais des détails précis, désolée mais je ne peux pas t'en fournir. C'est réservé à la SA, et tu n'en fais pas partie. Une autre question ? Ou ta curiosité est rassasiée ?

La phrase fit sortir Kenshiro de son état d'intense réfléxion. Il ne pouvait plus demander de détail sur la SA, maintenant que Matsuri avait été très clair sur le sujet. La seul chose qui entra dans l'esprit de Kenshiro à présent était de savoir si elle se doutai qu'un élève de la SA lui avait parlé de ce qu'ils fesaient. Si Matsuri apprenait qu'il s'agit d'Ayumi, Ken n'ose même pas imaginé ce qu'elle oserai lui faire, maintenant qu'il en à eu une petite expérience.

-Concernant la SA, je n'ai plus aucune question, Amamiku-sensei. Je pense bien que vous avez été assez clair sur le sujet. Et je pense également qu'il vaut mieux, pour moi et pour des personnes qui me sont proche, que j'ignore certain détail. Je pense aussi qu'il serait mieux que notre "accord" reste entre nous deux, je ne tiens pas à voir cette personne triste.

Maintenant, ce que j'aimerai connaitre, c'est en quoi consistera mes "actions" de notre accord. Maintenant que je suis devenus votre "gentil toutou", j'aimerai bien savoir quand et pouquoi je dois remuer la queue."

Matsuri sourit mystérieusement. Qu'allait-elle lui faire faire ? En voilà une bonne question ... Elle n'en avait pas la moindre idée en fait ...

- Quand j'aurais quelque chose à te faire faire, je te ferai signe. Les actions que tu feras ne te regardes pas encore. Et j'en ignore encore les grandes lignes à vrai dire. Mais comme je te l'ai dit, si j'ai besoin de toi, je te ferai signe. Et bien sûr tu devra venir immédiatement, peu importe l'heure ou le moment ...

Et elle allait se faire un véritable plaisir à le déranger aux "meilleurs" moments ... Quand ? Pourquoi ? Peu importait ! Elle avait un nouveau jouet de plus, et comptait bien en profiter. Mais ce qui l'intéressait aussi c'était de savoir ...

- Tu sais combattre ?

Combattre. Matsuri n'avait encore trouvé personne qui puisses la battre, que ce soit avec ou sans utilisation de don ... Peut-être ce jeune homme y arriverait-il ... Peut-être. Cela n'était pas vraiment sûr. Mais s'il y avait une chance ... Une infime chance que ce combat soit intéressant, il fallait qu'elle tente le coup. Elle s'ennuyait à mourir ...

[hyper court, mais pas d'inspi .... >.<]

Matsuri# Quand j'aurais quelque chose à te faire faire, je te ferai signe. Les actions que tu feras ne te regardes pas encore. Et j'en ignore encore les grandes lignes à vrai dire. Mais comme je te l'ai dit, si j'ai besoin de toi, je te ferai signe. Et bien sûr tu devra venir immédiatement, peu importe l'heure ou le moment ...

-Peu importe l'heure ou le moment? Je me demande si elle a dit cette phrase exprès parceque je sais maîtriser le temps, ou si elle la dit normalement. En attendant, je suis dans une galère monstre..

Matsuri# Tu sais combattre ?

Kenshiro leva un sourcil intérogateur envers la femme qui était maintenant sa "patronne". En quoi avait elle besoin qu'il sache se battre? Avait elle l'intention de le faire combattre dans une arène improvisé où elle pourrait gagner gros?

-Oui, je sais me battre, Amamiku-sensei. Grace à mon "don", il m'est facile d'apprendre rapidement une discipline sportive, et pas que ça d'ailleur, mais là n'est pas le sujet. Je suis ceinture noir de karaté, si ça peut vous donner une idée de mes compétences de combat. Mais bon, j'ignore complétement si ça vous sera fortement utile. A moins que tu désire que je tabasse des élèves qui t'aurai insulté ou fait des remarque vulgaire à ton égard.

Kenshiro garda un oeil attentif sur la prof, se demandant bien ce qu'elle pourrait répondre sur le cv improvisé qu'il vient de lui posé. Il déglutit silencieusement et essaye de garder son calme.

Un sourire se peignit sur le visage de Matsuri. Ceinture noire ? Genial ! Trop fort ! Ca allait être bien sympathique ça. Elle allait pouvoir y mettre toute sa force. Elle commençait à rouiller, même si elle se forçait à entrainer régulièrement ses élèves ... Elle se plaça dans la partie de la pièce où il n'y avait qu'un tapis. 5 mètres sur 6 environ. Tapis collé au sol, sans aucune trace du sol apparente. Parfait comme terrain de combat.

- Très bien. Alors en garde. Pas de don. Combat au corps à corps. Pas d'armes autres que le corps. Pas le droit de sortir du tapis. Promis, ce ne sera pas retenu contre toi. Sauf si tu triches.

Elle même se mit en garde. Jambes lègèrement écartées de la largeur des épaules. Jambe droite en avant, gauche reculée. Poids du corps vers l'arrière. Les mains placées devant elle, la droite en avant également. Il était ceinture noire de karaté ? Elle était bien plus que ça. S'il savait seulement qui il avait en face de lui ... Dans Twilight, Edward dit à un moment être le "prédateur ultime". C'était tout simplement parce qu'il ne connaissait pas Matsuri. Elle laissa Kenshiro se metttre en garde, et décida de le laisser attaquer le premier.

Ses habits n'étaient pas des plus pratiques, mais elle aurait pu se battre en jupoe et talons aiguilles sans que cela sois gênant pour elle ...

[hrp : désolée XD j'ai pas pu m'en empêcher XD]

Amamiku# Très bien. Alors en garde. Pas de don. Combat au corps à corps. Pas d'armes autres que le corps. Pas le droit de sortir du tapis. Promis, ce ne sera pas retenu contre toi. Sauf si tu triches.

-Elle a but ou quoi? Faudra dire au dirlo de surveiller un peu mieux ce que consomme ses employés, ça ne les réussi pas

-Amamiku-sensei, je ne pense pas que ce soit résonnable de.....

Mais elle ne lui laissai pas vraiment le choix non plus, elle prit une pose de combat particulière, on dirait une prédatrice qui vient de trouver une proie alléchante, et qu'elle s'apprête à bondir sur lui afin de la dévorer. Ce n'était pas comme avec Ayumi lors de leur première rencontre, Ayumi elle l'avait fait par crainte et colère, ce que vois Kenshiro dans les yeux de Matsuri n'était rien d'autre que de l'amusement.

-Bon, comme vous le désirez, Amamiku-sensei. J'espère juste qu'aucun de nous deux le regretera.

Kenshiro se placa en posture défensive. Il ne savait pas sur quoi se porte la technique de combat de Matsuri, mais il tenait ps à avoir de mauvaise surprise. En plus, sans sa capacité de maîtriser le temps, il ne peut pas se permettre de faire des erreurs. Seulement, elle a dit qu'aucune retenu sera contre lui au cas où. Elle lui laisse l'opportunitée de commencer le combat, elle va comprendre que sous estimer ses élèves n'est pas une bonne chose.

Il commence alors à courir vers Matsuri. Il fait des mouvement d'esquive de droite à gauche pour éviter de prendre des coups. Aprés s'être rapprocher assez suffisament, il commence à lancer un coup de pied circulaire au niveau des côtes de la jeune femme.

-Elle n'est pas habillée pour se battre, j'ai au moins un avantage la dessus

Il court droit vers elle. Elle sourit. Sourire fugace disparu avant d'avoir apparu. Mais une lueur continue à briller dans ses yeux. Il croit pouvoir l'avoir comme ça ? Tss ... Elle va bien s'amuser à lui montrer que non. Après quelques esquives à droite et à gauche, pour des coups non portés, il s'arrête pour donner un large coup de pied circulaire au niveau des côtes.

*Un point pour la précision du coup et le point visé, jeune homme. Mais le reste est à revoir.*

- Trop lent.

Elle glisse sur le côté en avançant est lui envoie un coup de ses deux doigts juste en dessous du sternum (os entre les cotes sur le haut du thorax, pour ceux qui ne sont pas forts en bio x]) avant de se replier, en position défensive. Elle secoue la tête.

- Beaucoup trop lent. Le point visé était bon, la précision était là, mais tu as fait une erreur. Tu juges ton adversaire. Je suis en talon ? J'ai un haut non adapté ? Un bas serré ? Et alors, en quoi ne pourrais-je pas me battre avec ? Je te laisse attaquer en premier. A ton avis, pourquoi ? Tant que tu attaque sans juger ton adversaire objectivement, tu ne pourras rien faire contre lui. attends-le. Joue avec lui. Comme le chat joue avec la souris avant de la tuer.

A ces mots, Matsuri deplace son poids légèrement vers l'avant et, d'un bond rapide, se retrouve sur la gauche de Kenshiro, main droite filant à hauteur de la gorge. La question était : serait-il assez rapide pour voir le coup venir, esquiver, et riposter ? Oui, sans doute; Mais Matsuri, malgré son attaque irréprochable, était prête à passer en position de défense au moindre signe. Elle n'était pas profs des SA pour rien, après tout.

Vous vous demandez sans doute où Matsuri a appris à se battre ? Aha ! Peut-être le saurez-vous un jour, jeunes ignares. Mais sachez que Matsuri a eu une vie plus que bien remplie ...

Kenshiro avait non seulement raté son coup, mais en plus celui donné par Matsuri lui coupe la repiration. Il n'avait d'autre choix que celui de s'éloigner d'elle en attendant de reprendre son souffle. La jeune femme le regarde avec supériorité, comme un professeur d'activité sportif qui donne des leçons à un élève inexpérimenté.

Matsuri# Beaucoup trop lent. Le point visé était bon, la précision était là, mais tu as fait une erreur. Tu juges ton adversaire. Je suis en talon ? J'ai un haut non adapté ? Un bas serré ? Et alors, en quoi ne pourrais-je pas me battre avec ? Je te laisse attaquer en premier. A ton avis, pourquoi ? Tant que tu attaque sans juger ton adversaire objectivement, tu ne pourras rien faire contre lui. attends-le. Joue avec lui. Comme le chat joue avec la souris avant de la tuer.

-Belle comparaison, je me demande d'où vous sortez ce genre de phrase.

Il aurait aimé dire ces mots, mais Matsuri ne lui en laisse pas le temps. Comme sur sa métaphore, tel un félin, elle bondit sur lui, sa main droite tendu se dirigeant au niveau de la gorge de Kenshiro. Si l'attaque venait à toucher, il ne sera pas en état de faire quoique ce soit, si ce n'est un retour dans le temps. Mais la prof avait beau être trés rapide, Kenshiro voyait parfaitement le mouvement de sa main qui avance vers lui, sans por autant utiliser son pouvoir.

Il attendit, patiemment, attendant le bon moment pour agir. Attendre, analyser et agir, voici ce que son professeur de karaté lui avait toujours répété. La main de la femme se trouve encore à quelque centimètres de sa gorge, le moment était venu. De sa main droite, il passa sous le bras attaquant de Matsuri et le dévie de sa trajectoire. De sa main gauche, il attrape le même bras et le retient tout en laissant le corp de Matsuri agir avec la gravité, avec un bon croche pied qui aide à améliorer la chute (Vive la science). Elle tombe plat ventre, Kenshiro n'attendit pas plus longtemps et lui bloque le bras en le tournant au dessus de son dos, tout en se plaçant dessus afin d'éviter qu'elle se relève.

-Vous devriez également vous écouter, Amamiku-sensei. Comme dis le proverbe, "La souris peut parfois mordre le chat".

Matsuri ferma les yeux et sourit. Elle revit la scène. Suivant ce qu'elle avait dit, et elle n'était sans doute pas la seule à le lui avoir dit s'il avait fait du karaté, il avait attendu l'attaque et agit au bon moment. Dévier le coup, et utiliser la force de son adversaire contre lui. Il l'avait faite tomber, et l'avait immobilisé. Ou plutôt il croyait avoir fait ça.

# Vous devriez également vous écouter, Amamiku-sensei. Comme dis le proverbe, "La souris peut parfois mordre le chat".

- Tu continues à sous-estimer ton adversaire, Kenshiro-kun. Ca te perdra un jour si tu ne change pas.

Sans laisser le temps à Kenshiro d'analyser ses paroles, elle utilisa son bras libre pour attraper sa chemise et le tirer hors de son dos. D'un mouvement souple, elle se releva et le toisa, bras croisé.

- On reprend le cours. Le chat joue avec la souris. La souris peut mordre le chat. Le chat peut faire semblant d'être mordu et en profiter pour s'approcher de la souris ...

Elle s'accroupit et posa son doigt sur sa gorge.

- ... Et la tuer. Qui crois-tu avoir combattu ? Je dirais que tu pensais avoir en face de toi Matsuri Amamiku, pimbêche amoureuse d'un homme qui ne fait que la faire tourner en rond sans jamais lui porter une réelle attention, et un professeur intraitable, méchante, sadique, et totalement folle. Sur le dernier point, le professeur, je dois dire que je ne peux pas vraiment te donner tort. Cela dit, sur le premier non plus, à part que j'ajouterais le fait que je ne me considère pas comme une pimbêche. Cela dit, si tu avais réfléchi un tant soit peu, tu te serais souvenu que je suis professeur des Sa, et par conséquent je ne suis pas une incapable. Tu es ceinture noire de karaté, très bien. Je ne le suis pas. Mais la formation que j'aie reçue vaut bien plus que tout ce que tu pourras trouver au monde, Kenshiro-kun.

Elle se releva et le regarda un instant. Il semblait un peu éprouvé. Les traits tiré. Mais cela était compréhensible après ce qu'il avait vécu dans ce bureau.

- Tu veux qu'on arrête ? Après tout, le but du jeu n'est pas de te tuer ...

Oui, le but du jeu. Car Matsuri jouait. Ce combat n'avait jamais réellement eu d'importance, à part se divertir et peut-être un peu jauger ce dont Kenshiro Tokisei, lycéen en classe F (tiens, comme Mitsuko, il pourrait lui servir, lui) était capable. Et le résultat n'était pas trop décevant, même s'il était loin d'avoir le niveau qu'elle exigeait des SA (et que tous n'avaient pas, mais du coup ils en prenaient plein la tête) et loin du niveau de Mitsuko, seule personne non SA réelle professionnelle des arts martiaux au même titre que Matsuri. Mais cela s'expliquait par le fait qu'elle courrait après les fugitifs ... Comme Matsuri en fait. Existait-il seulement une chose dans laquelle elles n'étaient pas opposées ?

Lorsque Matsuri demanda à Kenshiro si il désirai s'arrêter là, il ne put s'empêcher de faire un petit sourire en poussa un soupir de déception. Il venait de se faire ridiculiser à plate couture malgré son niveau en Karaté. Le cours improvisé de Matsuri va lui être trés difficile à digéré, néanmoins, il sait à qui s'en tenir à présent face à elle. Aprés s'être relevé et remis sa chemise dans le bon sens, il se tourne vers l'institutrice.

-Je pense m'être suffisament humilié face à vous pour un bon moment, je vais arrêter le massacre tant que je peux encore me tenir la tête haute. Je vous dirais bien aussi que si j'avais eu le droit d'utiliser mon pouvoir, vous n'auriez pas réussi à me battre si facilement, mais je garde bien en tête votre propre pouvoir, et je pense également que je n'en ai vu qu'une simple fraction. Mais penez ceci comme un conseil et un renseignement : Je ne fais jamais 2 fois la même erreur.

Avant qu'elle ne fasse autre chose, il commence alors à prendre la direction de la sortie. Sa main sur le poignet de la porte, il tourne la tête pour voir de nouveau la jeune femme une dernière fois.

-Puisque j'ai encore la posibilité de partir, il est préférable que je m'en tienne là. Concernant notre accord, peu importe la manière dont vous me contacterez, je ne demande que ce soit discret, je tiens à éviter autant que possible les problèmes, surtout si c'est moi qui les crées. Sur ce, je vous dis à la prochaine, vu que j'ai l'obligation de vous revoir.

Kenshiro passe la porte et la referme. Il prend la direction des chambres afin de retrouver la sienne pour prendre une douche (Ben oui, le sport, ça fait suer)

-Décidément, il y a de véritable taré dans cet établisement, et j'ai eu un beau spécimen devant moi.

- Jamais deux fois la même erreur ? Très bien, mais je demande à voir. Et sache que la discretion et moi ne sommes qu'un ... tu dois t'en douter puisque personne ne me connait, et personne ne sait comment je contacte mes élèves. Quant à une bataille avec don ... C'est une excellente idée que je te proposerai un autre jour, car tu es trop fatigué pour que ce soit intéressant.

Matsuri ne nota pas le fait qu'il sorte sans lui en demander l'autorisation puisqu'elle l'avait implicitement invité à le faire. Elle se recoiffa légèrement, défroissa ses habits, et s'assit sur son bureau. Elle ferma les yeux, revoyant la scène qui venait de se passer. Ce jeune homme était décidément très intéressant, mais quelque chose n'allait pas. Quelque chose clochait. Elle essayait de trouver quoi, mais n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Elle reprit le dossier, le relut et ajouta quelques mots.

rapport sur les élèves a écrit:: Nom : Tokisei
Prénom : Kenshiro
Classe : F
Don connu : maitrise temporelle
A noter : caractère fort remarqué, tendance à désobéir au règlement. Bonne aptitudes au combat. Tempérament rebelle. Caractère serviable envers les autres élèves, voire protecteur. Peut causer des problèmes si envoyé en manoeuvre.

Elle reposa le dossier et se massa légèrement les tempes. Bon, elle devrait prévenir ses élèves de ne laisser aucune fuite en dehors de sa classe, mais à part ça ... Quel était le problème avec lui ? Elle sentait que, en plus de se servir de lui, elle ne tarderait pas à le revoir ... Mauvaise chose pour lui, ça ... Encore que tout dépendait d'où il se trouverait ... Mais avant ça, elle allait devoir faire son rapport au directeur. Réajustant ses habits, elle attrappa son trousseau de clé et sortit en fermant la porte de son bureau, partant en direction du bureau du mystérieux homme ...